Le Sénégal a lancé en février le « New Deal Technologique », sa nouvelle stratégie nationale de transformation numérique. Cela comprend notamment la numérisation des services publics pour en améliorer l’efficacité.

Le gouvernement sénégalais, en partenariat avec l’Assemblée nationale et l’ONUDC, a tenu ces 5 derniers jours un atelier de formation numérique à l’intention des députés. L’initiative entre dans le cadre des actions engagées pour accélérer la transformation digitale de l’institution parlementaire.

Cet atelier stratégique vise à renforcer les compétences des parlementaires sur des thématiques clés telles que la transformation numérique, l’intelligence artificielle, la protection des données personnelles et la lutte contre la cybercriminalité. L’objectif est de leur fournir les connaissances nécessaires pour accompagner le pays dans sa marche vers la souveraineté numérique, conformément au New Deal Technologique, en élaborant des politiques publiques et des lois adaptées aux défis actuels.

En décembre 2024, l’Assemblée nationale avait déjà franchi une étape importante en adoptant un système de vote électronique reposant sur une plateforme capable d’enregistrer les suffrages en temps réel. Le président El Malick Ndiaye fait de la numérisation des services parlementaires une priorité. Le plan de modernisation prévoit notamment la création d’un site institutionnel interactif destiné aux députés et aux citoyens, ainsi que le lancement d’une chaîne de télévision parlementaire. Une équipe projet a été constituée pour piloter cette transformation.

Dans cette dynamique, M. Ndiaye a également reçu en mai dernier une délégation comprenant notamment les dirigeants de la société technologique Airudi, afin d’explorer des pistes de coopération dans les domaines de l’IA, de la transformation numérique et de la formation professionnelle. Ces efforts s’inscrivent dans un contexte où le paysage technologique des parlements connaît une mutation profonde, stimulée par la nécessité d’une plus grande efficacité, de plus de transparence et d’une meilleure participation citoyenne, selon le Rapport mondial 2024 sur l’e-Parlement de l’Union interparlementaire (UIP).

« Les systèmes classiques cloisonnés cèdent la place à des solutions plus intégrées et intelligentes, basées sur le cloud. L’IA, l’apprentissage automatique et le traitement du langage naturel révolutionnent tout, de la gestion documentaire à la cybersécurité. Ces technologies permettent aux parlements d’automatiser les tâches routinières, de mieux analyser les données et d’offrir des services plus réactifs aux parlementaires, au personnel et aux citoyens » souligne le rapport publié en octobre 2024.

Il faut toutefois rappeler que le processus de transformation numérique du Parlement sénégalais demeure encore embryonnaire. D’après l’UIP, les pays africains les plus avancés dans ce domaine sont l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Burundi, le Maroc et la République mauricienne, suivis de la Tunisie et du Malawi. Le rapport indique que l’Afrique subsaharienne reste largement sous-représentée parmi les parlements les plus performants, avec 50% de ses institutions classées parmi les 30 les moins avancées en matière de maturité numérique.

Cette situation est notamment liée à un manque d’initiatives de modernisation, à l’insuffisance des investissements dans les systèmes numériques et à l’absence de programmes ambitieux de transformation digitale.

Isaac K. Kassouwi

Edité par : Feriol Bewa

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Le mardi 26 août, la ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique Rose Pola Pricemou a présidé une séance de travail avec une délégation de Smart Africa. La rencontre a porté sur des pistes de collaboration dans le numérique et l’innovation, avec l’éventualité d’un projet conjoint. Un cadre de concertation a été mis en place pour poser les bases d’un partenariat stratégique.

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En mai 2025, les autorités mauriciennes ont présenté la stratégie nationale de transformation numérique. Plusieurs actions sont en train d’être mises en œuvre dans ce cadre.

Le gouvernement mauricien a mis en place un comité interministériel chargé de coordonner la mise en œuvre de sa stratégie nationale du numérique. La première réunion de ce nouvel organe s’est tenue le 26 août à Ébène, sous la houlette du ministère des Technologies de l’information, de la Communication et de l’Innovation (MITCI).

Le comité fait office de point de contact unique pour assurer la cohérence entre les différents ministères impliqués. Les discussions ont porté sur plusieurs chantiers prioritaires, dont la numérisation des écoles, la mise en place d’un système national d’alerte publique, le développement d’une plateforme de gestion des prestations sociales et la réduction des retards dans les prestations de services publics. Les autorités ont aussi souligné la nécessité de protéger les populations vulnérables contre les abus en ligne.

Cette initiative vise à accélérer la modernisation de l’administration mauricienne et à renforcer la capacité de l’État à offrir des services plus efficaces et inclusifs. Elle survient alors que les pays africains multiplient les programmes d’e-gouvernance pour améliorer la qualité de leurs services publics et soutenir leur transformation numérique.

En 2024, la République mauricienne s’est classée 76ᵉ mondial pour le développement de son administration en ligne, se plaçant en tête de l'Afrique de l'Est selon le département des affaires sociales des Nations unies. Elle occupe la 69ᵉ place mondiale et la 2e en Afrique pour sa préparation à l’IA, devant l'Afrique du Sud et le Maroc, d’après le cabinet britannique Oxford Insights. Sur le plan du développement des infrastructures numériques, l’Union internationale des télécommunications positionne le pays au 3ᵉ rang africain.

Si les projets avancent comme prévu, le pays insulaire pourrait renforcer sa position en matière de gouvernance numérique. Cette dynamique devrait aussi renforcer la confiance des citoyens dans l’administration numérique.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Le gouvernement nigérian a lancé un portail numérique pour l'enregistrement des enseignants. La plateforme vise à créer une base de données nationale fiable pour les professionnels de l'enseignement. Elle simplifie l'accréditation, permet une meilleure gestion des ressources humaines et inclut un système de vérification des antécédents, renforçant ainsi la crédibilité et la sécurité dans le secteur éducatif.

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Le Maroc et l’Egypte souhaitent renforcer leur coopération dans le domaine de l’intelligence artificielle. Lors d’une vidéoconférence le mardi 26 août, les ministres des deux pays chargés des TIC ont salué les progrès réalisés et annoncé leur volonté de développer un partenariat régional, partager leurs expertises et soutenir des initiatives communes, comme le futur Conseil arabe de l’IA et le Sommet « Everything AI World » prévu en Égypte en février 2026.

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A la croisée de l’Afrique et de l’océan Indien, Maurice façonne son avenir numérique. Vision stratégique, innovation et ouverture internationale en font aujourd’hui un laboratoire de transformation digitale à suivre de près.

Ces dernières années, l’île Maurice s’est affirmée comme un véritable modèle africain en matière de transformation numérique. Grâce à une combinaison efficace d’une stratégie cohérente, d’investissements massifs dans les infrastructures et d’un soutien constant à l’innovation, la nation insulaire s’est hissée parmi les pays africains les mieux préparés à la transition numérique.

Performances et classements internationaux

Cette dynamique se reflète dans plusieurs classements internationaux, qui mettent en évidence la maturité numérique de Maurice et son avance sur le continent. Dans son rapport 2024 sur l’E-Government Development Index, l’ONU place le pays au 76ᵉ rang mondial avec un score de 0,7506, confirmant son statut de leader en Afrique de l’Est. De son côté, l’AI Readiness Index 2024, qui évalue la capacité des gouvernements à exploiter le potentiel de l’intelligence artificielle à travers trois dimensions — gouvernance, capacités technologiques et données disponibles — attribue à Maurice un score de 53,94. Le pays se classe ainsi 69ᵉ au niveau mondial, deuxième en Afrique et premier en Afrique subsaharienne, devançant des économies majeures de la région telles que l’Afrique du Sud, le Rwanda, le Maroc et le Sénégal.

Enfin, l’ICT Development Index 2025 de l’Union internationale des télécommunications (UIT) positionne Maurice au 3ᵉ rang africain avec un score de 86,3 sur 100, preuve de la solidité de ses infrastructures numériques et de la vitalité de son écosystème technologique.

Une stratégie ambitieuse à l’horizon 2030

Ces performances découlent entre autres du plan national Digital Mauritius 2030, qui ambitionne de faire du pays une économie numérique inclusive et durable. Cette feuille de route repose sur cinq piliers : la gouvernance numérique, le développement des infrastructures TIC, l’innovation, la gestion des talents et la cybersécurité.

Dans ce cadre, Maurice a investi dans un réseau national de fibre optique, généralisé la couverture 4G LTE et amorcé le déploiement de la 5G, tout en s’équipant de centres de données de niveau Tier-4. Le lancement prochain de la 5G Advanced, qui a entamé la phase de test, devrait encore renforcer la capacité du pays à accueillir l’Internet des objets (IoT) et les services numériques de nouvelle génération.

Parallèlement, des mesures inclusives telles que la gratuité d’Internet mobile pour les jeunes Mauriciens âgés de 18 à 25 ans et les programmes de formation aux compétences numériques viennent consolider l’axe lié à la gestion des talents. Selon les chiffres de DataReportal, Maurice comptait 1,01 million d’utilisateurs d’Internet au début de l’année 2025, représentant un taux de pénétration de 79,5 %, contre 982 500 utilisateurs (75,5 %) en janvier 2024.

Des partenariats internationaux stratégiques

L’île Maurice s’appuie également sur de solides partenariats internationaux. Ses collaborations avec l’Inde, l’Union européenne ou encore le PNUD ont permis de développer des programmes d’alphabétisation numérique, de soutenir les start-up locales et de favoriser le transfert de technologies. Ces partenariats se traduisent aussi par un meilleur accès aux financements et aux innovations de pointe, renforçant l’écosystème numérique local et accélérant la mise en œuvre de la vision 2030.

En combinant une stratégie nationale ambitieuse, des infrastructures solides et une ouverture à la coopération internationale, Maurice s’impose comme une référence africaine en matière de transformation numérique. L’île ne se contente toutefois pas de ce leadership régional : elle ambitionne de rivaliser avec les économies numériques émergentes à l’échelle mondiale, tout en construisant un modèle inclusif et durable susceptible d’inspirer de nombreuses nations africaines.

Samira Njoya

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La montée en puissance de la connectivité et la transformation numérique des services publics exposent les pays africains à une multiplication des cyberattaques. Au Bénin, l’ASIN contribue à la cybersécurité nationale en recensant les failles et en signalant les incidents liés aux systèmes informatiques.

Au Bénin, l’exécution du code à distance, l’injection SQL, l’authentification défaillante, le contrôle d'accès défaillant et la divulgation d'informations sensibles sont les 5 principales vulnérabilités informatiques critiques. C’est ce qu’indique un rapport de l’Agence des systèmes d’information et du numérique du Bénin publié lors du dernier Cyber Africa Forum. 

Le « Rapport de vulnérabilités et d’incidents » met en lumière ce qui constitue une porte d’entrée pour des menaces majeures (vol de données, piratage, etc.). 207 cas de vulnérabilités jugées critiques ont été répertoriés, ce qui représente 23% des vulnérabilités recensées. Les informations s’appuient sur des données recueillies entre 2021 et 2024 par l’équipe nationale de réponse aux incidents de sécurité informatique du Bénin (bjCSIRT), dans le but de proposer des solutions concrètes pour améliorer la protection des systèmes informatiques de l'État. 

« Les vulnérabilités identifiées révèlent l’étendue de la surface d’exposition des secteurs touchés et rappellent l’urgence de renforcer l’hygiène numérique à tous les niveaux, des pratiques individuelles aux mécanismes organisationnels » peut-on lire dans le document. 

Le contrôle d'accès défaillant

Un défaut qui permet à des utilisateurs non autorisés d’accéder à des données et fonctionnalités sensibles. Selon le bjCSIRT, 19,80% des 207 vulnérabilités critiques recensées, soit 41 cas, concernaient cette faille, souvent due à des configurations négligées dans les applications web.

La divulgation d'informations sensibles

Cette faille liée à 26 cas se rapporte aux erreurs de configuration, fichiers non protégés, messages d’erreur trop détaillés ou encore aux erreurs techniques qui exposent des données confidentielles (mots de passe, emails, documents internes, etc.). Elle expose les utilisateurs au risque de chantage, de fraude ou d’usurpation d’identité.

L’authentification défaillante

Une vulnérabilité se traduisant par les faiblesses dans les systèmes et éléments de connexion, comme les mots de passe faibles. Elle facilite le contournement d’accès ou l’usurpation d’identité. Le bjCSIRT, qui a en recensé 24 cas, recommande l’authentification à deux facteurs (2FA) pour contrer cette faille. 

L’exécution du code à distance

Une faille permettant à un hacker de prendre le contrôle d’un serveur à distance. 23 cas ont été identifiés par le bjCSIRT. 

L’injection SQL

Une technique de piratage des bases de données via injection de code malveillant, en manipulant les entrées utilisateurs pour accéder, modifier ou supprimer des données de manière non autorisée. Elle permet aux hackers de voler massivement des données.

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Comme de nombreux pays africains, le Maroc mise sur la coopération internationale pour concrétiser ses ambitions de transformation numérique. Ces derniers mois, le royaume s’est rapproché d’une dizaine de pays, dont l’Estonie, 2ᵉ au classement mondial de l’indice de développement de l’e-gouvernement.

Le Maroc entend renforcer sa coopération avec l’Inde dans le domaine de la transformation numérique. La question a été évoquée le mercredi 27 août à Rabat, lors d’une rencontre entre Amal El Fallah Seghrouchni (photo, à gauche), ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, et l’ambassadeur indien Sanjay Rana (photo, à droite). Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts des autorités marocaines pour atteindre les objectifs fixés dans le « Digital Maroc 2030 ».

Dans un communiqué diffusé sur sa page Facebook, le ministère a indiqué que les échanges ont mis en lumière la volonté des deux pays d’approfondir leur partenariat dans les secteurs des technologies et de la transition digitale, en vue d’attirer davantage d’investissements.

Les autorités ambitionnent « de faire du Maroc un hub numérique pour accélérer le développement social et économique » et porter la contribution du secteur du numérique à l’économie à 100 milliards de dirhams (11 milliards USD). Depuis le lancement de la stratégie en septembre 2024, le pays explore des partenariats internationaux pour sa mise en œuvre. Au cours des derniers mois, le royaume s’est notamment rapproché d’entités et pays comme le PNUD, la CEMAC, le Japon, la Banque mondiale, l’Estonie, les États-Unis, l’Union européenne, la Finlande, la Chine, l’Arabie saoudite, le Brésil, Nokia, Onepoint et le Portugal.

Ce que l’Inde peut apporter au Maroc

Dans ce contexte, l’Inde se classe 39ᵉ à l’indice mondial de l’innovation 2024 sur 133 pays, première en Asie du Sud-Est et parmi les pays de la classe moyenne inférieure, alors que le Maroc pointe à la 66ᵉ place mondiale. L’Inde est également l’un des exemples à suivre à l’échelle mondiale en matière de cybersécurité selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), de même que le Maroc, même si ce dernier doit encore faire des efforts en matière de mesures techniques et de développement des capacités.

À l’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI) des Nations unies, le Maroc devance l’Inde de six places, se classant 90ᵉ en 2024 avec un score de 0,6841 sur 1, contre 0,6678 pour l’Inde. Toutefois, le pays asiatique reste l’un des leaders mondiaux dans le sous-indice des services en ligne (OSI) avec un score de 0,8144 sur 1, contre 0,5754 pour le Maroc, qui est en dessous de la moyenne mondiale. Le pays du Maghreb veut intégrer le top 50 mondial dans cette catégorie d’ici 2030, alors qu’il était 113ᵉ en 2022.

Le Maroc devance légèrement en matière de capital humain, même si aucune des deux nations n’atteint la moyenne mondiale. En revanche, le Maroc domine en matière d’infrastructure télécoms avec un score de 0,8827, contre 0,5700 pour l’Inde, même si ce dernier compte 806 millions d’abonnés à Internet selon DataReportal.

Par ailleurs, l’Inde dispose du plus grand système d’identification biométrique au monde, Aadhaar, largement salué par les institutions internationales. Dans son « E-Government Survey 2024 », l’ONU rappelle que le programme est volontaire, mais que la majorité des 1,33 milliard d’Indiens y ont adhéré depuis plus de dix ans. Chaque citoyen peut obtenir un numéro unique à 12 chiffres donnant accès à environ 700 services publics. Le gouvernement estime que le dispositif a déjà généré plus de 1,2 milliard USD d’économies, notamment grâce aux versements directs d’allocations. Il a également inspiré des innovations comme DigiLocker, une application permettant de stocker en ligne des documents officiels, utilisée par plus de 100 millions de personnes et abritant plus de cinq milliards de fichiers.

Maroc : quelles opportunités pour les entreprises indiennes ?

Les efforts du Maroc pour accélérer le développement de son écosystème numérique ouvrent de multiples perspectives pour les entreprises technologiques internationales, y compris indiennes.

Le pays fait du haut débit une priorité : l’accès à la 4G est en cours de généralisation, tandis que la couverture en fibre optique doit passer de 1,5 million de foyers en 2022 à 5,6 millions en 2030. Le lancement de la 5G est également prévu, avec des licences déjà attribuées aux opérateurs et un objectif de 70 % de couverture nationale d’ici 2030, soutenu par un investissement estimé à 9 milliards USD. Ces chantiers représentent des opportunités pour les fournisseurs de services, les équipementiers et les opérateurs satellites, dans un contexte où des zones blanches subsistent malgré un taux de pénétration déjà de 91 %, selon l’UIT.

Le royaume accorde également une importance à la formation aux compétences numériques afin d’assurer la disponibilité des talents en numérique, en quantité et en compétences, adaptées aux besoins du marché, en activant tous les leviers de production et d’attraction. Ainsi, le pays veut initier 20 000 talents à partir de 2026 avant de passer à 45 000 à partir de 2030. Pour la reconversion, c’est 26 000 à partir de 2026 et 50 000 à partir de 2030. Le pays veut également attirer de nouveaux talents étrangers : 4 000 par an à partir de 2026 et 6 000 dès 2030.

Le Maroc ambitionne de renforcer son attractivité pour les grands acteurs internationaux du numérique. Le pays veut accueillir des hyperscalers spécialisés dans le cloud et les centres de données, et mise sur le développement de l’intelligence artificielle pour accélérer la digitalisation des services publics et privés. L’objectif affiché est d’attirer de nouveaux investisseurs spécialisés en IA et d’ancrer durablement le Maroc comme un hub régional de l’innovation.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Lors de sa visite dans la wilaya de Nâama le mardi 26 août, le ministre algérien de la Poste et des Télécommunications Sid-Ali Zerrouki, a souligné l'urgence de généraliser le paiement électronique pour désengorger les bureaux de poste.

Dans cette optique, 300 nouveaux distributeurs automatiques de billets (DAB) seront installés, avec un plan pour l’installation de 700 autres. Le pays mise aussi sur l'extension de la fibre optique à l’échelle nationale d’ici 2027 pour faciliter l'accès aux services numériques et aux plateformes de paiement.

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Le ministère gabonais des Transports a lancé en début de semaine une application web sécurisée pour la gestion des cartes professionnelles de son personnel. Portée par l'Agence Nationale des Infrastructures Numériques et des Fréquences (ANINF), cette initiative vise à moderniser l'administration, renforcer la transparence et améliorer l'efficacité dans la gestion des ressources humaines.

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