Face à l'engouement suscité par les réseaux sociaux, de plus en plus d'annonceurs se tournent vers ces plateformes pour promouvoir leurs produits. Cependant, de nombreuses plateformes ne respectent pas toujours les lois auxquelles elles sont soumises par l'Etat.

L'Autorité mauritanienne de régulation de la publicité (ARP) a procédé le jeudi 24 avril à l’attribution des 12 premières autorisations permettant la pratique de la publicité à travers les médias sociaux par des particuliers ordinaires. Cette initiative vise à introduire une pratique légale, saine et organisée de la publicité sur les médias sociaux.

Lors d'une cérémonie officielle à Nouakchott, le directeur administratif et financier de l'ARP, Doro Sow, a souligné que ces nouvelles autorisations ne restreignent pas la liberté publicitaire, mais répondent à une nécessité de conformité avec la loi régissant la publicité en Mauritanie.

L'octroi de ces autorisations s'inscrit dans une nouvelle approche de l'ARP visant à réguler la publicité sur les plateformes de médias sociaux. Cette décision fait suite à la publication de la délibération n°01/2024 du Conseil de l'ARP en date du 12 mars 2024, qui établit les conditions d'autorisation pour la publicité sur les plateformes numériques et les comptes personnels sur les réseaux sociaux, ainsi que les modalités de retrait de ces autorisations.

Cette décision a également conduit à une mise en conformité des particuliers pratiquant la publicité sur les réseaux sociaux, avec une période d'un mois à compter du 13 mars 2024 pour se conformer à la loi. Ces premières licences ont ainsi été délivrées aux personnes ayant respecté cette procédure.

L'ARP entend ainsi mettre de l'ordre sur les plateformes numériques et veiller au respect de la loi en matière de publicité sur l'ensemble du territoire de la République islamique de Mauritanie. A noter que la loi n°2018-017 relative à la publicité prévoit deux régimes pour l'exercice des activités publicitaires et des services connexes, à savoir le régime de l'autorisation et le régime de la déclaration, en fonction des particularités de chaque activité.

Samira Njoya

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La Guinée travaille sur plusieurs projets numériques et cherche des partenaires expérimentés pour les concrétiser efficacement. Le pays ouest-africain souhaite avancer rapidement dans la mise en œuvre de ces projets.

La Guinée et les Etats-Unis ont exprimé leur désir de coopérer dans le domaine du numérique. La ministre guinéenne de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Aminata Kaba, s'est entretenue à cet effet avec la secrétaire d'Etat américaine au Commerce, Gina Raimondo, le jeudi 25 avril à Nairobi en marge de la table ronde ministérielle de Smart Africa.

« Cette rencontre a permis d'aborder les défis et les opportunités liés à la transformation numérique en Guinée et en Afrique mais également au renforcement de la coopération entre les deux pays dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) », a souligné le ministère chargé de l’Economie numérique.

Plus précisément, les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération en matière de TIC, notamment la collaboration en cours avec la société américaine Cisco en vue de l'établissement d'une Networking Academy en Guinée. Il a également été question d'explorer des initiatives communes entre l'Afrique et les Etats-Unis visant à faciliter l'accès et l'adoption de technologies adaptées aux besoins du continent.

A l’issue de la rencontre, la secrétaire d’Etat a annoncé une future initiative permettant à de jeunes Africains de participer à des immersions dans l'écosystème des start-up aux Etats-Unis, notamment dans la Silicon Valley.

Cette rencontre entre Aminata Kaba et Gina Raimondo s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement guinéen pour développer le numérique dans le pays grâce à des partenariats. Pour les Etats-Unis, il s’agit de rechercher des collaborations afin de faire avancer le projet de Transformation numérique en Afrique (DTA), une initiative gouvernementale visant à élargir l’accès au numérique sur le continent. Dans le cadre dudit projet, les Etats-Unis ont investi 82 millions de dollars en 2023 dans de nouvelles infrastructures numériques, des projets numériques et des programmes techniques en Afrique.

Samira Njoya

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La République démocratique du Congo possède d'importantes ressources minières, mais cette richesse est souvent exploitée de manière illégale. Le gouvernement accuse des acteurs, y compris Apple, d'être impliqués dans l'utilisation de minerais provenant de sources illicites.

La République démocratique du Congo (RDC) a récemment accusé Apple d'utiliser des minerais provenant de mines exploitées illégalement dans le pays pour fabriquer ses produits. Les avocats mandatés par le gouvernement congolais pour rédiger une mise en demeure, avant le déclenchement d'une procédure judiciaire, ont affirmé que des minerais, tels que l'étain et le tantale, sont extraits de manière illégale en RDC, puis exportés de manière clandestine vers le Rwanda, d'où ils entrent dans les chaînes d'approvisionnement mondiales d'Apple.

«La RDC entend moraliser le secteur de l'extraction des minerais rares, surtout quand ils sont extraits au prix de la commission des crimes les plus graves et parfois au bénéfice de ceux qui les commettent [...] La responsabilité d’Apple, et au-delà des grands fabricants de high-tech, quand ils utilisent des minerais du sang, est restée depuis longtemps une boîte noire  », déclarent les avocats.

Cette accusation a été formalisée dans une mise en demeure adressée à Apple, qui demande à l'entreprise de répondre à une série de questions sur l'utilisation des minerais 3T (étain, tungstène, tantale) dans ses produits, notamment les iPhones et les ordinateurs Mac. Les avocats affirment que l'utilisation de minerais provenant de sources illégales contribue à perpétuer les conflits et les violations des droits humains en RDC.

Contacté, le groupe Apple a envoyé l'AFP consulter son rapport annuel de 2023. Dans ce rapport, Apple indique qu'il n'a « aucune base raisonnable » pour conclure que sa chaîne d'approvisionnement a « directement ou indirectement financé ou profité à des groupes armés en RDC ou dans un pays limitrophe ».

Cette accusation intervient dans un contexte où l'exploitation minière illégale et les conflits armés causent d'énormes dommages dans l'est de la RDC. Le gouvernement de Kinshasa accuse également le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, active depuis plus de deux ans dans la province du Nord-Kivu, dans le but présumé de s'approprier les ressources minières de la région.

Samira Njoya

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Les pannes sur les câbles sous-marins sont récurrentes en Afrique, ce qui représente d’importantes pertes financières pour les différents acteurs du marché des télécommunications sur le continent. En investissant dans le secteur, des changements significatifs pourraient survenir.

La Guinée et la Gambie seront bientôt reliées par un deuxième câble sous-marin à fibre optique. La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Rose Pola Pricemou (photo, à gauche), et son homologue gambien, Ousmane Bah (photo, à droite), ministre des Communications et de l'Economie numérique, ont signé à cet effet un mémorandum d'entente le mercredi 24 avril à Banjul.

Ce mémorandum vise à mutualiser les efforts et les ressources en vue de la réalisation d'une étude de faisabilité pour la mise en place d'un nouveau câble sous-marin. La future infrastructure sera financée par la Banque mondiale dans le cadre du Projet régional d'intégration numérique en Afrique de l'Ouest (WARDIP).

Dans le cadre de ce mémorandum d'entente, les deux pays bénéficieront d'une réduction des charges liées au projet. Par exemple, la Guinée pourrait voir ses dépenses réduites de plus de 40 %. L’initiative témoigne de la volonté des deux nations de renforcer leur coopération pour un avenir numérique plus accessible et prospère.

Il est à noter que la Gambie et la Guinée sont actuellement connectés au câble ACE (Africa Coast to Europe), dont ils dépendent principalement pour les services Internet à haut débit. Les pannes fréquentes sur cette infrastructure entraînent des perturbations des services, ce qui rend urgent pour les deux nations de se connecter à un deuxième câble sous-marin capable de prendre le relais.

Le déploiement du deuxième câble sous-marin devrait non seulement permettre d'améliorer la qualité des services de télécommunications à haut débit, mais aussi d'étendre la portée de ces services à des milliers de personnes supplémentaires et de réduire les coûts. Le projet devrait également accélérer les ambitions de transformation numérique dans les deux pays.

Samira Njoya

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Le Premier ministre ivoirien, Beugré Mambé, a récemment plaidé en faveur d'une utilisation responsable des réseaux sociaux. Lors de la conférence du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) et du Réseau des instances africaines de régulation et de la communication (RIARC) le mardi 23 avril, il a appelé ces réseaux à préserver les plateformes numériques des contenus toxiques et à renforcer la régulation pour garantir un environnement en ligne sain. Il a également souligné l'importance du dialogue pour promouvoir un usage responsable du numérique.

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Le ministre du Travail de Djibouti, Omar Abdi Said, a rencontré le lundi 22 avril, la ministre marocaine chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration en marge de sa visite officielle au Maroc. Les deux ministres ont discuté des moyens de renforcer la coopération bilatérale, mettant l'accent sur la transition numérique, la réforme de l'administration et la protection sociale. Ils ont exprimé leur satisfaction quant aux relations entre leurs pays et ont convenu de promouvoir les échanges d'expertise et de bonnes pratiques pour le bénéfice mutuel de leurs peuples.

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En 2023, les levées de fonds ont fortement chuté chez les start-up africaines, enregistrant une baisse par rapport à 2022. Pour rebondir, des initiatives visant à soutenir ces entreprises sont mises en œuvre.

Beltone Holding , un important fonds de capital-risque basé en Egypte a annoncé le mercredi 17 avril la signature d’un accord de partenariat entre sa filiale Beltone Venture Capital (BVC) et CI Venture Capital, une filiale de Citadel International Holdings, une société de gestion d'investissement dont le siège est à Abou Dhabi.

Cette collaboration vise à superviser un fonds de de 30 millions de dollars dédié à l'investissement dans des start-up prometteuses dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). « Le Fonds investira généralement dans des cycles de financement avant les amorçages et les cycles de financement d'amorçage et continuera de soutenir les entreprises de portefeuille les plus performantes dans les cycles de suivi ; en plus d'investir potentiellement dans des opportunités attrayantes à différentes étapes de financement », a déclaré Ali Mokhtar, le PDG de Beltone Venture Capital.

Le lancement du fonds s'inscrit dans le cadre des ambitions communes des deux entreprises visant à soutenir l'expansion des start-up et à stimuler l'innovation dans la région MENA. L’objectif est d'élargir leurs empreintes en mettant l'accent sur les secteurs à marges élevées et à croissance exponentielle anticipée tirée par la technologie.

Le fonds devrait ainsi permettre de renforcer le soutien aux jeunes entreprises de la région. Au cours des derniers mois, le fonds a commencé à investir dans des start-up de premier plan telles que Bosta, Trella, Qlub et Ariika. Selon les données de la plateforme spécialisée Africa the Big Deal, les start-up de la région MENA ont réussi à lever, en mars, 254 millions de dollars, portant le total du premier trimestre à 429 millions de dollars.

Samira Njoya

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En Afrique, la numérisation de l'administration est devenue un enjeu majeur pour de nombreux pays. C'est un moteur de bonne gouvernance et d'efficacité.

La Guinée a accusé du retard dans la numérisation de son administration publique. Le Premier ministre, Bah Oury (photo, au centre), a déploré cette situation le samedi 20 avril. Il présidait alors un atelier pour l'harmonisation du processus de numérisation des services publics et l'amélioration de la communication entre les plateformes numériques de l’administration. Y ont pris part quelques membres du gouvernement.

Selon le chef du gouvernement, le retard accusé par la Guinée s'explique en partie par une méconnaissance des évolutions rapides intervenant dans ce domaine. Il a pris pour exemple des investissements passés qui n'ont pas été pleinement exploités par le gouvernement, notamment le projet de fibre optique aux larges des côtes guinéennes qui a coûté 10 millions de dollars au pays.

Selon le dernier rapport des Nations unies intitulé « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government », la Guinée se classe au 162e rang sur 193 pays du monde en matière d'administration électronique. Le pays, avec un indice de 0,2955, se retrouve dans le groupe des nations avec un indice de développement de l'e-gouvernement moyen. La Guinée est encore en dessous de l'indice moyen mondial qui est de 0,6102 En 2020, le pays occupait le 158e rang, soit une régression de 4 places.

Afin de combler les manquements enregistrés, le Premier ministre a exhorté les cadres de l’administration publique à lever « tous les blocages permettant d’avoir des institutions informatiques et l’organisation la plus efficiente », renseigne un communiqué de la primature.

Sur l'aspect technique, le ministère des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique est déjà à pied d'œuvre pour contribuer à la modernisation rapide de l'administration publique. La stratégie de digitalisation de la République de Guinée, dirigée par l'Agence nationale de digitalisation de l'Etat (ANDE), est actuellement en élaboration à cet effet. Elle vise, d'ici 2026, à transformer l'administration guinéenne grâce au numérique, assurer un développement durable du numérique générateur d'avantages sociaux, économiques pour les citoyens ainsi que pour les secteurs privé et public.

Samira Njoya

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Depuis une vingtaine d’années, le Niger et la Chine entretiennent des relations bilatérales solides dans divers secteurs. Ces dernières années, la collaboration entre les deux pays s'est renforcée dans le domaine du numérique.

La République populaire de Chine est prête à collaborer avec le Niger dans le domaine du numérique. Son ambassadeur dans ce pays ouest-africain, Jiang Feng, a exprimé cette volonté lors d'une rencontre avec le général de brigade Abdouramane Tiani (photo, au centre), président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le jeudi 18 avril.

Accompagné de Zhou Jian, directeur général de l'Equipe d'intervention d'urgence cybernétique des systèmes de contrôle industriel de Chine et représentant spécial du ministre chinois de l'Industrie et de la Technologie de l'information, le diplomate chinois a souligné que « la Chine, en tant que plus grand pays en développement, dont l’économie numérique est très développée, entend bien mener une coopération très étroite avec le Niger, un pays frère, pour le développer dans le domaine du numérique en vue de promouvoir la coopération bilatérale déjà excellente, un nouveau palier au service de nos deux peuples ».

Cette rencontre entre les deux hommes politiques s’est tenue en marge de la 1re édition de la semaine du numérique (Senum24) organisée par le Niger dans le but de discuter des mécanismes, des solutions et des initiatives pour relever les défis liés à la transformation numérique dans le pays.

L’événement est organisé sous le thème « le numérique et la souveraineté ». Jiang Feng a exprimé sa satisfaction à l'égard de ce thème, qu'il considère comme une démonstration de la volonté et de la détermination du CNSP d'accorder une importance capitale à ce secteur dans le développement socio-économique du pays.

Samira Njoya

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Le conseiller du ministère de la Santé publique et de la Prévention du Tchad, Dr Batakao Grégoire, a lancé le mercredi 17 avril l'atelier d'élaboration du Plan de la stratégie nationale de la santé numérique du Tchad. Ce plan sera la référence principale pour toutes les actions et développements liés à la santé numérique au Tchad, en vue de sa mise en œuvre effective à l'échelle nationale.

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