Alors que le numérique prend de l'ampleur à travers le monde, le gouvernement tchadien multiplie les mesures fortes pour rattraper le retard accusé dans le secteur. De nombreuses initiatives sont en cours et les résultats sont déjà perceptibles.

Le Tchad et le Maroc vont désormais étendre leur coopération bilatérale dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Un mémorandum d'entente d'assistance technique a été signé, à cet effet, entre l’Agence tchadienne de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) et l'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) du Maroc.

La collaboration prévoit entre autres la formation des ingénieurs de l’ADETIC et l'échange d'expériences entre les deux structures. L’objectif est d’aider le Tchad à adapter et implémenter le modèle marocain des TIC en faveur de l’accélération numérique dans le pays, en vue d’une économie numérique prospère.

Le partenariat entre les deux agences chargées de la régulation et de la réglementation du secteur des télécoms s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement tchadien pour rattraper le retard accusé dans le secteur du numérique. Il est intervenu à l’issue d’une mission d’imprégnation de trois jours effectuée par une délégation de l’ADETIC au Maroc, notamment au sein de l’Agence de développement du digital (ADD) et à ARNT.

« L’essentiel des échanges ont porté sur le modèle marocain de transformation digitale de l'Administration publique, le cadre juridique et réglementaire, la gestion des infrastructures techniques des TIC ainsi que la gestion de nom du domaine et la fourniture des services universels », a déclaré l’ADETIC sur Facebook.

Grâce à ce nouveau partenariat, l’ADETIC pourra profiter de l'expérience de l'ARNT qui a déjà 25 ans d'exercice dans la réglementation du secteur des télécommunications, l'agrément des équipements de télécommunication, la gestion des noms de domaine « .ma », le traitement de la certification électronique entre autres.

Samira Njoya

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La transformation numérique suit son cours sur le continent. Le Bénin fait partie des bons élèves et il s’est attaqué à la numérisation d’un secteur clé de son économie.

L’Agence nationale des transports terrestres du Bénin (ANaTT) a procédé le mardi 14 novembre au lancement officiel du Système électronique de gestion du fret routier (SYGFR). Financée à hauteur de 290 millions FCFA (environ 479 480 $) par l’Agence belge de développement (Enabel), la plateforme met à disposition des divers acteurs du secteur une interface de suivi en temps réel de l’évolution de toutes les activités de transport routier, spécifiquement des marchandises.

Le SYGFR devrait aider à la délivrance des autorisations de transport et cartes de transport aux transporteurs professionnels, à l’émission de la lettre de voiture pour tout fret en provenance du Port autonome de Cotonou et autres centres générateurs de fret sur le territoire national.

« Aucun secteur ne peut se développer sans une bonne organisation. C'est un pas qui est fait. Il nous faut réfléchir ensemble pour continuer à relever les défis », a indiqué Jacques Ayadji, représentant le ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable.

Depuis la prise de pouvoir de Patrice Talon en 2016, le Bénin a amorcé la numérisation de ses services avec pour objectif de devenir la plaque tournante du secteur technologique dans la sous-région ouest-africaine. La pandémie de la Covid-19 a permis d’accélérer le processus et depuis lors, plus d’un millier de services ont été numérisés. Selon l’indice de développement de l'e-gouvernement des Nations unies de 2022, le Bénin se classe à la 149e place sur 193 pays avec un score de 0,4264, un bond de 8 places par rapport à 2020.

Le SYGFR dispose de trois modules que sont la gestion de l’offre de fret, la gestion des statistiques et des tableaux de bords et la gestion de l’offre de transport. C’est ce dernier module qui a été lancé dans un premier temps. Il permettra entre autres de faciliter l’enrôlement au registre, la délivrance des autorisations de transport et des cartes de transport, la mise à jour de la base de données des conducteurs professionnels et l’enrôlement des autres acteurs de fret que sont les commissionnaires agréés en douane et les bailleurs de fret.

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, l'évolution des méthodes utilisées par les auteurs d'infractions oblige les forces de police à améliorer leurs capacités pour pouvoir lutter contre la cybercriminalité.

Les Seychelles ont désormais un laboratoire de criminalistique numérique visant à intensifier la lutte contre les menaces informatiques dans le pays. L’équipement a été remis le lundi 13 novembre à l’unité de lutte contre la cybercriminalité de la police par Mu Jianfeng (photo, à gauche), le chargé d'affaires de l'ambassade de Chine aux Seychelles, a-t-on appris de Seychelles News Agency.

Selon l'agence d'information, le laboratoire est financé par le gouvernement chinois à hauteur d’un million de Yuan (137 000 $).

« Le laboratoire sera pleinement opérationnel dans les prochains jours et ses principales fonctions comprennent l'extraction sécurisée des données, la sauvegarde des supports de stockage, l'acquisition rapide des données, l'analyse et l'authentification des données, ainsi que la récupération des données. Il constituera un outil efficace pour la police seychelloise et les autorités compétentes en matière d'enquête sur les données numériques et de collecte de preuves », a déclaré M. Jianfeng.

Le nouveau laboratoire arrive au moment où le gouvernement seychellois multiplie les mesures pour répondre à une montée croissante de la cybercriminalité dans le pays. En novembre 2021, une nouvelle loi sur la cybercriminalité et autres délits connexes est entrée en vigueur dans le pays après avoir été approuvée par l'Assemblée nationale.

En janvier, la mise en place d’une unité de lutte contre la cybercriminalité avait également fait l'objet de discussions entre les forces de police seychelloises et une délégation d'Interpol.

A travers cette acquisition d’équipements techniques et la formation des ressources humaines pour lutter contre la cybercriminalité, les Seychelles pourront sécuriser leurs systèmes d’information qui sont une composante indispensable pour la transformation numérique.

Samira Njoya

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Le gouvernement rwandais s’apprête à installer des dispositifs de surveillance visant à prévenir les inondations dans le pays.

Ces moniteurs d’inondation dotés d’une carte SIM et de capteurs de vagues, seront chargés de recueillir des données cruciales sur le niveau et le débit de l'eau dans les rivières, les bassins versants et les lacs. Les données seront transmises automatiquement et en temps réels à une base de données consultable par les responsables du projet.

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Le Service Fédéral de Traitement des Données (SERPRO) du Brésil et le Service angolais des Technologies de l'Information et de la Communication des Finances Publiques (SETIC-FP) ont signé, le mardi 7 novembre à Brasilia, un protocole d’accord.

Le document qui prévoit plusieurs niveaux de coopération indique que le partenariat contribuera de manière significative à la promotion, à la modernisation et au développement des technologies de l'information et de la communication en Angola.

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Avec l’arrivée de la technologie, il est devenu indispensable pour les étudiants de côtoyer l’outil informatique. En milieu carcéral, des innovations sont en cours dans ce sens en Afrique du Sud.

La Cour suprême d’appel (SCA) sud-africaine a donné 12 mois au gouvernement pour préparer et promulguer une politique révisée pour les centres correctionnels afin de permettre aux détenus d'utiliser des ordinateurs personnels dans leurs cellules à des fins d'étude.

Désormais, un détenu inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur reconnu et qui a besoin d'un ordinateur pour ses études, aura le droit d'en utiliser un sans Internet dans sa cellule.

« Je constate que de plus en plus de matériel pédagogique est disponible sous forme électronique et que l'accès à ce matériel se fait de la manière la plus pratique et la plus économique à partir d'un ordinateur », a déclaré le juge David Unterhalter.

« Les travaux de cours sont désormais couramment composés et soumis par voie électronique. J'ai constaté que le droit à la poursuite de l'éducation inclut le droit de poursuivre effectivement cette éducation. Si un détenu dispose d'un ordinateur personnel, il s'agit d'un outil d'une valeur indispensable pour suivre de nombreux cours de formation continue », a-t-il ajouté.

La décision de réviser cette politique intervient après qu'un détenu de Johannesburg, qui purgeait une peine de 20 ans pour vol qualifié, s'était plaint d'avoir du mal à terminer son cours d'informatique parce qu'il ne pouvait pas travailler depuis sa cellule où il passait la majeure partie de son temps. En attendant l'examen de la politique, le juge a déclaré que détenu a le droit d'utiliser son PC dans sa cellule tant qu’il reste inscrit dans un établissement d'enseignement supérieur ou universitaire reconnu en Afrique du Sud.

Toutefois, le détenu doit mettre l'ordinateur à disposition pour inspection à tout moment et toute violation des règles par un détenu individuel pourrait entraîner le retrait de l'ordinateur.

Samira Njoya

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Le Tchad a lancé en 2020 un nouveau plan stratégique de développement du numérique et des Postes, témoignant de la volonté du gouvernement de rattraper le retard technologique. Pour la mise en œuvre des projets dudit plan, le pays a besoin de partenaires expérimentés.

L’Egypte et le Tchad souhaitent collaborer dans le domaine de l’économie numérique. La question a fait l’objet de discussions entre Mahamat Allahou Taher (photo, au centre), le ministre tchadien des Télécommunications et de l’Economie numérique, et une délégation égyptienne en marge d’une réunion de travail tenue le jeudi 9 novembre à N’Djamena au Tchad.

Selon le ministère tchadien chargé de l’Economie numérique, les discussions ont porté, entre autres, sur la question de l’interconnexion en fibre optique internationale (Tchad-Egypte), la numérisation de l’administration publique tchadienne et la formation des cadres en compétences numériques.

La rencontre s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement du numérique et des postes (PSDNP 20-30) lancé par le gouvernement du Tchad en 2020. Elle intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique dans le pays et la relance des travaux de la dorsale transsaharienne à fibre optique au Tchad.

Pour l’Egypte, la réunion cadre avec les actions engagées par le gouvernement pour réaliser sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Pour y parvenir, Le Caire multiplie les partenariats avec des pays avec lesquels il entretient de bonnes relations.

La collaboration entre les deux pays devrait permettre au Tchad de profiter pleinement de l’Egypte qui est déjà très avancée dans sa transformation numérique, notamment dans l’e-gouvernance et dans la fourniture de la connectivité à haut débit. Le pays prévoit de délivrer des licences de réseau 5G aux opérateurs télécoms d’ici décembre. Pour ce qui est de la fourniture des services en ligne, le pays a lancé depuis 2019 la dématérialisation de la plupart de ses services publics. L’initiative lui a valu en 2022, le 6e rang sur 16 pays africains champions de l’administration électronique en Afrique selon les Nations unies.

Samira Njoya

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Après de nombreuses années d’instabilité politique, la Somalie fait de plus en plus parler d’elle pour les actions des autorités visant à développer le pays. Elles sont particulièrement concrètes dans le secteur technologique.

Le ministère somalien des Communications et de la Technologie a annoncé le mardi 7 novembre la signature d’un mémorandum d’entente avec l’Union internationale des télécommunications lors de l’édition 2023 du Forum régional de développement de l’UIT pour les Etats arabes à Manama au Bahreïn. L’objectif est de faire progresser le développement numérique, les politiques en matière de TIC, la cybersécurité, le renforcement des capacités, le renforcement de l'infrastructure numérique et la connectivité dans le pays.

« Le gouvernement de Somalie renforce la coopération de l'UIT, cet accord est utilisé pour promouvoir le processus de modernisation et de changement en Somalie, qui vise à construire et développer le changement qui conduit au développement durable de la technologie et du numérique », a indiqué Jama Hassan Khalif, ministre somalien des Communications et de la Technologie.

Malgré un contexte politico-sécuritaire difficile, la Somalie fait le nécessaire pour s’accrocher au train de la révolution numérique en cours sur le continent. Le pays multiplie les actions depuis quelques années, conformément à sa Politique et Stratégie TIC 2019-2024, et divers partenaires techniques et financiers accourent pour soutenir les efforts des autorités locales.

En octobre 2022, l'Union européenne, Expertise France (EF), l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et l’International and Ibero-American Foundation for Administration and Public Policies (FIIAPP) ont lancé le programme « Digital for Development – D4D » d’un budget de 11 millions d’euros pour soutenir la transformation numérique de plusieurs pays de la Corne de l’Afrique, dont la Somalie. En septembre dernier, elle a lancé une consultation pour le futur déploiement de l’Internet de cinquième génération dans le pays et a lancé son système d'identification national.

Avec moins de 2 millions d’utilisateurs d’Internet et un taux de pénétration de 9,8%, ce nouvel accord devrait permettre, entre autres, de réduire la fracture numérique et de favoriser le progrès technologique du pays. Notons que le pays fait toujours partie des mauvais élèves du continent en matière d’e-gouvernement, selon l’édition 2022 du rapport « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government » du département des questions économiques et sociales des Nations unies (UN DESA).

Adoni Conrad Quenum

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Depuis quelques années, la plupart des pays africains sont en transition numérique. Ils prennent des décisions stratégiques et lancent des outils numériques à cette fin.

Bola Tinubu (photo), le président de la République fédérale du Nigeria, a lancé le lundi 6 novembre à Abuja le système électronique d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques vitales (e-CRVS). C’est le fruit de la collaboration entre de la Commission nationale de la population (NPC), l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et Barnksforte Technologies Limited, une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques en Afrique et dans le monde.

Ce nouvel outil technologique devrait contribuer à l’atteinte de l'objectif de développement durable (ODD) 16.9.2 relatif à l'identité légale pour tous. Outre l’e-CRVS, le Référentiel national de données géospatiales et le Comité national de coordination sur le système d'enregistrement des faits d'état civil ont été également lancés lors du même événement.

« La numérisation de l'état civil au Nigeria va au-delà de la technologie ; c'est un engagement envers les générations futures. Maintenant l'existence de chaque enfant sera reconnue, marquant une nouvelle ère où chaque événement important de la vie informe le développement de notre Nation », a indiqué Cristian Munduate, représentante de l'UNICEF au Nigeria.

En octobre 2022, les ministres africains chargés de l’état civil se sont réunis à Addis-Abeba pour réfléchir aux progrès et accélérer les efforts vers 2030 grâce à des systèmes réformés. La conférence visait à fournir une plateforme dynamique pour l’éducation, la sensibilisation, le partage de connaissances et d’expériences sur le CRVS, les processus et produits d’identité juridique. C’est dans ce cadre que les autorités nigérianes ont pris les devants pour la mise en place de leur e-CRVS, ce qui permettra entre autres de recueillir des informations telles que l'enregistrement des naissances, l'enregistrement des enfants mort-nés, l'attestation de naissance, l'adoption, la notification de mariage, la notification de divorce, la migration ou encore les actes de décès.

« Il s'agit d'accélérer l'amélioration des systèmes d'enregistrement de l'état civil et de statistiques vitales au Nigeria sur une période de dix ans, de 2023 à 2030, afin d'atteindre l'objectif de développement durable 16.9.2 — l'identité légale pour tous, y compris l'enregistrement des naissances », explique Nasir Isa Kwarra, président de la Commission nationale de la population.

Adoni Conrad Quenum

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Alors que la transformation numérique s’accélère en Afrique, il devient plus qu’important de former tous les acteurs aux compétences nécessaires pour cette mutation. Des partenariats se multiplient dans ce sens dans le continent.

Le ministère zimbabwéen chargé des TIC, des Services postaux et des Services de messagerie a signé un protocole d'accord avec la Computer Society of Zimbabwe (CSZ), un organisme professionnel regroupant des professionnels des TIC.

L’accord signé en marge du sommet annuel  CSZ 2023, qui s’est tenu du mercredi 1er au dimanche 5 novembre, vise à s’assurer que tous les fonctionnaires obtiennent la certification internationale d’informatique ICDL.

« L'objectif du protocole d'accord est de faire en sorte que les fonctionnaires maîtrisent le numérique, ce qui permettra à l'avenir de disposer d'une population numérique. Ce protocole d'accord garantit des améliorations. Il garantit l'amélioration de la culture numérique dans le secteur public, ce qui se traduira par une nation numériquement qualifiée à l'avenir », a déclaré Viola Dondo, la directrice exécutive de CSZ.

Dans le cadre de l’accord, la CSZ aidera le ministère des TIC à veiller à ce que la certification ICDL soit mise en œuvre. L’objectif est de faire en sorte que tous les fonctionnaires soient certifiés dans les modules ICDL recommandés par la CSZ.

Le certificat comporte une série de programmes qui répondent aux exigences du monde numérique d'aujourd'hui. Le module ICDL Workforce par exemple permettra aux fonctionnaires d'atteindre la norme numérique requise sur leur lieu de travail.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions de transformation numérique du gouvernement zimbabwéen. L’objectif est de faire participer tous les acteurs à la numérisation en cours dans le pays.

« Mon ministère s'attend à ce que la CSZ continue à participer au projet "Smart Zimbabwe 2030", qui met l'accent sur le partage des infrastructures, le renforcement des compétences et des capacités, les politiques et les réglementations », a déclaré Tatenda Matevera (photo), ministre des TIC.

Samira Njoya

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