Par le passé, la centralisation des données sur la population et l’habitat collectées sur papier prenait du temps. Les technologies de l’information et de la communication ont contribué à améliorer leur extraction et leur exploitation par les différentes agences publiques des Etats.

Le président ougandais, Yoweri Museveni (photo), a procédé le mardi 12 décembre, à Kampala, au lancement du processus de recensement national de la population et du logement (NPHC) qui se tiendra en mai 2024. La particularité de cette nouvelle opération est qu’elle sera effectuée de manière numérique. Finis les registres volumineux en papier. Tout se déroulera avec des tablettes numériques connectées.

D’après le directeur exécutif du Bureau des statistiques de l'Ouganda (UBOS), Chris Ndatira Mukiza, la numérisation permettra non seulement de minimiser les erreurs associées aux entrées de données sur papier lors d’exercices précédents, mais aussi de raccourcir la date de publication des données finales. Les premiers résultats sont attendus au deuxième trimestre de l’année.

« Ce sera donc un temps record car nous avons mis 2 à 3 ans pour atteindre le produit final. Mais maintenant, grâce aux appareils électroniques, nous avons réduit tant d'étapes », a expliqué Mukiza.

Pour mener à bien le NPHC, le gouvernement financera à plus de 91 % les activités soit 320,9 milliards de shillings (environ 84,6 millions $). Au-delà des ressources financières, le gouvernement va également déployer des agents recenseurs auprès des ménages. Des tablettes numériques leur seront attribuées pour le recensement. En outre, 20 ordinateurs et accessoires numériques ont été remis au Bureau chargé des statistiques pour l’opération en février 2023 pour le bon déroulement du processus.

Ce nouveau recensement général que s’apprête à mener l’Etat sera le 11e recensement de la population du pays, le sixième post-indépendance, le premier numérique et le troisième effectué par le UBOS. Il s’inscrit dans le cadre du programme de développement à l’horizon 2030, du programme 2063 pour l’Afrique, de la vision 2040 de l’Ouganda et du 4e plan de développement (NDPIV) que le gouvernement s’apprête à lancer.

Samira Njoya

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La simplification de la traversée des frontières est déterminante pour l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Des initiatives sont prises par des pays pour accroître l’intégration et booster les échanges bilatéraux.  

Le Kenya n’exigera plus de visa d'entrée pour les voyageurs de tous les pays du monde à partir de janvier 2024, a annoncé le président William Ruto (photo) le mardi 12 décembre à l’occasion de la fête nationale de la République.

« C’est avec un grand plaisir, en tant que président de ce pays extraordinaire, que je fais une annonce historique concernant la décision du gouvernement du Kenya. A partir de janvier 2024, le Kenya sera un pays sans visa. Il ne sera plus nécessaire pour quiconque, de n’importe quel coin du monde, de supporter le fardeau de la demande de visa pour venir au Kenya », a annoncé le président William Ruto.

Pour mettre en œuvre cette nouvelle politique, le gouvernement kényan a développé une plateforme numérique qui permettra l’identification préalable des voyageurs avant leur arrivée sur le territoire. A l’issue de la vérification, ils recevront une autorisation de voyage électronique (ETA). Bien que les détails spécifiques de l'ETA ne soient pas encore entièrement dévoilés, il a été mentionné que le coût de cette autorisation électronique serait d’environ 4 600 shillings (30 $).

La nouvelle mesure s’aligne sur l’une des directives de l’Union africaine qui prône la suppression des visas à l’intérieur du continent depuis une dizaine d’années. En appliquant ainsi cette mesure, le Kenya rejoint la courte liste des pays qui ouvrent leurs frontières à tous les ressortissants africains par l'exemption de visa à l’entrée : les Seychelles, la Gambie, le Bénin et récemment le Rwanda.

En attendant l'officialisation et le détail de cette mesure, qui n'en n'est qu'au stade de l'annonce, par défaut l'eVisa reste obligatoire pour tout voyage au Kenya, y compris après le 1er janvier.

Samira Njoya

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Dans son plan de développement 2021-2025, le gouvernement ivoirien a dévoilé de grands chantiers destinés à relever la croissance économique et sociale. Mais leur réalisation requiert une capacité financière conséquente que les autorités d’Abidjan ont décidé d’acquérir en veillant sur le moindre centime dû à l’Etat.

Dès janvier 2024, les amendes des infractions à la circulation routière en Côte d’Ivoire seront versées via la plateforme du Trésor : TrésorPay-TrésorMoney. Ibrahima Koné, le directeur général de Quipux Afrique, la société chargée du projet l’a annoncé le mardi 12 décembre lors d’une visite d’imprégnation des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) au Centre de gestion intégré (CGI) à Treichville.

La plateforme mise en œuvre par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique vise à améliorer le niveau d’encaissement des recettes de l’Etat, assurer la traçabilité des opérations et la disponibilité instantanée des fonds publics pour faire face à l’amenuisement des appuis extérieurs.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement ivoirien de moderniser les services publics et d'améliorer les prestations offertes aux populations. Concrètement, il s’agit de numériser toutes les ressources recouvrées par le Trésor public et ses démembrements, notamment en encaissement, frais de scolarité, frais d’examens scolaires, taxes communales, amendes forfaitaires, contraventions, frais d’hospitalisation, redevances, actes de justice et autres frais payables dans les services du Trésor public.

Selon des chiffres publiés récemment par le Trésor public, TrésorPay-TrésorMoney a permis de mobiliser plus de 30 milliards de francs CFA (50,2 millions $) de janvier 2021 au 10 juin 2023 au niveau du recouvrement des recettes.

Samira NJOYA

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La corruption constitue l’un des principaux obstacles au développement socio-économique de l'Ouganda. Pour freiner ce fléau, des initiatives technologiques sont déployées.

Le président ougandais, Yoweri Museveni (photo), a procédé le mercredi 13 décembre au lancement d’un portail électronique de protection des investisseurs ougandais (EIPP) à sa résidence officielle à Entebbe. L'initiative vise à protéger les intérêts des investisseurs contre les activités frauduleuses en fournissant une ligne de communication directe avec le bureau du président.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative novatrice, Yoweri Museveni a fait savoir qu’elle devrait permettre de lutter contre la corruption, les fausses informations…  « Je félicite la colonelle Edith Nakalema et son équipe pour avoir exploité avec succès la technologie et lancé le portail électronique de protection des investisseurs, qui constitue un outil crucial pour protéger les intérêts des investisseurs. Je leur souhaite bonne chance ! », a-t-il ajouté.

La plateforme disponible à l’adresse protection.statehouseinvest.go.ug est gérée par l'unité de protection des investisseurs de la Maison de l'Etat (SHIPU). Le portail offre plusieurs services, notamment des conseils aux investisseurs grâce à l'accès à des sources gouvernementales authentiques, un mécanisme de rapport d’activités complet pour les demandes de renseignements et les plaintes des investisseurs, une application rigoureuse et suivi des problèmes signalés, un pont reliant les investisseurs aux ministères, départements et agences concernés, et des fonctionnalités linguistiques pour répondre aux besoins des investisseurs non anglophones.

Notons que la mise en œuvre de la plateforme s’inscrit dans le cadre de la volonté du président ougandais de créer un environnement propice aux investisseurs en les protégeant des pratiques de corruption et de bureaucratie inutiles. Elle intervient alors que la corruption est de plus en plus croissante dans le pays. Selon l'indice de perception de la corruption 2022 rapporté par Transparency International, l’Ouganda se classe au 142e rang sur 180 pays en matière de contrôle de la corruption.

Samira Njoya

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Le Ghana va lancer dès l’année prochaine une version numérique de la carte d'identité nationale. Moses K. Baiden, le directeur général du Margins ID Group, la société chargée du projet, l'a récemment annoncé.

La nouvelle carte sera accessible via une application mobile et contiendra un code à barres et un code QR à diverses fins de vérification. Elle permettra entre autres d’effectuer des transactions financières .

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L'alliance Smart Africa, une initiative politique pour la promotion du numérique en Afrique, a annoncé le mercredi 13 décembre la signature d’un protocole d'accord de trois ans avec la Fondation EoT.

L’accord signé en marge du Forum sur la souveraineté numérique qui se tient à Lausanne en Suisse vise à soutenir les décideurs africains dans leur parcours de transformation numérique par le biais du renforcement des capacités, de forums, de formations, d'événements et de la mise en réseau entre l'Afrique et l'Europe.

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Dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique, le gouvernement zambien veut généraliser le haut débit dans le pays. L’objectif est de permettre à la population de profiter pleinement des services en cours de numérisation et de créer des emplois.

Le gouvernement zambien est sur le point d’éliminer totalement la 2G dans le pays et laisser la place à la technologie de 4e et 5e génération. Le vendredi 9 décembre à l’occasion de la première remise des prix des TIC, de la poste et des services de messagerie, Felix Mutati (photo), le ministre chargé de la Technologie et de la Science a révélé les avancées majeures dans le secteur.

« Nous éliminons la 2G parce que nous voulons que toutes les tours soient activées sur Internet. Désormais, chaque tour sera uniquement équipée d’Internet 4G et supérieur. Nous avons le devoir d'utiliser les TIC comme un outil pour apporter des changements au peuple zambien », a-t-il déclaré.

En effet, ces deux dernières années, la Zambie a multiplié les initiatives visant à créer un environnement favorable à l’amélioration de la connectivité dans le pays. En juin, une licence d’exploitation a été accordée à Starlink, filiale de la société américaine SpaceX pour fournir des services Internet par satellite dans tout le pays, y compris les zones jusqu'ici considérées comme inaccessibles.

Dans la même lancée, des opérateurs de télécommunications notamment Airtel et MTN ont lancé la commercialisation de la 5G dans le pays. Dans un premier temps, le service a été concentré dans des zones spécifiques, telles que les zones résidentielles très peuplées, les centres commerciaux, les hôpitaux, les centres-villes et les quartiers d’affaires centraux.

Toutes ces initiatives ont permis d'améliorer l'accès à l'Internet dans le pays. Selon le ministre, le taux de pénétration d’Internet est passé à 58 % cette année, contre environ 53 % l'année dernière. Les activités de la Poste ont quant à elles augmenté de 70 % cette année.

En misant sur la 4G et la 5G, la Zambie veut garantir un meilleur accès de la population au numérique, créer des emplois, attirer et retenir des investissements dans le secteur des TIC dans les prochaines années.

Samira Njoya

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Ces dernières années, l'Afrique de l'Est a été l'une des régions économiques du continent qui a connu la croissance la plus rapide. Pour avoir davantage de meilleurs résultats, les investisseurs optent pour le développement du numérique.

La Banque mondiale a annoncé le mardi 5 décembre l’approbation d’un financement de 130 millions de dollars destiné à une série de projets régionaux d’intégration numérique de l’Afrique de l’Est.

Le financement vise à doter les communautés de Djibouti et d’Ethiopie, y compris les zones frontalières, les réfugiés et les communautés d’accueil, d’une connectivité à large bande.

« Ce projet n'est pas seulement une étape importante pour l'intégration régionale, mais aussi un puissant catalyseur de l'inclusion nationale. En favorisant un marché numérique unique dans la Corne de l’Afrique, cette initiative étend ses avantages aux régions de Tadjourah et d’Obock à Djibouti, en apportant une contribution substantielle à la stratégie d’inclusion numérique du pays », a déclaré Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Economie et des Finances de Djibouti.

Le financement s’inscrit dans le cadre d’une série d'initiatives soutenue par la Banque mondiale dans le but de promouvoir l’expansion d’un marché numérique dans la corne de l’Afrique. La première opération de la série couvre la Somalie, le Soudan du Sud, le Kenya. Ce qui porte le nombre total de pays couverts à cinq.

En choisissant l’Ethiopie et Djibouti, la Banque mondiale ambitionne de relever l’un des principaux défis auxquels font face les deux pays, à savoir l'absence des réseaux de bases à fibre optique bien développés. Le soutien de la Banque mondiale devrait permettre ainsi aux opérateurs de réseau — y compris les opérateurs de réseaux mobiles, les opérateurs de satellites et les fournisseurs de services Internet — de promouvoir un marché numérique régional propice à la croissance.

A terme, le financement fera progresser l'intégration des marchés numériques dans la région de l'Afrique de l'Est en améliorant l'accès abordable à la connectivité à large bande régionale, en renforçant l'environnement et la convergence des politiques pour le commerce numérique transfrontalier et les flux de données, et en développant les compétences numériques.

Soulignons que la Banque mondiale a également approuvé cette semaine un financement de 266,5 millions de dollars destiné à un programme de transformation numérique en Afrique de l’Ouest. 

Samira Njoya

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La transformation numérique est au cœur des priorités du gouvernement de William Ruto. Au Kenya, tous les secteurs sont en cours de numérisation sauf le système d’identification qui est une fois de plus confronté aux réticences de la population.

Maisha Namba, le système d’identification numérique mis en place par le gouvernement du Kenya, ne sera pas lancé cette année comme initialement prévu. La Haute Cour du Kenya a annoncé sa décision d'interrompre le déploiement du dudit système, évoquant l'absence d'une analyse d'impact sur la protection des données.

« L'autorisation accordée par le tribunal fonctionne comme un sursis limitant la mise en œuvre ou la poursuite de la mise en œuvre par toute personne de la décision des répondants du 1er novembre 2023 de déployer ou piloter Maisha Namba, y compris la carte numérique, l'identifiant personnel unique, et un registre national de la population avant et sans évaluation de l'impact sur la protection des données, conformément à l'article 31 de la loi sur la protection des données », indique la Haute Cour.

Cette décision intervient quelques mois après une requête déposée par des groupes de la société civile, notamment le groupe de pression constitutionnelle Katiba Institute, le Nubian Rights Forum, la Commission kényane des droits de l'homme et la Coalition des défenseurs des droits de l'homme.

Selon les plaignants, les données biométriques et biographiques inscrites lors de l'enregistrement ont été collectées illégalement et le gouvernement ne dispose pas d'une base juridique pour le système d'identité numérique. A cela s'ajoutent des incertitudes en matière de protection des données, l’exclusion de nombreux Kényans et la rapidité du déploiement prévu ce mois de décembre.

Il faut noter que c’est la deuxième fois que la Haute Cour décide d’interrompre le déploiement d’un système d’identification numérique dans le pays. Le premier système, Huduma Namba initié par l’ancien président Uhuru Kenyatta avait également été critiqué et suspendu pour la même raison.

Selon la justice, le système ne pourra être mis en place qu’après une évaluation de l'impact sur la protection des données conformément à l’article 31 qui regie la collecte, le stockage, l'utilisation et le partage des informations personnelles, en mettant l'accent sur la protection de la vie privée et la sécurité des personnes.

Samira Njoya

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L’inde et la République du Kenya entretiennent des relations bilatérales solides dans divers secteurs depuis 1948. Récemment, les deux pays ont décidé d’accentuer leur coopération dans le domaine du numérique.

Le président kényan, William Ruto (photo), a entamé le lundi 4 décembre une visite de trois jours en Inde. L’homme politique a assisté à cet effet à la signature de cinq protocoles d’accord avec le pays hôte dans les domaines de la technologie et de l'infrastructure numérique publique, la défense, l’agriculture, l'énergie, et des soins de santé.

« Le Kenya et l'Inde élargiront leur partenariat technologique à d'autres secteurs. Nous bénéficierons énormément de la capacité et de l’expérience de l’Inde en tant que leader mondial en matière de technologie », a déclaré William Ruto.

Dans le cadre de l’accord portant sur le numérique, l'Inde facilitera le transfert de compétences et de technologies en fonction des besoins particuliers du Kenya, dans des secteurs tels que la santé, l'éducation, les TIC et la gouvernance numérique. Les chefs d’Etats des deux pays se sont également mis d’accord sur la manière dont le Kenya pourrait bénéficier de la santé en ligne en numérisant et en utilisant la technologie dans le domaine de la télémédecine et de la télésanté.

En effet, ces dernières années, plusieurs pays du monde ont tourné leur regard vers l’Inde qui affichent des chiffres exceptionnels dans le secteur des TIC. En Afrique, outre le Kenya, la Sierra Leone, le Nigeria, l’Egypte, le Gabon, la RDC, l'île Maurice… ont récemment signé des partenariats avec l’Inde pour développer des secteurs tels que l’intelligence artificielle, les télécoms, les infrastructures numériques, etc.

Pour le Kenya, cette initiative traduit la vision affichée du président William Ruto de mettre la technologie numérique au service du développement socio-économique national. Le pays ambitionne de devenir une référence en matière de transformation numérique en Afrique d’ici 2027, ceci par le développement d’une infrastructure numérique originale, l’élargissement de l’accès à l’Internet à haut débit à travers le pays ; la numérisation de l’éducation et de certains services gouvernementaux ainsi que le renforcement des compétences numériques de la population.

Samira Njoya

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