Le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans le domaine de la gouvernance électronique au cours des dernières années. Le pays a lancé un certain nombre d'initiatives visant à améliorer la prestation de services et à renforcer l'engagement des citoyens via les canaux numériques.

Le gouvernement du Maroc a déjà numérisé plus de 600 services publics dont 300 dédiés aux citoyens, plus de 200 aux entreprises et 100 services destinés aux administrations publiques. La ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Ghita Mezzour (photo), l’a fait savoir récemment.

S’exprimant le lundi 15 janvier à la Chambre des représentants, la ministre a souligné la volonté du gouvernement de finaliser les projets numériques en cours. Ces projets comprennent la gestion du service public, la réforme de l'administration, la protection contre les contenus Internet préjudiciables, le soutien aux entreprises émergentes dans le cadre de la stratégie numérique nationale.

La ministre a également apporté quelques précisions sur la stratégie nationale de transition numérique « Maroc Digital » 2030, actuellement en cours d’approbation. La nouvelle stratégie s’articule autour de deux axes majeurs : la numérisation complète des services publics et la stimulation de l'économie numérique. Les objectifs incluent entre autres la création de 300 000 emplois et une contribution du secteur numérique au PIB national évaluée à 170 milliards de dirhams (17 milliards $).

Dans le but d'accroître la contribution de l'économie numérique au PIB à l'horizon 2030, le Maroc s'engage à labelliser 3 000 start-up, une nette augmentation par rapport aux 380 enregistrées en 2022. Sur le volet de la formation, la Stratégie prévoit la qualification annuelle de 45 000 talents dans le numérique, la reconversion de 50 000 jeunes vers les métiers du numérique, ainsi que l'accueil de 6 000 nouveaux talents numériques étrangers chaque année, entre autres initiatives.

Grâce à la numérisation totale des services envisagée dans la stratégie, le Maroc aspire à se hisser parmi les 50 premiers du classement de l’ONU sur l’e-gouvernance, alors qu'il occupe actuellement la 113e place. Le pays ambitionne ainsi de se profiler en tant qu'acteur majeur de l'économie numérique, prêt à créer des emplois, stimuler la croissance économique et améliorer la vie quotidienne de ses citoyens grâce à des services publics innovants et accessibles.

Samira Njoya

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L'année 2023 a connu une accélération du processus de numérisation en Algérie. Pour la nouvelle année, le gouvernement a placé à nouveau la gouvernance électronique au sommet de ses priorités.

Le Haut-Commissariat à la numérisation, un organe étatique chargé de concevoir et de mettre en œuvre la stratégie nationale de la numérisation en Algérie, et la filiale algérienne de Huawei télécommunications ont signé le mercredi 10 janvier un mémorandum d’entente à Alger.

Le mémorandum paraphé par Meriem Benmouloud, haut-commissaire à la numérisation, et Eason Yi le président-directeur général de Huawei Télécommunications Algérie, vise à renforcer la coopération, l’échange d’expériences, la formation et le développement des compétences dans le domaine de la transformation numérique.

Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre du plan d’actions du Haut-Commissariat de la numérisation en vue de la préparation de la stratégie nationale de transformation numérique 2024-2029, avec une vision prospective de la numérisation de l'Algérie. Il intervient quelques mois après la création de cette institution ayant pour mission d’encadrer, d’organiser et de piloter les projets stratégiques liés à la transition numérique dans le pays.

Avec Huawei, il sera donc question d'échanger les compétences et les expériences en vue de la mise en œuvre prochaine des projets du Haut-commissariat de la numérisation dont l’élaboration d’un projet de loi sur la numérisation qui doit être finalisé au cours du premier trimestre de 2024.

Samira Njoya

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Depuis quelques années, le gouvernement du Ghana a lancé des actions de numérisation pour terrasser la corruption, sécuriser les recettes fiscales et améliorer les conditions de vies des populations. Les premières retombées de ces opérations sont de plus en plus visibles.

Le vice-président ghanéen, Mahamudu Bawumia (photo), milite pour que le gouvernement poursuive les investissements dans le numérique. S'exprimant lors de l'ouverture de la 75e école annuelle du nouvel an de l'université du Ghana, placée sous le thème « Nourrir la résilience : adopter la technologie et adopter l'humanisme pour le développement durable », Mahamudu Bawumia a dévoilé l’énorme impact de la numérisation sur le développement du pays, après sept ans d'investissement dans le secteur par le gouvernement.

Selon le vice-président, depuis 2017, la campagne de numérisation du Ghana a vu la mise en œuvre réussie d'un système national d'identification biométrique, d'un système d'adresse de propriété, l'interopérabilité de l'argent mobile entre tous les réseaux téléphoniques et les institutions financières, la numérisation des services gouvernementaux et des bureaux de passeports, des services NHIS (Régime national d'assurance maladie), des opérations portuaires et la livraison de médicaments essentiels par drones, entre autres.

« L'objectif, dès notre entrée en fonction, était de transformer rapidement notre économie en tirant parti de l'innovation technologique pour accélérer le processus de développement, surmonter les problèmes hérités du passé et améliorer la gouvernance de l'économie et du secteur public. C'est pourquoi la numérisation a été l'un des principaux domaines d'action de notre gouvernement ; il s'agit de construire un nouveau système grâce à la transformation numérique », a-t-il déclaré.

Au Ghana, la décision de numériser les services vise, selon Mahamudu Bawumia, à minimiser autant que possible les contacts humains, à lutter contre la corruption et à augmenter les recettes publiques. Par exemple, le bureau des passeports a traité un total de 16 232 demandes, avec un chiffre d'affaires de 1,1 million de cedis (91 865 $) en 2017 ; avec la numérisation, le même bureau des passeports a traité 498 963 demandes en ligne en 2021, avec un chiffre d'affaires total de 56,7 millions de cedis.

De même, la numérisation du service des permis de conduire en 2019 a entraîné une augmentation de plus de 100 % en 2020. L'impact positif de la numérisation est également perceptible à travers la mise en œuvre de la base de données de l'assurance automobile, qui montre que le secteur de l'assurance est passé de 19 % en 2019 à 37 % en 2020 et 26 % en 2021 respectivement.

Samira Njoya

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Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de transformation numérique, la Tunisie a prévu la dématérialisation des services destinés aux citoyens. Tous les services sont en cours de numérisation y compris les services sociaux.  

Le ministre des Affaires sociales, Malek Ezzahi (photo, à gauche), et le ministre des Technologies de la communication, Nizar Ben Neji (photo, à droite) ont signé le mercredi 10 janvier, un accord de coopération à Tunis. Cette initiative vise à faciliter l'accès aux services sociaux par la simplification des procédures et l’amélioration des prestations administratives destinées aux citoyens par le biais de l’identité numérique.

Selon un communiqué du ministère des Affaires sociales, la convention vise également l’adoption de la signature électronique dans les procédures administratives en ligne via le portail du citoyen, l’adoption de l'identité numérique, l’accès par le portail citoyen aux plateformes sectorielles du ministère des Affaires sociales, l'adoption de l'échange de données non matérielles, et l’adoption du courrier citoyen pour envoyer des notifications détaillées et améliorer les mécanismes de communication entre l'administration et le citoyen.

L’initiative s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transformation numérique dont la mise en œuvre est prévue jusqu’à 2025. Ladite stratégie met un accent sur la simplification des procédures administratives et le développement des prestations destinées tant aux citoyens qu'aux entreprises.

La convention cible spécifiquement les entreprises et structures sous tutelles du ministère des Affaires sociales, notamment la caisse nationale de sécurité sociale, la caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale et la caisse nationale d’assurance maladie, l’office des tunisiens à l’étranger, le comité général de la promotion sociale, le comité général du travail et des relations professionnelles.

Pour atteindre les objectifs escomptés par cet accord, le ministère des Technologies de la communication travaillera en étroite collaboration avec le Centre national d'information, l'Agence nationale d'authentification électronique, l'Agence nationale de la cybersécurité et la Poste tunisienne.

Il est également prévu de faciliter le processus de distribution des cartes de soins « Labes » et « Aman », qui remplacent respectivement les carnets de soins des assurés sociaux en papier et les carnets de soins blancs et jaunes délivrés aux personnes à revenus limités. Elles seront également utilisées pour le paiement des prestations sanitaires et l’achat des médicaments.

Samira Njoya

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Ces dernières années, les restrictions de l’accès à Internet sont devenues monnaie courante en Afrique. Les raisons de la suspension délibérée d’Internet sont multiples : restrictions de l’accès à l’information, conflits armés, coups d’Etat…

En Afrique subsaharienne, 84,8 millions d’internautes ont été affectés par les coupures de réseau en 2023. Les pertes économiques liées à ces perturbations, dont la durée s’élève à 30 785 heures, sont estimées à 1,74 milliard de dollars. La région arrive deuxième derrière l’Europe (4,02 milliards de dollars) et devant l’Asie et la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (1,44 milliards de dollars).

Dans un rapport actualisé publié le mardi 2 janvier, l’entreprise technologique britannique Top10VPN a dévoilé les restrictions qui sont à l’origine de ces pertes de gains. Selon le rapport, les restrictions d'Internet dues aux manifestations pacifiques ont été les plus préjudiciables à l'économie en 2023.

L’Ethiopie a enregistré en 2023, un manque à gagner estimé à 1,59 milliard pour la suspension prolongée des réseaux sociaux, notamment Facebook, YouTube, Telegram et TikTok de février à juillet. Une décision prise par le gouvernement en raison de tensions religieuses. Même son de cloche dans la région d’Amhara au début du mois d'août en réponse à l'escalade des tensions avec les milices locales. Plus de 11 496 heures de fermeture des médias sociaux.

En 2023, 8,01 millions de sénégalais ont été confrontés à deux coupures majeures de réseau en réponse à des manifestations de grande ampleur. Selon les données de la plateforme Top10VPN, la durée globale de blocage est estimée à 135 heures pour des pertes financières évaluées à 57,4 millions de dollars millions de dollars. Au total, une augmentation de plus de 60 000 % de la demande de services VPN a été observée pour contourner les restrictions imposées.

Plusieurs autres pays ont également été affectés par des coupures dues aux manifestations publiques, notamment la Guinée, la Mauritanie, le Kenya, le Soudan, la Tanzanie, l’Algérie, le Tchad et le Zimbabwe.

D'autres raisons expliquent les censures des réseaux sociaux en Afrique. Selon le rapport publié par le groupe de recherche sur la sécurité et la confidentialité numériques Top10VPN, le contrôle de l'information, les conflits, les coups d'Etat militaires et des ingérences électorales sont d’autres causes de blocage d'Internet.

Samira Njoya

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Le Gabon a lancé en 2021, un plan d’accélération triennal en vue de la transformation de son économie. Pour réaliser ses projets, le pays reçoit l’accompagnement de partenaires clés tels que la Banque mondiale.

Le gouvernement du Gabon et la Banque mondiale ont récemment signé un accord de prêt de 68,5 millions de dollars destiné au projet de transformation numérique du pays baptisé « Gabon numérique ». L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué le mardi 2 janvier.

Selon ledit communiqué, le financement permettra entre autres d'accélérer l'adoption de services publics numérisés, augmenter le nombre de personnes disposant d'un identifiant unique, renforcer la protection des données, la cybersécurité et la sécurisation des échanges de données au sein du secteur public.

« La transformation numérique est au centre de la transformation économique et sociale du pays depuis une dizaine d'années. Cela est essentiel afin de promouvoir les opportunités pour tous les citoyens et résidents gabonais. L’opération bénéficiera aux individus et aux entreprises en améliorant l'accessibilité financière et la qualité des services publics », a déclaré Cheick Kante, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Gabon.

La signature de cet accord de prêt intervient alors que le pays accélère ses projets de transformation numérique. En juillet, un accord a été signé à cet effet avec le groupe indien Shapporji-Pallonji pour la construction d’un centre de données national. D’autres projets tels que la numérisation des systèmes de santé, de l’enseignement, de l’état civil et de nombreux services destinés aux citoyens sont en cours dans le pays.

Le soutien de la Banque mondiale devrait ainsi accompagner la réalisation de ces projets, remédier aux inégalités persistantes dans l'accès aux services publics et contribuer à la fourniture d'une identité unique pour tous les citoyens en vue de leurs faciliter l'accès aux services publics, notamment la protection sociale, l'assurance maladie, les marchés publics...

Samira Njoya

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Dans un communiqué rendu public le jeudi 4 janvier, l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI) a informé la population sur les mesures à prendre pour le bon déroulement de la Coupe d’Afrique des nations qui se tiendra en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.

Ainsi l’ARTCI a recommandé à la population de s’abstenir entre autres de toute action susceptible de porter atteinte aux infrastructures et équipements déployés, notamment la fibre optique, les pylônes, les batteries dont le rôle est crucial pour la fourniture de services de télécommunications de qualité.

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A l’instar de plusieurs pays, le Togo a lancé il y a quelques années, la numérisation de plusieurs secteurs clés nationaux, dont les impôts. L’objectif est de simplifier les procédures et veiller à la traçabilité des ressources.

L’Office togolais des recettes (OTR) a mis en œuvre le paiement numérique de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM). L’initiative entrée en vigueur le mardi 2 janvier avait été annoncée au cours du mois de décembre par l’OTR. Désormais, les détenteurs de véhicule pourront payer leurs taxes partout où ils se trouvent avec un smartphone et une connexion Internet.

Selon l'ORT, L’innovation vise à faciliter la vie aux conducteurs en leur évitant les longues files d’attentes aux guichets. Il est également question d’améliorer le niveau d’encaissement des recettes de l’Etat, assurer la traçabilité des opérations.

La nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre des actions de l’OTR visant à moderniser les services de l’administration fiscale. Plusieurs autres services ont  également été numérisés, notamment l’identification fiscale (NIF). Grâce à cette réforme, les citoyens togolais pourront désormais obtenir leur Numéro d'identificaion fiscale via la plateforme nif.otr.tg et effectuer le paiement de leurs impôts, des droits et taxes personnelles, l’immatriculation foncière des immeubles, entre autres, à partir d’un téléphone mobile.

Selon des chiffres publiés récemment par l’OTR, les réformes et la numérisation ont fait doubler les recettes fiscales en 10 ans. De 2013 à 2022, les recettes fiscales collectées sont passées de 403 milliards FCFA (environ 673 millions $) à 865 milliards FCFA.

Samira Njoya

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Ces dernières années, l'accélération du processus de numérisation a été placée au sommet des priorités de l’Etat algérien. Les premières retombées des projets mis en œuvre sont déjà perceptibles dans plusieurs secteurs clés du pays.

L’Algérie avance vers la dématérialisation totale des services publics destinés aux citoyens. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune (photo), l’a confirmé au cours de son discours prononcé le lundi 25 décembre devant les deux chambres du Parlement au Palais des nations.

S’exprimant pour la première fois dans un discours à la nation en quatre ans de présidence, Abdelmadjid Tebboune est revenu sur plusieurs projets phares en cours d’exécution dans le pays, parmi lesquels le projet de numérisation de l’administration. « La fin du premier semestre de 2024 verra le parachèvement du projet de numérisation. Ainsi, on aura tranché définitivement cette question », a affirmé le président de la République.

En Algérie, l’année 2023 a connu une accélération du processus de numérisation. Sous les ordres du chef de l’Etat, plusieurs secteurs clés ont été modernisés, notamment le domaine national, les impôts, les douanes, la santé, l’identité numérique. En ce qui concerne l’éducation, plus de 46 plateformes numériques destinées à la formation et à la recherche ont été lancées par le ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dans le secteur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de nombreuses plateformes ont également été lancées avec pour objectif de réduire les délais de prise en charge des préoccupations des citoyens et de leur éviter les déplacements vers ces structures.

Pour veiller à l’exécution de tous ces projets, le chef de l’Etat a mis sur pied, en septembre, un Haut-Commissariat à la numérisation dirigé par Mme Meriem Benmouloud. L’institution est chargée de concevoir la stratégie nationale de la numérisation et d'en assurer le suivi et la mise en œuvre.

Selon la haut-commissaire à la numérisation, ladite stratégie qui est en cours d’élaboration sera renforcée par une loi relative à la numérisation, qui devrait intervenir au cours du 1er trimestre de 2024.

Samira Njoya

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A l'aube d'une ère d’innovation et de développement économique, l’Algérie multiplie les actions pour l’éclosion des start-up locales. Cette nouvelle initiative lancée dans le pays devrait se traduire par l’émergence prochaine de nombreux projets innovants et à fort impact social.

Le gouvernement algérien veut favoriser le développement des start-up dans le pays. En marge du premier forum annuel de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB), une plateforme numérique dédiée au financement participatif (crowdfunding) au profit des start-up locales a été lancée.

La plateforme, dénommée crowdfunding.dz, a pour objectif de faciliter le financement des start-up en mettant en relation des bailleurs de fonds et des entrepreneurs.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid (photo) a fait savoir qu’elle « ouvrira de nouveaux horizons pour les start-up afin qu’elles puissent accéder au financement, ce qui leur permet de diversifier les moyens de financement pour en bénéficier ».

 Le lancement de la plateforme s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement visant à offrir de nouvelles possibilités de financement pour renforcer les chances de succès des start-up et des projets innovants. En octobre, l’exécutif avait publié un arrêté autorisant l'activité de crowdfunding dans le pays.

En mettant en œuvre crowdfunding.dz, le gouvernement algérien veut permettre aux entreprises porteuses de projets innovants et à fort impact social de collecter des fonds auprès d’un large public et via une plateforme digitale.

L’Algérie s’inspire ainsi d’une tendance en plein essor dans le monde. Selon les chiffres officiels, les transactions mondiales liées à ce mode de financement sont passées de 1,5 milliard de dollars en 2011 à 140 milliards de dollars en 2022. La Chine se démarque avec une part de marché de 60 à 100 milliards de dollars. Selon la Banque mondiale, le marché du financement participatif pourrait atteindre 2,5 milliards de dollars en 2025 en Afrique.

Samira Njoya

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