Dans le cadre d’un partenariat entre le ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, la société CYBASTION et l’entreprise technologique CISCO offre une formation gratuite et certifiante dans les domaines du numérique à 3000 femmes en Côte d’Ivoire.
Cette initiative s’adresse aux jeunes filles dès la classe de seconde, aux étudiantes de l’enseignement supérieur, ainsi qu’aux femmes en reconversion professionnelle.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 5 mai 2025 via les liens suivants :
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Le Nigérian Flutterwave a annoncé le lancement de Flutterwave Accelerate, un atelier en ligne de deux jours (les samedi 26 avril et 3 mai 2025) destiné aux jeunes diplômés et aux personnes débutant dans le numérique. L’objectif est de leur transmettre des compétences de base recherchées dans des domaines comme la data, le design, le marketing et le product management. L’initiative s’inscrit dans le cadre d’une mission plus large de Flutterwave : former et autonomiser la prochaine génération de professionnels du numérique en Afrique.
Empowering the next generation isn’t just what we do at Flutterwave, it’s who we are 🦋
— Flutterwave (@theflutterwave) April 16, 2025
That is why we’re excited to announce Flutterwave Accelerate: a 2-day workshop designed to equip people looking to break into tech with in-demand skills in data, design, marketing, and… pic.twitter.com/P0fV53OThO
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Les autorités marocaines considèrent le numérique comme un pilier du développement socioéconomique. Cette priorité touche tous les secteurs, y compris l’entrepreneuriat.
Le gouvernement marocain souhaite collaborer avec la société technologique suédoise Ericsson pour doter les entrepreneurs de compétences numériques. Cette vision s’est concrétisée par la signature d’un protocole d’accord en marge de la troisième édition du Gitex Africa, tenue à Marrakech du lundi 14 au mercredi 16 avril.
Les deux parties exploreront diverses pistes afin de permettre aux entrepreneurs et aux petites entreprises marocaines de tirer parti des initiatives éducatives mondiales proposées par Ericsson. Par exemple, la plateforme Ericsson Educate propose une vaste gamme de contenus éducatifs en ligne, abordant des thématiques essentielles comme la 5G, l’intelligence artificielle (IA), le machine learning (ML), l’Internet des objets (IoT), l’automatisation, le cloud computing et les télécommunications.
À terme, le gouvernement marocain aspire à équiper les entrepreneurs des « compétences recherchées pour l'économie numérique croissante du Maroc ». L’initiative pourrait s’intégrer à l’axe 2 de la stratégie de transformation numérique « Maroc Digital 2030 », qui vise à digitaliser le tissu économique pour gagner en productivité. L’exécutif prévoit notamment de poser les bases nécessaires à la digitalisation des entreprises, d’accompagner le passage à l’échelle des PME Tech marocaines et d’aider les très petites et moyennes entreprises dans leur transformation numérique. Grâce à la digitalisation, le gouvernement espère ajouter 100 milliards de dirhams (environ 10,8 milliards $) au PIB national à l’horizon 2030.
Cependant, au-delà des compétences, plusieurs obstacles peuvent freiner les entreprises marocaines dans leur transition numérique. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pointe des ressources internes limitées, des contraintes financières et un accès restreint à une infrastructure numérique fiable, rapide et abordable. « L'accès à une connexion haut débit rapide, essentiel pour permettre aux entreprises de tirer pleinement parti de la transformation numérique et d'exploiter le potentiel des applications les plus avancées, reste inégal entre les zones urbaines, rurales et isolées », souligne l’organisation.
Il est important de noter que les deux parties n’ont pour l’instant signé qu’un protocole d’accord. Ce document ne constitue pas un engagement ferme, mais une intention de collaborer, dont les modalités concrètes restent à définir lors de discussions futures. La signature d’un partenariat définitif et la mise en œuvre des actions prévues permettront d’évaluer concrètement les perspectives et l’impact de cette collaboration.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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En marge de la 3e édition du Gitex Africa, l’institution publique marocaine de garantie et de financement des entreprises Tamwilcom a conclu, le lundi 14 avril à Marrakech, un partenariat stratégique avec Flat6Labs, l’un des principaux accélérateurs de start-up dans la région MENA. Soutenue par la Société financière internationale (IFC), cette initiative vise à lancer un programme d’accélération destiné aux start-up marocaines à fort potentiel. Les secteurs ciblés incluent notamment l’AgriTech, la FinTech, la CleanTech, la santé, la Big Data et l’intelligence artificielle.
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Le lundi 14 avril, en marge du Gitex Africa, le ministère marocain de la Transition numérique, celui de l’Enseignement supérieur et le Conseil régional de Guelmim-Oued Noun ont signé un protocole d’accord pour la création du Jazari Institute. Le futur centre sera dédié à la recherche appliquée et à la transformation numérique, avec un focus sur l’IA dans l’agriculture, les énergies renouvelables, le tourisme, la santé et l’économie bleue. Il ambitionne de connecter universités, entreprises et institutions publiques tout en favorisant l’inclusion numérique des TPME dans les régions du Sud.
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Via son fonds Attijariwafa Ventures, la banque marocaine Attijariwafa Bank s’associe à UM6P Ventures, le fonds d’investissement de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), pour soutenir les start-up marocaines à fort potentiel.
Le partenariat officialisé le jeudi 10 avril vise à financer des entreprises dans les secteurs de la fintech, l’insurtech, la GreenTech et la deeptech. Outre un appui financier, les jeunes pousses bénéficieront de l’écosystème académique et industriel de l’UM6P, ainsi que du réseau financier d’Attijariwafa.
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Les autorités zimbabwéennes veulent combler le déficit en compétences TIC dans un contexte de transformation numérique accélérée. En 2024, elles s’étaient déjà rapprochées de LinkedIn.
Le gouvernement zimbabwéen a lancé, le jeudi 10 avril, un programme visant à former 1,5 million de citoyens à la programmation, avec le soutien des Émirats arabes unis. L’exécutif veut ainsi poser « les bases d'une main-d’œuvre zimbabwéenne tournée vers l’avenir et maîtrisant les technologies de pointe ».
Les participants au « Zimbabwe Digital Skills Program » acquerront des compétences clés, notamment en science des données, programmation, développement Android en Kotlin et intelligence artificielle.
Cette initiative intervient alors que le gouvernement zimbabwéen a fait du développement des compétences et du renforcement des capacités numériques un des trois piliers de sa stratégie de transformation numérique à l’horizon 2030. Dans le cadre de l’élaboration du plan, l’exécutif avait identifié, parmi les défis du secteur des technologies de l’information et de la communication, les compétences TIC insuffisantes et le faible niveau de maîtrise du numérique.
« Le Zimbabwe affiche un haut niveau d'alphabétisation et devrait tirer parti de cet atout pour devenir un pôle de développement de logiciels et de matériel informatique. Le gouvernement zimbabwéen entend stimuler l’innovation en encourageant le développement d’applications axées sur les contenus locaux, le patrimoine et la culture », peut-on lire dans le document du plan directeur.
Dans ce contexte, le gouvernement zimbabwéen a pris l'initiative, en août 2024, de nouer des liens avec le réseau social professionnel LinkedIn. Les axes de collaboration envisagés portent principalement sur l'acquisition de compétences numériques pour les fonctionnaires et les jeunes, notamment par le biais de la plateforme « LinkedIn Learning ».
Ces différentes initiatives devraient contribuer à lutter contre le chômage des jeunes, qui constitue un enjeu majeur pour le pays. Selon la Banque mondiale, le Zimbabwe est une nation jeune, avec environ 61 % de sa population âgée de moins de 25 ans. Toutefois, le pays fait face à un taux élevé de chômage et de sous-emploi, particulièrement parmi les jeunes, dont le taux de chômage s'élevait à 35 % en 2021. L’institution de Bretton Woods estime d’ailleurs que près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Le Give1Project, l’Université Concordia et le Programme des Nations unies pour le développement lancent la deuxième cohorte de leur programme régional de formation en cybersécurité. Il est destinée à 150 jeunes âgés de 18 à 35 ans issus des 24 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Dispensée en format hybride (sessions virtuelles et ateliers pratiques), la formation offre des compétences pointues, du mentorat, des opportunités de réseautage et de stages, ainsi que la possibilité de devenir formateur local. Les candidatures doivent être soumises avant le jeudi 17 avril via le lien https://bit.ly/4iYuT43.
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Le ministère togolais de l’Économie numérique et de la Transformation digitale, a annoncé le mardi 8 avril via l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), un programme de formations certifiantes en cybersécurité pour les professionnels du secteur privé. Le dépôt de candidatures a cours jusqu’au mercredi 16 avril. Cliquez ici pour en apprendre davantage.
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L’Agence des systèmes d’information et du numérique (ASIN) a lancé le lundi 7 avril un appel à candidatures pour former 100 jeunes filles béninoises à la cybersécurité. À l’issue du programme, les 40 meilleures recevront une bourse pour intégrer l’école des métiers du numérique. La formation est ouverte aux jeunes filles âgées de 18 à 25 ans, titulaires au minimum du baccalauréat et résidant dans l’un des départements suivants : Atacora, Collines, Plateau, Atlantique ou Littoral.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 avril sur le site du portail national des services publics du Bénin : https://service-public.bj/public/services/service/PS01481
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