Les autorités tanzaniennes misent sur l’intégration des TIC pour accélérer le développement socio-économique. Cette transformation numérique touche à tous les secteurs, dont l’éducation.

Lors d’une rencontre avec le Tanzania Editors Forum à Dar es Salaam, le mardi 21 octobre, le vice-recteur de l’Université de Dar es Salaam (UDSM), William A. L. Anangisye, a présenté le programme « Higher Education for Economic Transformation » (HEET) comme une nouvelle étape pour l’enseignement supérieur. Déjà mis en œuvre à plus de 80 %, le HEET fait de la digitalisation des cursus universitaires un levier stratégique de compétitivité.

Le projet a franchi une étape majeure avec la mise en ligne de plus de 1000 cours numériques, accessibles à 39 000 étudiants sur les campus de Dar es Salaam, Lindi, Kagera et Zanzibar. Cette offre repose sur une infrastructure à très haut débit de 10 Gbps, installée pour soutenir les plateformes d’apprentissage hybrides et renforcer les capacités d’enseignement à distance. Le coordinateur adjoint du programme, Liberato Haule, a expliqué que cette infrastructure modernise les espaces d’apprentissage et renforce les partenariats entre universités et entreprises.

Le HEET, soutenu par des financements publics et privés, vise à rapprocher universités et entreprises dans le développement de contenus pédagogiques axés sur les compétences numériques, l’ingénierie et l’innovation. Le président du Tanzania Editors Forum, Deodatus Balile, a salué une initiative qui « établit une référence nationale en matière de transformation éducative ».

Ce tournant intervient alors que la Banque mondiale signale que seulement 9 % des jeunes accèdent à l’enseignement supérieur en Afrique. En dotant ses universités d’outils technologiques performants, la Tanzanie espère devenir un pôle régional de formation et d’innovation, visant à articuler durablement enseignement, emploi et industrie.

Félicien Houindo Lokossou (Agence Ecofin)

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Il développe des plateformes numériques qui permettent aux élèves et étudiants tunisiens d’accéder à des cours et à des ressources pédagogiques. Ses initiatives créent un environnement d’apprentissage en ligne structuré et interactif, adapté aux besoins scolaires et universitaires.

Rayen Bouajaja (photo) est un entrepreneur tunisien spécialisé dans la numérisation du secteur éducatif. Il est le fondateur et directeur général de Lyceena Academy, une plateforme d’enseignement à distance destinée aux élèves du secondaire.

Fondée en 2015, Lyceena Academy vise à rendre accessibles des cours de soutien conformes aux programmes officiels. L’équipe pédagogique, composée d’enseignants tunisiens, conçoit et anime chaque semaine des cours interactifs et des vidéos explicatives couvrant toutes les matières, de la littérature aux sciences exactes.

La plateforme utilise une technologie propriétaire permettant d’accéder, depuis un ordinateur ou un smartphone, à des modules pédagogiques vidéo, à des quiz interactifs et à des sessions de questions-réponses en direct avec les enseignants. Ce système offre aux élèves une combinaison de flexibilité et d’accompagnement.

Rayen Bouajaja est également cofondateur et directeur général de Faccna.Tn, lancée en 2020. Cette plateforme s’adresse aux étudiants universitaires tunisiens, en leur donnant accès à des opportunités et en fournissant des conseils pour leur orientation scolaire et professionnelle. Elle propose des ressources, des conseils pratiques et des témoignages d’expérience.

En 2016, il a fondé BIL Bizerte, un événement participatif organisé par les jeunes. Rayen Bouajaja est titulaire d’une licence en droit obtenue en 2022 à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis. Il a également suivi une formation en programmation informatique chez GOMYCODE, une école en ligne spécialisée dans les compétences numériques.

Melchior Koba

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La formation aux compétences numériques constitue l’un des axes majeurs de la stratégie « Digital Morocco 2030 ». Le royaume poursuit ses efforts pour renforcer l’inclusion digitale et préparer l’ensemble de la population à l’économie du futur.

Le gouvernement marocain a procédé, lundi 20 octobre, au lancement officiel d’un programme national visant à initier 200 000 enfants aux domaines du numérique et de l’intelligence artificielle. Cette initiative vise à permettre aux jeunes générations d’acquérir les compétences de l’avenir, de promouvoir la culture technologique et de réduire la fracture numérique.

Le projet découle d’un partenariat signé en mars dernier entre plusieurs ministères, notamment les ministères de la Transition numérique, de la Jeunesse, de l’Économie et des Finances, ainsi que le Centre international d’intelligence artificielle du Maroc – AI Movement, relevant de l’Université Mohammed VI Polytechnique et placé sous la supervision de l’UNESCO. La première phase du programme a été lancée simultanément dans douze villes du royaume, mobilisant une équipe de 65 encadrants représentant les centres de jeunesse participants. À l’issue de cette phase pilote, le programme sera progressivement étendu à l’ensemble du territoire national.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Digital Morocco 2030 », qui vise à faire du royaume un hub numérique inclusif et compétitif. La stratégie prévoit notamment la formation de 100 000 jeunes par an dans les métiers du numérique, contre 14 000 en 2022, ainsi que la création d’écoles spécialisées et le soutien à l’innovation dans les technologies émergentes.

En formant 200 000 enfants aux compétences numériques et à l’intelligence artificielle, le Maroc vise à préparer une nouvelle génération de citoyens numériques, capables de contribuer activement à la transformation digitale du pays. Ce programme pourrait également renforcer la souveraineté technologique du royaume et affirmer sa position de pionnier de l’innovation en Afrique.

Samira Njoya

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L’accélération de la transformation en Afrique s’accompagne d’une explosion de la demande en compétences numériques. Selon la Banque mondiale, 230 millions de métiers en Afrique subsaharienne nécessiteront ces compétences à l'horizon 2030.

L’École des Métiers du Numérique du Bénin (EMN) veut former des jeunes dans le cadre du projet D-CLIC, porté par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). L’appel à candidatures lancé à cet effet le mardi 14 octobre est ouvert jusqu’au 27 octobre. Il cible les personnes âgées de 18 à 35 ans et vise à renforcer leur employabilité.

L’institution entend attribuer 280 bourses complètes dans les options suivantes : technicien télécoms, option fibre optique ; technicien en maintenance des équipements électroniques ; marketing digital ; développement web mobile. « Cette initiative vise à permettre à des jeunes passionnés par le digital d’acquérir des compétences techniques et professionnelles dans des domaines clés du numérique, favorisant ainsi leur insertion socioprofessionnelle et leur autonomie », a déclaré l’EMN dans un communiqué.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté des autorités béninoises de faire de la transformation numérique un levier de développement socioéconomique. Celle-ci nécessite une main-d’œuvre disposant de compétences numériques, aussi bien dans le secteur privé que dans le public. Ce besoin est généralisé en Afrique subsaharienne, où la Banque mondiale estime à 230 millions le nombre d’emplois qui nécessiteront des compétences numériques d’ici 2030.

Elle fait écho au programme LEARN (Levier d’Apprentissage pour la Reconversion dans le Numérique), lancé en juin 2021 par le gouvernement béninois en partenariat avec EPITECH. Il vise à offrir chaque année à des jeunes béninois âgés de 18 à 35 ans, recrutés sur toute l’étendue du territoire national, des bourses de formation dans le domaine du numérique. Le programme consiste en une formation intensive de six mois, suivie d’un stage d’une durée allant de quatre semaines à six mois. Il porte chaque année sur un métier précis.

Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique, avait déclaré que le lancement du programme faisait suite au constat selon lequel les start-up, et plus largement les grandes entreprises du Bénin, se plaignaient souvent de manquer de ressources humaines immédiatement opérationnelles dans le secteur du numérique. Par ailleurs, l’opérateur télécoms MTN a également mis en place l’initiative « Tita Digital Skills », qui forme gratuitement les jeunes aux compétences numériques pour renforcer leur employabilité et leur insertion professionnelle.

L’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) estime que la poursuite de la transformation numérique du secteur agricole au Bénin devrait créer 82 000 emplois supplémentaires d’ici 2028. Cette transformation implique l’adoption de technologies comme l’agriculture de précision. Elle devrait apporter une valeur ajoutée de 197 milliards de francs CFA (350,36 millions de dollars) et 33 milliards de francs CFA de taxes supplémentaires. Par ailleurs, 77 000 emplois sont attendus dans le secteur manufacturier, 27 000 dans celui des transports et 18 000 dans le commerce, avec une plus-value totale de 247 milliards de francs CFA d’ici 2028 dans ces trois secteurs.

Selon les données de DataReportal, le Bénin comptait 14,6 millions d’habitants au début de l’année 2025, dont 27,6 % avaient entre 18 et 34 ans. L’âge médian de la population est de 18 ans, ce qui confirme la jeunesse du pays. Une enquête réalisée par Afrobarometer révèle que près de 47 % des jeunes béninois (âgés de 18 à 35 ans) ont un niveau d’études secondaires ou postsecondaires. Toutefois, 29 % d’entre eux déclarent ne pas avoir d’emploi et être à la recherche d’un travail, tandis que seuls 7 % occupent un emploi à temps plein ou à temps partiel.

« De plus, 65 % des jeunes répondants indiquent ne pas être employés ni en recherche d’emploi, dont 5 % qui se déclarent étudiants. Cela suggère qu’une part importante des jeunes béninois restent en dehors du marché du travail formel en raison de la poursuite de leurs études, du manque d’opportunités ou d’autres facteurs », peut-on lire dans la dépêche « Les jeunes du Bénin progressent en éducation mais font face à des défis économiques persistants » d’Afrobarometer, publiée en avril 2025.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Elle restructure l’apprentissage et l’accès aux compétences scientifiques et technologiques. À travers ses projets, elle prépare les jeunes à des métiers émergents encore peu développés sur le continent.

Sokhar Samb (photo) est une data scientist, chercheuse et entrepreneure sénégalaise. Elle est la fondatrice et directrice générale de WeInnove, un laboratoire d’innovation dédié à l’écosystème éducatif et technologique.

Fondé à Dakar en 2024, WeInnove a pour objectif d’initier les jeunes, dès le plus jeune âge, à la programmation, à la robotique et à l’intelligence artificielle, en tenant compte des réalités locales et des besoins futurs du continent. Le laboratoire propose des programmes interactifs qui stimulent la curiosité à travers des ateliers, des défis de programmation, des explorations scientifiques et des projets d’ingénierie. Ces activités permettent de développer des compétences techniques, de résolution de problèmes, de pensée critique et de travail en équipe.

WeInnove offre également des formations sur mesure pour les entreprises, renforçant les compétences en intelligence artificielle, robotique, cybersécurité et programmation, adaptées aux besoins spécifiques des entreprises. Le laboratoire a lancé un projet national de recyclage et de remise à neuf d’ordinateurs, coordonné par des étudiants, visant à réduire les déchets électroniques tout en contribuant à l’inclusion numérique dans les écoles sénégalaises.

Parallèlement, Sokhar Samb est chercheuse et conférencière en intelligence artificielle à la Dakar American University of Science and Technology (DAUST). En 2018, elle a fondé Women Promoting Science to the Younger Generation (WPSYG), une association qui encourage les jeunes, et en particulier les filles, à s’intéresser aux mathématiques et aux sciences, afin de les encourager à poursuivre des carrières dans ces domaines.

Elle est diplômée de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où elle a obtenu un master en probabilités et statistiques. Elle est aussi titulaire d’un master en big data et sécurité informatique obtenu à l’Institut africain des sciences mathématiques au Sénégal (AIMS Senegal).

Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2019 comme responsable de la collecte, de la programmation et de l’analyse des données au sein de Global Research and Advocacy Group (GRAG), une organisation spécialisée dans la recherche opérationnelle, le plaidoyer et la communication stratégique.

En 2020, elle rejoint Obertys, un cabinet de conseil dans les domaines de la banque et de la technologie, en tant que responsable data science et machine learning (apprentissage automatique). Entre 2021 et 2022, elle travaille comme data scientist chez Theolex, une start-up française spécialisée dans la technologie juridique.

Melchior Koba

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Le gouvernement nigérian, en partenariat avec Google et la plateforme mondiale d’apprentissage Apolitical, a lancé le programme AI Government Campus pour former des milliers de fonctionnaires à l’intelligence artificielle. L’initiative, soutenue par le ministère fédéral des Communications et de l’Economie numérique, vise à renforcer l’efficacité des services publics et à promouvoir une adoption responsable et stratégique de l’IA dans l’administration.

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Alors que l’enseignement en ligne se développe rapidement, il conçoit des technologies qui changent la manière dont les institutions contrôlent leurs évaluations.

Nicholas Riemer (photo) est un entrepreneur et expert-comptable sud-africain. Il est cofondateur et directeur général de The Invigilator, une entreprise de technologie éducative qui aide les institutions à sécuriser les évaluations en ligne.

Fondée en 2020 pendant la pandémie de Covid-19, The Invigilator a développé une solution numérique pour garantir l’intégrité des examens à distance, alors que de nombreux établissements adoptaient l’apprentissage en ligne. L’application permet de surveiller les évaluations sans nécessiter de matériel spécialisé ni de connexion Internet haut débit.

La plateforme repose sur un système d’intelligence artificielle capable de détecter des comportements suspects via le smartphone de l’étudiant. Les algorithmes analysent les mouvements, les sons ambiants et les interactions pour signaler toute irrégularité aux examinateurs. Une fonction d’analyse linguistique intégrée permet également de repérer les devoirs ou dissertations générés par des outils d’IA.

Nicholas Riemer est aussi cofondateur et directeur général de Nova Messenger, une solution lancée en 2023 qui permet la messagerie instantanée entre de grands groupes d’apprenants, d’employés ou de membres, sans numéro de téléphone requis et sans limite sur la taille des groupes ou des fichiers partagés.

Depuis 2019, il occupe le poste de responsable de la formation en investissement chez FNB Wealth and Investments, société sud-africaine de gestion d’actifs. Comptable diplômé de l’Université de Johannesburg, il a commencé sa carrière en 2012 chez Hollard Insurance, où il travaillait sur les opérations de fusions et acquisitions.

Melchior Koba

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Le gouvernement de Kwara au Nigeria, en collaboration avec Digital Equity Africa, a formé 200 élèves à l'IA lors du « Future Minds Independence AI Bootcamp » (1er-5 octobre 2025). Les participants ont créé des sites web, écrit des histoires et composé de la musique avec l'IA. Cette initiative de l'Ilorin Innovation Hub promeut l'inclusion numérique et développe les compétences futures des jeunes.

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Confronté aux effets croissants du changement climatique, le Cameroun mise sur l’innovation verte pour concilier développement économique et durabilité. Le renforcement des compétences en technologies climatiques devient un impératif pour bâtir un avenir résilient et compétitif.

Le Cameroon Climate Innovation Hub (CAMCIH), une organisation non gouvernementale dédiée à la promotion de l’innovation climatique et du développement durable, a été officiellement lancé jeudi 2 octobre au sein de l’Université des TIC de Yaoundé. Ce hub, hébergé au sein de l’établissement, ambitionne de renforcer la recherche, la technologie et l’entrepreneuriat vert afin d’apporter des réponses concrètes aux défis environnementaux et économiques du Cameroun.

Le CAMCIH servira de plateforme d’incubation et de collaboration entre chercheurs, jeunes innovateurs, entreprises et décideurs publics. Il soutiendra la mise au point de solutions locales dans des domaines tels que les énergies renouvelables, l’agriculture durable, la gestion des déchets et la résilience urbaine. Le centre prévoit également des programmes de formation et de transfert de compétences afin de doter les jeunes de capacités techniques et entrepreneuriales dans les technologies vertes.

Le lancement de ce hub intervient dans un contexte où le Cameroun fait face à une intensification des impacts climatiques : inondations récurrentes, sécheresses dans le Nord et baisse de la productivité agricole. Selon le Centre mondial sur l’adaptation (GCA), le pays pourrait subir une perte de 4 à 10 % de son PIB d’ici 2050 si aucune mesure d’adaptation n’est mise en œuvre.

L’enjeu du CAMCIH est donc de positionner le Cameroun comme un acteur régional de l’innovation climatique, capable de transformer la recherche scientifique en opportunités économiques. En misant sur les technologies vertes et la créativité des jeunes, le pays espère réduire sa vulnérabilité climatique tout en stimulant une croissance plus durable et inclusive.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La gestion de l’argent dans les écoles reste souvent manuelle et source d’erreurs. Cet entrepreneur s’est attaqué à ce problème en proposant une nouvelle approche de la gestion des paiements dans les établissements scolaires.

Theo Kitshoff (photo) est un entrepreneur et financier sud-africain. Il est le directeur général de Sticitt, une fintech dédiée au secteur éducatif, qu’il a cofondée avec Mitch Dart et Dennis Wevell.

Fondée en 2017, Sticitt développe des solutions pour simplifier la gestion de l’argent dans les écoles. Son objectif est de fluidifier les paiements liés à la vie scolaire tout en initiant les enfants à une utilisation responsable de l’argent.

L’application Sticitt Wallet permet aux parents d’alimenter un portefeuille numérique depuis leur téléphone. Les enfants peuvent ensuite utiliser ces fonds pour régler leurs achats à l’école — repas, sorties scolaires ou frais de scolarité — via un code QR, une carte ou un bracelet de paiement. Le système offre une visibilité complète sur les dépenses et la possibilité de fixer des limites d’usage, aidant ainsi les familles à encadrer la gestion de l’argent de poche.

Pour les établissements scolaires, Sticitt apporte une solution à la gestion quotidienne de l’argent liquide. Les transactions sont désormais automatisées et sécurisées, réduisant la charge administrative et les risques liés à la gestion manuelle des paiements. Les équipes pédagogiques peuvent ainsi se consacrer davantage à leurs activités éducatives.

En février 2025, l’entreprise s’est associée à la fintech Paymentology pour former une génération d’enfants sud-africains aux bonnes habitudes financières dans les écoles, en s’appuyant sur une base financière solide et une nouvelle solution de carte de débit Mastercard.

Membre du collectif international OPUS, regroupant fondateurs et entrepreneurs, Theo Kitshoff est diplômé de la Stellenbosch University, où il a obtenu en 2011 un bachelor en mathématiques financières.

Sa carrière débute en 2012 chez Absa Capital, au sein de l’équipe de gestion de capital et d’optimisation de bilan. Entre 2016 et 2017, il intègre Fundi SA, une société spécialisée dans le financement des études, où il occupe successivement les postes de chef de produit et de responsable du développement de nouvelles activités.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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