Dans le but de faciliter la gestion des établissements scolaires, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.

Studirium est une plateforme edtech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux écoles de numériser leur écosystème. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2024 par Eric Bruno Tia Nossoue.

« Notre produit consiste en une application web et ou mobile permettant en toute sécurité d'enregistrer, générer, traiter, gérer, rendre accessible à qui de droit et d'archiver les données scolaires. Ceci dans le but d'accroître la performance du milieu scolaire, d'accentuer le suivi parental et de régulariser les cours particuliers en Afrique », explique la start-up.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur pour accéder aux services. L’utilisateur, en l’occurrence le responsable de l’établissement scolaire, remplit un formulaire pour ajouter son école. Entre autres, il aura besoin de fournir des informations telles que le nom de l’établissement, la structure, la devise en français et anglais, la localisation, etc.

Après cette étape, un agent de la start-up prend contact avec l’utilisateur pour vérifier les documents de l’établissement. Si tout est conforme, le compte est activé. Il est possible de gérer, depuis le tableau de bord, une préinscription, un transfert d’élèves d’un établissement à un autre, etc.

Depuis son lancement, Studirium revendique 56 établissements, 403 classes ou encore 12 612 apprenants. En 2024, elle a été retenue parmi les dix start-up qui participent à l’étape camerounaise du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient.

Adoni Conrad Quenum

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A l’ère de la révolution technologique, disposer de compétences numériques est devenu indispensable. Les Etats africains multiplient les initiatives pour aider les populations, en l’occurrence les jeunes, à en acquérir.

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed (photo, au centre), a lancé le mardi 23 juillet le programme « 5 millions de codeurs éthiopiens ». Mis en place avec l’appui des Emirats arabes unis, il a pour but de fournir une formation en numérique à 5 millions de jeunes Ethiopiens, dont 50% de femmes, d'ici 2026.

Le programme de formation se concentre sur des domaines tels que la programmation, le développement d'applications Android, la science des données et les compétences numériques fondamentales en intelligence artificielle. Il durera entre 6 et 7 semaines et sera sanctionné par des certificats de fin de formation.

« L'Ethiopie a de l'espoir grâce à une jeunesse tournée vers l'avenir. L'initiative "5 millions de codeurs éthiopiens" que nous lançons aujourd'hui est une grande opportunité et j'appelle tout le monde à encourager les jeunes à s'inscrire au programme, à acquérir des compétences et à obtenir une certification internationale », a indiqué Abiy Ahmed.

Cette initiative est une version adaptée du programme « Un million de codeurs arabes » mené à Dubai et initié lors du Forum économique mondial de 2017 par Cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, vice-président, Premier ministre et dirigeant de l'Emirat. La version éthiopienne du programme s’inscrit dans le cadre du plan « Digital Ethiopia 2025 » dont le but est de tirer parti des opportunités numériques et de propulser le pays vers une économie fondée sur la connaissance et l'innovation.

Avec plus de 128 millions d’habitants dont une grande proportion de jeunes, la fracture numérique empêche cette population de bénéficier des avantages de la croissance numérique. A l’ère de la révolution technologique, le pays se doit donc de doter cette jeune génération des compétences nécessaires pour les emplois futurs.

Adoni Conrad Quenum

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Les autorités marocaines ont signé le mardi 23 juillet un protocole d’accord avec l’entreprise française de services numériques Capgemini. L’objectif est de renforcer les compétences des étudiants en ingénierie et technologies de l’information. La formation se déroulera en alternance, un système qui permet de concilier le travail en entreprise et la formation théorique.

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Elle a travaillé pour des entreprises internationales de renom dans les télécommunications et les médias audiovisuels... Elle offre des solutions innovantes en fintech, en éducation financière et en apprentissage en ligne.

La Kényane Nancy Matimu (photo) est une entrepreneure et une professionnelle chevronnée dans les secteurs de la fintech et des affaires. En 2018, elle a fondé Serrari Group, une entreprise dédiée à promouvoir la croissance et la liberté financière en Afrique. Présidente-directrice générale depuis 2023, elle pilote l’innovation et les opérations du groupe.

Serrari Group est une plateforme technologique visant à dynamiser la croissance en Afrique grâce à la fintech et l’edtech. L’entreprise développe des solutions pour aider les particuliers et les professionnels à atteindre leurs objectifs à travers l’éducation en ligne, la culture financière, la planification et la gestion financière de qualité, ainsi que des outils de création, de croissance, de préservation et de gestion de la succession du patrimoine.

La mission de Serrari Group est « de créer la plateforme d’éducation en ligne la plus facile, la plus simple et la plus polyvalente, une plateforme d’éducation financière et un super agrégateur de services financiers numériques, une place de marché et une plateforme de paiement utilisant un réseau de plateformes pour l’investisseur intelligent (particuliers, groupes d’investissement, PME, familles et diaspora) », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’entreprise. Serrari Group opère sous les marques Serrari FinEd, Serrari Fintech, Serrari Advisory et Serrari Media.

Nancy Matimu est titulaire d’un bachelor en études environnementales option planification et gestion obtenu en 1998 à l’université Kenyatta. Elle détient un diplôme d’études supérieures en marketing obtenu en 2009 à The Chartered Institute Marketing. Elle est diplômée de l’université de Strathmore où elle a obtenu en 2011 un master en gestion stratégique.

Avant d’occuper son poste actuel, elle a travaillé dans plusieurs organisations de renommée mondiale. Entre 2008 et 2017, elle a occupé divers postes chez Safaricom, notamment elle a été directrice de Safaricom Home and Content, directrice du département Consumer Products and Services, directrice du département Internet and Content, et directrice du département Enterprise Products and Innovation.

En 2018, elle a été nommée directrice du numérique et du marketing chez HFC Kenya, une institution de services financiers. En 2019, elle est devenue vice-présidente et responsable du développement du marché pour l’Afrique subsaharienne chez MasterCard. De 2020 à 2023, elle a occupé le poste de directrice générale pour le Kenya chez MultiChoice Africa.

Melchior Koba

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L’utilisation des technologies de l’information et de la communication est devenue indispensable dans le système éducatif. Une organisation internationale, basée en Tunisie, soutient les efforts des gouvernements.

Le vendredi 19 juillet, l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a annoncé l’octroi de 2 000 tablettes et de 20 ordinateurs à la Tunisie. L’objectif est de soutenir l'éducation en fournissant des appareils informatiques connectés à Internet aux étudiants et enseignants des communautés à faible et moyen revenu.

Selon l'ALECSO1 500 tablettes et 15 ordinateurs portables seront remis au ministère de l'Education nationale ; 500 tablettes et 5 ordinateurs portables au ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées.

Mohamed El Jemni, directeur du département des TIC de l'ALECSO et coordinateur du projet, souligne « l'engagement de l'organisation à promouvoir la solidarité numérique, à offrir des opportunités d'apprentissage égales et à aider les pays, notamment à la lumière des défis mondiaux actuels et des grandes transformations numériques ».

Cette initiative intervient dans un contexte marqué par l’influence des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation. Tous les acteurs du système éducatif se tournent vers ces outils pour améliorer la qualité de l’éducation. Les autorités tunisiennes multiplient d’ailleurs des projets dans ce sens, avec la mise en place d’une stratégie numérique au niveau du ministère de l’Education nationale.

Adoni Conrad Quenum

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e-SmarTraining, une organisation dédiée à l'autonomisation des communautés mal desservies d'Afrique et au-delà grâce à des compétences numériques, a annoncé le dimanche 21 juillet l’ouverture des candidatures pour le recrutement de la 2e cohorte de son programme DigiSmart. Ce programme de 6 mois s'adresse aux jeunes Africains désireux de se faire une place dans le paysage numérique. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 août via l'adresse suivante :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScRemHxfEcZDn4HM8xTrtPxIPZ2CiR6m8g6RXvIOMJprxaIyQ/viewform

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Le titulaire de la chaire UNESCO d’Afrique centrale ACCES TIC, Armand Claude Abanda, et le Pr Jean Louis Nkoulou, président de l’Université africaine des sciences politiques et de management, ont signé une convention de partenariat le samedi 13 juillet à Libreville, au Gabon.

Ce partenariat vise à mettre en œuvre des programmes de formation adaptés aux missions de la chaire UNESCO. Grâce à cette initiative, les jeunes bénéficieront de modules favorisant l’auto-emploi et l’autonomisation sociale, couvrant divers domaines tels que le secrétariat bureautique, l’infographie, la maintenance informatique, Internet, les réseaux sociaux...

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Depuis la période de la Covid-19, les formations en ligne sont devenues une alternative intéressante pour acquérir des compétences. Elles sont d’autant plus accessibles notamment à cause de la flexibilité qu’elles offrent aux apprenants.

Blemama est une solution edtech développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans divers domaines. La start-up, basée à Cotonou, a été fondée en 2019 par Martinien Blévenec.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra se rendre directement sur la plateforme web pour accéder aux services. Même s’il est possible de surfer sur ladite plateforme sans disposer de compte, il faudra en créer un pour valider l’achat de formations. Sur Blemama, on retrouve des formations en marketing digital, en codage, en graphisme, en cryptomonnaie ou encore en e-commerce.

Outre ces formations, la jeune pousse dispose d’une « Tech Room ». C’est un programme qui permet de rejoindre une communauté privée de passionnés de technologie et d’accéder à un pack de formations. L’objectif est de permettre à l’utilisateur d’atteindre ses objectifs grâce à des formations conçues sur mesure. Au sein de la communauté, il est possible de demander des formations dans certains domaines clés. Elles se déroulent en ligne et l’utilisateur, indisponible au moment de la formation, peut accéder plus tard à l’enregistrement vidéo. Les frais d’abonnement mensuel s’élèvent à 20 000 FCFA (environ 33 $). L’edtech propose également un abonnement à la « Tech Room » sans accès au pack de formations à 5 000 FCFA.

En ce qui concerne les moyens de paiement, la jeune pousse a intégré les paiements par mobile money, par cartes bancaires et par cryptomonnaies. Par ailleurs, il est possible de devenir formateur sur Blemama. Pour cela, il faut cliquer sur l’onglet « Formateur » et discuter avec Liam, le chatbot basé sur l’IA de la jeune pousse. Elle revendique plus de 25 000 jeunes formés et dispose de plus d’une trentaine de formateurs.

En 2024, Blemama a été sélectionnée, avec cinq autres edtech béninoises, pour rejoindre la première cohorte du programme Mastercard Foundation EdTech Fellowship. C’est un programme d’accélération de huit mois, de mentorat et de conseils d’expert, avec un financement sans prise de participation d’un montant de 75 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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En 2019, le gouvernement congolais a élaboré un Plan national du numérique. L’objectif est de faire de la RDC l’une des plaques tournantes du secteur technologique en Afrique centrale.

Augustin Kibassa Maliba (photo, au centre), ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, a inauguré le jeudi 18 juillet à Kinshasa l’Institut africain pour le développement des technologies de l’information et de la communication. Financé par la firme technologique chinoise Huawei, son objectif est de renforcer les compétences locales dans le secteur du numérique.

« La réussite de cet Institut dépend de notre capacité collective à saisir les opportunités qu’il offre dans les domaines de l'éducation, de la recherche et du développement industriel », a indiqué Augustin Kibassa Maliba.

Cette initiative de Huawei s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique horizon 2025 (PNN 2025) mis en place en 2019. Le gouvernement veut faire du numérique un levier de développement. La formation des talents technologiques s’impose, car elle permet, entre autres, de réduire le déficit de compétences numériques, stimuler l'innovation et l'entrepreneuriat ou promouvoir l'inclusion numérique. D’après l’Union internationale des télécommunications, la RDC est passée d’un indice de développement des TIC de 29,1 en 2023 à 30 en 2024.

La nouvelle infrastructure contribuera ainsi à la création d'un écosystème qui permettra l'éclosion d'une économie numérique. « Cela témoigne de notre vision avant-gardiste d'un avenir où le numérique jouera un rôle clé dans l'amélioration du bien-être de nos concitoyens et dans le renforcement de la compétitivité de nos entreprises à l'échelle mondiale », a ajouté le ministre.

Adoni Conrad Quenum

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Il souhaite améliorer l’éducation en dotant la jeune génération de compétences technologiques. Pour cela, il conçoit des programmes éducatifs destinés aux écoles, visant à former les enfants de manière innovante et efficace.

Yaakoub Benarab (photo) est un entrepreneur technologique algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Snai3i, une entreprise qui veut façonner l’éducation dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA).

Fondée en 2019, Snai3i est une start-up innovante qui développe des programmes éducatifs simplifiant les technologies de pointe pour les enfants. Elle propose aux écoles des cours de programmation mobile, d’intelligence artificielle, de Python, de modélisation 3D et de mécatronique, spécifiquement conçus pour les jeunes apprenants.

L’entreprise met ses programmes immédiatement utilisables à disposition des écoles et forme les enseignants aux méthodes pédagogiques et à la conception de programmes. Snai3i offre également aux experts la possibilité de créer et de publier leurs propres cours sur sa plateforme. À ce jour, la start-up a formé 872 élèves.

En plus de son rôle chez Snai3i, Yaakoub Benarab est instructeur en technologie de l’information à la Higher Institute of Sciences (HIS), une université privée algérienne pluridisciplinaire reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est aussi ambassadeur de One Young World, une communauté mondiale de jeunes leaders.

Yaakoub Benarab est diplômé de la National Polytechnic School où il a obtenu en 2019 un master en systèmes de contrôle. Il est également titulaire d’un master en conception et technologies de l’apprentissage obtenu en mai 2024 à l’université d’Etat de l’Arizona.

En juin 2019, il était un délégué de The European Wergeland Centre, un centre de recherche européen sur l’éducation à la compréhension interculturelle, aux droits de l’homme et à la citoyenneté démocratique. En octobre 2019, il devient le directeur de KnowLab, un espace de coworking. En 2020, il était un spécialiste de la technologie et de l’innovation d’Africa Crisis Hub, un hub qui élabore des conseils en matière de santé publique.

Melchior Koba

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