Alors que l’Afrique se lance dans l’ère du numérique, sa main-d’œuvre qualifiée dans ce domaine demeure faible dans plusieurs segments. Bien que plusieurs initiatives publiques tentent d’y remédier, elles se heurtent parfois aux contraintes budgétaires des États, offrant ainsi une aubaine au secteur privé.

Les autorités de la République du Congo ont reçu, le lundi 10 mars, Thione Niang, un expert sénégalais en intelligence artificielle et promoteur du programme de formation en compétences numériques Give1project. Il faisait partie de la délégation conduite par Adama-Dian Barri, représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Congo.

Le but de la visite était d’intégrer le pays d’Afrique centrale au Give1project, qui prévoit de former 25 000 jeunes Africains aux compétences numériques, notamment en cybersécurité et en intelligence artificielle. L’initiative est soutenue, entre autres, par le PNUD, la firme technologique américaine Microsoft et la France.

« De plus en plus, le monde sera connecté, et de plus en plus, on va dématérialiser. Les procédures administratives seront facilitées. L’État gagnerait avec des ressources qui seront rationalisées, car on n’utilisera plus les moyens que nous avions avant, et c’est une avancée extraordinaire. On a besoin de renforcer les capacités, de former les jeunes afin qu’ils puissent s’approprier ces infrastructures numériques », a indiqué Léon Juste Ibombo, ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l'Économie numérique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transformation numérique Vision Congo Digital 2025 et du projet d’accélération de la transformation numérique, financé à hauteur de 100 millions $ par la Banque mondiale. Les autorités locales cherchent à renforcer les compétences numériques de la population, et Give1project intervient dans ce contexte. Il faut souligner que le Centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA) fera partie de cette collaboration.

Selon les Nations unies, la République du Congo affichait, en 2024, un score de 0,4637 sur 1 à l’indice du capital humain (HCI), une des composantes de l’indice de développement de l’administration en ligne. Cet indicateur évalue la capacité des citoyens à utiliser les services d’e-gouvernement. Rappelons que le score du Congo est légèrement au-dessus de la moyenne africaine, qui est de 0,4346, mais en dessous de la moyenne mondiale, qui s’est de son côté établie à 0,6494.

Adoni Conrad Quenum

Édité par Feriol Bewa

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Blolab Cotonou et Ecole229 ont signé un partenariat avec Job Booster Bénin pour renforcer les compétences numériques de la jeunesse locale. L’objectif est de proposer des formations de qualité, des stages et des opportunités d’alternance afin de faciliter leur insertion professionnelle dans le domaine du numérique.

 

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Une délégation de de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI) de la Côte d’Ivoire a participé au Sénégal, du lundi 3 au vendredi 7 mars, à une formation sur la cybersécurité organisée par l’École nationale de cybersécurité à vocation régionale de Dakar. L’objectif de cette formation était de renforcer la compréhension des enjeux globaux de la cybersécurité à travers des thématiques telles que la gouvernance numérique et les politiques nationales de cybersécurité.

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Les autorités marocaines accordent une importance particulière au renforcement des compétences numériques des citoyens. Une convention d’accord a été signée fin février dernier pour la création d’une école spécialisée en codage dans la région de Fès-Meknès.

Le gouvernement marocain a décidé de former les enfants aux compétences numériques et à l’intelligence artificielle. Une convention d’accord a été signée samedi 8 mars entre les différentes parties prenantes, sous la supervision de la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah-Seghrouchni.

Le partenariat inclut également le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le ministère de l’Économie et des Finances ainsi que l’Université Mohammed VI Polytechnique.

« Ce programme national vise à initier les enfants aux technologies numériques et à l’intelligence artificielle à travers des ateliers de formation, tout en leur inculquant une utilisation responsable et sécurisée des outils digitaux. Adoptant une approche inclusive, cette initiative ambitionne d’accompagner les jeunes talents numériques à travers tout le Royaume, afin de les intégrer dans la dynamique de transformation digitale du pays », a déclaré le ministère dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Cette initiative s’inscrit dans l’ambition du Maroc de « développer un vivier de talents de qualité dans le domaine du numérique », affichée dans la stratégie « Digital Maroc 2030 ». De plus, le royaume veut monter en gamme et renforcer son positionnement dans les secteurs de l'outsourcing et de l'exportation numérique. C’est dans ce cadre qu’une convention d’accord a été signée fin février pour la création d’une école spécialisée en programmation et en codage dans la région de Fès-Meknès.

Le programme peut contribuer à préparer les enfants marocains au marché du travail en pleine mutation en raison de la transformation numérique accélérée. À titre d’exemple, la Banque mondiale estime que d’ici 2030, près de 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques. Bien que le Maroc ne fasse pas partie de cette région, cette projection souligne l’importance stratégique de la formation aux compétences numériques pour accompagner la transition digitale des pays africains.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Le pôle d’innovation béninois Sèmè City a lancé les candidatures pour Digital Artisans, un programme de formation destiné aux artisans du bois et du textile. Pendant 4 mois, les participants bénéficieront de 80 heures de formation hybride pour maîtriser des compétences numériques comme la modélisation 3D, le prototypage numérique et le design assisté par ordinateur (DAO). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 mars. Cliquez ici pour postuler.

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L’accès à des formations professionnelles de qualité reste un défi majeur pour de nombreux travailleurs et entrepreneurs africains. Face à cette problématique, Zydii, une edtech basée au Kenya, propose une solution innovante.

Zydii est une plateforme de formation en ligne développée par une jeune pousse kényane. Elle a été conçue pour répondre aux besoins des professionnels africains, en l’occurrence les employés et les entrepreneurs. Basée à Nairobi, elle a été fondée en 2021 par Joyce Mbaya et Rhoda Kingori.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android où elle a été téléchargée une centaine de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur crée un compte puis accède aux diverses formations en ligne. La plateforme propose des cours en ligne couvrant divers domaines clés tels que le développement personnel et leadership, les compétences numériques et technologiques ou encore l’entrepreneuriat et gestion d’entreprise.

En février 2025, la jeune pousse s’est associée à l’accélérateur de talents Venture for Africa (VFA). Le but est de lancer un cours de stratégie de mise sur le marché pratique et axé sur l'exécution conçue pour les entreprises africaines. « Ce partenariat avec Venture for Africa vise à donner aux entreprises les outils nécessaires pour relever les vrais défis, de l'entrée sur le marché à l'expansion régionale. Il s'agit de l'ultime manuel de jeu pour gagner sur les marchés africains », a indiqué Rhoda Kingori.

Dans un contexte où les entreprises peinent à trouver des talents formés aux compétences du marché, Zydii ambitionne de combler ce fossé en offrant des formations adaptées aux réalités du continent. Les formations sont conçues pour répondre aux exigences du marché du travail africain, avec des modules pratiques et applicables immédiatement dans un environnement professionnel.

Il faut souligner que Zydii ne s’adresse pas uniquement aux particuliers. La start-up collabore également avec des entreprises souhaitant renforcer les compétences de leurs employés. Grâce à des solutions sur mesure, les organisations peuvent former leurs équipes de manière continue et efficace, sans contrainte de temps ou de lieu.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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La Banque africaine de développement (BAD) a récemment lancé une plateforme alimentée par intelligence artificielle. Baptisée ENNOVA, elle est conçue pour soutenir les entrepreneurs africains en les connectant avec plus de 1000 organisations de soutien à travers le continent.

À terme, ENNOVA vise à impulser une nouvelle génération d'innovateurs africains, favoriser la croissance économique et permettre aux jeunes entrepreneurs, en particulier les femmes, d'accéder à des opportunités de financement et à des ressources de renforcement des capacités comparables à celles en place dans les pays industrialisés.

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L’Université de Lomé vient d’inaugurer UniPod-Togo, un pôle dédié à l’innovation numérique et technologique. Financé à plus de de 1 milliard FCFA( environ 1,65 million de dollars) par l’initiative Timbuktoo du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cet espace vise à accompagner les étudiants et entrepreneurs togolais dans le développement de solutions numériques en leur offrant mentorat, formations, financements et opportunités de réseautage

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Les candidatures pour postuler à l’édition 2025 du Youth4Climate sont ouvertes jusqu’au 26 mai 2025. Cette initiative vise à financer des solutions climatiques innovantes prêtes à être mises en œuvre ou à être développées, en offrant jusqu'à 30 000 USD de financement initial. Les bénéficiaires auront également accès à des programmes de mentorat, des ateliers et des opportunités de mise en réseau aux niveaux national, régional et mondial. Cliquez ici pour postuler.

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Google a officiellement lancé les candidatures pour sa bourse Creative Bank 2025, un programme exclusif de six mois destiné aux talents créatifs émergents. Les participants bénéficieront d’une expérience pratique, d’un mentorat et d’une visibilité au sein des équipes créatives internes de Google. Destiné aux passionnés de narration, de design et d’innovation numérique, ce programme offre une opportunité unique pour débuter une carrière dans l’industrie créative.

Les candidats peuvent postuler jusqu’au 10 mars à l’adresse https://creativefellowship.google/#form

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