A travers son programme d’accompagnement, son espace de coworking équipé, ses formations, le mentorat et autres services, Kobo Hub contribue à créer un environnement favorable à la croissance des jeunes entreprises et start-up dans la région.
Fondé en 2018 par Sidonie Latere, qui en est aussi la présidente-directrice générale, Kobo Hub, basé en RD Congo, a pour mission d’accélérer l’émergence et la réussite des entrepreneurs locaux qui portent des projets impactants. Il s’agit d’un lieu d’innovation qui fournit un programme d’accompagnement aux entrepreneurs et entreprises dans l’innovation avec un impact sur les populations africaines.
Kobo Hub met également à la disposition des entrepreneurs un espace de coworking pour leur permettre de travailler avec d’autres personnes et de développer leur réseau en créant des liens. L’espace, très équipé, dispose de salles de formation et de conférence à louer.
Le centre accélère, à travers son programme Kobo Boost, les jeunes entreprises et start-up grâce à ses formations et son programme de mentorat. Il accompagne les porteurs de projets en leur fournissant un réseau d’experts pluridisciplinaires, un accès aux compétences, aux ressources et aux infrastructures indispensables au succès et à la croissance de leurs projets.
Parmi les programmes de Kobo Hub, on distingue le Kobo Art. Ce programme d’incubation/accélération, financé par l’ambassade de France et qui dure 10 mois, a pour but d’accompagner les entrepreneurs dans le secteur des ICC (industries culturelles et créatives).
L’accélérateur a également développé une solution fintech, KobooPay, qui permet aux e-commerçants de générer un lien de paiement à usage unique ou à durée indéterminée. Le lien offre la possibilité de réaliser son paiement via une carte bancaire quel que soit son emplacement géographique ou encore par mobile money. Les agents KabooPay permettent de retirer en liquide l’argent reçu via le lien.
Kobo Hub dispose d’un réseau de plus de 50 investisseurs et plus de 30 mentors actifs. Il a déjà levé plus de 90 000 USD pour les start-up accélérées et a accès à plus de 50 entrepreneurs, incubateurs et entreprises. En tant qu’accélérateur, il a développé plus de 4 programmes éducatifs et organise plus de 25 événements par an. Ses partenaires sont le ministère des Affaires étrangères de la RD Congo, l’Organisation internationale de la francophonie et l'Agence française de développement.
Melchior Koba
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Dans le but de suivre l’évolution des enfants dans leur cursus scolaire, trois tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure pour connecter les écoles, les parents, les professeurs et les élèves.
Dozzia est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les parents et l’administration scolaire, de suivre l’évolution du travail de leurs enfants. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Mubarak Robyn, Solomon Ayodele et Tosin Amoo.
« Nous avons développé une solution via trois applications mobiles et web. Une pour les parents, une autre pour les enseignants et une troisième pour l’école. Dans l’application, les professeurs remplissent des informations à propos de l’enfant qui sont ensuite traitées par nos outils d’intelligence artificielle pour enfin être partagées vers les parents concernés. Cela leur permet de savoir sur quelles matières il faut travailler avec leurs enfants et ainsi les aider à s’améliorer », explique Mubarak Robyn.
La solution dispose d’une application, accessible sur iOS et sur Android, mais pour la prise en main, il est indispensable que la start-up dépêche une équipe pour former les utilisateurs. Néanmoins, chaque utilisateur doit disposer d’un compte. Ainsi, les parents peuvent suivre les notes de leurs enfants et leur évolution. Les professeurs peuvent envoyer des rapports ou faire des observations spécifiques sur un élève, ce qui sera vu par les parents et l’administration de l’école.
Hormis cette fonctionnalité, Dozzia propose une fiche de présence virtuelle pour le personnel et les élèves, la journalisation des notes ou encore la création d’événements. Par ailleurs, la start-up offre une période d’essai d’un trimestre aux établissements pour expérimenter la solution. Après cela, les écoles sont libres de souscrire ou non à un abonnement.
Adoni Conrad Quenum
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Amazon Web Services a annoncé le mercredi 16 août l’ouverture de son premier centre international de compétences dans la ville du Cap. Les formations, gratuites dans le centre, aideront les apprenants à acquérir de nouvelles compétences dans le secteur du cloud et à débloquer des options de carrière pour des emplois technologiques dont la demande ne cesse d’augmenter.
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Flat6labs, une société de capital-risque réputée dans la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) a annoncé le lancement du "Makers" ConTech, un programme d’accélération en partenariat avec SIAC une des principales entreprises de construction du secteur privé en Égypte et Dar Al-Handasah.
Le programme d’une durée de 12 semaines cible les start-up de la technologie de la construction. Il fournira entre autres aux start-up sélectionnées un financement pouvant aller jusqu'à 100 000 dollars.
Les start-up intéressées peuvent postuler à l’adresse : https://share.hsforms.com/1UGvLslxUTe-eRvHLgbhljw1q8tw
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World Vision, une ONG internationale humanitaire, axée sur le bien-être des enfants, leurs familles et leurs communautés et l’ONG War Child Holland ont récemment annoncé un partenariat visant à introduire l’éducation numérique auprès des enfants réfugiés et rapatriés.
Dans sa phase initiale, 200 élèves du niveau CE1 dans la province du Mayo-Kebbi Est seront outillés à travers le programme d’apprentissage ludo-éducatif baptisé « Can’t Wait Lo Learn ».
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L’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (UNITAR) a lancé le programme Developing Essential Digital Skills for Women and Youth in Africa : Améliorer les opportunités d'emploi et le développement des moyens de subsistance dans l'économie numérique. Le programme se déroulera en trois phases entre septembre 2023 et février 2024. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 4 septembre. Cliquez sur ce lien pour postuler.
Après avoir géré des initiatives privées, gouvernementales et à but non lucratif dans le secteur de l’éducation dans plusieurs pays du continent, deux tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution numérique pour faciliter l’accès aux sciences mathématiques.
Watobe est une edtech qui permet aux utilisateurs, en l’occurrence les apprenants des collèges et lycées, de suivre des cours en ligne en mathématiques. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2019 par Erik Lönnroth et Henry Warren.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Les utilisateurs de smartphones et de tablettes fonctionnant sous le système iOS devront télécharger l’application de visioconférence Zoom pour accéder aux cours. Deux séances des diverses classes du collège (de la sixième en troisième) et du lycée (de la seconde en terminale) se déroulent en direct sur la plateforme. La vidéo des cours est accessible 24 heures plus tard et les absents pourront accéder au contenu en différé et répondre aux quiz pour ne pas prendre du retard.
En fonction des quiz et de la participation aux cours en direct, les professeurs suivent chaque apprenant et envoient des rapports de progrès hebdomadaires aux parents. « Les cours en direct de Watobe sont interactifs du début à la fin et incluent de nombreuses possibilités de poser des questions. Les questions peuvent être posées verbalement ou par écrit via le chat en direct », peut-on lire sur la plateforme.
L’edtech propose deux types de forfaits : l’un coûte 299 rands (environ 15,95 $) et l’autre est facturé à 99 rands. Elle propose également une période d’essai de 14 jours pour que l’apprenant valide ou non si ce type d’apprentissage lui convient. Il faudra débourser 50 rands pour cette période d’essai.
Depuis son lancement, elle a déjà levé environ 1,1 million $ pour financer sa croissance.
Adoni Conrad Quenum
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Dans un monde caractérisé par des avancées technologiques rapides, l’innovation est devenue une force motrice du progrès social. Pangea Accelerator se dresse comme un phare d’espoir pour les entrepreneurs en herbe à travers le continent africain.
Cofondé en 2017 par Jonas Tesfu (photo), Pangea Accelerator est un programme d’accélération norvégien et une plateforme d’investissement qui s’est donné pour mission d’aider les start-up africaines en leur fournissant le soutien, le mentorat et le financement dont elles ont besoin pour prospérer.
Ainsi, grâce au mentorat, aux ateliers, aux opportunités de réseautage et au financement initial, Pangea Accelerator équipe les start-up des outils nécessaires pour transformer des idées novatrices en entreprises porteuses d’impact. Actuellement, la plupart de ces actions sont menées au Kenya.
L’accélérateur développe plusieurs programmes comme The Young Ventures Accelerator Program 2.0. Soutenu par le GIZ, ce programme se déroule sur une période de six semaines, suivi d’une session de mentorat de six mois et cible les innovations ou les start-up dans le secteur du logement abordable et situées dans un rayon de 70 km autour de la zone métropolitaine de Nairobi.
Le Pangea Scaleup Program, qui est également un programme de l’accélérateur, trouve les meilleures entreprises en expansion et les fait croître de la phase d’amorçage à celle de la série A. Il cible les start-up actives dans les secteurs de la fintech, de la healthTech, de la logistique, de l’agriculture, des énergies renouvelables et autres solutions numériques.
Pangea Accelerator produit également d’autres programmes d’accélération locaux basés sur des étapes clés et axés sur la validation et l’évolutivité. Il présente une série d’événements centrés sur le développement de l’Afrique, l’investissement, les écosystèmes de start-up et la politique.
Dans l’accomplissement de sa mission, l’accélérateur est soutenu par plusieurs institutions nationales et internationales. Parmi ces partenaires, se trouvent Microsoft, The Factory, IKEA Foundation, Katapult Accelerator, AfriLabs, Innovation Norway, UK Kenya Tech Hub et African Business Angel Network, entre autres.
Melchior Koba
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Jeune innovatrice, elle est à l’origine de plusieurs projets technologiques en Tanzanie et a remporté plusieurs prix et distinctions, nationaux comme internationaux. Sa plus jeune entreprise permet aux créateurs de contenus de vendre leur savoir.
La Tanzanienne Sophia Abeid (photo) est cofondatrice et présidente-directrice générale de la start-up Vide, une plateforme de marché pour des compétences de vie éducatives ou du contenu vidéo d’apprentissage numérique. Elle est diplômée de la St. Joseph University in Tanzania où elle a obtenu, en 2018, un bachelor en ingénierie de l’électronique et des communications.
Lancée en 2022, l’application éponyme de la start-up permet aux professionnels de divers domaines, qu’il s’agisse de boulangers ou de comptables, de créer des cours sur la plateforme. L’objectif est de partager leur expertise, tout en ayant la possibilité de générer des revenus grâce à une rémunération basée sur le contenu qu’ils fournissent.
Le 10 août 2023, Vide a été citée parmi les 20 start-up pionnières dirigées par des femmes entrepreneurs, qui participeront à la quatrième édition du programme de mentorat « Future is Female ». Elle bénéficiera d’un mentorat personnalisé, participera à des ateliers et événements de mise en réseau, avec la possibilité d’accéder à des opportunités d’investissement.
Sophia Abeid travaille pour Vodacom Tanzania Plc, depuis juin 2021, en tant que spécialiste des infrastructures de télécommunications.
Depuis août 2021, elle est un membre du conseil consultatif mondial des jeunes de Digital Opportunity Trust, un mouvement de jeunes innovateurs sociaux audacieux qui disposent des outils, des connaissances et des réseaux nécessaires pour créer des opportunités et transformer leurs propres communautés.
Sophia Abeid est aussi cofondatrice de « Blueprint Innovations », une entreprise spécialisée dans les solutions numériques. De plus, elle est la créatrice du « File Tracking System (FTS) », un logiciel conçu pour localiser aisément les fichiers au sein des grandes organisations. Ce logiciel est largement adopté par les entreprises en Tanzanie.
Elle a reçu plusieurs prix et distinctions pour son talent. En 2018, alors qu’elle étudiait encore, elle est devenue la plus jeune lauréate de l’Africa Science Week du Next Einstein Forum en Tanzanie pour les femmes émergentes dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). En 2021, en tant qu’employée de Vodacom Tanzania Plc, elle a remporté le prix Best Female Graduate Engineer émis par Institute of Engineers.
Melchior Koba
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Le Nigeria occupe une place centrale dans l'écosystème entrepreneurial africain. Pour consolider cette position, le pays met d’importants moyens en jeu pour attirer des partenaires qui l’accompagneront dans la réalisation de son objectif visant l'alphabétisation numérique de 95 % du pays d’ici 2030.
Google prévoit d’investir 1,5 million $ pour former 20 000 jeunes et femmes aux compétences numériques au Nigeria. L’annonce a été faite, le mardi 15 août, par les dirigeants de Google Afrique lors d'une réunion à Abuja avec Kashim Shettima, le vice-président du pays.
Selon Kashim Shettima, la subvention de Google a pour but de soutenir l'initiative du gouvernement visant à accroître la participation des jeunes à l'économie numérique. « Nous avons une occasion unique d'exploiter le potentiel de notre forte population de jeunes pour créer des millions d'emplois dans le secteur numérique », a déclaré Kashim Shettima.
« Nous avons raté l'ère agricole, nous avons raté l'ère industrielle et nous sommes maintenant dans l'ère post-industrielle fondée sur le savoir. Nous avons le potentiel et l'opportunité unique de combler le déficit de talents anticipé au niveau mondial », a-t-il ajouté.
La subvention de Google au Nigeria provient de sa branche philanthropique « Mind the Gap », en partenariat avec Data Science Nigeria et l'Initiative pour l'industrie créative en Afrique. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement du pays qui tirent leur essence du programme numérique du président nigérian Bola Tinubu investi en mai dernier. Le programme construit sur sept axes prévoit pour les 24 premiers mois du mandant de M. Tinubu, la création d’un million d'emplois dans le secteur des TIC au Nigeria.
Ainsi, cette formation devrait permettre de donner aux populations les compétences numériques nécessaires au regard de la transformation numérique qui s’accélère sur le continent africain, ainsi que des ambitions d’e-gouvernement et d’économie numérique du gouvernement nigérian.
Selon le Bureau national des statistiques (NBS), les activités du secteur des TIC ont contribué à hauteur de 17,47 % au PIB réel du Nigeria au premier trimestre 2023.
Samira Njoya
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