Informaticien et entrepreneur, il veut être un acteur clé du progrès technologique de son pays, le Tchad. Après des années d’expérience en travaillant en freelance sur plusieurs projets numériques, il met toutes ses connaissances au profit des jeunes.

Mahamat Issaka Saleh (photo) est un développeur web et mobile et un entrepreneur tchadien. Il est le fondateur de Sahelindev, une start-up qui, à travers sa plateforme éponyme, forme les jeunes aux compétences numériques, offre des services informatiques et accompagne les jeunes porteurs de projets liés à la technologie.

« Au Tchad, il manque des structures qualifiées et rapides offrant les services informatiques, notamment la création des sites », a constaté Mahamat Issaka Saleh. C’est ce qui l’a poussé à créer Sahelindev qui a pour mission principale de satisfaire les besoins digitaux et de vulgariser le numérique en Afrique.

Interrogé par We Are Tech Africa sur ses objectifs à long terme, l’entrepreneur a déclaré vouloir « étendre sa plateforme à l’échelle continentale, en ciblant différents pays africains pour favoriser une transformation numérique plus large et jouer un rôle clé dans le soutien aux start-up en offrant des espaces d’innovation et des programmes d’incubation ». Il veut également « participer activement à des initiatives de responsabilité sociale en utilisant la technologie pour résoudre des problèmes sociaux ».

Mahamat Issaka Saleh voue une grande passion pour la technologie et est animé par le désir de contribuer au progrès technologique de son pays et de créer des solutions novatrices. Il se plonge dès le collège dans l’univers du numérique. Après son baccalauréat, il s’inscrit, en 2018, à l’université M’Hamed Bougara de Boumerdes en Algérie où il obtient une licence en mathématiques et informatique.

Suite à l'obtention de sa licence, l'entrepreneur se lance en tant que travailleur indépendant. Il met ses compétences à disposition sur diverses plateformes de freelancing, tout en proposant ses services à son réseau personnel et aux organisations locales. Il a ainsi réalisé plusieurs projets liés à la programmation, au développement web et mobile et au graphisme, entre autres.

En décembre 2023, il reçoit lors de la conférence des start-up africaines tenue à Alger le prix Actor for African Ecosystem ASC dans la catégorie « Technologie ». Cette récompense désigne son entreprise comme la meilleure start-up technologique africaine. 

Melchior Koba

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Pour aider les femmes africaines à saisir les opportunités de l’industrie technologique, She Code Africa va mettre en œuvre un programme de formation au développement et à la gestion des produits. Le programme financé par FedEx veut toucher 100 000 femmes d’ici 2030.

Le programme She Code Africa a annoncé un partenariat avec le transporteur de fret aérien FedEx visant à lancer un programme de formation dans les technologies destiné aux femmes africaines. She Code Africa, chargé de la mise en œuvre du programme, a lancé un appel à candidatures ouvert aux femmes de tous les pays du continent.

Le programme ne prend en compte que les femmes passionnées de technologies âgées de 18 à 45 ans. Il propose deux parcours de formation. Un parcours d’ingénierie de 2 à 3 mois qui comprend une gamme de cours techniques essentiels, du génie logiciel (Web et mobile) à l'ingénierie cloud, en passant par la science des données et l'analyse des données, ainsi que l'ingénierie matérielle telle que la robotique.

Le deuxième parcours comprend des bootcamps de formation complets de 2 à 3 mois spécialement conçus pour donner aux femmes africaines les connaissances et l'expertise dont elles ont besoin pour concevoir et gérer des produits.

Le programme financé par FedEx propose également un mentorat de carrière pour une orientation personnalisée, un stage rémunéré d'un mois pour une application réelle, et des opportunités d'embauche avec des entreprises technologiques de premier plan.

L’objectif du programme est de permettre aux femmes africaines de tirer profit de l’industrie technologique qui offre des opportunités professionnelles sur le continent. D’ici 2030, le programme entend former et insérer 100 000 jeunes filles et femmes.

L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 8 mars.

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Vanessa Ngono Atangana

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Entrepreneure sociale, elle s’est donné pour mission de réduire le fossé technologique qui existe entre les hommes et les femmes. Elle aide ces dernières à acquérir des compétences technologiques et à devenir des entrepreneures et des leaders. 

Barbara Mutabazi (photo) est une entrepreneure sociale ougandaise qui se bat pour combler l’écart technologique existant entre les hommes et les femmes en Afrique. Elle est la fondatrice de Women in Technology Uganda (WITU), un laboratoire de fondateurs destiné aux femmes et aux filles.

Fondé en 2014, WITU fournit aux jeunes femmes d’Ouganda, en particulier à celles issues de communautés mal desservies, des compétences pratiques, des outils et des opportunités de travail pour devenir des technologues, des leaders et des entrepreneurs innovants qui participent également aux économies africaines et les influencent.

WITU initie les femmes à diverses compétences professionnelles, commerciales et numériques. Il les aide à lancer une activité génératrice de revenus et un plan d’affaires après avoir recherché des opportunités commerciales au sein de leurs communautés.

Barbara Mutabazi est aussi une cofondatrice et la directrice de Hive Colab, un accélérateur et incubateur d’entreprises en Ouganda. Ce dernier a pour mission de créer un environnement collaboratif qui favorise l’expérimentation d’idées évolutives ayant des retombées sociales et économiques positives. Il s’engage à favoriser une culture de l’innovation et de l’excellence, en stimulant le succès des start-up en Ouganda.

L’entrepreneure est titulaire d’un diplôme en informatique de gestion obtenu en 2011 à la Makerere University. Elle est également diplômée de l’université de Salford, en Angleterre, où elle a obtenu, en 2018, un master en gestion de systèmes d’information.

Barbara Mutabazi a aussi travaillé dans plusieurs structures. Entre 2014 et 2017, elle était membre du conseil d’administration d’AfriLabs Foundation. Parallèlement, elle était la directrice nationale de l’accélérateur SPRING Accelerator en Ouganda. De 2018 à 2021, elle était une associée au service de création d’entreprise du British Council qui a, durant cette période, fournit des services de développement des entreprises à plus de 50 entrepreneurs créatifs en Afrique.

Barbara Mutabazi est lauréate 2014 du prix Change Agent d'Anita Borg Institute. Elle est également boursière, en 2017, de l’Initiative des jeunes leaders africains (YALI) Mandela Washington.

Melchior Koba

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Après un accident à 15 ans qui l’a éloigné de l’école pendant 6 mois, ce tech entrepreneur a décidé de mettre en place une edtech. Trois ans plus tard, il réalise son rêve avec un associé qu’il rencontre en 2021.

Klas est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence ceux qui désirent donner des formations ou vendre des contenus, de créer leur école en ligne sur sa plateforme web. La start-up a été fondée en 2022 par Nathan Nwachuku et Lekan Adejumo. Depuis son lancement, elle a déjà levé 1,3 million $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« On peut l'envisager de la même manière que Shopify. Ce qu'ils font pour les boutiques en ligne où tout le monde peut créer sa boutique et vendre n'importe quoi en ligne, c'est ce que Klas essaie de faire pour ses utilisateurs en les aidant à créer des écoles en ligne et à organiser des cours », a indiqué Nathan Nwachuku au média TechCrunch.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre sur son site Internet et créer un compte en fournissant : nom, prénom, numéro de téléphone et adresse e-mail. Il faudra créer un mot de passe pour valider la création du compte. L’utilisateur pourra ensuite parfaire la création de son école en ligne dans le domaine de son choix. Des écoles sont disponibles en codage, en finance, en art ou encore en apprentissage de langues étrangères. Klas offre le choix de dispenser ses cours en direct, avec des contenus vidéos préenregistrés ou encore avec des ebooks.

L’edtech a mis en place plusieurs outils qui facilitent son utilisation. Là où les autres edtech intègrent des outils comme Google Meet ou Zoom pour fournir des expériences de classe, Klas a mis en place KlasLife. Selon Nathan Nwachuku, cet outil n'utilise pas d'interface de programmation vidéo et il a été construit à partir de zéro avec une architecture vidéo tout à fait unique. « Nous nous concentrons sur un écosystème fermé, contrairement à ces autres grandes entreprises, qui sont essentiellement des boîtes à outils d'intégration et où tout est entièrement intégré dans la plateforme », affirme-t-il.

La start-up propose plusieurs types de forfaits : un forfait gratuit qui permet déjà de vendre un certain nombre de services comme des cours enregistrés et des ebooks, et deux forfaits payants. L’un est affiché à 29 $/mois et l’autre, qui n’est pas encore lancé, à 99 $/mois. Elle compte lancer d’autres services à l’endroit des entreprises, notamment le perfectionnement de leurs employés, pour augmenter ses revenus. Klas revendique plus de 5 000 écoles en ligne et plus de 300 000 étudiants en février 2024. Elle vise les 100 000 écoles en ligne à l’horizon 2027.

Adoni Conrad Quenum

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Avec pour mission de fournir aux start-up et aux entrepreneurs les ressources nécessaires à leur croissance, Bamako IHub offre un éventail complet de services, allant de l’accompagnement financier à l’accès à des espaces de coworking et à des laboratoires de recherche et développement.

Bamako IHub est un incubateur et un accélérateur malien. Il s’engage à contribuer objectivement et efficacement au développement, à l’organisation et à l’expansion d’un écosystème favorable aux start-up technologiques et aux entreprises opérant dans le secteur de l’industrie verte, tant au Mali qu’en Afrique.

Bamako IHub a été mis en place par l’organisation non gouvernementale Mali Folkecenter Nyetaa. Sa mission est de « mettre à la disposition des start-up, des entrepreneurs et aspirants entrepreneurs évoluant principalement dans la tech et le vert, des outils essentiels à leur croissance, des expertises et formations nécessaires au développement de leurs activités et de leurs personnalités, ainsi que des outils d’accompagnements techniques et financiers adaptés aux besoins des porteurs et à l’écosystème entrepreneurial et financier africain en général et malien en particulier », peut-on lire sur le site du tech hub.

L’incubateur offre aux membres de sa communauté un espace de coworking et de networking, ainsi que des fablabs pour l’expérimentation, la recherche et le développement (R&D). Il propose des programmes de pré-incubation, d’incubation et d’accélération, ainsi qu’un programme d’accompagnement financier pour les start­-up au stade de semence.

Le programme de pré-incubation du tech hub est nommé Bootstrap-Mali. Il offre aux étudiants, start-up, entrepreneurs et aspirants entrepreneurs une formation technique professionnelle de 3 mois axée sur l’introduction à l’entrepreneuriat tech et à l’industrie verte au Mali. 

Le programme d’incubation et d’accélération de l’incubateur a pour nom BoostUp-Mali. Son but est d’aider les start-up et entrepreneurs tech et green à structurer de manière effective leurs start-up, organiser leurs initiatives, construire leur équipe, accéder au marché et à leurs premiers financements.

Le programme BuildUp-Mali de Bamako IHub donne à ses membres un accès à des laboratoires d’expérimentation, son espace de coworking et de collaboration ainsi que ses appareils intégrant les versions pro des logiciels les plus convoités du secteur cible. Le fablab de l’incubateur donne accès à une multitude d’appareils tels que des imprimantes 3D et à cartes PVC. Il offre aussi des outils de travail de dernière génération, dont des ordinateurs et une connexion Internet haut débit.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les populations à soutenir la transformation numérique et à leur offrir de nouvelles opportunités de travail, les autorités nigérianes veulent signer un partenariat stratégique.

Les autorités nigérianes veulent s'allier à l'American Tower Corporation (ATC) Nigeria , un fournisseur d’équipements technologiques et de télécommunication, pour offrir une formation gratuite sur les technologies de l'information et de la communication aux jeunes. L’annonce a été faite le vendredi 23 février à Abuja par Jamila Bio Ibrahim (photo, au centre), ministre nigériane du Développement de la jeunesse, lors de la visite d’une délégation de l’entreprise emmenée par Ehize Ilozavbie (photo, à droite), responsable des affaires publiques pour l'Afrique chez ATC.

« Le principal mandat du ministère est de créer un environnement propice à l'épanouissement des jeunes et de les préparer à l'économie du 21e siècle, comme l'a souligné à plusieurs reprises le président Bola Tinubu lors de ses engagements. Nous sommes prêts à établir un partenariat avec vous dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, qui est le principal domaine de partenariat dont nos jeunes peuvent bénéficier », a indiqué la ministre.

Avec la révolution technologique, disposer des compétences numériques n’est plus une option mais une nécessité. Les autorités nigérianes, en l’occurrence le ministère des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, ont mis en place plusieurs projets de formations dans les technologies de l’information et de la communication pour permettre aux populations locales d’acquérir ces compétences devenues indispensables. Ces actions permettent au Nigeria, l’un des écosystèmes technologiques les plus matures du continent, de soutenir sa transformation numérique et de stimuler la créativité chez les jeunes du pays.

Pour rappel, ATC est présent dans 33 Etats du Nigeria et d’après les propos d’Ehize Ilozavbie, plus de 50 000 nigérians ont déjà été formés par son entreprise.

Adoni Conrad Quenum

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Envisage Incubators s’engage à guider les innovateurs dès l’idéation jusqu’au succès commercial. Avec un réseau de mentors et de ressources, il offre un environnement propice à l’épanouissement des jeunes entreprises rwandaises.

Envisage Incubators est un incubateur de start-up qui soutient les créateurs de changement à un stade précoce, de l’idée au premier revenu et au-delà. Fondé en 2019, il a pour mission de construire un avenir où le continent africain pourra nourrir durablement sa population en constante augmentation. Ses fondateurs sont Patrice Habinshuti, directeur des opérations, Vincent Forsman, Victor Lindahl, Ronny Eriksson et Deo Mutambuka.

Le programme d’incubation d’Envisage Incubators offre aux équipes d’entrepreneurs un espace fonctionnel et créatif pour travailler, ainsi que les ressources nécessaires pour développer leurs activités. Grâce à son réseau de mentors, d’organisations, d’universités et de personnes talentueuses, il fournit un cadre utile aux jeunes entreprises rwandaises pour trouver des solutions à leurs problèmes et surmonter leurs difficultés.

Envisage Incubators est constitué d’une équipe dévouée de jeunes étudiants et entrepreneurs de Finlande et du Rwanda qui cherchent à stimuler le développement du Rwanda grâce à son programme d’incubation. Il fournit des espaces de coworking permettant aux entrepreneurs incubés de collaborer entre eux, de partager leur expérience, de valider leurs idées et de créer une communauté.

Envisage Incubators forme les personnes pour qu’elles deviennent des résolveurs de problèmes, des acteurs du changement et des personnes qui agissent. Il aide les entreprises à acquérir les compétences qui leur permettront de concrétiser leurs idées commerciales le plus rapidement possible. Il leur donne les ressources nécessaires pour devenir bancables grâce à des ateliers de renforcement des capacités.

Avec ses partenaires stratégiques, l’incubateur fourni aux équipes des machines et des outils pour développer des prototypes, les tester et améliorer continuellement leurs produits et leurs offres.

Melchior Koba

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Le Rwandais Cishahayo Songa Achille fournit aux particuliers et aux entreprises des compétences numériques modernes

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Informaticien, il veut démocratiser les compétences numériques en rendant accessibles les avancées technologiques les plus récentes pour les novices, tout en fournissant des conseils pratiques pour naviguer dans ce monde en constante évolution.

Cishahayo Songa Achille (photo) est un ingénieur logiciel de formation et un tech entrepreneur rwandais. Il est le fondateur et le directeur général de Techinika, une entreprise de technologie éducative qui aide les gens à apprendre comment fonctionne la technologie.

Fondée en 2020, Techinika a pour objectif d’atteindre le public qui n’est pas expert en technologie et de le mettre au courant des avancées technologiques les plus populaires réalisées aujourd’hui, ainsi que de conseils et d’astuces pour qu’il puisse s’y retrouver sans se perdre.

Directeur général de l’entreprise depuis mars 2023, Cishahayo Songa Achille gère les opérations quotidiennes de Techinika et coordonne les activités de l’équipe, dont il dirige les réunions. Il est chargé de mener à bien la mission de Techinika, qui consiste à doter les particuliers et les entreprises de compétences numériques modernes.

Cishahayo Songa Achille est titulaire d’un diplôme d’études secondaires en réseau informatique obtenu en 2019 au centre régional polytechnique intégré (IPRC) de Kigali, au Rwanda. Il poursuit ses études en technologie de l’information à l’IPRC en vue de décrocher un diplôme supérieur.

En janvier 2024, l’entrepreneur a cofondé l’African Soft Skills Organization pour aider les étudiants en technique au Rwanda et en Afrique à prendre confiance en eux et à voir plus grand grâce au développement de leurs compétences professionnelles. Il est un ingénieur full stack de Progress MiH, une entreprise qui propose des solutions de financement de projets qui permettent aux entreprises de réaliser leurs objectifs.

Cishahayo Songa Achille est aussi un blogueur et un youtuber. Il a travaillé pour plusieurs entreprises technologiques comme Andela où il était chef d’équipe technique et Afflatus Africa où il occupait le poste de coordonnateur de programme en 2022.

Conférencier invité à l’événement She Can Code School en 2023, il a été, dans la même année, coorganisateur et président du concours de débat du Rise an Talk Gavel Club de l’IPRC de Kigali. Il a également été un conférencier invité sur TV10, une chaîne de télévision rwandaise, pour parler de l’intelligence artificielle.

Melchior Koba

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A travers une gamme diversifiée de programmes, allant des camps technologiques à l’accélération de petites et moyennes entreprises, Women EdTech offre un terrain fertile pour l’essor des idées et des entreprises dirigées par des femmes.

Women EdTech est un centre de formation numérique, un incubateur et un accélérateur destiné aux femmes. Fondé en 2017 et situé au Bénin, il a pour but de faciliter l’inclusion des filles et des femmes dans le secteur numérique. Il est dirigé par Elodie Akotossode Padonou qui occupe le poste de présidente-directrice générale.

Women EdTech aide les filles et les femmes à améliorer, à développer rapidement de nouvelles compétences et à obtenir plus d’opportunités pour leur croissance en entreprise. Le centre veut contribuer à la création de 300 000 emplois, soutenir 30 000 femmes entrepreneurs et petites et moyennes entreprises (PME) d’ici 2030.

Le centre propose des programmes de formation et d’insertion, offrant des camps technologiques et une académie. Il fournit aussi des programmes d’incubation pour aider les femmes à développer leur entreprise. Parmi ces programmes, on distingue Women Developers Academy, Fempreneures et DigiPreneurs.

En tant qu’accélérateur, Women EdTech offre un programme d’accélération des PME nommé Business Growth. Ce dernier, d’une durée de 3 mois, fournit aux femmes responsables des PME axées sur l'e-commerce un soutien spécialisé, des réseaux, des opportunités de partenariat et des ressources. Il a pour but d’aider les femmes de l’écosystème entrepreneurial béninois à accroître leurs revenus et leur visibilité grâce aux outils digitaux. Il les aide aussi à passer à l’échelle, débloquer leur potentiel d’exportation et accéder au financement.

Depuis sa création, le centre a formé plus de 500 femmes et créé plus de 100 entreprises. Il a également accéléré plus de 100 entreprises. Son équipe d’experts est constituée à 80 % de femme.

Melchior Koba

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Le Béninois Senam Beheton finance et accompagne les jeunes entrepreneurs africains qui créent des start-up durables

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Entrepreneur en série, il propose des solutions technologiques et sociales pour transformer les communautés, les entreprises et les individus. Il investit aussi sur de jeunes entrepreneurs qui ont des idées d’entreprises à fort potentiel.

Senam Beheton (photo) est un entrepreneur et un investisseur béninois. Il est un cofondateur et le président-directeur général de TEKXL, une start-up studio qui combine les concepts d’incubation, d’accélération et d’investissement en capital-risque pour transformer des idées en start-up.

Fondée en 2014, TEKXL propose des programmes de trois à six mois et offre aux entrepreneurs en herbe une technologie complète, une formation, un espace de travail et un financement pour transformer leurs idées en start-up dotées de modèles commerciaux évolutifs. Son objectif est de fournir des solutions compétitives pour tous les marchés.

Senam Beheton est diplômé de l’université du District de Columbia (USA), où il a obtenu en 1994 un bachelor en sciences politiques. Il a poursuivi ses études et obtenu un master en développement international à l’American University School of International Service en 1996. En 2006, il a également décroché un master en technologie éducative à la University of Maryland Global Campus.

Entrepreneur en série, Senam Beheton a fondé́ et investi dans plus de 35 entreprises et organisations au cours des 20 dernières années, la plupart dans le secteur de la technologie. « Investir et apporter un soutien sur mesure aux entrepreneurs early-stage en Afrique de l’Ouest francophone est essentiel pour catalyser le développement de notre région », a-t-il déclaré. 

Il est le fondateur, en 2009, d’EtriLabs, un écosystème d’innovation et une communauté regroupant des individus désireux de co-créer et de collaborer sur des projets visant à résoudre des problèmes majeurs à l’échelle nationale et internationale.

En 2019, il a fondé Kudizy, un outil de gestion financière créé pour favoriser la croissance des petites et moyennes entreprises africaines à travers l’amélioration de leurs performances financières. Basé sur le cloud, le logiciel connecte les entrepreneurs avec les bons chiffres à tout moment, n’importe où.

Membre du conseil d’administration d’Afric’innov, une association qui regroupe plusieurs structures d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant (SAEI) d’Afrique francophone, il est cofondateur et associé gérant de Noru Capital. Fondé en 2020, ce dernier est une entreprise qui investit dans les entreprises technologiques d’Afrique de l’Ouest francophone.

Senam Beheton est aussi cofondateur d’Intrepid Entrepreneurs qui soutient les femmes et les jeunes innovateurs en Afrique.

Melchior Koba

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