Pour assurer son programme de transition numérique, l’Algérie a besoin d’une main-d'œuvre qualifiée dans les métiers du numérique. Le gouvernement ambitionne à cet effet d'arrimer les compétences des étudiants à la demande du marché de l’emploi.

Le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le fournisseur mondial chinois d'équipements et d'infrastructures TIC Huawei ont conclu, le mardi 28 novembre à Alger, un partenariat, a annoncé l’Agence algérienne de presse. La convention paraphée par le secrétaire général du ministère, Abdelhakim Bentellis, et le vice-président de Huawei Algérie, Alex Zhang Chang, vise l'accompagnement des étudiants et l'équipement des universités et des écoles supérieures en technologies de pointe.

Dans le cadre de l’accord, Huawei équipera six universités en classes intelligentes pour permettre aux étudiants de bénéficier des meilleurs programmes pédagogiques. La société dotera également les enseignants et les étudiants en compétences numériques recherchées, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et du cloud computing.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère chargé de l’Enseignement supérieur visant à moderniser le système éducatif algérien. Ladite stratégie est axée, entre autres, sur l’accès des étudiants aux technologies de pointe pour améliorer leur l’expérience d’apprentissage.

Rappelons que la collaboration intervient quelques mois après le lancement de 46 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants. Elle témoigne de la détermination du gouvernement à moderniser le secteur et à offrir aux étudiants et aux chercheurs les outils nécessaires pour exceller dans un monde de plus en plus numérique.

Samira Njoya

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StartUp Maroc joue un rôle important dans le développement de l’écosystème entrepreneurial et innovant au Maroc et en Afrique. Elle s’appuie sur son expérience, son réseau et sa vision pour accompagner les entrepreneurs qui veulent créer de la valeur et avoir un impact positif sur la société.

 StartUp Maroc est une organisation qui vise à promouvoir l’entrepreneuriat et l’innovation au Maroc et en Afrique. Fondée en 2011 par de jeunes entrepreneurs marocains, dont sa directrice générale Zineb Rharrasse, elle a pour mission de contribuer activement à l’émergence d’entrepreneurs et de start-up à fort potentiel qui sont en mesure de façonner le pays, le continent et le monde.

StartUp Maroc propose des activités variées pour accompagner les porteurs de projets, les start-up et les écosystèmes locaux. Parmi ses activités, on peut citer le Startup Africa Summit, un rendez-vous organisé pour le partage d’expériences, favoriser la coopération et les opportunités d’investissement, et enrichir les échanges sur comment l’innovation et la diaspora révolutionnent l’Afrique.

StartUp Maroc a mis en place plusieurs programmes pour soutenir les entrepreneurs. Parmi eux, le programme StartUp Maroc Booster est conçu pour renforcer les start-up autour de trois piliers majeurs : le financement, l’accélération/mentorat et l’exposition internationale. Ce programme repère et accélère les start-up marocaines à grand potentiel et leur permet l’accès au capital.

Son programme MEDVENTURES vise à accélérer la création d’emplois et à stimuler l’innovation dans la région méditerranéenne en développant les compétences des entrepreneurs et des acteurs des écosystèmes afin de les relier à l’international. Il rassemble des entrepreneurs, des investisseurs, des entreprises, des ONG, des initiatives publiques et privées soutenant des pôles d’innovation, de recherche et de développement économique en Europe et dans la région méditerranéenne.

StartUp Maroc a étendu ses opérations à travers 17 villes au Maroc, offrant un accompagnement à plus de 15 000 entrepreneurs à des stades allant de l’idée initiale à différentes phases de validation et de commercialisation. L’accompagnement s’est concrétisé à travers des formations, des programmes d’accélération, un soutien individuel, du mentorat, des conférences et des événements de présentation.

L’accélérateur a réussi à mobiliser plus de 400 experts et mentors au sein de son réseau et à organiser plus de 100 activités.

Il bénéficie du soutien de plusieurs partenaires, dont The Next Society, Founder Institute, Startup Nations, l’université Euromed de Fès, Technopack, l’université internationale d’Agadir, l’association marocaine des exportateurs (ASMEX) et Orange Corners.

Melchior Koba

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FSAT Labs propose des services d’incubation, d’innovation ouverte, de formation et d’accélération de start-up. Depuis sa création, il a accompagné une multitude d’entreprises qui ont fait leurs preuves en Afrique et à l’international.  

French South African Tech Labs (FSAT Labs) est un incubateur et accélérateur de start-up numériques, basé à Century City, au Cap, en Afrique du Sud. Il a été créé en 2016 par Methys, une société de conseil et d’innovation numérique, et Small Enterprise Development Agency (Seda). Il a pour présidente-directrice générale l’experte en développement économique et en soutien au démarrage des PME, Ndileka Zantsi.

FSAT Labs offre 400 m² d’espace d’incubation et d’accélération, une formation aux compétences numériques, un mentorat, un coaching, ainsi que des services de développement de logiciels et de recherche adaptés à la fois aux entreprises et aux start-up technologiques. Sa mission principale est de propulser les start-up numériques en phase de démarrage au Cap, en Afrique du Sud et sur tout le continent. 

L’accélérateur propose un programme d’incubation de six mois, qui aide les start-up à passer du concept au client, en leur fournissant un espace de travail, un mentorat, un accès à un réseau d’experts et de partenaires, ainsi qu’un financement sous forme de prêt convertible. Le programme est subdivisé en trois phases. La première est une préincubation de quatre semaines au cours de laquelle l’idée de l’entrepreneur est validée. La deuxième phase est l’incubation qui dure 6 mois et la dernière est le lancement.

FSAT Labs propose également un programme d’accélération de 24 mois pour propulser les start-up jusqu’à ce qu’ils obtiennent un financement de pré-amorçage ou d’amorçage. Il offre un soutien complet, du mentorat aux ressources, en guidant les entreprises à travers chaque étape de leur croissance.

Préoccupé par l’épanouissement et le développement des femmes dans le monde entrepreneurial, l’accélérateur a également mis en place le Khwezi Lodestar Program. Cette initiative vise à développer numériquement, à chaque cohorte, 20 start-up fondées par des femmes. Le programme offre des subventions pour des licences de logiciels et de plateformes numériques, un soutien technique et un mentorat dirigé par des femmes d’affaires accomplies.

FSAT Labs a déjà accompagné plusieurs start-up, dont Gamer’s Territory, un centre technologique visant à promouvoir les jeux en Afrique, Lawyered Up, une start-up africaine de legaltech qui s’engage à favoriser l’accessibilité, l’impact social et l’égalité des sexes au sein de l’industrie juridique, et HourlyRate, une plateforme de freelance alimentée par l’IA.

L’accélérateur a le soutien de plusieurs organisations et institutions. Entre autres, on peut citer Technology Innovation Agency (TIA), AfricArena, Old Mutual, French Tech Entrepreneurs Cape Town, Enrich in Africa, Silicone Cape Initiative et La French Tech.

Melchior Koba

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Après le baccalauréat, beaucoup de jeunes Africains rêvent de poursuivre leurs études supérieures dans des universités prestigieuses internationales. A Madagascar, Tsanta Rakotoarimanga a développé une plateforme qui met en relation les étudiants avec des mentors qui les accompagnent.  

Tsanta Rakotoarimanga (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Mapwess, une plateforme en ligne qui simplifie les démarches pour étudier à l’étranger. Il est titulaire d’une licence en finance obtenu en 2019 à l’université des Mascareignes à l’île Maurice et d’un master en stratégie et gestion internationale obtenu en 2023 à l’université Paris-Saclay.

Il a créé Mapwess en 2020 pour répondre aux besoins des étudiants africains qui rêvent de poursuivre leurs études dans des universités prestigieuses. L’entreprise a développé une plateforme qui met en relation les étudiants avec des mentors qui les accompagnent dans leur orientation, leur inscription et leur installation dans le pays de leur choix. Avec sa solution, Tsanta Rakotoarimanga veut aider 10 000 étudiants à réaliser leur rêve d’étudier à l’étranger.

« L’idée nous est venue quand nous étions encore à l’île Maurice. Nous sommes surtout partis de nos expériences personnelles. Nous avons vraiment galéré dans les démarches et les préparatifs de notre départ à l’étranger. Et même une fois là-bas, ce n’était pas du tout facile de s’adapter. Nous aurions aimé avoir quelqu’un qui nous dise quoi faire, où aller et à qui parler. Et c’est maintenant ce qu’on souhaite apporter à la jeunesse malgache », a déclaré l’entrepreneur en 2020.

Avant de lancer sa plateforme, Tsanta Rakotoarimanga avait déjà créé, en 2019, une agence de placement d’étudiants, Dream Studio Agency, qui a permis à plusieurs jeunes Africains d’intégrer des institutions mondialement reconnues.

Par ailleurs, entreprendre à Madagascar n’a pas été facile pour Tsanta Rakotoarimanga, qui a dû faire face au manque de confiance des institutions financières et des investisseurs privés. Il a, cependant, pu compter sur le soutien d’incubateurs de start-up comme Orange Fab Madagascar en 2020 et Zafy Tody en 2021.

En 2020, le jeune entrepreneur a remporté, avec Mapwess, le troisième prix national du Prix Orange de l'Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Il a également été sélectionné parmi les meilleurs jeunes entrepreneurs d’Afrique en 2021 pour le compte de Anzisha Prize, qui lui a offert une formation, un accompagnement et un mentorat. En 2023, il a été sélectionné pour représenter Madagascar dans le cadre du programme YALI (Initiative des jeunes leaders africains) pour la région de l’Afrique australe.

Melchior Koba

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En République du Congo, Yekolab veut former la prochaine génération de leaders technologiques en Afrique. Ainsi, il incube les jeunes entrepreneurs et initie les enfants aux nouvelles technologies.

Yekolab est un centre d’excellence et de formation aux nouvelles technologies et métiers émergents basé en République du Congo. Lancé en février 2015, Yekolab, fondé par l’expert en technologies de l’information et de la communication (TIC) Max Bonbhel, a pour mission de transformer les idées des jeunes Congolais en entreprises viables et bancables.

Le centre propose des programmes d’incubation et de formation certifiante ou non dans des domaines tels que le développement web, le développement mobile, le développement d’applications d’entreprise, la technologie embarquée ou encore la programmation pour enfants.

Il a mis en place un programme d’incubation nommé Y-Incubateur. Ce dernier veut accompagner les jeunes entrepreneurs en leur fournissant des moyens techniques qui leur permettront de s’imposer sur un marché de plus en plus compétitif. 

Yekolab dispose également d’un laboratoire. Appelé Y-Lab, il s’agit d’un centre de recherche destiné aux innovateurs technologiques congolais. Il développe aussi un programme de formation, destiné aux enfants âgés entre 7 et 17 ans, appelé Yekolab for kids. Au cours de ce programme, les enfants apprennent les techniques de programmation et de fabrication de robots ou de machines automatiques. L’édition 2022 de Yekolab for kids a diplômé 73 enfants.

Yekolab dispose de centres à Brazzaville et Pointe-Noire. Il bénéficie d’un appui à la fois technique et financier de la part de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), de la société de téléphonie mobile Airtel Congo et de JCertif, une organisation indépendante à but non lucratif dont l’objet principal est de promouvoir l’innovation à travers les TIC.

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A travers ses programmes de pré-incubation, d’incubation et d’accélération, Innov'Lab fournit des ressources et soutient les entrepreneurs comoriens, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.

Innov'Lab est un incubateur d’entreprises situé aux Comores et créé par l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie des Comores (UCCIA). Lancé en février 2017, il appuie les porteurs de projets en matière de recherche de financement, de formalisation juridique, de plan de communication, mais également dans la gestion et la comptabilité.

Sa mission est d’accompagner les porteurs de projets innovants dans les domaines de l’économie sociale et solidaire, du numérique, de l’agroalimentaire, du tourisme et de l’environnement.

Innov’Lab propose plusieurs programmes d’accompagnement. D’abord, il offre un programme de pré-incubation pour les porteurs de projets. Les entrepreneurs sélectionnés à ce programme bénéficient d’un accompagnement de 10 jours ou d’un accompagnement long de quatre mois.

Innov’Lab offre aussi aux start-up un programme d’incubation de deux ans sur mesure. Le programme apporte l’expertise nécessaire pour accélérer le développement de l’entreprise en se basant principalement sur le développement commercial et sur les bonnes pratiques de gestion d’entreprise.Le dernier programme d’Innov’Lab s’adresse aux entreprises confirmées. Il offre une accélération de leur croissance par des levées de fonds, l’ouverture de succursales ou encore l’internationalisation.

Les bénéficiaires des programmes de l’incubateur gagnent un accès à un réseau de partenaires et à différents outils de financement et une communication sur les réseaux sociaux. Ils ont également accès au réseau de mentors d’Innov’Lab, ainsi qu’à des formations en gestion d’entreprise et peuvent bénéficier d’une panoplie de canaux promotionnels.

L’incubateur fournit un espace de coworking, un lieu d’entraide et de déploiement d'activités pour les start-up. Il dispose aussi de salles de conférence pour les réunions, et d’autres événements professionnels.

Depuis sa création, Innov'Lab a incubé plus de 60 entreprises. Il a formé et accompagné plus de 400 jeunes porteurs de projets et organisé plus de 10 événements. Il est soutenu par un ensemble de partenaires techniques, dont la Meck Moroni pour faciliter l’accès aux crédits, la plateforme SHINOON pour lancer des campagnes de financement participatif et l’ORTC pour la couverture médiatique.

Melchior Koba

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Pour atteindre les objectifs de la stratégie numérique du pays, le gouvernement du Maroc travaille en synergie avec tous les acteurs. Des programmes proposés aux entrepreneurs pour leur permettre de développer davantage leurs projets et d’avoir accès à plus de financements.

Le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration et la société de gestion de Technopark Maroc (MITC) ont signé, le vendredi 24 novembre à Essaouira, une convention de partenariat en marge de l’inauguration du cinquième centre Technopark du royaume. Ladite convention vise à définir le cadre et les modalités de mise en œuvre des programmes d’accompagnement dédiés aux start-up locales.

Selon Ghita Mezzour, la ministre de la Transition numérique, la convention permettra entre autres de fournir un meilleur accompagnement aux jeunes entrepreneurs et porteurs de projets. « Nous voulons qu’ils aient accès aux marchés nationaux, internationaux, pour lever des fonds, pour développer des start-up, et peut-être avoir une licorne au Maroc dans un avenir proche », a-t-elle déclaré.

Dans le cadre du partenariat, des programmes seront offerts aux start-up au sein du Technopark d’Essaouira. Ces programmes s’étaleront sur une durée de six ou douze mois et couvriront toutes les phases du cycle de vie de la start-up. Pendant la durée de la nouvelle convention, près de 70 start-up seront formées.

La collaboration entre le gouvernement et Technopark s’inscrit dans le cadre de leurs ambitions communes visant à faire du numérique un levier incontournable pour la performance économique du royaume. Il s’agit de créer des Technopark dans sept régions et de passer de quatre villes actuellement à dix villes sur le territoire en 2026.

Lancé en 2001, Technopark est considéré comme le premier incubateur d’entreprises technologiques au Maroc. Depuis sa création, il a soutenu plus de 3 500 entreprises innovantes, créant ainsi plus de 15 000 emplois directs et indirects.

Samira Njoya

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TunisianStartups joue un rôle essentiel dans la promotion de l’entrepreneuriat en Tunisie. Elle œuvre pour la connectivité mondiale, l’inclusion, l’éducation et la collaboration entre les acteurs de l’écosystème entrepreneurial.

TunisianStartups est une organisation non gouvernementale (ONG) tunisienne fondée en 2016. Son objectif est de renforcer l’écosystème entrepreneurial tunisien et de connecter ses acteurs. Elle propose des activités et des programmes variés pour accompagner les start-up dans leurs défis, tels que le financement, la collaboration, la visibilité et le lobbying. Elle vise également à créer des liens dynamiques entre l’écosystème local et les écosystèmes internationaux.

L’organisation est présidée par Amel Saidane, qui est aussi la fondatrice et la présidente-directrice générale de BetaCube, une société qui construit et développe des start-up B2B dans les domaines de la fintech et de la mobilité, et une cofondatrice de Digital2Value, une plateforme spécialisée dans la transformation numérique des PME.

TunisianStartups veut créer un environnement qui accélère le succès des start-up tunisiennes à l’échelle nationale et internationale. Pour cela, elle a mis en place plusieurs projets comme INVEST’I, une communauté qui rassemble les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial innovant tunisien à travers la plateforme internationale EuroQuity.

L’organisation a, par ailleurs, développé The Think Tank qui est chargé d’élaborer des propositions d’amélioration pour les décideurs afin d’inspirer les politiques publiques en matière d’entrepreneuriat. La plateforme interactive Index de TunisianStartups vise, quant à elle, à quantifier et à offrir une représentation précise et pertinente de l’écosystème des start-up en Tunisie.

Egalement préoccupée par l’inclusion des femmes dans la technologie, l’ONG a lancé le projet Women & Tech pour renforcer les capacités et donner de la visibilité aux femmes entrepreneurs dans ce domaine.

TunisianStartups propose aussi un programme éducatif nommé TS Academy. Ce dernier comprend des cours de renforcement des capacités des entrepreneurs, par le biais de sessions de formation individuelles et de masterclass. A travers Link4INN, l’organisation encourage l’innovation ouverte et promeut la collaboration entre les start-up et les entreprises de différents secteurs économiques.

TunisianStartups compte plus de 600 start-up sur sa plateforme Index, plus de 2 000 participants à ses événements, plus de 30 membres actifs... Elle est soutenue par GIZ, Invest for Jobs, Expertise France et The Dot, entre autres.

Melchior Koba

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UVU Africa est une organisation qui fait preuve d’un engagement indéfectible envers l’innovation et la technologie en Afrique. Grâce à ses programmes et initiatives, elle contribue au progrès technologique du continent.

UVU Africa est une organisation à but non lucratif qui vise à construire des sociétés du futur, en Afrique. Fondée en 1999 par Joshin Raghubar sous le nom de Cape Innovation and Technology Initiative (CiTi) et présente en Afrique du Sud et au Rwanda, elle a changé de nom en janvier 2023.

UVU Africa travaille avec des talents audacieux et ambitieux, et aux côtés de partenaires visionnaires comme Liquid Intelligent Technologie, Google, Verifone, IBM, Amazon Web Services et Microsoft, pour concevoir et construire des sociétés inclusives et adaptées à l’avenir grâce à l’innovation et à la technologie.

Dirigée par Ian Merrington, président-directeur général, le groupe UVU Africa étend son impact et sa présence à travers l’Afrique en favorisant la croissance inclusive de l’économie numérique par l’incubation d’entreprises, l’accélération, le développement des compétences et la création de clusters d’innovation spécialisés à travers le continent.

« UVU Afrique continuera à concevoir et à construire des sociétés inclusives adaptées à l’avenir grâce à l’innovation et à la technologie. Nous stimulons la croissance inclusive de l’économie numérique par l’incubation d’entreprises, le développement des compétences et par des projets clés qui catalysent l’innovation ouverte et la collaboration. Nous construisons les sociétés du futur, aujourd’hui, dans toute l’Afrique », a déclaré Joshin Raghubar.

L’organisation propose plusieurs programmes pour atteindre ses objectifs. A travers CapaCiTi Tech Career Accelerator, elle offre aux jeunes Sud-Africains les ressources nécessaires pour devenir des citoyens numériques à part entière.

Avec UVU Accelerate, UVU Africa soutient, forme et offre un programme de mentorat, ainsi qu’un accès aux réseaux et financements appropriés aux entrepreneurs afin qu’ils deviennent des créateurs d’emplois.

En 2019, UVU Africa a créé UVU Bio, un accélérateur spécialisé dans les biotechnologies, qui offre aux entrepreneurs africains une plateforme où la science, les affaires et l’investissement peuvent se rencontrer. L’accélérateur spécialisé dans les technologies de l’éducation en Afrique, Injini, est un membre du groupe UVU Africa.

De plus, la structure propose un large éventail d’installations, telles qu’un espace de travail partagé, des salles de réunion, des salles de conseil et des salles d’événements.

UVU Africa a eu un impact significatif en Afrique. Elle a formé plus 2 500 femmes à l’habilitation technologique pour leurs entreprises. Elle forme annuellement 1 000 jeunes sans emploi en technologie et en compétences essentielles pour leur carrière. Elle a soutenu 55 start-up edtech africaines et a incubé plus de 60 entreprises dans la bioéconomie. L’écosystème en pleine croissance de l’organisation est composé de plus de 5 000 entrepreneurs.

Melchior Koba

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Dans sa stratégie numérique, la République démocratique du Congo ambitionne d’exclure les documents physiques de la fonction publique. Le pays a lancé une opération de numérisation des services qui se heurte au déficit de compétences des employés.

Africa Digital Academy (ADA), une filiale d'Africa Development Solutions Group dédiée à la création et à la gestion de programmes de formation dans le domaine du numérique, et l’Agence congolaise pour le développement du numérique (ADN) ont signé le mardi 21 novembre un mémorandum d’entente en marge de l’Africa Digital Expo qui se tient à Kinshasa en République démocratique du Congo.

Dans le cadre de l'accord, l'ADA fomera 100 000 agents de l'Administration publique congolaise en 2024 et 2025.

« La collaboration entre ADA et ADN, deux entités de premier plan dans le domaine du numérique, est un pas de géant dans l'effort de modernisation de l'administration publique congolaise. Nous remercions ADA pour leur appui stratégique et nous nous réjouissons à l’idée de cette collaboration », a déclaré M. Dominique Migisha (photo, à gauche), coordonnateur de l’ADN.

Selon l’ADN, la programme de formation se concentrera sur les fondamentaux de la cybersécurité, de l'intelligence artificielle, de la transformation digitale, et des solutions métiers avec pour objectif de soutenir et d'accélérer la transformation numérique de la RDC, en mettant l'accent sur l'acquisition de compétences clés et la mise en œuvre de solutions technologiques adaptées aux besoins spécifiques de la région.

Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement et ses partenaires pour accélérer la numérisation dans le pays et doter les citoyens du pays en compétences numériques nécessaires pour assurer ladite numérisation et réduire la fracture numérique.

Pour l’ADA, l’initiative fait partie de ses nombreux projets en cours sur le continent africain. Depuis le 16 octobre, l’académie forme 1 000 jeunes Ivoiriens dans les métiers du numérique, y compris la cybersécurité.

Au terme de la collaboration avec l’ADN, les agents de l’administration publique congolaise seront mieux outillés pour l’utilisation des services publics en cours de numérisation dans le pays.

Samira Njoya

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