Pour réaliser la transition numérique en cours au Tchad, le pays a besoin de personnes formées. Des partenariats sont en cours dans le pays pour garantir aux jeunes des compétences et qualifications numériques.

Simplon Africa, une entreprise sociale qui propose des formations aux métiers du numérique, et WenakLabs, un incubateur technologique basé au Tchad, ont signé le jeudi 16 novembre une convention partenariat à N’Djamena.

La collaboration vise entre autres à offrir aux jeunes Tchadiens des formations de qualité dans les métiers du numérique, dans le but de renforcer l’employabilité des ces derniers.

« Ce partenariat marque un engagement fort en faveur du développement des compétences numériques au Tchad. En unissant nos forces et en partageant nos expertises respectives, WenakLabs et Simplon Afrique visent à créer des formations de qualité, offrant aux apprenants des opportunités d'apprentissage exceptionnelles », a indiqué l’incubateur tchadien.

Dans le cadre de ce partenariat, Simplon Afrique sera chargé de la production des contenus didactiques pour les formations aux métiers du numérique et offrira un accès à sa plateforme de formation en ligne aux apprenants. De l’autre côté, WenakLabs fournira un accès à ses ressources et du matériel de formation pour favoriser l'apprentissage en présentiel et en ligne.

Le partenariat aboutira au lancement d’un campus payant dans les prochains mois. L’espace proposera des formations initiales et continues autant en ligne qu’en présentiel. Les étudiants, les entrepreneurs et les professionnels sont les principales cibles.

Signalons que cette nouvelle collaboration s’inscrit dans le cadre de la continuité d’un précédent partenariat qui a abouti à la mise en œuvre du programme Tech4Tchad en 2021. Financé par la France, Simplon et plusieurs autres partenaires, dont WenakLab, Tech4Tchad a déjà formé 150 jeunes dans le domaine du numérique à ce jour.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider les étudiants du campus de l’université du Ghana dans le secteur technologique, les autorités ghanéennes ont pris des décisions stratégiques.

Ursula Owusu-Ekuful (photo) ministre ghanéenne de la Communication et de la Digitalisation, a annoncé le mardi 14 novembre, lors de la 75e édition de la conférence annuelle de l’école du Nouvel An à Accra, la création du Digital Youth Village, un village numérique au sein de l’université du Ghana. Le but de la mise en place d’une telle structure est de permettre aux étudiants de se familiariser avec les systèmes intelligents et les technologies de pointe.

« Le village numérique de la jeunesse pour l'école du Nouvel An est un projet qui me tient à cœur. Il permettra à nos étudiants d'acquérir des connaissances pratiques sur les environnements et les bureaux intelligents, ainsi que sur d'autres technologies de pointe. Malgré les difficultés qui ont retardé la réalisation du projet, je peux affirmer avec confiance que le village numérique de la jeunesse pour l'école du Nouvel An et la conférence de l'université du Ghana deviendra une réalité », a indiqué Ursula Owusu-Ekuful.

Les autorités ghanéennes poursuivent la transformation numérique du pays avec des investissements dans divers segments pour améliorer l’écosystème technologique du pays. Bien que ne faisant pas partie du « Big four » du continent (Kenya, Nigeria, Egypte, Afrique du Sud) dont les jeunes pousses ont monopolisé 67 % du total des levées de fonds réalisées sur le continent au troisième trimestre de l’année, d’après « The State of Tech in Africa Q3 2023 » de TechCabal Insights, le pays dirigé par Nana Akufo-Addo n’est pas non plus à la traîne. Selon le rapport « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government » du département des questions économiques et sociales des Nations unies (UN DESA), il figure parmi les seize champions du continent (7e place) en e-administration, et a rejoint plus tôt dans l’année l’Organisation de la coopération numérique.

Toutefois, l’événement, qui s’est déroulé sous le thème « Nourrir la résilience : intégrer la technologie et l'humanisme dans le développement durable », a permis à la ministre d’évoquer divers projets déjà réalisés ou en cours de réalisation dans le secteur technologique tels que Smart Community Project et The Rural Community Project.

« En adoptant une technologie centrée sur l'être humain, le Ghana continuera à renforcer ses systèmes éducatifs, ses services de santé, ses entreprises et à promouvoir sa propre culture, tout en donnant aux citoyens les moyens d'affronter l'avenir avec confiance et les compétences requises », a renchéri la ministre.

Adoni Conrad Quenum

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O’Botama est un catalyseur d’innovation et un moteur de changement pour l’entrepreneuriat en Afrique. Il accompagne, forme et aide les jeunes porteurs de projets à obtenir des financements pour leurs entreprises.

L’atelier d’innovation collaboratif (AIC) O’Botama est un incubateur d’entreprises basé au Cameroun. Il accompagne depuis 2018 des entrepreneurs camerounais locaux et de la diaspora, dans le développement de leurs entreprises. Il a été créé par le collectif O.S.E.R. L’Afrique (une association à but non lucratif de la diaspora) et est dirigé par Benjamin Ngongang, un professionnel expérimenté dans le secteur financier et dans l’investissement.

L’AIC se donne pour mission d’être un catalyseur de talents qui renforce l’esprit d’entrepreneuriat auprès des jeunes Africains et les accompagne dans la création de solutions innovantes pour leur région. Pour cela, il propose aux porteurs de projets un accompagnement de l’idée à la proposition de valeur, dans la mise en œuvre de leur innovation/activité, dans le processus de recherche de financement de leur entreprise et dans la recherche des bons partenaires.

O’Botama dispose d’un espace de coworking où il héberge régulièrement des coworkers, ainsi que d’une plateforme en ligne où il organise des événements, des formations et des prestations diverses. Son programme d’incubation est un service d’accompagnement et d’accélération de projets innovants et à impact social. Les membres du programme bénéficient de séances de formations spécifiques à leurs besoins et d’un suivi par des experts qui s’assureront du bon développement de leur entreprise.

L’incubateur dispose également d’un centre d’expertise dans lequel une équipe d’experts propose une assistance technique, des consultations et une formation dans les domaines juridiques, de la fiscalité, du travail et de la sécurité sociale, de la gestion de projets, de la gestion de la comptabilité et des finances. Il propose aussi des formations en management des entreprises, en marketing digital, en gestion comptable et en développement personnel.

Depuis sa création, O’Botama a accompagné plus de 40 entreprises et porteurs de projets au Cameroun, et a accueilli plus de 1 000 participants à ses activités. Il héberge régulièrement 111 coworkers dans son espace de travail partagé. Membre du réseau AfriLabs, l’incubateur est accompagné par Afric’Innov, Genius Center, Kmer Tech, Fiatope et Objis, entre autres.  

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Depuis quelques années, les plateformes d’éducation à distance s’imposent comme des alternatives intéressantes au système éducatif traditionnel. Les autorités tanzaniennes ont décidé d’allier les deux systèmes.

Snapplify, une start-up sud-africaine qui fournit des manuels scolaires en ligne, a annoncé le vendredi 10 novembre son partenariat avec l’Institut tanzanien pour l’éducation (TIE). Le but est d’améliorer la disponibilité et la qualité des ressources éducatives pour les étudiants en Tanzanie durant les trois prochaines années.

« Notre partenariat avec TIE reflète notre vision commune de l'utilisation de la technologie pour démocratiser l'accès à l'éducation. En fournissant aux étudiants un écosystème d'apprentissage numérique complet, nous espérons susciter l'amour de l'apprentissage et encourager l'excellence académique chez les jeunes Tanzaniens », a indiqué Stephen Bestbier, responsable des partenariats gouvernementaux chez Snapplify.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre du projet de la bibliothèque électronique où plus de 11 millions d'élèves et 190 000 enseignants recevront un compte Snapplify personnalisé, ce qui leur permettra d'accéder à un large éventail de ressources éducatives provenant de diverses plateformes partenaires. Les contenus de la start-up, accessibles sur son application mobile et sa plateforme web, peuvent être consultés hors ligne après téléchargement depuis un ordinateur ou un smartphone.

Toutefois, il faut souligner que l’option des edtech comme solution aux problèmes éducatifs est revenue sur le devant de la scène lors de la pandémie de la Covid-19. Les plateformes d’éducation en ligne ont été de plus en plus fréquentées et elles ont aidé à résoudre divers problèmes d’éducation sur le continent, en l’occurrence ceux de la gestion des effectifs pléthoriques dans les salles de cours ou encore de l’accès aux manuels scolaires. Pour rappel, le nombre d’internautes en Tanzanie s’élève à 15,6 millions et le taux de pénétration de l’Internet est de 25 % en 2022, d’après les données de DataReportal.

Adoni Conrad Quenum

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Iris Hub joue un rôle déterminant dans la lutte contre le chômage des jeunes au Rwanda et en Afrique. Grâce à ses programmes innovants et à son engagement envers l’éducation et la créativité, il influence positivement l’avenir de l’Afrique.

Iris Hub est un centre d’incubation et d’innovation qui utilise la technologie pour répondre au problème du chômage des jeunes au Rwanda. Fondé en 2016 par Benjamin Manirafasha, son président-directeur général, il accompagne les jeunes porteurs de projets innovants dans les domaines de la technologie, l’art, le textile, l’audiovisuel, l’e-commerce, le gaming et la cybertech.

Implanté dans la localité de Kicukiro à Kigali, au Rwanda, Iris Hub a été élaboré dans le but de susciter des innovations, de dispenser des formations, de stimuler la créativité, et de favoriser la connexion entre entrepreneurs par le biais de diverses activités. Il assure un encadrement adéquat aux jeunes et aux femmes pour concrétiser leurs idées d’entreprise grâce à des coachs et des mentors dédiés. Par le biais d’ateliers, de conférences, de bootcamps et de hackathons, il offre des opportunités de formation, de réseautage et d’exposition.

Iris Hub dispose d’un magazine sur l’entrepreneuriat et les innovations, pour les jeunes, appelé Iris Magazine. Il a aussi instauré un programme d’accélérateur s’étalant sur 3 à 6 mois pour une cohorte donnée. Ce programme englobe un investissement initial, des opportunités de réseautage, des stratégies de vente, du mentorat, ainsi qu’un événement de présentation publique permettant aux participants de dévoiler leur prototype lors d’une journée de démonstration, le tout dans le but d’accélérer leur croissance.

En outre, le centre organise des événements et des conférences sur les affaires. Elle propose également des services de conception et de développement de logiciels pour les dirigeants qui veulent intégrer la technologie dans leur entreprise.  

Depuis sa création, Iris Hub a incubé 15 start-up, parmi lesquelles la plateforme edutech East African Dictionary, la fintech BetaPay, l’entreprise de cybersécurité Intore Security Lab et la healthtech Mentale. Membre du réseau AfriLabs, Iris Hub est soutenu par plusieurs partenaires. Il s’agit entre autres d’ICT Chamber, de Deep Ecosystems et d’Africa Europe Innovation Partnership.

Melchior Koba

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Face aux défis de la création d’emplois, de la diversification des activités et de l’innovation, de nombreux jeunes Africains se lancent dans l’aventure entrepreneuriale avec des idées novatrices. En Guinée, l’Incubateur Ose Ton Emploi s’est donné la mission d’accompagner ces jeunes.

Incubateur Ose Ton Emploi est une structure d’accompagnement des entrepreneurs créée en 2018 en Guinée par Danda Diallo, un jeune entrepreneur guinéen diplômé en gestion d’entreprise. L’incubateur stimule l’envie d’entreprendre, encourage, encadre et oriente les efforts d’innovation vers les secteurs porteurs de croissance. Son objectif est de créer une nouvelle génération d’entrepreneurs portés vers la croissance et le développement de la Guinée Conakry.

L’Incubateur Ose Ton Emploi propose une offre d’accompagnement adaptée aux besoins et aux profils des entrepreneurs. Il met en place des programmes d’incubation et organise des sessions de formation, de coaching, de mentorat et de mise en réseau pour renforcer les capacités des entrepreneurs et faciliter leur accès au financement, aux marchés et aux partenaires. Il s’appuie sur une approche inclusive qui place l’entrepreneur au cœur de son projet et qui respecte la diversité des secteurs, des régions et des genres.

En 2022, l’incubateur a lancé un espace numérique, dédié à la formation des jeunes, appelé Sanku Lab. La plateforme, financée par Orange Guinée, veut former 2 100 personnes « aux métiers du numérique, prototyper, fabriquer divers objets. Il se place au cœur des activités et programmes d’accompagnement proposés par l’incubateur », a déclaré Danda Diallo, le fondateur et président-directeur général de l’incubateur.

Sanku Lab fournit aux apprenants une imprimante 3D, une découpe laser, une découpe vinyle, une presse à chaud, de l’outillage électronique, des brodeuses numériques ainsi que des ordinateurs portables, entre autres.

Parmi les programmes de l’incubateur, le Guinée Startup Challenge est l’un des plus connus. Lancé en 2019, il a pour but de familiariser les jeunes étudiants à la culture entrepreneuriale à travers la formation, la sensibilisation et la compétition. Le programme OseTonEmploi, une série de formations pour les jeunes sur la création d’une start-up du début à la fin, fait également partie des plus connus de l’incubateur.

L’Incubateur Ose Ton Emploi met aussi un espace de coworking à la disposition des jeunes entrepreneurs. Membre de la communauté Afric’Innov, il est accompagné par plusieurs institutions comme le ministère guinéen de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, le PNUD et l’université de Kindia en Guinée, entre autres.

Melchior Koba

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Depuis plus d’une dizaine d'années, Wiki Start Up fournit aux start-up les ressources, le mentorat et le réseau nécessaires pour transformer leurs brillantes idées en entreprises prospères.

Fondé en 2011, Wiki Start Up est le premier incubateur privé en Tunisie. C’est un centre qui associe l’incubation d’entreprises, l’accompagnement et le financement d’amorçage de leurs activités. Son directeur général est l’investisseur Mohamed Salah Frad.

Wiki Start Up s’est spécialisé dans l’accompagnement, le conseil, l’étude ainsi que les formations dans le domaine de l’innovation. Il a lancé plusieurs programmes pour accompagner la création d’entreprises en Tunisie. L’un d’eux est Startup Nest, un programme d’incubation financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères avec l’appui technique de l’ONG SPARK et qui est dédié à l’accompagnement et au soutien des porteurs de projets innovants.

En 2015, Wiki Start Up, en collaboration avec l’association Carthage Business Angels, a initié Start’Act, un programme qui soutient les start-up innovantes en les aidant dans la création et le développement de leurs projets. Il se caractérise par une incubation riche en formations communes et variées en plus de l’expertise personnalisée établie en collaboration avec les porteurs de projets. De plus le programme est doté d’un fonds d’amorçage de 50 millions de dinars, soit environ 16 millions de dollars, dédié à ses start-up : le Capital'Act.

Le centre offre aux start-up la possibilité de mobiliser des fonds et joue également un rôle majeur en tant qu’instigateur du tout premier fonds de pré-amorçage en Tunisie, le CapitaLease Seed Fund. Ce fonds soutient financièrement de nombreuses start-up numériques pendant leur phase de conception et de prototypage.

En Afrique, l’impact de Wiki Start Up est significatif. Il a atteint plus de 750 start-up et soutenu plus de 90 entrepreneurs. Il a un réseau de plus de 100 experts, mentors et angels et de plus de 50 entreprises privées, publics et organisations internationales.

Melchior Koba

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Le Nigeria fait partie des pays africains disposant des écosystèmes technologiques les mieux avancés. Pourtant, les autorités multiplient les actions pour améliorer cet écosystème.

Bosun Tijani (photo), ministre nigérian des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a révélé le mardi 7 novembre lors de la réunion du Conseil national nigérian des responsables des TIC des ministères, départements techniques et agences du pays  l’obtention d’un montant de 1 milliard de nairas (environ 1,2 million $) pour le programme Trois millions de talents techniques. Les fonds, provenant d’une entreprise privée, contribueront à la mise en place d'un réseau de talents techniques au Nigeria afin de renforcer l'économie numérique.

« Lorsque j'ai pris mes fonctions et que j'ai dit que le ministère allait former 3 millions de personnes, nous n'avions pas les ressources nécessaires, mais chaque jour, des entreprises et des organisations viennent soutenir l'initiative.Le ministère n'avait pas de budget pour exécuter le projet, mais aujourd'hui, une entreprise va nous donner 1 milliard de nairas pour ce projet », a indiqué Bosun Tijani.

Depuis sa nomination en août dernier, le ministre nigérian a mené diverses actions pour dynamiser le secteur technologique de son pays avec l’aide du gouvernement et de différents partenaires techniques et financiers. D’ailleurs, le pays a mobilisé 500 millions $ dès la prise de fonction de Bosun Tijani dans le but de soutenir l’innovation et l’entrepreneuriat dans le secteur du numérique. En septembre dernier, il a signé un partenariat avec Central Square Foundation, une organisation non gouvernementale indienne, dans le but de mettre sur pied des solutions pour faciliter l’enseignement et l'apprentissage au Nigeria à travers les nouvelles technologies.

Toutefois, Bosun Tijani n’est pas satisfait des réalisations des autorités locales. Il s’est montré quelque peu acerbe en soulignant lors de la réunion que « le gouvernement nigérian devrait disposer d'un institut de recherche technologique digne de ce nom, mais il incombe à ce conseil de veiller à ce que le projet d'économie numérique de cette administration soit effectivement mis en œuvre ».

Adoni Conrad Quenum

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Lors du sommet Etats-Unis - Afrique en décembre 2022, Cisco Systems avait annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique. Un an après cette annonce, les retombées sont déjà visibles.

La multinationale technologique Cisco a récemment inauguré un sixième centre d’incubation de petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique du Sud, en partenariat avec Mafikeng Digital Innovation Hub (MDIHub), un centre techno innovant de coworking basé à Mahikeng.

Le nouveau hub baptisé EDGE Centre pour Experience, Design, GTM (Go to Market), and Earn a pour objectif de soutenir le développement des PME à l'ère numérique, en les aidant à accéder aux technologies de pointe en matière de connectivité et de mise en réseau.

« Il est essentiel d'apporter l'expérience Cisco EDGE aux régions, y compris le Nord-Ouest, pour donner aux Sud-Africains une chance de participer à l'économie numérique mondiale. Chez Cisco, nous pensons que la technologie joue un rôle essentiel dans la construction d'un avenir inclusif pour tous. En connectant les personnes et les entreprises via l'écosystème et les plateformes Cisco, nous créons un impact réel et aidons à préparer le pays à un avenir numérique », a expliqué Clayton Naidoo, directeur principal de l'accélération numérique au niveau national chez Cisco Afrique.

Le nouveau centre lancé par Cisco s’inscrit dans le cadre de son programme nommé Country Digital Acceleration (CDA), introduit en Afrique du Sud en 2019.  Le programme mondial a pour but de mettre en place des centres EDGE ayant pour objectif de contribuer à la transformation numérique sécurisée des gouvernements et des entreprises.

Le centre servira d'espace de partage de connaissances commerciales pour stimuler l'innovation des entreprises. Il proposera également une formation aux compétences numériques par l'intermédiaire de la Cisco Networking Academy, un programme de formation à l'informatique et à la cybersécurité qui s'associe à des établissements d'enseignement dans le monde entier.

Soulignons qu’en Afrique du Sud, Cisco a déjà formé près de 260 000 apprenants dans le cadre de ce programme, avec un fort taux de participation féminine de 50 %.

Samira Njoya

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Ingénieur informatique, il est axé sur la création de solutions alimentées par l’intelligence artificielle et la robotique pour automatiser la gestion agricole. Il a remporté plusieurs récompenses pour ses innovations.

Akhlad Alabhar (photo) est le fondateur et le PDG d’Egrobots, une start-up qui développe des solutions agricoles intelligentes. Originaire d’Egypte, il a fait ses études supérieures à la faculté d’ingénierie de l’université d’Alexandrie où il a obtenu en 2010 un bachelor en génie informatique.

En 2021, il a fondé Egrobots dans le but d’aider les agriculteurs à cultiver de façon efficiente en réalisant plus de récoltes avec le minimum de ressources possible. L’entreprise permet aux agriculteurs de couvrir plus d’hectares en agissant de façon précise grâce à une utilisation plus stratégique des produits, en améliorant non seulement la santé et le rendement des plantes, mais aussi la gestion et la durabilité.

Egrobots utilise l’imagerie de pointe et les capacités de l’intelligence artificielle, de la robotique et du machine learning pour donner aux fournisseurs et aux producteurs des informations afin de leur permettre de prendre des décisions éclairées.

A travers Egrobots, Akhlad Alabhar propose plusieurs produits. Parmi eux, Roboscoot collecte grâce à l’IA des informations sur les terrains des agriculteurs. Shagarah détecte les maladies des cultures, analyse la végétation, l’humidité et les conditions météorologiques et fait des recommandations aux agriculteurs.

L’entreprise a récemment décroché la deuxième place à l’international du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2023. Elle a également remporté le premier prix du projet de transformation INTECMED ENI CBC Med, soit 30 000 euros.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Akhlad Alabhar a travaillé à l’Alinma Bank en Arabie saoudite. Embauché en 2013 au poste de consultant informatique, il y a successivement occupé les postes de consultant en analyse de données et de chef d’équipe IA avant de partir en juin 2023. Il a aussi été chef de projet au ministère des Finances de l’Arabie saoudite de 2018 à 2019.

Melchior Koba

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