La numérisation en cours sur le continent touche tous les secteurs d'activités. Les PME qui jouent un rôle crucial dans l’économie africaine sont également concernées.

 Le Conseil namibien de promotion et de développement des investissements (NIPDB) et le Conseil estonien du développement (EstDev) ont récemment signé un partenariat visant à développer les capacités et les compétences numériques dans les entreprises namibiennes de micro, de petite et moyenne taille (MPM) à travers le programme « Entrepreneurship Minds ». L'information a été rendue public par les médias locaux.

Le nouveau programme, mis en œuvre en collaboration avec l'université de technologie de Tallinn en Estonie, a également pour but d'accompagner financièrement les PME et de leurs offrir des formations de qualité. L'objectif est de responsabiliser et de libérer le potentiel commercial inexploité de la Namibie en mettant un accent sur la technologie et l’e-commerce.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, Dino Ballotti, le directeur exécutif du comité d'investissement pour le développement d'entreprise MPM au NIPDB, a fait savoir qu’elle intervient dans un contexte particulier de coopération entre les deux pays. « Leur stratégie régionale africaine 2020-2030 place la Namibie comme collaborateur essentiel de l’Estonie. En outre, l’investissement de l’Estonie dans la mise en place d’une transformation numérique et la promotion de l’esprit d’entreprise résonne avec la vision stratégique de la Namibie, en particulier lorsqu’elle est prise en compte parallèlement à l’initiative de l’Union européenne sur l’hydrogène vert », a-t-il déclaré.

Le lancement du programme fait suite à une visite du Conseil namibien de promotion et de développement des investissements en Estonie en mai dernier. Il s’inscrit dans le cadre des multiples actions menées par l’Estonie pour soutenir la numérisation du secteur public du pays depuis 2013. A ce jour, une douzaine de projets numériques ont été financés en Namibie, pour un montant total d'environ 750 000 EUR.

A terme, le programme permettra de favoriser les écosystèmes de start-up, de financer des solutions locales innovantes pour les défis de développement et de renforcer l’économie. Selon l'Agence namibienne des statistiques, les PME contribuent à environ 12 % au PIB du pays et emploient plus de 200 000 personnes.

Pour Nelli Timm, conseillère régionale pour l’Afrique d’EstDev, ce nouveau projet jouera un rôle central dans le renforcement du secteur des PME de la Namibie grâce au développement de capacités et de compétences numériques. « Ce partenariat ambitieux entre la Namibie et l’Estonie promet non seulement de libérer le potentiel des entreprises, mais aussi de promouvoir l’innovation numérique et la croissance économique dans la région », a-t-elle déclaré.

Samira Njoya

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Malgré des progrès remarquables dans le secteur des TIC ces dernières années, le Tchad peine à combler le fossé numérique. Des initiatives sont mises en œuvre pour permettre aussi bien aux femmes qu’aux hommes de se familiariser à l’outil informatique.

La première phase du projet « D-CLIC, formez-vous au numérique » déployée par l'Association pour le développement des sociétés de l'information au Tchad (ADESIT), l’ONG Femmes & Tic au Tchad, en partenariat avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a été clôturée le jeudi 19 octobre à N’Djamena lors du forum D-CLIC Pro.

Au cours de cette première phase, 120 jeunes dont 51% de femmes ont été formés dans plusieurs domaines, notamment en communication et marketing digital, développement des applications Web et mobile et en design et infographie.

Selon la coordinatrice projet D-CLIC, Safia Mahamat Youssouf, le programme a pour but de favoriser l'insertion des jeunes dans le milieu professionnel et promouvoir les métiers du numérique. « Notre pays fait face à d’énormes défis liés à l’employabilité des jeunes, au décrochage scolaire, à l’inadéquation de la formation avec l’emploi, à la vulnérabilité de certaines couches sociales, le forum des métiers du numérique, D-CLIC Pro est donc une réponse concrète », a-t-elle déclaré.

Le programme D-CLIC, lancé le 15 avril dernier, est une initiative de l’OIF mise en œuvre dans 14 des Etats membres dont le Tchad. Cette phase initiale s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la Francophonie numérique 2022-2026, notamment l’axe 1, qui vise à « Contribuer à la réduction de la fracture numérique et améliorer l’accès au numérique pour les populations de l’espace francophone ».

A l’issue du programme, la jeunesse tchadienne sera mieux outillée en TIC et préparée pour participer à la transformation numérique en cours au Tchad. Rappelons que le pays a lancé en 2020 un plan stratégique de développement du numérique et des postes visant à réduire la fracture numérique à l'horizon 2030.

Samira NJOYA

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Depuis plusieurs années, le monde connaît une très grande évolution technologique. Parmi les derniers à se lancer dans cette révolution, l’Afrique fait déjà partie des régions les plus actives du secteur. Au Malawi, Mzuzu E-Hub contribue grandement à cette croissance technologique.

Mzuzu E-Hub est un centre d’entrepreneuriat, de technologie et d’innovation qui offre des services de soutien au développement des entreprises et aux entrepreneurs émergents du Malawi. Fondé en 2017 par Wangiwe Kambuzi, sa directrice générale, Mzuzu E-Hub vise à aider les entrepreneurs à acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour créer et développer leurs entreprises.

Le centre propose des programmes d’incubation d’entreprises qui offrent un accompagnement personnalisé, un accès au financement, des formations et des mentorats aux entrepreneurs sélectionnés, ainsi que des programmes d’intégration technologique qui facilitent l’accès et l’utilisation des technologies numériques pour les entrepreneurs.

Le programme d’incubation phare de Mzuzu E-Hub est le Bizcubation, un programme de six mois qui aide les entreprises de son portefeuille à établir un bon modèle d’entreprise et une stratégie de marché leur permettant de commercialiser leur idée et mesurer l’impact social. Il donne aux entrepreneurs un accès à des investisseurs et les aide à établir un réseau de contacts important. Le programme a déjà diplômé 345 entrepreneurs émergents répartis sur 8 cohortes, avec une participation féminine de 46,5 % depuis sa création.

A travers le programme Media and Information Literacy Education (MILE), le centre offre aux Malawites un accès à des formations aux compétences numériques, notamment à la programmation informatique, au marketing numérique, à la photographie et à la vidéographie, à la conception graphique et à l’informatique. Le programme a permis à à 1 400 membres de la communauté d’être informés sur les technologies numériques existantes et la sécurité en ligne.

Mzuzu E-Hub organise aussi des événements de réseautage qui permettent aux entrepreneurs de se connecter avec des pairs, des experts, des investisseurs et des partenaires potentiels. Il fournit aussi des espaces de coworking et de réunion qui offrent un environnement propice au travail collaboratif et à l’innovation.

L’impact du Mzuzu E-Hub au Malawi est indéniable. Avec l’aide de ses partenaires que sont la Banque mondiale, Digital Malawi, Make-IT in Africa, Lenovo Digital Opportunity Trust et AfriLabs, entre autres, le hub a formé 572 jeunes aux métiers du numérique et a soutenu 345 entrepreneurs.

Son travail n’est pas passé inaperçu. Le hub a été récompensé par le prix SII Malawi Community Builder Award en 2019 et le prix Afrilabs Capacity Building Award-Business Development en 2021.

Melchior Koba

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Avec son entreprise Excel@Uni, il aide les étudiants des milieux défavorisés à suivre un cursus universitaire afin d’obtenir un diplôme et de réussir dans la vie. L'entreprise a été récompensée à plusieurs reprises.

Lungelo Linda Gumede (photo) est un cofondateur et le président-directeur général d’Excel@Uni, une entreprise qui utilise la technologie pour aider les étudiants boursiers issus de milieux défavorisés à réussir leurs études et à se préparer au monde du travail. 

Originaire d’Afrique du Sud, il a étudié à l’université du Cap (UCT), où il a obtenu un bachelor en finance et comptabilité en 2012. Il est également diplômé de la Graduate School of Business où il a obtenu un master en finance en 2015.

En parallèle de ses études, Lungelo a commencé à travailler à la Graduate School of Business de l’université du Cap en tant que tuteur en finance d’entreprise. Il est rapidement devenu conférencier, enseignant la finance d’entreprise aux étudiants du programme MBA et la gestion des risques financiers aux étudiants du programme MCom.

Cependant, l’impact le plus significatif de Lungelo Linda Gumede se situe dans son rôle de cofondateur et PDG d’Excel@Uni.

L’entreprise a été fondée en 2013 par Lungelo Linda Gumede, Ludwick Marishane et Lesedi Makena. S’associant entre autres avec des universités, elle propose des programmes de soutien et de développement aux étudiants. Elle offre aussi aux étudiants des services de mentorat, de tutorat, de gestion des bourses, de développement de compétences et de préparation à l’emploi. Elle fait partie des 25 bénéficiaires africains de la cohorte 2023 du programme Google for Startups Black Founders Fund.

Lungelo Linda Gumede est aussi un mentor de l’accélérateur Akro Accelerate qui offre aux entrepreneurs des événements, des financements à risque et des services de conseil. En 2013, il a travaillé en tant que consultant en recherche commerciale de l’entreprise publique sud-africaine Technology Innovation Agency.

Avec Excel@Uni, il a reçu beaucoup de reconnaissance. En 2017, l’entreprise a été sélectionnée comme finaliste des prix de l’innovation sociale de la Fondation SAB. En 2018, elle a remporté la deuxième place lors du concours de pitch inaugural de l’IBM South Africa Startup Accelerator.

Melchior Koba

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Grâce à son engagement envers l’éducation technologique, le développement des compétences et l’entrepreneuriat, Mt Kenya Hub promeut la croissance économique inclusive au Kenya et à travers l’Afrique.

Fondé en 2015 par Savio Wambugu, un développeur de logiciels, le Mt Kenya Hub est un acteur clé de l’écosystème technologique kényan. Situé au cœur du pays, ce hub d’innovation et d’incubation est dédié à la formation, au développement des compétences et au mentorat des jeunes entrepreneurs. Il est un lieu de rencontre et d’interaction pour tous ceux qui s’intéressent à l’innovation.

Le Mt Kenya Hub offre une plateforme physique pour soutenir les entrepreneurs et les start-up. Il propose des événements, des formations, des programmes d’entrepreneuriat qui transforment les idées en entreprises créatrices d’emplois et ajoutent de la valeur à l’économie africaine, principalement au Kenya.

L’un de ces programmes phares est le Mt Kenya Innovation Week Acceleration, un programme intensif de six mois conçu pour aider les entrepreneurs et les innovateurs à développer leurs entreprises et à les faire passer à la vitesse supérieure.

Parmi ses initiatives notables figure le « Mt Kenya Innovation and Investment Week », un événement annuel qui vise à rassembler les inventeurs, les entrepreneurs et les innovateurs pendant une semaine, en organisant des discussions, des panels, des conférences, des expositions et des hackathons. L’événement a permis aux jeunes, aux start-up et aux femmes d’accéder à des connaissances fondamentales, à des outils numériques et à des plateformes pour leur permettre de devenir de meilleurs innovateurs, entrepreneurs et leaders technologiques.

En plus de ses activités d’incubation et d’accélération, le Mt Kenya Hub propose un espace de coworking innovant et convivial pour offrir un environnement propice à la rencontre, au réseautage et à la collaboration. Il fournit des services allant de la recherche d’investigation à petite échelle à la collecte de données à grande échelle et à l’analyse. Il propose aussi des services de conseil dans une multitude de domaines.

Le centre organise également des compétitions pour récompenser les meilleurs entrepreneurs et encourager l’innovation. Le challenge The Mt. Kenya Innovation Week Awards a récompensé à hauteur de 3 000 dollars trois des meilleurs innovateurs lors de sa deuxième édition qui s’est déroulée en 2022.

Melchior Koba

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Startup IncubatorGambia est une force motrice pour le changement, l’innovation et l’autonomisation des entrepreneurs en Gambie. Grâce à son dévouement et à son engagement envers l’entrepreneuriat, il contribue à la transformation des idées en entreprises prospères et à forte croissance.

Startup IncubatorGambia (SIG) est un centre d’incubation d’entreprise qui a vu le jour en 2015. Fondé par AlieuJallow qui en est le directeur exécutif, son objectif principal est d’offrir aux jeunes entrepreneurs gambiens les moyens de réussir dans leur carrière et de lancer leur entreprise.

Le centre d’incubation SIG dispose d’un espace de coworking pour les jeunes entrepreneurs, équipé de cabines, d’ordinateurs, d’une connexion Internet à haut débit, d’une imprimante et d’une salle de formation, entièrement équipée, pouvant accueillir jusqu’à 25 participants.

SIG propose un programme d’incubation de six mois qui donne accès à des mentors exceptionnels, à des sessions pratiques avec des experts en start-up, et à un excellent espace de bureau où les fondateurs peuvent travailler avec d’autres fondateurs intelligents et talentueux de la Gambie. Le programme d’incubation comprend une équipe diversifiée d’entrepreneurs engagés dans les domaines du transport, de la mode, du recyclage, du développement immobilier, de la gestion du bétail, de la technologie et de l’éducation.

SIG met également un programme d’accélération à la disposition des entrepreneurs pour leur permettre d’avoir accès au financement. Le programme de financement de démarrage du centre comprend un fonds renouvelable sans intérêt pour les entrepreneurs qui remplissent les conditions requises à la fin du programme.

En plus des programmes d’incubation et d’accélération, SIG organise régulièrement des ateliers, des formations et des cérémonies en relation avec ses clients et autres bienfaiteurs. Parmi ces événements figurent les Design ThinkingBootcamps au cours desquels des entrepreneurs prospères offrent bénévolement leur expertise et aident les jeunes dans la création d’entreprise, les stratégies de financement, la gestion et l’assistance technique.

Depuis sa création, SIG a investi dans plus de 50 start-up, accompagné la fondation de 1 600 start-up, créant ainsi 1 000 emplois. Le centre a organisé sept cohortes et soutenu 1 500 entreprises. Il est soutenu, à son tour, par l’ambassade des Etats-Unis près la Gambie, Business Process& Automation Services, l’American Chamber of Commerce en Gambie, GIZ et la Banque africaine de développement, entre autres.

Melchior Koba

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Plus qu’un simple espace de travail, Com’Work est une communauté d’entrepreneurs qui partagent les mêmes valeurs et qui veulent changer les Comores. Il propose un accompagnement personnalisé aux start-up, adapté à leur stade de développement.

Comores Coworking (Com’Work) est un espace de coworking moderne et créatif et un incubateur situé dans le centre-ville de Moroni. Il a été créé en 2018 par de jeunes entrepreneurs pour les entrepreneurs.

Com'Work propose des services variés aux professionnels, associations et agences créatives qui souhaitent travailler dans un environnement stimulant et collaboratif. Il dispose de 4 bureaux individuels, d’un open-space coworking de 10 postes, d’une salle de réunion, d’une salle de détente et de deux studios meublés.

Com'Work organise régulièrement des formations, des rencontres avec des experts et des meet-up pour favoriser l’échange, le réseautage et le renforcement des capacités des entrepreneurs. Il accompagne également les porteurs de projets dans la recherche de financement.

Le centre propose des programmes de préincubation et d’incubation. Son programme de préincubation permet d’accompagner les entrepreneurs dans le processus de passage de l’idée à l’action. Il peut se faire en présentiel sur une période de trois mois ou en ligne sur une période de six mois. Le programme est composé de contenus pédagogiques, d’ateliers thématiques et d’un accompagnement individuel quotidien.

Le programme d’incubation, quant à lui, permet aux entrepreneurs d’explorer le marché pour valider leur business model, de tester le marché pour acquérir les premiers clients, d’établir et d’engager une stratégie de financement et de constituer l’équipe de démarrage en cohérence avec le marché ciblé. Un accès privilégié aux financements et des formations sur-mesure sont mis à la disposition des bénéficiaires du programme.

En dehors de ces deux programmes, Com’Work propose aussi un programme d’accompagnement à la carte afin de développer avec les entrepreneurs leur projet à leur rythme et en fonction de leur besoin. A la fin des programmes, l’incubateur propose des services de conseil en entreprise dans plusieurs domaines d’expertise.

Melchior Koba

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Dans le domaine des recherches scientifiques, le continent africain est en retard par rapport au reste du monde. C’est pour combler ce gap que de nouvelles initiatives sont lancées en faveur du continent.

Jeudi 5 octobre, le géant américain Google a dévoilé la liste des 11 start-up africaines retenues pour la première cohorte de son programme baptisé Google for Startups Accelerator: AI First visant à accompagner des start-up utilisant l'intelligence artificielle pour relever les défis uniques de l'Afrique.

Les start-up sélectionnées sont originaires de l’Afrique du Sud (Avalon Health), du Ghana (Chatbots Africa), du Sénégal (Lengo AI), de l’Ouganda (Logistify AI), de l’Ethiopie (Telliscopen, Garri Logistics), du Kenya (Dial Afrika Inc, Fastagger Inc ) et du Nigeria (Famasi Africa , Izifin, Vzy). Elles ont été choisies parmi un vaste vivier de talents innovants, qui proposent des solutions aux problèmes modiaux grâce à l'usage de l’intelligence artificielle.

Elles bénéficieront chacune d’un parcours d’accélération de 10 semaines, d’une allocation de 350 000 $ en crédits Google Cloud et de sessions de mentorat, de conseils techniques et d’opportunités de réseautage pour améliorer leur portée et leur impact.

A terme, la formation permettra à ces start-up spécialisées de bénéficier du vaste réseau de Google pour développer davantage leurs entreprises et favoriser l'utilisation de l'IA dans leurs pays respectifs. Selon un rapport du McKinsey Global Institute, l'IA pourrait augmenter le PIB de l'Afrique à 1 300 milliards de dollars d'ici 2030, ce qui montre son potentiel indéniable pour alimenter les solutions et stimuler la prospérité économique.

« Les start-up que nous avons choisies pour le programme "AI First" incarnent cette vision, en tirant parti de l’IA de manière innovante pour relever les défis locaux et mondiaux. Nous sommes ravis de soutenir et d’amplifier leur impact », a déclaré Folarin Aiyegbusi, responsable de l’écosystème de startups pour l’Afrique chez Google.

Samira Njoya

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Grâce à ses programmes innovants et à son soutien continu aux femmes entrepreneurs, Ndoto joue un rôle crucial dans la promotion de l’autonomisation économique des femmes sur le continent.

 Ndoto Hub est un espace d’innovation et d’opportunités pour les femmes qui veulent créer et développer des entreprises sociales et économiques en Afrique. Fondé en 2017, il offre aux femmes un accès à un espace de travail partagé, à de l’information, à du mentorat, à des réseaux et à des marchés adaptés à leur croissance personnelle et professionnelle. Le hub est soutenu par une plateforme d’apprentissage numérique et des groupes communautaires animés par les membres.

Les activités et programmes de Ndoto Hub visent à renforcer les capacités des femmes entrepreneurs de moins de 35 ans dans différents domaines, tels que le développement personnel, le développement des affaires, le leadership, la gestion financière, le numérique, la résolution de problèmes, etc. Ndoto Hub propose également des opportunités de financement, de partenariat et de mise en relation avec des investisseurs, des clients potentiels et des leaders d’opinion.

L’incubateur, à travers Ndoto Digital, permet aux femmes d’apprendre, de démarrer et de développer une entreprise. Il met à leur disposition des experts et des outils pratiques indispensables à leur apprentissage.

Présent à Dar es Salaam et à Arusha, Ndoto Hub a pour mission de propulser la prochaine génération de femmes chefs d’entreprise innovantes et couronnées de succès. Il s’appuie sur un programme d’études axé sur le marché qui vise à répondre aux besoins des jeunes femmes entrepreneurs.

Ndoto Hub est donc un acteur clé de l’écosystème entrepreneurial africain. Membre du réseau AfriLabs, il est accompagné dans son combat par Digital Opportunity Trust Tanzania et le gouvernement du Canada, ainsi que d’autres institutions nationales et internationales.

Melchior Koba

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Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec les différents appuis apportés par des partenaires, l’ambition est plus grande.

La Commission de l’Union européenne (UE) a procédé le jeudi 5 octobre à Nairobi, au lancement d’un paquet numérique de 430 millions € visant à étendre la connectivité dans les écoles au Kenya, à créer un centre d'innovation numérique vert et à accompagner le gouvernement dans sa transition numérique.

Ledit paquet dévoilé lors de la visite officielle de la commissaire de l'Union européenne chargée des partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, souligne l'engagement de l'UE en faveur de la transformation technologique du Kenya.

« L'expansion de la connectivité numérique, le perfectionnement des emplois et la promotion de la gouvernance et des services numériques sont au cœur de l'objectif de notre stratégie d'investissement : créer des connexions durables et une valeur ajoutée locale, tout en réduisant les dépendances non durables », a déclaré Jutta Urpilainen.

Le lancement de ce paquet numérique au Kenya s’inscrit ainsi dans le cadre de la stratégie européenne Global Gateway, une initiative de la Commission européenne pour faire avancer la double transition numérique et verte et fournir des connexions fiables et durables aux pays partenaires.

Au Kenya, l’initiative permettra de réduire la fracture numérique en fournissant un accès Internet à environ 1 300 écoles dans des régions éloignées. Une subvention de 9,8 millions d'euros permettra de financer le développement des infrastructures et des compétences et services éducatifs numériques dans les écoles de 47 comtés. Ils bénéficieront à plus de 219 000 enfants dans le cadre du programme GIGA, une initiative mondiale mise en place par le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) et l'Union internationale des télécommunications (UIT).

Le paquet permettra également la création d'un pôle d'innovation numérique verte soutenu par l'UE et l’Allemagne, mais aussi d'initiatives de gouvernement électronique en partenariat avec l'Estonie et l'Allemagne, et la participation à Govstack, un projet communautaire innovant formé dans le cadre d'un partenariat multilatéral entre l'Allemagne, Estonie, UIT et Digital Impact Alliance.

A en croire le président de la République du Kenya, William Ruto, le partenariat avec l’Union européenne a pour but de créer un lien qui contribuera au développement durable, à l'autonomisation des plus défavorisés, et à la promotion de la bonne gouvernance et de l'état de droit dans le pays.

Samira Njoya

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