Startupbootcamp Afritech a annoncé, le lundi 23 octobre, les dix start-up retenues pour participer à la quatrième cohorte de l’Africa Startup Initiative Program. Elles bénéficieront d’un financement de 18 000 $, de 3 mois de mentorat et d'opportunités de réseautage.

« L'IA est apparue comme l'un des principaux secteurs dans notre réserve de candidatures. En outre, 26 % de toutes les start-up qui ont posé leur candidature sont en phase de croissance. Ce sont des signaux positifs majeurs pour l'écosystème technologique africain », a déclaré Henry Ojuor, directeur de la Startupbootcamp Afritech.

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En tant qu’incubateur, Leancubator organise des événements, des programmes de croissance pour les entreprises et des challenges, contribuant ainsi à renforcer l’écosystème de l’innovation en Algérie.

Leancubator est un hub d’innovation et un incubateur algérien spécialisé qui soutient les projets durables et innovants dans divers secteurs tels que l’économie bleue, l’économie verte, la foodtech et la fintech.

Fondé en 2018 par Abdelfettah Herizi, Hichem Hadded et Nesrine Ziad, il propose des programmes d’incubation et d’accélération pour les start-up, les petites et moyennes entreprises et les porteurs de projets qui proposent des solutions aux défis sociaux et environnementaux de l’Afrique.

Aux start-up, il offre un accompagnement privé en fonction des besoins de leur projet innovant à travers des séances de coaching, un accès à un large panel d’investisseurs et à des ressources logistiques telles que des locaux, des salles de réunion et du matériel informatique.

L’incubateur propose aussi plusieurs programmes. Le plus célèbre est l’Algeria Startup Challenge qui a pour objectif de stimuler les start-up et les projets innovants en leur fournissant le soutien, les ressources et le réseau nécessaires à l’émergence de leurs innovations.

Dans le cadre de l’Algeria Startup Challenge, Leancubator a mené d’autres activités comme les Harm Reduction Initiative Awards, un challenge d’innovation destiné aux porteurs de projet algériens proposant des solutions innovantes autour des meilleures pratiques de réduction des risques, comme les risques industriels, alimentaires, sanitaires, routiers, écologiques, etc.

D’autres challenges comme le Fintech Start-up Challenge pour les fintech, les insurtech et les regtech, ainsi que le Foodtech Startup Challenge pour les agritech, les aquatech et les solutions de sécurité alimentaire sont des initiatives de l’incubateur.

Depuis sa création, Leancubator a participé à plus de 3 000 projets et a organisé plus de 40 défis d’innovation. Il a soutenu 350 start-up et projets innovants et a collaboré avec plus de 50 partenaires économiques et institutionnels. Parmi ces partenaires, on peut citer BNP Paribas, WestMED et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Leancubator a reçu plusieurs distinctions, telles que la reconnaissance du ministère de l’Economie du savoir, des Start-up et des PME en tant qu’acteur actif et contributeur à la dynamique de l’innovation et des start-up en Algérie. Il a été élu meilleur programme pour le développement des compétences et le soutien à l’innovation dans l’économie bleue dans la Méditerranée occidentale lors du WestMED 2021.

Leancubator a également été reconnu par la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB) d’Algérie comme étant un acteur actif dans le soutien au développement de la fintech dans le pays. Ces activités et distinctions font de l’incubateur un acteur majeur de l’innovation et de l’entrepreneuriat en Algérie et en Afrique.

Melchior Koba

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Avec une passion pour la technologie et un engagement envers l’agriculture durable, il innove et repousse les limites de ce qui est possible. Son travail a non seulement eu un impact significatif sur l’industrie technologique au Maroc, mais aussi sur l’économie agricole du pays.

Amine Zarouk (photo) est le fondateur et le président-directeur général de Green OpenLab, une start-up marocaine qui propose des solutions technologiques innovantes pour l’agriculture durable.

Le Marocain est titulaire d’un master en systèmes d’information distribués obtenu en 2006 à l’université Paris-Est Créteil (UPEC). Il est également détenteur d’un diplôme d’ingénieurs d’affaires grands comptes en force de ventes obtenu en 2007 à NEGOCIA, centre international de formation à la vente et à la négociation commerciale.

Passionné par les nouvelles technologies et l’entrepreneuriat, en 2021 il fonde Green OpenLab, une entreprise pionnière dans la transformation numérique de l’industrie et de l’agriculture. Cette dernière soutient les start-up agritech avec des technologies sur mesure pour une agriculture efficace et durable. Elles autonomisent les agriculteurs en améliorant la productivité, en optimisant les ressources et en modernisant les chaînes de valeur agricoles.

L’entreprise sensibilise aux outils du numérique pour une agriculture plus efficace et respectueuse de l’environnement et des ressources. Elle offre aussi un espace d’innovation, de partage et de démonstration aux jeunes innovateurs, doctorants et chercheurs.  

Amine Zarouk est également un cofondateur et le PDG de Stratfield, une joint-venture dont le siège social est à Casablanca. Fondée en 2021, cette entreprise dispose d’un delivery center et d’un centre d’innovation à Fès, d’un centre d’expertise et de formation à Tanger, ainsi que d’une filiale à Munich pour le transfert de technologie.

Avant de fonder Green OpenLab, il a travaillé au Crédit Agricole Consumer Finance (Sofinco) en France en tant que responsable de l'urbanisation des développements en 2007. En 2008, il cofonde G-Fit Maroc, une entreprise axée sur l’externalisation des services technologiques, qui a rejoint en 2014 le groupe Alten et devient Alten Delivery. Il a dirigé l’entreprise jusqu’en 2021.

Amine Zarouk a également travaillé pour la Fédération des technologies de l'information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI), une organisation qui promeut le développement du secteur des TIC au Maroc. Ayant rejoint la fédération en 2011, il a respectivement été membre du conseil d’administration (2011-2019), président du pôle offshoring (2019-2020) et président (2022-2022).

Melchior Koba

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Avec ses partenaires locaux et internationaux, Jacaranda travaille pour offrir aux jeunes les opportunités et les compétences nécessaires pour réaliser leur potentiel et contribuer au progrès de leur pays.

Jacaranda Hub est une organisation zambienne qui vise à développer les jeunes dans les domaines des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’entrepreneuriat à travers son hub d’innovation. Fondée en 2017 par Mara Zhanet Michelo qui en est la directrice générale, elle a pour mission de permettre aux jeunes de participer à la création d’un impact socio-économique et d’une valeur commerciale.

« L’idée de Jacaranda Hub est de trouver, de construire et de façonner des entrepreneurs capables. Je pense que l’entrepreneuriat est le moyen le plus efficace de créer un changement et un développement durables. Il stimule la croissance économique locale, crée des emplois et réduit la pauvreté. Donner aux innovateurs ambitieux les moyens de résoudre les problèmes en transformant les idées en réalité est l’objectif ambitieux qui a motivé le voyage dans lequel nous nous embarquons », a expliqué Mara Zhanet Michelo en 2022.

Jacaranda Hub propose trois axes thématiques. Le premier, JAC-LEARN, offre des espaces d’apprentissage sûrs et riches en ressources avec des équipements TIC pour promouvoir l’éducation à l’entrepreneuriat, la culture numérique, la créativité, l’accessibilité et la capacité d’utiliser les TIC. Le second, JAC-STARTUP & INNOVATION, facilite la création d’un écosystème entrepreneurial tourné vers le développement de l’innovation et des affaires. Il soutient les start-up et la création de petites et moyennes entreprises viables. Le dernier axe thématique est JAC-LIFESTYLE qui explore et vise à promouvoir le concept d’entrepreneuriat social, l’idée d’utiliser les affaires pour résoudre les principaux problèmes sociaux et environnementaux.

L’organisation a mis en place plusieurs autres initiatives. L’une des plus connues est le Next Generation National Youth Incubation Challenge destiné aux jeunes de 18 à 35 ans. Le programme renforce les capacités des jeunes à concevoir et développer des entreprises. Il se concentre sur l’identification des opportunités d’innovation et sur l’accompagnement des jeunes innovateurs et entrepreneurs à travers l’idéation, la validation et la mise à l’échelle de nouveaux produits et services qui profitent aux utilisateurs finaux et qui permettent de créer des start-up prospères. 

Il a également mis en place le Mosi-oa-Tunya Pitch, un programme de préparation à l'investissement qui met en relation des start-up viables avec des investisseurs locaux et internationaux. Le programme aide les start-up à fort potentiel de croissance à concevoir, mesurer et adapter leurs activités afin d’être prêtes à recevoir des investissements financiers.

Grâce à Jacaranda Hub et l’ensemble de ses programmes, Mara Zhanet Michelo a été récompensée par le prix de la femme de l’année dans le domaine de la technologie aux Techtrends Zambia Awards 2022.

Melchior Koba

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Le ministère guinéen de l’Enseignement Technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a annoncé, le mercredi 25 octobre, la signature d’un mémorandum d’entente avec la firme technologique chinoise Huawei. L’objectif est de construire des classes intelligentes au Centre de formation professionnelle Camara Laye de Conakry et au Centre de formation professionnelle de Kindia.

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Basé au Cameroun, Ocean Innovation Center contribue à travers ses programmes et activités innovants à accélérer le développement technologique africain. Il est soutenu par l’Etat camerounais à travers le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire.

 Ocean Innovation Center (OIC) est un centre de formation et d’innovation camerounais dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Fondé par Jacques Bonjawo, un ingénieur informatique et expert en TIC, et inauguré en 2017 par Louis Paul Motaze, le ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire d’alors, il vise à promouvoir l’accès à l’éducation numérique, le développement des compétences et l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes dans la région.

Technopole située au cœur de la ville de Kribi, dans la région Sud du Cameroun, le centre opère depuis un bâtiment R+3 qui s’étend sur une superficie de 2 000 m². Il propose des formations en informatique, en analyse de données, en développement web fullstack, en conception graphique et web, en pensée logique, en maintenance et réseau, etc. Il offre également un espace de coworking où les gens peuvent se rencontrer et échanger des idées sur leurs projets futurs.

OIC propose des programmes d’incubation et d’accélération aux entrepreneurs et aux start-up. Dans le cadre de son processus d’incubation, il fournit aux entreprises bénéficiaires en phase de démarrage le soutien et les ressources auxquels elles n’ont pas accès.

Le centre offre aussi des conseils d’expert aux jeunes entrepreneurs désireux de plonger dans le monde professionnel et de construire une grande carrière dans le domaine numérique.

A ce jour, OIC propose 20 cours et vidéos dans tous les domaines liés aux nouvelles technologies et à la digitalisation. Elle dispose de plus de 50 professeurs experts et plus de 1000 étudiants formés ou en formation. Pour accueillir ses étudiants, le centre possède déjà plus de 100 classes.

Membre du réseau AfriLabs, le centre a également noué des partenariats avec des institutions locales, nationales et internationales, telles que Microsoft, Netexplo et le ministère camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (MINEPAT).

Melchior Koba

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A travers ses programmes de formation et de mentorat, ses espaces de coworking et les activités qu’il mène, LakeHub favorise la croissance des initiatives entrepreneuriales et l’innovation technologique.

LakeHub, fondé par le technologue et entrepreneur social kényan James Odede, est un centre d’innovation technologique basé à Kisumu, au Kenya. Depuis sa création en 2013, LakeHub promeut l’innovation technologique et l’entrepreneuriat social au Kenya et en Afrique.

Il a pour mission de créer un écosystème favorable au développement des talents locaux et à la résolution des problèmes sociaux par le biais de solutions numériques. Pour cela, LakeHub a mis sur pied des espaces de coworking et propose une variété d’activités et de programmes comme des formations aux technologies de pointe pour soutenir les jeunes talents. Au cours de ces dernières années, il a organisé des bootcamps, des hackathons et des événements de réseautage.

Son programme d’incubation The Lake Hub Incubation offre une gamme complète de soutien, de conseils et de ressources pour aider ces entrepreneurs à transformer leurs idées en entreprises prospères. Le centre organise aussi des journées de discussions comme le Ek4 Cyber Security Barcamp qui aura lieu le samedi 28 octobre 2023 et qui réunira des amateurs de cybersécurité, des experts, des professionnels…

Egalement préoccupé par l’inclusion des femmes dans l’entrepreneuriat, LakeHub a mis en place le programme FemiDevs. Lancé en 2020, il offre des bourses entièrement financées aux filles et aux jeunes femmes. Les bénéficiaires acquièrent des compétences clés en développement web front-end et back-end, en pensée créative, en entrepreneuriat, en design graphique et en compétences interpersonnelles. D’autres programmes comme l’Engendering Mentorship qui soutient les étudiantes confrontées à des difficultés entraînant des taux d’abandon élevés en milieu académique font partie du portefeuille d’activité du centre.

Récemment, en juillet 2023, LakeHub a joint ses forces à celles de 01Talent Africa, du Comté de Kisumu et de CGLU Afrique pour créer la première Zone01 d’intelligence collective au Kenya. Il s'agit de donner aux jeunes les moyens d’atteindre l’excellence dans l’industrie technologique.

LakeHub dispose aussi d’une académie qui forme ses étudiants au développement web et au développement de la blockchain, à la cybersécurité et à l’ingénierie des données. L’académie offre aux jeunes défavorisés du Kenya une formation gratuite au développement de logiciels et un placement garanti à l’issue de la formation. Depuis son lancement en 2019, l’académie de LakeHub a diplômé plus de 600 jeunes talents de son camp d’entraînement en ingénierie logicielle, avec une équipe de plus de 12 professionnels de la technologie et des affaires fournissant des perspectives et des formations pertinentes pour le marché.

LakeHub est soutenu et accompagné par plusieurs institutions et organisations. Il s’agit entre autres de GIZ, Partners for Equity, Segal Family Foundation, African Visionary Fellowship, Livelihood Impact Fund et Planet Wheeler.

Melchior Koba

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Gambia Tech Project est un projet louable qui contribue au développement de l’écosystème technologique en Gambie. Il offre des opportunités de réseautage aux jeunes entrepreneurs, tout en jouant un rôle crucial dans la formation de la prochaine génération de leaders technologiques en Afrique.

Gambia Tech Project est un programme lancé en 2021 par l'ambassade de France, en collaboration avec l’Alliance française de Banjul, pour favoriser et participer activement au développement d’un écosystème tech qui offre des opportunités et facilite les innovations pour les jeunes entrepreneurs gambiens.

Coordonné par Boubacar D. Coly, chef de projet, il dispose d'un espace d’incubation dédié et d’un laboratoire technologique ouvert au public au sein de l’Alliance française, où les entrepreneurs peuvent accéder à différentes ressources et services, tels que des formations, des ateliers, des événements, du mentorat, du conseil et du financement.

« Le projet offrira aux jeunes entrepreneurs une occasion unique d’atteindre leurs objectifs grâce à la technologie. Nos principaux objectifs sont de fournir des ressources humaines et des entrepreneurs de qualité en Gambie, car nous disposons de personnes très créatives, mais le problème réside dans leur vision limitée », a déclaré Boubacar Coly en 2021.

Chaque année, et ce, depuis sa création en 2021, le projet se donne pour mission d’accompagner et de conseiller jusqu’à 50 personnes et d’incuber, accélérer et financer jusqu’à 10 start-up. Il crée des opportunités de relations d’affaires et organise généralement deux événements majeurs de tech-entrepreneuriat tous les ans.

Parmi les initiatives du Gambia Tech Project figure le Gambia Tech Entrepreneurship Program. Ce programme accompagne les entrepreneurs qui disposent d’une idée ou ont déjà une entreprise dans les domaines de l’agritech, de l’edtech, de la fintech, du multimédia, de l’art créatif, des solutions durables, de la healthtech, des villes intelligentes et des sciences de l’information et des données, entre autres. La phase d’inscription de l’édition 2024 a été lancée le 16 octobre et prendra fin le 5 novembre 2023.</

Gambia Tech Project a également accompagné plusieurs autres initiatives, notamment la Fireside Chat and Pitching Competition, qui a été animée en janvier 2023 par Amie Jack, cheffe de produit chez Microsoft.

A ce jour, Gambia Tech Project a accompagné 275 entrepreneurs, soutenu 60 projets viables et incubé 10 start-up. Parmi ces dernières, on distingue Hightech Show, qui sensibilise à l’alphabétisation numérique par la création de médias et de contenus, et Green Waste Initiative, une entreprise spécialisée dans la production et la vente de combustibles fabriqués à partir de déchets organiques solides et agricoles.

Melchior Koba

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La numérisation en cours sur le continent touche tous les secteurs d'activités. Les PME qui jouent un rôle crucial dans l’économie africaine sont également concernées.

 Le Conseil namibien de promotion et de développement des investissements (NIPDB) et le Conseil estonien du développement (EstDev) ont récemment signé un partenariat visant à développer les capacités et les compétences numériques dans les entreprises namibiennes de micro, de petite et moyenne taille (MPM) à travers le programme « Entrepreneurship Minds ». L'information a été rendue public par les médias locaux.

Le nouveau programme, mis en œuvre en collaboration avec l'université de technologie de Tallinn en Estonie, a également pour but d'accompagner financièrement les PME et de leurs offrir des formations de qualité. L'objectif est de responsabiliser et de libérer le potentiel commercial inexploité de la Namibie en mettant un accent sur la technologie et l’e-commerce.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, Dino Ballotti, le directeur exécutif du comité d'investissement pour le développement d'entreprise MPM au NIPDB, a fait savoir qu’elle intervient dans un contexte particulier de coopération entre les deux pays. « Leur stratégie régionale africaine 2020-2030 place la Namibie comme collaborateur essentiel de l’Estonie. En outre, l’investissement de l’Estonie dans la mise en place d’une transformation numérique et la promotion de l’esprit d’entreprise résonne avec la vision stratégique de la Namibie, en particulier lorsqu’elle est prise en compte parallèlement à l’initiative de l’Union européenne sur l’hydrogène vert », a-t-il déclaré.

Le lancement du programme fait suite à une visite du Conseil namibien de promotion et de développement des investissements en Estonie en mai dernier. Il s’inscrit dans le cadre des multiples actions menées par l’Estonie pour soutenir la numérisation du secteur public du pays depuis 2013. A ce jour, une douzaine de projets numériques ont été financés en Namibie, pour un montant total d'environ 750 000 EUR.

A terme, le programme permettra de favoriser les écosystèmes de start-up, de financer des solutions locales innovantes pour les défis de développement et de renforcer l’économie. Selon l'Agence namibienne des statistiques, les PME contribuent à environ 12 % au PIB du pays et emploient plus de 200 000 personnes.

Pour Nelli Timm, conseillère régionale pour l’Afrique d’EstDev, ce nouveau projet jouera un rôle central dans le renforcement du secteur des PME de la Namibie grâce au développement de capacités et de compétences numériques. « Ce partenariat ambitieux entre la Namibie et l’Estonie promet non seulement de libérer le potentiel des entreprises, mais aussi de promouvoir l’innovation numérique et la croissance économique dans la région », a-t-elle déclaré.

Samira Njoya

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Malgré des progrès remarquables dans le secteur des TIC ces dernières années, le Tchad peine à combler le fossé numérique. Des initiatives sont mises en œuvre pour permettre aussi bien aux femmes qu’aux hommes de se familiariser à l’outil informatique.

La première phase du projet « D-CLIC, formez-vous au numérique » déployée par l'Association pour le développement des sociétés de l'information au Tchad (ADESIT), l’ONG Femmes & Tic au Tchad, en partenariat avec l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) a été clôturée le jeudi 19 octobre à N’Djamena lors du forum D-CLIC Pro.

Au cours de cette première phase, 120 jeunes dont 51% de femmes ont été formés dans plusieurs domaines, notamment en communication et marketing digital, développement des applications Web et mobile et en design et infographie.

Selon la coordinatrice projet D-CLIC, Safia Mahamat Youssouf, le programme a pour but de favoriser l'insertion des jeunes dans le milieu professionnel et promouvoir les métiers du numérique. « Notre pays fait face à d’énormes défis liés à l’employabilité des jeunes, au décrochage scolaire, à l’inadéquation de la formation avec l’emploi, à la vulnérabilité de certaines couches sociales, le forum des métiers du numérique, D-CLIC Pro est donc une réponse concrète », a-t-elle déclaré.

Le programme D-CLIC, lancé le 15 avril dernier, est une initiative de l’OIF mise en œuvre dans 14 des Etats membres dont le Tchad. Cette phase initiale s’inscrit dans le cadre de la stratégie de la Francophonie numérique 2022-2026, notamment l’axe 1, qui vise à « Contribuer à la réduction de la fracture numérique et améliorer l’accès au numérique pour les populations de l’espace francophone ».

A l’issue du programme, la jeunesse tchadienne sera mieux outillée en TIC et préparée pour participer à la transformation numérique en cours au Tchad. Rappelons que le pays a lancé en 2020 un plan stratégique de développement du numérique et des postes visant à réduire la fracture numérique à l'horizon 2030.

Samira NJOYA

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