En République du Congo, Yekolab veut former la prochaine génération de leaders technologiques en Afrique. Ainsi, il incube les jeunes entrepreneurs et initie les enfants aux nouvelles technologies.

Yekolab est un centre d’excellence et de formation aux nouvelles technologies et métiers émergents basé en République du Congo. Lancé en février 2015, Yekolab, fondé par l’expert en technologies de l’information et de la communication (TIC) Max Bonbhel, a pour mission de transformer les idées des jeunes Congolais en entreprises viables et bancables.

Le centre propose des programmes d’incubation et de formation certifiante ou non dans des domaines tels que le développement web, le développement mobile, le développement d’applications d’entreprise, la technologie embarquée ou encore la programmation pour enfants.

Il a mis en place un programme d’incubation nommé Y-Incubateur. Ce dernier veut accompagner les jeunes entrepreneurs en leur fournissant des moyens techniques qui leur permettront de s’imposer sur un marché de plus en plus compétitif. 

Yekolab dispose également d’un laboratoire. Appelé Y-Lab, il s’agit d’un centre de recherche destiné aux innovateurs technologiques congolais. Il développe aussi un programme de formation, destiné aux enfants âgés entre 7 et 17 ans, appelé Yekolab for kids. Au cours de ce programme, les enfants apprennent les techniques de programmation et de fabrication de robots ou de machines automatiques. L’édition 2022 de Yekolab for kids a diplômé 73 enfants.

Yekolab dispose de centres à Brazzaville et Pointe-Noire. Il bénéficie d’un appui à la fois technique et financier de la part de l’agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), de la société de téléphonie mobile Airtel Congo et de JCertif, une organisation indépendante à but non lucratif dont l’objet principal est de promouvoir l’innovation à travers les TIC.

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A travers ses programmes de pré-incubation, d’incubation et d’accélération, Innov'Lab fournit des ressources et soutient les entrepreneurs comoriens, contribuant ainsi à la croissance économique et à la création d’emplois dans le pays.

Innov'Lab est un incubateur d’entreprises situé aux Comores et créé par l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie des Comores (UCCIA). Lancé en février 2017, il appuie les porteurs de projets en matière de recherche de financement, de formalisation juridique, de plan de communication, mais également dans la gestion et la comptabilité.

Sa mission est d’accompagner les porteurs de projets innovants dans les domaines de l’économie sociale et solidaire, du numérique, de l’agroalimentaire, du tourisme et de l’environnement.

Innov’Lab propose plusieurs programmes d’accompagnement. D’abord, il offre un programme de pré-incubation pour les porteurs de projets. Les entrepreneurs sélectionnés à ce programme bénéficient d’un accompagnement de 10 jours ou d’un accompagnement long de quatre mois.

Innov’Lab offre aussi aux start-up un programme d’incubation de deux ans sur mesure. Le programme apporte l’expertise nécessaire pour accélérer le développement de l’entreprise en se basant principalement sur le développement commercial et sur les bonnes pratiques de gestion d’entreprise.Le dernier programme d’Innov’Lab s’adresse aux entreprises confirmées. Il offre une accélération de leur croissance par des levées de fonds, l’ouverture de succursales ou encore l’internationalisation.

Les bénéficiaires des programmes de l’incubateur gagnent un accès à un réseau de partenaires et à différents outils de financement et une communication sur les réseaux sociaux. Ils ont également accès au réseau de mentors d’Innov’Lab, ainsi qu’à des formations en gestion d’entreprise et peuvent bénéficier d’une panoplie de canaux promotionnels.

L’incubateur fournit un espace de coworking, un lieu d’entraide et de déploiement d'activités pour les start-up. Il dispose aussi de salles de conférence pour les réunions, et d’autres événements professionnels.

Depuis sa création, Innov'Lab a incubé plus de 60 entreprises. Il a formé et accompagné plus de 400 jeunes porteurs de projets et organisé plus de 10 événements. Il est soutenu par un ensemble de partenaires techniques, dont la Meck Moroni pour faciliter l’accès aux crédits, la plateforme SHINOON pour lancer des campagnes de financement participatif et l’ORTC pour la couverture médiatique.

Melchior Koba

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Pour atteindre les objectifs de la stratégie numérique du pays, le gouvernement du Maroc travaille en synergie avec tous les acteurs. Des programmes proposés aux entrepreneurs pour leur permettre de développer davantage leurs projets et d’avoir accès à plus de financements.

Le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration et la société de gestion de Technopark Maroc (MITC) ont signé, le vendredi 24 novembre à Essaouira, une convention de partenariat en marge de l’inauguration du cinquième centre Technopark du royaume. Ladite convention vise à définir le cadre et les modalités de mise en œuvre des programmes d’accompagnement dédiés aux start-up locales.

Selon Ghita Mezzour, la ministre de la Transition numérique, la convention permettra entre autres de fournir un meilleur accompagnement aux jeunes entrepreneurs et porteurs de projets. « Nous voulons qu’ils aient accès aux marchés nationaux, internationaux, pour lever des fonds, pour développer des start-up, et peut-être avoir une licorne au Maroc dans un avenir proche », a-t-elle déclaré.

Dans le cadre du partenariat, des programmes seront offerts aux start-up au sein du Technopark d’Essaouira. Ces programmes s’étaleront sur une durée de six ou douze mois et couvriront toutes les phases du cycle de vie de la start-up. Pendant la durée de la nouvelle convention, près de 70 start-up seront formées.

La collaboration entre le gouvernement et Technopark s’inscrit dans le cadre de leurs ambitions communes visant à faire du numérique un levier incontournable pour la performance économique du royaume. Il s’agit de créer des Technopark dans sept régions et de passer de quatre villes actuellement à dix villes sur le territoire en 2026.

Lancé en 2001, Technopark est considéré comme le premier incubateur d’entreprises technologiques au Maroc. Depuis sa création, il a soutenu plus de 3 500 entreprises innovantes, créant ainsi plus de 15 000 emplois directs et indirects.

Samira Njoya

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TunisianStartups joue un rôle essentiel dans la promotion de l’entrepreneuriat en Tunisie. Elle œuvre pour la connectivité mondiale, l’inclusion, l’éducation et la collaboration entre les acteurs de l’écosystème entrepreneurial.

TunisianStartups est une organisation non gouvernementale (ONG) tunisienne fondée en 2016. Son objectif est de renforcer l’écosystème entrepreneurial tunisien et de connecter ses acteurs. Elle propose des activités et des programmes variés pour accompagner les start-up dans leurs défis, tels que le financement, la collaboration, la visibilité et le lobbying. Elle vise également à créer des liens dynamiques entre l’écosystème local et les écosystèmes internationaux.

L’organisation est présidée par Amel Saidane, qui est aussi la fondatrice et la présidente-directrice générale de BetaCube, une société qui construit et développe des start-up B2B dans les domaines de la fintech et de la mobilité, et une cofondatrice de Digital2Value, une plateforme spécialisée dans la transformation numérique des PME.

TunisianStartups veut créer un environnement qui accélère le succès des start-up tunisiennes à l’échelle nationale et internationale. Pour cela, elle a mis en place plusieurs projets comme INVEST’I, une communauté qui rassemble les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial innovant tunisien à travers la plateforme internationale EuroQuity.

L’organisation a, par ailleurs, développé The Think Tank qui est chargé d’élaborer des propositions d’amélioration pour les décideurs afin d’inspirer les politiques publiques en matière d’entrepreneuriat. La plateforme interactive Index de TunisianStartups vise, quant à elle, à quantifier et à offrir une représentation précise et pertinente de l’écosystème des start-up en Tunisie.

Egalement préoccupée par l’inclusion des femmes dans la technologie, l’ONG a lancé le projet Women & Tech pour renforcer les capacités et donner de la visibilité aux femmes entrepreneurs dans ce domaine.

TunisianStartups propose aussi un programme éducatif nommé TS Academy. Ce dernier comprend des cours de renforcement des capacités des entrepreneurs, par le biais de sessions de formation individuelles et de masterclass. A travers Link4INN, l’organisation encourage l’innovation ouverte et promeut la collaboration entre les start-up et les entreprises de différents secteurs économiques.

TunisianStartups compte plus de 600 start-up sur sa plateforme Index, plus de 2 000 participants à ses événements, plus de 30 membres actifs... Elle est soutenue par GIZ, Invest for Jobs, Expertise France et The Dot, entre autres.

Melchior Koba

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UVU Africa est une organisation qui fait preuve d’un engagement indéfectible envers l’innovation et la technologie en Afrique. Grâce à ses programmes et initiatives, elle contribue au progrès technologique du continent.

UVU Africa est une organisation à but non lucratif qui vise à construire des sociétés du futur, en Afrique. Fondée en 1999 par Joshin Raghubar sous le nom de Cape Innovation and Technology Initiative (CiTi) et présente en Afrique du Sud et au Rwanda, elle a changé de nom en janvier 2023.

UVU Africa travaille avec des talents audacieux et ambitieux, et aux côtés de partenaires visionnaires comme Liquid Intelligent Technologie, Google, Verifone, IBM, Amazon Web Services et Microsoft, pour concevoir et construire des sociétés inclusives et adaptées à l’avenir grâce à l’innovation et à la technologie.

Dirigée par Ian Merrington, président-directeur général, le groupe UVU Africa étend son impact et sa présence à travers l’Afrique en favorisant la croissance inclusive de l’économie numérique par l’incubation d’entreprises, l’accélération, le développement des compétences et la création de clusters d’innovation spécialisés à travers le continent.

« UVU Afrique continuera à concevoir et à construire des sociétés inclusives adaptées à l’avenir grâce à l’innovation et à la technologie. Nous stimulons la croissance inclusive de l’économie numérique par l’incubation d’entreprises, le développement des compétences et par des projets clés qui catalysent l’innovation ouverte et la collaboration. Nous construisons les sociétés du futur, aujourd’hui, dans toute l’Afrique », a déclaré Joshin Raghubar.

L’organisation propose plusieurs programmes pour atteindre ses objectifs. A travers CapaCiTi Tech Career Accelerator, elle offre aux jeunes Sud-Africains les ressources nécessaires pour devenir des citoyens numériques à part entière.

Avec UVU Accelerate, UVU Africa soutient, forme et offre un programme de mentorat, ainsi qu’un accès aux réseaux et financements appropriés aux entrepreneurs afin qu’ils deviennent des créateurs d’emplois.

En 2019, UVU Africa a créé UVU Bio, un accélérateur spécialisé dans les biotechnologies, qui offre aux entrepreneurs africains une plateforme où la science, les affaires et l’investissement peuvent se rencontrer. L’accélérateur spécialisé dans les technologies de l’éducation en Afrique, Injini, est un membre du groupe UVU Africa.

De plus, la structure propose un large éventail d’installations, telles qu’un espace de travail partagé, des salles de réunion, des salles de conseil et des salles d’événements.

UVU Africa a eu un impact significatif en Afrique. Elle a formé plus 2 500 femmes à l’habilitation technologique pour leurs entreprises. Elle forme annuellement 1 000 jeunes sans emploi en technologie et en compétences essentielles pour leur carrière. Elle a soutenu 55 start-up edtech africaines et a incubé plus de 60 entreprises dans la bioéconomie. L’écosystème en pleine croissance de l’organisation est composé de plus de 5 000 entrepreneurs.

Melchior Koba

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Dans sa stratégie numérique, la République démocratique du Congo ambitionne d’exclure les documents physiques de la fonction publique. Le pays a lancé une opération de numérisation des services qui se heurte au déficit de compétences des employés.

Africa Digital Academy (ADA), une filiale d'Africa Development Solutions Group dédiée à la création et à la gestion de programmes de formation dans le domaine du numérique, et l’Agence congolaise pour le développement du numérique (ADN) ont signé le mardi 21 novembre un mémorandum d’entente en marge de l’Africa Digital Expo qui se tient à Kinshasa en République démocratique du Congo.

Dans le cadre de l'accord, l'ADA fomera 100 000 agents de l'Administration publique congolaise en 2024 et 2025.

« La collaboration entre ADA et ADN, deux entités de premier plan dans le domaine du numérique, est un pas de géant dans l'effort de modernisation de l'administration publique congolaise. Nous remercions ADA pour leur appui stratégique et nous nous réjouissons à l’idée de cette collaboration », a déclaré M. Dominique Migisha (photo, à gauche), coordonnateur de l’ADN.

Selon l’ADN, la programme de formation se concentrera sur les fondamentaux de la cybersécurité, de l'intelligence artificielle, de la transformation digitale, et des solutions métiers avec pour objectif de soutenir et d'accélérer la transformation numérique de la RDC, en mettant l'accent sur l'acquisition de compétences clés et la mise en œuvre de solutions technologiques adaptées aux besoins spécifiques de la région.

Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement et ses partenaires pour accélérer la numérisation dans le pays et doter les citoyens du pays en compétences numériques nécessaires pour assurer ladite numérisation et réduire la fracture numérique.

Pour l’ADA, l’initiative fait partie de ses nombreux projets en cours sur le continent africain. Depuis le 16 octobre, l’académie forme 1 000 jeunes Ivoiriens dans les métiers du numérique, y compris la cybersécurité.

Au terme de la collaboration avec l’ADN, les agents de l’administration publique congolaise seront mieux outillés pour l’utilisation des services publics en cours de numérisation dans le pays.

Samira Njoya

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Rapelang Rabana est une entrepreneure en série qui apporte des solutions digitales dans les domaines de la formation et de l’éducation. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions tout au long de sa riche carrière entrepreneuriale.

Née à Gaborone au Botswana en 1982, Rapelang Rabana (photo) est une informaticienne, entrepreneure et conférencière sud-africaine. Elle est la fondatrice de Rekindle Learning, une entreprise qui propose des solutions d’apprentissage numérique pour les entreprises et les institutions éducatives.

Rapelang Rabana a fait ses études supérieures à l’université du Cap, où elle a obtenu son bachelor en informatique en 2005 et un master en études immobilières en 2010. En 2014, elle fonde Rekindle Learning dans le but d’améliorer les résultats d’apprentissage des individus et des organisations grâce à des expériences numériques interactives, personnalisées et adaptatives. L’entreprise utilise des technologies telles que le micro-apprentissage pour aider les professionnels à acquérir des compétences adaptées au monde du travail en constante évolution.

Rapelang Rabana est également la coprésidente-directrice générale d’Imagine Worldwide, une solution technologique qui donne aux enfants les moyens d’acquérir les compétences en lecture, en écriture et en calcul nécessaires à la réalisation de leur plein potentiel.

Elle est, depuis 2021, une partenaire en capital-risque à GrindstoneXL et une partenaire non exécutive chez Nisala Capital depuis 2016. Entrepreneure en série, la Sud-Africaine est aussi une cofondatrice, en 2021, et une partenaire de FFWD Innovation, une structure conçue pour accompagner, former et encadrer des équipes pour construire et développer des innovations plus rapidement, en utilisant les dernières méthodologies et techniques de gestion d’entreprise.

La première entreprise de Rapelang Rabana est Yeigo Communications, une start-up fondée en 2005 et spécialisée dans le domaine de la transmission de la voix par Internet (VoIP) en Afrique. Une part majoritaire de l’entreprise a été rachetée par le groupe suisse Telfree en 2008 et Rapelang Rabana a été nommée à la tête de son département de recherche et développement. Elle est restée dans cette position jusqu’en 2012. En novembre 2017, elle a été nommée directrice des affaires numériques de BCX, où elle a travaillé jusqu’en 2018.

Rapelang Rabana a reçu de nombreuses distinctions pour son travail. En 2012, elle figurait sur la O Power List d’Oprah Magazine. En 2013, elle a été inscrite sur la liste des 30 entrepreneurs de moins de 30 ans de Forbes pour l’Afrique. En 2014, la Sud-Africaine a été nommée parmi les entrepreneurs du monde par le Forum mondial de l’entrepreneuriat. En 2017, elle a été sélectionnée comme jeune leader mondial par le Forum économique mondial.

Melchior Koba

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Grâce à son travail d’incubation et à ses programmes innovants, Le Boukarou soutient les entrepreneurs locaux. Son impact témoigne de son engagement envers l’entrepreneuriat et l’innovation en Afrique.

Fondé en 2016 et dirigé par Jean-Patrick Ketcha, membre du conseil d’administration d’Afric’Innov et du conseil d’orientation stratégique du centre d’employabilité francophone, Le Boukarou est un incubateur qui travaille pour un impact réel de la jeunesse entreprenante sur l’économie camerounaise et africaine.

L’incubateur propose des activités et des programmes variés pour soutenir les entrepreneurs dans la réalisation de leurs projets. Parmi ces activités, on peut citer le coaching, le mentoring, le développement commercial, l’accompagnement de start-up, la formation, le networking, etc. Il met à la disposition des entrepreneurs un espace de coworking équipé et convivial.

« De façon opérationnelle, nous travaillons principalement, avec les jeunes de la structuration de leur idée à l’opérationnalisation de leur projet, jusqu’au développement de leur entreprise. Nous faisons un constat clair : une entité économique ne peut évoluer dans un vase clos. Nous portons donc l’ambition de réunir, de façon permanente et efficace, toutes les autres parties prenantes : institutions étatiques, médias, unités scientifiques et techniques, investisseurs, organisations internationales notamment », peut-on lire sur le site de l’incubateur.

Le Boukarou accompagne des projets dans divers domaines tels que l’agriculture et la sécurité alimentaire, l’industrie culturelle et créative, l’économie circulaire, l’environnement, l’eau et l’énergie, la mobilité, la ville durable et l’éducation, entre autres.

Parmi les programmes les plus connus de l’incubateur, on peut citer Bouka Club qui vise à augmenter l’employabilité des jeunes à travers des formations et à développer les compétences entrepreneuriales des étudiants. Le Boukarou propose aussi le Bouka Seeds qui a pour but d’accompagner financièrement les jeunes créateurs de valeur camerounais. Parmi les entrepreneurs qu’il a accompagnés, on distingue Arthur Zang, l’ingénieur qui a inventé l’électrocardiogramme connecté appelé CardioPad.

Depuis sa création, Le Boukarou a accompagné plus de 40 start-up et impacté plus de 42 000 personnes. Il a développé 5 programmes avec plus de 1 000 personnes touchées. Présent à Bamenda, Douala, Maroua et Garoua, il est soutenu par plusieurs partenaires, dont Total Energies, l’Institut français, le PNUD, l’ambassade de France au Cameroun et l’Agence universitaire de la francophonie (AUF).

Melchior Koba

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BujaHub offre un environnement propice à la croissance et à la réussite des entrepreneurs. Avec son engagement continu envers l’innovation et le développement socio-économique, elle contribue à la construction d’un continent porté par l’entrepreneuriat et l’innovation.

BujaHub est une organisation non gouvernementale créée en 2019 par la Young AfricanDevelopmentFoundation (YADF) et la Save AfricanYouthCampaign (SAY), deux organisations qui œuvrent pour le développement socio-économique et politique des jeunes et des femmes à travers l’Afrique. Le siège de BujaHub se trouve à Bujumbura, la capitale du Burundi, et son président-directeur général est Abiyah David, fondateur de SAY.

BujaHub a pour mission de fournir un environnement collaboratif où les entrepreneurs du secteur numérique et d’autres secteurs peuvent s’épanouir. Elle offre un soutien structuré sous forme d’ateliers, de formations et de séminaires qui complètent l’environnement de réseautage naturel qu’il encourage. Elle dispose également d’un espace de coworking, de bureaux et d’équipements modernes, idéalement situés au cœur du centre-ville de Bujumbura, afin de faciliter l’accessibilité.

L’organisation collabore avec des institutions privées et publiques pour concevoir et mettre en place des programmes et des activités pour accompagner les innovateurs et l’entrepreneuriat numérique au Burundi. Ainsi, elle propose un incubateur axé sur la conception d’entreprise et un programme d’accélération pour faciliter la mise à l’échelle des start-up.

De plus, BujaHub met à la disposition des jeunes une communauté de designers qui s’attaquent à des problèmes complexes. Elle propose un laboratoire de recherche dans le but de créer une économie et des projets locaux axés sur les données. Elle favorise aussi la création de nouveaux partenariats avec les régulateurs, les acteurs de l’industrie, les entreprises, les organisations locales et internationales pour créer un écosystème entrepreneurial et technologique solide.

BujaHub a mis en place divers programmes et activités pour atteindre son objectif. Par exemple, le programme Digital Ladies vise à renforcer les compétences et à promouvoir les femmes burundaises dans le numérique. De plus, BujaHub organise régulièrement des événements tels que l’Innovation Week, où les innovateurs sont présélectionnés pour présenter leurs projets.

BujaHub a déjà eu un impact significatif en Afrique. Elle a accompagné plus de 100 start-up innovantes et lancé plus de 25 programmes. Elle est dotée d’une communauté de plus de 35 000 membres constituée à 45 % de femmes et est soutenue par plus de 15 partenaires.

Melchior Koba

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Pour se développer plus rapidement, les start-up ont généralement besoin d’être accompagnées par des incubateurs, accélérateurs ou autres structures d’appui à l’entrepreneuriat. En Guinée, Trustee soutient les start-up qui ont un fort potentiel de croissance.

Trustee est une structure guinéenne d’appui à l’entrepreneuriat qui investit dans les start-up et petites et moyennes entreprises à fort potentiel de croissance. Fondée en 2018 par Ibrahima Kalil Kaba, son président-directeur général, un consultant en développement d’entreprise et en entrepreneuriat, elle cible principalement les projets des secteurs des technologies de l’information et de la communication, des énergies renouvelables et de l’agrobusiness.

Spécialisée dans l’accompagnement des start-up et la préparation à l’investissement, la société fournit des conseils stratégiques et des solutions pratiques pour aider ses clients à atteindre leurs objectifs commerciaux et financiers. Ainsi, Trustee aide les entrepreneurs à mettre en place une stratégie digitale selon leur objectif. Elle met à leur disposition son équipe de développeurs, d’architectes et de chefs de projets pour les aider à réussir leur projet. La société est aussi dotée d’un fonds qui investit entre 30 000 et 500 000 dollars dans les start-up en contrepartie de 7 à 10 %.

Trustee dispose d’un accélérateur pour aider les entreprises en démarrage à vite se développer en leur fournissant un accès à des mentors expérimentés, des investisseurs et des ressources. Des start-up de tous les secteurs, de la technologie à la santé en passant par la nourriture, ont été des récipiendaires du programme d’accélération.

L’organisation offre aussi des espaces de travail, des services juridiques et comptables, ainsi que des outils de marketing et de vente. Elle a également mis en place le Digital Community, un espace pour les entrepreneurs technologiques en Afrique de l’Ouest qui cherchent à élargir leur réseau, acquérir de nouvelles compétences et développer leur entreprise. Trustee organise également des événements comme des séances de pitchs, des réunions de mentorat, des séminaires et des événements de réseautage pour les start-up. Elle a d’ailleurs organisé la Guinea FinTech Week 2023 qui s’est déroulée en septembre.

Trustee propose aussi un programme de formation pour aider les chefs d’entreprise et entrepreneurs à acquérir des compétences et des connaissances dans le développement web, le réseau informatique, le développement de produit, la stratégie d’entreprise, la levée de fonds, le marketing et la communication, les ressources humaines, le management et la finance.

Avec son réseau d’entreprises locales et de partenaires constitué, entre autres, de BANKITRUCK et KF Invest & Consulting, Trustee soutient le développement des start-up guinéennes.  

Melchior Koba

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