Avec un programme de venture building de six mois et des initiatives sur mesure d’incubation et d’accélération, Betacube soutient les start-up à chaque étape de leur croissance, favorisant ainsi l’innovation, la création d’emplois et la croissance économique en Afrique et au-delà.

Betacube est un venture builder panafricain basé en Tunisie. Fondé en 2019 et dirigé par Amel Saidane (photo, au centre), présidente-directrice générale, il s’engage à favoriser un écosystème florissant de start-up innovantes, en permettant aux entrepreneurs en herbe de transformer leurs idées en entreprises exceptionnelles.

« Nous croyons en un environnement collaboratif et inclusif, où la créativité s’épanouit et où les possibilités sont illimitées. Notre équipe de professionnels passionnés se consacre à repousser les limites et à fournir des produits et des services exceptionnels qui dépassent vos attentes », déclare Amel Saidane.

Le venture builder expose les jeunes entrepreneurs au monde, construit et nourrit des réseaux significatifs pour promouvoir les opportunités, la création d’emplois et la croissance de l’Afrique. Elle incite les fondateurs et les investisseurs de premier plan à collaborer. Elle propose des services de développement pour les entreprises de logiciels et de matériel informatique en phase de démarrage, et des programmes de renforcement de capacités.

Betacube propose un programme de venture building. Ce dernier fournit un accompagnement complet tout au long de la vie d’une start-up et prépare les entrepreneurs à l’investissement. Le programme dure six mois et accueille jusqu’à 8 start-up par cohorte. Betacube offre aussi des programmes d’incubation et d’accélération sur mesure au cours desquels sont organisés des webinaires et des séances de coaching personnel.

Betacube est actuellement présent en Ethiopie, au Sénégal et en Tanzanie. En septembre 2023, il s’est exporté en Arabie saoudite. Il a soutenu 200 start-up parmi lesquelles on retrouve Bako Motors, un fabricant de véhicules électriques. Il totalise plus de 500 présentations d’entreprises et 2,085 millions de dollars de fonds levés.

Melchior Koba

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Au carrefour de la recherche académique et du développement industriel, la Technology Innovation Agency favorise la transformation technologique sud-africaine, propulsant les idées audacieuses.

Technology Innovation Agency (TIA) est une entité publique nationale créée pour combler le fossé de l’innovation entre la recherche et le développement en Afrique du Sud des établissements d’enseignement supérieur, des conseils scientifiques, des entités publiques et du secteur privé, et la commercialisation. Elle est dirigée par Patrick Krappie, directeur général par intérim.

La mission de la TIA est de stimuler la croissance économique et de renforcer la compétitivité industrielle à travers l’application pratique de connaissances et de technologies de pointe. Pour atteindre cet objectif, l’agence propose une gamme diversifiée de services et de programmes, allant du soutien à la recherche et au développement à l’assistance à la commercialisation des innovations les plus prometteuses.

Au cœur de l’action de la TIA se trouve le programme des stations technologiques, un moteur essentiel de collaboration entre l’industrie et le monde universitaire. Grâce à ce programme novateur, les entreprises bénéficient d’un accès privilégié à une expertise technique de haut niveau ainsi qu’à des infrastructures de pointe pour tester, développer et perfectionner leurs produits et processus.

Ce programme offre une variété de services, y compris des essais et des analyses, le prototypage, la consultation, l'audit technologique, l'étude de faisabilité, l'amélioration des processus et des produits, le développement appliqué, l'ingénierie et la conception, ainsi que la recherche et le développement. De plus, il propose des opportunités de démonstration technologique et des formations.

Les avantages offerts par la TIA ne se limitent pas à la phase de développement technologique. En effet, l’agence joue également un rôle crucial dans le soutien à la commercialisation des innovations, offrant aux entrepreneurs des opportunités de financement et des conseils nécessaires pour transformer leurs idées en succès commerciaux tangibles.

Melchior Koba

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Encourageant l’entrepreneuriat numérique, Nguvu Tech contribue à ouvrir de nouvelles perspectives pour l’avenir de la RD Congo. Avec son engagement envers la créativité et l’innovation, l’incubateur est résolument engagé à faire du quotidien numérique une réalité pour tous les Congolais.

Nguvu Tech est incubateur technologique de la République démocratique du Congo. Fondé à Goma en 2020 et dirigé par Robin Businde, chef exécutif, il s’est donné pour mission de promouvoir les initiatives numériques des jeunes et de cultiver un esprit créatif et entrepreneurial au sein de la jeunesse congolaise.

Nguvu Tech se distingue par son approche holistique du développement des jeunes talents. En offrant des formations, des ateliers et des sessions de coaching dans des domaines aussi variés que l’éducation, la technologie, l’entrepreneuriat, l’art et la culture, l’incubateur crée un environnement propice à l’épanouissement professionnel et personnel de ses participants. Que ce soit en ligne ou en présentiel, ces programmes permettent aux jeunes informaticiens de tous les coins du Congo et de l’Afrique de bénéficier d’un espace de réflexion et de travail où leurs idées peuvent prendre forme et se concrétiser.

Par ailleurs, Nguvu Tech ne se contente pas de former de futurs entrepreneurs. Il leur fournit également les outils et les ressources nécessaires pour réussir dans le monde numérique d’aujourd’hui. En proposant des services de création de sites web et d’applications mobiles, de graphisme et de développement de systèmes informatiques, l’incubateur accompagne les jeunes entreprises dans leur croissance et leur expansion.

Cette approche intégrée permet à Nguvu Tech de jouer un rôle crucial dans la transformation numérique de la RDC, en aidant les jeunes entrepreneurs à tirer parti des opportunités offertes par les nouvelles technologies pour stimuler le développement économique et social du pays.

Melchior Koba

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La demande en compétences numériques devrait croître plus rapidement en Afrique subsaharienne que sur les autres marchés mondiaux, selon la Société financière internationale. Il est donc urgent de multiplier les formations pour préparer la jeunesse à ces opportunités croissantes.

Le gouvernement malgache et les Emirats arabes unis ont signé, le mardi 13 février, une convention de partenariat visant à former plus d'un million de jeunes aux nouvelles technologies dans le cadre des projets « DIGITAL SCHOOL » et « CODERS INITIATIVE ». L’initiative a été annoncée lors du Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, en présence du président malgache, Andry Rajoelina (photo).

L'objectif de cette convention est de révolutionner l'éducation des jeunes en utilisant les technologies modernes pour élargir les opportunités éducatives. « L’avenir se résume en la préparation de nos générations futures à faire face aux défis avec des armes technologiques innovantes qui forgeront leur monde de demain. L’espoir de toute une génération repose entre nos mains, nous les leaders d’aujourd’hui. Notre devoir est de les accompagner pour un avenir meilleur », a déclaré le président.

Dans le cadre de ces projets, des centres de formation numériques seront mis en place à Madagascar pour offrir une méthode d'apprentissage flexible, adaptée aux besoins de chaque apprenant. Ces centres utiliseront l'intelligence artificielle avancée et des applications numériques pour développer les connaissances et les compétences des étudiants, en complément du programme national.

Digital School, déjà implantée dans huit pays dont la Mauritanie et l'Egypte, a été lancée en 2020. A ce jour, elle a formé plus de 1 500 formateurs et accueilli plus de 60 000 étudiants. En juin dernier, elle a renforcé sa présence en Mauritanie en inaugurant 66 centres d’apprentissage numérique dans le but de diffuser des compétences et des solutions en éducation numérique dans la région arabe.

A  Madagascar, la mise en place des centres de formation numérique permettra d'optimiser la chance des jeunes à intégrer le monde professionnel contribuant ainsi à la réduction du taux de chômage dans le pays.

Samira Njoya

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Entrepreneur, il redéfinit la manière dont les Africains accèdent à des services juridiques de qualité en développant des solutions numériques innovantes pour répondre aux besoins du secteur.

Daniel Bobasha (photo) est un entrepreneur, un écrivain et un banquier originaire de la République démocratique du Congo. Après des études en droit public international à l’université protestante du Congo, il a fondé la start-up legaltech Mibeko Tech, dont il est le président-directeur général.

Mibeko Tech est une start-up qui conçoit et développe des solutions numériques pour répondre aux besoins du secteur juridique en Afrique. L’entreprise est aussi un hub et un think tank qui vise à développer le secteur des legaltech en Afrique. Elle dispose d’une application qui connecte les Congolais à 135 avocats qualifiés.

De plus, la start-up propose des cours en ligne sur plusieurs sujets comme la conception d’une veille juridique et les enjeux juridiques de l’innovation. L’entreprise vend également plusieurs documents juridiques. A ce jour, plus de 28 documents juridiques ont déjà été achetés via sa plateforme.

Mibeko Tech a lancé d’autres initiatives, dont #FundaYe qui vise à prévenir et lutter contre le harcèlement sexuel et les violences basées sur le genre. Une plateforme a été mise en place par la start-up pour aider les femmes. Elle leur permet d’apprendre leurs droits et comment les exercer, d’entrer en contact avec des organisations qui les soutiennent et de générer facilement une plainte.

Daniel Bobasha est un banquier de la Trust Merchant Bank depuis janvier 2024. Avant d’occuper ce poste, il a travaillé en tant que responsable des produits digitaux bancaires d'EquityBCDC qui fait partie du Groupe Equity, un groupe bancaire kényan basé à Nairobi et présent dans 10 pays africains, dont la RD Congo.

Melchior Koba

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Au sein d’un environnement entrepreneurial en constante évolution, l’incubateur d’entreprises tanzanien Dar Teknohama Business Incubator se distingue par son engagement à soutenir et à promouvoir les initiatives technologiques les plus prometteuses.

Etabli en 2011 par la Commission tanzanienne pour la science et la technologie (COSTECH) en partenariat avec InfoDev, un programme de la Banque mondiale dédié aux économies en développement, Dar Teknohama Business Incubator (DTBi) est un incubateur de start-up technologiques. Sous la direction de George Mulamula, président-directeur général, DTBi s’efforce de soutenir les entrepreneurs et d’encourager l’innovation dans le pays.

DTBi s’engage à stimuler la croissance des entreprises émergentes dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, ainsi que des start-up et des individus porteurs d’idées novatrices, afin de favoriser la création d’emplois et de renforcer l’économie nationale. Cherchant à devenir le pivot central pour les start-up technologiques, il identifie et fournit activement les services à valeur ajoutée nécessaires à la réussite de ses clients, contribuant ainsi à leur développement et à leur succès sur le marché.

L’incubateur offre une gamme complète de services de développement d’entreprise pour soutenir les start-up TIC en phase de démarrage, visant à accroître leurs chances de survie sur le marché. Ces services comprennent l’accès à des ressources partagées, une assistance dans l’obtention de financements et l’accès aux marchés, ainsi qu’un soutien crédible, des conseils stratégiques et une gestion d’entreprise avisée. De plus, l’incubateur promeut la création de réseaux professionnels pour suivre les tendances techniques et saisir les opportunités d’accès aux marchés, offrant ainsi un environnement propice à la croissance et à la réussite des entreprises.

DTBi offre des espaces de travail et de coworking pour favoriser la collaboration. Il a mis en place des programmes de formation et de gestion financière. Soutenu par les opérateurs télécoms Tigo, Airtel et l’Autorité de régulation des communications de Tanzanie (TCRA), entre autres, il totalise plus de 38 innovations et 33 incubations. L’incubateur a déjà créé plus de 659 emplois directs et plus de 17 000 emplois indirects.

Melchior Koba

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Fate Foundation a lancé, en partenariat avec Orange Corners Nigeria et le royaume des Pays-Bas, les candidatures pour la dixième cohorte de son programme d’incubation. Dispensé en physique et à distance, le programme durera six mois et comprend des sessions de renforcement des capacités, des services de conseil et de mentorat, des visites d'entreprises et des événements de mise en réseau. La date limite pour postuler est le 18 février. Cliquez sur ce lien pour en apprendre davantage.

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l'accélérateur Accelerate Africa a lancé un appel à candidatures pour la deuxième cohorte de son programme destiné aux fondateurs de jeunes pousses sur le continent. Les lauréats bénéficieront d'un coaching de la part de deux fondateurs d'entreprise d'Afrique, d'un accès à un réseau de plus de 75 investisseurs lors de la journée de démonstration. La date butoir pour postuler est le 16 février. Cliquez sur ce lien pour accéder au formulaire d'inscription.

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La pandémie de Covid-19 a rendu urgente l'adoption de l'enseignement numérique par les écoles, exigeant l'intégration de technologies et des méthodes pédagogiques modernes. L’objectif est de préparer les élèves aux défis actuels et futurs d'une société numérique en constante évolution.

LafargeHolcim, une entreprise multinationale suisse spécialisée dans la fabrication de matériaux de construction au Maroc, a présenté le vendredi 9 février son initiative les « Classes connectées », une réponse proactive à la problématique de l'abandon scolaire dans le pays.

Cette initiative vise à promouvoir l'éducation de proximité et à offrir un accès aux nouvelles technologies, permettant aux élèves de bénéficier d'une variété de ressources éducatives en ligne, comme l'indique LafargeHolcim dans un communiqué.

« Nous sommes ainsi investis dans différents projets permettant de soutenir l’éducation des jeunes générations et enfants des communautés riveraines proches de nos sites, avec une attention particulière à toutes les actions permettant d’éviter l’abandon scolaire », a déclaré Zineb Bennouna, directrice communication et RSE de LafargeHolcim Maroc.

Le nouveau programme s'étalera sur trois ans et concernera toutes les écoles proches des différents sites de LafargeHolcim. Lancée depuis le début de l'année 2023 dans plusieurs villes du royaume, notamment Meknès, Tanger, Tétouan, Oujda, Agadir, Laâyoune et Casablanca, cette initiative permettra dans un premier temps à 26 écoles et 13 000 élèves de bénéficier de matériels informatiques de qualité, comprenant des ordinateurs fixes et portables, des tableaux interactifs, des imprimantes, des rétroprojecteurs et une connexion WiFi.

Ce projet s'intègre dans le cadre du programme de responsabilité sociale « N'Bniouw l'7ayat » de LafargeHolcim Maroc, qui aspire à établir un environnement éducatif inclusif et propice à la rétention des enfants des communautés locales, renforçant ainsi la lutte contre l'abandon scolaire. En complément des initiatives gouvernementales visant à numériser les services éducatifs et à améliorer la qualité du système éducatif, ce programme privé ambitionne d'offrir une contribution significative à l'éducation des jeunes générations, en mettant l'accent sur l'égalité des chances et l'accessibilité à l'apprentissage.

Samira Njoya

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A la tête de Niajiri Platform Ltd., elle révolutionne le recrutement en fournissant aux employeurs un accès sans précédent aux talents les plus brillants de l’industrie grâce à une technologie innovante.

Lillian Secelela Madeje (photo) est une entrepreneure en série tanzanienne au service de la communauté mondiale. Elle est la fondatrice et la responsable du développement des affaires de l’entreprise jobtech et de technologie éducative Niajiri Platform Ltd.

Fondée en 2018, Niajiri Platform est « une plateforme technologique de développement de la main-d’œuvre qui utilise l’apprentissage automatique et l’analyse des données pour permettre aux talents d’acquérir des compétences d’employabilité », peut-on lire sur la page LinkedIn de l’entreprise. Elle offre l’accès à des cours, des outils, des ressources et des opportunités, tout en donnant aux employeurs un outil leur permettant de trouver facilement les meilleurs talents liés à leur secteur.

Hormis Niajiri Platform, Lillian Secelela Madeje est un membre fondateur du conseil d’administration de Tanzania Startup. Cette dernière est une organisation qui regroupe les parties prenantes de l’écosystème des start-up, en particulier les entreprises en phase de démarrage, les petites et moyennes entreprises, les centres d’innovation, les entreprises sociales, les sociétés de capital-risque et les fonds de capital-investissement en Tanzanie.

Elle est aussi membre du conseil d’administration et la directrice non exécutive de Jumo Tanzania. Jumo est une société de technologie financière qui s’associe à des banques, des opérateurs de réseau mobile et d’autres acteurs du commerce électronique pour offrir des choix financiers aux clients des marchés émergents d’Afrique et d’Asie.

De plus, Lillian Secelela Madeje est la directrice générale d’Ekihya, une société de conseil en stratégie et en gestion qui propose aux organisations tanzaniennes des solutions commerciales sur mesure afin de promouvoir l’efficacité et l’efficience de leurs activités quotidiennes.

L’entrepreneure est titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2018 à l’African Leadership University, School of Business.

Lauréate du Marlowe Sherwood Memorial Award 2019 décerné par Park University (USA), Lillian Secelela Madeje a travaillé à Dairy Farmers of America successivement en tant que stagiaire en droit et administration et spécialiste du service à la clientèle entre 2003 et 2011. Elle a également travaillé sur des projets de recherche qualitative autour de l’inclusion financière avec IDEO.org entre 2016 et 2018.

Melchior Koba

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