Les autorités marocaines accordent une importance particulière au renforcement des compétences numériques des citoyens. Une convention d’accord a été signée fin février dernier pour la création d’une école spécialisée en codage dans la région de Fès-Meknès.

Le gouvernement marocain a décidé de former les enfants aux compétences numériques et à l’intelligence artificielle. Une convention d’accord a été signée samedi 8 mars entre les différentes parties prenantes, sous la supervision de la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah-Seghrouchni.

Le partenariat inclut également le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le ministère de l’Économie et des Finances ainsi que l’Université Mohammed VI Polytechnique.

« Ce programme national vise à initier les enfants aux technologies numériques et à l’intelligence artificielle à travers des ateliers de formation, tout en leur inculquant une utilisation responsable et sécurisée des outils digitaux. Adoptant une approche inclusive, cette initiative ambitionne d’accompagner les jeunes talents numériques à travers tout le Royaume, afin de les intégrer dans la dynamique de transformation digitale du pays », a déclaré le ministère dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Cette initiative s’inscrit dans l’ambition du Maroc de « développer un vivier de talents de qualité dans le domaine du numérique », affichée dans la stratégie « Digital Maroc 2030 ». De plus, le royaume veut monter en gamme et renforcer son positionnement dans les secteurs de l'outsourcing et de l'exportation numérique. C’est dans ce cadre qu’une convention d’accord a été signée fin février pour la création d’une école spécialisée en programmation et en codage dans la région de Fès-Meknès.

Le programme peut contribuer à préparer les enfants marocains au marché du travail en pleine mutation en raison de la transformation numérique accélérée. À titre d’exemple, la Banque mondiale estime que d’ici 2030, près de 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques. Bien que le Maroc ne fasse pas partie de cette région, cette projection souligne l’importance stratégique de la formation aux compétences numériques pour accompagner la transition digitale des pays africains.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Le pôle d’innovation béninois Sèmè City a lancé les candidatures pour Digital Artisans, un programme de formation destiné aux artisans du bois et du textile. Pendant 4 mois, les participants bénéficieront de 80 heures de formation hybride pour maîtriser des compétences numériques comme la modélisation 3D, le prototypage numérique et le design assisté par ordinateur (DAO). Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 mars. Cliquez ici pour postuler.

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L’accès à des formations professionnelles de qualité reste un défi majeur pour de nombreux travailleurs et entrepreneurs africains. Face à cette problématique, Zydii, une edtech basée au Kenya, propose une solution innovante.

Zydii est une plateforme de formation en ligne développée par une jeune pousse kényane. Elle a été conçue pour répondre aux besoins des professionnels africains, en l’occurrence les employés et les entrepreneurs. Basée à Nairobi, elle a été fondée en 2021 par Joyce Mbaya et Rhoda Kingori.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android où elle a été téléchargée une centaine de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur crée un compte puis accède aux diverses formations en ligne. La plateforme propose des cours en ligne couvrant divers domaines clés tels que le développement personnel et leadership, les compétences numériques et technologiques ou encore l’entrepreneuriat et gestion d’entreprise.

En février 2025, la jeune pousse s’est associée à l’accélérateur de talents Venture for Africa (VFA). Le but est de lancer un cours de stratégie de mise sur le marché pratique et axé sur l'exécution conçue pour les entreprises africaines. « Ce partenariat avec Venture for Africa vise à donner aux entreprises les outils nécessaires pour relever les vrais défis, de l'entrée sur le marché à l'expansion régionale. Il s'agit de l'ultime manuel de jeu pour gagner sur les marchés africains », a indiqué Rhoda Kingori.

Dans un contexte où les entreprises peinent à trouver des talents formés aux compétences du marché, Zydii ambitionne de combler ce fossé en offrant des formations adaptées aux réalités du continent. Les formations sont conçues pour répondre aux exigences du marché du travail africain, avec des modules pratiques et applicables immédiatement dans un environnement professionnel.

Il faut souligner que Zydii ne s’adresse pas uniquement aux particuliers. La start-up collabore également avec des entreprises souhaitant renforcer les compétences de leurs employés. Grâce à des solutions sur mesure, les organisations peuvent former leurs équipes de manière continue et efficace, sans contrainte de temps ou de lieu.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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La Banque africaine de développement (BAD) a récemment lancé une plateforme alimentée par intelligence artificielle. Baptisée ENNOVA, elle est conçue pour soutenir les entrepreneurs africains en les connectant avec plus de 1000 organisations de soutien à travers le continent.

À terme, ENNOVA vise à impulser une nouvelle génération d'innovateurs africains, favoriser la croissance économique et permettre aux jeunes entrepreneurs, en particulier les femmes, d'accéder à des opportunités de financement et à des ressources de renforcement des capacités comparables à celles en place dans les pays industrialisés.

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L’Université de Lomé vient d’inaugurer UniPod-Togo, un pôle dédié à l’innovation numérique et technologique. Financé à plus de de 1 milliard FCFA( environ 1,65 million de dollars) par l’initiative Timbuktoo du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cet espace vise à accompagner les étudiants et entrepreneurs togolais dans le développement de solutions numériques en leur offrant mentorat, formations, financements et opportunités de réseautage

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Les candidatures pour postuler à l’édition 2025 du Youth4Climate sont ouvertes jusqu’au 26 mai 2025. Cette initiative vise à financer des solutions climatiques innovantes prêtes à être mises en œuvre ou à être développées, en offrant jusqu'à 30 000 USD de financement initial. Les bénéficiaires auront également accès à des programmes de mentorat, des ateliers et des opportunités de mise en réseau aux niveaux national, régional et mondial. Cliquez ici pour postuler.

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Google a officiellement lancé les candidatures pour sa bourse Creative Bank 2025, un programme exclusif de six mois destiné aux talents créatifs émergents. Les participants bénéficieront d’une expérience pratique, d’un mentorat et d’une visibilité au sein des équipes créatives internes de Google. Destiné aux passionnés de narration, de design et d’innovation numérique, ce programme offre une opportunité unique pour débuter une carrière dans l’industrie créative.

Les candidats peuvent postuler jusqu’au 10 mars à l’adresse https://creativefellowship.google/#form

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Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Tchad a inauguré, le vendredi 21 février, un centre d’apprentissage numérique au guichet unique d'Abéché. Fruit d’un financement de l’Italie, ce projet vise à offrir aux jeunes réfugiés et aux membres de la communauté hôte l’opportunité de suivre des formations en ligne pour renforcer leurs compétences. Ce programme pilote sera étendu à d’autres villes et zones d’accueil de l’est du Tchad.

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Ben Fatahou Nacro propose une solution éducative aux centaines de milliers d’enfants contraints de rester à la maison à cause de la crise sécuritaire dans certaines régions du Burkina Faso. Il a reçu le soutien de diverses entreprises dont Orange, ainsi que du ministère de l’Éducation.

Pav Educ est un projet numérique développé par l’entreprise burkinabè Universal Group, et qui consiste à transcrire et commercialiser en ligne des programmes éducatifs sur supports physiques (cartes éducatives) et électroniques (clé USB). L’objectif est de faciliter l’accès à l’éducation dans toutes les régions du pays, et d’aider les élèves d’apprendre de façon ludique.

Les programmes sont pour l’instant destinés aux élèves de la maternelle et du primaire. « Chaque coffret propose 120 cartes recto verso, couvrant de manière exhaustive les 6 matières principales » explique le promoteur, Ben Fatahou Nacro. Le projet a par ailleurs reçu l’approbation du ministère chargé de l’Éducation nationale. Lors du lancement de la phase pilote en novembre 2022, Boukary Yamyaogo, directeur du département des alternatives éducatives et approches pédagogiques du Secrétariat technique de l'éducation en situation d'urgence (ST ESU), a indiqué :

« Nous sommes dans un contexte qui commande le développement des outils de l’enseignement à distance, car nous avons des zones difficiles d’accès et les établissements d’accueil sont débordés. Cet outil permettra aux enfants de continuer les apprentissages en l’absence de l’enseignant, même s’il ne saurait remplacer ce dernier. Ce projet vient ainsi résoudre un problème concret dans l’ESU en prenant relativement en charge la question cruciale de la concrétisation des leçons ».

En février 2024, Pav Educ a été sélectionnée avec 4 autres start-up pour la deuxième cohorte du programme d’accélération « Démo Day » à travers Orange Fab de Orange Digital Center. Le but est d’accompagner ces jeunes pousses pendant six mois afin de leur permettre de passer en phase de croissance et de maturité.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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L’exécutif djiboutien veut accélérer la transformation numérique du pays. C’est dans cette optique qu’il explore au cours des derniers mois des opportunités de partenariats, notamment avec l’Inde, le Qatar, l’Union européenne, l’UIT...

Le ministère délégué chargé de l'Economie numérique et de l'Innovation de Djibouti a engagé un programme de renforcement des compétences numériques des cadres du gouvernement. Le département a annoncé le dimanche 23 février le lancement d’une formation dans le domaine de l'infrastructure Cloud, en partenariat avec la Digital Coopération Organization (DCO), Oracle University et l’Institut national d’administration publique (INAP).

Les formations portent sur des domaines clés tels que le cloud, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et la gestion des données, apprend-on. Ces formations sont mises à disposition des participants, issus de divers départements ministériels, sur la plateforme MyLearn d’Oracle University. Selon le ministère, ce programme est « une initiative clé pour renforcer les compétences des cadres de l'administration, afin de mieux maitriser les outils technologiques de pointe, pour améliorer nos services publics et accélérer l’innovation numérique ».

À travers cette initiative, le gouvernement djiboutien veut équiper les cadres des compétences nécessaires pour soutenir la transformation numérique du pays. La Banque mondiale estime que près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. En attendant, les Nations unies donnent un score de 0,2800 sur 1 à Djibouti selon l’indice des infrastructures télécoms, qui fait lui-même partie de l’indice de développement de l’e-gouvernement. Pour cet indicateur, le pays a un score de 0,2911 sur 1, en dessous des moyennes africaine (0,4247) et mondiale (0,6382).

Rappelons que le gouvernement djiboutien a lancé dès 2022 le projet « Djibouti Fondement Numérique », avec le soutien financier de la Banque mondiale. L’exécutif ambitionne de doter le pays d’une économie numérique forte et inclusive d’ici 2035 en exploitant la puissance des technologies d’innovation. La stratégie déployée est établie autour d’un projet de développement du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’économie numérique pour contribuer à la croissance économique par sa valeur ajoutée.

Il convient de préciser qu’au-delà du renforcement des capacités des cadres, l’ensemble de la population a besoin de compétences numériques, qui constituent selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) l’une des principales barrières à l’adoption de l’Internet et, par ricochet, des services numériques. L’Union internationale des télécommunications (UIT) estime à 65% le taux de pénétration de l’Internet à Djibouti, contre 74,4% pour la téléphonie mobile.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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