A 7 ans, elle a été initiée à la technologie et a commencé à faire ses preuves trois ans plus tard dans des entreprises technologiques de son pays. Elle forme désormais les enfants et les jeunes à la technologie afin de leur permettre d’innover et d’entreprendre.

Betelhem Dessie (photo) est une informaticienne et une entrepreneure éthiopienne. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’iCog Anyone Can Code, une initiative qui a pour but de doter les enfants et les jeunes de compétences technologiques.

Fondée en tant qu’entreprise en 2020, iCog Anyone Can Code a démarré en tant qu’initiative en 2016. Elle veut démocratiser l’accès à la technologie et à l’éducation technologique. A travers ses projets, elle forme les enfants et les jeunes sur des sujets liés à la robotique, l’intelligence artificielle et à la programmation afin qu’ils puissent innover et créer. Avec 40 mentors et formateurs, l’entreprise a déjà touché 26 000 enfants et jeunes adultes.

iCog Anyone Can Code organise des ateliers publics gratuits dans les écoles publiques. Elle mène un programme d’accélération de six mois, AYSRH Project, pour soutenir les start-up dirigées ou détenues par des jeunes et qui travaillent sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. L’entreprise, avec ses partenaires, pilote d’autres activités comme le projet Girls Can Code et le concours national d’innovation pour les jeunes, Solve IT.

Par ailleurs, iCog Anyone Can Code est une filiale d’iCog Labs, un laboratoire d’intelligence artificielle et de robotique dont Betelhem Dessie est la conseillère principale. Le laboratoire fournit une variété de services de recherche et de développement à des clients internationaux, y compris la recherche en intelligence artificielle et en bio-informatique, l’analyse de données basée sur l’apprentissage automatique et le développement de logiciels d’application.

Betelhem Dessie a commencé à s’intéresser à la technologie à 7 ans. En 2008, alors qu’elle allait avoir 10 ans, elle a été embauchée comme développeuse de logiciels à l’Information Network Security Agency. En 2012, elle était développeuse d’applications mobiles pour TECNO Mobile ET. De 2012 à 2015, elle a travaillé comme responsable technique pour EBAGD Computer and Related Working PLC. Elle a aussi été formatrice à l’université de Bahir Dar.

L’Ethiopienne a été récompensée à plusieurs reprises. En 2012, elle a reçu le prix du meilleur projet de l’année émis par le Center of Excellence. En 2017, elle obtient, à l’occasion de l’Ethiopian Girls Awards, le prix Outstanding Girl of the Year. Deux ans plus tard, elle est nommée jeune technologue lors du Tech Playmakers Award. Elle figure également sur la liste des innovateurs africains à suivre en 2019 établie par Quartz. En 2023, elle reçoit le prix de l’excellence professionnelle lors du Bikila Award en Ethiopie.

Melchior Koba

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Avec ses formations, son soutien aux start-up et ses espaces de travail partagés, le campus vise à booster l’entrepreneuriat et la créativité au Togo. Il favorise l’utilisation de la technologie pour résoudre des problèmes dans différents domaines comme l’éducation, l’agriculture ou la santé.

Djanta Tech Hub est un campus technologique qui a pour ambition d’être un centre d’excellence et de référence ouest-africain pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat technologique et la formation aux nouveaux métiers du digital. Initié par le gouvernement togolais, son rôle est de promouvoir et valoriser l’entrepreneuriat, la créativité et le développement économique à travers le numérique, la technologie, l’innovation et la recherche.

Fondé en 2018, le campus s’étend sur une superficie de 3 000 m² et accompagne le développement des secteurs clés de l’économie togolaise en intégrant les technologies de l’information et de la communication (TIC). Il concentre ses efforts sur des domaines variés tels que l’éducation, l’agriculture, les technologies vertes, la santé, l’inclusion financière, et bien d’autres encore.

Djanta Tech Hub compte atteindre ses objectifs par le biais de ses composantes, dont Djanta Academy qui est un centre d’excellence de formation au numérique et l’accélérateur et incubateur Djanta Start et de NanaTech, un espace dédié à l’entrepreneuriat féminin. Il offre aussi un espace café connecté, des salles de réunion et de conférence, ainsi que d’un guichet unique pour toutes les formalités des start-up.

Le campus propose aussi un laboratoire de prototypage et de recherche appelé Djanta Lab. Ce dernier envisage devenir un espace de rencontres entre différents experts : ingénieurs, designers, étudiants et innovations. Le fablab est équipé d’outils et de plateformes de test (android, iOS, Firefox…), d’imprimante 3D, de lunettes de réalité augmentée, etc.

Djanta Tech Hub dispose aussi d’un espace coworking qui peut servir de lieu de rencontre et de travail entre entrepreneurs, porteurs de projets, et étudiants venant d’autres régions du Togo. C’est aussi un espace de co-création et de co-développement d’applications numériques qui fédère les initiatives des jeunes et servira de lieu de travail propice à la découverte, à l’innovation et à la créativité.

Melchior Koba

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Depuis sa création, MEDIANET s’impose comme un pilier essentiel de l’innovation et de la transformation numérique. Présent sur tous les continents, il a déjà permis la réalisation de milliers de projets.

MEDIANET est un incubateur technologique tunisien qui accompagne les porteurs de projets à transformer une idée novatrice en entreprise performante. Né en 1998, ses fondateurs sont Iheb Béji, son président-directeur général, Akram Beji, Nidhal Battikh et Mohamed Mellouki. Son objectif est de développer un écosystème basé sur le co-leadership, favorisant et renforçant l’innovation et la transformation technologique.

Avec plus de 20 ans d’expérience, l’incubateur met à la disposition des entrepreneurs le savoir-faire de ses experts techniques et métiers et des opportunités de collaborer. Avec MEDIANET Incubateur Space, l’incubateur met à la disposition des entrepreneurs un espace de travail dédié au développement de l’entrepreneuriat et de l’intrapreneuriat afin de dynamiser l’écosystème des nouvelles start-up.

Le programme d’incubation phare de MEDIANET est FoodStart. Ce dernier est un programme sur mesure et personnalisé qui met à disposition des entrepreneurs foodtech un savoir-faire technologique et une expertise métier. Il vise à créer des entreprises innovantes foodtech, renforcer et pérenniser l’écosystème foodtech en Tunisie. Il a aussi pour objectif de faciliter l’accès au financement et de développer des synergies entre start-up, PME et grandes entreprises.

MEDIANET est également une entreprise spécialisée dans la transformation digitale. Présente dans 30 pays sur tous les continents, elle offre aux entreprises des services digitaux divers. Entre autres, il offre des services de développement web et mobile. Elle propose aussi une plateforme e-commerce avec une expérience d’achat simplifiée.

L’incubateur offre aussi des services de community management, de référencement et met en place des stratégies digitales pour les entreprises. Elle aide aussi les chefs d’entreprise à booster leur performance et maximiser leur retour sur investissement à travers une stratégie d’achat média.

MEDIANET a déjà réalisé plus de 2 900 projets à succès dans divers secteurs et satisfait 1 000 clients dans le monde.

Melchior Koba

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Avec ses six divisions, Raizcorp déploie des efforts à l’échelle mondiale pour soutenir l’écosystème entrepreneurial. Déjà 500 entreprises bénéficient de son soutien à ce jour.

Raizcorp est un incubateur d’entreprises créé pour faire croître et développer les entrepreneurs dans différents contextes et différentes étapes de leur cycle de vie. Fondé en 2000, il offre une plateforme qui favorise l’apprentissage et des conseils qui vont permettre aux entrepreneurs d’avoir une réussite commerciale concrète.

Fondé par son président-directeur général Allon Raiz, l’incubateur crée, soutient et développe les entrepreneurs et l’écosystème entrepreneurial. Son objectif est d’accélérer la réussite des entrepreneurs en proposant des services d’incubation et d’accélération d’entreprise. Il exécute des programmes de développement des entreprises et des fournisseurs pour le compte d’entreprises.

Raizcorp fournit des fonds propres (investissements) aux entrepreneurs qui développent leurs activités et éduque également les écoliers à devenir plus entreprenants. De plus, il aide les gouvernements et les agences de développement à mettre en place une infrastructure entrepreneuriale au niveau national.

L’incubateur travaille par le biais de ses six divisions. La première, Arize, se consacre à soutenir les entrepreneurs. La seconde, SEED, opère principalement sur les marchés en développement d’Afrique et d’Amérique du Sud et se consacre à soutenir les gouvernements, les institutions de financement du développement et les multinationales dans leurs stratégies de développement entrepreneurial.

La division Partner Elite fournit des capitaux de mise à l’échelle aux entrepreneurs à forte croissance sélectionnés sur le marché sud-africain. Canden est la division de Raizcorp qui se concentre sur la gestion d’écoles non traditionnelles dans lesquelles elle intègre un programme d’études entrepreneuriales.

Les autres divisions sont Elixir et Inspire. Elixir aide les entreprises à développer l’esprit et à accéder aux marchés entrepreneuriaux. Elle aide aussi les personnes licenciées ayant un flair entrepreneurial à créer des entreprises. La division Inspire propose des articles inspirants et motivants que les entrepreneurs peuvent utiliser tout au long de leur parcours entrepreneurial. Il peut s’agir de livres, de packs d’inspiration, d’affiches, etc. 

A ce jour, Raizcorp a déjà soutenu 500 entreprises via ses programmes et exploite 13 incubateurs. Actuellement, 224 enfants suivent une formation entrepreneuriale. L’incubateur a accompagné des entreprises dans plusieurs pays, notamment l’Afrique du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, le Mozambique, le Zimbabwe, l’Angola, les Etats-Unis, la France et Maurice.

Melchior Koba

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Dans un paysage en constante évolution, l’entrepreneuriat dans les nouvelles technologies prend une importance croissante. Au Gabon, Cyberschool Entrepreneuriat émerge comme un catalyseur, encourageant les jeunes à explorer les opportunités offertes par les TIC.

Cyberschool Entrepreneuriat est un incubateur gabonais axé sur les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) qui met les nouvelles technologies au service de l’entrepreneuriat et accompagne les jeunes dans la réalisation de leur projet. Il est fondé en 2010 par Mve Asseko Simplice, titulaire d’un master en gestion de projets en technologies de l’information.

Cyberschool Entrepreneuriat organise plusieurs programmes de formation et d’accompagnement pour transmettre la fibre entrepreneuriale à la jeunesse gabonaise. Il a mis en place un séminaire de formation qui regroupe des porteurs de projets et demandeurs de compétences. Elle dure deux semaines et forme à la conception de business plan. Afin de mieux aider ses entrepreneurs, l’incubateur a développé Business Booster. Cette dernière est une application de conception de business plan et de suivi de projet.

L’incubateur organise souvent un déjeuner numérique qui rassemble les informaticiens. Il organise aussi des ateliers de développement au cours desquels il forme les jeunes et les professionnels à la programmation informatique, au développement de logiciels et à la gestion de projets informatiques. Ces ateliers préparent ses apprenants à travailler en équipe, à relever les défis et les enjeux de l’industrie informatique, notamment en leur donnant les outils nécessaires pour rester à jour sur les dernières technologies et tendances.

Cyberschool Entrepreneuriat forme aussi dans le domaine du design graphique et de la communication visuelle. Au cours de cette formation, il permet à ses étudiants de maîtriser les outils et les logiciels de création graphique, les principes de la composition visuelle et la typographie. Ainsi, elle fournit des compétences techniques solides pour réaliser des supports de communication visuelle de qualité, des designs graphiques efficaces et adaptés aux besoins des clients, développer la créativité et le sens artistique pour concevoir des projets innovants et originaux.

Melchior Koba

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Entrepreneur tech, il s’est spécialisé dans l’éducation. Dans le but de jouer un rôle important dans la révolution éducative et technologique en Afrique, il a fondé Nyereka Tech afin de fournir aux étudiants et aux enseignants des outils éducatifs innovants.

Shadrach Highflyer (photo) est un entrepreneur technologique rwandais. Il est le fondateur et le président-directeur général de Nyereka Tech, une start-up qui développe et fournit des kits expérimentaux STEM (science, technologie, ingénierie, mathématiques) et IoT (Internet des objets).

Fondée en 2019, Nyereka Tech est une entreprise axée sur l’éducation et la technologie en Afrique. Elle se spécialise dans le développement et la fourniture d’outils éducatifs innovants, tels que des kits IoT, du matériel STEM et des équipements robotiques, destinés aux étudiants et aux enseignants.

L’entreprise propose des formations sur l’IoT ou le codage de microcontrôleurs, la conception de circuits et les tests à des groupes de personnes ou à des écoles, à des entreprises et à des centres. Elle forme aussi dans des domaines comme l’électricité et l’électronique, la conception de logiciels et la robotique.

« Nyereka Tech est une entreprise fondée dans le but de résoudre les problèmes que rencontrent nos innovateurs actuels et futurs. Nous collaborons avec certaines des meilleures entreprises technologiques de la planète pour fournir les derniers produits et idées à un plus grand nombre de personnes dans le monde entier afin d’établir le parcours de l’innovation dans les TIC. Nous construisons l’entreprise qui servira de plaque tournante de l’innovation sur le continent », déclare le PDG de Nyereka Tech.

Shadrach Highflyer est, depuis 2022, un mentor à The Cortex Hub au Rwanda. The Cortex Hub est un incubateur anglais d’entreprises de TIC. L’entrepreneur est aussi un ambassadeur d’Arm, une société spécialisée dans la construction de solutions IP (protocole Internet).

Shadrach Highflyer est titulaire de deux diplômes en ingénierie électrique et électronique, obtenu successivement en 2017 au Tumba College of Technology et en 2019 à l’institut des sciences et technologies de l’information de Kobe, au Japon. En août 2022, il était un mentor d’entreprise pour l’OIP Mentoring Program, un programme de mentorat qui soutient les jeunes entrepreneurs dans le développement de leur start-up.

Melchior Koba

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Après ses études et plusieurs années d’expériences acquises en tant qu’ingénieur logiciel aux Etats-Unis, elle revient au Kenya pour aider sa communauté. Elle a fondé une organisation pour permettre aux enfants de s’instruire sur le plan technologique.

Nelly Cheboi (photo) est une informaticienne et une entrepreneure kényane diplômée d’Augustana College, aux Etats-Unis, où elle a obtenu en 2016 un bachelor en informatique et mathématiques appliquées. Avec Tyler Cinnamon, elle a fondé TechLit Africa, dont elle est la présidente-directrice générale.

Fondée en 2018, TechLit Africa est une organisation à but non lucratif qui s’est fixée pour objectif de favoriser une Afrique plus alphabétisée sur le plan technologique. Ainsi, elle enseigne des compétences informatiques de base aux élèves âgés de 5 à 14 ans au Kenya.

« Les compétences numériques offrent des opportunités au niveau mondial », a déclaré Nelly Cheboi en 2023. « Ces enfants font tellement de choses. Ils ont des appels Zoom avec la NASA. Ils sont tellement ouverts sur le monde », ajoute-t-elle.

L’organisation distribue des ordinateurs recyclés et remis à neuf pour permettre la création de laboratoires informatiques dans les écoles africaines. Elle comptabilise déjà 4 000 élèves issues de 10 laboratoires informatiques et travaille à la construction de 100 nouveaux laboratoires afin de préparer 40 000 élèves de plus.

Après son diplôme, Nelly Cheboi a été embauchée par New World Van Lines, une entreprise américaine qui fournit des services de déménagement de biens ménagers nationaux et internationaux. Entre 2016 et 2018, elle y a successivement occupé les postes d’analyste d’affaires et d’ingénieur logiciel.

Elle a ensuite multiplié des postes d’ingénieur logiciel en travaillant pour des entreprises comme ShipBob, une entreprise logistique, Kodable, un programme d’apprentissage du codage pour les enfants, et User Hero, une entreprise technologique qui aide les entreprises à mener et à organiser leurs recherches sur les utilisateurs.

Nelly Cheboi a obtenu plusieurs prix et distinctions grâce à son organisation. En 2021, elle a reçu le prix humanitaire Richard Swanson émis par Augustana College. Elle a également été répertoriée sur la liste Forbes 30 under 30 pour son impact social. En 2022, elle a reçu le prix CNN Hero.

Melchior Koba

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Le TIEC s’engage à favoriser les idées novatrices qui transforment positivement le pays. Il offre des programmes de formation et des espaces de collaboration essentiels à la croissance et au succès des entrepreneurs.

Le Technology Innovation and Entrepreneurship Center (TIEC) est un centre d’innovation technologique et d’entrepreneuriat affilié au ministère égyptien de la Communication et des Technologies de l’information. Lancé en septembre 2010, il veut stimuler l’innovation et l’esprit d’entreprise par des mesures concrètes.

Le TIEC cherche à libérer des solutions créatives et des idées novatrices qui ont un impact en Egypte. Sa mission est de « stimuler une société basée sur la connaissance en développant des stratégies, en fournissant des équipements et en optimisant la promotion de l’innovation et de l’esprit d’entreprise. Fournir un cadre de propriété intellectuelle pour favoriser l’innovation et la croissance des TIC dans l’économie locale », peut-on lire sur le site du TIEC.

Sous la direction de son président, Hossam Osman, le centre soutient la recherche et le développement dans l’industrie locale des TIC, finance les start-up et promeut l’Égypte en tant que destination de délocalisation. Il propose des services de conseil professionnel individuel aux start-up et aux entreprises dans des domaines comme la finance, le marketing numérique, les ventes et le développement commercial. Il offre aussi un espace de travail et d’échange gratuit où les entreprises technologiques, les investisseurs et les techstars peuvent se rencontrer, travailler, apprendre et collaborer.

Le Technology Innovation and Entrepreneurship Center propose plusieurs programmes pour accompagner les jeunes entrepreneurs, dont InnovEgypt. Ce dernier veut transformer les étudiants et les diplômés en entrepreneurs prospères. Il s’agit d’un programme de formation à l’innovation et à l’esprit d’entreprise.

Le centre organise aussi une série de conférences couvrant divers sujets technologiques. Appelée TIECnovation Talks Program, cette initiative vise à promouvoir l’innovation technologique parmi les entrepreneurs, les jeunes professionnels, les nouveaux diplômés et les étudiants.

Depuis sa création, 509 468 personnes ont déjà participé à un programme de formation organisé ou facilité par le TIEC. Le centre a soutenu 13 168 entrepreneurs et 2 206 start-up. De plus, 7 425 idées ou solutions développées par des individus ou équipes ont déjà été soumises au TIEC suite à ses programmes, événements et activités. Le Technology Innovation and Entrepreneurship Center a aussi créé 71 283 opportunités d’emplois.

Melchior Koba

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Depuis sa création, elle s’efforce, à travers ses initiatives, d’aider les jeunes entrepreneurs et porteurs de projets à transformer leurs idées en entreprises rentables. Elle a formé et accompagné plus de 500 jeunes en sept ans.

Kinstartup Academy est une académie de formation et une pépinière de start-up congolaise qui a pour mission de découvrir, former et promouvoir les jeunes pousses ou les porteurs de projets désireux de créer leur entreprise. Fondée en 2017 par Shola Deen qui en est le président-directeur général, elle offre aux entrepreneurs des ressources indispensables au développement de leur start-up.

« L’académie apporte aux participants des informations et des notions essentielles et tout ce dont a besoin un aspirant entrepreneur (cœur de métier, plan d’affaires ressources humaines, communication, partenaires financiers, investisseurs, diverses démarches administratives) pour se lancer dans l’entrepreneuriat et développer son entreprise de manière concrète et efficace », a déclaré Shola Deen.

Kinstartup Academy, c’est aussi un concours télévisé qui met en compétition des jeunes entrepreneurs et porteurs de projets congolais. Durant la compétition, les candidats sont formés et coachés par des experts formateurs et des chefs d’entreprises expérimentés. Son jury est constitué de professionnels des institutions financières et d’enseignants en gestion d’entreprises. Depuis sa création, le concours a déjà connu quatre saisons.

De plus, l’académie organise plusieurs conférences dans plusieurs domaines tels que l’edtech et la healthtech. Elle a mis en place un grand forum dédié à la promotion des innovations, dénommé Kinshasa Innovation Forum. Avec sa plateforme Face the Leopards, elle met en relation des investisseurs et les entrepreneurs qu’elle a formés et accompagnés.

A ce jour, Kinstartup Academy a déjà sensibilisé plus de 50 000 jeunes, détecté plus de 2 000 porteurs de projets, formé et accompagné plus de 500 jeunes et créés plus de 1 000 emplois. Parmi les bénéficiaires des programmes de l’académie, on distingue Cedric Onaya, fondateur d’Ebushafu qui est une plateforme digitale de gestion des déchets en RDC. Il y a aussi Josè Rodriguez qui est le fondateur d’Uzuri RDC, un centre commercial en ligne et une place de marché digitale qui offre des produits et services pour vendeurs professionnels et clients individuels.

Melchior Koba

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Initié par le gouvernement ivoirien, l’incubateur offre aux jeunes porteurs de projets des sessions de formation, des opportunités de partenariats et des événements communautaires dynamiques.

La Fondation jeunesse numérique est un incubateur ivoirien conçu pour lutter contre le chômage des jeunes grâce aux technologies de l’information et de la communication. Mise en place par le ministère de l’Economie numérique, elle offre aux start-up un accompagnement de bout en bout pour leur permettre de booster leurs affaires.

La fondation s’est donnée comme missions de sensibiliser la jeunesse à l’entrepreneuriat numérique, de détecter les jeunes porteurs de projets innovants et de les accompagner. Elle veut aussi contribuer à la consolidation et à l’amélioration de l’écosystème d’accompagnement des start-up en Côte d’Ivoire.

La Fondation jeunesse numérique propose régulièrement des sessions de formation aux chefs d’entreprises qu’elle accompagne. Les formations touchent tous les domaines susceptibles d’améliorer leurs compétences managériales (gestion de projet, comptabilité, expression orale…).

Par ailleurs, l’incubateur oriente les entrepreneurs dans leurs démarches administratives. En étroite collaboration avec des juristes, elle est en mesure d’orienter les entrepreneurs sur le plan juridique. 

De plus, la fondation collabore avec des fonds d’investissement et organismes financiers capables d’investir dans les projets à fort potentiel. Elle organise des sessions de pitch permettant aux jeunes entreprenants de présenter leurs projets. Elle dispose de partenaires présents dans des secteurs d’activités variés. Son objectif est de favoriser les synergies permettant d’améliorer la compétitivité des entreprises qu’elle accompagne.

La Fondation organise la Caravane jeunesse numérique qui a pour but de faire la promotion des nouveaux métiers du numérique, auprès des populations du pays. Chaque année, elle organise aussi l'événement-signature « inside the start-up », qui a pour but la promotion des start-up et le networking dans une ambiance conviviale. 

La Fondation jeunesse numérique a déjà incubé plusieurs start-up. Parmi elles, on peut citer Etudesk, Cookie Labs et Lifi-led CI. Etudesk est spécialisée dans les technologies de l’éducation et offre des formations en ligne orientées métier. Cookie Labs est une start-up qui utilise les drones et l’intelligence artificielle pour détecter les maladies agricoles. Lifi-led CI est une start-up qui veut résoudre les problèmes liés à l’inaccessibilité à internet et au déficit énergétique dans les régions reculées.

Melchior Koba

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