Les autorités ghanéennes ont récemment lancé un programme visant à former un million de codeurs. L’accès au programme pourrait être limité par un manque d’accès à Internet.
Samuel Nartey George (photo, au centre), ministre ghanéen de la Communication, de la Technologie numérique et de l’Innovation, envisage une collaboration avec l’entreprise technologique locale TECHAiDE. Le ministre estime que le dispositif sans fil « Asanka », un système local de gestion de l’apprentissage (LMS) fonctionnant hors ligne, présenté le jeudi 29 mai, pourrait jouer un rôle clé dans la mise en œuvre du programme gouvernemental de formation d’un million de codeurs sur quatre ans.
« Ce partenariat devrait avoir un impact significatif sur le secteur éducatif au Ghana ainsi que sur le programme "Un million de codeurs", qu’il contribuera à rendre plus accessible, efficace et économique », a indiqué le ministère de la Communication, de la Technologie numérique et de l’Innovation dans un communiqué publié sur sa page Facebook. Le partenariat prévoit également la construction de laboratoires informatiques équipés du dispositif, permettant aux élèves d’y accéder.
Selon le site web de l’entreprise, le dispositif ne nécessite pas d’accès à Internet. Les utilisateurs s’y connectent via le Wi-Fi. Portable, il fonctionne avec seulement 5 watts et peut être alimenté par un chargeur USB, une batterie externe ou un panneau solaire. Il donne accès à des contenus variés : programmes scolaires ghanéens, sujets BECE (Basic Education Certificate Examination), sites éducatifs, vidéos, livres numériques, ressources éducatives de l’UNESCO et jeux interactifs.
L’adoption de ce dispositif pourrait simplifier l’accès à la formation en codage pour les bénéficiaires. Par exemple, ils n’auront plus à acheter des forfaits Internet, dans un contexte où les consommateurs se plaignent de la cherté croissante des services Internet. Le ministre a même convoqué les opérateurs télécoms sur la question pour ce 30 mai.
Pour l’instant, la collaboration n’en est qu’à une phase exploratoire. Si le ministre a manifesté son intérêt, aucun accord n’a encore été signé ni annoncé officiellement. TECHAiDE prévoit même de lancer un projet pilote pour tester et perfectionner sa solution, en vue d’une adoption à plus grande échelle et d’une intégration dans les programmes scolaires. Par ailleurs, l’utilisation du dispositif Asanka nécessite un terminal (ordinateur, tablette ou smartphone). L’accès à ces équipements, notamment en milieu rural, reste un obstacle potentiel qui pourrait freiner la diffusion et l’usage de la solution.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Depuis plusieurs années, elle œuvre à transformer le secteur de la santé, convaincue que l’innovation peut améliorer les soins au quotidien. Elle multiplie les initiatives entrepreneuriales afin que les avancées technologiques bénéficient concrètement aux patients.
Wafa B'chir (photo) est une entrepreneure tunisienne et enseignante universitaire spécialisée dans la culture entrepreneuriale en santé. Elle est cofondatrice et associée senior de Connect’Innov, une structure d’accompagnement dédiée à l’innovation dans les domaines de la santé et de la biologie.
Lancée en 2020, Connect’Innov détecte, soutient et valorise les projets technologiques innovants en e-santé, medtech et biotech. Pour ce faire, l’organisation propose plusieurs dispositifs adaptés aux besoins des jeunes porteurs de projets.
Parmi ses programmes phares figure Connect’Innov Prep, un parcours de sensibilisation à l’entrepreneuriat et à l’innovation, destiné aux porteurs d’idées en phase de préincubation. L’organisation dispense également des formations sur les thématiques de l’innovation et de l’entrepreneuriat et propose un programme d’incubation pour les start-up en phase d’idéation.
Avec Connect’Innov Link, la structure facilite les connexions entre écosystèmes innovants, encourageant les synergies et le partage des expertises. À ce jour, Connect’Innov a mis en œuvre plus de 40 programmes et événements et accompagné plus d’une centaine de start-up.
Parallèlement, Wafa B'chir est la fondatrice et la présidente directrice générale de World Bio Consulting. L’entreprise, basée en France, fournit des conseils scientifiques et des services de soutien aux projets dans le domaine de la recherche biomédicale, de la recherche fondamentale, préclinique et clinique, ainsi que dans les domaines thérapeutiques et diagnostiques.
Engagée pour la promotion des femmes dans la technologie, elle intervient en tant que mentore au sein du projet Women TechEU, soutenu par l’Union européenne. Ce projet vise à aider les femmes européennes dirigeant des start-up de deep tech à devenir les leaders technologiques de demain.
Côté parcours académique, Wafa B'chir est diplômée de l’université de Toulouse, où elle a obtenu en 2007 une licence en génétique moléculaire, puis en 2009 un master en physiopathologie. Elle détient également un doctorat en biochimie, biologie moléculaire et nutrition, décroché en 2013 à l’université d’Auvergne.
En 2017, elle intègre MRM Proteomics, une entreprise spécialisée en protéomique, où elle occupe successivement les postes de scientifique en technologies protéomiques, puis de gestionnaire de projets et produits. En 2019, elle rejoint le centre de recherche du CHU Sainte-Justine, en France, en tant que scientifique en biochimie et médecine moléculaire. Entre 2020 et 2021, elle enseigne aussi à l’UPSAT - Faculté des sciences de la santé en Tunisie.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Face à la montée des enjeux technologiques, la formation et la cybersécurité deviennent des priorités stratégiques. Une nouvelle dynamique de collaboration se dessine entre institutions éducatives et acteurs de la sécurité numérique pour bâtir un avenir numérique résilient.
L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) – région Afrique centrale et Grands Lacs – et l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) du Congo envisagent un partenariat renforcé dans le domaine du numérique.
En marge du Salon Osiane de la tech à Brazzaville, André Alain Kiyindou, directeur régional de l’AUF, a rencontré Oboulas Conrad, directeur général de l’ANSSI. Les discussions ont porté sur plusieurs axes de coopération visant à soutenir la transition numérique du pays et à répondre aux nouveaux défis technologiques.
Parmi les priorités abordées figurent l’appropriation de l’intelligence artificielle (IA) par les jeunes générations, la sensibilisation à la cybercriminalité, ainsi que la mise en place de contenus adaptés à la formation professionnelle dans les domaines du numérique. Les deux parties se sont accordées sur l’importance de proposer une offre de formation pertinente, à la fois technique et éthique, pour accompagner les mutations du marché de l’emploi et garantir un usage responsable des technologies.
Cette initiative traduit une volonté commune de construire un écosystème numérique solide, inclusif et sécurisé. Elle répond également à l’ambition du Congo de développer une souveraineté numérique tout en consolidant ses capacités humaines dans les secteurs stratégiques liés aux TIC. Avec une population dont 76 % des habitants ont moins de 35 ans, selon le Recensement Général de la Population et de l'Habitation de 2023, le Congo dispose d’un vivier important pour le développement du secteur numérique.
Cependant, le taux de chômage des jeunes âgés de 18 à 35 ans atteint 41 %, d'après une enquête d'Afrobarometer. Ce partenariat pourrait ainsi contribuer à une offre de formation adaptée, à la fois technique et éthique, afin d’accompagner les mutations du marché de l’emploi et garantir un usage responsable des technologies.
La rencontre entre l’AUF et l’ANSSI pourrait aboutir, dans les mois à venir, à des projets concrets, notamment la création de modules de formation conjoints, l'organisation d'ateliers de sensibilisation et le renforcement des synergies entre le monde académique et les institutions publiques en charge de la cybersécurité.
Samira Njoya
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Il incarne une vision engagée de la technologie au service de la jeunesse. À la tête d’un incubateur qu’il a fondé, il mobilise l’innovation pour former, accompagner et révéler les talents numériques du pays.
Informaticien de formation, Robin Businde (photo) est un entrepreneur engagé dans la promotion des talents numériques en République démocratique du Congo. Il est cofondateur et président-directeur général de Nguvu Tech, un incubateur technologique fondé en 2020, qui accompagne les jeunes dans leurs projets numériques et créatifs.
Nguvu Tech se veut un catalyseur de l’innovation. L’incubateur offre un cadre de travail et de réflexion aux jeunes développeurs et créatifs congolais, tout en leur proposant des formations et du coaching dans des domaines variés tels que la technologie, l’éducation, l’entrepreneuriat, l’art et la culture. L’objectif est de stimuler l’émergence de solutions numériques locales et inclusives.
Parmi ses services, Nguvu Tech propose des prestations en graphisme, en création de sites web et d’applications, ainsi qu’en développement de systèmes informatiques. L’incubateur a également lancé Openclasslearn, une plateforme d’e-learning conçue pour permettre aux jeunes d’acquérir des compétences en ligne et de se former de manière autonome. À travers ses initiatives, l’organisation cherche à concilier innovation technologique, impact social et valorisation culturelle.
Titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2024 à la Kigali Independent University, au Rwanda, Robin Businde a travaillé comme développeur web entre 2022 et 2023 pour l’entreprise numérique nigériane 3D Africa Youths Organization.
En 2024, son engagement a été récompensé lors du Hackathon EclosionHack, où son incubateur a décroché la deuxième place grâce au projet YETU MUSEUM. Cette plateforme numérique, conçue pour l’exposition et la vente d’œuvres d’art, intègre l’intelligence artificielle afin d’authentifier les créations artistiques. Un projet à la croisée de la technologie, de la culture et de l’entrepreneuriat.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il mise sur l’innovation locale pour développer des solutions durables et former les talents numériques de demain. À travers ses initiatives, il bâtit un écosystème technologique ancré à Kribi, mais tourné vers toute l’Afrique.
Jacques Bonjawo (photo) est un scientifique et entrepreneur technologique camerounais, engagé depuis plusieurs années dans la transformation numérique sur le continent africain. Il est le fondateur et président d’Ocean Innovation Center (OIC), un centre technologique et entrepreneurial implanté à Kribi, dans le sud du Cameroun.
Créé en 2017, l’OIC s’impose comme un incubateur et accélérateur de startups. Sa mission : former les jeunes aux métiers du numérique, favoriser la création d’entreprises technologiques à fort potentiel économique et générer des opportunités d’emploi dans le secteur. Le centre soutient également l’inclusion sociale des femmes par l’innovation technologique et accompagne les entreprises locales dans leurs processus de digitalisation.
L’OIC offre des espaces de travail collaboratif permettant aux entrepreneurs et investisseurs de se rencontrer, d’échanger des idées et de développer leurs projets. Il propose aujourd’hui une vingtaine de cours en ligne, animés par plus de 50 experts, et a déjà formé plus de 1000 étudiants dans les domaines des technologies de l’information, de la communication et de la numérisation. Le centre dispose de plus de 100 salles de classe prêtes à accueillir de nouveaux apprenants.
En parallèle de ses activités au sein de l’OIC, Jacques Bonjawo préside l’Africa AI Forum, une plateforme panafricaine dédiée à l’intelligence artificielle. L’initiative encourage une approche éthique et responsable de l’IA en Afrique, en favorisant la collaboration entre experts africains et partenaires internationaux.
Titulaire d’un master en finance et investissements obtenu en 1995 à l’Université George Washington aux États-Unis, Jacques Bonjawo entame sa carrière chez PricewaterhouseCoopers en 1997 en tant qu’associé senior. L’année suivante, il rejoint Microsoft comme ingénieur système et chef de projet, avant de devenir gestionnaire de programme en 2000. Entre 2004 et 2005, il supervise le programme Microsoft IT Academy.
En 2005, il rejoint Aditi Technologies, une entreprise de développement logiciel, en tant que gestionnaire de programmes. Plus récemment, entre 2019 et 2020, il occupe le poste de gestionnaire des systèmes d’information chez General Dynamics Information Technology, une société technologique américaine. De 2019 à février 2025, il a également présidé le conseil de direction de l’industrie des anciens élèves de l’université George Washington.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Les start-up zambiennes dirigées par des femmes sont invitées à postuler au programme Women in Tech, porté par BongoHive Innovations. Ce programme de trois mois propose formation, mentorat et un financement sans prise de participation. Cinq start-up sélectionnées recevront chacune une subvention de 10 000 dollars pour accélérer leur croissance. Les candidatures sont ouvertes ici jusqu’au mercredi 28 mai.
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Visionnaire enraciné au cœur du Burundi, il bâtit des ponts entre la jeunesse africaine et les technologies de demain. Il est animé par l’ambition de faire du numérique un moteur de transformation durable.
Chris Clement Igiraneza (photo) est un entrepreneur et gestionnaire de programmes originaire du Burundi. Il est le fondateur et président de KIT Hub, un centre d’innovation numérique créé en 2019. Ce centre propose des formations dans le domaine du digital et accompagne les jeunes et les femmes burundaises dans la concrétisation de projets innovants.
KIT Hub a pour mission de former, sensibiliser et accompagner ses bénéficiaires dans des domaines tels que le développement web et mobile, l’intelligence artificielle, la science des données et la cybersécurité. L’organisation met un point d’honneur à favoriser l’employabilité et l’esprit entrepreneurial, notamment dans le secteur technologique.
Parallèlement, Chris Clement Igiraneza est ambassadeur du mouvement international Women in Tech et initiateur de plusieurs autres projets au Burundi. En 2020, il lance InnoTech Impact, une entreprise spécialisée dans le développement de solutions numériques innovantes.
En 2024, il fonde l’African Sustainable Education Academy (ASEA), une académie qui vise à transformer l’éducation en Afrique. ASEA promeut l’apprentissage des compétences numériques, l’usage des technologies émergentes et l’intégration de principes durables pour relever les défis éducatifs et sociaux du continent. Chris Clement Igiraneza représente également l’Université polytechnique de Gitega en tant qu’ambassadeur.
L’entrepreneur est diplômé de l’Institut royal de technologie en Suède, où il a obtenu en 2011 un bachelor en ingénierie électrique et de santé. Il est également titulaire d’un master en systèmes énergétiques, obtenu en 2014 à l’université de Gävle, en Suède.
Côté professionnel, il travaille entre 2007 et 2011 comme aide-soignant chez Attendo, un prestataire suédois de services de santé. En 2012, il devient chef du département commercial et chef de projet chez Bioenergy Burundi, une entreprise spécialisée en bioénergie. En 2016, il rejoint l’entreprise Mycronic, spécialisée dans la fabrication d’équipements électroniques, où il travaille comme ingénieur en recherche et développement sur les systèmes d’éjection.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Elle utilise la technologie pour révéler et développer les talents. À travers ses initiatives, elle contribue activement à renforcer la place des femmes et des jeunes dans l’écosystème digital.
Bénie B. Koy (photo) est une consultante en stratégie et une entrepreneure tech originaire de la République démocratique du Congo. Elle est la fondatrice et la directrice générale de Diamant Brut, une start-up spécialisée dans les technologies éducatives.
Fondée en 2024, Diamant Brut est une plateforme d’apprentissage en ligne qui aide ses utilisateurs à identifier, développer et valoriser leurs dons et talents naturels. L’objectif est de les transformer en compétences concrètes, exploitables et monétisables. Toutes les formations proposées sont entièrement numériques.
Avant de lancer Diamant Brut, Bénie B. Koy avait fondé en 2019 Talentus Consulting, un cabinet de conseil en stratégie et en management, dont elle est présidente. Ce cabinet accompagne les entreprises dans leurs projets de transformation digitale. En 2023, elle a également cofondé l’antenne congolaise de l’organisation internationale Women in Tech, où elle occupe le poste de directrice stratégique. L’organisation œuvre pour une plus grande inclusion des femmes dans le secteur technologique.
Titulaire d’un bachelor en administration et gestion des affaires obtenu en 2002 à l’Université du Littoral Côte d’Opale en France, Bénie B. Koy a ensuite poursuivi ses études à l’IAE Paris-Est, où elle décroche un master en marketing en 2006. Elle est aussi diplômée de l’ESSEC Business School, avec un master en management des systèmes d’information obtenu en 2018.
Elle débute sa carrière professionnelle en 2007 chez Randstad, une société de placement de talents, comme cheffe de produit junior. En 2018, elle rejoint le cabinet CGI Business Consulting comme consultante en stratégie, puis intègre en 2019 Capgemini, une entreprise française de services technologiques, en tant que consultante en systèmes d’information. En 2023, elle travaille pour le groupe Legrand, spécialisé dans les infrastructures électriques et numériques du bâtiment, en qualité de consultante en gestion du changement.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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A la tête d’un centre d’innovation basé à Mogadiscio, il s’efforce de structurer un écosystème technologique solide en Somalie. Entre entrepreneuriat et expertise en politiques publiques, il incarne une nouvelle génération d’acteurs du changement.
Abdihakim Ainte (photo) est un entrepreneur technologique, chercheur et analyste d’origine somalienne. Il est cofondateur et directeur général d’iRise Hub, un centre dédié à l’innovation et à la technologie.
Créé en 2016 à Mogadiscio, capitale de la Somalie, iRise Hub ambitionne de développer un écosystème local capable d’attirer des investissements internationaux. Ce centre s’adresse aux entrepreneurs, développeurs, investisseurs, techniciens et innovateurs, ainsi qu’à l’ensemble de l’écosystème des start-up somaliennes. Il leur offre un espace de travail collaboratif où ils peuvent partager leurs idées et développer leurs projets.
iRise Hub propose des formations en design thinking (méthodologie d’innovation centrée sur l’utilisateur) et conçoit des programmes sur mesure pour aider les start-up à entrer rapidement sur le marché. Aujourd’hui, la communauté d’iRise Hub compte plus de 40 000 membres et 80 mentors. Le centre a mis en place plus de 20 programmes, organisé plus de 350 événements et soutenu plus de 3000 start-up.
Avant de lancer iRise Hub, Abdihakim Ainte a fondé en 2014 TransLink Advisory, une société de conseil spécialisée dans les questions de sécurité, de développement socio-économique et de renforcement institutionnel.
Abdihakim Ainte est titulaire d’un diplôme en science politique et gouvernement obtenu en 2017 à la Linnéuniversitetet, une université suédoise. Il est aussi diplômé de l’université de Bristol en Angleterre, où il a obtenu en 2020 un master en analyse des politiques publiques.
Sa carrière professionnelle débute en 2011 à l’Institute for Peace and Security Studies (IPSS), où il travaille comme chercheur sur les questions liées à la Somalie. En 2014, il devient directeur du Somali Forum for Progress, un groupe de réflexion indépendant réunissant chercheurs, intellectuels, universitaires, responsables politiques et journalistes pour contribuer au développement du pays.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il appartient à une génération d’entrepreneurs africains qui exploitent la technologie pour répondre à des besoins concrets. Porté par une vision inclusive, il place l’innovation au service de l’apprentissage.
Blaise-Antoine Lauboue (photo) est un entrepreneur ivoirien spécialisé dans la technologie et la transformation numérique. Il est le fondateur, le président-directeur général et le directeur des opérations de Le Badjôr, une start-up dédiée aux technologies éducatives.
Fondée en 2024, Le Badjôr a développé une application qui rend l’apprentissage collaboratif et ludique accessible à tous. Sa mission est de créer un environnement stimulant dans lequel les apprenants peuvent réviser quotidiennement tout au long de leur parcours scolaire ou universitaire. L’une de ses fonctionnalités phares, Mon Gbonhi, permet aux utilisateurs de créer des communautés pour partager leurs connaissances.
L'application repose sur un système de questions-réponses enrichi par un mécanisme de vote, rendant ainsi les interactions plus dynamiques et engageantes. Elle propose également un système de points et de pièces virtuelles permettant de débloquer des ressources comme des sujets d'examens, des devoirs ou des quiz, pour mieux se préparer. Une messagerie instantanée gratuite y est intégrée, favorisant ainsi l’inclusion et l’entraide entre élèves, étudiants et autres apprenants.
Blaise-Antoine Lauboue est certifié en UI/UX design (expérience et interface utilisateur) et en graphisme, une formation qu’il a suivie en 2023 auprès de Simplon Côte d’Ivoire. Il commence sa carrière en 2020 chez Tootree, une autre edtech, où il occupe le poste de directeur général.
En 2023, il rejoint Mstudio en tant que designer UI/UX, tout en assurant parallèlement la fonction de responsable UI/UX chez Edopay Côte d’Ivoire, une fintech locale. En 2024, il travaille d’abord comme directeur artistique au sein d’Image Réputation et Influence, un cabinet spécialisé en gestion d’image, affaires publiques et stratégie d’influence, puis comme responsable du design chez Spider Technologies.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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