Le Maroc veut se positionner comme un hub technologique de premier plan sur le continent. Il multiplie ainsi les projets pour atteindre, à l’horizon 2030, les objectifs préalablement fixés dans son document de stratégie nationale.

Les autorités marocaines ont inauguré le mardi 1er octobre un complexe des métiers du numérique dans la ville de Lahraouyine dans la province de Médiouna. L’objectif est de former les jeunes Marocains aux métiers du numérique et de renforcer les capacités des entreprises dans ce domaine.

Entre autres, le centre propose des formations en développement de logiciels, en apprentissage des langages de programmation, en développement d'applications et de sites électroniques, en analyse des données, en marketing numérique, en cybersécurité, en analyse des performances et en intelligence artificielle.

L’initiative intervient quelques jours après la divulgation de la stratégie nationale « Digital Maroc 2030 » qui a pour but de créer de 240 000 emplois directs dans le secteur technologique à l’horizon 2030. Elle est une partie intégrante de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui contribuera à l’atteinte de l’objectif suscité. Selon l’Union internationale des télécommunications, le royaume chérifien pointe en 2024 à la 2e place à l’indice d’adoption des TIC avec un score de 86,8 sur 100. Ce score est au-dessus de la moyenne continentale qui est de 50,3.

A terme, ce complexe pourrait permettre de créer des opportunités économiques, de réduire la fracture numérique, de combler le fossé numérique entre les régions urbaines et rurales, etc.

Adoni Conrad Quenum

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En Gambie, le gouvernement multiplie les efforts pour accélérer la transformation numérique. Cela touche tous les secteurs de l’économie, y compris l’éducation.

Le gouvernement gambien a lancé la semaine dernière une initiative visant à doter les directeurs de toutes les écoles du pays d’un ordinateur portable, en collaboration avec le Partenariat mondial pour l’éducation (PME), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et le Groupe de la Banque mondiale. Cette initiative devrait favoriser la numérisation de l’administration scolaire.

« L’initiative marque une étape significative dans nos efforts pour améliorer la qualité de l’éducation et doter les directeurs d’école des outils nécessaires pour assurer une prestation de services efficace à l’ère numérique », a déclaré Pierre Gomez, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie.

Le gouvernement gambien souhaite numériser le système éducatif national dans le cadre plus large de ses ambitions de transformation numérique. Selon M. Gomez, l’exécutif cherche à développer des systèmes d’information numérisés, à renforcer la numérisation des services publics et à étendre l’utilisation du système de gestion électronique des dossiers à l’ensemble des administrations publiques.

En septembre 2023, le gouvernement a lancé le Réseau gambien de recherche et d’éducation (GAMREN), en partenariat avec la Banque mondiale, pour fournir une connectivité Internet à haut débit aux académies et institutions de recherche du pays. Dès juillet 2022, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie avait engagé des travaux pour développer une stratégie nationale de numérisation de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels, avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

L’UNESCO estime que la technologie offre de nombreuses possibilités pour améliorer la gestion du système éducatif. « Elle permet d’élargir l’éventail des données collectées sur les écoles et les élèves, et de les relier afin de produire des analyses précises des trajectoires d’apprentissage et des facteurs qui les influencent. Ces données peuvent être utilisées pour personnaliser l’apprentissage, suivre les enfants marginalisés et prévenir le désengagement ainsi que l’abandon scolaire précoce », a déclaré l’institution dans son rapport « Global Education Monitoring Report, 2023 ».

Isaac K. Kassouwi

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L’accélération de la transformation numérique en Afrique a engendré un besoin croissant en professionnels de la cybersécurité. Selon le Forum économique mondial, la pénurie mondiale de talents sur ce segment pourrait atteindre 85 millions de travailleurs d'ici 2030.

Le fournisseur russe de services de cybersécurité, Kaspersky, s’est associé la semaine dernière à l’EPI Sup de Sousse, une université privée tunisienne. L’objectif est de former une nouvelle génération d’experts en cybersécurité, de favoriser l’innovation et de renforcer l’écosystème de la cybersécurité en Tunisie.

Ce partenariat intervient dans un contexte marqué par le nombre important d’incidents informatiques dans le pays. En 2023, le TunCERT, l'équipe nationale de réponse aux urgences informatiques en Tunisie, a enregistré près de 150 000 incidents touchant le cyberespace national. Parmi eux, 46 % étaient dus à des attaques d’hameçonnage, tandis que 17 % impliquaient des logiciels malveillants.

Selon l’Union internationale des télécommunications (UIT), la Tunisie a obtenu un score de 82 sur 100 en 2024 à l’indice de cybersécurité. Le pays se positionne dans la catégorie Tier 3, ce qui montre qu’il fait « preuve d'un engagement de base en matière de cybersécurité à l'égard d'actions menées par les pouvoirs publics ». Cependant, ce score est en recul par rapport à 2020 où la Tunisie a totalisé 86,23, ce qui le positionnait parmi les places fortes du continent.

Pour la firme russe, ce partenariat pourra permettre d’identifier de futurs talents ou encore de contribuer au développement de la communauté de cybersécurité. Selon le Cadre stratégique des talents en cybersécurité du Forum économique mondial, il y a un besoin urgent en 2024 de près de 4 millions de professionnels pour combler le déficit de talents avec une demande croissante de compétences en matière de sécurité en cloud informatique, en intelligence artificielle et en machine learning dans le secteur cybernétique.

Adoni Conrad Quenum

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En 2023, l’Ouganda a mis en place un nouveau plan pour assurer sa transformation numérique. Le pays ne fait pas partie des meilleurs élèves du continent, mais continue de mener des actions pour suivre le train de la révolution technologique en cours sur le continent et dans le monde.

Les autorités ougandaises comptent équiper toutes les écoles secondaires du pays d’ordinateurs. C’est ce qu’a déclaré, le vendredi 27 septembre, Chris Baryomunsi, ministre des TIC, en marge du lancement d’un centre communautaire numérique mis en place par la filiale ougandaise d’American Tower Corporation, un fournisseur de tours télécoms.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la transformation numérique en cours dans le pays. Selon le document de transformation numérique lancé en 2023, l’un des sept axes principaux est de doter les populations de compétences numériques. « Le gouvernement ougandais, dans le cadre du Uganda Communications Universal Services Access Fund (UCUSAF), a mis en place des laboratoires TIC dans plus de 1000 écoles secondaires, établissements d'enseignement supérieur et universités dans différentes régions du pays, et a formé plus de 3800 enseignants à l'informatique de base. Cette intervention s'est principalement concentrée sur les écoles secondaires », peut-on lire dans le document.

Doter les écoles secondaires d'ordinateurs permettrait à l'Ouganda de former une génération prête à participer pleinement à l'économie numérique mondiale. De plus, ces actions vont contribuer à améliorer la qualité de l’éducation, à réduire la fracture numérique ou encore à stimuler le développement économique. Pour rappel, l'adoption des TIC facilite l’intégration des pays dans l'économie numérique mondiale et favorise l'innovation dans divers secteurs. D’après l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’Ouganda pointe en 2024 au 34e rang continental avec un score de 40,4 sur 100 à l’indice d’adoption des TIC.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le cadre de son ambition de transformation numérique, le gouvernement zimbabwéen veut généraliser l’utilisation des TIC dans le pays. Cela implique tous les secteurs d’activité, dont l’éducation.

Le gouvernement zimbabwéen a lancé une initiative visant à déployer des bibliothèques numériques dans plus de 1500 écoles à travers le pays. Torerai Moyo (photo), ministre l’Education primaire et secondaire, l’a révélé la semaine dernière, lors de la 57e conférence annuelle de l’Association des bibliothèques du Zimbabwe.

« En fournissant un accès à une gamme variée de ressources allant des manuels scolaires traditionnels aux médias numériques, les bibliothèques permettent à nos apprenants de s’engager dans un apprentissage exploratoire qui favorise la créativité et le développement des compétences pour la résolution de problèmes », a déclaré le ministre.

Selon M. Moyo, cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement de « favoriser un meilleur accès aux ressources éducatives, fondement essentiel du développement du capital humain et de l’innovation en vue de la Vision nationale 2030 ». Ce plan stratégique vise à faire du Zimbabwe une société à revenu intermédiaire supérieur d’ici 2030, en s’appuyant notamment sur le numérique. L’exécutif accorde une priorité particulière à la formation des jeunes. C’est dans ce cadre que Harare a récemment entamé des discussions avec LinkedIn, le réseau social professionnel, pour renforcer l’apprentissage numérique dans le pays.

Toutefois, l’accès et l’utilisation des bibliothèques numériques peuvent être entravés par plusieurs obstacles, dont l’accès à Internet limité dans certaines zones. Selon la plateforme de données DataReportal, le Zimbabwe comptait 5,48 millions d’abonnements. Le taux de couverture de réseau 4G est estimé à 41,46 % en 2024, selon les données avancées par Statista.

Isaac K. Kassouwi

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Fort de plus de 18 ans d’expérience, il s’implique activement dans les secteurs de la technologie et de l’entrepreneuriat en Afrique. Il contribue au développement et à la croissance des start-up sur le continent.

Paul Mbua (photo) est un consultant en affaires et un expert en investissements et technologies de l’information, originaire du Cameroun. Il est le fondateur et le président-directeur général de Zixtech Hub, un incubateur et accélérateur panafricain qui aspire à devenir une plateforme où les idées se transforment en entreprises.

Fondé en 2017, Zixtech Hub soutient les start-up technologiques et fournit aux jeunes les compétences, la formation, le réseau et les outils nécessaires pour bâtir des entreprises durables. Faisant partie du réseau AfriLabs, qui regroupe des structures d’aide aux entreprises, l’incubateur est présent au Cameroun, mais aussi au Nigeria, au Ghana, au Togo, au Bénin, au Rwanda, en Côte d’Ivoire et en Tanzanie.

« Nous nous concentrons sur le développement et la croissance des start-up pour lutter contre le chômage croissant en Afrique. Nous nous concentrons sur les technologies que nous considérons comme les pierres angulaires des économies numériques émergentes, l’agriculture, l’entrepreneuriat et bien d’autres encore », précise l’entreprise sur son site web.

En 2019, Paul Mbua a également fondé Zixtech Corporation, où il occupe le poste de PDG. Cette structure connecte les investisseurs aux entreprises en pleine croissance, aux start-up et aux opportunités d’investissement en Afrique. Il est aussi à l’origine de l’Africa Business and Investment Summit, un événement conçu pour encourager les investissements sur le continent.

En parallèle, il est le président régional pour l’Afrique de Digital for Development Hub, une plateforme stratégique mise en place par l’Union européenne pour promouvoir les partenariats et stimuler les investissements dans le secteur numérique. Paul Mbua est aussi consultant international indépendant pour Vital Wave, une start-up technologique basée aux Etats-Unis, et Stantec, une entreprise basée au Canada.

Paul Mbua est titulaire d’un certificat en leadership civique obtenu en 2017 au Ghana Institute of Management and Public Administration. En 2020, il a rejoint Ghana Tech Lab en tant que consultant en développement commercial. L’année suivante, il devient responsable des partenariats pour Ambitious Africa Cameroon, un groupe de volontaires œuvrant pour le développement du continent. Entre 2021 et 2023, il a présidé la commission des élections d’AfriLabs.

Melchior Koba

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Il encourage et soutient activement la communauté technologique en Afrique, ce qui lui a valu de nombreux prix et distinctions dans son pays, l’Afrique du Sud.

Mixo Ngoveni (photo) est un entrepreneur sud-africain spécialisé dans les technologies. Il est le fondateur et président-directeur général de Geekulcha, une plateforme qui met en relation les étudiants en technologies de l’information et de la communication (TIC) avec le monde professionnel.

Créée en 2013, Geekulcha rassemble de jeunes talents qualifiés, créatifs et ambitieux dans le domaine des technologies. La plateforme encourage l’échange de connaissances et la collaboration sur divers projets. Elle organise des événements technologiques, propose des formations, et aide les étudiants à améliorer et renforcer leurs compétences.

Geekulcha organise également des hackathons et de nombreux événements technologiques, offrant à sa communauté de « geeks » l’occasion de développer des compétences numériques. La plateforme a pour objectif de rendre l’écosystème technologique sud-africain plus compétitif et de s’assurer que les solutions technologiques innovantes intègrent autant que possible un aspect durable.

Mixo Ngoveni est titulaire d’un bachelor en informatique, option application commerciale, obtenu en 2013 à la Tshwane University of Technology. Entre 2011 et 2013, il a été « Microsoft Student Partner » tout en étant assistant dans l’incubateur mLab. De 2018 à 2021, il a occupé le poste de responsable de Red Bull Basement en Afrique du Sud, une initiative technologique de la marque de boissons Red Bull.

Mixo Ngoveni a été reconnu et honoré comme l’un des meilleurs jeunes leaders et entrepreneurs d’Afrique du Sud par divers médias et organisations. Il a notamment fait partie du Top 200 des jeunes sud-africains du Mail & Guardian en 2015 et a été finaliste pour la personnalité informatique de l’année de l’Institut des professionnels des technologies de l’information Afrique du Sud (IITPSA) en 2017.

Melchior Koba

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La révolution technologique suit son cours en Afrique. Elle affecte tous les secteurs d’activité et offre divers avantages. Dans le secteur de l’éducation, deux tech entrepreneurs proposent une solution sur mesure pour les écoles.

Tespire une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux écoles de numériser tout le système administratif et aux parents d’élèves de suivre tout ce qui se rapporte à la scolarité de leurs enfants. La jeune pousse, basée à Abuja, a été fondée en 2022 par Abdulkadir Suleiman Lapai et Umar Madugu. En septembre 2024, elle a annoncé la réussite d’un cycle de financement d’un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.

« La vision de Tespire va au-delà de la simple résolution de problèmes administratifs. Nous nous sommes engagés à utiliser la puissance des données pour améliorer l'accès à une éducation de qualité au Nigeria et dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne, en commençant par les écoles locales et en nous étendant à un marché national et international plus large », a indiqué Abdulkadir Suleiman Lapai.

L’edtech se positionne comme un portail web depuis lequel les parents d’élèves peuvent directement accéder à toutes les informations se rapportant aux écoles, des frais de scolarité aux emplois du temps en passant par la procédure d’inscription de leurs enfants. S’il opte pour l’une des écoles de Tespire, il accède à sa page web depuis son ordinateur, sélectionne le portail d’application et clique sur « Go ».

A gauche, il clique sur « Nouveaux candidats » puis il remplit les champs obligatoires et soumet le dossier. Si la candidature est acceptée, le parent voit apparaître un numéro de candidature pour son enfant. Après cette étape, il peut accéder à son tableau de bord pour compléter le processus de candidature.

L’accès aux services de Tespire est payant. La jeune pousse propose aux écoles divers types d’abonnement pour faire partir de sa base de données d’écoles partenaires. Entre autres, un abonnement à 2000 nairas (environ 1,21 $), un autre à 2500 nairas, etc. La jeune pousse rêve de s'étendre au Nigeria et dans les autres pays de la sous-région.

Adoni Conrad Quenum

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Elle possède plus de 17 ans d’expérience dans les médias, la communication et la technologie. Elle accompagne également la création et le développement d’entreprises technologiques à fort impact en Afrique.

Irene Phoebe Kiwia (photo) est une entrepreneure technologique tanzanienne, résidant en Afrique du Sud. Elle est une cofondatrice et la directrice de la croissance d’Adanian Labs, un studio de création d’entreprises technologiques à fort impact qui participe à la transformation numérique en Afrique.

Fondé en 2020, Adanian Labs est un studio panafricain qui accompagne la création, le développement et l’évolution des start-up technologiques à impact. Le studio met à leur disposition des experts en ingénierie logicielle pour les aider à développer des solutions sur mesure adaptées à leurs besoins. Il est spécialisé dans des domaines tels que l’intelligence artificielle, la blockchain et l’Internet des objets (IoT). A ce jour, Adanian Labs a déjà contribué à la création de plus de 40 start-up technologiques.

Adanian Labs aide également les start-up à renforcer les compétences de leurs équipes informatiques en proposant divers programmes de formation, notamment en développement logiciel, science des données, IoT, IA et blockchain. Ces programmes prennent la forme de cours de courte durée, de bootcamps et de masterclass.

En plus de cela, le studio met à disposition des entreprises qu’il soutient une équipe de professionnels qui répondent à tous leurs besoins, qu’il s’agisse de droit, de comptabilité, de planification financière, de gestion technologique, de ressources humaines ou de marketing.

Membre de la communauté Top Tier Impact, un écosystème mondial d’investisseurs, d’entrepreneurs et de professionnels, Irene Phoebe Kiwia est aussi ambassadrice du Women in Africa Initiative en Tanzanie. Elle est membre du conseil consultatif de l’African Women in Energy and Power.

Avant de co-fonder Adanian Labs, Irene Phoebe Kiwia a créé en 2006 Frontline Media Africa, une entreprise panafricaine spécialisée dans les médias et la communication axée sur la technologie. En 2017, elle a lancé Twaa, une plateforme de partage de connaissances et de mentorat alimentée par l’IA, dédiée aux femmes et aux jeunes filles en Afrique et au-delà. En 2019, elle a fondé eCOBba, une société fintech basée sur l’IA. En 2021, elle a créé The Africa Blockchain Center, une entreprise Web 3 spécialisée dans le développement de compétences et de solutions basées sur la blockchain.

Irene Phoebe Kiwia diplômée de l’université de Dar s Salam où elle a obtenu en 2004 un bachelor en relations internationales et administration publique puis en 2011 un master en marketing.

Irene Phoebe Kiwia est diplômée de l’université de Dar es Salaam, où elle a obtenu en 2004 un bachelor en relations internationales et administration publique, puis en 2011 un master en marketing. En 2015, elle a été élue femme de l’année en Afrique par Africa Reconnect, une plateforme panafricaine de promotion de l’autonomisation des femmes et du soutien à l’éducation des filles.

Melchior Koba

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Il est un expert en accompagnement et en financement de l’innovation en Afrique. Il dirige une pépinière de start-up en République du Congo.

Dexter Trésor Omono est un entrepreneur et homme d’affaires congolais. Il est le fondateur et président-directeur général de Kosàla, une structure dédiée au soutien des start-up innovantes en Afrique.

Fondée en 2020, Kosàla accompagne le développement des start-up et des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique centrale, de l’idéation à la concrétisation de leurs projets. L’organisation offre son expertise et son réseau pour aider ces entreprises à obtenir les financements nécessaires à leur réussite.

Bien que Kosàla soit ouverte à tous types de projets, elle accorde une attention particulière aux initiatives technologiques et environnementales. Elle propose une équipe qui offre une approche structurée pour guider les entrepreneurs, de la collecte à l’analyse des données, facilitant ainsi des prises de décisions efficaces. A ce jour, Kosàla a reçu 16 450 demandes d’accompagnement et soutenu 4186 projets, dont 3136 portés par des femmes.

Dexter Trésor Omono est également observateur au Conseil de développement local de l’Ambassade de France au Congo. Il est consultant en évaluation pour le Projet d’accélération de la transformation numérique de la Banque mondiale. Il fait aussi partie de l’équipe scientifique des Assises nationales du numérique, affiliée au ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique du Congo.

Il est diplômé de l’Institut des hautes études de management où il a obtenu en 2011 un brevet de technicien supérieur en gestion des ressources humaines. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’études approfondies en gestion de projet obtenu en 2021 à l’Académie canadienne de management et de technologie. Il détient aussi un master en commerce international obtenu en 2022 à l’école de commerce HEC Maroc.

Sa carrière débute en 2011 chez Escom Group, un gestionnaire d’investissements au Congo, où il occupe le poste de logisticien. En 2018, il rejoint Oukaley, une plateforme de financement participatif en Afrique subsaharienne, en tant que représentant pour le Congo et la RDC. En 2021, il devient consultant spécialiste auprès de l’Association internationale des Maires francophones.

Melchior Koba

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