Il combine technologie, accessibilité, données et qualité pédagogique pour accélérer la professionnalisation des jeunes et la transformation digitale des organisations sur le continent.

Lamine Barro (photo) est un entrepreneur ivoirien engagé dans l’éducation numérique en Afrique de l’Ouest. Il est le fondateur et directeur général d’Etudesk, une start-up qui contribue à la modernisation des services publics et à l’accélération de la transformation numérique en Afrique en fournissant des données fiables et des insights exploitables.

Fondée en 2016, Etudesk propose une plateforme qui centralise, structure et met à jour en temps réel des données socio-économiques et urbaines, permettant aux gouvernements, investisseurs et entreprises de prendre des décisions éclairées. L’entreprise développe également diverses solutions technologiques, principalement dans les domaines de l’éducation et de l’emploi.

Parmi ses solutions figure Etudesk LMS, une plateforme qui a pour objectif de renforcer les compétences des talents africains grâce à la technologie. Elle permet de créer, gérer et diffuser des contenus pédagogiques. Les entreprises, les institutions et les organismes de formation y conçoivent des programmes intégrant des vidéos, des quiz, des documents téléchargeables et des évaluations.

En mars 2025, l'entreprise a annoncé le déploiement d’une plateforme de données pour l'Agence Emploi Jeunes (AEJ) de Côte d'Ivoire. Cette plateforme intègre une fonctionnalité de diagnostic personnalisé basé sur l’IA, qui analyse le profil, les compétences et les aspirations de chaque jeune afin de générer des recommandations sur mesure.

Lamine Barro est aussi un cofondateur et le vice-président de #Ci20 (Côte d’Ivoire Innovation 20), une coalition d’entreprises technologiques. Il est membre du conseil scientifique de Mission Laïque Française, une association à but non lucratif qui crée et gère des écoles, collèges et lycées en France.

Lamine Barro est titulaire d’un bachelor en biologie obtenu en 2015 à l’université Péléforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo, en Côte d’Ivoire.

Melchior Koba

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Elle a choisi de concentrer ses efforts sur un secteur peu exploré : l’enseignement des langues africaines aux enfants. Son entreprise, Limu Lab, ambitionne de combler un vide éducatif tout en valorisant les cultures locales à travers la technologie.

Sifiso Danisa (photo) est une entrepreneure sud-africaine active dans le domaine de la technologie éducative. Elle est cofondatrice et directrice générale de Limu Lab, une start-up dédiée à l’enseignement des langues africaines aux enfants.

Fondée en 2020 par Sifiso Danisa et Sphumelele Sibeko, Limu Lab a pour objectif de rendre l’apprentissage des langues africaines plus attractif, accessible et moderne. La plateforme numérique qu’elle propose intègre des éléments tels que l’animation, la musique, la gamification et le storytelling, offrant une expérience d’apprentissage enrichissante.

L’idée de Limu Lab est née d’un besoin observé par Sifiso Danisa elle-même : le manque de ressources éducatives en langues vernaculaires pour la jeunesse africaine. Le projet vise à réduire le fossé culturel et linguistique entre les jeunes enfants et leur patrimoine linguistique. Le nom « Limu » est dérivé des langues nguni et swahili et signifie « langue », un clin d’œil à l’importance de préserver et transmettre les langues maternelles à travers le continent.

Limu Lab offre une application mobile compatible avec iOS et Android. Cette application propose une gamme variée de contenus interactifs : des histoires animées, des jeux éducatifs, des karaokés, des livres électroniques, des chansons et des activités manuelles. L’un des points forts de la plateforme est l’univers de personnages africains présentés dans des courts-métrages et des aventures pédagogiques, conçus pour que chaque enfant puisse s’y reconnaître.

La plateforme propose plusieurs langues, avec un contenu initial en anglais, afrikaans, isiZulu, sesotho, et des mises à jour régulières pour introduire d’autres langues africaines majeures.

Sifiso Danisa est diplômée de l’université d’Afrique du Sud, où elle a obtenu un bachelor en commerce en 2003. Elle détient également un master en gestion et administration des affaires, qu’elle a obtenu en 2020 à la GIBS Business School (Gordon Institute of Business Science).

Sa carrière a débuté en 2003 chez A.P. Moller - Maersk, une entreprise danoise spécialisée dans le transport et la logistique. Elle y a occupé plusieurs postes, dont celui de chargée de clientèle, avant de devenir cheffe d’équipe des services à la clientèle et spécialiste de l’amélioration des processus. Elle est restée au sein de l’entreprise jusqu’en 2014.

Melchior Koba

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OG IT Consulting, une entreprise française opérant dans la cybersécurité, a lancé en partenariat avec la Chanil Foundation un appel à candidatures pour la première cohorte du OG IT CyberLab. Il s’agit d’un programme de renforcement de compétences destiné aux jeunes filles au Bénin, et visant à favoriser l’émergence de solutions technologiques locales tout en promouvant l’inclusion des femmes dans le secteur. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 juillet 2025.

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Après avoir acquis une solide expérience dans diverses entreprises technologiques, il choisit de mettre son expertise au service des innovateurs. Il apporte son soutien aux start-up africaines, soucieuses de transformer le paysage technologique du continent et de s’imposer sur la scène internationale.

Zakaria Sabti (photo) est un entrepreneur et dirigeant technologique marocain. Il est le fondateur et le directeur général de Volund Ventures, une structure de type venture builder basée à Dubaï et active entre l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

Depuis sa création en 2022, Volund Ventures s’est donné pour mission de positionner l’Afrique comme un acteur majeur de l’exportation de technologies innovantes, en soutenant la création, la croissance et l’internationalisation de start-up à fort impact. Elle se distingue en tant qu’accélérateur technologique et venture builder.

La structure s’attache à développer des start-up susceptibles de se faire une place sur la scène mondiale, en mettant l’accent sur l’innovation, la technologie et l’impact social. En tant que venture builder, elle repère les opportunités de marché, conçoit des idées de start-up, puis réunit les équipes, les ressources et les financements nécessaires pour transformer ces projets en entreprises viables.

L’accompagnement proposé par Volund Ventures est personnalisé, couvrant des domaines comme le développement logiciel (notamment à travers le no-code), la stratégie produit, le marketing digital, la structuration financière et l’accès à un réseau d’investisseurs et de partenaires internationaux. L’intelligence artificielle, la création de contenu numérique, la transformation digitale et l’exportation des innovations africaines vers les marchés mondiaux font partie des domaines privilégiés.

Parmi les start-up accompagnées par Volund Ventures, on trouve TwinLink, incubée également par Orange Fab. Cette entreprise permet aux sociétés de créer des versions numériques intelligentes d’elles-mêmes, capables de communiquer, écouter et assister les utilisateurs. TwinLink a été sélectionnée pour l’édition 2025 de Viva Technology, un événement majeur dans le domaine de l’innovation technologique, qui s’est tenu en juin. La start-up y a intégré l’AI Tech Trail qui met en avant les start-up les plus innovantes dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Avant de fonder Volund Ventures, Zakaria Sabti a créé Water Economic Technology (WET) en 2016, une start-up spécialisée dans la conception et la fabrication d’appareils permettant de maîtriser la consommation d’eau. Il en a été le directeur général jusqu’en 2017.

Zakaria Sabti est diplômé de la National School of Applied Sciences à Marrakech (Maroc), où il a obtenu en 2017 un master en technologie de l’information. Il détient aussi un doctorat en business intelligence et big data obtenu en 2024 à l’université Cadi Ayyad.

En 2017, l’entrepreneur a commencé à travailler chez KBM Consulting, une société informatique, où il était consultant en intelligence économique. En 2018, il a rejoint une entreprise de recrutement basée à Dubaï en tant que consultant en transformation de données et d’activités, avant d’en devenir directeur régional en 2019.

Entre 2019 et 2023, Zakaria Sabti a été partenaire chez TechnomaX Systems, une entreprise de services technologiques Microsoft également basée à Dubaï. Parallèlement, il a occupé le poste de directeur technique chez Hemicube, une entreprise spécialisée dans l’extraction d’informations exploitables à partir des données.

Melchior Koba

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Avec la transformation numérique qui s’accélère, les pays africains misent davantage sur le développement des compétences numériques de leurs populations. Ce savoir-faire devient essentiel pour saisir les opportunités d’emploi et d’innovation dans l’économie digitale.

Le gouvernement tchadien a annoncé une formation gratuite sur l’intelligence artificielle (IA) destinée à 2000 jeunes âgés de 15 à 35 ans, qui se tiendra du 4 au 14 août. L’initiative a été révélée le jeudi 10 juillet par Boukar Michel, ministre de l’Économie numérique, lors d’une conférence de presse à N’Djamena.

Sur son site web, l’Agence de développement des TIC (ADETIC), partenaire sur le projet, précise que « cette initiative vise à renforcer les capacités nationales dans le domaine stratégique de l’IA, en dotant les participants de compétences pratiques et théoriques sur les technologies émergentes, les enjeux éthiques et les opportunités de développement durable qu’offre l’intelligence artificielle ». Le programme est mis en œuvre avec d’autres partenaires comme la Chaire UNESCO pour l’Afrique centrale, la Banque mondiale, l’École nationale supérieure des TIC (ENASTIC) et Safitel Chad.

Cette initiative traduit une volonté des autorités tchadiennes de préparer la jeunesse aux métiers d’avenir dans un contexte de révolution numérique. Selon les données de la Banque mondiale, 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques d’ici 2030. Pour les autorités, cette formation représente une passerelle vers l’emploi, l’innovation et l’entrepreneuriat numérique avec la création de start-up.

Pour rappel, le Tchad comptait 20,7 millions d’habitants au début de l’année 2025, selon la plateforme DataReportal. La population est majoritairement jeune : 79,8 % a moins de 35 ans, et 38,7 % se situe dans la tranche des 13 à 34 ans, cœur de cible de la formation. Pourtant, cette jeunesse reste largement sous-employée. D’après la Banque mondiale, si le taux de chômage des jeunes était estimé à seulement 2 % en 2021, le taux d’inactivité atteint 62,3 %. De plus, 37,4 % des jeunes ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation.

Malgré les opportunités que présente cette formation, plusieurs questions restent en suspens. Le mode d’organisation, qu’il soit en présentiel ou à distance, n’a pas encore été clairement défini. Dans le cas d’un déroulement en ligne, l’équipement numérique des bénéficiaires ainsi que leur capacité à disposer d’une connexion stable et abordable pourraient influencer leur participation effective. Par ailleurs, la durée de la formation soulève aussi des questions sur le niveau des modules proposés et la valeur réelle de la certification sur le marché de l’emploi tchadien et international. L’adaptation de ce programme au contexte local, ainsi que la possibilité d’organiser de nouvelles sessions pour toucher un public plus large, restent également à clarifier.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Les innovations numériques transforment les systèmes éducatifs à travers le monde. Ces avancées technologiques ouvrent de nouvelles opportunités d’apprentissage, notamment dans les zones isolées, et renforcent la qualité de l’éducation.

Le ministère ghanéen de l’Éducation et l’initiative eLearning Africa ont signé, le mardi 8 juillet, un mémorandum d’accord visant à étendre l’accès aux plateformes d’apprentissage numérique à l’échelle nationale. Ce partenariat concrétise la volonté du gouvernement d’investir dans les infrastructures et l’innovation pédagogique pour améliorer la qualité de l’éducation. « Aujourd’hui marque un peu plus qu’un accord formel, il témoigne de l’engagement du Ghana à être à l’avant-garde de la transformation numérique éducative en Afrique. Depuis 2005, eLearning Africa est la première plateforme continentale d’innovation éducative », a déclaré le vice-ministre de l’Éducation, Clement Apaak.

Concrètement, l’accord prévoit le déploiement d’outils numériques modernes dans les établissements scolaires, en particulier dans les zones mal desservies, ainsi que le renforcement des compétences fondamentales des élèves. Il s’appuie sur l’expertise de la plateforme eLearning Africa, active depuis deux décennies en collaboration avec les gouvernements africains, pour fournir des contenus adaptés aux contextes locaux.

En parallèle, le Ghana s’est engagé à accueillir la 18ᵉ édition de la conférence eLearning Africa, du 3 au 5 juin 2026 à Accra. L’événement mettra en lumière les avancées du programme national et la stratégie éducative du pays à l’horizon 2030.

Cet accord intervient dans un contexte d’accélération de la transformation numérique de l’éducation au Ghana, mais reste freiné par des inégalités d’accès. Bien que le taux de pénétration de l’internet atteigne 69,9 %, plus de 30 % des Ghanéens restent hors ligne, et les établissements ruraux demeurent souvent sous-équipés.

Ces défis soulignent la nécessité d’un investissement accru dans les infrastructures numériques, la formation des enseignants et la dotation en équipements, conditions indispensables pour tirer pleinement parti des technologies éducatives, y compris de l’intelligence artificielle. À terme, cet accord pourrait favoriser une plus grande inclusion scolaire dans les zones reculées et consolider l’ambition du Ghana de se positionner comme un pôle d’innovation éducative numérique sur le continent africain, en capitalisant sur les opportunités offertes par l’EdTech pour réduire les inégalités, renforcer les apprentissages et préparer les jeunes aux métiers de demain.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Selon McKinsey, l’intelligence artificielle (IA) pourrait injecter jusqu’à 1200 milliards de dollars dans l’économie africaine d’ici 2030. Pour tirer parti de ce potentiel, la formation des talents s’impose comme un levier stratégique majeur. Le Cameroun s’engage résolument sur cette voie.

Le Cameroun ambitionne de former 60 000 spécialistes en intelligence artificielle d’ici 2040, dont 40 % de femmes, dans le cadre de sa Stratégie nationale pour l’IA (SNIA), dévoilée récemment par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à faire du pays un hub africain de l’intelligence artificielle.

Parmi les principaux objectifs de cette stratégie figurent également la création de 12 000 emplois directs, la mise au point de 12 solutions souveraines à fort impact socio-économique, et une contribution attendue de l’IA au PIB national estimée entre 0,8 % et 1,2 %. Une attention particulière est accordée à la diversité linguistique, avec le développement de modèles d’IA capables d’intégrer les langues nationales, un levier clé pour l’inclusion numérique et la valorisation des patrimoines culturels locaux.

Cependant, pour concrétiser ces ambitions, le Cameroun doit combler plusieurs lacunes majeures. Le pays souffre encore d’un retard significatif en matière d’infrastructures numériques, notamment en ce qui concerne le déploiement de centres de données modernes, le développement de plateformes cloud sécurisées, ainsi qu’une connectivité haut débit inégale, en particulier dans les zones rurales.

Sur le plan continental, cette réalité est illustrée par le dernier classement de l’Union internationale des télécommunications (UIT), dans lequel le Cameroun obtient un score de 46,3 sur 100, se classant à la 30ᵉ position sur 42 pays africains. Un résultat en dessous de la moyenne continentale, estimée à 56 points, qui témoigne de la nécessité pour le pays d’accélérer ses efforts.

La formation de talents qualifiés demeure l’un des défis majeurs. Le manque d’ingénieurs, de chercheurs et de spécialistes en IA freine le développement du secteur. Pour y remédier, le Cameroun devra investir massivement dans la création de centres d’excellence, établir des écoles et instituts spécialisés dans les technologies avancées, et intégrer des programmes de formation à l’IA dans les cursus secondaires et universitaires. Des partenariats structurants entre universités, entreprises technologiques et institutions publiques seront indispensables pour adapter les contenus pédagogiques aux réalités du marché.

Par ailleurs, il sera crucial de mettre en œuvre des programmes de formation continue et de reconversion professionnelle, afin de doter un large public des compétences numériques nécessaires à l’économie de demain. L’élargissement de l’accès à Internet haut débit, notamment dans les zones reculées, devra également accompagner cette dynamique, tout comme la stimulation d’un écosystème entrepreneurial innovant, apte à attirer les investisseurs et à favoriser l’émergence de solutions locales.

L’objectif de former 40 % de femmes est ambitieux et louable, mais il implique des mesures proactives : campagnes de sensibilisation, mentorat, soutien aux carrières féminines dans la tech, et lutte contre les stéréotypes de genre dans les filières scientifiques.

Malgré ces défis, des signaux encourageants émergent. La récente adoption d’une loi sur la protection des données personnelles ainsi que les premières concertations nationales sur l’IA témoignent d’une volonté politique affirmée de créer un cadre réglementaire solide, condition essentielle à la structuration du secteur et à la confiance des acteurs.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il organise des concours, des ateliers et des programmes d’accompagnement pour répondre aux besoins concrets des élèves et des jeunes porteurs de projets technologiques au Cameroun.

Bill Agha (photo) est un entrepreneur technologique camerounais, diplômé de l’université de Bamenda, où il a obtenu en 2019 un bachelor en informatique. Il est le fondateur et le président de Tech Innovation Center (TiC) Foundation, une organisation à but non lucratif qui utilise la technologie pour développer des solutions adaptées aux besoins quotidiens des communautés africaines.

Fondée en 2020, TiC Foundation encourage l’innovation technologique, l’entrepreneuriat et le développement des compétences numériques chez les jeunes au Cameroun. L’organisation accompagne la formation des futurs acteurs du secteur technologique en leur proposant des outils, des formations et un accompagnement adaptés au contexte local.

TiC Foundation déploie ses activités à travers trois programmes. Le premier, le TiC Startup Accelerator Program (SAP), accompagne la croissance de start-up technologiques en phase de démarrage au Cameroun par le mentorat, la formation et l’accès à un réseau d’experts.

Le deuxième programme, le TiC Summit, est un concours national d’innovation technologique destiné aux élèves du secondaire et du lycée. Il offre un espace de présentation de projets, de formation au design thinking, au prototypage et à l’entrepreneuriat, tout en facilitant les rencontres avec des professionnels. Le troisième programme, le TiC Bootcamp, est un camp de formation qui permet aux jeunes d’acquérir les compétences nécessaires pour intégrer le secteur technologique.

Bill Agha est également président du club Golden Toastmasters. Il est aussi responsable technique et coordinateur de programme régional au sein d’Open Dreams Educational, une organisation qui aide les étudiants camerounais et sud-africains à accéder à des bourses d’études.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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L’Autorité sénégalaise de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) et l’Université numérique Cheikh Hamidou KANE (UN-CHK) ont lancé le jeudi 3 juillet un partenariat stratégique de trois ans pour renforcer l’écosystème numérique du pays. L’accord vise à renforcer la formation aux compétences numériques, encourager l’innovation technologique et favoriser l’insertion professionnelle dans les métiers du digital.

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Les autorités mauritaniennes souhaitent intégrer les technologies de l'information et de la communication afin d'améliorer le système éducatif national. Une stratégie de transformation numérique du secteur est actuellement en cours d'élaboration.

Le gouvernement mauritanien a lancé le mardi 1er juillet un service numérique dédié aux parents d’élèves. Il s’agit d’une nouvelle étape de franchie dans le cadre de la transformation numérique du secteur éducatif national.

Dénommé « Siraj », le service est disponible sur le portail gouvernemental de services numériques « Khidmati ». Couvrant environ 1,2 million d’élèves, Siraj permet aux parents de consulter la liste des manuels scolaires requis pour leur enfant, de suivre la présence ou les absences enregistrées, de consulter les moyennes annuelles de l’élève à chaque étape de sa scolarité, de soumettre une demande de transfert vers un autre établissement et de localiser l’école sur une carte géographique interactive.

En début d’année, les acteurs du secteur éducatif ont lancé l’élaboration d’une feuille de route pour la transformation numérique du système éducatif national. Parallèlement, les autorités travaillent sur un dispositif innovant de numérisation des diplômes, afin de moderniser leur délivrance et d’en renforcer l’authenticité. Elles envisagent également de mettre en place une plateforme numérique dédiée à la formation continue des enseignants du cycle fondamental, équivalent du primaire. En octobre 2024, la Mauritanie avait déjà annoncé l’introduction des manuels scolaires numériques.

Selon les autorités, le service Siraj vise à impliquer activement les parents dans le suivi du parcours scolaire de leurs enfants, afin de renforcer le rôle de la famille dans l’amélioration des performances scolaires. Cette ambition est confirmée par l’UNESCO dans son rapport « Edtech And Parental Engagement » publié en 2023. L’organisation onusienne estime qu’il y a un fort potentiel pour que les technologies éducatives soient progressivement utilisées afin d’aider les parents à s’impliquer dans l’apprentissage de leurs enfants. Le rapport explique que cela est associé à la fois à une meilleure préparation à l’école et à de meilleurs résultats académiques.

Toutefois, une étude de l’UNESCO montre que plusieurs défis sont apparus lors de la planification et de la mise en œuvre des interventions technologiques visant à impliquer les parents au Kenya. Il s’agit notamment du manque d’implication, du manque de compétences numériques chez les parents et de l’insuffisance des infrastructures numériques. Par exemple, il faudra que les parents d’élèves disposent d’appareils pouvant accéder à Internet (smartphones, tablettes, ordinateurs…) et qu’ils puissent acheter les forfaits pour se connecter, à condition qu’ils résident dans une zone couverte par le réseau. L’Union internationale des télécommunications (UIT) estime le taux de pénétration de l’Internet en Mauritanie à 37,4 % en 2023.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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