Elle restructure l’apprentissage et l’accès aux compétences scientifiques et technologiques. À travers ses projets, elle prépare les jeunes à des métiers émergents encore peu développés sur le continent.

Sokhar Samb (photo) est une data scientist, chercheuse et entrepreneure sénégalaise. Elle est la fondatrice et directrice générale de WeInnove, un laboratoire d’innovation dédié à l’écosystème éducatif et technologique.

Fondé à Dakar en 2024, WeInnove a pour objectif d’initier les jeunes, dès le plus jeune âge, à la programmation, à la robotique et à l’intelligence artificielle, en tenant compte des réalités locales et des besoins futurs du continent. Le laboratoire propose des programmes interactifs qui stimulent la curiosité à travers des ateliers, des défis de programmation, des explorations scientifiques et des projets d’ingénierie. Ces activités permettent de développer des compétences techniques, de résolution de problèmes, de pensée critique et de travail en équipe.

WeInnove offre également des formations sur mesure pour les entreprises, renforçant les compétences en intelligence artificielle, robotique, cybersécurité et programmation, adaptées aux besoins spécifiques des entreprises. Le laboratoire a lancé un projet national de recyclage et de remise à neuf d’ordinateurs, coordonné par des étudiants, visant à réduire les déchets électroniques tout en contribuant à l’inclusion numérique dans les écoles sénégalaises.

Parallèlement, Sokhar Samb est chercheuse et conférencière en intelligence artificielle à la Dakar American University of Science and Technology (DAUST). En 2018, elle a fondé Women Promoting Science to the Younger Generation (WPSYG), une association qui encourage les jeunes, et en particulier les filles, à s’intéresser aux mathématiques et aux sciences, afin de les encourager à poursuivre des carrières dans ces domaines.

Elle est diplômée de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où elle a obtenu un master en probabilités et statistiques. Elle est aussi titulaire d’un master en big data et sécurité informatique obtenu à l’Institut africain des sciences mathématiques au Sénégal (AIMS Senegal).

Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2019 comme responsable de la collecte, de la programmation et de l’analyse des données au sein de Global Research and Advocacy Group (GRAG), une organisation spécialisée dans la recherche opérationnelle, le plaidoyer et la communication stratégique.

En 2020, elle rejoint Obertys, un cabinet de conseil dans les domaines de la banque et de la technologie, en tant que responsable data science et machine learning (apprentissage automatique). Entre 2021 et 2022, elle travaille comme data scientist chez Theolex, une start-up française spécialisée dans la technologie juridique.

Melchior Koba

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Le gouvernement nigérian, en partenariat avec Google et la plateforme mondiale d’apprentissage Apolitical, a lancé le programme AI Government Campus pour former des milliers de fonctionnaires à l’intelligence artificielle. L’initiative, soutenue par le ministère fédéral des Communications et de l’Economie numérique, vise à renforcer l’efficacité des services publics et à promouvoir une adoption responsable et stratégique de l’IA dans l’administration.

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Alors que l’enseignement en ligne se développe rapidement, il conçoit des technologies qui changent la manière dont les institutions contrôlent leurs évaluations.

Nicholas Riemer (photo) est un entrepreneur et expert-comptable sud-africain. Il est cofondateur et directeur général de The Invigilator, une entreprise de technologie éducative qui aide les institutions à sécuriser les évaluations en ligne.

Fondée en 2020 pendant la pandémie de Covid-19, The Invigilator a développé une solution numérique pour garantir l’intégrité des examens à distance, alors que de nombreux établissements adoptaient l’apprentissage en ligne. L’application permet de surveiller les évaluations sans nécessiter de matériel spécialisé ni de connexion Internet haut débit.

La plateforme repose sur un système d’intelligence artificielle capable de détecter des comportements suspects via le smartphone de l’étudiant. Les algorithmes analysent les mouvements, les sons ambiants et les interactions pour signaler toute irrégularité aux examinateurs. Une fonction d’analyse linguistique intégrée permet également de repérer les devoirs ou dissertations générés par des outils d’IA.

Nicholas Riemer est aussi cofondateur et directeur général de Nova Messenger, une solution lancée en 2023 qui permet la messagerie instantanée entre de grands groupes d’apprenants, d’employés ou de membres, sans numéro de téléphone requis et sans limite sur la taille des groupes ou des fichiers partagés.

Depuis 2019, il occupe le poste de responsable de la formation en investissement chez FNB Wealth and Investments, société sud-africaine de gestion d’actifs. Comptable diplômé de l’Université de Johannesburg, il a commencé sa carrière en 2012 chez Hollard Insurance, où il travaillait sur les opérations de fusions et acquisitions.

Melchior Koba

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Le gouvernement de Kwara au Nigeria, en collaboration avec Digital Equity Africa, a formé 200 élèves à l'IA lors du « Future Minds Independence AI Bootcamp » (1er-5 octobre 2025). Les participants ont créé des sites web, écrit des histoires et composé de la musique avec l'IA. Cette initiative de l'Ilorin Innovation Hub promeut l'inclusion numérique et développe les compétences futures des jeunes.

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Confronté aux effets croissants du changement climatique, le Cameroun mise sur l’innovation verte pour concilier développement économique et durabilité. Le renforcement des compétences en technologies climatiques devient un impératif pour bâtir un avenir résilient et compétitif.

Le Cameroon Climate Innovation Hub (CAMCIH), une organisation non gouvernementale dédiée à la promotion de l’innovation climatique et du développement durable, a été officiellement lancé jeudi 2 octobre au sein de l’Université des TIC de Yaoundé. Ce hub, hébergé au sein de l’établissement, ambitionne de renforcer la recherche, la technologie et l’entrepreneuriat vert afin d’apporter des réponses concrètes aux défis environnementaux et économiques du Cameroun.

Le CAMCIH servira de plateforme d’incubation et de collaboration entre chercheurs, jeunes innovateurs, entreprises et décideurs publics. Il soutiendra la mise au point de solutions locales dans des domaines tels que les énergies renouvelables, l’agriculture durable, la gestion des déchets et la résilience urbaine. Le centre prévoit également des programmes de formation et de transfert de compétences afin de doter les jeunes de capacités techniques et entrepreneuriales dans les technologies vertes.

Le lancement de ce hub intervient dans un contexte où le Cameroun fait face à une intensification des impacts climatiques : inondations récurrentes, sécheresses dans le Nord et baisse de la productivité agricole. Selon le Centre mondial sur l’adaptation (GCA), le pays pourrait subir une perte de 4 à 10 % de son PIB d’ici 2050 si aucune mesure d’adaptation n’est mise en œuvre.

L’enjeu du CAMCIH est donc de positionner le Cameroun comme un acteur régional de l’innovation climatique, capable de transformer la recherche scientifique en opportunités économiques. En misant sur les technologies vertes et la créativité des jeunes, le pays espère réduire sa vulnérabilité climatique tout en stimulant une croissance plus durable et inclusive.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La gestion de l’argent dans les écoles reste souvent manuelle et source d’erreurs. Cet entrepreneur s’est attaqué à ce problème en proposant une nouvelle approche de la gestion des paiements dans les établissements scolaires.

Theo Kitshoff (photo) est un entrepreneur et financier sud-africain. Il est le directeur général de Sticitt, une fintech dédiée au secteur éducatif, qu’il a cofondée avec Mitch Dart et Dennis Wevell.

Fondée en 2017, Sticitt développe des solutions pour simplifier la gestion de l’argent dans les écoles. Son objectif est de fluidifier les paiements liés à la vie scolaire tout en initiant les enfants à une utilisation responsable de l’argent.

L’application Sticitt Wallet permet aux parents d’alimenter un portefeuille numérique depuis leur téléphone. Les enfants peuvent ensuite utiliser ces fonds pour régler leurs achats à l’école — repas, sorties scolaires ou frais de scolarité — via un code QR, une carte ou un bracelet de paiement. Le système offre une visibilité complète sur les dépenses et la possibilité de fixer des limites d’usage, aidant ainsi les familles à encadrer la gestion de l’argent de poche.

Pour les établissements scolaires, Sticitt apporte une solution à la gestion quotidienne de l’argent liquide. Les transactions sont désormais automatisées et sécurisées, réduisant la charge administrative et les risques liés à la gestion manuelle des paiements. Les équipes pédagogiques peuvent ainsi se consacrer davantage à leurs activités éducatives.

En février 2025, l’entreprise s’est associée à la fintech Paymentology pour former une génération d’enfants sud-africains aux bonnes habitudes financières dans les écoles, en s’appuyant sur une base financière solide et une nouvelle solution de carte de débit Mastercard.

Membre du collectif international OPUS, regroupant fondateurs et entrepreneurs, Theo Kitshoff est diplômé de la Stellenbosch University, où il a obtenu en 2011 un bachelor en mathématiques financières.

Sa carrière débute en 2012 chez Absa Capital, au sein de l’équipe de gestion de capital et d’optimisation de bilan. Entre 2016 et 2017, il intègre Fundi SA, une société spécialisée dans le financement des études, où il occupe successivement les postes de chef de produit et de responsable du développement de nouvelles activités.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Alors que la demande mondiale en talents technologiques explose, la formation au codage et à la programmation s’impose comme un moteur d’emploi et d’innovation pour la jeunesse africaine. Elle ouvre la voie à une nouvelle génération de créateurs capables de bâtir les solutions numériques de demain.

Kigali abrite désormais New Generation Academy, la première école au Rwanda accréditée pour proposer un enseignement professionnel en programmation logicielle et systèmes embarqués. Le programme, dont le lancement est prévu le13 octobre, s’adresse aux étudiants ayant terminé le niveau Senior 3 et obtenu d’excellents résultats aux examens nationaux 2024/2025.

New Generation Academy se distingue par son approche pratique et basée sur des projets. Dès les premières années, les élèves sont initiés au codage, à la robotique et aux STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques). L’école met l’accent sur la formation concrète, avec des programmes adaptés aux étudiants du système national et aux filières internationales, via un certificat d’équivalence délivré par le Higher Education Council (HEC).

Le lancement de cette école intervient dans un contexte africain où le codage et l’éducation technologique connaissent un essor rapide. L’objectif est de répondre à la demande croissante en compétences numériques et de préparer les jeunes à des carrières dans l’économie numérique émergente. Selon le rapport « Foresight Africa 2025–2030 » du think tank américain Brookings Institution, 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne.

Le programme de New Generation Academy devrait permettre aux étudiants d’acquérir des compétences avancées en programmation, de se familiariser avec des projets pratiques et d’intégrer des technologies innovantes. À l’échelle africaine, ce type d’école contribue à former des talents capables de soutenir le développement des start-up et la transformation numérique.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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L’essor de la transformation numérique bouleverse le marché du travail. Les pays africains s’emploient à préparer leurs populations, en grande partie jeunes, aux nouvelles exigences.

L’Agence nationale du service universel des télécommunications et du numérique de la Guinée (ANSUTEN) a lancé, le mardi 7 octobre, la troisième édition du programme de renforcement des capacités à l’usage du numérique (R-CUN), en partenariat avec Orange et Huawei. L’initiative vise à former 1500 jeunes afin de les préparer au marché de l’emploi, alors que 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques d’ici 2030, selon la Banque mondiale.

Pour cette édition, l’ANSUTEN prévoit la dotation de 600 kits informatiques aux bénéficiaires. Sont également prévues l’initiation des étudiants de l’enseignement supérieur à l’usage stratégique du numérique, à travers des cas pratiques adaptés à leurs filières, et un accompagnement spécifique pour favoriser l’autonomisation des femmes dans le secteur. Le programme comprend en outre l’organisation de formations professionnalisantes et certifiantes, avec 30 certifications réseaux prévues, ainsi que l’accès à des ressources pédagogiques en ligne, des laboratoires virtuels et des programmes d’échange.

Lancé en 2022, les deux premières éditions du programme ont permis de former 450 jeunes, 43 certifiés et plus de 300 femmes autonomisées. Selon l’ANSUTEN, il « s’inscrit dans la vision de promouvoir l’inclusion numérique, le développement des compétences digitales et l’employabilité des jeunes guinéens ». Dans le cadre de sa vision de transformation numérique, l’exécutif accorde une importance capitale au capital humain, qu’il considère comme la première infrastructure de la souveraineté technologique.

L’initiative complète les actions déjà mises en place par le secteur privé, souvent saluées par les autorités. Par exemple, l’institut privé de formation digitale Nimba Hub prévoit de former 3 000 jeunes aux compétences techniques du numérique d’ici 2027 à travers son programme « 1000TechLeader ». La première cohorte, clôturée en juillet dernier, a enregistré 756 candidatures, dont 130 ont été retenues. À l’issue de la formation, 84 participants ont été diplômés, 51 ont décroché un emploi dans plus de 30 entreprises, et 9 startups ont été créées par les lauréats.

Pour rappel, en Guinée, le taux de chômage chez les 15–35 ans s’élève à 7,7 %, contre 4,8 % pour l’ensemble de la population, selon les données publiées en 2023 par la Banque africaine de développement. Le pays affiche également un fort taux de sous-emploi global, estimé à 38,2 % de la population occupée. Le chômage touche 27 % des diplômés de l’enseignement supérieur, tandis que ceux du secondaire sont les plus exposés au sous-emploi, avec un taux qui atteint 57,2 %.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Le pays mise entre autres sur le numérique pour accélérer son développement socio-économique. Les autorités tablent sur une contribution du secteur de 6 % au PIB d’ici 2028, contre 1,5 % en 2019.

Le gouvernement malgache a lancé, le jeudi 2 octobre, la première cohorte du programme « Skills4Job », destiné à doter les jeunes de compétences numériques clés pour mieux les préparer au marché du travail. Le programme a débuté avec 51 participants dans la ville portuaire de Toamasina et devrait progressivement s’étendre au reste du pays.

Selon Stéphanie Delmotte, ministre du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, cette formation gratuite vise à fournir aux participants les outils essentiels pour relever les défis du monde numérique de demain.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions de transformation numérique du pays, définies dans le Plan stratégique quinquennal du numérique (PSN) 2023–2028. Le gouvernement souhaite faire de Madagascar un acteur majeur de l’économie numérique africaine, notamment à travers le développement des télécommunications, de l’e-gouvernement et de l’inclusion numérique. Selon la Banque mondiale, environ 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030 pour accompagner la transformation numérique du continent.

En septembre, la ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Marie Marcelline Rasoloarisoa, avait indiqué l’objectif de former 40 000 personnes aux compétences numériques d’ici 2028. Par ailleurs, en février 2024, le pays avait signé une convention de partenariat avec les Émirats arabes unis pour former un million de jeunes aux nouvelles technologies.

À Madagascar, la situation de l’emploi des jeunes reste préoccupante. Plus de quatre Malgaches sur dix âgés de 18 à 35 ans déclaraient être au chômage et en recherche active d’emploi en 2024, selon Afrobarometer. La même source cite le manque de formation ou de préparation adéquate (30 %), le manque d’expérience (27 %) et l’inadéquation entre les qualifications scolaires et les exigences du marché (16 %) parmi les principaux obstacles à l’emploi.

 Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Pour accompagner les ambitions de transformation numérique, les autorités sénégalaises multiplient les initiatives de renforcement des capacités. En août dernier, une formation au numérique avait déjà été organisée à l’intention des députés.

Le ministère de l’Éducation nationale (MEN) du Sénégal a lancé officiellement, le mardi 30 septembre, un programme national de formation des enseignants au numérique et à l’intelligence artificielle (IA). Couplée à la remise d’ordinateurs aux élèves des séries scientifiques, cette initiative marque, selon les autorités, le démarrage opérationnel de la Stratégie du Numérique pour l’Éducation 2025–2029, d’un coût de 130 milliards de francs CFA (environ 233 millions USD), dévoilée en janvier.

Le programme est le fruit d’un accord de partenariat signé en mars 2025 entre le MEN et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il cible 105 000 enseignants et agents administratifs afin qu’ils puissent intégrer pleinement les outils numériques et l’IA dans leurs pratiques pédagogiques et administratives.

Entièrement en ligne, la formation devrait être accessible depuis un ordinateur, une tablette ou un smartphone connecté à Internet. Elle intègre des contenus interactifs, des modules d’auto-apprentissage et des évaluations certifiantes. Elle doit permettre aux enseignants d’adapter leurs pratiques pédagogiques aux évolutions technologiques ; d’utiliser des ressources numériques pour enrichir l’apprentissage ; de sensibiliser les élèves aux enjeux du numérique et de l’IA ; de maîtriser les notions de cybersécurité et de protection des données dans le cadre scolaire.

« L’objectif final de cette initiative est d’intégrer les outils numériques au sein même de la salle de classe, non seulement pour moderniser l’enseignement, mais aussi pour créer un écosystème éducatif adapté aux exigences du XXIᵉ siècle. Ce programme ne se limite pas à la formation des enseignants : il s’agit d’un changement de paradigme qui permettra aux élèves sénégalais de ne pas être de simples consommateurs de technologies, mais d’en devenir les créateurs et innovateurs », avait alors déclaré le MEN.

La mise en œuvre effective de cette formation reste conditionnée par plusieurs facteurs. L’accès à un appareil compatible, le coût de la connexion, la maîtrise des outils numériques ou encore la couverture télécom demeurent autant d’obstacles. En 2023, près de 40 % des Sénégalais n’avaient pas accès à Internet, selon l’Union internationale des télécommunications (UIT).

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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