Il développe des initiatives qui transforment la manière dont les jeunes apprennent à utiliser les technologies. Ses projets ouvrent de nouvelles possibilités pour expérimenter, créer et développer des solutions concrètes.

Dodji Honou (photo) travaille depuis plusieurs années à la mise en place de fablabs en Afrique de l’Ouest. Installé en Côte d’Ivoire, il est cofondateur et directeur général de HFabLab, un laboratoire de fabrication numérique dont la mission est de développer l’apprentissage par la pratique auprès des jeunes, qu’ils soient ou non scolarisés, ou francophones.

Fondé en 2021, HFabLab offre un espace où chacun peut imaginer, fabriquer et améliorer des objets utiles au quotidien. L’initiative vise à transformer des idées en prototypes, à tester de nouvelles approches et à développer des projets répondant à des besoins concrets. Le laboratoire développe une offre éducative centrée sur des expériences pratiques. Les participants y découvrent des outils de fabrication numérique et apprennent à les utiliser pour concevoir et réaliser leurs propres projets.

HFabLab organise des ateliers destinés à un large public, des plus jeunes aux adultes. Ces sessions sont structurées selon le niveau des participants, qu’il s’agisse d’une initiation ou d’un perfectionnement. Le laboratoire propose des formations en robotique, pilotage de drones, découpe laser, électronique, programmation, objets connectés et impression 3D.

Parallèlement à HFabLab, Dodji Honou est également cofondateur et directeur général de H-Venture, une entreprise technologique ivoirienne. Il est président du Forum 2040, un laboratoire d’idées consacré à l’avenir des écosystèmes apprenants en Côte d’Ivoire, et occupe le poste de vice-président du Réseau francophone des fablabs d’Afrique de l’Ouest (ReFFAO). Au sein de JokkoLabs, il intervient comme spécialiste des makerspaces et fablabs.

Avant H-Venture et HFabLab, il a cofondé Digitek Plus en 2016, qu’il a dirigée jusqu’en 2019. Cette structure fournit des services technologiques aux micro et petites entreprises du secteur informel et propose des formations en informatique destinées aux jeunes sortis trop tôt du système éducatif formel.

Dodji Honou est diplômé de l’École libre africaine des technologies et des sciences appliquées (ELATSA) au Togo, où il a obtenu en 2009 une licence en gestion marketing et communication. Entre 2012 et 2015, il a été directeur exécutif du laboratoire togolais Woelab à Lomé. Parallèlement, de 2013 à 2014, il a travaillé comme médiateur fablab et animateur multimédia au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Melchior Koba

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L’essor de l’intelligence artificielle crée un besoin d’apprentissage clair et structuré. Cet entrepreneur égyptien s’attache à définir une méthode afin d’intégrer ces outils dans les pratiques courantes.

Nabil Khalifa (photo) est un entrepreneur égyptien installé entre Chicago et Le Caire. Il est cofondateur et directeur général de Meska AI, une structure qui vise à rendre l’intelligence artificielle accessible aux individus et aux organisations en associant formation, accompagnement stratégique et organisation d’événements, afin d’ancrer une pratique concrète de l’IA.

Fondée en 2024, Meska AI se positionne comme un partenaire pour les professionnels désireux d’utiliser l’intelligence artificielle sans disposer d’une expertise technique préalable. L’objectif est de transmettre des compétences en IA, d’apporter un appui méthodologique et de proposer des solutions adaptées aux besoins de formation et d’intégration de ces technologies.

La formation constitue un volet central de l’activité de Meska AI, avec des diplômes et des parcours conçus autour de l’usage des copilotes et des outils d’IA. Ces programmes portent à la fois sur l’acquisition de compétences opérationnelles et sur l’évolution des pratiques professionnelles.

En parallèle des cours en présentiel ou en ligne, Meska AI organise des événements et des retraites dédiés à l’IA, combinant apprentissage, échanges et mise en réseau. L’entreprise propose aussi des services de consultation et d’implémentation aux organisations souhaitant définir une stratégie IA, sélectionner des outils pertinents ou structurer leurs usages.

En dehors de Meska AI, Nabil Khalifa est directeur des investissements de ZeroCarb LYFE, une entreprise américaine de restauration. Il est également cofondateur et directeur général de Sigma Fit, une entreprise de mode. Son parcours entrepreneurial a débuté en 2015 avec Menidy, une plateforme de commerce électronique dédiée aux produits artisanaux égyptiens. En 2016, il a cofondé Hive Analytics, une agence spécialisée dans le marketing à la performance.

Nabil Khalifa est diplômé de l’Institute of Aviation Engineering and Technology en Égypte, où il a obtenu en 2013 un bachelor en ingénierie mécanique. Entre 2014 et 2015, il a travaillé comme ingénieur de mesure dans le cadre d’opérations de forage chez Schlumberger, une entreprise technologique américaine active dans le secteur de l’énergie.

Melchior Koba

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Il s’attaque à l’un des plus grands défis du numérique : le manque de compétences pratiques. Il mise sur l’apprentissage actif pour accompagner la transformation du secteur des télécoms.

Samir Tahraoui (photo) est un entrepreneur et spécialiste algérien des télécommunications. Il est cofondateur et directeur général de LabLabee, une entreprise de technologie éducative qui vise à combler le déficit de compétences pratiques dans les domaines des télécoms et du numérique.

Créée en 2021, LabLabee a conçu une plateforme d’entraînement pratique destinée à accompagner les équipes télécom dans l’apprentissage et la montée en compétences. Elle offre un cadre pour se former, expérimenter et certifier ses compétences à partir de scénarios réels. Chaque parcours intègre un suivi complet, depuis l’évaluation initiale jusqu’à l’assistance quotidienne sur le terrain.

La solution s’adresse aussi bien aux profils techniques (ingénieurs, architectes, développeurs) qu’aux profils non techniques tels que les responsables d’équipes. Elle permet d’apprendre avec des outils concrets et un accompagnement structuré. Grâce à l’intégration d’une intelligence artificielle, la plateforme facilite la recherche de normes télécom, de documents d’éditeurs et de connaissances internes à l’entreprise, avec un degré élevé de précision.

Les contenus couvrent les principaux domaines de transformation du secteur : environnements cloud natif, 5G, automatisation des réseaux et autres technologies clés. Les utilisateurs y accèdent à des cas d’usage concrets qui relient théorie et pratique. LabLabee propose également des « Learning Labs », des environnements virtuels immersifs qui favorisent l’apprentissage par la pratique, de la découverte jusqu’à la certification.

Samir Tahraoui est diplômé de l’école d’ingénieurs IMT Atlantique en France, où il a obtenu en 2017 un master en réseaux informatiques et télécommunications.

En 2016, il a travaillé chez Nokia comme ingénieur en réseau télécom. L’année suivante, il a rejoint Capgemini en tant que consultant en cloud télécom. Il a ensuite exercé pendant trois ans comme ingénieur des réseaux télécoms chez Orange en France avant d’intégrer en 2020 Mavenir, entreprise américaine spécialisée dans les technologies de communication, où il occupe le poste de responsable technique pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique.

Melchior Koba

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Comme de nombreux pays africains, l’Égypte mise sur la transformation numérique pour soutenir son développement socioéconomique futur. Le pays ambitionne, par exemple, de porter la part des TIC dans le PIB à 7,7 % d’ici 2030.

L’Institut des technologies de l’information de l’Égypte (ITI) a signé, le mercredi 5 novembre, un protocole d’accord avec l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et plusieurs entreprises multinationales, dont Capgemini, le Deloitte Innovation Hub (DIH) et Vodafone Intelligent Solutions (VOIS). Cette collaboration vise à lancer une initiative nationale de formation des jeunes talents à ServiceNow afin de renforcer leurs compétences techniques et de les préparer aux marchés du travail local et international.

« Première du genre en Égypte, cette initiative offre une formation reconnue à l’international sur ServiceNow, une plateforme de transformation numérique utilisée par les organisations pour gérer leurs services dans les domaines des technologies de l’information, des ressources humaines et des opérations. Cette plateforme est réputée pour sa capacité à améliorer l’efficacité des performances, à rationaliser les flux de travail et à réduire les coûts, en intégrant divers systèmes au sein d’un environnement numérique unifié », a déclaré le ministère égyptien des TIC dans un communiqué.

Selon les termes du protocole d’accord, Capgemini, DIH et VOIS participeront à la sélection des meilleurs diplômés, à la fourniture d’un appui technique et consultatif afin d’aligner la formation sur les exigences du marché, ainsi qu’à l’embauche des candidats les plus performants. La GIZ Égypte fournira les licences internationales et les ressources pédagogiques certifiées pour ServiceNow, tandis que l’ITI concevra et mettra en œuvre des programmes de qualification spécialisés fondés sur les cursus technologiques les plus récents.

Le renforcement des capacités des citoyens constitue l’un des piliers de la stratégie nationale de transformation numérique. Le ministère des TIC estime qu’une « société numérique ne peut être bâtie sans disposer du niveau, de l’expertise et du nombre adéquats de ressources humaines capables de porter cette mission ».

La stratégie des autorités en la matière s’articule autour de la littératie numérique, de programmes de formation technologique intermédiaire, de programmes avancés de formation technologique destinés à préparer une génération de techniciens compétitifs sur le marché du travail, ainsi que de l’attribution d’un master professionnel spécialisé à plusieurs milliers d’apprenants chaque année, à travers l’initiative Digital Egypt Builders (DEBI), mise en œuvre en partenariat avec de grandes entreprises technologiques et des universités internationales.

Par exemple, en avril, le ministère des TIC a signé un protocole d’accord avec Microsoft pour former et certifier 100 000 personnes, notamment de jeunes professionnels et des informaticiens issus des ministères et des unités chargées de la transformation numérique. Un accord similaire a été conclu avec IBM sur une période de cinq ans. En février, un protocole d’accord a déjà été signé avec Cisco pour améliorer les compétences numériques d’environ 250 000 stagiaires au cours des cinq prochaines années.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Les autorités nigérianes misent sur les TIC pour stimuler la croissance et moderniser les services publics. Cette transformation numérique s’étend à tous les secteurs, y compris celui de l’éducation.

Le ministère fédéral de l’Éducation du Nigeria a annoncé le déploiement de la version améliorée du Réseau nigérian de recherche et d’éducation (NgREN) et son intégration à la plateforme TERAS (Tertiary Education, Research, Applications and Services). Selon les autorités, l’initiative vise à renforcer la connectivité numérique, la collaboration en matière de recherche et l’innovation au sein de l’enseignement supérieur nigérian.

M. Alausa a expliqué que le nouveau NgREN servira de réseau éducatif national à haut débit reliant les universités, les instituts de recherche, les écoles polytechniques et les collèges d’éducation sur une plateforme commune. Cette plateforme prend en charge l’apprentissage en ligne, l’informatique en nuage, les services de recherche, les systèmes de détection de plagiat, des bibliothèques numériques, des programmes d’alphabétisation numérique, des infrastructures de calcul haute performance et des outils d’analyse institutionnelle.

Le ministre a annoncé que la phase pilote de l’intégration débutera en 2025 dans plusieurs universités, écoles polytechniques et collèges d’éducation choisis dans chacune des zones géopolitiques du pays. Le Nigeria ambitionne de connecter toutes les institutions d’enseignement supérieur d’ici 2026.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la transformation numérique du secteur éducatif en général au Nigeria. Par exemple, le 30 octobre, M. Alausa avait présenté un programme national de distribution de tablettes dans toutes les écoles publiques afin de généraliser l’éducation numérique d’ici 2027. En septembre, la Commission pour l’éducation de base universelle (UBEC) avait signé un accord avec l’entreprise américaine Digital Learning Network (DLN) pour fournir des dispositifs numériques à près de 47 millions d’élèves et d’enseignants à travers le pays.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Au Cameroun, une jeune pousse propose une réponse numérique à l’un des défis majeurs du système éducatif : l’orientation des lycéens et des jeunes diplômés. L’aventure a commencé à l’Université Inter-État Congo-Cameroun basée à Sangmélima, au Cameroun.

Laboussole est une solution numérique développée par une start-up camerounaise éponyme. Avec sa plateforme en ligne, elle permet aux utilisateurs d’effectuer leurs choix d’études, de filières, ou de carrière. L’interface s’adresse non seulement aux lycéens mais aussi aux jeunes en reconversion ou aux professionnels cherchant à se réorienter. La start-up, basée dans la ville de Sangmélima, a été fondée en 2024 par Wilfried Mbeyo’o Nna (photo).

« De nombreux étudiants choisissent des filières qui ne correspondent ni à leurs compétences ni aux besoins du marché faute de conseils adéquats, ce qui aggrave le problème du chômage. Notre objectif est de les aider à faire des choix éclairés pour exploiter pleinement leurs talents », explique son fondateur.

En se connectant à cette plateforme, les jeunes pourront explorer des fiches métiers et des formations locales ou internationales, profiter de conseils personnalisés et de mentorat professionnel ou encore accéder à des modules de formation en ligne ciblés, notamment dans les métiers du numérique.

Ce dispositif intervient dans un contexte où l’orientation scolaire, universitaire et professionnelle en Afrique, et au Cameroun en particulier, reste fragile. En offrant un outil digital, Laboussole vise à combler ce manque et à professionnaliser le choix d’orientation.

Depuis son lancement officiel, la plateforme a déjà convaincu plusieurs milliers d’utilisateurs. Selon M. Mbeyo’o Nna, l’objectif est d’atteindre 10 000 utilisateurs d’ici la fin de l’année 2025 et de s’étendre dans la région de l’Afrique centrale. Notons que la plateforme est accessible au Cameroun et en République du Congo.

Pour les jeunes Camerounais, cette solution constitue un nouvel outil de repère dans un paysage académique et professionnel complexe. Pour l’écosystème éducatif, elle représente une innovation susceptible de renforcer les synergies entre orientation, formation et insertion.

Adoni Conrad Quenum

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Par son engagement auprès de la jeunesse, il mise sur l’innovation comme levier de transformation économique. Il place la créativité et l’action au cœur du développement entrepreneurial au Burundi.

Abiyah David (photo) est un entrepreneur social burundais et consultant en développement technologique et en conception d’entreprises. Il est le directeur général de Business Jam Hub (BujaHub), un centre d’innovation, d’incubation et d’accompagnement entrepreneurial basé à Bujumbura.

Fondé en 2019, BujaHub propose des espaces de travail partagés, des programmes d’incubation axés sur la création d’entreprises, ainsi que des ateliers et formations destinés à renforcer les compétences des porteurs de projets. Le hub organise également des événements comme l’Innovation Week, valorisant les jeunes innovateurs et favorisant la diffusion d’une culture entrepreneuriale au Burundi.

BujaHub est issu d’un partenariat entre la Young African Development Foundation (YADF) et la Save African Youth Campaign (SAY), une initiative fondée par Abiyah David. SAY œuvre pour l’autonomisation des jeunes en leur offrant des formations en compétences numériques et en entrepreneuriat pour renforcer leur contribution au développement économique du pays.

Abiyah David est diplômé de la Hope Africa University, où il a obtenu en 2016 un bachelor en travail social et développement communautaire. Il est également titulaire d’un master en gestion de projet obtenu en 2020 à l’Université internationale de l’Équateur.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2013 chez WIN-TECH Burundi, une entreprise technologique, en tant que spécialiste informatique. En 2017, il devient directeur général de e-isoko.com, une plateforme burundaise de commerce en ligne. L’année suivante, il organise le Sommet sur l’entrepreneuriat numérique au Burundi, avant d’être nommé en 2019 directeur pays de l’International Youth Society.

Melchior Koba

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En misant sur la collaboration et la technologie, il propose une voie alternative pour accompagner les entrepreneurs africains. Son initiative contribue à structurer de nouveaux réseaux d’opportunités sur le continent.

Karim Sy (photo) est un entrepreneur et business angel basé au Sénégal. Il est le fondateur et catalyseur en chef de Jokkolabs, une organisation indépendante à but non lucratif qui fonctionne comme un réseau mondial d’innovation ouverte et un cluster virtuel dédié à la transformation sociale.

Fondée en 2010, Jokkolabs accompagne les entrepreneurs dans leur développement en leur offrant des ressources, un encadrement et un environnement favorable à leur croissance. L’organisation repose sur un réseau de hubs implantés dans plusieurs pays d’Afrique et en France, notamment à Dakar, Banjul, Ouagadougou, Bamako, Douala, Ziguinchor, Abidjan et Nanterre.

À travers ses espaces physiques et sa plateforme numérique, Jokkolabs favorise la mise en relation d’entrepreneurs, de créateurs et d’innovateurs. L’organisation propose des espaces de coworking, organise des ateliers, des hackathons, des événements collaboratifs et coordonne des groupes de travail. Sa plateforme « Jokkolabs Academy » offre également des formations en ligne. Le réseau s’adresse principalement aux entrepreneurs, start-up, porteurs de projets dans les secteurs numériques, créatifs et innovants, ainsi qu’aux travailleurs indépendants, micro-entreprises et acteurs de l’économie digitale.

En parallèle, Karim Sy exerce comme conseiller spécial auprès de la Chambre de commerce et d’investissement pour l’Afrique, la Russie et l’Eurasie (CCI Africa Russia & Eurasia). En 2020, il a cofondé Black Elephant, un groupe de réflexion et un écosystème collaboratif né durant la période de confinement liée à la pandémie de COVID-19.

Titulaire d’un diplôme d’études collégiales en sciences pures et appliquées obtenu en 1990 au Petit Séminaire de Québec, au Canada, il a poursuivi une formation en informatique à Polytechnique Montréal, où il a obtenu son diplôme en 1994.

En 2010, il rejoint le comité exécutif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Deux ans plus tard, il devient membre du conseil de la Fondation africaine pour les logiciels libres et à code ouvert (FOSSFA), où il assure également le rôle d’agent de liaison pour le Sénégal.

Entre 2010 et 2019, Karim Sy occupe différents postes au sein de Maarch, un éditeur de logiciels, dont ceux de membre du conseil d’administration, président et administrateur général. De 2018 à 2021, il siège au conseil d’administration de Digital Africa, une initiative lancée par le président français Emmanuel Macron pour soutenir les dynamiques entrepreneuriales africaines. De 2021 à 2023, il siège également au conseil d’administration de Westlink Africa, une société spécialisée dans l’ingénierie, la fourniture et le financement de projets de télécommunications à grande échelle sur le continent.

Melchior Koba

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Les autorités tanzaniennes misent sur l’intégration des TIC pour accélérer le développement socio-économique. Cette transformation numérique touche à tous les secteurs, dont l’éducation.

Lors d’une rencontre avec le Tanzania Editors Forum à Dar es Salaam, le mardi 21 octobre, le vice-recteur de l’Université de Dar es Salaam (UDSM), William A. L. Anangisye, a présenté le programme « Higher Education for Economic Transformation » (HEET) comme une nouvelle étape pour l’enseignement supérieur. Déjà mis en œuvre à plus de 80 %, le HEET fait de la digitalisation des cursus universitaires un levier stratégique de compétitivité.

Le projet a franchi une étape majeure avec la mise en ligne de plus de 1000 cours numériques, accessibles à 39 000 étudiants sur les campus de Dar es Salaam, Lindi, Kagera et Zanzibar. Cette offre repose sur une infrastructure à très haut débit de 10 Gbps, installée pour soutenir les plateformes d’apprentissage hybrides et renforcer les capacités d’enseignement à distance. Le coordinateur adjoint du programme, Liberato Haule, a expliqué que cette infrastructure modernise les espaces d’apprentissage et renforce les partenariats entre universités et entreprises.

Le HEET, soutenu par des financements publics et privés, vise à rapprocher universités et entreprises dans le développement de contenus pédagogiques axés sur les compétences numériques, l’ingénierie et l’innovation. Le président du Tanzania Editors Forum, Deodatus Balile, a salué une initiative qui « établit une référence nationale en matière de transformation éducative ».

Ce tournant intervient alors que la Banque mondiale signale que seulement 9 % des jeunes accèdent à l’enseignement supérieur en Afrique. En dotant ses universités d’outils technologiques performants, la Tanzanie espère devenir un pôle régional de formation et d’innovation, visant à articuler durablement enseignement, emploi et industrie.

Félicien Houindo Lokossou (Agence Ecofin)

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Il développe des plateformes numériques qui permettent aux élèves et étudiants tunisiens d’accéder à des cours et à des ressources pédagogiques. Ses initiatives créent un environnement d’apprentissage en ligne structuré et interactif, adapté aux besoins scolaires et universitaires.

Rayen Bouajaja (photo) est un entrepreneur tunisien spécialisé dans la numérisation du secteur éducatif. Il est le fondateur et directeur général de Lyceena Academy, une plateforme d’enseignement à distance destinée aux élèves du secondaire.

Fondée en 2015, Lyceena Academy vise à rendre accessibles des cours de soutien conformes aux programmes officiels. L’équipe pédagogique, composée d’enseignants tunisiens, conçoit et anime chaque semaine des cours interactifs et des vidéos explicatives couvrant toutes les matières, de la littérature aux sciences exactes.

La plateforme utilise une technologie propriétaire permettant d’accéder, depuis un ordinateur ou un smartphone, à des modules pédagogiques vidéo, à des quiz interactifs et à des sessions de questions-réponses en direct avec les enseignants. Ce système offre aux élèves une combinaison de flexibilité et d’accompagnement.

Rayen Bouajaja est également cofondateur et directeur général de Faccna.Tn, lancée en 2020. Cette plateforme s’adresse aux étudiants universitaires tunisiens, en leur donnant accès à des opportunités et en fournissant des conseils pour leur orientation scolaire et professionnelle. Elle propose des ressources, des conseils pratiques et des témoignages d’expérience.

En 2016, il a fondé BIL Bizerte, un événement participatif organisé par les jeunes. Rayen Bouajaja est titulaire d’une licence en droit obtenue en 2022 à la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis. Il a également suivi une formation en programmation informatique chez GOMYCODE, une école en ligne spécialisée dans les compétences numériques.

Melchior Koba

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