La Banque africaine de développement (BAD) a récemment lancé une plateforme alimentée par intelligence artificielle. Baptisée ENNOVA, elle est conçue pour soutenir les entrepreneurs africains en les connectant avec plus de 1000 organisations de soutien à travers le continent.

À terme, ENNOVA vise à impulser une nouvelle génération d'innovateurs africains, favoriser la croissance économique et permettre aux jeunes entrepreneurs, en particulier les femmes, d'accéder à des opportunités de financement et à des ressources de renforcement des capacités comparables à celles en place dans les pays industrialisés.

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L’Université de Lomé vient d’inaugurer UniPod-Togo, un pôle dédié à l’innovation numérique et technologique. Financé à plus de de 1 milliard FCFA( environ 1,65 million de dollars) par l’initiative Timbuktoo du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cet espace vise à accompagner les étudiants et entrepreneurs togolais dans le développement de solutions numériques en leur offrant mentorat, formations, financements et opportunités de réseautage

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Les candidatures pour postuler à l’édition 2025 du Youth4Climate sont ouvertes jusqu’au 26 mai 2025. Cette initiative vise à financer des solutions climatiques innovantes prêtes à être mises en œuvre ou à être développées, en offrant jusqu'à 30 000 USD de financement initial. Les bénéficiaires auront également accès à des programmes de mentorat, des ateliers et des opportunités de mise en réseau aux niveaux national, régional et mondial. Cliquez ici pour postuler.

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Google a officiellement lancé les candidatures pour sa bourse Creative Bank 2025, un programme exclusif de six mois destiné aux talents créatifs émergents. Les participants bénéficieront d’une expérience pratique, d’un mentorat et d’une visibilité au sein des équipes créatives internes de Google. Destiné aux passionnés de narration, de design et d’innovation numérique, ce programme offre une opportunité unique pour débuter une carrière dans l’industrie créative.

Les candidats peuvent postuler jusqu’au 10 mars à l’adresse https://creativefellowship.google/#form

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Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Tchad a inauguré, le vendredi 21 février, un centre d’apprentissage numérique au guichet unique d'Abéché. Fruit d’un financement de l’Italie, ce projet vise à offrir aux jeunes réfugiés et aux membres de la communauté hôte l’opportunité de suivre des formations en ligne pour renforcer leurs compétences. Ce programme pilote sera étendu à d’autres villes et zones d’accueil de l’est du Tchad.

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Ben Fatahou Nacro propose une solution éducative aux centaines de milliers d’enfants contraints de rester à la maison à cause de la crise sécuritaire dans certaines régions du Burkina Faso. Il a reçu le soutien de diverses entreprises dont Orange, ainsi que du ministère de l’Éducation.

Pav Educ est un projet numérique développé par l’entreprise burkinabè Universal Group, et qui consiste à transcrire et commercialiser en ligne des programmes éducatifs sur supports physiques (cartes éducatives) et électroniques (clé USB). L’objectif est de faciliter l’accès à l’éducation dans toutes les régions du pays, et d’aider les élèves d’apprendre de façon ludique.

Les programmes sont pour l’instant destinés aux élèves de la maternelle et du primaire. « Chaque coffret propose 120 cartes recto verso, couvrant de manière exhaustive les 6 matières principales » explique le promoteur, Ben Fatahou Nacro. Le projet a par ailleurs reçu l’approbation du ministère chargé de l’Éducation nationale. Lors du lancement de la phase pilote en novembre 2022, Boukary Yamyaogo, directeur du département des alternatives éducatives et approches pédagogiques du Secrétariat technique de l'éducation en situation d'urgence (ST ESU), a indiqué :

« Nous sommes dans un contexte qui commande le développement des outils de l’enseignement à distance, car nous avons des zones difficiles d’accès et les établissements d’accueil sont débordés. Cet outil permettra aux enfants de continuer les apprentissages en l’absence de l’enseignant, même s’il ne saurait remplacer ce dernier. Ce projet vient ainsi résoudre un problème concret dans l’ESU en prenant relativement en charge la question cruciale de la concrétisation des leçons ».

En février 2024, Pav Educ a été sélectionnée avec 4 autres start-up pour la deuxième cohorte du programme d’accélération « Démo Day » à travers Orange Fab de Orange Digital Center. Le but est d’accompagner ces jeunes pousses pendant six mois afin de leur permettre de passer en phase de croissance et de maturité.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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L’exécutif djiboutien veut accélérer la transformation numérique du pays. C’est dans cette optique qu’il explore au cours des derniers mois des opportunités de partenariats, notamment avec l’Inde, le Qatar, l’Union européenne, l’UIT...

Le ministère délégué chargé de l'Economie numérique et de l'Innovation de Djibouti a engagé un programme de renforcement des compétences numériques des cadres du gouvernement. Le département a annoncé le dimanche 23 février le lancement d’une formation dans le domaine de l'infrastructure Cloud, en partenariat avec la Digital Coopération Organization (DCO), Oracle University et l’Institut national d’administration publique (INAP).

Les formations portent sur des domaines clés tels que le cloud, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et la gestion des données, apprend-on. Ces formations sont mises à disposition des participants, issus de divers départements ministériels, sur la plateforme MyLearn d’Oracle University. Selon le ministère, ce programme est « une initiative clé pour renforcer les compétences des cadres de l'administration, afin de mieux maitriser les outils technologiques de pointe, pour améliorer nos services publics et accélérer l’innovation numérique ».

À travers cette initiative, le gouvernement djiboutien veut équiper les cadres des compétences nécessaires pour soutenir la transformation numérique du pays. La Banque mondiale estime que près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. En attendant, les Nations unies donnent un score de 0,2800 sur 1 à Djibouti selon l’indice des infrastructures télécoms, qui fait lui-même partie de l’indice de développement de l’e-gouvernement. Pour cet indicateur, le pays a un score de 0,2911 sur 1, en dessous des moyennes africaine (0,4247) et mondiale (0,6382).

Rappelons que le gouvernement djiboutien a lancé dès 2022 le projet « Djibouti Fondement Numérique », avec le soutien financier de la Banque mondiale. L’exécutif ambitionne de doter le pays d’une économie numérique forte et inclusive d’ici 2035 en exploitant la puissance des technologies d’innovation. La stratégie déployée est établie autour d’un projet de développement du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’économie numérique pour contribuer à la croissance économique par sa valeur ajoutée.

Il convient de préciser qu’au-delà du renforcement des capacités des cadres, l’ensemble de la population a besoin de compétences numériques, qui constituent selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) l’une des principales barrières à l’adoption de l’Internet et, par ricochet, des services numériques. L’Union internationale des télécommunications (UIT) estime à 65% le taux de pénétration de l’Internet à Djibouti, contre 74,4% pour la téléphonie mobile.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Le gouvernement algérien a placé le numérique au cœur du développement socioéconomique du pays. Outre les investissements dans l’infrastructure, l’exécutif veut doter la population des capacités numériques nécessaires pour atteindre ces objectifs.

Sid Ali Zerrouki (photo, au centre), ministre algérien de la Poste et des Télécommunications, a inauguré, le jeudi 20 février à Sétif, un « Skills Center » destiné à former gratuitement les jeunes dans des technologies de pointe. Des centres de ce type seront déployés dans toutes les régions du pays pour renforcer les capacités des jeunes et les qualifier aux métiers d’avenir, assurant ainsi leur intégration effective dans le système numérique national et international.

Dans ces centres, les jeunes Algériens seront formés à l'Intelligence artificielle (IA), au Cloud computing, à l'Internet des objets (IoT), à la cybersécurité et à d’autres spécialités en lien avec les nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).

Cette initiative peut s’inscrire dans le cadre de la stratégie « Algérie Numérique 2030 », qui a fait du renforcement des capacités l’un de ces cinq piliers. La stratégie traduit la vision du gouvernement de développer la société de l’information en généralisant l’utilisation des TIC dans tous les secteurs de l’économie. L’exécutif veut donc préparer une nouvelle génération de compétences capables de conduire la transformation numérique dans le pays.

Selon la Banque mondiale, près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. Si l’Algérie ne fait pas partie de cette région, cela montre à quel point la formation des citoyens aux compétences numériques est importante pour la transformation numérique des pays africains. D’ailleurs, une étude conjointe de la Société financière internationale (SFI) et de Google prédit que l’économie numérique en Afrique vaudra au moins 712 milliards $ en 2050, soit 8,5 % du PIB continental.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Africa Data Protection, une association à but non lucratif qui promeut un avenir numérique sûr et éthique pour tous les citoyens africains, a annoncé le lancement d’un cours gratuit sur la protection des données à caractère personnel au Cameroun. Ce programme, accessible à tous, comprend 9 chapitres, accompagnés de quiz interactifs et d’une évaluation finale. Le cours est disponible à l’adresse suivante : https://elearning.africadataprotection.org/courses/la-protection-des-donnees-a-caractere-personnel-au-cameroun-loi-2024-017/.

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Avec l’essor des technologies et la transformation numérique des économies africaines, la demande en compétences spécialisées ne cesse de croître. Pourtant, l’offre de formation reste insuffisante pour répondre aux besoins du marché.

La plateforme de formation numérique Code 213 a récemment annoncé l’ouverture de sa troisième école de codage en Algérie, renforçant ainsi son implantation dans le pays. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à étendre son modèle à d'autres pays d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne, où la demande de compétences numériques est en forte augmentation.

« Notre mission consiste à créer un vivier de professionnels du numérique hautement qualifiés, capables de rivaliser sur le marché mondial de l'emploi. L'expansion dans de nouvelles régions nous permet d'atteindre plus de jeunes talents, en leur donnant les compétences dont ils ont besoin pour réussir », a déclaré Amina Bergui, responsable marketing de Code 213.

Depuis son lancement en juillet 2023, Code 213 propose des formations en développement logiciel, cybersécurité, science des données, intelligence artificielle et marketing numérique. Son approche combine cours en ligne et mentorat en présentiel, avec des certifications reconnues internationalement (CompTIA, Microsoft, Google). L'utilisation de l'intelligence artificielle via Noor AI permet un suivi personnalisé des apprenants.

L’expansion de Code 213 intervient dans un contexte où l’Afrique connaît une forte pénurie de main-d'œuvre qualifiée dans le secteur technologique. Le nouveau rapport « Foresight Africa 2025-2030 » du think tank américain Brookings Institution prévoit que d'ici 2030, 230 millions d'emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne. Le document prévoit jusqu’à 650 millions d’opportunités de formation aux compétences numériques, ce qui pourrait représenter un marché de 130 milliards de dollars. Or, l’accès à des formations spécialisées reste limité, en raison de coûts élevés et d’un manque d’infrastructures adaptées.

Avec cette nouvelle implantation et ses ambitions de développement, Code 213 espère participer à la formation d'une main-d'œuvre numérique compétente, un enjeu crucial pour l'avenir économique du continent. Cette initiative pourrait contribuer à réduire le chômage des jeunes, qui reste un défi majeur en Afrique, en leur offrant des opportunités dans des secteurs en pleine expansion.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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