Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Tchad a inauguré, le vendredi 21 février, un centre d’apprentissage numérique au guichet unique d'Abéché. Fruit d’un financement de l’Italie, ce projet vise à offrir aux jeunes réfugiés et aux membres de la communauté hôte l’opportunité de suivre des formations en ligne pour renforcer leurs compétences. Ce programme pilote sera étendu à d’autres villes et zones d’accueil de l’est du Tchad.

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Ben Fatahou Nacro propose une solution éducative aux centaines de milliers d’enfants contraints de rester à la maison à cause de la crise sécuritaire dans certaines régions du Burkina Faso. Il a reçu le soutien de diverses entreprises dont Orange, ainsi que du ministère de l’Éducation.

Pav Educ est un projet numérique développé par l’entreprise burkinabè Universal Group, et qui consiste à transcrire et commercialiser en ligne des programmes éducatifs sur supports physiques (cartes éducatives) et électroniques (clé USB). L’objectif est de faciliter l’accès à l’éducation dans toutes les régions du pays, et d’aider les élèves d’apprendre de façon ludique.

Les programmes sont pour l’instant destinés aux élèves de la maternelle et du primaire. « Chaque coffret propose 120 cartes recto verso, couvrant de manière exhaustive les 6 matières principales » explique le promoteur, Ben Fatahou Nacro. Le projet a par ailleurs reçu l’approbation du ministère chargé de l’Éducation nationale. Lors du lancement de la phase pilote en novembre 2022, Boukary Yamyaogo, directeur du département des alternatives éducatives et approches pédagogiques du Secrétariat technique de l'éducation en situation d'urgence (ST ESU), a indiqué :

« Nous sommes dans un contexte qui commande le développement des outils de l’enseignement à distance, car nous avons des zones difficiles d’accès et les établissements d’accueil sont débordés. Cet outil permettra aux enfants de continuer les apprentissages en l’absence de l’enseignant, même s’il ne saurait remplacer ce dernier. Ce projet vient ainsi résoudre un problème concret dans l’ESU en prenant relativement en charge la question cruciale de la concrétisation des leçons ».

En février 2024, Pav Educ a été sélectionnée avec 4 autres start-up pour la deuxième cohorte du programme d’accélération « Démo Day » à travers Orange Fab de Orange Digital Center. Le but est d’accompagner ces jeunes pousses pendant six mois afin de leur permettre de passer en phase de croissance et de maturité.

Adoni Conrad Quenum

Editing : Feriol Bewa

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L’exécutif djiboutien veut accélérer la transformation numérique du pays. C’est dans cette optique qu’il explore au cours des derniers mois des opportunités de partenariats, notamment avec l’Inde, le Qatar, l’Union européenne, l’UIT...

Le ministère délégué chargé de l'Economie numérique et de l'Innovation de Djibouti a engagé un programme de renforcement des compétences numériques des cadres du gouvernement. Le département a annoncé le dimanche 23 février le lancement d’une formation dans le domaine de l'infrastructure Cloud, en partenariat avec la Digital Coopération Organization (DCO), Oracle University et l’Institut national d’administration publique (INAP).

Les formations portent sur des domaines clés tels que le cloud, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et la gestion des données, apprend-on. Ces formations sont mises à disposition des participants, issus de divers départements ministériels, sur la plateforme MyLearn d’Oracle University. Selon le ministère, ce programme est « une initiative clé pour renforcer les compétences des cadres de l'administration, afin de mieux maitriser les outils technologiques de pointe, pour améliorer nos services publics et accélérer l’innovation numérique ».

À travers cette initiative, le gouvernement djiboutien veut équiper les cadres des compétences nécessaires pour soutenir la transformation numérique du pays. La Banque mondiale estime que près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. En attendant, les Nations unies donnent un score de 0,2800 sur 1 à Djibouti selon l’indice des infrastructures télécoms, qui fait lui-même partie de l’indice de développement de l’e-gouvernement. Pour cet indicateur, le pays a un score de 0,2911 sur 1, en dessous des moyennes africaine (0,4247) et mondiale (0,6382).

Rappelons que le gouvernement djiboutien a lancé dès 2022 le projet « Djibouti Fondement Numérique », avec le soutien financier de la Banque mondiale. L’exécutif ambitionne de doter le pays d’une économie numérique forte et inclusive d’ici 2035 en exploitant la puissance des technologies d’innovation. La stratégie déployée est établie autour d’un projet de développement du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l’économie numérique pour contribuer à la croissance économique par sa valeur ajoutée.

Il convient de préciser qu’au-delà du renforcement des capacités des cadres, l’ensemble de la population a besoin de compétences numériques, qui constituent selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) l’une des principales barrières à l’adoption de l’Internet et, par ricochet, des services numériques. L’Union internationale des télécommunications (UIT) estime à 65% le taux de pénétration de l’Internet à Djibouti, contre 74,4% pour la téléphonie mobile.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Le gouvernement algérien a placé le numérique au cœur du développement socioéconomique du pays. Outre les investissements dans l’infrastructure, l’exécutif veut doter la population des capacités numériques nécessaires pour atteindre ces objectifs.

Sid Ali Zerrouki (photo, au centre), ministre algérien de la Poste et des Télécommunications, a inauguré, le jeudi 20 février à Sétif, un « Skills Center » destiné à former gratuitement les jeunes dans des technologies de pointe. Des centres de ce type seront déployés dans toutes les régions du pays pour renforcer les capacités des jeunes et les qualifier aux métiers d’avenir, assurant ainsi leur intégration effective dans le système numérique national et international.

Dans ces centres, les jeunes Algériens seront formés à l'Intelligence artificielle (IA), au Cloud computing, à l'Internet des objets (IoT), à la cybersécurité et à d’autres spécialités en lien avec les nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (TIC).

Cette initiative peut s’inscrire dans le cadre de la stratégie « Algérie Numérique 2030 », qui a fait du renforcement des capacités l’un de ces cinq piliers. La stratégie traduit la vision du gouvernement de développer la société de l’information en généralisant l’utilisation des TIC dans tous les secteurs de l’économie. L’exécutif veut donc préparer une nouvelle génération de compétences capables de conduire la transformation numérique dans le pays.

Selon la Banque mondiale, près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. Si l’Algérie ne fait pas partie de cette région, cela montre à quel point la formation des citoyens aux compétences numériques est importante pour la transformation numérique des pays africains. D’ailleurs, une étude conjointe de la Société financière internationale (SFI) et de Google prédit que l’économie numérique en Afrique vaudra au moins 712 milliards $ en 2050, soit 8,5 % du PIB continental.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Africa Data Protection, une association à but non lucratif qui promeut un avenir numérique sûr et éthique pour tous les citoyens africains, a annoncé le lancement d’un cours gratuit sur la protection des données à caractère personnel au Cameroun. Ce programme, accessible à tous, comprend 9 chapitres, accompagnés de quiz interactifs et d’une évaluation finale. Le cours est disponible à l’adresse suivante : https://elearning.africadataprotection.org/courses/la-protection-des-donnees-a-caractere-personnel-au-cameroun-loi-2024-017/.

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Avec l’essor des technologies et la transformation numérique des économies africaines, la demande en compétences spécialisées ne cesse de croître. Pourtant, l’offre de formation reste insuffisante pour répondre aux besoins du marché.

La plateforme de formation numérique Code 213 a récemment annoncé l’ouverture de sa troisième école de codage en Algérie, renforçant ainsi son implantation dans le pays. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à étendre son modèle à d'autres pays d'Afrique du Nord et d'Afrique subsaharienne, où la demande de compétences numériques est en forte augmentation.

« Notre mission consiste à créer un vivier de professionnels du numérique hautement qualifiés, capables de rivaliser sur le marché mondial de l'emploi. L'expansion dans de nouvelles régions nous permet d'atteindre plus de jeunes talents, en leur donnant les compétences dont ils ont besoin pour réussir », a déclaré Amina Bergui, responsable marketing de Code 213.

Depuis son lancement en juillet 2023, Code 213 propose des formations en développement logiciel, cybersécurité, science des données, intelligence artificielle et marketing numérique. Son approche combine cours en ligne et mentorat en présentiel, avec des certifications reconnues internationalement (CompTIA, Microsoft, Google). L'utilisation de l'intelligence artificielle via Noor AI permet un suivi personnalisé des apprenants.

L’expansion de Code 213 intervient dans un contexte où l’Afrique connaît une forte pénurie de main-d'œuvre qualifiée dans le secteur technologique. Le nouveau rapport « Foresight Africa 2025-2030 » du think tank américain Brookings Institution prévoit que d'ici 2030, 230 millions d'emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne. Le document prévoit jusqu’à 650 millions d’opportunités de formation aux compétences numériques, ce qui pourrait représenter un marché de 130 milliards de dollars. Or, l’accès à des formations spécialisées reste limité, en raison de coûts élevés et d’un manque d’infrastructures adaptées.

Avec cette nouvelle implantation et ses ambitions de développement, Code 213 espère participer à la formation d'une main-d'œuvre numérique compétente, un enjeu crucial pour l'avenir économique du continent. Cette initiative pourrait contribuer à réduire le chômage des jeunes, qui reste un défi majeur en Afrique, en leur offrant des opportunités dans des secteurs en pleine expansion.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La blockchain, technologie innovante et décentralisée, ouvre de vastes perspectives pour l'Afrique, notamment dans la sécurisation des transactions et l'amélioration de la transparence. L'exploration de cette technologie revêt une importance stratégique pour le développement du continent.

Rose Pola Pricemou (photo), ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a reçu le lundi 3 février, une délégation de la société de cryptomonnaies Tether Limited. Cette rencontre visait à jeter les bases d'une future collaboration destinée à stimuler l'innovation et le développement technologique en Guinée.

Au cours de cet échange, plusieurs axes clés ont été abordés, notamment le développement de solutions technologiques innovantes, la promotion de la formation en blockchain, ainsi que la mise en place de programmes de sensibilisation à cette technologie à travers les hubs numériques. Le projet ambitionne de créer un environnement propice à l'innovation et de renforcer les synergies entre les acteurs du secteur numérique.

Cette collaboration s'inscrit dans un contexte de transformation numérique accélérée en Guinée, avec le lancement imminent de la Cité des sciences et de l'Innovation de Guinée (CSIG). En cours de construction depuis juillet dernier, la CSIG ambitionne de devenir un pôle d'excellence de l’innovation en Afrique de l'Ouest. Le partenariat avec Tether a pour objectif de renforcer la compréhension de la blockchain et de promouvoir cette technologie auprès des entrepreneurs, des start-up et des institutions locales.

La blockchain, en tant qu'innovation de rupture, représente une opportunité stratégique pour les économies émergentes. Selon un rapport récent du cabinet d’études Fortune Business Insights, la taille du marché mondial de la blockchain était évaluée à 17,57 milliards USD en 2023 et devrait atteindre 825,93 milliards USD d’ici 2032, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 52,8 %. Cet essor met en évidence le potentiel énorme de la blockchain, et la Guinée pourrait en bénéficier à travers des partenariats solides et des investissements dans ce secteur en pleine expansion.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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En tant qu’informaticien et entrepreneur, Ousseynou Diop met l’innovation au service de l'éducation et de l'entrepreneuriat pour propulser l'Afrique dans l'économie numérique mondiale.

Ousseynou Diop (photo) est un développeur de logiciels et un entrepreneur technologique sénégalais. Il est le fondateur et président-directeur général (PDG) de Xarala, une start-up spécialisée dans l'éducation technologique.

Le nom Xarala, qui signifie « technologie » en wolof, reflète la mission de la plateforme : offrir à chaque Africain un accès à une éducation de qualité pour libérer son plein potentiel. Fondée en 2018, elle propose des formations pratiques et accessibles dans des domaines clés du numérique, tels que le développement logiciel, le marketing digital, le design et l’analyse de données.

Xarala met à la disposition des Sénégalais une application mobile pour l’auto-apprentissage, tout en proposant du mentorat personnalisé et une certification à l’issue de chaque formation. Sa particularité ? Elle permet d’apprendre dans la langue de son choix, rendant ainsi l’éducation plus inclusive et accessible.

En parallèle de son engagement chez Xarala, Ousseynou Diop est responsable technique logiciel chez ORYA TECHNOLOGIES, une entreprise fournissant des services financiers au Sénégal. Son parcours dans la tech a, cependant, débuté en 2016 en tant que développeur web freelance. Entre 2017 et 2022, il est vice-président de la commission de programmation de Daara-IT, une communauté sénégalaise réunissant des jeunes passionnés de technologie.

Il rejoint ensuite OuiCarry, une entreprise spécialisée en logistique, en tant que développeur full stack, avant d’intégrer Digital.in en 2020, où il travaille sur des solutions d’intelligence artificielle appliquées au recrutement. De 2022 à 2023, il est développeur full stack chez Gemography, une plateforme qui connecte des ingénieurs logiciels et data avec des entreprises technologiques internationales.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il est un entrepreneur expérimenté, expert en planification stratégique et en gestion des ventes. Il s’investit activement dans le développement de l’entrepreneuriat en Afrique.

Jean-Patrick Ketcha (photo) est un entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le directeur exécutif de Le Boukarou, une structure dédiée à l’accompagnement des entreprises et des innovateurs.

Créée en 2016, Le Boukarou soutient les jeunes entrepreneurs et les femmes en Afrique subsaharienne en leur offrant des espaces de coworking modernes, des programmes de mentorat et de formation, ainsi que des solutions de financement pour concrétiser leurs projets.

L’organisation les accompagne à chaque étape, de la structuration de leur idée à l’opérationnalisation de leur entreprise. Grâce à ses 13 partenaires, Le Boukarou revendique avoir touché plus de 42 000 personnes et soutenu plus de 40 start-up. Parmi les entrepreneurs accompagnés figure Arthur Zang, inventeur du CardioPad, un électrocardiogramme connecté.

Engagé dans le développement de l’entrepreneuriat en Afrique, Jean-Patrick Ketcha siège au conseil d’orientation stratégique du Centre d’employabilité francophone de l’Agence universitaire de la Francophonie et au conseil d’administration d’Afric’innov, une association qui met à disposition des structures d’accompagnement des outils et ressources pour mieux soutenir les entrepreneurs du continent.

Avant de créer Le Boukarou, il a cofondé Spread Ideas Kamer, une association apolitique encourageant le partage d’idées, la mise en commun des compétences et la valorisation des expériences individuelles.

Jean-Patrick Ketcha est diplômé de l’université Paris Nanterre où il a obtenu en 2006 un master en droit. Il détient aussi un master en affaires internationales et commerce obtenu à l’OMNES Education en France.

Il commence sa carrière professionnelle en 2010 comme responsable de vente à la Société de bétons industriels du Cameroun, où il est promu directeur des opérations en 2014. En 2016, il rejoint l’entreprise immobilière Millenium Immobilier en tant que chef du département du contrôle interne.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il est investisseur en capital-risque avec plus de 25 ans d’expérience à des postes de direction et de gestion. Il se concentre sur les investissements dans des entreprises technologiques situées en Afrique et au Moyen-Orient.

Ahmed El Alfi (photo) est un entrepreneur et un investisseur originaire d’Égypte. Il est le fondateur et le président de Sawari Ventures, une société de capital-risque qui investit dans des entrepreneurs en Afrique.

Fondée en 2010 et basée au Caire, Sawari Ventures se spécialise dans les investissements axés sur les technologies innovantes et les connaissances en Afrique du Nord. La mission de l’entreprise est d’accompagner les entrepreneurs de la région dans la création de solutions innovantes capables de stimuler durablement les économies locales.

Sawari Ventures cible principalement les start-up en phase de croissance ou de démarrage, dans des secteurs variés tels que l’Internet grand public, la fintech, l’edtech, la healthtech, la deeptech, le commerce électronique et les infrastructures habilitantes. Une partie de son budget est dédiée aux investissements d’amorçage, contribuant ainsi à la consolidation de l’écosystème entrepreneurial.

En 2011, Ahmed El Alfi a cofondé Flat6Labs, une société de capital-risque dédiée aux entreprises en phase d’amorçage et de démarrage en Afrique et au Moyen-Orient. Il est également le fondateur et président de Nafham, une plateforme éducative en ligne proposant des vidéos alignées sur le programme scolaire public égyptien.

En 2013, il a lancé The GrEEK CAMPUS, un parc technologique et d’innovation situé au Caire, qu’il a présidé jusqu’en 2022. Cet espace offre des bureaux modernes aux start-up, ainsi qu’aux grandes entreprises établies dans les domaines de la technologie et des médias, favorisant un environnement propice à l’innovation et à la collaboration.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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