En 2019, le gouvernement congolais a élaboré un Plan national du numérique. L’objectif est de faire de la RDC l’une des plaques tournantes du secteur technologique en Afrique centrale.

Augustin Kibassa Maliba (photo, au centre), ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, a inauguré le jeudi 18 juillet à Kinshasa l’Institut africain pour le développement des technologies de l’information et de la communication. Financé par la firme technologique chinoise Huawei, son objectif est de renforcer les compétences locales dans le secteur du numérique.

« La réussite de cet Institut dépend de notre capacité collective à saisir les opportunités qu’il offre dans les domaines de l'éducation, de la recherche et du développement industriel », a indiqué Augustin Kibassa Maliba.

Cette initiative de Huawei s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique horizon 2025 (PNN 2025) mis en place en 2019. Le gouvernement veut faire du numérique un levier de développement. La formation des talents technologiques s’impose, car elle permet, entre autres, de réduire le déficit de compétences numériques, stimuler l'innovation et l'entrepreneuriat ou promouvoir l'inclusion numérique. D’après l’Union internationale des télécommunications, la RDC est passée d’un indice de développement des TIC de 29,1 en 2023 à 30 en 2024.

La nouvelle infrastructure contribuera ainsi à la création d'un écosystème qui permettra l'éclosion d'une économie numérique. « Cela témoigne de notre vision avant-gardiste d'un avenir où le numérique jouera un rôle clé dans l'amélioration du bien-être de nos concitoyens et dans le renforcement de la compétitivité de nos entreprises à l'échelle mondiale », a ajouté le ministre.

Adoni Conrad Quenum

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Il souhaite améliorer l’éducation en dotant la jeune génération de compétences technologiques. Pour cela, il conçoit des programmes éducatifs destinés aux écoles, visant à former les enfants de manière innovante et efficace.

Yaakoub Benarab (photo) est un entrepreneur technologique algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Snai3i, une entreprise qui veut façonner l’éducation dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord (MENA).

Fondée en 2019, Snai3i est une start-up innovante qui développe des programmes éducatifs simplifiant les technologies de pointe pour les enfants. Elle propose aux écoles des cours de programmation mobile, d’intelligence artificielle, de Python, de modélisation 3D et de mécatronique, spécifiquement conçus pour les jeunes apprenants.

L’entreprise met ses programmes immédiatement utilisables à disposition des écoles et forme les enseignants aux méthodes pédagogiques et à la conception de programmes. Snai3i offre également aux experts la possibilité de créer et de publier leurs propres cours sur sa plateforme. À ce jour, la start-up a formé 872 élèves.

En plus de son rôle chez Snai3i, Yaakoub Benarab est instructeur en technologie de l’information à la Higher Institute of Sciences (HIS), une université privée algérienne pluridisciplinaire reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Il est aussi ambassadeur de One Young World, une communauté mondiale de jeunes leaders.

Yaakoub Benarab est diplômé de la National Polytechnic School où il a obtenu en 2019 un master en systèmes de contrôle. Il est également titulaire d’un master en conception et technologies de l’apprentissage obtenu en mai 2024 à l’université d’Etat de l’Arizona.

En juin 2019, il était un délégué de The European Wergeland Centre, un centre de recherche européen sur l’éducation à la compréhension interculturelle, aux droits de l’homme et à la citoyenneté démocratique. En octobre 2019, il devient le directeur de KnowLab, un espace de coworking. En 2020, il était un spécialiste de la technologie et de l’innovation d’Africa Crisis Hub, un hub qui élabore des conseils en matière de santé publique.

Melchior Koba

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Depuis quelques années, le Maroc s’est engagé dans une transition numérique marquée par la modernisation de plusieurs secteurs, dont l’enseignement supérieur. Avec l’accompagnement de partenaires, les avancées deviennent de plus en plus concrètes.

Le Maroc a obtenu 120 millions d’euros de la Banque africaine de développement (BAD) pour numériser ses universités. Cet argent est le fruit d’un accord de financement signé à Rabat le mardi 16 juillet entre Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la BAD pour le Maroc, et Nizar Baraka, le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation.

Il permettra au gouvernement de concevoir et de mettre en place de nouveaux programmes de formation universitaire dans le domaine numérique, adaptés aux besoins du marché de l’emploi et aux attentes des investisseurs nationaux et étrangers. Il permettra également de doter les universités de matériel informatique et de numériser les services universitaires.

Ce financement est l’un des quatre octroyés au Maroc pour un montant total de 604 millions d’euros. Les autres se déclinent comme suit : 200 millions d’euros pour le Programme d’amélioration de la compétitivité territoriale ; 200 millions d’euros pour la construction de l’autoroute Guercif - Nador (longue de 104 kilomètres) et 84 millions d’euros pour le Projet d’appui au développement intégré et durable des zones forestières.

En investissant dans la transformation de ses universités, le gouvernement du Maroc progresse dans la réalisation des objectifs de son Plan d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (ESRI 2030). Lancé en 2020, il vise à faire de l'enseignement supérieur marocain un système performant, attractif et en adéquation avec les besoins du pays. Il introduit l'entrepreneuriat dans les cursus, encourage l’excellence et l’innovation.

Le Maroc s’est fixé l’ambitieux objectif de former 22 500 diplômés par an d’ici 2027 et de porter à 50 000 le nombre de spécialisations ou de compétences numériques dans toutes les disciplines et à tous les niveaux d’ici 2035.

Samira Njoya

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Après plusieurs années en Belgique, elle est retournée en RDC pour soutenir sa communauté. A la tête d’un centre d’innovation, elle a lancé de nombreux programmes et initiatives pour soutenir et accompagner les entrepreneurs et innovateurs congolais.

Sidonie Latere (photo) est une entrepreneure congolaise reconnue pour son engagement dans le soutien à l’entrepreneuriat. Fondatrice et présidente-directrice générale de Kobo Hub, un centre d’innovation établi en 2018, elle développe divers programmes pour accompagner les entrepreneurs et les entreprises.

Kobo Hub offre un soutien précieux aux créateurs et porteurs de projets en leur fournissant un réseau d’experts, ainsi qu’un accès aux compétences, aux ressources et aux infrastructures nécessaires à la réussite et à la croissance de leurs start-up. Le centre propose un espace de coworking moderne et des programmes de formation, de mentorat, d’incubation et d’accélération adaptés aux besoins spécifiques des projets.

« Kobohub propose des services complètement différents aux incubateurs, notamment par le fait que nous accompagnons des projets existants. Alors qu’un incubateur aide au développement des idées en projets. Le but est d’amener ce projet d’entreprise à trouver son plein potentiel. Nous proposons un programme d’accompagnement qui dure six mois. Il comprend du coaching, de la formation, du mentorat. Le programme est sur mesure parce qu’il succède à un diagnostic du projet », explique Sidonie Latere en 2022.

En parallèle, Sidonie est directrice des partenariats de Women in Tech en République démocratique du Congo. Elle est diplômée de l’École supérieure des arts Saint-Luc en Belgique, où elle a obtenu en 2011 un bachelor en arts visuels et publicité. Avant de fonder Kobo Hub, elle a créé Chicken Makala en 2017, un food-bar africain spécialisé dans le poulet, et a travaillé dans plusieurs entreprises.

En 2013, elle devient directrice artistique et créative d’Exp Agency, une agence de marketing en RD Congo. L’année suivante, elle est nommée directrice créative de Welike Agency, une agence de publicité et de communication, et vice-présidente du festival de musique Francofolies de Kinshasa. En 2017, elle rejoint Osmose Digital, une start-up congolaise spécialisée dans la conception, la production et la distribution de contenus numériques éducatifs et informatifs, en tant que présidente-directrice générale. Entre 2020 et 2022, elle travaille comme directrice générale de Yayo Africa, une plateforme web permettant d’envoyer du crédit à ses proches en RDC.

Melchior Koba

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Il s’engage à former les futurs leaders technologiques d’Ethiopie. Pour ce faire, il utilise des méthodes ludiques afin d’initier les enfants au codage informatique de manière progressive et amusante.

Nathan Damtew (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique éthiopien. Diplômé de l’université d’Addis-Abeba où il a obtenu en 2018 un bachelor en informatique, il est le fondateur de BeBlock, une start-up qui enseigne le codage informatique aux enfants.

Créée en 2018, BeBlock s’engage à initier les jeunes enfants africains aux principes de base de la programmation. Elle utilise un langage de programmation visuel basé sur des blocs pour guider un personnage à travers diverses énigmes, aidant ainsi les enfants à maîtriser les concepts fondamentaux du codage. Les enfants progressent à travers des leçons successives et débloquent de nouveaux tutoriels de codage au fur et à mesure.

La méthode d’enseignement de BeBlock est simple et ludique. Les cours sont « conviviaux et intuitifs, de sorte que les enfants peuvent aller de l’avant sans avoir besoin d’un cours d’introduction préalable ou de connaissances en codage », peut-on lire sur le site de la start-up. Les parents peuvent suivre les progrès de leurs enfants via un tableau de bord qui affiche les niveaux atteints, les concepts appris et le temps passé sur l’application.

En plus de BeBlock, Nathan Damtew est cofondateur de Social.ly, une société de marketing numérique lancée en 2017. Social.ly se spécialise dans la génération de leads via les médias sociaux, le développement de sites web, la création de contenu, le marketing et le référencement. L’entreprise aide les organisations à réaliser leur potentiel grâce à la convergence d’idées novatrices et de la technologie.

En 2019, M. Damtew a également fondé Yenetta Code, un centre d’apprentissage conçu pour initier les jeunes Éthiopiens au monde du codage. Le centre vise à permettre aux jeunes de prospérer en tant que bâtisseurs et créateurs dans le domaine technologique. Il propose divers programmes pour développer des compétences adaptées au marché. Il offre aux apprenants la confiance nécessaire pour réussir. Il leur donne aussi les capacités et les opportunités pour embrasser de nouvelles carrières.

A travers l’ensemble de ses diverses initiatives, il ouvre des portes aux jeunes générations, leur offrant les outils et les opportunités pour exceller dans le domaine du codage et de la technologie.

Melchior Koba

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Open Startup (OST), une organisation non gouvernementale qui promeut l’entrepreneuriat, l’éducation et les échanges interculturels, a annoncé le vendredi 5 juillet l’ouverture des candidatures jusqu’au 21 juillet pour le programme Open Startup. L’objectif est de soutenir les start-up en phase de démarrage en Tunisie, au Sénégal et au Maroc. La durée du programme est de 18 mois et un montant de 50 000 $ sans contrepartie sera distribué aux finalistes pour stimuler leur croissance. Cliquez ici pour plus d’informations.

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La firme chinoise des TIC Huawei s'est engagée à former 150 000 jeunes en Afrique subsaharienne au cours des trois prochaines années dans le cadre de son programme LEAP (Leadership, Employabilité, Avancement et Possibilité). L'annonce a été faite par Gao Xiang, président de Huawei Afrique subsaharienne, lors du Huawei LEAP Summit 2024 le 28 juin à Shanghai.

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L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (NESDA) a lancé, le jeudi 4 avril, via sa plateforme numérique, l’opération de financement des porteurs de micro-projets en Algérie. Cette initiative concerne les entrepreneurs formés et accompagnés dans les 102 centres de développement de l’entrepreneuriat répartis sur l'ensemble du territoire national. Au total, 1 777 étudiants porteurs de projets formés au sein de ces centres, situés dans toutes les universités du pays seront financés.

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Ces dernières années, le numérique est devenu l’un des axes de développement les plus importants de plusieurs pays africains. En Guinée, un nouveau programme a vu le jour avec la vision de créer des professionnels locaux qualifiés dans les TIC.

1000 TechLeaders est un programme novateur en Guinée visant à développer une nouvelle génération de professionnels qualifiés dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce programme s’engage à sélectionner et former 1 000 jeunes talents.

Lancé le 18 juin 2024 par Nimba Hub et la communauté de développeurs Devscom, 1000 TechLeaders est promu par Fodé Momo Bangoura, directeur général de Nimba Solution. L’objectif est de doter les jeunes de compétences technologiques pointues, de stimuler l’innovation locale en créant un réseau de professionnels qualifiés, et de favoriser l’accès à l’investissement pour la réalisation de projets innovants.

Le programme propose quatre cursus principaux, adaptés aux exigences actuelles du marché du travail technologique : développement backend, développement frontend, développement mobile, et design UX/UI (expérience et interface utilisateur). Chacun de ces cursus dure six mois et combine théorie et pratique, avec des formations dispensées en présentiel.

Pour l’année 2024, 1000 TechLeaders a déjà sélectionné 130 jeunes talents parmi 754 candidats. Les cours ont commencé le jour du lancement du programme et se termineront le dimanche 8 décembre 2024.

Pour atteindre ses objectifs ambitieux, le programme bénéficie du soutien de plusieurs sponsors et partenaires. Il s’agit, entre autres, de Medias 7 Plus, AfroTech Hub, Tech Elevate Africa, Fata.school, le restaurant Heroes Coffee, et l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT) de la Guinée.

Melchior Koba

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Avec l’accélération de la transformation numérique, les compétences numériques sont devenues des atouts indispensables en Afrique. Des partenariats stratégiques sont signés pour permettre aux populations de se doter de ces compétences.

Orange Mali, une filiale du groupe télécoms Orange, a signé un partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’objectif est de former 3 000 jeunes, en l’occurrence des jeunes femmes, aux compétences numériques sur une période de deux ans. L’annonce a été faite via un communiqué publié le lundi 1er juillet par l’organe onusien.

« C'est avec une grande fierté et une immense satisfaction que nous annonçons la signature de cet accord de partenariat entre PNUD Mali et Orange Mali. [...] Les femmes, bien que représentant une force essentielle, sont sous-représentées dans les secteurs technologiques », a indiqué Maleye Diop, représentant résident du PNUD au Mali.

Et d’ajouter : « notre objectif est de créer une vision cohérente d'insertion des jeunes à travers des programmes concrets qui leur permettent d'être opérationnels rapidement. Ce projet ne constitue qu'une première étape vers d'autres initiatives prometteuses à venir ».

Dans un monde de plus en plus digital, disposer des compétences numériques est devenu indispensable. Tous les secteurs d’activité tendent à se numériser et il urge de s’adapter à ce nouveau monde. La Banque mondiale, dans son rapport intitulé « Digital Skills : The Why, the What and the How » paru en 2021, soulignait que les déficits importants, en matière de compétences numériques sur le continent, exposaient les économies de nombreux pays africains au risque d'être encore plus à la traîne face à une frontière numérique qui évolue rapidement.

Le Groupe Orange, à travers son plan stratégique « Engage 2025 » fait du développement des compétences numériques une priorité sur le continent. La multiplication des Orange Digital Centers dans de nombreux pays du continent, dont le Mali, et la signature de ce partenariat avec le PNUD s’inscrivent ainsi dans le cadre dudit plan. La phase pilote du programme a été immédiatement lancée pour former 200 jeunes femmes dans des domaines tels que le marketing digital, le développement web, le design graphique et le montage vidéo.

Adoni Conrad Quenum

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