Il incarne une vision engagée de la technologie au service de la jeunesse. À la tête d’un incubateur qu’il a fondé, il mobilise l’innovation pour former, accompagner et révéler les talents numériques du pays. 

Informaticien de formation, Robin Businde (photo) est un entrepreneur engagé dans la promotion des talents numériques en République démocratique du Congo. Il est cofondateur et président-directeur général de Nguvu Tech, un incubateur technologique fondé en 2020, qui accompagne les jeunes dans leurs projets numériques et créatifs. 

Nguvu Tech se veut un catalyseur de l’innovation. L’incubateur offre un cadre de travail et de réflexion aux jeunes développeurs et créatifs congolais, tout en leur proposant des formations et du coaching dans des domaines variés tels que la technologie, l’éducation, l’entrepreneuriat, l’art et la culture. L’objectif est de stimuler l’émergence de solutions numériques locales et inclusives. 

Parmi ses services, Nguvu Tech propose des prestations en graphisme, en création de sites web et d’applications, ainsi qu’en développement de systèmes informatiques. L’incubateur a également lancé Openclasslearn, une plateforme d’e-learning conçue pour permettre aux jeunes d’acquérir des compétences en ligne et de se former de manière autonome. À travers ses initiatives, l’organisation cherche à concilier innovation technologique, impact social et valorisation culturelle. 

Titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2024 à la Kigali Independent University, au Rwanda, Robin Businde a travaillé comme développeur web entre 2022 et 2023 pour l’entreprise numérique nigériane 3D Africa Youths Organization. 

En 2024, son engagement a été récompensé lors du Hackathon EclosionHack, où son incubateur a décroché la deuxième place grâce au projet YETU MUSEUM. Cette plateforme numérique, conçue pour l’exposition et la vente d’œuvres d’art, intègre l’intelligence artificielle afin d’authentifier les créations artistiques. Un projet à la croisée de la technologie, de la culture et de l’entrepreneuriat. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il mise sur l’innovation locale pour développer des solutions durables et former les talents numériques de demain. À travers ses initiatives, il bâtit un écosystème technologique ancré à Kribi, mais tourné vers toute l’Afrique. 

Jacques Bonjawo (photo) est un scientifique et entrepreneur technologique camerounais, engagé depuis plusieurs années dans la transformation numérique sur le continent africain. Il est le fondateur et président d’Ocean Innovation Center (OIC), un centre technologique et entrepreneurial implanté à Kribi, dans le sud du Cameroun. 

Créé en 2017, l’OIC s’impose comme un incubateur et accélérateur de startups. Sa mission : former les jeunes aux métiers du numérique, favoriser la création d’entreprises technologiques à fort potentiel économique et générer des opportunités d’emploi dans le secteur. Le centre soutient également l’inclusion sociale des femmes par l’innovation technologique et accompagne les entreprises locales dans leurs processus de digitalisation. 

L’OIC offre des espaces de travail collaboratif permettant aux entrepreneurs et investisseurs de se rencontrer, d’échanger des idées et de développer leurs projets. Il propose aujourd’hui une vingtaine de cours en ligne, animés par plus de 50 experts, et a déjà formé plus de 1000 étudiants dans les domaines des technologies de l’information, de la communication et de la numérisation. Le centre dispose de plus de 100 salles de classe prêtes à accueillir de nouveaux apprenants. 

En parallèle de ses activités au sein de l’OIC, Jacques Bonjawo préside l’Africa AI Forum, une plateforme panafricaine dédiée à l’intelligence artificielle. L’initiative encourage une approche éthique et responsable de l’IA en Afrique, en favorisant la collaboration entre experts africains et partenaires internationaux. 

Titulaire d’un master en finance et investissements obtenu en 1995 à l’Université George Washington aux États-Unis, Jacques Bonjawo entame sa carrière chez PricewaterhouseCoopers en 1997 en tant qu’associé senior. L’année suivante, il rejoint Microsoft comme ingénieur système et chef de projet, avant de devenir gestionnaire de programme en 2000. Entre 2004 et 2005, il supervise le programme Microsoft IT Academy. 

En 2005, il rejoint Aditi Technologies, une entreprise de développement logiciel, en tant que gestionnaire de programmes. Plus récemment, entre 2019 et 2020, il occupe le poste de gestionnaire des systèmes d’information chez General Dynamics Information Technology, une société technologique américaine. De 2019 à février 2025, il a également présidé le conseil de direction de l’industrie des anciens élèves de l’université George Washington. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Les start-up zambiennes dirigées par des femmes sont invitées à postuler au programme Women in Tech, porté par BongoHive Innovations. Ce programme de trois mois propose formation, mentorat et un financement sans prise de participation. Cinq start-up sélectionnées recevront chacune une subvention de 10 000 dollars pour accélérer leur croissance. Les candidatures sont ouvertes ici jusqu’au mercredi 28 mai.

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Visionnaire enraciné au cœur du Burundi, il bâtit des ponts entre la jeunesse africaine et les technologies de demain. Il est animé par l’ambition de faire du numérique un moteur de transformation durable. 

Chris Clement Igiraneza (photo) est un entrepreneur et gestionnaire de programmes originaire du Burundi. Il est le fondateur et président de KIT Hub, un centre d’innovation numérique créé en 2019. Ce centre propose des formations dans le domaine du digital et accompagne les jeunes et les femmes burundaises dans la concrétisation de projets innovants. 

KIT Hub a pour mission de former, sensibiliser et accompagner ses bénéficiaires dans des domaines tels que le développement web et mobile, l’intelligence artificielle, la science des données et la cybersécurité. L’organisation met un point d’honneur à favoriser l’employabilité et l’esprit entrepreneurial, notamment dans le secteur technologique. 

Parallèlement, Chris Clement Igiraneza est ambassadeur du mouvement international Women in Tech et initiateur de plusieurs autres projets au Burundi. En 2020, il lance InnoTech Impact, une entreprise spécialisée dans le développement de solutions numériques innovantes. 

En 2024, il fonde l’African Sustainable Education Academy (ASEA), une académie qui vise à transformer l’éducation en Afrique. ASEA promeut l’apprentissage des compétences numériques, l’usage des technologies émergentes et l’intégration de principes durables pour relever les défis éducatifs et sociaux du continent. Chris Clement Igiraneza représente également l’Université polytechnique de Gitega en tant qu’ambassadeur. 

L’entrepreneur est diplômé de l’Institut royal de technologie en Suède, où il a obtenu en 2011 un bachelor en ingénierie électrique et de santé. Il est également titulaire d’un master en systèmes énergétiques, obtenu en 2014 à l’université de Gävle, en Suède. 

Côté professionnel, il travaille entre 2007 et 2011 comme aide-soignant chez Attendo, un prestataire suédois de services de santé. En 2012, il devient chef du département commercial et chef de projet chez Bioenergy Burundi, une entreprise spécialisée en bioénergie. En 2016, il rejoint l’entreprise Mycronic, spécialisée dans la fabrication d’équipements électroniques, où il travaille comme ingénieur en recherche et développement sur les systèmes d’éjection. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Elle utilise la technologie pour révéler et développer les talents. À travers ses initiatives, elle contribue activement à renforcer la place des femmes et des jeunes dans l’écosystème digital. 

Bénie B. Koy (photo) est une consultante en stratégie et une entrepreneure tech originaire de la République démocratique du Congo. Elle est la fondatrice et la directrice générale de Diamant Brut, une start-up spécialisée dans les technologies éducatives. 

Fondée en 2024, Diamant Brut est une plateforme d’apprentissage en ligne qui aide ses utilisateurs à identifier, développer et valoriser leurs dons et talents naturels. L’objectif est de les transformer en compétences concrètes, exploitables et monétisables. Toutes les formations proposées sont entièrement numériques. 

Avant de lancer Diamant Brut, Bénie B. Koy avait fondé en 2019 Talentus Consulting, un cabinet de conseil en stratégie et en management, dont elle est présidente. Ce cabinet accompagne les entreprises dans leurs projets de transformation digitale. En 2023, elle a également cofondé l’antenne congolaise de l’organisation internationale Women in Tech, où elle occupe le poste de directrice stratégique. L’organisation œuvre pour une plus grande inclusion des femmes dans le secteur technologique. 

Titulaire d’un bachelor en administration et gestion des affaires obtenu en 2002 à l’Université du Littoral Côte d’Opale en France, Bénie B. Koy a ensuite poursuivi ses études à l’IAE Paris-Est, où elle décroche un master en marketing en 2006. Elle est aussi diplômée de l’ESSEC Business School, avec un master en management des systèmes d’information obtenu en 2018. 

Elle débute sa carrière professionnelle en 2007 chez Randstad, une société de placement de talents, comme cheffe de produit junior. En 2018, elle rejoint le cabinet CGI Business Consulting comme consultante en stratégie, puis intègre en 2019 Capgemini, une entreprise française de services technologiques, en tant que consultante en systèmes d’information. En 2023, elle travaille pour le groupe Legrand, spécialisé dans les infrastructures électriques et numériques du bâtiment, en qualité de consultante en gestion du changement. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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A la tête d’un centre d’innovation basé à Mogadiscio, il s’efforce de structurer un écosystème technologique solide en Somalie. Entre entrepreneuriat et expertise en politiques publiques, il incarne une nouvelle génération d’acteurs du changement. 

Abdihakim Ainte (photo) est un entrepreneur technologique, chercheur et analyste d’origine somalienne. Il est cofondateur et directeur général d’iRise Hub, un centre dédié à l’innovation et à la technologie. 

Créé en 2016 à Mogadiscio, capitale de la Somalie, iRise Hub ambitionne de développer un écosystème local capable d’attirer des investissements internationaux. Ce centre s’adresse aux entrepreneurs, développeurs, investisseurs, techniciens et innovateurs, ainsi qu’à l’ensemble de l’écosystème des start-up somaliennes. Il leur offre un espace de travail collaboratif où ils peuvent partager leurs idées et développer leurs projets. 

iRise Hub propose des formations en design thinking (méthodologie d’innovation centrée sur l’utilisateur) et conçoit des programmes sur mesure pour aider les start-up à entrer rapidement sur le marché. Aujourd’hui, la communauté d’iRise Hub compte plus de 40 000 membres et 80 mentors. Le centre a mis en place plus de 20 programmes, organisé plus de 350 événements et soutenu plus de 3000 start-up. 

Avant de lancer iRise Hub, Abdihakim Ainte a fondé en 2014 TransLink Advisory, une société de conseil spécialisée dans les questions de sécurité, de développement socio-économique et de renforcement institutionnel. 

Abdihakim Ainte est titulaire d’un diplôme en science politique et gouvernement obtenu en 2017 à la Linnéuniversitetet, une université suédoise. Il est aussi diplômé de l’université de Bristol en Angleterre, où il a obtenu en 2020 un master en analyse des politiques publiques. 

Sa carrière professionnelle débute en 2011 à l’Institute for Peace and Security Studies (IPSS), où il travaille comme chercheur sur les questions liées à la Somalie. En 2014, il devient directeur du Somali Forum for Progress, un groupe de réflexion indépendant réunissant chercheurs, intellectuels, universitaires, responsables politiques et journalistes pour contribuer au développement du pays. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il appartient à une génération d’entrepreneurs africains qui exploitent la technologie pour répondre à des besoins concrets. Porté par une vision inclusive, il place l’innovation au service de l’apprentissage. 

Blaise-Antoine Lauboue (photo) est un entrepreneur ivoirien spécialisé dans la technologie et la transformation numérique. Il est le fondateur, le président-directeur général et le directeur des opérations de Le Badjôr, une start-up dédiée aux technologies éducatives. 

Fondée en 2024, Le Badjôr a développé une application qui rend l’apprentissage collaboratif et ludique accessible à tous. Sa mission est de créer un environnement stimulant dans lequel les apprenants peuvent réviser quotidiennement tout au long de leur parcours scolaire ou universitaire. L’une de ses fonctionnalités phares, Mon Gbonhi, permet aux utilisateurs de créer des communautés pour partager leurs connaissances. 

L'application repose sur un système de questions-réponses enrichi par un mécanisme de vote, rendant ainsi les interactions plus dynamiques et engageantes. Elle propose également un système de points et de pièces virtuelles permettant de débloquer des ressources comme des sujets d'examens, des devoirs ou des quiz, pour mieux se préparer. Une messagerie instantanée gratuite y est intégrée, favorisant ainsi l’inclusion et l’entraide entre élèves, étudiants et autres apprenants. 

Blaise-Antoine Lauboue est certifié en UI/UX design (expérience et interface utilisateur) et en graphisme, une formation qu’il a suivie en 2023 auprès de Simplon Côte d’Ivoire. Il commence sa carrière en 2020 chez Tootree, une autre edtech, où il occupe le poste de directeur général. 

En 2023, il rejoint Mstudio en tant que designer UI/UX, tout en assurant parallèlement la fonction de responsable UI/UX chez Edopay Côte d’Ivoire, une fintech locale. En 2024, il travaille d’abord comme directeur artistique au sein d’Image Réputation et Influence, un cabinet spécialisé en gestion d’image, affaires publiques et stratégie d’influence, puis comme responsable du design chez Spider Technologies. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Du 2 au 12 décembre 2024, le ministère béninois du Numérique a lancé un appel à candidatures à l’intention des MPME béninoises désireuses d’obtenir le « label start-up ». Les résultats ont récemment été annoncés.

Les autorités béninoises ont dévoilé le vendredi 9 mai la liste des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) qui ont obtenu le « label start-up » pour les trois prochaines années. Au nombre de 15, elles ont été sélectionnées parmi quatre-vingt-quinze (95) MPME opérant dans des secteurs tels que la santé, le tourisme ou encore la technologie.

« Après une vérification de l'éligibilité et de la complétude des dossiers par le secrétariat permanent du comité technique de labellisation, vingt (20) dossiers ont été retenus et engagés dans un processus d'évaluation mené par ledit comité […]. A l'issue du processus d'évaluation des candidatures, quinze (15) micro, petites et moyennes entreprises se sont vu octroyer le label start-up pour les trois (03) prochaines années », peut-on lire dans le communiqué publié par le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation.

Cette sélection fait suite à un appel à candidatures lancé du 2 au 12 décembre 2024 à l’intention des MPME béninoises souhaitant obtenir le « label start-up ». L’attribution de ce label s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du décret n°2023-095 du 22 mars 2023. Les autorités prévoient un traitement spécifique pour les entreprises labellisées, afin de favoriser leur développement dans un environnement adapté.

Selon le code général des impôts en vigueur au Bénin, elles « bénéficient de l’exonération de l’impôt sur les sociétés et du versement patronal sur les salaires pendant les deux (2) premières années d’activités et d’une réduction de 50% des mêmes impôts au titre de la troisième année ». Le but est de stimuler l’innovation, la création d’emplois et d’inciter les investisseurs à miser sur les jeunes pousses béninoises.

D’après le rapport « Africa 2023 Investment Report Crisis or Adjustment » de Briter Bridge, les start-up africaines ont attiré plus de 22 milliards $ entre 2013 et 2023. En 2024, elles ont capté 3,2 milliards $, selon les données de Partech Africa. A moyen terme, la mise en place du « label start-up » pourrait stimuler l’émergence d’un vivier de start-up compétitives sur le plan régional, voire continental, et renforcer l’attractivité du Bénin en tant que hub de l’innovation en Afrique de l’Ouest. Pour rappel, des pays comme le Sénégal, le Rwanda ou encore la Tunisie ont mis en place des dispositifs similaires pour faire émerger leur écosystème start-up.

Adoni Conrad Quenum

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Les autorités mauritaniennes ambitionnent de numériser l’ensemble des secteurs de l’économie nationale, y compris l’éducation. Dans ce cadre, une feuille de route pour la transformation numérique du système éducatif est en cours d’élaboration depuis janvier dernier. 

Le gouvernement mauritanien envisage de mettre en place une plateforme numérique pour la formation continue des enseignants de l’enseignement fondamental, équivalent au primaire. Une convention de coopération a été signée le lundi 12 mai entre le ministère de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration et le ministère de l’Éducation et de la Réforme du système éducatif. 

La plateforme numérique sera gratuite et accessible à tout enseignant via les réseaux de tous les fournisseurs d’accès à Internet en Mauritanie. La mise en place de 63 salles informatiques est également prévue, soit une par département. Chacune sera dotée d’un serveur facilitant l’accès à la plateforme sans besoin de connexion directe à Internet. 

« La convention comprend aussi un programme de formation des formateurs et des techniciens relevant du ministère, pour leur permettre de gérer la plateforme et d’en développer les contenus, garantissant ainsi sa durabilité et son efficacité », indique le ministère de la Transformation numérique. 

La mise en place de cette plateforme s’inscrit dans les efforts du gouvernement mauritanien pour numériser le système éducatif national. Les acteurs du secteur ont engagé en début d’année l’élaboration d’une feuille de route pour la transformation numérique du secteur. Les autorités travaillent également sur un dispositif innovant pour numériser les diplômes, dans le but de moderniser leur délivrance et d’en renforcer l’authenticité. 

Le gouvernement mauritanien mise sur le renforcement des compétences des enseignants via la plateforme numérique afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et ses résultats. Toutefois, aucun calendrier de conception ni de mise en service de l’outil n’a encore été communiqué par les parties prenantes. Par ailleurs, la question de son adoption effective par les enseignants reste posée. Au-delà des salles informatiques prévues dans chaque département, l’efficacité du dispositif dépendra aussi de l’accès individuel aux équipements numériques, tels que les smartphones ou les ordinateurs. 

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Alors que la digitalisation s’accélère, les États nigérians multiplient les initiatives pour renforcer les compétences numériques de leurs citoyens. Par exemple, l’État de Benue s’est engagé en mars dernier à former 40 000 fonctionnaires au numérique. 

Le gouvernement de l’État de Zamfara, au Nigeria, a signé un accord avec la société Oracle pour développer les compétences numériques des jeunes et des professionnels. Ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de transformation numérique de l’État. 

Le partenariat sera mis en œuvre par l’Agence de développement des technologies de l’information de Zamfara (ZITDA), en collaboration avec Oracle Academy et Oracle University. Il prévoit un accès gratuit à des cours en ligne, des certifications professionnelles et plus de 200 heures de formation dans des domaines clés comme le cloud, l’intelligence artificielle, la science des données et le développement APEX. 

« Ce que nous faisons aujourd’hui dépasse la simple technologie : il s’agit de redonner espoir, de créer des opportunités et d’ouvrir les portes de l’avenir. En investissant dans l’éducation numérique et l’innovation, nous offrons de véritables alternatives à la pauvreté, au chômage et au désespoir », a déclaré Dauda Lawal, gouverneur de l’État de Zamfara. 

En mettant l’accent sur la formation, le gouvernement de Zamfara espère non seulement permettre aux citoyens de participer à l’économie numérique, mais également développer une main-d’œuvre qualifiée. Par exemple, la Banque mondiale estime que près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. 

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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