La recherche de solutions adaptées aux défis du système de santé africain ouvre la voie à des initiatives inédites. Un jeune entrepreneur camerounais y contribue en introduisant une approche numérique tournée vers la pratique.

Abbo Ismaël (photo) est un ingénieur logiciel et un entrepreneur dans le secteur médical. Il est à l’origine d’OpenLab, un laboratoire virtuel immersif conçu pour la formation pratique aux métiers de la santé au Cameroun.

OpenLab associe modélisation 3D, réalité virtuelle et intelligence artificielle. La plateforme propose aux étudiants en médecine et aux praticiens un environnement immersif, sécurisé et adapté aux besoins locaux.

Son objectif est de limiter les erreurs médicales et de pallier le manque d’équipements dans certaines régions. Les utilisateurs peuvent y effectuer des simulations de protocoles en conditions proches du réel, sous encadrement pédagogique adapté au contexte africain. Le dispositif cherche aussi à renforcer l’insertion professionnelle des étudiants en santé.

Au POESAM Cameroun 2025 (Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient), OpenLab a obtenu la troisième place. Cette distinction s’est traduite par un accompagnement au sein de l’Orange Digital Center et par un financement de 1,5 million de FCFA, soit environ 2700, destiné à soutenir son développement et son déploiement dans d’autres pays africains.

Parallèlement à ce projet, Abbo Ismaël est ingénieur logiciel chez Butterfly Company, une entreprise technologique camerounaise. Il est diplômé de l’université de Ngaoundere au Cameroun, où il a obtenu en 2023 un master en systèmes et logiciels en environnement distribué. Il poursuit actuellement un doctorat en informatique et ingénierie à l’université égypto-japonaise des sciences et technologies en Égypte.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La participation des jeunes à l’économie numérique est l’une des priorités des autorités algériennes. Les autorités estiment notamment que la formation aux compétences numériques les prépare aux métiers d’avenir.

La société publique Algérie Télécom a signé, le samedi 27 septembre, une convention-cadre avec la Direction de la Jeunesse et des Sports de la wilaya de Sétif. L’opérateur historique s’engage à mettre son « Skills Center » à la disposition des jeunes, étudiants, innovateurs et porteurs de projets émergents d’une région de 2,1 millions d’habitants, selon les données officielles.

« Cette structure créative mettra gratuitement à disposition des espaces collaboratifs, des ateliers de formation encadrés par des experts nationaux et internationaux, ainsi qu’un laboratoire d’intelligence artificielle, donnant ainsi aux jeunes l’opportunité d’acquérir des compétences et de concrétiser leurs idées innovantes », a déclaré l’opérateur historique dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Inauguré en février dernier, le « Skills Center » de Sétif est le premier d’une série de centres similaires prévus dans plusieurs wilayas par le gouvernement pour former gratuitement les jeunes aux technologies de pointe. D’autres ont déjà vu le jour à Annaba et à Oran. Ces centres proposent des formations dans des domaines tels que l’intelligence artificielle (IA), le cloud computing, l’Internet des objets (IoT), la cybersécurité et d’autres spécialités liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Cette annonce intervient environ deux semaines après une rencontre entre le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki, et son homologue de la Jeunesse, Mustapha Hidaoui, portant sur le renforcement de la coopération entre leurs deux départements. Ils ont notamment exprimé la volonté des autorités de placer la jeunesse au cœur de la stratégie numérique nationale en élaborant des programmes destinés à renforcer les compétences des jeunes, à stimuler leur créativité et à encourager leur capacité d’innovation. Les deux responsables ont également souligné l’importance de mettre en œuvre des projets concrets qui mobilisent l’expertise technologique et numérique du secteur des télécommunications, tout en s’appuyant sur les dynamiques et les initiatives portées par les établissements de jeunesse.

Isaac K. Kassouwi

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Diplômée en gestion entrepreneuriale, elle a construit son parcours entre enseignement, gestion de centre de formation et création d’entreprise. Elle a développé une solution numérique appliquée à l’apprentissage et aux savoir-faire artisanaux.

Jihene Touati (photo) est une entrepreneure sociale tunisienne, fondatrice et directrice générale d’Arzaak, une start-up de technologie éducative. Le 8 septembre, elle a remporté le prix féminin national au POESAM 2025 (Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient).

Fondée en 2020, Arzaak développe une plateforme destinée à faciliter l’accès à la formation artisanale et à l’autonomisation économique des femmes peu ou pas scolarisées en Tunisie et dans le monde arabe. Elle propose des formations en ligne certifiées dans des domaines tels que la pâtisserie, la broderie, la transformation agroalimentaire, et d’autres compétences pratiques liées à l’employabilité et à la créativité.

Le modèle d’Arzaak repose sur la valorisation du savoir-faire local et la transformation des compétences artisanales en activités génératrices de revenus. Les participantes suivent des cours professionnels, participent à des ateliers consacrés à la commercialisation de leurs créations et bénéficient d’un accompagnement collectif via un espace numérique interactif.

La plateforme intègre un module d’intelligence artificielle qui facilite la mise en réseau, le partage d’expériences et l’accès à des opportunités de marché. Elle a déjà formé plus de 4000 personnes, dont 90 % de femmes.

Jihene Touati est diplômée de l’Institut supérieur des sciences humaines de Tunis, où elle a obtenu en 2012 une licence en langue anglaise et littérature. Elle détient aussi un master en management entrepreneurial et marketing des industries créatives et culturelles obtenu en 2024 à l’École supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis. Entre 2017 et 2020, elle a dirigé le centre de formation ART et Délices en Tunisie.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Au Nigeria, une jeune pousse se rêve en acteur clé de l’éducation via la tech en Afrique. Avec sa solution, elle favorise l’éclosion de développeurs dans les zones reculées ou défavorisées.

Efiwe est une plateforme mobile-first développée par une start-up nigériane. Fonctionnant à l’IA, elle a été lancée en août 2025 par Chidi Nwaogu pour rendre l’apprentissage du code accessible à tous, directement depuis un smartphone.

« Nous pensons que l'apprentissage du codage doit être ludique, accessible et efficace, et c'est exactement ce qu'offre Efiwe. [...] Avec plus de 33 languages disponibles et un mode entièrement hors ligne, nous supprimons les barrières et donnons à des personnes de tous horizons la possibilité d'apprendre à coder. Que vous soyez débutant ou développeur en herbe, Efiwe est là pour vous aider à progresser » indique-t-il.

Les premiers modules couvrent le HTML, avec des leçons CSS et JavaScript à venir. L’idée est de partir de zéro, de construire étape par étape un site web professionnel, sans nécessiter d’ordinateur ni de logiciel additionnel. La solution propose aussi des centaines de défis interactifs, structurés, avec feedback en temps réel.

Dans un pays où de nombreuses personnes n’ont qu’un smartphone comme appareil principal et où l’accès au haut débit reste inégal, cette plateforme répond aux besoins de la jeunesse d’accéder à des compétences numériques avancées. Elle abaisse des barrières financières et techniques, permettant d’avoir accès aux compétences très demandées sans avoir à investir dans du matériel coûteux.

Certains défis doivent toutefois être surmontés, comme s’assurer que les contenus pédagogiques restent pertinents, maintenir la qualité de l’expérience IA, veiller à la reconnaissance des certifications ou encore garantir que l’accès hors ligne couvre suffisamment d’aspects pour les technologies plus avancées.

Efiwe pourrait bien devenir un acteur clé de l’edtech en Afrique, en favorisant l’éclosion de développeurs dans les zones reculées ou défavorisées, et en stimulant l’employabilité dans le secteur numérique.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Créée en 1990, l’université propose une formation flexible qui combine le système LMD et l’enseignement à distance, permettant aux étudiants et aux professionnels de poursuivre leurs études.

L’Université de la formation continue (UFC) d’Algérie a lancé, mardi 23 septembre 2025, la Semaine nationale de l’enseignement numérique, qui se poursuivra jusqu’au 30 septembre. L’événement constitue pour l’institution une vitrine de ses avancées en matière de transformation numérique, un axe qu’elle considère comme « un choix stratégique pour l’université algérienne », selon l’Algérie Presse Service (APS).

Dans son allocution, le recteur de l’UFC, Yahia Djaafri (photo), a indiqué que l’université a déjà formé plus de 800 enseignants aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle a également finalisé cette année la conception de 683 cours en ligne, dont 120 en anglais, et dispose désormais de 68 plateformes numériques destinées aux étudiants.

La première journée de la Semaine a aussi été marquée par la signature d’une convention de coopération avec le Haut Conseil de la langue arabe (HCLA). Cet accord permettra aux étudiants d’accéder à la bibliothèque numérique du HCLA, laquelle contient plus de 12 000 ouvrages.

M. Djaafri a souligné que l’investissement dans la numérisation « renforce la qualité et l’innovation, et ouvre de larges perspectives de partenariat avec les établissements économiques et technologiques, positionnant l’université comme un acteur fondamental dans l’édification d’une société du savoir ».

Au-delà du cas de l’UFC, cette dynamique s’inscrit dans le projet de numérisation de l’enseignement supérieur engagé par les autorités algériennes. En janvier dernier, lors d’une visite à l’Université d’Oran 1 Ahmed-Ben Bella, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, avait affirmé que « la numérisation des établissements universitaires est devenue une réalité et commence à donner ses fruits, concrétisant son principe général de simplification et d’efficacité », selon l’APS.

La même source rapporte qu’en avril 2024, un rapport présenté en Conseil des ministres faisait état de progrès notables dans le développement des modes de gestion des établissements universitaires et la modernisation des œuvres universitaires. Ces évolutions visent notamment à améliorer les conditions de vie des étudiants et à rationaliser les dépenses publiques dans ce secteur.

Isaac K. Kassouwi

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Entre recherche scientifique et innovation numérique, Frederic Ngaba explore les applications de l’intelligence artificielle pour concevoir des outils répondant à des problématiques concrètes, notamment dans l’éducation.

Frederic Ngaba (photo) est mathématicien et chercheur en intelligence artificielle. Il est cofondateur et directeur général d’OSIA Technologies, une start-up camerounaise spécialisée dans les technologies éducatives. Il est lauréat du premier prix au POESAM Cameroun 2025 (Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient).

Fondée en 2022 par Frederic Ngaba et Adidja Nezang Sale, OSIA Technologies développe une intelligence artificielle générative dédiée à l’orientation scolaire et académique. Son interface permet aux utilisateurs de soumettre leurs résultats scolaires et d’obtenir une analyse détaillée.

La solution OSIA intègre des épreuves psychotechniques personnalisées pour évaluer les aptitudes et compétences des élèves. Elle génère également des analyses de suivi pour faciliter la prise de décision. Plus de 1000 établissements scolaires interconnectés utilisent son réseau pour échanger des épreuves et préparer leurs élèves aux examens de fin d’année.

L’accès complet à la plateforme coûte 3000 FCFA (environ 4,5 euros) pour les utilisateurs au Cameroun et 10 euros pour ceux à l’étranger. Elle compte déjà plus de 13 500 abonnés actifs répartis dans 23 écoles au Cameroun.

Frederic Ngaba est titulaire d’un doctorat en mathématiques analytiques obtenu en 2021 à l’université de Yaoundé 1. Entre 2020 et 2024, il a travaillé comme responsable des affiliés de 1XBET au Cameroun, tout en occupant la fonction de responsable adjoint chez Planet Saladin, un promoteur culturel local.

Melchior Koba

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Dans un contexte marqué par la multiplication des cybermenaces, l’Afrique doit relever le défi du manque de compétences spécialisées. La formation devient une priorité pour bâtir un écosystème numérique résilient et sûr.

Deloitte, cabinet international d’audit, conseil et services technologiques, a inauguré le vendredi 19 septembre à Casablanca sa CyberAcademy, rattachée au Deloitte Morocco Cyber Center. Ce centre de formation spécialisé dans la cybersécurité s’adresse aux professionnels, étudiants, jeunes diplômés et profils en reconversion, dans un contexte où les entreprises peinent à recruter des talents qualifiés.

La CyberAcademy propose plus de 60 formations certifiantes couvrant les dimensions techniques, organisationnelles, réglementaires et stratégiques de la cybersécurité. Certains modules intègrent déjà l’intelligence artificielle, et les programmes modulables sont conçus pour s’adapter aux besoins spécifiques des entreprises. L’académie s’appuie sur des partenariats académiques reconnus, ainsi que des certifications internationales (ISC², ISACA, PECB, etc.), pour garantir la qualité des parcours.

Ce lancement s’inscrit dans la dynamique du Deloitte Morocco Cyber Center, inauguré en février 2023. Le centre compte aujourd’hui une centaine d’ingénieurs marocains et africains, dont environ 50 % de femmes, et vise à atteindre plus de 450 experts d’ici 2025. Par ailleurs, le Maroc a progressé dans le classement mondial de la cybersécurité : le Global Cybersecurity Index 2024, publié par l’UIT, lui attribue un score de 97,5 sur 100, le classant parmi les pays de référence (Tier 1) sur le plan international.

Avec cette académie, Deloitte entend répondre à un déficit de compétences avéré : de nombreuses entreprises et institutions éprouvent des difficultés à recruter des profils en cybersécurité avancée, en réponse à la multiplication des cyberattaques, des menaces de fraude numérique, et des exigences réglementaires accrues. Le besoin est également poussé par la transformation numérique accélérée du pays, avec une forte pénétration d’Internet, un usage massif des services en ligne et une numérisation grandissante des services publics.

Samira Njoya

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Dotée d’une expertise en électronique et en gestion de l’innovation, elle a orienté son parcours vers la robotique. Elle développe des initiatives qui associent éducation, recherche et engagement social.

Yapi Danila Christiana (photo), mathématicienne et roboticienne ivoirienne, est la fondatrice de YADAC Robotics, une organisation dédiée à la promotion de la robotique. Elle a remporté le prix du jury lors du POESAM Côte d’Ivoire (Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient).

Fondée en 2023, YADAC Robotics forme les jeunes et les professionnels aux enjeux liés à la robotique et au STEAM (sciences, technologies, ingénierie, arts et mathématiques). L’organisation propose également des webinaires et ateliers visant à rendre la robotique accessible et à favoriser son intégration dans le système éducatif et la vie quotidienne en Côte d’Ivoire.

Son initiative la plus marquante est le Yadac Robotics Challenge, une compétition nationale annuelle qui réunit élèves, étudiants et passionnés de robotique venus de différents établissements du pays. La deuxième édition, organisée en juillet 2025 à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a rassemblé des équipes qui ont présenté des solutions autour du thème « Robotique et climat : réduire les émissions de carbone grâce à l’innovation technologique ».

En parallèle, Yapi Danila Christiana est la représentante en Côte d’Ivoire d’Experiential Robotics, une plateforme internationale. Elle est également organisatrice nationale du Robotics for Good Youth Challenge, une initiative de l’Union internationale des télécommunications.

Elle accompagne par ailleurs l’équipe nationale ivoirienne dans le cadre de FIRST Global, un concours international de robotique. Elle intervient aussi comme consultante pour des programmes éducatifs liés à la robotique auprès de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

Diplômée en mathématiques après des études à l’université Nangui Abrogoua, Yapi Danila Christiana a travaillé entre 2019 et 2021 comme assistante informatique chez MAXHUB AFRICA, entreprise spécialisée dans les solutions de collaboration. En 2021, elle avait déjà été distinguée lors de la quatrième édition d’une compétition de robotique organisée par l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

Melchior Koba

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La start-up sud-africaine de formation numérique Rekindle Learning a acquis EpiTek, un fournisseur de technologies éducatives. L'opération, dont le montant n'a pas été divulgué, vise à étendre les capacités des deux entreprises en matière de formation en ligne. Cette fusion a donné naissance à une nouvelle plateforme, Rekindle EpiTek, conçue pour répondre aux besoins et aux défis actuels de la formation professionnelle en Afrique.

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En développant une technologie de surveillance des examens en ligne, cette solution montre combien l’IA peut constituer une ressource précieuse pour préserver l’intégrité académique.

The Invigilator est une edtech développée par une jeune pousse sud-africaine éponyme. Elle propose une solution innovante de surveillance des examens en ligne, reposant sur l’intelligence artificielle pour détecter automatiquement les comportements frauduleux. La start-up a été lancée en 2020 par Nicholas Riemer.

Elle a récemment levé 195 millions de rands (environ 11,1 millions USD) lors d’un tour de financement mené par Kaltroco, une firme d’investissement familiale basée aux Iles Anglo-Normandes. L’objectif est d’accélérer son déploiement global, d’enrichir ses modèles IA, d’ajouter des fonctionnalités multilingues et de nouer des partenariats internationaux dans des régions comme l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient.

« Cet investissement nous permet d'accélérer le développement de l'IA, ce qui facilite l'accès à l'éducation tout en préservant la crédibilité des évaluations. La création de notre technologie de surveillance IA en direct signifie que The Invigilator passe à une surveillance constante des évaluations grâce à l'IA » a indiqué Nicholas Riemer.

The Invigilator intègre diverses technologies telles que la reconnaissance faciale à partir de selfies aléatoires comparés à une photo pré-enregistrée, le traçage GPS pour identifier des collusions potentielles quand plusieurs étudiants se trouvent géographiquement proches, la capture d’écran intermittente pour identifier l’usage de ressources non autorisées, l’enregistrement audio pour repérer des conversations suspectes et vérification anti-plagiat via OCR. Les alertes générées sont ensuite présentées sur un tableau de bord centralisé pour examen par les enseignants, alliant automatisation et jugement humain.

Conçue pour être accessible, l'application est compatible avec les smartphones d'entrée de gamme et les PC modestes. Elle se distingue par sa légèreté en consommation de données et sa capacité à fonctionner hors ligne, ce qui en fait une solution idéale pour les environnements où la connectivité est limitée. Pour rappel, The Invigilator est accessible sur iOS, sur l’AppGallery de Huawei et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 000 fois d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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