La Banque africaine de développement, dans le souci de soutenir les pays africains dans leur processus de transformation numérique, scelle divers accords stratégiques.

La Banque africaine de développement (BAD) et la firme technologique américaine Intel ont signé un partenariat pour doter 3 millions d’Africains et 30 000 fonctionnaires de compétences en matière d’intelligence artificielle (IA). L’accord a été paraphé en marge des récentes Assemblées annuelles de la BAD à Nairobi, au Kenya. L’annonce a été faite dans un communiqué publié le vendredi 7 juin.

« Avec les progrès de la technologie numérique, notre monde évolue rapidement, tout comme notre jeunesse, qui devrait atteindre 830 millions d’individus d’ici à 2050. Pour développer des compétences à grande échelle et à la vitesse nécessaire, nous avons besoin de la coopération de tous », a indiqué Ousmane Fall (photo, à droite), directeur par intérim du Développement industriel et commercial à la Banque africaine de développement. Et il poursuit : « la Banque est ravie de collaborer avec Intel pour travailler à la réalisation de cet engagement commun. Ensemble, nous façonnons l’avenir numérique de l’Afrique et nous autonomisons notre jeunesse ».

Se doter de compétences numériques est devenu indispensable avec la révolution technologique en cours dans le monde. Les pays africains ne sont pas en marge de cette révolution et avec le soutien de diverses institutions telles que la BAD, divers projets sont mis en œuvre. En mai 2024, la BAD s’est associée à l’américain Mastercard pour la mise en œuvre de l’initiative MADE (Mobilising Access to the Digital Economy) qui vise à offrir un accès au numérique à 100 millions de personnes et d'entreprises africaines au cours des dix prochaines années.

Cette nouvelle initiative permettra, entre autres, d'accélérer la croissance et la productivité, en positionnant les Africains comme contributeurs actifs de la quatrième révolution industrielle dans les secteurs clés comme l'agriculture, la santé et l'éducation, perturbant les cycles de croissance traditionnels.

Adoni Conrad Quenum

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Les start-up africaines jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du continent. Il est important de les soutenir et de les encourager en leur fournissant un accès au financement, au mentorat et aux ressources nécessaires pour réussir.

AfriLabs, un réseau panafricain de centres d'innovation technologique, a annoncé le mardi 4 juin la signature d'un protocole d’accord avec la Fondation Corée-Afrique (KAF), une initiative du gouvernement coréen visant à soutenir des partenariats avec le continent africain. Ce partenariat vise à promouvoir l'innovation et la prospérité économique à travers l'Afrique en soutenant les start-up.

« Chez AfriLabs, nous nous engageons à libérer tout le potentiel de l'Afrique et à générer de la richesse grâce à des alliances stratégiques. Ce partenariat ouvre un trésor d'opportunités pour les start-up, leur donnant accès à un réseau mondial, des ressources inestimables et une connaissance inégalée du secteur », a indiqué AfriLabs sur X.

Dans le cadre du partenariat, AfriLabs et KAF mettront en œuvre des projets tirant parti de leurs expertises respectives pour favoriser un écosystème dynamique qui cultive les talents et favorise un solide esprit d’entreprise. L’objectif est de donner les moyens à la prochaine génération d’innovateurs et d’entrepreneurs africains pour construire un développement durable.

Le partenariat intervient à la veille du Forum des jeunes start-up Corée - Afrique qui se tiendra le mercredi 5 juin à Séoul. Cet événement vise à renforcer la coopération entre la Corée et les nations africaines en réunissant des investisseurs, des start-up et des organisations de soutien des deux continents.

Le partenariat devrait  ainsi permettre aux start-up du réseau AfriLabs de profiter de l'expérience coréenne en matière de numérique. Le pays est doté d'un environnement technologique ultra-avancé qui peut servir de modèle aux entrepreneurs africains. En combinant leurs forces, AfriLabs et la KAF sont convaincus que ce partenariat contribuera de manière significative à la transformation de l'Afrique en un continent prospère et innovant.

Samira Njoya

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Lors de la première édition du salon technologique Gitex Africa, les autorités marocaines ont lancé la phase pilote d’un projet de formation en compétences numériques pour les jeunes. Un an plus tard, elles s’engagent à l’étendre sur tout le territoire national.

En marge de la deuxième édition du Gitex Africa (29 au 31 juin) qui se déroule à Marrakech au Maroc, le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration a signé le mercredi 29 mai une convention avec la Caisse de dépôt de gestion et Maroc numeric cluster pour élargir le programme JobInTech à l’échelle du royaume. L’objectif est de doter 15 000 jeunes de compétences numériques à l’horizon 2026.

Les formations de JobIntech sont d’une durée allant de 3 à 6 mois. Elles sont gratuites pusiqu’elles sont entièrement financées par le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration en partenariat avec la Caisse de dépôt et de gestion. L’objectif est de développer un vivier de talents, de soutenir l'écosystème digital national et d’offrir aux jeunes des opportunités de renforcer leur employabilité grâce à des formations de reskilling et l'upskilling.

L’élargissement à l’échelle nationale du projet fait suite à la réussite de sa phase pilote où plus d’un millier de jeunes ont été formés sur l’axe Casablanca-Rabat pour un taux d’insertion professionnelle avoisinant les 73%. Sa mise œuvre s’inscrit ainsi dans le cadre de la stratégie Maroc Digital 2030, dont le but est de faire du royaume chérifien un leader régional en matière d'éducation numérique. A cette fin, les autorités marocaines ont multiplié les partenariats avec des entités comme la firme technologique chinoise Huawei, les américains Oracle et Cisco Systems ou encore l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

Pour rappel, la signature de la phase pilote de JobInTech a eu lieu en marge de la première édition du Gitex Africa le 2 juin 2023. Entre autres, les formations de JobInTech couvrent plusieurs segments de la technologie dont le développement logiciel, l'analyse de données ou encore l'intelligence artificielle.

Adoni Conrad Quenum

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Diplômé en gestion, il a acquis plus de huit ans d’expérience en travaillant dans plusieurs entreprises et organisations. Entrepreneur à succès, il a été maintes fois récompensé pour son esprit créatif et son leadership.

Thomas Belibi Fotso (photo) est un entrepreneur camerounais, fondateur et président-directeur général de Bookbookshop, une start-up innovante dans le domaine éducatif.

Créée en 2019, Bookbookshop vise à simplifier l’accès aux livres en offrant un service de commande et de livraison d’ouvrages, tout en accompagnant les parents durant les rentrées scolaires. Grâce à sa plateforme web, particuliers, écoles et entreprises peuvent obtenir les livres nécessaires sans se déplacer. De plus, Bookbookshop soutient les organisations dans leurs initiatives sociales de dons de livres et de matériel.

En parallèle, Thomas Belibi Fotso est le directeur exécutif de Youth Touch, une organisation non gouvernementale dédiée au développement des communautés défavorisées ou vulnérables. A la tête de cette organisation depuis 2015, il supervise le programme de volontariat, le développement stratégique et la gestion des ressources.

Thomas Belibi Fotso est diplômé de l’Ecole nationale supérieure des postes, des télécommunications et des TIC du Cameroun, où il a obtenu une licence en management des télécommunications et gestion des entreprises en 2015. Il détient également une maîtrise en sciences économiques et gestion, obtenue en 2018 à l’université de Yaoundé II.

Mentor du programme de mentorat de la Tony Elumelu Foundation en 2023, sa carrière professionnelle a commencé en 2013 à Campost, la poste nationale du Cameroun, où il était stagiaire. Il a ensuite travaillé comme assistant administratif et commercial chez Proluxe à Yaoundé entre 2016 et 2017, avant de devenir manager et gérant de Massa Judith Corporation, une start-up de services, de 2019 à 2023.

Reconnu pour son engagement et son impact, Thomas Belibi Fotso a remporté le Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) en 2020. La même année, il a été lauréat du challenge des 1000 entrepreneurs lors du sommet France-Afrique.

Melchior Koba

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Elle est une entrepreneure dotée de plus de sept ans d’expérience dans le digital. Elle a mis en place plusieurs entreprises, principalement axées sur l’éducation.

Hadjara Ahouantchede (photo) est une formatrice et une entrepreneure béninoise. Cofondatrice et présidente-directrice générale de Mara Academy, elle veut créer des emplois décents et durables pour les jeunes en Afrique.

Fondée en 2021, Mara Academy offre aux Africains les compétences nécessaires pour décrocher des emplois de qualité. L’académie propose divers programmes, dont le Youth Employment Accelerator (YEA) et le SHIFT. Le programme YEA, d’une durée de 52 semaines, s’adresse aux jeunes de 18 à 35 ans en quête de leur première opportunité professionnelle. Le programme SHIFT, qui dure six mois ou plus, est conçu pour les professionnels en reconversion.

Dans le cadre du programme YEA, Mara Academy forme ses étudiants en marketing digital, gestion des réseaux sociaux et design UX/UI. Pour le programme SHIFT, l’académie enseigne également la sécurité informatique et prépare ses étudiants à obtenir des certifications reconnues en gestion de projet digital.

« Nous sommes très axés sur les métiers d’avenir et toutes nos formations ont pour objectif principal d’aider les jeunes à trouver de l’emploi. Nous formons nos étudiants pour qu’ils aient les compétences et aptitudes nécessaires pour trouver un bon emploi », déclare Hadjara Ahouantchede en 2022. 

En tant que formatrice, Hadjara Ahouantchede intervient au Centre d’employabilité francophone (CEF) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et à l’African Design School, à Ecole229. Elle est également ambassadrice de Future Females, un mouvement inspirant et soutenant les femmes entrepreneurs.

Avant Mara Academy, Hadjara Ahouantchede a cofondé en 2016 Mentorat Club, une communauté de mentors pour booster les entreprises africaines. L’année suivante, elle a cofondé Sewema, une plateforme éducative.  

Diplômée de l’école supérieure de gestion, d’informatique et de sciences (ESGIS) où elle a obtenu en 2016 un master en architecture logicielle, elle a commencé sa carrière professionnelle en 2015 à Cdiscussion où elle était assistante ingénieur informatique. En 2016, elle a travaillé comme développeuse web à TEKXL.

En 2017, Hadjara Ahouantchede a rejoint l’entreprise informatique RINTIO en tant que consultante en développement de logiciels. Elle est une ancienne consultante de l’entreprise de soutien aux entrepreneurs TechnoServe et de l’agence belge de développement Enabel.

En 2019, l’entrepreneure a reçu le prix Femme Digitale 229, décerné par le ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin.

Melchior Koba

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Le ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, a inauguré le lundi 13 mai à l’Université de Yaoundé 2 Soa un centre de développement numérique. Le centre, d’une capacité de 40 étudiants, est doté d’une salle de classe intelligente. Il est équipé de technologies de pointe pour la numérisation et la production de cours multimédias, d’enseignement à distance.

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Le Maroc est pleinement engagé dans la transformation numérique, dont les ressources humaines représentent le socle. Cette vision stratégique comprend des initiatives visant à moderniser les programmes éducatifs en intégrant les compétences numériques dès le plus jeune âge.

L'Université Moulay Ismaïl de Meknès au Maroc a conclu le mercredi 8 mai une convention de partenariat avec Cisco Network Academy, un programme éducatif mondial en ligne de l'entreprise américaine Cisco Systems.

Cette collaboration, établie lors de la visite d'une délégation de Cisco Network Academy au Maroc, vise à renforcer les compétences numériques des étudiants et des enseignants dans des domaines tels que les réseaux informatiques, l'intelligence artificielle, l'infrastructure programmable et la cybersécurité.

L’initiative s'inscrit dans le cadre du Plan national d'accélération de la transformation de l'écosystème de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation à l'horizon 2030, connu sous le nom de « Pacte Esri 2030 ». Elle vise à permettre aux étudiants d'acquérir des compétences personnelles, transversales et numériques adaptées aux besoins du marché du travail, conformément aux directives royales, compte tenu de l'essor numérique mondial.

Le partenariat fait suite à une convention tripartite établie en décembre dernier entre le ministère chargé de l'Enseignement supérieur, le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, et Cisco.

En outre, ce nouveau partenariat vise à renforcer l'offre de formation et de certification proposée par les « Centres code 212 » au sein des universités nationales, qui offrent aux étudiants et enseignants un accès gratuit et illimité aux programmes de formation des partenaires, ainsi qu'un soutien à la préparation des certifications professionnelles.

En investissant dans la formation des jeunes et le renforcement des capacités numériques, le Maroc vise à mobiliser un nombre suffisant de diplômés spécialisés dans des domaines innovants, afin d'accélérer la transformation numérique et de répondre aux attentes des investisseurs nationaux et internationaux.

Samira Njoya

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Dans le but de stimuler l’innovation technologique sur le continent, diverses initiatives sont mises en œuvre. Timbuktoo est l’une d’entre elles, lancée en janvier dernier lors du forum économique mondial à Davos, en Suisse.

Les autorités béninoises, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement, ont inauguré le vendredi 3 mai University Innovation Pod (UniPod) Bénin, un pôle universitaire d’innovation sur le campus d’Abomey-Calavi. L’objectif est d’aider les jeunes à exprimer leur créativité et leurs talents en donnant vie à des projets d’innovation.

« UniPod Bénin arrive à point nommé et se présente indiscutablement comme un véritable levier de développement pour notre institution universitaire. Il se dresse comme un pôle dont la contribution sera déterminante dans la réalisation de notre légitime ambition de nous maintenir à la pointe de l'innovation technologique au Bénin et en Afrique », a indiqué Félicien Avléssi, recteur de l’université d’Abomey-Calavi.

Le complexe est composé d’un espace de coworking, d’un laboratoire de conception équipé d’ordinateurs avec des logiciels professionnels spécifiques et d’imprimantes 3D pour faciliter les travaux de design industriels, électroniques, d’un makerspace qui rassemble plusieurs ateliers de fabrication disposant d’équipements appropriés et d’un bureau de transfert de technologie qui permettra de protéger l’innovation et de la mettre sur le marché ou de la rapprocher de l’industrie et du secteur privé. 

La réalisation de ce projet s’inscrit dans le cadre de l’initiative Timbuktoo dont l’objectif est de mobiliser et d’investir 1 milliard $ de capital catalyseur et commercial pour combler les lacunes critiques et soutenir l’écosystème des start-up sur le continent. Dans un contexte où les start-up africaines attirent de moins en moins de capitaux, la mise en place de telles initiatives facilitera l’émergence d’innovations technologiques sur le continent.

Outre le Bénin, quinze autres pays accueilleront des UniPod. Il s’agit du Mali, du Soudan du Sud, du Malawi, du Rwanda, de l’Ouganda, de la Mauritanie, de la Sierra Leone, du Togo, du Liberia, du Lesotho, de la Guinée, de la Zambie, de la Gambie, du Burkina Faso et du Gabon.

Adoni Conrad Quenum

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Les candidatures de l’édition 2024 du programme de bourses de l’Ecole ouest-africaine de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest sur la gouvernance de l’Internet sont ouvertes jusqu’au 15 mai. Le but est de présenter aux participants la gouvernance de l’Internet dans une perspective mondiale et ouest-africaine. Le programme se déroulera en ligne du 20 mai au 20 juin 2024, suivi d'une session en présentiel à Dakar, au Sénégal, du 7 au 10 juillet 2024. Cliquez sur ce lien pour en apprendre davantage.

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Elle est une conseillère en transformation numérique, une formatrice et coach en compétences numériques. Son objectif est d’aider les entreprises en Afrique à s’informer et développer leurs activités.

Jemila Abdulai (photo) est une blogueuse et une entrepreneure ghanéenne. Derrière la création de Circumspecte, une plateforme numérique et un cabinet de conseil, elle offre une multitude d’informations, d’expériences inspirantes et de services axés sur la créativité.

Fondée en 2007, Circumspecte est plus qu’une simple entreprise de conseil en développement. C’est un véritable moteur de transformation numérique et de développement de compétences, tant au Ghana qu’au-delà.

Au sein de Circumspecte, Jemila Abdulai exerce non seulement en tant que fondatrice, mais également en tant que consultante en transformation numérique et formatrice en compétences numériques. Son objectif est d’inspirer des actions créatives et significatives à travers le continent africain.

Depuis sa création, Circumspecte a formé plus de 1 000 Africains aux compétences numériques et fournit également des services de communication. En outre, l’entreprise organise et couvre des événements numériques, contribuant ainsi à dynamiser le paysage numérique au Ghana et en Afrique.

Mais Jemila Abdulai ne se contente pas de diriger Circumspecte. Elle occupe aussi le poste de responsable du secteur numérique et du commerce électronique à la Stanbic Bank Ghana. Dans ce rôle, elle travaille à impliquer les parties prenantes tout au long de la chaîne de valeur des plateformes numériques, garantissant ainsi une fonctionnalité optimale pour les clients, qu'ils soient consommateurs ou fortunés.

La Ghanéenne est titulaire d’un bachelor en économie obtenu en 2008 à l’université Paul Valéry de Montpellier en France. Il détient aussi un master en économie et affaires internationales obtenu en 2013 à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies (SAIS) de Washington, DC.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2009 dans le média Devex où elle était une correspondante pour le développement international. En 2010, elle est nommée coordonnatrice de programme régional de l’African Women’s Millennium Initiative. En 2011, elle a travaillé comme conseillère partenaire adjointe d’Esoko, une entreprise technologique éditrice de solutions basées sur la téléphonie mobile et le web.

En 2012, elle est embauchée par l’African Center for Economic Transformation (ACET) comme consultante en communication. En 2013, elle rejoint la World Faiths Development Dialogue, une structure qui encourage le dialogue entre les organisations du monde, en tant que consultante en recherche. Entre 2013 et 2015, elle a travaillé comme assistante aux opérations et à la communication du projet AfCoP de la Banque africaine de développement.

Son influence et son dévouement ont été reconnus à maintes reprises. En 2018, elle a été nommée par Avance Media parmi les 50 jeunes Ghanéens les plus influents, et en 2020, elle a reçu le prestigieux prix d'excellence du président pour les médias numériques au Ghana. En 2021, elle a été désignée championne des compétences numériques par la Coalition for Digital Equality.

Melchior Koba

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