Diplômé en informatique et passionné par l’intelligence artificielle, il aspire à rendre l’éducation plus accessible en Afrique. Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses réalisations.

George Boateng (photo) est un informaticien, ingénieur, éducateur et entrepreneur social ghanéen. Il est un cofondateur et le président-directeur général de Kwame AI, une start-up technologique visant à démocratiser l’enseignement des sciences et technologies en Afrique.

Fondée en 2022, Kwame AI (anciennement SuaCode.ai) est spécialisée en intelligence artificielle (IA). La start-up aide les apprenants, éducateurs, chercheurs et juristes à améliorer leurs performances et leur productivité. Elle propose EsqAI, un assistant juridique basé sur l’IA.

EsqAI est accessible via une application web et permet aux avocats et aux étudiants en droit des pays du Commonwealth de faire des recherches juridiques. Cet assistant combine la recherche sémantique et l’IA générative pour répondre instantanément aux questions des utilisateurs grâce à sa base de données et aux contenus qu’il agrège.

George Boateng est également conférencier à l’ETH Zurich, une université suisse reconnue pour son expertise en sciences et technologies. Avant Kwame AI, il a cofondé en 2014 la Nsesa Foundation, une organisation à but non lucratif promouvant l’innovation au Ghana, dont il a été président jusqu’en 2022.

George Boateng est diplômé du Dartmouth College aux Etats-Unis, où il a obtenu un bachelor en informatique en 2016. Il est aussi titulaire d’un master en ingénierie informatique de la Thayer School of Engineering at Dartmouth (2017) et d’un doctorat en apprentissage automatique obtenu à l’ETH Zurich en 2022.

En 2015, il a été ingénieur logiciel stagiaire chez Sapho, une entreprise américaine de logiciels, et en 2021, il a rejoint Amazon comme scientifique appliqué. Lors de son stage dans l’équipe Alexa Edge ML, il a travaillé sur la détection multimodale du sarcasme pour Alexa AI.

Son parcours a été reconnu à plusieurs reprises. En 2021, George Boateng a été nommé parmi les 35 innovateurs de moins de 35 ans par la MIT Technology Review. En 2022, il a été classé parmi les « Nouveaux Créateurs » d’IBM et en 2023, il figurait dans la liste des 30 under 30 de Forbes.

Melchior Koba

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Le gouvernement ghanéen multiplie les initiatives pour combler le fossé de compétences numériques dans le pays. L’exécutif a récemment révélé qu'il prévoyait de lancer un fonds de 5 millions $ pour promouvoir l’innovation technologique.

Ursula Owusu-Ekuful (photo   à gauche), ministre de la Communication et de la Numérisation, a lancé la semaine dernière le programme « eSkills4Jobs » qui vise à doter plus de 5000 jeunes Ghanéens de compétences numériques essentielles. Ledit programme met l’accent sur les femmes issues de communautés marginalisées et les personnes en situation de handicap. Il est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement, la Banque mondiale et le Ghana-India Kofi Annan Centre of Excellence in ICT.

 

« L’économie numérique est là pour rester, et nous devons nous assurer que personne n’est laissé pour compte. eSkills4Jobs mettra l’accent sur la mise en place de programmes de formation adaptés, de mentorats et de l’accès aux ressources pour permettre aux participants de développer des compétences pertinentes », a déclaré Mme Owusu-Ekuful.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’objectif du gouvernement ghanéen de former 1 million de jeunes aux compétences numériques de répondre à la demande de main-d’œuvre qualifiée dans un contexte de transformation numérique. Selon la Société financière internationale (SFI), 20 % des entreprises ghanéennes ne recrutent qu’à l’étranger pour les compétences numériques, principalement parce qu’elles ne trouvent pas de talents locaux qualifiés. La Banque mondiale estime qu’environ 625 millions d’Africains auront besoin de compétences numériques d’ici 2030.

Le gouvernement ghanéen estime que les compétences acquises à travers l’initiative « eSkills4Jobs » amélioreront non seulement l’employabilité individuelle, mais contribueront également à la croissance globale de l’économie ghanéenne. Des données de la Banque mondiale datant de 2022 montrent que 3,1 % de la population active ghanéenne est au chômage.

Isaac K. Kassouwi

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Le chômage des jeunes en Afrique est une priorité pour de nombreux gouvernements qui, conscients des défis, misent sur les nouvelles technologies pour transformer les formations. Cette approche vise à adapter les méthodes pédagogiques et les compétences enseignées au marché du travail.

Dans le cadre de la modernisation du secteur éducatif, le Bénin ambitionne de mettre en place une stratégie nationale de numérisation de l’enseignement et de la formation techniques et professionnels (EFTP). Cette démarche a pris un tournant officiel le jeudi 31 octobre, avec le lancement d’un atelier à Cotonou par le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Kouaro Yves Chabi.

 

« L'initiative de transformation digitale de l'EFTP vise à construire un réseau panafricain et un écosystème permettant d'accélérer la transition numérique sur l'ensemble du continent, à améliorer la qualité de l'éducation inclusive, et à renforcer l'employabilité des apprenants », a déclaré le ministre, soulignant l'impact attendu de cette transition pour les jeunes apprenants béninois.

Ce projet s’intègre dans la vision plus large de l'Initiative panafricaine pour la transformation numérique de l’EFTP, lancée en 2021 par l’UNESCO et ses partenaires dans le cadre de la Stratégie continentale pour l'éducation de l'Union africaine (CESA 2016-2025), en ligne avec l'Agenda Education 2030. L’objectif est de créer un socle solide pour des compétences modernes et adaptées, répondant aux exigences d'un marché du travail en mutation rapide.

Dans un contexte marqué par le chômage des jeunes en Afrique, où chaque année plus de 10 millions de jeunes entrent sur le marché du travail souvent sans qualifications adaptées, la numérisation de l’EFTP constitue une réponse essentielle. Ce programme de transformation permettra non seulement de moderniser l’éducation technique et professionnelle, mais aussi de doter les jeunes de compétences en phase avec les standards internationaux, intégrant ainsi le Bénin à l’économie numérique mondiale et préparant les apprenants aux défis futurs.

Samira Njoya

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La crise de la Covid-19 a révélé, en Afrique comme ailleurs, la puissance du numérique au service de l'éducation. Depuis, les gouvernements africains mettent en place des initiatives pour favoriser son développement et améliorer l'accès à une éducation de qualité pour tous.

La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné (photo, au centre), a procédé, le jeudi 24 octobre, à la présentation et au lancement officiel de la Stratégie nationale de digitalisation de l'éducation en Côte d'Ivoire (SNDECI). Cette feuille de route, issue des recommandations des Etats généraux de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (EGENA), traduit l’engagement du gouvernement à hisser le système éducatif ivoirien parmi les plus performants au monde dans les cinq prochaines années.

 

« L’éducation numérique vient en appui aux enseignements classiques et permettra d'améliorer de manière significative la qualité de notre système éducatif, sans se substituer à l'enseignement en présentiel. En intégrant les technologies modernes dans nos écoles, nous réduisons les inégalités géographiques, sociales et économiques, permettant ainsi au système éducatif de fournir un enseignement plus interactif et attractif à chaque enfant, où qu’il soit », a déclaré Mariatou Koné.

La nouvelle stratégie s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement numérique 2021-2025 et du plan national de développement du pays, qui visent à transformer l’économie ivoirienne par l’intégration des technologies numériques dans tous les secteurs, y compris l’éducation. Elle repose sur trois piliers, à savoir les infrastructures, l’organisation et la formation. Sa mise en place, estimée à 220,7 milliards FCFA (364 millions $), inclura la formation des enseignants et du personnel administratif, l’acquisition de matériel numérique et l’installation d’infrastructures technologiques modernes dans les écoles.

La mise en œuvre de cette stratégie devrait apporter plusieurs bénéfices au pays, en renforçant l’accessibilité et l’équité du système éducatif. Elle permettra de combler les écarts de qualité entre les régions, en particulier dans les zones rurales, et de fournir aux élèves les compétences numériques nécessaires pour réussir dans une économie en transformation.

Selon les projections des Nations unies, la population africaine atteindra 2,4 milliards de personnes d'ici 2050, dont plus de la moitié aura moins de 25 ans. Cette jeunesse représente une opportunité majeure pour l'Afrique, mais cela souligne également l'urgence de développer des systèmes éducatifs modernes et inclusifs, capables de répondre aux besoins d'une main-d'œuvre numérique et d'encourager une croissance économique durable sur le continent.

Samira Njoya

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En tant qu’entrepreneur, il souhaite aider les Tunisiens à profiter des opportunités offertes par le numérique. Pour cela, il a mis en place une plateforme de formation en ligne.

Ahmed Ben Bouzid (photo) est un entrepreneur tunisien qui utilise le numérique pour répondre aux besoins de la population. Il est un cofondateur et le président-directeur général d’Opus Lab, une entreprise spécialisée dans la formation des jeunes aux compétences numériques.

Fondée en 2021, Opus Lab est une école numérique qui a pour mission de transmettre aux étudiants des connaissances approfondies dans les compétences numériques les plus recherchées. L’entreprise emploie des formateurs experts, garants d’une formation de qualité pour permettre aux apprenants de réussir dans un monde toujours plus digitalisé.

Opus Lab propose des formations en développement web, design graphique, langages de programmation (notamment Python), ainsi qu’en conception d’interfaces utilisateur avec React JS et design UI/UX (interface et expérience utilisateur). À l’issue de chaque formation, l’école délivre des certificats à ses étudiants.

Opus Lab propose aussi un service appelé Opus Business pour les entreprises. A travers ce service, la start-up offre des programmes spécifiques aux besoins et aux objectifs des entreprises en compétences numériques.

Ahmed Ben Bouzid est diplômé de l’Ecole supérieure de commerce de Tunis (ESC Tunis) où il a obtenu en 2018 une licence en banques et institutions financières. Dans la même école, il a obtenu en 2020 un master en gestion de la relation client.

Avant de fonder Opus Lab, Ahmed Ben Bouzid a travaillé entre 2017 et 2020 chez Tunisian Youth Marketers (TYM), un cabinet de conseil spécialisé en marketing, où il a occupé plusieurs postes. Il y a successivement été trésorier, responsable des ressources humaines et président.

Melchior Koba

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Son objectif est de faciliter l’apprentissage pour tous les apprenants en Egypte et elle utilise la technologie pour y parvenir. Elle a été récompensée par l’opérateur télécoms Orange pour son innovation.

Mariam Soliman (photo) est une entrepreneure technologique égyptienne engagée dans le développement du secteur éducatif en Afrique. Elle est la présidente-directrice générale de Learning Rockets, une entreprise spécialisée dans la création d’applications éducatives interactives et attrayantes.

Fondée en 2022, Learning Rockets vise à offrir une expérience d’apprentissage ludique et interactive aux élèves de tout âge. « Chez Learning Rockets, nous pensons que l’éducation doit être accessible à tous, et nous nous engageons à faire de cet objectif une réalité », déclare l’entrepreneure.  

L’une des applications phares de l’entreprise, Bee Degree, facilite l’apprentissage de l’anglais en permettant d’écouter, de lire, de parler et d’écrire plus facilement. Elle propose des vidéos captivantes, des jeux pour mettre en pratique les notions acquises, ainsi que des chansons. L’application est adaptée aussi bien aux enseignants, qu’aux parents et aux élèves, à l’école ou à la maison. Elle offre également des devoirs, des quiz et des tests pour évaluer les progrès des apprenants.

En septembre 2024, Learning Rockets a remporté le premier prix lors de la 14ᵉ édition de l'Orange Social Venture Prize en Egypte.

Avant de fonder Learning Rockets, elle a travaillé de 2009 à 2010 comme coordinatrice du service client et des conférences chez Misr Travel, une agence de voyages nationale agréée. De 2011 à 2012, elle a occupé le poste d’administratrice à la Chambre de commerce américaine en Egypte.

Melchior Koba

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Le manque de soutien est un facteur clé dans l’échec de nombreuses start-up africaines. Cela inclut des politiques réglementaires inadaptées, un accès insuffisant au financement, l'absence d'infrastructures adéquates et un déficit de programmes de formation.

Le gouvernement de Zanzibar a récemment annoncé le lancement d’un programme national de bac à sable (sandbox) basé sur la blockchain. Cette initiative novatrice vise à offrir aux start-up un environnement sécurisé où elles pourront tester et affiner leurs technologies avant de les déployer à grande échelle.

Le projet, développé en partenariat avec la société émiratie LedgerFi IT Solutions et propulsé par le réseau blockchain XinFin XDC, ambitionne de positionner Zanzibar comme un centre régional d’innovation technologique.

« L’objectif principal est de créer un cadre propice au développement de technologies de pointe, telles que la blockchain, l’intelligence artificielle et d’autres solutions émergentes. Nous sommes résolus à collaborer avec des start-up qui nous aideront à atteindre nos objectifs de numérisation », a déclaré Seif Said, directeur général de l’Autorité de l’administration en ligne de Zanzibar.

Les start-up participant à ce bac à sable bénéficieront d'une formation technique spécialisée, notamment sur l'utilisation de la blockchain, ce qui renforcera leurs compétences en sécurité, gestion des données et conformité réglementaire. Les entreprises sélectionnées auront également accès à des programmes de perfectionnement technologique, leur permettant d'améliorer leur compétitivité. De plus, elles auront l'opportunité de collaborer avec des experts du secteur et de recevoir le mentorat de leaders de l’industrie.

Cette initiative s’inscrit dans un contexte global de soutien à l'innovation en Afrique, où les start-up doivent souvent faire face à des contraintes réglementaires et des défis de mise sur le marché. Selon un rapport de Deloitte de 2023, les start-up intégrées dans des bacs à sable bénéficient d'une réduction de 30 % du temps de mise sur le marché, grâce à un cadre qui favorise l'expérimentation et l’adaptabilité. En outre, le taux de survie des jeunes pousses est significativement plus élevé dans ce type d'environnement.

Pour Zanzibar, cette initiative représente une opportunité stratégique. En offrant un environnement d'expérimentation contrôlé et un cadre réglementaire flexible, le bac à sable contribuera non seulement à réduire les risques liés à l'innovation, mais également à renforcer les partenariats entre le secteur public et privé. Il attirera des investissements extérieurs et stimulera la croissance du secteur technologique local, positionnant ainsi Zanzibar comme un acteur clé dans l’écosystème numérique africain.

Samira Njoya

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Encourager la participation des femmes dans les secteurs technologiques est aujourd’hui crucial. Pour répondre à ce défi, une Sud-Africaine s’investit dans la formation des femmes aux compétences technologiques.

Zandile Mkwanazi (photo) est une entrepreneure sud-africaine et une avocate passionnée par la promotion des femmes dans la technologie. Elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale de GirlCode Group, une organisation à but non lucratif qui a pour objectif d’autonomiser les femmes grâce à la technologie.

Fondée en 2014 sous la forme d’un hackathon, l’entreprise sociale GirlCode s’est donnée pour mission de former 10 millions de femmes et de filles aux compétences technologiques d’ici 2030. L’objectif est de réduire les inégalités et de combler le fossé entre les sexes dans le secteur technologique. À ce jour, plus de 76 000 étudiantes ont déjà bénéficié des programmes de GirlCode.

En 2020, Zandile Mkwanazi a également fondé GirlCode Talent, une start-up dont elle est la PDG. Cette entreprise utilise l’intelligence artificielle pour mettre en relation les femmes avec des employeurs, offrant ainsi une plateforme dédiée à l’emploi des femmes dans la technologie en Afrique. La mission de GirlCode Talent est de faciliter l’accès à des opportunités professionnelles pour les femmes tout en aidant les entreprises à attirer, développer et retenir les talents féminins.

Zandile Mkwanazi est titulaire d’un bachelor en mathématiques computationnelles et appliquées obtenu en 2011 à l’université de Witwatersrand. En 2020, elle participe à un programme d’entrepreneuriat social à la Gordon Institute of Business Science (GIBS) en Afrique du Sud.

Son engagement et ses réalisations lui ont valu plusieurs distinctions. En 2020, elle a été classée parmi les 200 meilleurs jeunes Sud-Africains par le Mail & Guardian. En 2021, elle a reçu le titre d’entrepreneure sociale de l’année aux Santam Woman of the Future Awards. En 2023, elle a été nommée parmi les dix femmes les plus influentes par l’opérateur de télécommunications Telkom et a remporté le prix de la Digital Woman de l’année aux GovTech Awards.

Melchior Koba

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Il souhaite participer activement au développement de l’économie numérique au Gabon. Dans cette optique, il soutient les projets technologiques et forme les jeunes aux compétences numériques variées.

Simplice Mve Asseko (photo) est un expert gabonais en gestion de projets numériques et un coordinateur informatique. Il est le fondateur et le directeur général de Cyberschool Entrepreneuriat, un incubateur dédié aux nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Fondé en 2010, Cyberschool Entrepreneuriat met les technologies au service de l’entrepreneuriat et accompagne les jeunes dans la concrétisation de leurs projets. L’incubateur propose des programmes de formation et d’accompagnement, ainsi que des séminaires spécialisés sur la création de business plans. Pour faciliter le suivi des projets, l’application Business Booster a été développée.

L’incubateur organise régulièrement des déjeuners numériques qui rassemblent des professionnels de l’informatique. Il propose également des ateliers de formation en programmation, développement de logiciels et gestion de projets informatiques, destinés aux jeunes et aux professionnels.

Simplice Mve Asseko travaille aussi comme coordinateur informatique chez le constructeur automobile Renault Group en France. Il est diplômé de l’école de sciences, d’ingénierie, d’économie et de gestion, CY Tech, où il a obtenu en 2012 un master en gestion de projets informatiques.

Il a travaillé entre 2017 et 2018 sur plusieurs projets pour ENGIE Home Services, une entreprise spécialisée dans les systèmes de chauffage, de climatisation et de ventilation. En 2021, il a occupé les fonctions de coach agile et directeur de produit à l’Office national de l’emploi.

Melchior Koba

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En juillet dernier, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a lancé un programme pour former les jeunes aux métiers numériques. Quelques mois après le lancement, les autorités font le point.

Les autorités éthiopiennes ont fait former 31 000 éthiopiens au codage en trois mois. C’est ce qu’a récemment déclaré Belete Mola (photo), ministre de l’Innovation et de la Technologie. Il a fait cette déclaration lors de l’examen des résultats de l’année fiscale écoulée.

Selon Belete Mola, « plus de 246 000 citoyens ont été enregistrés et suivent la formation, et 31 000 d'entre eux ont été certifiés. Les jeunes qui sont formés en tant que codeurs et les start-up qui sont engagées dans le secteur de la technologie et qui ont un potentiel créatif seront soutenus d'une manière spéciale ».

L’initiative « 5 millions de codeurs éthiopiens » a été lancée en juillet dernier par le Premier ministre, Abiy Ahmed, en partenariat avec les Emirats arabes unis. Elle s’inscrit dans le cadre du plan « Digital Ethiopia 2025 » et a pour but de former dans les domaines de la programmation, du développement d'applications Android, de la science des données et des compétences numériques fondamentales en intelligence artificielle.

Pour rappel, les autorités éthiopiennes veulent faire du pays un hub technologique important de l’Afrique de l’Est. Selon la Banque mondiale, près de 230 millions d’emplois nécessiteront des compétences numériques en Afrique subsaharienne d’ici 2030. Avec l’initiative « 5 millions de codeurs éthiopiens », la jeunesse éthiopienne devrait être préparée à relever ce défi.

Adoni Conrad Quenum

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