Après s’être installé à New York pour les études, un jeune algérien a découvert un nouveau mode de fonctionnement des restaurants. Il a décidé de reproduire ce modèle dans son pays en mettant en place une application mobile.
Fast Delivery est une solution numérique développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux utilisateurs de commander de la nourriture, de faire des courses dans les supermarchés et de se faire livrer à domicile ou au bureau. La start-up, basée à Alger, a été fondée en 2016 par Hanin Hadjeb.
Depuis l’application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur crée un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités de la solution. Il faudra insérer sa position de façon manuelle ou laisser l’application vous localiser automatiquement. Après cette étape, si c’est pour des courses telles que l’achat de fruits et légumes, de produits laitiers, d’oeufs ou encore de viande dans des boutiques virtuelles, le client peut ajouter ces divers produits à son panier. Par contre, pour les restaurants, il aura accès au menu virtuel et passera sa commande.
La start-up offre la possibilité de payer par des cartes bancaires, en l’occurrence MasterCard et Visa, ou en espèces à la livraison. Néanmoins, il faudra signaler ce détail lors de la commande pour valider votre commande. En plus de l’influence des facteurs tels que la météo ou le trafic routier, la livraison s’effectue en moins d’une cinquantaine de minutes, d’après la plateforme. Le client peut suivre son colis en temps réel depuis l’application mobile jusqu’à la livraison.
D’après les statistiques de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’une centaine de milliers de fois. Par ailleurs, Fast Delivery opère uniquement dans les villes d’Alger et de Blida et elle espère s’étendre à d’autres grandes villes du pays.
Adoni Conrad Quenum
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Le commerce en ligne est en plein essor sur le continent. Un tech entrepreneur tchadien a décidé, dès 2015, de mettre en place une solution sur mesure pour les populations de son pays où cela peut être révolutionnaire.
Mossosouk est une place de marché en ligne développée par une jeune pousse tchadienne. Elle permet aux utilisateurs de se procurer divers produits en ligne depuis ses plateformes web et mobile chez des commerçants disposant de leurs boutiques virtuelles sur Mossosouk. La start-up, basée à N’Djamena, a été fondée en 2015 par Andreas Koumato.
« Beaucoup de commerçants ne comprenaient pas ce qu’est Internet. Il a fallu les éduquer pour qu’ils comprennent que vendre en ligne était tout à leur bénéfice », indique Andreas Koumato.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après son téléchargement sur Appstore ou Play Store, devra se créer un compte pour effectuer des achats. On y retrouve des appareils électroniques, des produits de beauté, de sport ou encore des articles informatiques ; elle propose également de bons plans et effectue des promotions sur les produits. Mossosouk dispose également d’une option qui permet de suivre sa commande, depuis la validation de l’achat jusqu’à livraison. Celle-ci est assurée par un autre département de la plateforme.
Si vous êtes un commerçant, il est possible d’ouvrir une boutique virtuelle sur la plateforme. Il va falloir cliquer sur le bouton « devenir vendeur » et suivre la procédure. La plateforme de commerce électronique aura besoin de certaines informations et des documents pour valider le compte vendeur.
Mossosouk revendique plus de 250 vendeurs. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois. Elle n’a pas encore réalisé de levée de fonds, mais rêve d’expansion et de s’imposer à terme comme une référence du commerce électronique sur le continent.
Adoni Conrad Quenum
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Des fermes aux marchés, les prix des denrées alimentaires s’envolent. La présence de nombreux intermédiaires empêche les petits exploitants agricoles de vivre de leur production bien que les consommateurs paient le prix fort pour ces différents produits.
Jangolo est une plateforme de commerce électronique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux consommateurs d’accéder directement aux produits frais via ses plateformes web et mobile. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2016 par Bertrand Foffe, Rodrigue Kwanga et Paulin Nguekam. L’objectif est, entre autres, de réduire les pertes post-récoltes des producteurs locaux et d’augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs.
« On s’est rendu compte que le prix du produit entre la ferme et le marché de Douala est multiplié par trois en moyenne. Il y a près de six intermédiaires, qui mettent un maximum de pression sur l’agriculteur, lequel vend alors à perte », indique Bertrand Foffe.
C’est ainsi qu’avec deux amis, il se lance dans l’aventure Jangolo. La jeune pousse s’est dotée d’une application mobile accessible sur Android. Baptisée Jangolo Farm, elle simplifie le processus de commande et l’on peut y constituer un panier hors ligne et la valider une fois connectée contrairement à la plateforme web. Mais avant cette étape, l’utilisateur doit se créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités.
« Nos différents services sont centrés sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des agriculteurs locaux. Nous accompagnons les fermiers dans leur quotidien. Ils peuvent ainsi se focaliser sur leur activité principale et ne plus se soucier des circuits d’écoulement de leur production », ajoute Bertrand Foffe.
Après les commandes, le service de livraison de la jeune pousse s’occupe de la livraison. Présente uniquement à Douala, il a du mal à desservir tous les quartiers parce que « certaines zones sont très difficiles d’accès ». Pour les zones couvertes, les frais de livraison s’élèvent à 500 FCFA (environ 0,82 $) ou le client peut se rendre dans un point de vente de la firme pour retirer son colis.
Jangolo revendique plus de 70 000 utilisateurs, plus de 5 000 produits présents sur sa plateforme et plus de 600 boutiques. Son application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études en nutrition humaine et en diététique, Regina Nantege veut aider les personnes souffrant de maladies liées à l’alimentation ou encore à la malnutrition.
Lya Dietitian est une solution numérique développée par la jeune pousse ougandaise Impact Nutrition Limited. Elle offre des services de nutrition clinique et permet aux utilisateurs d’adopter les bons comportements alimentaires pour se maintenir en bonne santé.
La start-up, basée dans la capitale Kampala, a été fondée en 2017 par Regina Nantege et Nankunda Ronnah.
« Impact Nutrition Company Limited a pour mission de réduire le fardeau croissant des maladies non transmissibles liées à l'alimentation, de l'obésité et des niveaux persistants de sous-nutrition en Afrique. Chaque personne souffrant d'une maladie liée à l'alimentation ou de malnutrition mérite d'avoir accès à une thérapie diététique appropriée pour mener une vie saine », peut-on lire sur la plateforme.
Pour mener à bien cette mission, la jeune pousse s’est dotée en 2022 d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après la création de son compte, devra renseigner un certain nombre d’informations relatives à son état de santé et aux objectifs qu’il souhaite atteindre grâce à Lya Dietitian (la perte de poids, le contrôle de sa tension artérielle, etc.). C’est en fonction de ces informations que les experts en nutrition et en diététique de la jeune pousse, via l’application mobile, vont proposer des approches de solutions.
L’utilisateur commencera à recevoir des assiettes de repas préparés sur mesure de façon quotidienne. Lya Dietitian permettra également de suivre les progrès au fil du temps avec l'aide de ses diététiciens.
Il faut noter que la solution fournit par ailleurs des conseils en matière de nutrition et des produits sains qui peuvent contribuer à la réalisation de divers objectifs de santé.
Selon les données de Play Store, la version Android de l’application a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois.
Adoni Conrad Quenum
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Alors que les fintech prolifèrent sur le continent, un tech entrepreneur surfe sur la vague pour proposer des services particuliers aux populations.
HalalVest est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle facilite l’accès aux services financiers tels que l'épargne, les prêts, les investissements, l'assurance, les pensions ou encore les paiements. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par AbdulAzeez Oguntoyinbo.
Encline à la religion islamique, la fintech travaille avec des institutions financières pour les aider à répertorier leurs produits conformes à la charia ; elle facilite le paiement électronique et la collecte de la zakat, la sadaqah et du waqf, qui sont divers types d’aumônes religieuses. Son objectif est de démocratiser l'accès aux produits et services financiers sans intérêt pour les populations.
« Nous nous concentrons sur la création et le maintien d'un accès à long terme à des produits et services financiers éthiques. […] Etre une banque fintech sans intérêt de premier plan en Afrique et au Moyen-Orient », indique la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire via un formulaire. Après la validation du compte, il pourra avoir accès aux services de la fintech. HalalVest propose entre autres divers plans d'épargne et d'investissement éthiques auprès de plusieurs fournisseurs, un guichet unique où l’on peut accéder aux services financiers traditionnels, etc. Depuis sa plateforme web et son application mobile, l’utilisateur peut par exemple envoyer des fonds vers n’importe quelle banque du monde.
La fintech revendique un millier de membres et dessert environ 5 pays en Afrique et au Moyen-Orient. D’après Play Store, son application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 fois.
Adoni Conrad Quenum
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Après une carrière dans l’industrie pharmaceutique, ils ont décidé de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat numérique. Ils se sont lancés sur fonds propres dans un secteur en pleine croissance dans leur pays et sur le continent.
Blink Pharmacie est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine du nom de Blink Pharma. Elle permet aux pharmacies d’accéder à une place de marché où elles peuvent se ravitailler en produits pharmaceutiques directement chez les grossistes et dans les laboratoires. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2019 par Bertul Adil et Sami Khalil Mohamed Ali. L’objectif est entre autres d’éviter les ruptures de stock et les retards de livraison.
« Nous avons l’ambition d’accélérer l’empreinte digitale autour des services de santé. […] Le secteur de la santé est profondément transformé par le digital et nous souhaitons accompagner les acteurs de la santé dans cette transformation. Nous capitalisons sur notre connaissance approfondie de l’environnement scientifique et réglementaire, mais aussi, étant issus du milieu de la santé, nous avons un profond respect pour les règles éthiques régissant le secteur », affirme Sami Khalil Mohamed Ali.
C’est en 2020 que la healthtech a lancé son application mobile, accessible sur Android et sur iOS. Il faudrait disposer d’un compte pour avoir accès aux divers services. Lors de sa création, l’utilisateur devra notifier s’il est pharmacien, préparateur en pharmacie, représentant d'un laboratoire, grossiste ou encore un visiteur. Ces dénominations sont ensuite authentifiées par la jeune pousse pour mieux encadrer son activité.
« Il a fallu effectuer un travail de fourmi pour authentifier les pharmaciens, surtout qu’il existe une loi qui encadre le circuit du médicament. Au départ, ce n’était pas une mince affaire de faire adhérer les mentalités à notre idée, mais avec de l’acharnement, nous sommes parvenus à nous créer une place sur le marché », a indiqué Sami Khalil Mohamed Ali.
L’utilisateur, s’il représente un laboratoire ou un grossiste, peut publier les actualités relatives au lancement de nouveaux produits ou des campagnes publicitaires et suivre en temps réel l’actualités de ses prospects. Ces actions lui permettent d’ajuster sa stratégie marketing et d'être plus efficace sur le marché.
Blink Pharma revendique plus de 4 500 pharmaciens, plus de 41 grossistes et plus de 20 laboratoires. Sa version Android a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Issue des mots « brand » qui signifie « marque » et « perception », la solution offre une autre possibilité aux tech entrepreneurs d'évaluer leur image de marque. Grâce à Branper, ils peuvent par exemple anticiper certaines situations.
Branper est une plateforme numérique développée par le bureau d’études GOWL. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer ou de participer à des enquêtes sur mesure ou encore de faire ou de participer à des études de marché. Les tech entrepreneurs peuvent l’utiliser pour optimiser leur intelligence d'affaires et expérience client avec prédiction des tendances de consommation.
La start-up, basée à Sousse, a été fondée en 2017 par Saïd Ben Jlili. L’objectif de Branper est de rassembler les expériences des consommateurs et de les partager avec les communautés d’utilisateurs constituées autour des marques.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur ne peut y accéder qu’en passant par un navigateur depuis son smartphone ou son ordinateur. En fonction de son statut, qu’il soit un consommateur ou un tech entrepreneur, il pourra s’inscrire et accéder à son tableau de bord. Il faut souligner que lors de l’inscription, la plateforme demande des informations personnelles qui seront utilisées par leurs clients à des fins publicitaires.
L’utilisateur pourra participer à diverses enquêtes ou études de marché. « Les questions portent essentiellement sur le taux de satisfaction du consommateur à chaque étape du process de vente. C’est-à-dire l’accueil dans les boutiques, le traitement de sa demande, l’intérêt porté à son besoin, la qualité du produit, s’il compte éventuellement recommander la marque ou pas, s’il pense racheter les produits ou services de la marque dont il est question », a indiqué Saïd Ben Jlili.
Pour chaque enquête, les utilisateurs collectent des points qu’ils peuvent convertir en recharge téléphonique ou en chèque cadeau. « Les services de Facebook tendent à devenir payants ce qui risque d’impacter négativement les PME. Les marques sont donc appelées à travailler davantage sur la satisfaction client en trouvant d’autres canaux de communication et des stratégies plus innovantes. Elles ne peuvent plus compter sur leurs images uniquement », a ajouté Saïd Ben Jlili.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études en informatique à l'American International University-West Africa, il a décidé de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat numérique en mettant en place une application mobile.
Chopser est une application mobile développée par une jeune pousse gambienne éponyme. Elle permet aux utilisateurs de commander dans des restaurants et à des fast-food depuis l’application et de se faire livrer dans les meilleurs délais. Basée à Serrekunda, la start-up a été fondée en 2021 par Omar Baldeh.
« Chopser est né de la passion d'utiliser une technologie innovante pour aider à résoudre deux problèmes clés et stimuler le secteur économique local. Le premier problème est de savoir comment construire rapidement une infrastructure résiliente pour aider les petites et moyennes entreprises à se débarrasser des effets de la Covid et mettre en place des mécanismes à l'épreuve du temps pour adopter une économie numérique permettant aux entreprises d'opérer en ligne, d'ajouter de la valeur et de continuer à servir encore plus de clients de manière intelligente, sûre et sécurisée », a indiqué Omar Baldeh.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement de l’application, devra s’inscrire pour accéder aux divers restaurants et fast-foods partenaires de la jeune pousse. En fonction de ses goûts et de ses moyens, il peut passer commande de la nourriture de son choix. Chopser intègre les menus numériques des différentes enseignes, ce qui facilite le choix de l’utilisateur.
« Les utilisateurs n'auront plus à se tracasser ou à passer des heures sur la pause déjeuner en raison du trafic et d'autres facteurs. En outre, Chopser offre des points de fidélité, un suivi GPS en direct et des promotions régulières, le tout à portée de main », ajoute Omar Baldeh.
Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois. La jeune pousse revendique plus de 37 restaurants sur sa plateforme et plus de 500 menus. Présent lors du Gitex Africa 2023 à Marrakech, au Maroc, Chopser n’a pas encore de plans d’expansion. Elle veut conquérir le marché gambien en proie à divers problèmes dans le secteur.
Adoni Conrad Quenum
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Après avoir suivi plusieurs programmes d’incubation, en l’occurrence Plug and Play et 212 Founders, la fintech marocaine est en pleine croissance et rêve d’investir d’autres pays africains.
Hsabati est une solution fintech développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet entre autres aux propriétaires de très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) de suivre la prospection commerciale, le niveau de stock produit, la facturation ou encore les finances de l’entreprise. Basée à Casablanca, la start-up a été fondée en 2019 par Saad Kemmou. Depuis sa création, elle a levé 600 000 $ m, pour soutenir sa croissance, dans une opération menée par CDG Invest.
« J’ai géré plusieurs TPME, j’ai fait du conseil et du freelance avec des TPME, elles avaient toutes la même problématique : on avait pas des outils adaptés. Soit ils étaient faciles à utiliser mais trop simples et pas du tout extensibles ou ce sont des outils très complexes et il fallait avoir un développeur sous la main. Ce qui fait qu’après quelques mois, on revenait sur Excel », a déclaré Saad Kemou à We Are Tech Africa lors du Gitex Africa à Marrakech, au Maroc.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après inscription, il est possible d’accéder aux diverses fonctionnalités qui facilitent la gestion quotidienne de l’entreprise. Entre la fonction « CRM » qui permet de gérer et d’organiser les clients et leurs contacts avec toutes les informations nécessaires, ainsi que l'historique des interactions et « Finance » qui permet de garder un oeil sur la trésorerie, Hsabati propose une solution sur mesure.
De plus, bien que ce soit un logiciel, son utilisation ne requiert aucune installation. L’utilisateur n’aura donc besoin de disposer d’aucune compétence particulière en informatique pour utiliser la plateforme. Un abonnement est requis pour utiliser la solution : la jeune pousse propose une offre basique de 149 dirhams (environ 14,62 $) par mois et par utilisateur et la premium à 249 dirhams.
En ce qui concerne son plan d’expansion, Saad Kemmou veut commencer par l’Afrique de l’Ouest. « Les connexions les plus simples et les plus historiques sont la Côte d’Ivoire et le Sénégal et après on peut s’étendre aux autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine », ajoute-il.
Adoni Conrad Quenum
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Depuis la pandémie de la Covid-19, les edtech se sont multipliées sur le continent. Au Tchad, un analyste programmeur et développeur d’applications a décidé de mettre en place une solution pour faciliter les formations en ligne.
Genoskul est une solution d’edtech développée par une jeune pousse tchadienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à divers formations à distance, de recourir à des répétiteurs ou encore d’obtenir des réponses plus ou moins pertinentes de son assistant intelligent depuis sa plateforme web. La start-up a été fondée en 2020 par Valery Kagro. Elle a pour but de démocratiser l’éducation et de permettre à chaque individu d’accéder à des formations sans aucune autre contrainte.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Après téléchargement, il est indispensable de s’enregistrer avant d’avoir accès aux divers services. Cette étape est plutôt aisée puisqu’avec Genoskul, il faut juste une adresse mail ou un numéro de téléphone pour effectuer l’enregistrement. L’utilisateur peut accéder à des salles virtuelles où il peut discuter avec d’autres apprenants de l’edtech.
« Les salles virtuelles interconnectent les apprenants de différents horizons pour un brassage intellectuel ; elles sont supervisées par des enseignants qualifiés pour la préparation efficaces aux examens et concours nationaux et internationaux du secondaire et du supérieur », indique la start-up.
En ce qui concerne les formations, Genoskul propose aussi bien des cours en fabrication de chaussures en pagne, en transformation de karité ou encore en élevage de lapins que des cours en gestion publique ou en développement durable et action citoyenne. Selon Valery Kagro, tout le monde devrait pouvoir accéder à l’éducation et aux formations de son choix, peu importe son âge ou le type de formation auquel il aspire.
Pour soutenir sa croissance, Genoskul a réalisé des collectes de fonds à hauteur de 5 millions FCFA (environ 8 149 $). Elle bénéficie également de l’accompagnement de Chad Innovation, un incubateur qui a permis à la jeune pousse de disposer d’un stand lors du Gitex Africa 2023 à Marrakech, au Maroc.
Valery Kagro a des rêves d’expansion. « Notre plateforme est utilisée par plus de 17 000 utilisateurs dans plusieurs pays d’Afrique francophone. Nous sommes en train de vouloir intégrer la version anglaise et arabe pour nous étendre dans d’autres pays du continent », déclare-t-il à We Are Tech Africa.
Adoni Conrad Quenum
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Avec le développement du commerce électronique, les start-up de livraison sont de plus en plus sollicitées. Elles prolifèrent sur le continent avec des solutions adaptées aux réalités de chaque pays.
Zmall Delivery est une solution numérique développée par la firme éthiopienne Etta Solutions. Elle permet de se faire livrer, via son application mobile, de la nourriture, des produits d'épicerie, des boissons, des fleurs ou encore des médicaments avec une flotte de 150 vélos. La solution a été lancée en 2021 par Temesgen Geberehiwot et Ambaye Michael Tesfay.
Disposant d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, l’utilisateur devra se créer un compte pour accéder à la solution. Après cette étape, il pourra directement effectuer ses courses ou commander de la nourriture dans les différentes enseignes partenaires de Zmall Delivery. On y retrouve des restaurants, boutiques ou encore des supermarchés, et des détails comme la distance par rapport à votre position sont affichés sur la plateforme, ce qui vous permettra d’avoir une idée du temps et du tarif de la livraison. La jeune pousse affiche également « ouvert » et « fermé » en fonction des heures d’ouverture et de fermeture des différentes enseignes.
🛵💨 Exciting news! #ZmallDelivery is heading to #GITEXAfrica in Morocco! Come witness our groundbreaking delivery solutions that are transforming the way you receive your essentials. Don't miss out on this extraordinary event! Let's revolutionize delivery together! 🌍#GITEX2023 pic.twitter.com/G92Y9FXSbw
— Zmall Delivery - Delivery Done Right! (@Zmall_Delivery) May 8, 2023
Après votre commande, un des livreurs de Zmall Delivery prend votre colis en charge pour l’apporter à l’adresse indiquée. Que ce soit à votre domicile, au bureau ou ailleurs, les livreurs pourront rallier votre position dans les meilleurs délais. Il est également possible de suivre en temps réel depuis l’application mobile la position du livreur. La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les informations de Play Store.
Uniquement présente à Addis-Abeba, la start-up veut se déployer au quatrième trimestre de cette année à Awasa, Adama, Mekele, Bahir Dar et Gondar, d’après Temesgen Geberehiwot. « Au niveau international, nous venons de lancer Zmall au Soudan du Sud et nous travaillons sur Djibouti et le Somaliland pour le premier trimestre de l'année prochaine », ajoute-il lors du Gitex Africa à Marrakech, au Maroc.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de permettre aux populations africaines d’accéder à des soins de santé abordables à domicile, un médecin camerounais a décidé de mettre en place une solution sur mesure, adaptée aux réalités de son pays, le Cameroun.
Clinic Home est une solution d’e-santé développée par l'entreprise E-santé Cameroun. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les patients et/ou les parents d’une personne indisposée, de prendre des rendez-vous en ligne pour une consultation à domicile ou à distance avec un médecin, généraliste ou spécialiste, en fonction de l’affection. Elle offre également des services de laboratoire à domicile et de pharmacie en ligne. Basée à Douala, E-santé Cameroun a été fondée en 2021 par Philippe Ohandja.
Avec pour principal objectif de faciliter le parcours de soins du patient, la solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur passe par la case inscription ou alors prend directement rendez-vous en cliquant sur le bouton dédié. Il remplit un formulaire en fournissant des informations telles que le type de médecin qu’il souhaite rencontrer, la plage horaire, l’affection dont il souffre et opte pour une téléconsultation ou une consultation à domicile.
« Une fois le paiement effectué, quelques minutes après, une télé opératrice l’appellera et le mettra ensuite en relation avec un médecin, qui l’évaluera au téléphone avant de venir à son domicile. Après l’avoir examiné, si c’est nécessaire, le médecin demandera à une infirmière à travers la plateforme, de se rendre à son domicile pour effectuer des prélèvements d’examens ou des soins infirmiers », déclare Philippe Ohandja à We Are Tech Africa lors du Gitex Africa au Maroc. S’il veut plutôt faire des analyses ou s’acheter des médicaments, ces services sont également disponibles.
En ce qui concerne les tarifs, il faudra débourser 10 000 FCFA (environ 16,41 $) pour la consultation avec un médecin généraliste. Les frais montent à 15 000 FCFA pour une consultation nocturne et pendant les week-ends. Pour un médecin spécialiste, les frais sont de 15 000 FCFA et passent à 20 000 FCFA en nocturne et en week-end. Par contre, la téléconsultation est facturée à 3 000 FCFA.
La jeune pousse revendique environ 25 000 utilisateurs. En 2022, elle a intégré un programme d’accélération au Sahel par le biais de l’entreprise I&P (investisseurs et partenaires). Bien qu’elle n’ait pas encore réalisé de cycle de financement, E-santé Cameroun à des projets d’expansion pour sa solution Clinic Home ; la Côte d’Ivoire sera éventuellement le point de départ, d’après Philippe Ohandja.
Adoni Conrad Quenum
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Le common law est pratiqué dans environ 80 pays dans le monde. Les hommes de droit peuvent donc se référer à des décisions de justice dans ces pays pour défendre plus efficacement leurs clients. Mais accéder à toutes ces informations s'avère fastidieux.
Judy Legal est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux hommes de droit d’accéder plus aisément à la jurisprudence des pays de common law (environ 80 pays), et principalement celle du Nigeria, du Kenya et du Ghana, afin de faciliter la défense de leurs affaires devant les tribunaux. La jeune pousse, basée à Lagos, a été fondée en 2018 par Bright Oleka, Charles Thompson et Sadiq Okocha.
Judy Legal veut « être la base de données de jugements la plus complète et la plus utilisée au monde ». « Notre mission est de soutenir la profession juridique et l'administration de la justice en fournissant un service de rédaction de rapports juridiques sous une forme pratique et à un prix modéré », indique la plateforme.
Avec son application mobile accessible sur iOS et Android, l’utilisateur ne peut accéder aux divers services sans la création d’un compte et la souscription à un abonnement. Avec l’accès basique, on peut avoir accès à la base de données juridiques de la jeune pousse ; affiner les résultats de la recherche par tribunal, par date, par pays et également par sujet ou encore travailler en partageant des documents avec ses collaborateurs.
L’abonnement premium, par contre, permet d’effectuer des recherches assistées avec l’intelligence artificielle, donne accès à la codification de la législation avec modifications et abrogations… Il faut débourser jusqu’à 150 $ par mois pour cette option. Quant à l’option basique, elle est facturée à 25 $ par mois.
Depuis son lancement, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. En 2018, elle a figuré parmi les lauréats du programme du Meltwater entrepreneurial school of technology (MEST). Elle a reçu à cette occasion un chèque d’un montant de 100 000 $. Deux ans plus tard, elle a été sélectionnée parmi 20 start-up pour prendre part à la cinquième cohorte du Google for Startups Accelerator Africa.
Adoni Conrad Quenum
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Après avoir travaillé pendant cinq ans dans des firmes américaines telles que Yahoo, Bassem Bouguerra a décidé de rentrer dans son pays, la Tunisie. Il y lance une jeune pousse peu avant la pandémie de Covid-19.
IntiGo est une solution numérique d’e-mobilité développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer dans les villes du pays en taxi-scooter et en VTC, et de faire livrer des colis au dernier kilomètre. La start-up, basée à Tunis, a été fondée en 2019 par Bassem Bouguerra et Nebil Jridet. Depuis son lancement, elle a déjà levé 1,6 million $ pour entre autres développer sa technologie, élargir ses offres et accélérer sa croissance en Tunisie.
« Nous mettons à la disposition de notre clientèle des voitures confortables et des modèles récents. Nous proposons également des réductions par le biais de codes promos et nous n’augmentons pas les prix lors des heures de pointe », a expliqué Bassem Bouguerra.
Disposant d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS, l’utilisateur devra se créer un compte pour accéder à IntiGo. S’il veut effectuer une course, il renseigne l’adresse dans l’application et lance la recherche. Les résultats affichent les tarifs et les divers moyens de transport. L’utilisateur opte pour l’un ou l’autre et si éventuellement pour le même moyen de transport il a plusieurs choix, il peut choisir un conducteur en fonction du nombre d’étoiles (qui est la note sur l’application attribuée par les précédents clients) ou de la proximité de sa position géographique.
Outre le transport urbain, la jeune pousse s’occupe de la livraison de colis, de nourriture et des produits d’épicerie. Elle dispose de sept entrepôts où éventuellement stocker les articles. Il faut signaler que la jeune pousse a connu un boom de la livraison pendant la période de la pandémie de Covid-19. D’après la start-up, elle atteignait 2 000 livraisons par semaine, mais ces chiffres sont retombés à 600 après le retour à la normale.
En 2023, IntiGo revendique plus de 200 000 courses et 60 000 téléchargements de son application mobile. D’après les statistiques de Play Store, la version Android a été téléchargée plus de 50 000 fois ce qui corrobore les chiffres avancés par la start-up. Bassem Bouguerra rêve d’expansion mais, « il faut juste choisir le bon timing, la bonne destination et surtout un bon produit qui puisse concurrencer à l’international. Toutes les options sont ouvertes », ajoute-il.
Adoni Conrad Quenum
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