Après la suspension de Yango, une solution de transport à la demande opérant dans plusieurs pays du continent, au Cameroun en février dernier, des ingénieurs locaux et de la diaspora camerounaise ont lancé une alternative pour combler le vide laissé par la filiale africaine de la jeune pousse russe.
Le lundi 17 avril, un nouveau service numérique de réservation de voiture avec chauffeur et taxi a lancé ses activités au Cameroun. Déployé par la start-up Intelart Technology fondée par Lamine Nyamoutet, Ongo est disponible actuellement dans les villes de Yaoundé et de Douala. Elle facilite les déplacements urbains et interurbains au Cameroun.
Transport urbain à la demande : la nouvelle plateforme Ongo surfe sur les déboires de Yango pour se déployer https://t.co/fRBoxz0o0Z pic.twitter.com/B5GXYDjOTU
— StopBlaBlaCam (@StopBlaBlaCam) April 17, 2023
« Pour un début nous allons d’abord étendre nos activités dans les capitales politique et économique du pays. Mais qu’à cela ne tienne, nous envisageons aussi d’être présent dans toutes les 10 régions que compte le Cameroun », a indiqué Didier Ndengue, le chargé de relations presse de la firme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après téléchargement de l’application, devra se créer un compte puis accéder au service. Il choisit sa destination et l’application se charge de lui proposer les chauffeurs les plus proches de sa situation géographique. Le tarif de la course est affiché et si l’utilisateur est d’accord avec le montant, il opte pour un des chauffeurs. Il faut souligner que le tarif est également fonction du type de véhicule pour lequel vous optez.
Outre le transport à la demande, Ongo propose également des services de location de véhicule, en l’occurrence pour les événements tels que les mariages, les cérémonies familiales, etc. Plusieurs types de véhicules sont disponibles sur la plateforme web et l’application mobile et, en fonction de vos besoins et surtout de vos moyens financiers, vous optez pour une voiture à votre convenance.
Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. Malgré la concurrence de Gozem, Ongo pourrait combler le vide laissé par Yango après sa suspension en février dernier par les autorités camerounaises.
Adoni Conrad Quenum
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Après un lancement timide au milieu des années 2010, la plateforme connaît un franc succès ces dernières années. Elle a réussi à attirer des investisseurs pour étendre ses services dans le but d’inclure un plus grand segment d'utilisateurs.
One-to-one Courses (OTO Courses) est une plateforme edtech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d'accéder principalement à des cours d’anglais individuels et personnalisés avec un instructeur. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2015 par Ahmed Badr et Tarek Nour El-Din. Depuis son lancement, elle a levé environ 500 000 $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance en Egypte et au Moyen-Orient.
La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut créer un compte sur la plateforme et opter pour un cours avec un moniteur. Le cours, qui se déroule via un appel audio sur la plateforme, consiste en des sessions individuelles en ligne d’une durée d’une heure avec un instructeur privé. Il est possible de réserver une séance d’essai moyennant les frais (10 $) pour se faire une idée du service.
« Chez OTO, nous cherchons à être une plateforme de premier plan pour l'apprentissage en ligne en Egypte et au Moyen-Orient, et à fournir des services de haute qualité pour tout le monde », a déclaré Tarek Nour El-Din. Et Ahmed Badr ajoutera : « nous continuerons à offrir des services de haute qualité aux tarifs les plus abordables à nos utilisateurs afin que tous les segments puissent bénéficier de notre plateforme ».
Par ailleurs, il faut signaler que les apprenants choisissent les heures de leur session. En fonction de leur emploi du temps, ils peuvent programmer leurs sessions avec les instructeurs. Les vidéos des différentes sessions sont accessibles sur la plateforme ce qui permet aux apprenants de visionner à nouveau les cours pour mieux intégrer certaines notions. En 2021, l’edtech a revendiqué plus de 350 000 heures de cours dispensés en ligne à plus 15 000 apprenants.
Adoni Conrad Quenum
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Le succès du commerce électronique est impressionnant en Afrique. Le secteur informel est également en cours de numérisation et les tech entrepreneurs proposent des solutions adaptées pour les acteurs de ce secteur.
Cartona est une plateforme de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux commerçants de détail de s’approvisionner chez les entreprises axées sur les produits de grande consommation et des grossistes à des tarifs compétitifs via une application mobile. Basée à Gizeh, la start-up a été fondée en 2020 par Mahmoud Talaat, Mahmoud Abdelfattah et Rafic Zaher. Depuis son lancement, elle a déjà levé plus de 16 millions $ pour soutenir sa croissance.
« Le marché du commerce est complètement inefficace et ce n'est pas bon pour le fournisseur ni les fabricants, et ce n'est certainement pas bon pour les détaillants. Nous avons donc eu l'idée de Cartona, qui est essentiellement un modèle entièrement léger qui relie les fabricants et les grossistes aux détaillants », a indiqué Mahmoud Talaat.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Les utilisateurs doivent la télécharger et s’inscrire afin d’accéder aux opportunités qu’elle offre, comme l’accès aux nombreux grossistes pour les détaillants et vice versa. Ils pourront parcourir la plateforme, comparer les prix appliqués et effectuer de bonnes affaires.
La jeune pousse perçoit des commissions sur les commandes, facture aux grossistes la diffusion de la publicité auprès des détaillants et fournit des informations sur le comportement de ces détaillants, sur la concurrence et la part de marché. Toutes les actions sont scrutées de sorte que les grossistes ajustent leur politique de vente.
« Il est temps de capitaliser sur la technologie au-delà des entrepôts et des camions. Les données et la technologie transformeront la vente au détail traditionnelle en une vente numérique native, ce qui en retour améliorera considérablement l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement », a ajouté Mahmoud Abdelfattah.
Cartona, qui donne également accès à des crédits, revendique plus de 60 000 détaillants et plus de 1 500 grossistes. Elle a signé des partenariats avec plus de 250 entreprises dans le but d’établir un guichet unique que des milliers de détaillants peuvent utiliser quotidiennement pour acheter de petites ou de grandes quantités de produits. Néanmoins, une expansion n’est pas encore à l’ordre du jour.
Adoni Conrad Quenum
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Créée en 2016, la fintech a attendu plusieurs années avant d’accéder au financement d’un capital-risqueur. Après cette étape, malgré la pandémie et l’exiguïté de l’écosystème financier de son pays d’origine, plus rien ne pouvait arrêter sa croissance.
Lupiya est une solution fintech développée par une jeune pousse zambienne. Elle permet aux particuliers et aux entreprises d’accéder à des prêts en ligne sans grande difficulté. La fintech, basée à Lusaka, a été fondée en 2016 par Evelyn Chilomo Kaingu et Muchu Kaingu. L’objectif de la firme est d'élargir l'accès au crédit et de réduire le coût d'emprunt pour tous les Zambiens.
« Nous visons à uniformiser les règles du jeu pour tous les Zambiens en offrant des produits de prêt à faible coût et des options de sécurité réalisables. Nous nous distancions des prêteurs traditionnels en étant accessibles aux communautés marginalisées et non bancarisées et en offrant des pratiques de prêt transparentes et équitables », peut-on lire sur la plateforme.
La solution ne dispose pas d’une application mobile donc tout se passe sur sa plateforme web. Il faudra remplir un formulaire où l’utilisateur va renseigner le montant, la durée du prêt ou encore le type de prêt. Après cette étape, il pourra soumettre le formulaire et attendre le retour de la fintech. Cette première étape aide à savoir si vous êtes éligible pour le prêt. Si tel est le cas, il vous sera demandé de créer un compte, ce qui vous permettra d'accéder à la prochaine étape qui consistera à compléter votre profil, à télécharger les documents demandés et à soumettre la demande. Vous recevrez des notifications au fur et à mesure que le prêt est traité. Lupiya perçoit jusqu’à 59 % de taux d’intérêt sur ses clients.
« Nous avons commencé avec seulement 500 $. Nous l'avons prêté à une petite communauté, la source de nos premiers clients précisément. Nous avons eu les cent premiers clients, puis plus. Nous leur avons accordé de petits prêts, des micro-prêts. Nous avons pu générer notre premier ensemble de revenus substantiels à partir de là. C'est ainsi que nous avons commencé », a déclaré Evelyn Kaingu.
Depuis son lancement, la fintech a déjà levé plus de 2,5 millions $ pour accélérer sa croissance en Zambie. Les petits exploitants agricoles du pays ont bénéficié des services de la jeune pousse pour augmenter les rendements de leurs cultures, améliorer la santé des sols et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ces actions ont attiré l’attention de Kamala Harris, Vice-présidente des Etats-Unis d’Amérique, lors de sa visite en Zambie fin mars.
Adoni Conrad Quenum
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Les tech entrepreneurs ont fait évoluer leur modèle économique à plusieurs reprises pour se mettre sur ce créneau qui, selon eux, apportent une solution viable aux populations voulant aisément accéder à des soins de santé.
Tibu Health est une solution healthtech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs de recourir à des agents de santé à domicile depuis la plateforme web et l’application mobile. La healthtech, basée à Nairobi, a été fondée en 2018 par Jason Carmichael et Peter Gicharu. L’objectif est de faciliter l'accès des populations aux services de santé à des tarifs abordables.
Disposant d’une solution accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur doit se créer un compte pour avoir accès aux services de la jeune pousse. Il faudra choisir une heure et renseigner votre localisation et un agent se rendra sur place pour vous aider. Que ce soit pour une consultation médicale, des prélèvements en vue de tests de laboratoire ou encore des vaccinations, il suffit de renseigner les détails via l’application mobile ou la plateforme web pour que l’agent se munisse du nécessaire pour accomplir sa tâche.
Dans le cas des tests de laboratoire, les rapports numérisés sont envoyés au patient ou au médecin, et si des interprétations sont nécessaires, Tibu Health aide dans ce sens. Plus de 250 différents types de tests de laboratoires sont effectués sur les installations de la healthtech. Elle revendique faire économiser plus de 5 heures en moyenne, un temps que le patient aurait dû passer dans les files d’attente dans les hôpitaux ou dans les laboratoires. De plus, Tibu Health aurait, d’après ses données, rencontré plus de 40 000 patients avec un taux de satisfaction de 95 %.
From our patient-centric wellness clinic, virtual care to homebased care services, experience care as it should be at Tibu Health.
— TIBU Health Africa (@TIBUHealth) April 11, 2023
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En mars 2023, la jeune pousse a réussi un tour de table d’un montant non dévoilé pour accélérer sa croissance sur le marché local. Elle veut également améliorer sa technologie et renforcer la lutte contre les maladies chroniques. « Nous sommes particulièrement ravis de développer notre programme de lutte contre les maladies chroniques et de faire face à l'augmentation alarmante de l'incidence des maladies chroniques en Afrique », a déclaré Jason Carmichael.
Adoni Conrad Quenum
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Après avoir introduit le paiement mensuel des loyers à Lagos, la proptech a pris un nouvel envol. Elle a révolutionné les pratiques dans les grandes villes nigérianes ce qui permet d’attirer de plus en plus de clients potentiels.
Rent Small Small est une solution proptech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux propriétaires de confier la location de leur patrimoine immobilier à des professionnels du secteur, et aux personnes à la recherche de logements d’avoir affaire à une agence fiable pour louer un bien immobilier. La proptech a été fondée en 2017 par Naomi Olaghere, Pidah Tnadah et Tunde Balogun. Elle a déjà levé plus de 3 millions $ pour accélérer sa croissance au Nigeria.
Disposant d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur devra se créer un compte sur l’application ou la plateforme web pour avoir accès aux listes des divers biens immobiliers. Entre autres, on y retrouve des maisons individuelles, des appartements ou encore des studios de standings différents. Après avoir parcouru les différentes listes, l’utilisateur peut planifier les visites en vue d’opter pour un bien plutôt qu’un autre.
Il est indispensable de faire certifier votre compte avant de planifier une visite et pour cela, la souscription à un abonnement pour faire partir de la communauté s’avère nécessaire. Rent Small Small vous épargne également des frais juridiques, de courtage et d’agence. En ce qui concerne les paiements, la proptech offre une façon plus simple de vivre et de payer de manière flexible.
La firme dirigée par Tunde Balogun revendique avoir fourni plus de 25 000 séjours mensuels dans 18 différents endroits et avoir fait économiser plus de 1,4 milliards de nairas (3 millions USD) en frais juridiques d’agence aux locataires. En 2021, la jeune pousse a été sélectionnée pour participer au programme Techstars Toronto Accelerator.
« Nous sommes restés à l'écart des investissements institutionnels au cours des 3 dernières années parce que nous voulions trouver un modèle qui résout vraiment les problèmes de location et que nous puissions faire évoluer. Nous pensons que participer à l'accélérateur Techstars Toronto en ce moment est bon pour nous. C'est sur son réseau, ses compétences et ses ressources que nous pourrons nous appuyer au fur et à mesure de notre extension », a indiqué Tunde Balogun.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré sa faible participation à la détérioration de la couche d’ozone, l’Afrique subit également les affres du réchauffement climatique. Aider à adopter des comportements écoresponsables tel est le but de cette solution.
Plstka est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’échanger leurs déchets solides et les huiles usées avec des bons de réduction sur divers services et des cadeaux. La start-up a été fondée en 2020 par Ahmed ElNagar et Mahmoud Youssef.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android (téléchargée plus de 5 000 fois). L’utilisateur devra se créer un compte et suivre les différentes étapes pour profiter des services de la jeune pousse. La première étape consiste à la sélection des déchets solides. A ce niveau, en fonction des déchets sélectionnés, des points sont attribués à l’utilisateur. Il faudrait un minimum de 50 points avant de passer à l’étape suivante qui est d’envoyer la demande.
En fonction de votre région, Plstka enverra l’heure d’arrivée de ses employés et vous obtiendrez votre code de réduction une fois les déchets collectés. Le code peut être utilisé dans des restaurants, des cafés ou encore dans les moyens de transport. Néanmoins, il est important de trier les déchets en trois catégories que sont les déchets plastiques, les déchets d’aluminium et les déchets électroniques.
Ahmed ElNagar explique que la jeune pousse vise « à acquérir 1 500 tonnes de marché Delta dans l'industrie des déchets, ce qui représente 3 millions de dollars de la taille du marché, et couvre plus de 100 000 ménages afin de leur permettre de tirer le meilleur parti de leurs déchets et de préserver l'environnement ».
La start-up a attiré des investisseurs en 2021 pour soutenir sa croissance en Egypte. Elle a levé des fonds d’un montant non divulgué avec pour objectif de s’étendre à d’autres régions de l’Egypte, elle qui à la base était uniquement présente dans la région du Delta.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de concurrencer d’importants groupes commerciaux en Egypte, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution pour fournir le nécessaire aux petits détaillants du secteur informel.
Kuzlo est une solution de commerce électronique business-to-business développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux détaillants de se ravitailler en ligne chez des grossistes à des tarifs compétitifs.
La start-up, basée à Alexandrie, a été fondée en 2021 par Ayman Elgarem, Mohamed Gebril, Yehia Elsaka et Tarek Gamal. L’objectif, entre autres, est de transformer le commerce de détail traditionnel en un réseau connecté numériquement. A cette fin, elle a levé une centaine de milliers de dollars pour accélérer sa croissance et développer de nouveaux produits.
« Kuzlo aide les petits détaillants à relever les nouveaux défis futurs et les aide à renforcer leur valeur commerciale en utilisant les nouvelles tendances numériques du commerce électronique et de la finance électronique dans un avenir proche », a affirmé Ayman Elgarem.
Avec son application mobile accessible sur iOS et sur Android, les utilisateurs peuvent, après téléchargement, s’inscrire et avoir accès au réseau de grossistes et de fournisseurs de la jeune pousse. Elle garantit aux clients la disponibilité des divers articles, la livraison dans les délais et des prix compétitifs. On y retrouve plus de 10 000 produits frais, secs ou encore surgelés.
Kuzlo revendique plus d’une cinquantaine de grossistes et de fournisseurs ce qui facilite les négociations et l’obtention des tarifs intéressants. Il y a plus de 1 000 détaillants sur la plateforme et elle est présente dans trois villes du pays. Bien qu’elle ait attiré l’attention des investisseurs assez tôt, c’est maintenant que la jeune pousse amorce sa croissance. La version Android de son application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois et une expansion hors du pays n’est pas encore à l’ordre du jour.
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique, les langues héritées de la colonisation sont utilisées pour l’éducation et l’administration de sorte que de plus en plus d’enfants africains ne comprennent pas leurs langues maternelles. Cette solution a été lancée dans le but de faciliter l’apprentissage de ces langues.
Ambani est une solution edtech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs d’apprendre plusieurs langues locales telles que le sizulu, le sisixhosa, le sepedi, le setswana, le tshivenda ou encore le swahili en jouant à des jeux ou en regardant des vidéos spécifiques. Basée à Johannesburg, la start-up a été fondée en 2018 par Mukundi Lambani et Nkulu Lambani. L’objectif est d’offrir un enseignement interactif en langue maternelle aux apprenants de la maternelle à la 12e année.
« Ambani est là pour aider les éducateurs à trouver la bonne combinaison d'outils, de plateformes et de composants pour répondre aux besoins des apprenants et des enseignants », peut-on lire sur la plateforme.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Après inscription, l’utilisateur peut accéder aux divers contenus disponibles sur la plateforme tels que les diapositives, les vidéos ou encore des jeux concoctés sur mesure pour faciliter l’apprentissage.
Outre ce volet, Ambani propose également le tutorat en ligne pour les enfants de plus de six ans. Ce sont des cours individuels dispensés par des professeurs de langues qualifiés. Ils sont accessibles après un abonnement mensuel ou l’apprenant pourrait acheter des leçons spécifiques, en fonction de ses lacunes.
La jeune pousse a également recours à la réalité augmentée pour rendre l'apprentissage toujours plus amusant et surtout expérientiel. « Lorsque vous visualisez les livres via l'application sur votre téléphone, ils prennent vie en 3D », indique la plateforme.
La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. En 2021, Ambani est récompensée lors des MTN Business App Year Awards. Elle remporte les prix de meilleure solution éducative, de meilleure solution de jeu, de meilleure solution sud-africaine et de meilleure solution de l’année. L’edtech a reçu un montant de 68 000 $ et prévoit d’introduire d’autres langues africaines comme le yoruba, le shona ou encore le xitsonga.
Adoni Conrad Quenum
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Au cours des dernières années, l'e-commerce a connu une croissance exponentielle et les marketplaces en ligne sont désormais des acteurs incontournables dans ce domaine. Parmi ses acteurs, DizzitUp, une start-up africaine finaliste d'Ecobank Fintech Challenge 2022, porte de grandes ambitions et veut devenir l'Alibaba du continent. Pendant l'étape de Lomé de l'Africa Fintech Tour, We are tech a interviewé son CEO, Solofo Rafeno, afin d'en apprendre davantage sur cette jeune pousse en pleine expansion, au Bénin, au Togo et à Madagascar.
Togo First : A quoi sert DizzitUp ?
Solofo Rafeno (SR) : DizzitUp est une plateforme de vente en ligne qui offre aux PME africaines un accès à des solutions de financement pour développer leurs activités. La start-up aide également ces entreprises à accroître leur chiffre d'affaires en leur proposant une plateforme de vente en ligne pour leurs produits et services à la fois localement et à la diaspora, qui compte plus de 40 millions d'Africains.
DizzitUp est focalisé sur les produits et services de première nécessité, les PSPN, vendus exclusivement par les entreprises africaines dans 6 catégories, l’alimentaire, l'énergie renouvelable et construction, la santé, l'éducation, les tech. (téléphones, ordinateurs & Internet) et dans un futur proche, les nouveaux services financiers décentralisés (DeFi).
De ce fait, DizzitUp permet de développer l’inclusion digitale et financière des TPE/PMEs africaines tout en leur apportant des revenus additionnels.
En 4 mois d’exploitation, DizzitUp Marketplace a enregistré 150 marchands et nous prévoyons de dépasser les 1 000 marchands au Togo, Bénin, Madagascar et Côte d’Ivoire d'ici la fin de l'année 2023.
Togo First : Quels sont les principaux profils d’acheteurs auxquels s’adresse DizzitUp ?
SR : Les acheteurs de DizzitUp Marketplace se divisent en deux groupes principaux : les locaux, résidents en Afrique, pour leur consommation locale ; les membres de la diaspora africaine, plus de 40 millions de personnes, pour leurs familles basées au Togo, Bénin et Madagascar à ce jour et prochainement en Côte d’Ivoire.
Togo First : Comment résolvez-vous la question de la confiance sur votre place de marché ?
SR : 80% de l'économie africaine est constituée de petites et moyennes entreprises (PMEs) informelles. Pour encourager la confiance entre les commerçants et les consommateurs, une solution consiste à bien sélectionner les marchands, vérifier leur existence et à se concentrer sur les produits et services de première nécessité tels que la nourriture, les équipements de production d’électricité solaire autonome, les matériaux de construction, les téléphones, les ordinateurs et les services de santé et d’éducation.
Les équipes DizzitUp sur le terrain vérifient si les magasins existent physiquement et proposent des produits conformes aux critères. Des photos et des vidéos sont prises, et seuls les produits sélectionnés sont inclus sur la plateforme.
D’autre part, la logistique est cruciale pour garantir la qualité de service. En ce sens, notre plateforme propose une prestation de livraison supplémentaire avec des livreurs indépendants.
Togo First : Comment se font les livraisons ?
SR : Notre premier objectif est toujours de développer l’activité économique de nos marchands, ainsi nous privilégions la récupération (picking) des marchandises dans leurs boutiques afin d'accroître le flux de passage de clients. Le picking est proposé par défaut. Toutefois, chaque marchand a le choix de proposer un service de livraison, assuré par des partenaires locaux de DizzitUp.
Par exemple, un parent habitant à Kara achète sur la plateforme et paie en TMoney ou Flooz, le bénéficiaire, un membre de sa famille à Lomé, de la commande peut venir chercher la marchandise à la boutique de Lomé ou se faire livrer par le prestataire partenaire de DizzitUp.
Un autre cas d’usage est l’achat récurrent de panier alimentaire, «FoodBox », par un Togolais vivant à New-York pour ses parents vivants à Lomé. L’achat se fait par carte Visa ou Mastercard, les parents récupèrent les marchandises en boutique ou se font livrer et le marchand est payé par DizzitUp immédiatement par TMoney ou Flooz ou par virement bancaire après cession des marchandises. Il est à noter que toute commande dépassant les 30 000 FCFA bénéficie d’une livraison gratuite dans la zone du Grand Lomé.
Togo First : Vous avez une stratégie axée sur la Blockchain, pensez-vous que les moyens de paiement comme les crypto-monnaies peuvent changer la donne pour les places de marchés comme la vôtre en Afrique ?
SR : Il est important de noter que la blockchain n'est pas une méthode de paiement en elle-même, mais plutôt une infrastructure similaire à Swift.
A l'heure actuelle, notre place de marché accepte les cartes bancaires internationales Visa et Mastercard et le mobile money de sept pays francophones de l’Afrique de l’Ouest.
Prochainement, nous allons lancer notre application DizzitApp, s’appuyant sur l’infrastructure Blockchain permettant les paiements par la diaspora et les jeunes urbains d’Afrique en Bitcoin et autres crypto-monnaies sachant que les marchands seront toujours payés en monnaie locale, FCFA et Ariary pour Madagascar. Ce 3e moyen de paiement sur DizzitApp donnera la possibilité à ceux qui disposent d’actifs numériques de « faire du bien et du réel » avec une partie de leurs avoirs en subvenant aux besoins de leurs familles au pays (leur acheter à manger, payer des frais de scolarité et des actes médicaux, etc.).
Les crypto-monnaies sont en passe de devenir un moyen d'échange à l’échelle mondiale avec 200 à 400 millions d'utilisateurs, dont plus de 40 millions en Afrique. Ces personnes pourront prochainement utiliser leurs avoirs en crypto-monnaies pour acheter des biens essentiels tels que de la nourriture pour leur propre consommation ou leurs familles dans d’autres pays africains
Togo First : Comment percevez-vous les questions liées à la réglementation surtout celles liées à l’utilisation des crypto-monnaies ?
SR : Le Togo est le deuxième pays africain avec le plus grand nombre d'utilisateurs de cryptomonnaies après le Nigeria, ce qui représente d'énormes opportunités pour l'économie africaine.
Les réseaux décentralisés blockchain et les crypto-monnaies associées constituent une opportunité pour les pays émergents. Ils peuvent permettre aux pays africains d'accélérer le commerce intra-continental et l’inclusion financière des TPE/PMEs et des citoyens comme le font depuis une décennie les services de Mobile Money.
Mais toutes ces nouvelles technologies ne pourront être bénéfiques aux entreprises et aux citoyens que dans un cadre réglementaire clairement défini même amendé régulièrement au fil du temps.
Il y a une prise de conscience palpable de nos jours de la part des régulateurs pour définir ce cadre réglementaire, nous sommes impatients de les voir promulgués pour s’y conformer afin de pérenniser nos investissements et surtout booster les activités de nos marchands.
Togo First : Pourquoi avoir choisi le Togo ? Pensez-vous que le Togo peut être un accélérateur pour le déploiement de votre start-up dans la sous-région ?
SR : Nous avons créé notre première filiale au Togo, qui est un vrai hub financier pour la sous-région. Nous avons choisi de nous implanter au Togo car ce pays dispose d'une infrastructure juridique et d'un environnement favorable aux affaires qui attirent de nombreuses institutions financières. La présence du siège mondial d’Ecobank sur la place de Lomé a été aussi décisive.
Malgré notre statut de start-up, ils nous ont accueillis dans leur division multinationale. Ce partenariat nous a permis d'intégrer leur gateway de paiement pour gérer les cartes bancaires au niveau mondiale et les mobile money de 7 pays de la sous-région.
En conséquence, nous avons pu créer notre filiale en moins d'un mois, ce qui représente un avantage comparatif important.
Togo First : Vous avez été finaliste du concours annuel organisé par votre partenaire Ecobank. L’existence de ce partenariat initial a probablement joué un rôle décisif…
SR : Notre partenariat avec Ecobank n'a pas été le facteur décisif de notre sélection lors du concours, car d'autres start-up ont également eu des partenariats significatifs. Cependant, notre ambition d'expansion dans 21 pays, dont Ecobank n'est absent que dans deux, et notre vision et ambition d’être un acteur économique impactant auprès des TPE/PMEs d’Afrique nous a donné un avantage certain.
Nous avons été finaliste d'Ecobank Fintech Challenge 2022, faisant partie des 6 finalistes qui ont été sélectionnés parmi 700 start-up de 59 pays du monde (dépassant le cadre des 54 pays d’Afrique).
Togo First : Vous avez déjà eu recours une fois aux levées de fonds en capital-risque. Comptez-vous lever de nouveaux fonds ?
SR : Effectivement, DizzitUp a déjà réussi à lever 340 000 $ de financement auprès de 44 investisseurs individuels, appelés « business angels ». Environ un tiers de ces investisseurs sont des Africains vivant en Afrique ou en Europe. Les fonds levés ont été utilisés pour développer la start-up et sa plateforme technologique durant 3 ans.
La société est actuellement en train de procéder à une deuxième levée de fonds de 3 millions $ en « equity » pour financer son expansion en Côte d’Ivoire et au Nigeria et développer les nouveaux services de finance décentralisée pour les TPE/PMEs marchands de DizzitUp Marketplace.
Pour cette nouvelle levée de fonds, DizzitUp ambitionne d'attirer des investisseurs privés africains pour environ 20 % de la somme totale recherchée et des fonds d’investissements internationaux (VCs, institutions internationales et Corporate funds).
Togo First : Quels sont les projets d'expansion futurs de DizzitUp ?
SR : En ce qui concerne nos projets futurs, nous avons décidé de renforcer notre présence à Madagascar, au Togo et au Bénin en 2023, ainsi que d'ouvrir une nouvelle filiale en Côte d'Ivoire. Nous avons pour objectif de nous étendre au Nigeria en 2024 pour consolider notre position en Afrique de l’Ouest.
Je suis convaincu que le Nigeria est non seulement le moteur économique de l’Afrique, mais aussi la clé de réussite pour une expansion panafricaine. Nul ne peut prétendre être panafricain sans être présent et opérationnel au Nigeria.
Togo First : Pour atteindre cet objectif, quelle stratégie développez-vous ?
SR : Notre modèle de place de marché est assez simple : les achats suivent la croissance des marchands et des produits listés. Plus nous avons d'offres, plus nous avons de comptes, car les gens peuvent acheter ce qu'ils souhaitent. Nous investissons dans la publicité pour les marchands et nous avons déjà enregistré des chiffres d'affaires en 2022. Un de nos avantages compétitifs au-delà de notre infrastructure de paiement décentralisée, réside dans notre capacité à évangéliser les marchands en combinant les approches digitales et physiques sur le terrain.
Nous commençons toujours par une approche de présence physique, en déployant des équipes sur le terrain pour recruter des marchands. Nous avons également des recruteurs auprès des étudiants et un système d'incitation pour encourager les recruteurs, qui sont également des gestionnaires de marketing pour les marchands. Nous fournissons une assistance complète et gratuite aux marchands, y compris la création de visuels, de photos et de vidéos que nous publions sur Facebook. Les recruteurs deviennent ainsi des commerciaux de nos marchands.
Interview réalisée par Fiacre E. Kakpo
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Malgré les problèmes d’adressage dans plusieurs pays du continent, les services de livraison prolifèrent. En Ethiopie, six tech entrepreneurs se sont lancés dans cette aventure en optant pour des moyens de déplacement écoresponsables.
Tikus Delivery est une solution numérique développée par la jeune pousse éthiopienne Avenir Technologies. Elle permet à ses utilisateurs de se faire livrer des repas de divers restaurants en vélo ou en moto électrique. La start-up, basée à Addis-Abeba, a été fondée en 2019 par Amir Redwan, Bereket Solomon, Bruk Getahun, Tesfa Mesele et Yasin Aman. L’objectif est de soutenir les restaurants locaux et de créer des emplois pour les jeunes.
« Les vélos n'ont pas besoin de carburant pour fonctionner, les clients de Tikus peuvent bénéficier de frais de livraison réduits qui sont de 6 birr éthiopienne (0,11 $) par kilomètre, et les livraisons sont effectuées dans le respect de l'environnement », a indiqué Amir Redwan. Puis il ajoute : « les vélos sont plus abordables que les motos, ce qui signifie que davantage de personnes, en particulier les jeunes, peuvent commencer à gagner de l'argent en tant que Tikus Bikers avec un petit coût initial ».
Let Zaika take care of your Iftar 🍽️🤤
— ትኩስ (@Tikusdelivery) March 31, 2023
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Disposant d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, les utilisateurs peuvent se créer un compte puis avoir accès aux restaurants partenaires de la jeune pousse. En quelques clics, optez pour un restaurant puis pour votre menu et validez votre panier. Après, il faudra valider la commande et passer à la caisse et vous serez livré dans un délai relativement court. Il est possible de suivre en temps réel votre nourriture depuis l’application.
D’ailleurs, c’est elle qui fixe le prix de la livraison en fonction de la distance et du moyen de déplacement pour lequel vous avez opté. Alors que les frais de démarrage d’un vélo sont de 25 birr, plus 6 birr à chaque kilomètre supplémentaire, ils sont fixés à 35 birr plus 10 birr pour le supplément par kilomètre pour une moto.
La version Android de l'application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois d’après Play Store. Soutenu par le programme Bridges en partenariat avec la Fondation MasterCard, Tikus veut créer un millier d’emplois dans son pays.
Adoni Conrad Quenum
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La science des données et l’intelligence artificielle sont au cœur de la réussite de nombre de firmes technologiques. Au Nigeria, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre ces technologies au service de l’agriculture et du commerce en ligne.
Zowasel est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux petits exploitants agricoles de recourir à la technologie pour améliorer leur productivité, leur durabilité et leur rentabilité à travers la chaîne de valeur. L’agritech, basée à Lagos, a été fondée en 2019 par Jerry Oche et Oghenekome Umuerri. L’objectif de la firme est de tirer parti de la science des données et de l'intelligence artificielle pour valider et sécuriser leurs chaînes de valeur, de la ferme au marché.
Pour cela, elle dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’agriculteur devra la télécharger et s’inscrire afin de pouvoir accéder au réseau de l’agritech. Grâce à ses experts en agronomie, Zowasel évalue la qualité de la productivité et s’efforce pour améliorer la qualité des récoltes dans le but de dénicher de bons acheteurs.
En ce qui concerne les acheteurs, Zowasel s’applique dans le tri. La plateforme vérifie un certain nombre d’informations comme leur solvabilité avant de les mettre en contact avec les agriculteurs. « Nous faisons correspondre les acheteurs et les vendeurs d'un même produit. Vous décidez ensemble des prix et des conditions, Zowasel applique des contrats intelligents et garantit que toutes les transactions sont expédiées et que les paiements sont effectués après la livraison sans aucun problème », peut-on lire sur la plateforme.
On today's episode of #ZowaselMechanization
— Zowasel (@zowasel) December 13, 2022
Take a look at our Disc plough machine at work during a land preparation at Doma LGA, Nasarawa.#Zowasel #Farmers #Sustainability pic.twitter.com/GfXK7lNr5g
En 2021, l’agritech a revendiqué travailler avec plus de 1,5 million de petits exploitants dans le nord du Nigeria. Cette même année, elle a obtenu un financement de 100 000 $ auprès de Guinness et de Prosimador lors du Zero Hunger Sprint 2021, un événement qui s’est déroulé à Lagos et qui a été soutenu par le Programme alimentaire mondial. Bien qu’elle ait lancé des opérations dans le delta du Niger pour soutenir les petits exploitants de cette région, une expansion hors de son pays n’est pas encore à l’ordre du jour.
Adoni Conrad Quenum
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Alors que la Covid 19 a obligé plusieurs magasins de la capitale namibienne à fermer, David Akinin, un homme d'affaires opérant dans l’immobilier, a saisi cette opportunité pour numériser les commandes, les paiements et la logistique avec sa nouvelle start-up.
Jabu est une place de marché en ligne business to business développée par une jeune pousse namibienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants, de se ravitailler en divers articles. La start-up, basée à Windhoek, a été fondée en 2020 par David Akinin. Elle a levé plus de 18 millions $ pour soutenir sa croissance en Namibie et dans la sous-région.
« Nous sommes allés dans le secteur informel et avons réalisé que la ville avait fermé tous les détaillants informels. Et quand ils ont fait cela, nous avions ce logiciel que nous avions développé pour numériser la demande de logements. Nous avons embauché 40 personnes de la communauté et en une ou deux semaines environ, nous avons enregistré 1 000 magasins qui avaient été touchés par cette fermeture », a affirmé David Akinin.
Disposant d’une application mobile accessible uniquement sur Android, les utilisateurs pourront passer par ce canal pour passer leurs commandes après inscription. Ils auront ainsi accès à un tableau de bord d’où ils peuvent tout contrôler : de l’achat à la livraison. Jabu dispose d’une flotte donc elle s’occupe de la livraison au dernier kilomètre des marchandises commandées sur sa plateforme.
L’application mobile intègre également un portefeuille électronique donc toutes les transactions financières peuvent y être effectuées. David Akinin explique que cela s’imposait à cause de la multiplication du volume de transactions. « Nous sommes passés de quelques 100 000 rands (environ 5600 $) par semaine à des millions de dollars namibiens. Et nous avons réalisé qu'il y avait quelque chose de mieux et de plus grand que ce que nous avions initialement exploité », indique-t-il.
Jabu revendique plus de 6 000 détaillants et son application mobile a été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après les données de Play Store. En 2021, elle a été sélectionnée pour participer à la cohorte d’été de l’accélérateur californien Y Combinator. Présent dans trois villes namibiennes, la jeune pousse s’est étendue dans deux villes zambiennes amorçant ainsi son plan d’expansion sur le continent.
Adoni Conrad Quenum
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La création de la healthtech est partie d’une discussion entre les fondatrices sur le manque d'accès aux soins de santé professionnels et abordables dans leur pays, l’Afrique du Sud. Elles ont su se mobiliser et rassembler autour d’elles des infirmières qualifiées pour lancer cette solution.
NOOSi est une solution healthtech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet de relier des infirmiers aux personnes nécessitant des soins de santé à domicile, virtuellement ou en personne. La healthtech, basée au Cap, a été fondée en 2021 par Sumarie Roodt et Catherine Williams. L'objectif de la start-up est de créer une communauté où les soins de santé sont accessibles à tous.
« NOOSi a été lancée parce que nous voulions revitaliser le système de santé sud-africain. Nous croyons que cela peut être fait en utilisant une approche tech4good d'une manière qui donne aux infirmières qui travaillent dur de nouvelles et meilleures opportunités d'emploi et donne aux patients un moyen d'obtenir des soins de santé abordables et accessibles », a indiqué Sumarie Roodt.
Il faudra créer un compte sur la plateforme web pour accéder aux services de la jeune pousse. Que ce soit pour les soins pour la prise en charge des maladies chroniques et les soins mentaux et psychiatriques, NOOSi dispose de la main-d'œuvre qualifiée pour remplir ces tâches. La plateforme embarque une barre de recherche où il faut remplir des informations comme l’adresse du patient potentiel, les services dont il a besoin et la catégorie du service.
NOOSi proposera ainsi des infirmières les plus à même de remplir cette tâche puisque chacune d’elles est spécialisée dans des domaines particuliers. Si les profils proposés par la plateforme ne vous satisfont pas, il est possible de les contacter directement via WhatsApp. En ce qui concerne les tarifs, ils sont fonctions des types de services à effectuer et de l’infirmière. La healthtech est uniquement disponible dans la province du Cap-Occidental. Elle essaie de s’étendre aux autres provinces du pays avant de penser à une éventuelle expansion hors de l’Afrique du Sud.
Adoni Conrad Quenum
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