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De nombreux cas d’harcèlements ont été rapportés par des femmes pendant leur trajet à bord d’un VTC. Une tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution pour faciliter le quotidien des femmes, non seulement en tant que conductrice mais aussi en tant que passagère.

An Nisa Taxi est une solution numérique développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les femmes, de se déplacer aisément sans avoir à subir des cas de harcèlement lors de leur trajet ou pendant leur temps de travail. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2018 par Mehnaz Sarwar.

« Nous avons une équipe de conductrices et nous prenons en charge les femmes et les enfants. Nous faisons également des forfaits mensuels pour les parents et pour les femmes qui travaillent. Nous responsabilisons nos conductrices en leur offrant de meilleurs tarifs tout en travaillant dans un environnement sûr pour nos conductrices et nos clients », a indiqué Mehnaz Sarwar.

Disposant d’une application mobile accessible uniquement sur Android (la version iOS est en cours de développement, d’après les infos de la start-up), l’utilisatrice peut naviguer dans l’application après la création de son compte. Elle choisit un type de véhicule et en fonction de son trajet et de sa position, l’application lui suggère les conductrices les plus proches géographiquement. Depuis l’application mobile, il est donc possible de réserver des trajets, de suivre l'arrivée de la conductrice et de payer avec le smartphone. La politique d’An Nisa Taxi est si rigide qu’une femme ne peut prendre le taxi avec son compagnon, sauf en cas d’urgence.

En ce qui concerne le modèle économique, An Nisa fait des marges grâce aux abonnements des clients, aux partenariats avec des entreprises et aussi avec les trajets quotidiens. La jeune pousse perçoit 15 % de commission sur les courses de ses conductrices et celles-ci sont des « travailleuses indépendantes ». Elles doivent disposer de leur véhicule avant de rejoindre la firme de VTC et elles sont maitresses de leur temps de travail. Néanmoins, elles passent par la case vérification après leur inscription sur une plateforme dédiée avant de devenir des conductrices estampillées An Nisa.

Depuis son lancement, la start-up kényane est toujours autofinancée. Elle n’a pu attirer des investisseurs malgré une bonne croissance ces dernières années. D’après ses données, elle a franchi cette année la barre des 10 000 utilisateurs et elle espère s’étendre en Arabie saoudite où elle dispose de nombreux partenaires.

Adoni Conrad Quenum 

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Posted On jeudi, 11 mai 2023 08:27 Written by

Bien que de nationalités nigériane et ghanéenne, ces deux tech entrepreneurs ont fait leurs études à Maurice où ils ont décidé de lancer leur start-up. Pour eux, c’est le meilleur endroit pour lancer leur solution pour mieux s’intégrer aux marchés de l’Afrique australe.

Vite est une solution numérique développée par une start-up mauricienne. Elle permet entre autres aux utilisateurs de se rendre d’un point A à un point B en ayant recours aux chauffeurs partenaires de la start-up. La jeune pousse opère aussi dans la livraison de colis. Basée à Grand Baie, elle a été fondée en 2017 par Isaac Agyemang et Ukeme Augustine Jonah. En 2020, elle a réussi un tour de table d’un montant non dévoilé pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement de l’application, va s’inscrire et accéder aux diverses fonctionnalités. Il aura le choix de recourir au service de transport à la demande ou de livraison de colis s’il veut se faire livrer de la nourriture, des épices… ou faire faire une course. La plateforme intègre un lien WhatsApp qui permet d’utiliser l’application de messagerie instantanée en cas de problème.

Vite revendique plus de 700 chauffeurs partenaires, plus de 10 000 clients servis et plus de 24 500 voyages et commandes effectués. Elle a signé des partenariats avec diverses entités pour être plus efficaces au quotidien. Par exemple, elle dispose de plus de 250 partenaires restaurateurs pour lesquels la start-up assure des services de livraison.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois. « Si vous voulez faire des affaires et faire avancer les choses en douceur en Afrique, Maurice est certainement le point de départ. C'est la porte d'entrée de la région de la SADC [regroupement de 16 pays d’Afrique Australe, Ndlr] », a indiqué Anthony Takyi, directeur marketing de la start-up. La plateforme poursuit sa croissance et espère s’étendre dans la sous-région dans les années à venir.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 10 mai 2023 16:31 Written by

Il est difficile pour les professionnels de continuer à se former à cause des contraintes liées au travail. L’apprentissage en ligne s’impose comme une alternative intéressante pour changer la donne et leur permettre d’étudier de nouvelles choses.

Zedny est une solution edtech développée par une start-up égyptienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes travaillant déjà dans une entreprise, d’acquérir des connaissances dans divers domaines. Basée au Caire, l’edtech a été fondée en 2018 par Basil Khattab et Mohamed Youssef El Baz. Elle a levé environ 1,2 million $ pour soutenir sa croissance.

« Zedny fournit le contenu en arabe car c'est la langue avec laquelle la plupart des employés en Egypte parlent et pensent. Actuellement, à part Zedny, il n'y a pas de plateforme d'apprentissage et de développement multi-compétences localisée en arabe qui a tout », a indiqué Basil Khattab.

La solution ne dispose pas encore d’une application mobile donc c’est depuis la plateforme web que les utilisateurs peuvent accéder aux diverses fonctionnalités. Il faudra, dans un premier temps, créer un compte mais il est possible d’avoir une idée des contenus de Zedny en parcourant la homepage. L’identité des instructeurs, les livres et les contenus spécialisés ont également été mis en avant pour donner le choix aux utilisateurs.

Selon Mohamed Youssef El Baz, « il est essentiel que les entreprises commencent à explorer des solutions modernes de formation et de développement afin d'engager leur main-d'œuvre et de développer les compétences de leurs employés ». Zedny s’inscrit dans ce cadre et offre une solution sur mesure pour les professionnels du monde arabe.

A son lancement, Zedny embarquait plus de 200 cours en ligne et 400 résumés vidéo animés, ce qui avoisinait plus de 5 000 heures d’apprentissage. L’accession aux contenus requiert la souscription à un abonnement mensuel de 40 $, trimestriel de 100 $, semestriel de 180 $ et annuel de 300 $. Outre l’Egypte, son pays d’origine, elle est présente dans le Moyen-Orient et espère s’étendre dans tout le monde arabe.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 10 mai 2023 11:21 Written by

Après qu’un de ses anciens employés ait été arrêté pour avoir acheté un smartphone volé, ce tech entrepreneur a décidé de se lancer dans le commerce en ligne de smartphones reconditionnés.

Développée par une jeune pousse kényane, Badili est une plateforme de commerce en ligne spécialisée dans la vente de smartphones. Elle permet à ses utilisateurs de se procurer des smartphones à des tarifs très compétitifs puisque la firme elle-même achète des smartphones usagés chez des particuliers qu’elle revend ensuite en ligne après les avoir reconditionnés.

Basée à Nairobi, la start-up a été fondée en 2022 par Rishabh Lawania et Keshu Dubey. Depuis son lancement, elle a pu lever environ 3,9 millions $ pour entre autres développer sa technologie et accélérer sa croissance sur le continent.

« Un de mes anciens employés au Kenya a été arrêté pour avoir acheté un téléphone volé, et j'ai été touché par le fait que la plupart des gens ne peuvent pas vraiment acheter d'appareils électroniques d'occasion ici, car la seule option qu'ils ont est le marché gris, qui est risqué. C'est à ce moment-là que l'idée de Badili a germé. Je me suis dit qu'il fallait vraiment que quelque chose change », a déclaré Rishabh Lawania.

Ne disposant pas encore d’une application mobile, c’est depuis la plateforme web de la solution que les utilisateurs peuvent accéder aux divers articles. Il est possible de naviguer sur la plateforme et de découvrir toutes les gammes de smartphones disponibles. Infinix, Apple, Samsung, Realme ou encore Oppo sont autant de marques de téléphones intelligents qu’on peut se procurer sur Badili. L’avantage principal de cette plateforme est le tarif qui est, d'après la start-up, moins de la moitié du prix d’achat du neuf.

« Nous offrons une alternative aux personnes qui ne veulent pas payer le prix fort pour un appareil, et je suis plus enthousiasmé par le fait que nous sommes en mesure d'aider de nombreux consommateurs à acheter leur premier smartphone », renchérit Rishabh Lawania.

Il faut noter que Badili permet aux particuliers de leur revendre également leurs smartphones. Grâce à son algorithme d'estimation de prix qui prend en compte des paramètres tels que l'âge du téléphone et le modèle, elle calcule la valeur du téléphone. Ensuite, les techniciens de la firme s’occupent de le remettre en état pour la commercialisation. Par ailleurs, il est aussi possible de faire réparer un smartphone sur la plateforme.

Badili envisage une expansion à travers tout le continent. « Nous nous lançons en Ouganda et en Tanzanie et avons établi des partenariats solides avec des fabricants d'équipements d'origine (OEM). Au cours des six prochains mois, nous nous étendrons à quelques marchés d'Afrique de l'Ouest afin de mettre un pied dans certains des principaux marchés d'Afrique », a affirmé Rishabh Lawania dans le cadre d’un tour de financement réussi en décembre 2022.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 09 mai 2023 09:01 Written by

Fondée sous le nom d’Aboki, la fintech a fait évoluer son identité visuelle et a diversifié ses offres. Elle est devenue une néobanque à part entière et permet aux populations non bancarisées d’accéder aux services bancaires via sa solution numérique.

Grey est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder, depuis leur ordinateur ou leur smartphone, à des services bancaires numériques tels que les comptes courants, les cartes de débit ou encore les prêts. Elle propose également des comptes dans des devises étrangères pour faciliter entre autres le paiement des télétravailleurs africains. Basée à Lagos, la fintech a été fondée en 2020 par Idorenyin Obong et Joseph Femi Aghedo. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 2,5 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance.

« Nous aimons dire que nous avons pour mission de rendre les paiements internationaux aussi simples que l'envoi d'un e-mail. Nous voulons faire un travail impactant pour améliorer la façon dont l'Afrique en tant que continent interagit avec l'argent à travers ses frontières », a déclaré Idorenyin Obong.

Avec pour principal objectif la fourniture de services financiers à tous, la solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, après la création de son compte, peut accéder aux différents services de la fintech. Il faudrait entrer son mail puis ajouter une pièce d’identité pour obtenir un compte virtuel qui vous permettra d’être payé ou de dépenser dans le monde entier avec votre carte de débit.

En 2022, la fintech a revendiqué 100 000 utilisateurs et ses transactions ont augmenté de 200 % par rapport au début de l’année. La version Android de son application a été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. Elle est en pleine croissance et s’est vue décerner plusieurs distinctions. Grey a d’ailleurs été sélectionnée pour rejoindre la cohorte Hiver 2022 de l’accélérateur californien Y Combinator, un programme d'accélération de démarrage basé aux Etats-Unis. En plus du Nigeria, elle est présente au Kenya et en Tanzanie et espère continuer son expansion sur d’autres marchés africains.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 08 mai 2023 17:02 Written by

D’une grande utilité pendant la pandémie de la Covid-19, les healthtech prolifèrent sur le continent. Elles résolvent des problèmes d’accès aux soins de santé et de plus en plus de tech entrepreneurs se tournent vers ce secteur en pleine croissance en Afrique.

Estshara est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Grâce à sa plateforme web et son application mobile, elle permet aux utilisateurs d’accéder à des services de santé en ligne. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2018 par Amin El-Hemaily et Ahmed Mahmoud. Depuis son lancement, elle a réussi à lever environ 500 000 $ pour développer ses offres et soutenir sa croissance.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android, et la création d’un compte, après téléchargement de l’application, est indispensable pour avoir accès aux divers services. En fonction de ses symptômes, l’utilisateur peut se tourner vers un généraliste ou un spécialiste pour obtenir des conseils avisés par rapport à son état de santé. Il pourra joindre des photos des résultats de divers tests pour faciliter la tâche au médecin. La discussion se fait par message écrit ou par audio.

Estshara propose divers forfaits pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les particuliers. Alors qu’il faut débourser environ 50 livres égyptiennes (1,62 $) pour une consultation, la healthtech propose un forfait mensuel à 100 livres égyptiennes ; il faut dépenser jusqu’à 1 000 livres égyptiennes pour un forfait annuel. Pour les petites entreprises et les start-up, elle propose une alternative à la souscription d’une police d’assurance pour les employés.

En 2021, Estshara a revendiqué plus de 200 000 consultations. La version Android de son application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois. Elle rêve de devenir une référence en Egypte et dans la région Moyen-Orient Afrique du Nord où elle veut commencer son expansion.

« L'investissement nous aidera à faire évoluer notre organisation avec des talents exceptionnels et des ressources améliorées, ainsi qu'à accroître encore notre portée marketing et commerciale pour soutenir notre stratégie de mise sur le marché ciblé et atteindre nos objectifs d'expansion », a affirmé Amin El-Hemaily en 2021 après la réussite d’un cycle de financement.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 08 mai 2023 10:39 Written by

Anciennement ToLet.com, elle a fusionné avec Jumia House en 2017 pour devenir PropertyPro. La plateforme veut devenir l’une des plus importantes jeunes pousses opérant dans le secteur de la proptech en Afrique.

PropertyPro est une solution proptech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet, grâce à ses plateformes web et mobile, de trouver des biens immobiliers à louer et/ou à acheter. Basée à Lagos, la start-up a été fondée en 2013 par Dapo Eludire, Fikayo Ogundipe, Muyiwa Kolawole, Seyi Ayeni et Sulaiman Balogun. Elle a levé environ 1,4 million $ pour soutenir sa croissance au Nigeria.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. Pour accéder aux diverses annonces immobilières sur la plateforme, il n’est pas indispensable de disposer d’un compte. Que ce soit des terrains, des appartements ou encore des maisons dans de grandes villes ou dans des banlieues résidentielles, l’utilisateur saura se satisfaire.

La plateforme embarque une barre de recherche où il faut renseigner la localisation, le nombre de chambres, votre budget minimum et également votre limite. Ainsi, grâce à son algorithme, la solution vous proposera des biens sur mesure en fonction de vos conditions. Il est possible de voir les photos et de lire les descriptions, mais pour accéder aux informations qui permettront de passer à l’action, il devient indispensable de disposer d’un compte.

Outre les commissions perçues après les transactions, les revenus de PropertyPro proviendront des frais d’abonnements des agents immobiliers qui feront passer leurs annonces sur la plateforme. La start-up, avec plus de à 60 000 annonces immobilières, revendique être la principale plateforme immobilière du Nigeria. Par ailleurs, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 05 mai 2023 11:56 Written by

Chargée de la gestion des opérations dans une firme opérant dans la livraison de nourriture, Doaa Abdel Hameed a décidé de passer un nouveau cap en fondant une start-up dans le même secteur. Elle essaye de mettre en pratique ses idées pour proposer des services de qualité aux populations.

Bonbell est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet de commander et de se faire livrer de la nourriture, via une application mobile, dans plusieurs restaurants dans la plupart des gouvernorats d’Egypte. Basée au Caire, la start-up a été fondée en 2022 par Doaa Abdel Hameed. Elle a levé des fonds à hauteur de 350 000 $ pour entre autres développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« Notre objectif est d'aider les restaurants à offrir une expérience de commande de nourriture plus facile à leurs clients, soit par la livraison de nourriture ou la réservation d'une table dans le restaurant, ainsi que les commandes à emporter et aussi les commandes spéciales passées par les clients dans les restaurants », a déclaré Doaa Abdel Hameed.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s’inscrire pour accéder aux services proposés par la jeune pousse. Il aura ainsi accès aux divers restaurants avec leurs menus directement disponibles sur l’application. « Nous recherchons une meilleure expérience pour l'utilisateur égyptien dans la commande de nourriture, nous voyons beaucoup de potentiel et d'opportunités pour le faire en développant constamment l'application en fonction des avis des utilisateurs et en ajoutant plus de restaurants dans tous les gouvernorats égyptiens », ajoute-elle.

Bonbell rêve de devenir une super application et pour atteindre ce but, elle intègre de plus en plus de services tels que la réservation d’hôtel ou encore servir des clients dans des clubs sportifs, les universités ou dans des entreprises. Doaa Abdel Hameed justifie cette évolution par le fait qu’elle pense que « les deux domaines ont besoin de plus d'innovation et d'amélioration des services en déployant les dernières tendances technologiques ». Selon elle, le secteur de la livraison de nourriture se dirige d'une manière ou d'une autre vers la saturation et la forte concurrence, et il ne serait pas intelligent d'aller « danser avec les loups » alors que sa jeune pousse est encore au stade de démarrage.

En 2023, Bonbell a été sélectionnée parmi les 13 meilleures start-up en Egypte et a gagné sa participation au programme d’accélération Top-up d’Orange Digital Center Egypt, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH et Sprints (un programme d’accélération de start-up qui soutient les jeunes pousses technologiques innovantes).

Par ailleurs, la version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois depuis son lancement, d’après les données de Play Store. La start-up a atteint plus de 22 000 clients en 2022 et prépare déjà la prochaine étape. Un cycle de financement de 10 millions $ est dans les tuyaux depuis l’an passé et ces fonds, une fois levés, serviront à des infrastructures et des systèmes, ainsi qu'à financer l'extension en Egypte et l’expansion dans la région Afrique du Nord Moyen Orient.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 05 mai 2023 08:33 Written by

Pour diverses raisons, les jeunes pousses de VTC sont en pleine croissance sur le continent. Les investissements affluent et les plus grandes villes africaines sont devenues un terrain de jeu pour les start-up du secteur.

Vaya Lift est une solution numérique mise en place par Cassava Smartech, une entreprise de technologie financière filiale d’Econet Wireless Zimbabwe. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer aisément en zone urbaine à des tarifs plutôt compétitifs. La solution a été lancée en 2018.

Disposant d’une application accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur doit, dans un premier temps, se créer un compte après téléchargement de l’application. La prochaine étape consiste à renseigner votre destination et le type de véhicule pour effectuer la course, puis l’application se chargera de vous proposer le chauffeur indépendant le plus proche de votre situation géographique. Il est possible d’accepter la course dans l’immédiat, si vous êtes pressé, ou alors vous pouvez prendre la peine de voir son profil et son évaluation. Si ses références ne vous satisfont pas, vous pouvez annuler la course.

Il faut signaler que vous avez deux minutes pour effectuer vos vérifications et accepter d’effectuer la course avec le conducteur proposé par l’application avant que les frais d’annulation ne soient appliqués. La course confirmée, vous pouvez voir le chauffeur se diriger vers votre position. Outre le transport à la demande, Vaya Lift intègre également un service de livraison de colis. Par ailleurs, la solution intègre un bouton de panique en cas de danger et permet d'ajouter le numéro d’un proche parent pour les cas d’urgence.

Depuis son lancement, la version Android de l’application Vaya Lift a été téléchargée plus de 100 000 fois. Ce relatif succès fait que la solution veut être présente dans toutes les grandes villes africaines. Pour cela, il faudra faire face aux géants africains du VTC tels que Yassir, Moja Ride ou encore SafeBoda sur plusieurs marchés et à ceux venus s’implanter sur le continent comme Uber, Bolt ou encore Yango.

Adoni Conrad Quenum 

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Posted On jeudi, 04 mai 2023 12:49 Written by

La pandémie de la Covid-19 a été à l’origine d’une demande croissante de programmes d'enseignement à distance dans le monde. En Afrique, des tech entrepreneurs ont su saisir l’opportunité et plusieurs edtech ont vu le jour dans cette période.

Kidato est une solution edtech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les élèves de la maternelle à la douzième année, d’accéder à des cours en ligne incluant des devoirs et une collaboration entre les élèves d’un même niveau d’étude. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2020 par Sam Gichuru (photo, à droite).

La solution ne dispose pas encore d’une application mobile, donc il est indispensable de passer par un navigateur pour accéder à la plateforme web de la start up. L’utilisateur peut créer un compte et, après l’inscription dans un programme, il pourra suivre les cours en ligne. Le programme de Kidato est basé sur celui de la Grande-Bretagne. « Le British National Curriculum encourage la pensée critique. Il aide également les enfants à développer des compétences pour devenir des apprenants indépendants », indique la plateforme.

Avec une politique d’un enseignant pour cinq élèves et un nombre d’apprenants en constante progression, Kidato a régulièrement besoin d’enseignants qualifiés. Malgré ce besoin, l’edtech les fait passer par un processus de candidature et de vérification afin qu’ils démontrent leur expertise. L’objectif étant de toujours assurer une bonne formation aux enfants. « Nous cherchons à travailler avec les meilleurs tuteurs et universités pour aider à façonner l'avenir de l'éducation en Afrique », a déclaré Sam Gichuru.

Par ailleurs, les parents peuvent toutefois suivre les progrès de leurs enfants de façon quotidienne sur la plateforme. En 2021, la jeune pousse a été sélectionnée pour prendre part à la cohorte hiver 2021 de l’accélérateur californien Y Combinator. Elle a encaissé un chèque de 125 000 $ en financement de démarrage et à bénéficier d'un programme de mentorat de plusieurs semaines. La même année, Kidato réussit une levée de fonds de 1,4 million $ pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 03 mai 2023 14:11 Written by
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