Entrepreneur en données, il utilise l'intelligence artificielle et la télédétection pour offrir aux agriculteurs et aux organisations agricoles des outils pratiques. Ces outils les aident à prendre des décisions éclairées.

Hamza Bendahou (photo) est un entrepreneur marocain spécialisé dans les services technologiques pour l’agriculture. Il est un cofondateur de SOWIT, une start-up qui fournit des données précises aux décideurs en matière d’agriculture et d’environnement.

Fondée en 2017 par Hamza Bendahou et Hamza Rkha Chaham, SOWIT développe des outils d’aide à la décision pour soutenir les agriculteurs africains. Ses clients incluent des entreprises alimentaires, le gouvernement, des agriculteurs ainsi que des banques et des assureurs. Grâce à ses plateformes, elle leur fournit les données nécessaires pour prendre des décisions éclairées.

SOWIT propose six applications mobiles : SoDry, SoYield, SoWater, Monitor, Fertisat et Skowt. SoDry aide à déterminer la meilleure date pour récolter l’ensilage de maïs. SoYield utilise l’intelligence artificielle pour offrir des estimations de production jusqu’à deux mois avant la récolte. SoWater calcule les besoins en eau d’une parcelle pour optimiser l’irrigation.

Monitor, quant à elle, permet d’accéder à un expert SOWIT pour cogérer les opérations agricoles via un diagnostic hebdomadaire des cultures basé sur la télédétection par satellite. Fertisat détermine les besoins en engrais des cultures. Skowt améliore l’efficacité des inspections en orientant les opérateurs vers les zones sensibles et en fournissant un rapport complet.

Hamza Bendahou est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électronique et traitement du signal obtenu en 2011 à l’INP-ENSEEIHT de Toulouse. Il est aussi diplômé de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE-SUPAERO) où il a obtenu en 2012 un master en ingénierie financière.

Après un stage de fin d’année au département des essais en vol d’Airbus en 2011, Hamza Bendahou a intégré AXA Investment Managers en 2012. Il y a occupé les postes de gestionnaire de gamme de fonds et de gestionnaire de produits. De 2013 à 2018, il a travaillé chez Gras Savoye, une entreprise de services financiers, où il a été chargé d’études au sein de la direction des marchés, puis responsable du pôle des études actuarielles.

Melchior Koba

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Pendant ses études en informatique, il a effectué plusieurs stages pour acquérir de l’expérience. Devenu entrepreneur, il met à profit ses compétences en intelligence artificielle, Internet des objets et vision par ordinateur pour créer des solutions innovantes dans l’industrie aquacole.

Mohamed Ben Ahmed (photo) est un entrepreneur et un informaticien tunisien spécialisé en computer vision et développement en intelligence artificielle (IA). Cofondateur et président-directeur général d’Aquadeep, il utilise la technologie pour révolutionner le secteur de l’aquaculture.

Fondée en 2021 par Mohamed Ben Ahmed et Youssef Chahed, Aquadeep est une start-up technologique qui facilite l’aquaculture. Elle développe des solutions basées sur l’IA et la vision par ordinateur pour permettre aux aquaculteurs de compter les larves et les poissons dans leurs bassins. Elle fournit également des outils d’extraction de données basés sur l’Internet des objets pour un meilleur contrôle du processus d’élevage.

« Nous développons des solutions basées sur l’intelligence artificielle et le computer vision. C’est une technique d’intelligence artificielle qui consiste à permettre aux ordinateurs de voir et d’interpréter les images et vidéos de la même manière que le font les humains », explique Mohamed Ben Ahmed en juillet 2024.

Les solutions de l’entreprise aident les pêcheries à mieux contrôler leurs rendements, assurant ainsi un élevage de poissons plus sains et une gestion plus efficace des coûts et des stocks. Aquadeep propose un compteur de poissons au stade larvaire et un compteur de poissons juvéniles entièrement industriel. Elle offre aussi une application mobile basée sur l’IA qui facilite les tâches quotidiennes des employés de la pêche.

Mohamed Ben Ahmed est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en sciences informatiques, obtenu en 2021 à la South Mediterranean University, en Tunisie. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé en 2018 comme stagiaire ingénieur en matériel informatique chez Cloud Temple en France. En 2020, il a effectué un stage de développeur full stack en Tunisie chez Think-it, une organisation d’ingénierie logicielle.

Melchior Koba

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Le gouvernement camerounais a annoncé le mercredi 17 juillet le lancement des candidatures pour l’Agritech Innovation Challenge. Ce concours vise à révéler les talents et l'ingéniosité des start-up dans les domaines de la transformation numérique appliquée à l'agriculture, à l'élevage, aux forêts et à la pêche.

Au terme de la compétition, 10 start-up seront primées. Chaque gagnant pourra recevoir jusqu'à 40 millions FCFA (66 657 $) et bénéficiera de l'accompagnement du Projet d’accélération de la transformation numérique au Cameroun (PATNUC) pour la mise en œuvre de leurs plans d’affaires.

Les start-up intéressées peuvent postuler jusqu’au 20 août via l’adresse : https://www.aic.interactivconsulting.com/.

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L’Ethiopie lance deux projets pour numériser son secteur agricole

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Les autorités éthiopiennes veulent tirer profit de leur secteur agricole en le modernisant. Pour cela, elles mettent en place des projets pour numériser le secteur.

L’Institut éthiopien de la transformation agricole (ATI) a annoncé le mardi 16 juillet le lancement, en collaboration avec l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), de deux projets relatifs à la numérisation du secteur agricole. L’objectif est d’améliorer les systèmes de commercialisation des intrants et des produits agricoles.

Le premier projet porte sur la mise en place d’une plateforme numérique qui connectera les petits exploitants agricoles aux acheteurs potentiels. « Cette initiative modernise le système des marchés agricoles en améliorant la détermination des prix, la gestion des risques et la transparence des transactions. Elle garantit un approvisionnement constant en produits de qualité, favorise la traçabilité, fait correspondre l'offre à la demande et stabilise les prix du marché », explique l’ATI.

Le second projet porte sur l’automatisation du système des bons d’intrants. L’ATI table sur des eVoucher 2.0 qui sont des bons électroniques disposant d’un code numérique qui permettent d’acheter des biens ou des services en ligne ou en magasin. L’adoption de ce système permettra d’améliorer la distribution des intrants agricoles et de lutter contre la fraude.

Le lancement de ces projets s’inscrit dans un contexte marqué par la volonté des autorités éthiopiennes de moderniser le secteur agricole. Elles ont signé divers partenariats à cette fin et elles confirment leurs intentions de tirer profit de la technologie. En juin dernier, l’ATI s’est allié avec Digital Green, une organisation américaine qui œuvre pour la numérisation de l’agriculture, pour la mise en place d’une plateforme de partage des connaissances.

Les deux projets lancés vont, entre autres, permettre de garantir un marché durable, d’assurer une meilleure fourniture des intrants aux agriculteurs, en plus de renforcer les liens entre les agriculteurs et les consommateurs de produits agricoles.

Adoni Conrad Quenum

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Il s’engage à créer des solutions innovantes pour aider les petits exploitants agricoles africains à surmonter leurs défis. Pour ce faire, il a mis au point une plateforme technologique qui facilite l’accès au marché agricole et au financement.

Francis Obirikorang (photo), entrepreneur ghanéen, est un cofondateur et le président-directeur général d’AgroCenta Technologies. Cette entreprise est dédiée à l’inclusion financière des communautés rurales en Afrique.

Fondée en 2015 par Francis Obirikorang et Michael Ocansey, AgroCenta Technologies est une entreprise de technologie financière qui vise à améliorer l’accès au marché et aux services financiers pour les petits exploitants agricoles sur le continent. Parmi ses services, l’entreprise facilite les paiements numériques, les prêts, les assurances et les pensions pour ces agriculteurs.

Pour atteindre ses objectifs, la start-up a développé Velociti, une plateforme utilisant le big data, le machine learning et l’intelligence artificielle. Velociti construit des données alternatives pour permettre aux petits exploitants ruraux d’accéder à des services financiers tels que les micro-prêts, les paiements mobiles, l’assurance, l’épargne et les pensions. Elle offre également une identité numérique aux acteurs de la chaîne de valeur agricole en Afrique.

En plus d’AgroCenta Technologies, Francis Obirikorang a cofondé Swappaholics Holdings Ltd en 2015. Cette entreprise, dont il a été le PDG jusqu’en 2016, a développé une plateforme en ligne permettant aux particuliers et aux entreprises d’échanger des produits, des compétences et des services sans recours à l’argent.

Francis Obirikorang est diplômé de la Kwame Nkrumah University of Science and Technology, où il a obtenu en 2006 un bachelor en ingénierie des matériaux. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2008 à 2013 comme rédacteur technique pour les entreprises technologiques Esoko et Corenett. De 2013 à 2015, il était analyste commercial chez TXT Ghana, un fournisseur de services d’applications sans fil.

Melchior Koba

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Il est un expert en intelligence artificielle et en apprentissage automatique. Grâce à ses connaissances et compétences, il aide les agriculteurs à optimiser leurs performances et à augmenter leur rentabilité.

Adamou Nchange Kouotou (photo) est un informaticien et un entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Agrix Tech. Fondée en 2018, cette start-up technologique automatise le processus d’analyse des risques techniques et financiers chez les petits exploitants agricoles.

Agrix Tech fournit aux agriculteurs des solutions complètes : financement, intrants agricoles, conseils, assurance et accès au marché. Elle optimise et suit les exploitations pour des rendements élevés grâce à l’apprentissage automatique et aux données satellitaires, facilitant ainsi de meilleures décisions de crédit pour les institutions financières. En 2019, l’entreprise a reçu le prix spécial du président de la République dans le secteur du numérique.

« A Agrix Tech, nous développons une intelligence artificielle qui dote instantanément les petits agriculteurs formés sur le tas de compétences en prévention, détection et traitement des maladies des plantes agricoles. Ainsi, les petits agriculteurs, qui représentent 80 % des agriculteurs en Afrique, pourront augmenter les rendements de leurs exploitations et par conséquent leurs revenus », expliquait le PDG de la start-up en 2019.

Avant Agrix Tech, Adamou Nchange Kouotou a cofondé la société informatique Nabla en 2011. Il est diplômé de l’université de Yaoundé 1 où il a obtenu un master en physique en 2006 et un master en ingénierie de télécommunication en 2008. Il détient aussi un master en administration des affaires obtenu en 2019 à l’European School of Management and Technologie (ESMT) de Berlin, en Allemagne.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2009 chez ZTE Corporation en tant qu’ingénieur après-vente. En 2010, il a rejoint Huawei Cameroun comme responsable de la maintenance sur le terrain. En 2013, il est devenu gestionnaire SLA (service level agreement) chez IHS Towers, un développeur d’infrastructures de communication. Entre 2019 et 2023, il a été responsable régional de la gouvernance et de la conformité chez Allianz Africa, une société de services financiers non bancaires.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les agriculteurs, en l’occurrence les petits exploitants agricoles, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.

FarmHouse est une solution agritech développée par la start-up zambienne eMsika. Elle permet aux utilisateurs d’acheter des produits agricoles et de demander des conseils agricoles à un chatbot basé sur l’IA. La start-up, basée à Lusaka, a été fondée en 2016 par Gilbert Mwale et Elton Chirwa. Elle a annoncé le jeudi 13 juin, par le biais de Gilbert Mwale, son projet de s’étendre en Tanzanie, au Nigeria, en Egypte et au Zimbabwe.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux divers services proposés par la jeune pousse. Il faut souligner que FarmHouse se concentre sur la fourniture de conseils techniques à la ferme et à la vente d'intrants agricoles de qualité pour les besoins des petits éleveurs de volaille et de bétail dans les zones urbaines.

« FarmHouse permet aux agriculteurs d'accéder à des formations, à des intrants et à des contacts avec d'autres agriculteurs, tandis qu'eMsika a récemment lancé un programme d'adhésion des agriculteurs appelé FarmHouse Plus. Elle a également créé un magasin physique et s'est associée à des fournisseurs multinationaux », a indiqué Gilbert Mwale à Disrupt Africa.

La start-up propose des abonnements, dont le plus accessible s’élève à 149 kwachas zambiens (environ 5,64 $), pour accéder à un certain nombre de services. C’est d’ailleurs l’un des moyens, en plus de la marge réalisée sur les ventes des divers produits agricoles, par lequel FarmHouse génère des revenus. Elle revendique avoir formé environ 8 000 agriculteurs avec ses programmes de formation.

Adoni Conrad Quenum

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L’agriculture est un secteur important pour les économies africaines. Avec la transformation numérique sur fond de révolution technologique sur le continent, la numérisation du secteur agricole est devenue primordiale pour de nombreux pays du continent.

L’Institut éthiopien de la transformation agricole (ATI) a signé un protocole d’accord avec Digital Green, une organisation américaine qui œuvre pour la numérisation de l’agriculture, pour aider les agriculteurs à tirer parti de la numérisation du secteur agricole. L’annonce a été faite par la firme américaine via un post Facebook publié le dimanche 2 juin.

L’initiative vise à créer une plateforme de partage des connaissances ; pour cela, les deux parties se sont tournées vers le réseau open source de partage de données et de contenus FarmStack. Elle s’appuiera sur des interfaces de programmation, des URL et des intégrations CKAN pour la mise en place de ladite plateforme.

« Nous sommes ravis d'annoncer que nous avons signé un protocole d'accord avec l'Institut éthiopien de transformation agricole (ATI) afin de maximiser les avantages agricoles et socio-économiques pour les hashtags #agriculteurs, les femmes et les jeunes dans les régions opérationnelles et les Woredas des deux organisations. Ce protocole d'accord quinquennal vise à mettre en évidence les efforts de collaboration dans les domaines de l'agriculture numérique, de la création d'emplois pour les jeunes, de l'autonomisation des femmes, des systèmes d'information sur les marchés, de la mobilisation des ressources et du partage des données », peut-on lire sur le compte Facebook de Digital Green.

Dans son processus de transformation numérique, l'Ethiopie s'investit dans la numérisation du secteur agricole. Les autorités se sont alliées à l’agritech locale Lersha pour la création de profils numériques complets pour 1,05 million de petits agriculteurs leur permettant de bénéficier de divers services d'agriculture numérique.

« Ensemble, nous mettrons en œuvre des initiatives visant à numériser les registres des agriculteurs, à renforcer les canaux numériques de vulgarisation agricole et à améliorer l'accès aux marchés, ce qui profitera en fin de compte aux agriculteurs, aux femmes et aux jeunes dans toute l'Ethiopie », ajoute Digital Green.

Adoni Conrad Quenum

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Il souhaite aider les agriculteurs à maximiser leur production. Pour cela, il développe des dispositifs intelligents qui les accompagnent tout au long de leur culture. Grâce à sa solution innovante, il a remporté plusieurs prix, tant au niveau national qu’international.

Pyrrus Koudjou (photo) est un tech entrepreneur camerounais spécialisé dans le domaine de l’agronomie. Il est le fondateur et le président-directeur général de Clinic Agro, une start-up conçue pour aider les agriculteurs à réduire les pertes de cultures.

Fondée en 2021, Clinic Agro se consacre à l’amélioration de l’agriculture et de l’élevage. Son objectif est d’optimiser la rentabilité des exploitations, d’augmenter la productivité et la qualité des aliments, tout en gérant mieux les ressources. Elle fabrique et commercialise des kits d’analyses des sols connectés à son application éponyme.

Le produit phare de Clinic Agro, appelé Kit Clinicsol, est un outil intelligent et connecté qui mesure divers paramètres du sol, tels que l’acidité, le taux de NPK (azote, phosphate et potassium), la température, l’humidité et la salinité. Composé d’un boîtier, d’un capteur et d’une source d’alimentation, il aide également à identifier les cultures les plus adaptées au sol, à déterminer le moment optimal pour les semis, et à évaluer la qualité de l’eau pour l’irrigation.

En plus de Clinic Agro, Pyrrus Koudjou a fondé Promagric en 2016, un marché virtuel reliant directement ou indirectement les agriculteurs et les acheteurs de produits agricoles pour faciliter les transactions de vente.

Pyrrus Koudjou dirige aussi plusieurs autres projets, tels que Buntou, AwaData et Tchossa IA. Buntou vise à sécuriser les transactions de vente, d’achat et d’investissement à distance pour les particuliers et les professionnels. AwaData est un projet de M & T Consulting, une société de services et de conseil en informatique. Tchossa IA est un agent conversationnel intelligent.

Diplômé du groupe universitaire ISEM-IBCG, aujourd’hui connu sous le nom d’Institut Universitaire des Leaders (USL), l’entrepreneur a obtenu en 2014 une licence professionnelle en gestion de logiciels, administration de bases de données, et administration réseau et système.

En 2019, Pyrrus Koudjou a remporté le prix Orange de l’entrepreneuriat social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Cameroun. Il a également gagné le prix « Cultivez en numérique » du Hacklab Afrique de Société Générale et un grand prix dans la catégorie « Espoir » à l’Agri Startup Summit. En 2022, il a obtenu la deuxième place à l’ICT Innovation Challenge organisé par le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun. Il a aussi été lauréat d’Orange Fab Cameroun.

Melchior Koba

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Spécialisé dans la transformation numérique, il contribue à l’évolution de l’agro-industrie grâce à des solutions technologiques qui stimulent l’efficacité, garantissent la sécurité alimentaire et favorisent la croissance économique.

Bertrand Foffe (photo) est un cofondateur et le directeur général de Jangolo, une start-up qui révolutionne le paysage agricole grâce à la puissance des technologies numériques. Originaire du Cameroun, il a fondé l’entreprise avec Rodrigue Kwanga et Paulin Nguekam.

Créée en 2016, Jangolo sert de pont entre les agriculteurs, les agro-industries, les restaurants et les consommateurs, favorisant une chaîne de valeur agricole transparente et efficace. L’entreprise veut réduire les pertes post-récolte et faciliter l’accès à l’information pour les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires. Elle vise aussi à faciliter l’accès au marché pour les producteurs locaux en numérisant les chaînes de valeur de l’agroalimentaire.

« Notre objectif est de transformer le paysage agro-industriel africain en le rendant plus productif, plus durable et plus avancé sur le plan technologique. Jangolo envisage un avenir où chaque partie prenante a accès aux outils de la réussite », peut-on lire sur la page LinkedIn de la start-up.

Bertrand Foffe est diplômé de la Fontys University of Applied Sciences, où il a obtenu en 2012 un bachelor en technologie de l’information et de la communication. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2013 chez GasTerra, un grossiste de gaz naturel et de gaz vert, en tant qu’ingénieur logiciel.

Par la suite, il a occupé des postes d’ingénieur logiciel dans plusieurs entreprises énergétiques comme Powerhouse et Essent. Il a également travaillé comme ingénieur en solutions chez Philips, Rabobank et Accenture, une société qui aide les grandes entreprises, les gouvernements et d’autres organisations à construire leur infrastructure numérique, optimiser leurs opérations, accélérer leur croissance et améliorer les services aux citoyens.

Melchior Koba

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