L’agritech kényane iProcure a annoncé la semaine dernière son expansion vers la Tanzanie. Cette expansion intervient moins d’un an après la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,2 milliards de shillings kényans (environ 8,7 millions $).

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Avec son entreprise, elle veut aider les acteurs du secteur agricole à prendre les meilleures décisions dans la gestion de leur activité. Elle utilise l’intelligence artificielle et la gestion des données et développe des solutions pratiques pour les agriculteurs.

Sara Menker (photo) est une entrepreneure éthiopienne connue pour avoir fondé Gro Intelligence, une entreprise de technologie agricole basée à New York, qui utilise l’intelligence artificielle et les données pour aider les entreprises, les institutions financières et les gouvernements à mieux comprendre les écosystèmes complexes de l’agriculture, du climat et de l’économie puis à prendre des décisions éclairées sur les marchés alimentaires mondiaux.

Née et ayant grandi en Ethiopie, elle s’envole pour les Etats-Unis où elle a obtenu un bachelor en économie au Mount Holyoke College et un master en administration des affaires à l’université de Columbia. Elle fonde Gro Intelligence en 2014 afin d’aider les agriculteurs à améliorer leur productivité et à maximiser leur rendement. La plateforme fournit des prévisions précises sur les rendements afin d’aider les agriculteurs à planifier leur production et leur logistique.

Gro Intelligence a des bureaux à Nairobi, à New York et à Singapour. L’entreprise a déjà levé plus de 115 millions de dollars auprès de plusieurs grands investisseurs. Elle a développé plusieurs applications comme le Climate Risk Navigator for Agriculture qui donne un aperçu rapide et actualisé des prévisions météorologiques et climatiques pour plus de 40 cultures principales, partout dans le monde ; le Land Suitability Model qui permet d’évaluer l’aptitude des régions à cultiver certaines plantes.

En septembre 2022, elle a rejoint le comité consultatif externe de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Le mois suivant, elle rejoint le comité directeur de la Bloomberg New Economy Climate Technology Coalition qui a pour but de développer la prochaine génération de technologies vertes essentielles à la résolution de la crise climatique.

https://www.linkedin.com/posts/sara-menker_bloomberg-new-economy-climate-technology-activity-6999404080167034882-oSTP?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

Avant de fonder sa propre entreprise, Sara Menker a travaillé pour l’entreprise financière Morgan Stanley en tant que vice-présidente entre 2004 et 2012. Cinquième speaker de la série de conférences Henry C. Gardiner sur les systèmes alimentaires mondiaux en 2018, elle a fait partie des 100 personnes les plus influentes au monde du magazine Time.

Melchior Koba

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Le potentiel du secteur agricole africain n’est plus à démontrer. Pourtant, les agriculteurs du continent peinent à bien gérer leurs champs, ce qui pourrait changer avec l’introduction de la technologie dans le secteur.

TroTro Tractor est une solution numérique développée par une jeune pousse ghanéenne. La plateforme permet aux agriculteurs et aux entrepreneurs agricoles de louer des équipements agricoles tels que des tracteurs, des semoirs, des moissonneuses-batteuses et des pulvérisateurs. Basée à Accra, la start-up a été fondée en 2016 par Adam Muhammed Muhideen et Kamal Yakub. Le principal objectif est d'aider les agriculteurs ghanéens à accéder facilement à des machines agricoles modernes et de haute qualité dans le but d'améliorer leur productivité et de maximiser leur rendement.

La solution dispose d'une application mobile disponible uniquement sur Android. Il faudrait télécharger l’application et créer un compte pour accéder aux diverses machines agricoles. En fonction des tarifs de location, de la situation géographique et surtout du travail à effectuer, l’agriculteur opte pour une machine ou une autre. TroTro Tractor a également mis en place un code USSD pour permettre aux agriculteurs ne disposant pas de smartphone ou vivant dans des zones reculées sans couverture Internet d’accéder à leurs services.

La start-up offre également d’autres services tels que la formation des agriculteurs sur l'utilisation des machines agricoles, l'assistance technique et la maintenance des équipements. Elle permet aussi aux agriculteurs de planifier et de gérer leurs opérations agricoles plus efficacement, grâce à des fonctionnalités telles que des alertes de rappel d'entretien et des rapports de gestion.

L’application peine néanmoins à s’imposer dans le secteur agricole. D’après les statistiques de Play Store, un peu plus de 100 téléchargements ont été effectués depuis son lancement. Cet indicateur biaise toutefois l’analyse du succès du service puisqu’il est bien connu que les zones rurales en Afrique ne disposent pas d’une bonne couverture Internet. L’option du code USSD pourrait avoir pris le dessus.

Adoni Conrad Quenum

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Au cours des cinq dernières années, le soutien financier apporté aux jeunes pousses technologiques africaines a augmenté. La confiance suscitée par les innovateurs locaux ne cesse de se renforcer et d’attirer des investisseurs conscients des opportunités de l’économie numérique sur le continent.

Selon la plateforme Africa : The Big Deal, Lauch Africa est l’un des investisseurs les plus actifs dans le financement des start-up en Afrique. Depuis le lancement de ses activités à la mi-2020, ce fonds panafricain de capital risque a dépensé plus de 31 millions $ dans 133 opérations, à raison de plus d'une opération par semaine en moyenne. La majorité des opérations financières se sont situées entre 100 000 et 300 000 USD, avec un chèque médian de 250 000 USD.

22 pays sont jusqu’ici au cœur de l’activité de Launch Africa. Les start-up de quatre pays en particulier Nigeria, Afrique du Sud, Kenya et Egypte ont à elles seules confisqué 21 millions USD déjà investis par Launch Africa à travers 89 accords de financement.

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Cinq autres marchés ont attiré plus d'un million de dollars : le Ghana, le Sénégal et la Côte d'Ivoire en Afrique de l'Ouest ; la Tanzanie et la Tunisie. L'équipe d'investissement est également sortie des sentiers battus en identifiant des investissements dans des pays souvent négligés tels que le Togo, le Soudan ou l'Angola.

La fintech est le secteur dans lequel Launch Africa a le plus investi avec 42 transactions (32 %) évaluées à 11 millions $ (36 % des 31 millions $) sur 13 marchés au total. Le Nigeria a représenté 13 transactions fintech.

Les autres secteurs dans lesquels Launch Africa a également beaucoup investi sont les places de marché, la logistique, le big data et les healthtech qui ont attiré chacun un total financier variant de 3 à 4 millions $ pour 15 à 20 transactions. Les transactions dans les places de marché, la logistique et le big data ont été réalisées sur près de 10 marchés par secteur. Par contre, le soutien aux healthtech a porté sur 5 marchés, avec 7 transactions en Afrique du Sud.

Muriel Edjo

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L’accélérateur estonien Startup Wise Guys a lancé en mars dernier le Startup Wise Guys SaaS Africa 2023, son programme d'accélération pour soutenir les start-up en Saas (Software as a Service) numériques B2B en phase de démarrage en Afrique de l’Est et de l’Ouest.

Les start-up en AgriTech, FinTech, EdTech, CleanTech, HealthTeach ou RetailTech sont encouragées à postuler pour avoir une chance d’avoir des investissements initiaux allant jusqu’à 65 000 €.

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 7 septembre à travers le lien : https://startupwiseguys.com/all-programs/saas-accelerator-program-africa/

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FarmTrace, une start-up agrotechnique qui fournit aux agriculteurs une solution de gestion basée sur le cloud, a annoncé son dernier financement, dont le montant n'a pas été divulgué, de la part de Secha Capital et Hassium Capital.

La start-up précise que cet investissement, qui fait suite à un tour de table d'un million de dollars, sera consacré à la croissance de l'entreprise et à l'amélioration de l'expérience des clients.

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La science des données et l’intelligence artificielle sont au cœur de la réussite de nombre de firmes technologiques. Au Nigeria, des tech entrepreneurs ont décidé de mettre ces technologies au service de l’agriculture et du commerce en ligne.

Zowasel est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux petits exploitants agricoles de recourir à la technologie pour améliorer leur productivité, leur durabilité et leur rentabilité à travers la chaîne de valeur. L’agritech, basée à Lagos, a été fondée en 2019 par Jerry Oche et Oghenekome Umuerri. L’objectif de la firme est de tirer parti de la science des données et de l'intelligence artificielle pour valider et sécuriser leurs chaînes de valeur, de la ferme au marché.

Pour cela, elle dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’agriculteur devra la télécharger et s’inscrire afin de pouvoir accéder au réseau de l’agritech. Grâce à ses experts en agronomie, Zowasel évalue la qualité de la productivité et s’efforce pour améliorer la qualité des récoltes dans le but de dénicher de bons acheteurs.

En ce qui concerne les acheteurs, Zowasel s’applique dans le tri. La plateforme vérifie un certain nombre d’informations comme leur solvabilité avant de les mettre en contact avec les agriculteurs. « Nous faisons correspondre les acheteurs et les vendeurs d'un même produit. Vous décidez ensemble des prix et des conditions, Zowasel applique des contrats intelligents et garantit que toutes les transactions sont expédiées et que les paiements sont effectués après la livraison sans aucun problème », peut-on lire sur la plateforme.

En 2021, l’agritech a revendiqué travailler avec plus de 1,5 million de petits exploitants dans le nord du Nigeria. Cette même année, elle a obtenu un financement de 100 000 $ auprès de Guinness et de Prosimador lors du Zero Hunger Sprint 2021, un événement qui s’est déroulé à Lagos et qui a été soutenu par le Programme alimentaire mondial. Bien qu’elle ait lancé des opérations dans le delta du Niger pour soutenir les petits exploitants de cette région, une expansion hors de son pays n’est pas encore à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum

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Dans le but de permettre aux populations d’accéder aisément à des produits frais et aux agriculteurs d’écouler plus aisément leurs récoltes, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution facilitant un tel processus.

Farmhut est une plateforme business to business développée par une jeune pousse zambienne. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les propriétaires de restaurants et les commerçants, de se procurer des produits agricoles directement chez les agriculteurs. La start-up, basée à Harare, a été fondée en 2021 par Kumbirai Tagwireyi, Makosa Munyaradzi et Ryan Katayi. Elle a déjà levé environ 175 000 $ pour améliorer sa technologie et les conditions des petits agriculteurs.

« Farmhut fournit aux agriculteurs des informations sur le marché en temps réel, un accès aux services financiers et des opportunités de formation pour les aider à prendre de meilleures décisions, à développer leurs activités et à augmenter leur rentabilité », indique la plateforme.

La solution ne dispose pas d’une application mobile mais les utilisateurs pourront passer par la plateforme web où il est impératif de disposer d’un compte pour accéder aux divers produits et aux agriculteurs. Pour faciliter la gestion de l’entreprise agricole, Farmhut a mis en place un agent conversationnel basé sur le réseau social WhatsApp.

Nommé uMudhumeni, le chatbot répondra au défi de connectivité auquel la plupart des agriculteurs du Zimbabwe sont confrontés. Ils pourront également s'inscrire sur la plateforme et s'informer sur l'agriculture, recevoir des devis et se faire aider par des agronomes virtuels. L’objectif est de permettre aux agriculteurs d’optimiser leurs productions et d’empêcher au maximum le gaspillage des récoltes.

Par ailleurs, selon Farmhut, une inscription sur la plateforme permet aux agriculteurs d’accéder plus aisément aux institutions de microfinance. « Grâce à notre plateforme, les institutions de microfinance et les entreprises peuvent accéder à un marché plus large de clients potentiels, tout en gérant facilement leurs décaissements et recouvrements de prêts. En utilisant notre solution, ils peuvent gagner du temps et réduire les coûts associés aux processus de prêt traditionnels », peut-on lire sur la plateforme.

Adoni Conrad Quenum

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En 2020, la pandémie a mis en évidence des problèmes dans la chaîne d'approvisionnement alimentaire en Afrique. Elle a alors suscité un fort intérêt des investisseurs dans la technologie en tant que solution potentielle pour satisfaire un consommateur de plus en plus numérisé.

L’écosystème des jeunes entreprises innovantes qui emploient les nouvelles technologies dans le secteur de l’agriculture et de l’alimentation (agrifoodtech) a gagné en valeur en Afrique en 2022. Il a attiré 640 millions $ d’investissement, en croissance de 22 % par rapport à 2021 où le volume de fonds attiré était de 536 millions $ selon un rapport publié par le fonds de capital-risque AgFunder, en collaboration avec le fonds souverain singapourien Temasek.

Pour 2022, l’argent reçu, réparti en fonction de la spécialisation des start-up, est demeuré faible dans le segment de la mécanisation. En effet, les jeunes entreprises de robotique agricole, mécanisation et équipement qui intègre les tracteurs connectés, les drones, les machines agricoles automatiques n’ont attiré que 10 millions $. Soit 1,56 % de l’ensemble des investissements mobilisés par l’agrifoodtech en Afrique.

Investissement par catégories de start-up en 2022 ($)

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Source : AgFunder

Pourtant, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la mécanisation de l’agriculture en Afrique est indispensable car elle allège les tâches fastidieuses, augmente la productivité agricole, améliore les revenus et contribue à la sécurité alimentaire. L’organisation déplorait en 2019 le fait que les petits exploitants utilisaient encore à 65 % leur propre force musculaire pour la préparation des sols, à 25 % des animaux et seulement à 10 % les engins à moteur.

En Asie du Sud, par comparaison, la force musculaire humaine était déjà tombée à 30 % pour les travaux de préparation des sols, contre 40 % pour les engins à moteur, alors qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes les engins à moteur représentaient 50 %.

 Investissement consacré à la mécanisation par région en 2022 ($)

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Source : AgFunder

Selon AgFunder, quatre segments de l’agrifoodtech ont capturé le gros des financements du secteur en 2022. Les start-up spécialisées dans le commerce de détail et les technologies de la restauration (In-Store Retail & Restaurant Tech) ont par contre attiré 197 millions $. Les start-up spécialisées dans les technologies intermédiaires (Midstream Tech), qui opèrent notamment sur les segments de la sécurité alimentaire, la traçabilité, la logistique, le transport et la transformation ont mobilisé 170 millions $. 

Les start-up proposant des places de marché et les solutions de financement ont attiré 131 millions $ alors que les start-up spécialisées dans les technologies de cloud computing qui produisent, entre autres, des cuisines fantômes et des robots de livraison autonomes ont levé 44 millions $. Des sommes largement plus importantes que celle mobilisée par les start-up qui proposent des outils d’amélioration de la production.

Muriel Edjo

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Les jeunes pousses qui révolutionnent l’agriculture, l’énergie et la mobilité sur le continent attirent de plus en plus d’investisseurs. Mais les levées de fonds demeurent concentrées sur une poignée de pays.

Factor[e] Ventures, une équipe de bâtisseurs d’entreprises qui investit dans des start-up en phase de démarrage en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, a lancé Delta40, un studio de création de start-up spécialement axé sur l'Afrique.

Delta40 sera dédié à l'augmentation des revenus et à la lutte contre le changement climatique en Afrique par la création et l'investissement dans les entreprises technologiques.

« Une décennie d'investissements dans l'énergie, l'agriculture, la mobilité et les innovations dans le domaine de l'eau sur les marchés émergents a confirmé qu'il existe une grande opportunité, au stade de la création, de soutenir les fondateurs locaux et diversifiés lorsqu'ils connectent leurs technologies et leurs marchés », a déclaré Morgan DeFoort, cofondateur de Factor[e] Ventures.

Ainsi, Delta40 investira entre 100 000 et 600 000 dollars pour la création et l'accompagnement des start-up africaines spécialisées dans les domaines de l'énergie, l'agriculture et la mobilité. Ces secteurs qui représentent 8 % du financement total sur le continent selon le rapport 2022 Africa tech VC de Partech.

En lançant Delta40, Factor[e] Ventures veut faire grimper ces chiffres et pousser les investisseurs à financer encore plus de start-up desdits secteurs. Outre l'apport de capitaux, Delta40 agira également en tant que cofondateur, en proposant des tests produits, du courtage technologique et une commercialisation à un stade précoce, et en travaillant pour accélérer la création d'entreprises.

Delta40 a déjà obtenu des financements et le soutien de plusieurs institutions privées et publiques, dont la Fondation Autodesk, l'Alliance mondiale de l'énergie pour les peuples et la planète et le cabinet d'avocats Wilson Sonisi, spécialisé dans les technologies du climat. Le studio de création d'entreprises sera basé au Kenya, avec des opérations au Nigeria.               

Samira Njoya        

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