Selon la BAD, la production agricole de l’Afrique pourrait passer de 280 milliards $ par an à 1 000 milliards $ d’ici 2030. Pour cela, les acteurs publics et privés sont appelés à travailler ensemble pour lever les obstacles au développement de l’agriculture.

Le directeur exécutif de l'Institut éthiopien de Transformation agricole (ATI), Mandrefo Nigussie (photo, à droite), et Abraham Endrias (photo, à gauche), fondateur et PDG de Lersha, une plateforme agricole numérique privée, ont procédé le lundi 28 août à la signature d’un protocole d’accord visant à numériser l'agriculture en Ethiopie.

Selon un communiqué de presse conjoint, le protocole d'accord permettra de mettre en œuvre des profils numériques complets pour 1,05 million de petits agriculteurs leur permettant de bénéficier de divers services d'agriculture numérique.

« Lersha a de solides antécédents en matière d'innovation dans le secteur privé et nous sommes convaincus qu'ensemble, nous pouvons apporter une contribution importante à l'économie mondiale d'innovation en tant que secteur privé, et nous pensons qu'ensemble nous pouvons avoir un impact sur la vie des petits exploitants agricoles en Ethiopie », a déclaré Mandefro Nigussie.

Selon les responsables de Lersha, le partenariat entre dans le cadre des efforts mis sur pied par la plateforme pour promouvoir les services numériques à guichet unique et créer des emplois pour les jeunes dans les zones rurales. Pour l’ATI, l’accord souligne l’engagement du gouvernement à travailler avec le secteur privé pour le développement agricole durable et inclusif dans le pays.

Selon le communiqué, le partenariat se déroulera sur une période de 3 ans allant de septembre 2023 à août 2026. Outre les profils numériques, les partenaires fourniront des services agroalimentaires et des services d'assistance technique aux agriculteurs. Le but est d'autonomiser et former 82 500 jeunes en devenir (dont 70 % de femmes) en proposant un programme de formation contextualisé.

Samira Njoya

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Dans l’objectif d'offrir à ses compatriotes l'opportunité de bénéficier des rentes de l’agriculture, cet entrepreneur technologique a développé une solution qui facilite le financement de leurs activités agricoles tout en partageant les dividendes avec les investisseurs.

Farm4me est une solution agritech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’investir dans la culture des produits de leur choix et de récupérer des dividendes après une durée donnée. La start-up, basée à Abuja (capitale du Nigeria), a été fondée en 2017 par Adama Joseph Adama.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur peut créer un compte puis accéder aux diverses opportunités d’investissement proposées par l’agritech. Avec Farm4me, investir 227 000 nairas (environ 294 $) dans la culture d’un hectare de maïs rapportera 27 240 nairas au bout de 6 mois mais pour un hectare de riz, il faudra débourser 298 278 nairas pour un retour sur investissement de 53 690 nairas sur la même période. La firme propose également des investissements dans des cultures comme les graines de sésame, le sorgho ou encore le soja.

Outre ce service, la jeune pousse opère dans la location de matériels agricoles, le commerce des produits et d’intrants agricoles et fournit aux petits exploitants agricoles des intrants agricoles sous forme de prêt. Farm4me revendique environ 32 223 utilisateurs et 22 311 emplois créés. La start-up exploite plus de 356 213 hectares. D’après les statistiques de Play Store, l’application a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois.

En 2021, Farm4me a reçu le prix de la meilleure plateforme numérique d'investissement agricole d'Afrique de l'Ouest, décerné par l'Institut nigérian de gestion des marques. La même année, l'Institut mondial de la qualité lui a également décerné le prix du meilleur fournisseur de services de vente et de location d’équipements agricoles de qualité en Afrique.

Adoni Conrad Quenum

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Avec sa start-up EzyAgric, cet ingénieur informatique ougandais numérise la chaine de valeur agricole du pays. L’entreprise a récemment été sélectionnée pour la cohorte 2023 du Black Founders Fund de Google for Startups.

George William Luyinda (photo) est un informaticien ougandais diplômé de la Busitema University où il a obtenu en 2014 un bachelor en ingénierie informatique. Il est cofondateur et le président-directeur général de la start-up EzyAgric qui numérise la chaine de valeur agricole dans le but de fournir aux agriculteurs de meilleurs services de production, de commercialisation et de financement.

Fondée en 2015, la société de technologie agricole propose plusieurs services. Elle commercialise des intrants agricoles et permet aux fermiers de suivre leurs dépenses et les revenus de leur exploitation pour en connaitre la rentabilité. A travers la plateforme EzyAgric, les fermiers peuvent également obtenir des prêts agricoles instantanés, personnalisés et sans garantie afin d'améliorer leur rentabilité.

En outre, l’entreprise offre des services de vulgarisation agricole gratuits et facilite l’accès à des marchés lucratifs et stables.

EzyAgric permet aussi aux Ougandais de gagner de l’argent en tant qu’agent. Ce dernier est responsable du profilage des agriculteurs et exploitants ainsi que des commandes et livraisons d’intrants. Il fait aussi l’évaluation et le suivi des crédits aux agriculteurs. L’entreprise a déjà servi plus de 106 000 agriculteurs et créé plus de 8100 emplois. Cette année, elle fait partie des 25 start-up africaines sélectionnées pour la troisième cohorte du Black Founders Fund de Google for Startups.

George William Luyinda est aussi le directeur non exécutif de Lacel Technologies, un éditeur de logiciel ougandais fondé en 2014. Avant de fonder EzyAgric, il a travaillé, en 2013, en tant qu’ingénieur stagiaire en télécommunications à Huawei Technologies et comme responsable de production chez Lacel Technologies.

Melchior Koba

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L’agritech ghanéenne Oyster Agribusiness a annoncé le lundi 14 août avoir conclu avec succès une levée de fonds d’un montant de 310 000 $, sous la forme de subventions et d’emprunts. Les fonds seront utilisés pour soutenir les initiatives d'inclusion des femmes entreprises par la jeune pousse, développer son équipe et accélérer sa croissance.

Pour rappel, Oyster Agribusiness a été fondée en 2018 par Edmond Kombat.

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Diplômé en sciences actuarielles, il a pour objectif d’augmenter la productivité et les revenus des pisciculteurs des milieux ruraux du Kenya. Il a reçu plusieurs distinctions pour ses idées innovantes.

Dave Okech est le fondateur et le président-directeur général d’AquaRech Ltd, une entreprise qui a pour but d’améliorer la productivité, d’augmenter les revenus et de créer une entreprise inclusive pour les petits pisciculteurs.

Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures en sciences actuarielles, analyse des investissements et des risques obtenu en 2009 au Digital Advisory and Learning Centre du Kenya. Il dispose aussi d’un certificat en développement d’entreprise aquacole obtenu en 2020 à la Wageningen University and Research.

Son entreprise AquaRech, née en janvier 2018, a pour objectif d’améliorer la production de poissons grâce à de bonnes pratiques, de connecter les pisciculteurs aux commerçants, de mettre en relation les fournisseurs d’intrants et les agriculteurs et de réduire, voire d'éliminer le commerce de poisson à des fins sexuelles.

Tous ces objectifs de l’entreprise sont atteignables grâce à son application Aquarech App. Cette dernière est un système de base de données qui relie les principaux acteurs de la chaîne de valeur de l’aquaculture, que ce soit les agriculteurs, les négociants et les fournisseurs d’intrants.

Elle offre des informations cruciales sur la production, notamment la quantité d’aliments distribués, la croissance quotidienne moyenne, le rendement du poisson, le prix de vente du poisson et le coût de l’alimentation. Grâce à son système de régime alimentaire intégré, l’application effectue automatiquement le calcul précis de la quantité d’aliments à fournir aux poissons, en prenant en compte des facteurs tels que la température de l’eau, la taille des poissons et la population totale.

Avant AquaRech Ltd, Dave Okech a fondé en 2011 Sare Millers Ltd, une entreprise manufacturière qui utilise l’agro-industrie comme un moyen pour autonomiser les agriculteurs sur le plan social et économique. En 2016, il a cofondé Rio Fish Kenya, une entreprise sociale qui fournit des moyens de subsistance durables et améliore la sécurité alimentaire, dont il a été le PDG jusqu’en 2019.

Cependant, avant l’entrepreneuriat, il a travaillé entre 2008 et 2011 en tant que data analyst de United Millers, une entreprise de production alimentaire. Son travail a été reconnu par la Mandela Washington Fellowship en 2016, Acumen Fellow en 2019, Global Farmer Network Fellow en 2020, Africa Food Systems Fellow et Obama Foundation Leaders Africa en 2021. Il a également été sélectionné parmi les 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes 2023.

Melchior Koba

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Les agriculteurs des milieux ruraux sont souvent confrontés à plusieurs problèmes. Parmi ces difficultés, on retrouve le défi d’accès aux données et au financement. C’est ce que résout Michael Ogundare.

Michael Ogundare (photo) est un informaticien diplômé de l’université d’Ibadan au Nigeria où il a obtenu son bachelor en 2017. L’entreprise Crop2Cash, dont il est le fondateur et le président-directeur général, a remporté le 27 juin passé les Global Startup Awards pour l’Afrique de l’Ouest. Ceci fait d’elle la meilleure start-up agritech de la région et un candidat sérieux au même titre à l’échelle continentale.

Fondée en 2018, Crop2Cash est une start-up qui a pour objectif de permettre aux petits exploitants agricoles des zones rurales du Nigeria de recevoir des paiements numériques et de développer leur identité financière.

Elle fournit aux banques et aux prêteurs une plateforme qui leur permet d’évaluer les groupes de petits exploitants agricoles ayant besoin d’un crédit sur la base des données fournies par les agriculteurs, de les financer directement et de suivre l’utilisation du crédit. Elle crée aussi des outils pour les agro-transformateurs, en facilitant des activités telles que le pesage, le contrôle de la qualité, les services de vulgarisation, etc.

Membre de PremiaBN, un réseau exclusif de membres privés qui se concentre sur les connexions et la promotion du leadership, accélérant la collaboration et l’engagement significatif des Africains et de la diaspora, Michael Ogundare est également le fondateur, en 2014, et un développeur d’applications mobiles de Simplex Squad, une entreprise informatique.

Hormis les entreprises qu’il a fondées, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’ingénieur de logiciels de CloudWare Technologies, un fournisseur de services technologiques, en 2015, et de Shopping Internet Services Nigeria de 2016 à 2017. Cette dernière est une entreprise qui offre une plateforme technologique en marque blanche qui aide les entreprises à entrer en contact avec des clients qui recherchent des produits de qualité à des prix avantageux.

Michael Ogundare a été nommé meilleur innovateur en matière de technologie agricole au Nigeria lors de la conférence Agrinovation 2019. Boursier Acumen West Africa en 2021 et sélectionné la même année pour bénéficier du Google Black Founders Fund, il est, depuis mars 2023, un mentor de l’accélérateur Google for Startups.

Melchior Koba

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Avec sa société, Verdant Agri-Tech, il s’efforce de transformer la vie des agriculteurs et de stimuler le développement économique en combinant l’agriculture traditionnelle avec les avancées technologiques. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour ses efforts.

Nasir Yammama (photo) est un entrepreneur et un innovateur nigérian spécialisé dans le domaine de la technologie agricole. Il est le fondateur et le président-directeur général de Verdant Agri-Tech qui a pour objectif de régler les problèmes de faible productivité dus au manque de données et d’informations, ainsi qu’à un accès insuffisant au marché et au crédit ; d’améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources et de réduire les impacts écologiques.

Fondée 2014, Verdant Agri-Tech utilise les avancées technologiques pour offrir aux agriculteurs ruraux un accès à des informations sur les marchés agricoles, une assistance en matière de gestion et des opportunités d’accès aux marchés et aux services financiers.

L’entreprise dispose d’une plateforme en ligne qui rassemble l’ensemble des parties prenantes et des acteurs clés de la chaîne de valeur agricole et de l’industrie pour faciliter l’échange entre ces derniers. Qu’il s’agisse des agriculteurs, des acheteurs, des entreprises agro-industrielles, des agences de recherche, des gouvernements ou des institutions financières, toute la chaine de valeur y est représentée.

Hormis ses occupations à Verdant Agri-Tech, Nasir Yammama aide aussi les jeunes qui désirent se lancer dans l’entrepreneuriat. Il est depuis 2018 un coach au MIT Bootcamps, un programme d’apprentissage accéléré permettant aux étudiants d’apprendre et de mettre en pratique les principes d’entrepreneuriat, de leadership et d’innovation.

Nasir Yammama est titulaire d’un master en technologie créative obtenu en 2015 à la Middlesex University et d’un certificat en leadership des nouvelles entreprises obtenu la même année à l’institut de technologie du Massachusetts. Il a travaillé entre 2016 et 2017 à Adam Smith International, une société de conseil, en tant qu’analyste des technologies des affaires.

En tant qu’entrepreneur, Nasir Yammama a plusieurs fois été récompensé. En 2017, il a reçu en Angleterre le prix Queen’s Young Leader pour ses efforts. La même année, il a également figuré dans le classement Forbes des 30 entrepreneurs de moins de 30 ans les plus prometteurs d’Afrique.

Melchior Koba

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Le projet Pastolait, une start-up composée d’étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture (ENSA) et de l’Ecole polytechnique de Thiès (EPT) au Sénégal, a remporté, lundi 26 juin, le premier prix d’innovation technologique en agriculture de la deuxième édition du Concours dénommé Ayute Africa Challenge lancé par l’ONG américaine Heifer.

Les trois étudiants membres de la start-up Pastolait ont reçu un chèque de 6 millions FCFA, à l’issue de la finale de cette compétition lancée en 2022.

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Les agriculteurs des milieux ruraux ont difficilement accès au marché de consommation pour écouler leurs produits. Connaissant leurs problèmes, Mignane Diouf, accompagné de son frère, a développé une plateforme qui permet de les connecter aux commerçants en zones urbaines.

Mignane Diouf (photo) est un informaticien sénégalais diplômé de l’European Institute of Technology (EPITECH) où il a obtenu un master en ingénierie logiciel en 2011. En 2018, il a fondé, avec son frère Albert Diouf, la start-up Afrikamart, dont il est le président-directeur général.

Issu d’une famille d’agriculteurs, Mignane Diouf a été témoin de la souffrance des agriculteurs qui avaient du mal à joindre les deux bouts parce que l’accès au marché était difficile et les ventes faibles. Il a donc eu l’idée de fonder Afrikamart pour venir en aide aux exploitants agricoles et par la même occasion faciliter l’approvisionnement en produits frais des professionnels du secteur du commerce de détail.

Afrikamart met en relation les agriculteurs des milieux ruraux et les commerçants des zones urbaines. Elle offre une plateforme de distribution aux petits exploitants agricoles et un centre d’achat numérique aux vendeurs, hôtels et restaurants.

En juin 2022, Mignane Diouf a réussi, pour son entreprise, sa première levée de fonds en amorçage en mobilisant 850 000 dollars auprès de Bloc Smart Africa, un fonds géré par Bamboo Capital Partners, Launch Africa, Orange Ventures et Teranga Capital.

« Le marché annuel des fruits et légumes frais au Sénégal représente à lui seul un demi-million de tonnes et plus d’un milliard de dollars d’opportunités de marché et notre objectif est de continuer à croître dans cette sous-région », a déclaré Mignane Diouf.

Avec un réseau de plus de 2 000 agriculteurs, la start-up livre plus de 10 tonnes de produits par jour et a créé plus de 200 jobs indirects.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Mignane Diouf s’est bâti une belle carrière professionnelle. En 2010, il a commencé à travailler en tant que directeur du pôle TEXEL de Netapsys, une entreprise de services du numérique, en France. De retour au Sénégal en 2016, il est embauché par Teranga Business Solutions où il occupe le poste de directeur exécutif jusqu’à la création d'Afrikamart.

Melchior Koba

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Des fermes aux marchés, les prix des denrées alimentaires s’envolent. La présence de nombreux intermédiaires empêche les petits exploitants agricoles de vivre de leur production bien que les consommateurs paient le prix fort pour ces différents produits.

Jangolo est une plateforme de commerce électronique développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux consommateurs d’accéder directement aux produits frais via ses plateformes web et mobile. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2016 par Bertrand Foffe, Rodrigue Kwanga et Paulin Nguekam. L’objectif est, entre autres, de réduire les pertes post-récoltes des producteurs locaux et d’augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs.

« On s’est rendu compte que le prix du produit entre la ferme et le marché de Douala est multiplié par trois en moyenne. Il y a près de six intermédiaires, qui mettent un maximum de pression sur l’agriculteur, lequel vend alors à perte », indique Bertrand Foffe.

C’est ainsi qu’avec deux amis, il se lance dans l’aventure Jangolo. La jeune pousse s’est dotée d’une application mobile accessible sur Android. Baptisée Jangolo Farm, elle simplifie le processus de commande et l’on peut y constituer un panier hors ligne et la valider une fois connectée contrairement à la plateforme web. Mais avant cette étape, l’utilisateur doit se créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités.

« Nos différents services sont centrés sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des agriculteurs locaux. Nous accompagnons les fermiers dans leur quotidien. Ils peuvent ainsi se focaliser sur leur activité principale et ne plus se soucier des circuits d’écoulement de leur production », ajoute Bertrand Foffe.

Après les commandes, le service de livraison de la jeune pousse s’occupe de la livraison. Présente uniquement à Douala, il a du mal à desservir tous les quartiers parce que « certaines zones sont très difficiles d’accès ». Pour les zones couvertes, les frais de livraison s’élèvent à 500 FCFA (environ 0,82 $) ou le client peut se rendre dans un point de vente de la firme pour retirer son colis.

Jangolo revendique plus de 70 000 utilisateurs, plus de 5 000 produits présents sur sa plateforme et plus de 600 boutiques. Son application a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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