Avec plus de huit ans de pratique dans le domaine agro-technique, cet entrepreneur offre des solutions technologiques aux professionnels de l’agriculture en Egypte.
Fady Ibrahim (photo) est un entrepreneur technologique égyptien. Cofondateur et président-directeur général de Cropsa, il facilite les échanges commerciaux entre les vendeurs, les entreprises agricoles et les agriculteurs.
Fondée en 2021 par Fady Ibrahim et Abanob Gamal, Cropsa facilite le processus d’achat et de vente d’intrants et de matières premières agricoles, tout en cherchant à réduire les pertes de production et à soutenir les agriculteurs locaux. La plateforme offre aux fournisseurs et aux commerçants du secteur agricole la possibilité de mener leurs transactions en ligne, offrant ainsi une plus grande accessibilité et efficacité dans leurs opérations commerciales.
En plus de ses fonctionnalités de base, Cropsa propose un service de publicité, Cropsa Business, permettant aux utilisateurs de promouvoir leurs produits ou services via un tableau de bord personnalisé. Ce service offre des outils de ciblage d’audience et de création de campagnes publicitaires pour atteindre les clients potentiels de manière efficace.
Par ailleurs, Cropsa offre un service de recrutement aux entreprises agricoles, les aidant à trouver les meilleurs talents pour répondre à leurs besoins spécifiques. Grâce à sa plateforme de recrutement, les utilisateurs peuvent évaluer et comparer les candidats les plus qualifiés, simplifiant ainsi le processus d’embauche.
Fady Ibrahim est titulaire d’un bachelor en agriculture obtenu en 2019 à l’université Ain Shams, en Egypte. Il détient aussi un diplôme en marketing obtenu en 2019 à l’université Harvard. En 2021, il a obtenu à l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport un master en affaires et gestion agricoles.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2016 à Mazr3ty, une plateforme de services marketing spécialisée dans le domaine de la production animale, avicole et piscicole, où il était le responsable marketing. Il a occupé le même poste à Central Food Safety Laboratory, un laboratoire de sécurité alimentaire, entre 2017 et 2018.
En 2018, Fady Ibrahim rejoint le fournisseur d’aliments et d’articles ménagers Spinneys Egypt en tant que superviseur de la recherche et du développement. Entre 2021 et 2022, il était le responsable de l’agriculture de Lychee qui fournit des produits naturels et frais tels que les produits laitiers et les jus de fruits à ses clients.
En reconnaissance de ses réalisations, Fady Ibrahim a été nommé parmi les 30 personnalités de moins de 30 ans les plus influentes dans la catégorie « commerce et finance » par Forbes Middle East en 2023.
Melchior Koba
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Elle incarne l'esprit de l'innovation et de l'engagement envers un avenir plus durable en Afrique. En seulement un an d'existence, sa start-up a déjà reçu une reconnaissance nationale.
Cynthia Umutoniwabo (photo) est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de Loopa. Originaire du Rwanda, elle veut, à travers sa start-up, participer à la création d’une Afrique plus propre et intelligente.
Lancée en 2023 dans le cadre du programme Jasiri Talent Investor à Kigali, Loopa se positionne comme un acteur majeur dans le domaine de la technologie climatique, visant à transformer la gestion des déchets grâce à des solutions d'économie circulaire.
Ciblant les déchets organiques, Loopa utilise un procédé technologique innovant pour convertir les déchets en engrais organiques riches en nutriments, accessibles et abordables pour les petits exploitants agricoles en Afrique. La startup exploite la puissance de l'IoT (Internet des objets) pour optimiser ce processus de conversion, offrant ainsi une solution efficace et durable.
Depuis septembre 2022, Cynthia Umutoniwabo est l’administratrice adjointe de Cornwine, une société de production audiovisuelle rwandaise. Titulaire d’un diplôme en génie logiciel obtenu en 2021 à Moringa School, elle détient également une certification en tourisme et excellence du service de l'université Cornell.
Entre 2012 et 2018, elle a travaillé dans le salon de coiffure américain Abby Hair Salon en tant que responsable des opérations. En janvier 2022, elle a rejoint l’agence créative rwandaise Dutch Tembo au poste de responsable des ventes et du marketing. Elle y a travaillé pendant 7 mois.
Son engagement envers l'innovation lui a valu d'être récompensée en décembre 2023 par le président rwandais Paul Kagame du prix de l'Innovateur de l'année, témoignant ainsi de sa contribution exceptionnelle au développement de solutions durables en Afrique.
Melchior Koba
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Après ses études au Canada, il revient en Côte d’Ivoire avec pour objectif de révolutionner le secteur de l’agriculture en Afrique. Il a reçu quelques prix et distinctions pour ses innovations technologiques en faveur de ce secteur.
Aboubakar Karim (photo) est un agroéconomiste et un entrepreneur ivoirien. Cofondateur et président-directeur général d’Investiv Group, il se consacre au développement de solutions novatrices pour soutenir les petits exploitants agricoles en Côte d’Ivoire et dans toute l’Afrique de l’Ouest.
Fondée en 2017, Investiv Group se spécialise dans l’agriculture de précision et l’utilisation de drones dans le domaine agricole. « Avec Investiv, nous voulons contribuer à bâtir le futur de l’agriculture africaine en misant sur la transformation digitale et sur les outils d’agriculture de précision », déclare Aboubakar Karim.
Les services de la start-up sont diversifiés : cartographie, diagnostic phytosanitaire, pulvérisation aérienne, le tout assuré par des drones. Elle propose également des solutions informatiques sur mesure à ses clients. Son objectif est clair : aider les exploitants agricoles à réduire les pertes dues aux problèmes phytosanitaires, à surveiller avec précision l’état et la taille de leurs terres, et à mener des études techniques essentielles pour leurs projets agricoles.
Parallèlement à son engagement entrepreneurial, Aboubakar Karim est le fondateur et le directeur du Côte d’Ivoire Flying Lab, une initiative affiliée à We Robotics Organization. Cette communauté promeut l’utilisation des drones, de la robotique et des STEM pour le développement et l’autonomisation des jeunes.
L’entrepreneur est diplômé de l’université Laval au Canada où il a obtenu en 2016 un bachelor en économie agricole. Sa carrière professionnelle a commencé en 2016 au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec où il était un agroéconomiste au service de commercialisation agroalimentaire et de développement régional. Entre 2021 et 2022, il a travaillé comme analyste d’affaires à la Société de coopération pour le développement international (SOCODEVI) au Canada.
Le parcours d’innovation et d’entrepreneuriat d’Aboubakar Karim lui a valu plusieurs distinctions, dont le troisième prix de l’African Startup Competition organisé par l’Ecole Polytechnique de Paris en 2018, et une place dans le top 10 des Africa’s Business Heroes en 2020.
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Melchior Koba
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Pula, une start-up kényane spécialisée dans l'assurance agricole, a annoncé le lundi 15 avril la réussite d’un tour de table d’un montant de 20 millions $. Les fonds permettront d'établir de nouveaux partenariats et d’élargir ses offres, en l’occurrence pour la couverture du bétail, en Afrique, en Amérique latine et en Asie.
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Depuis son lancement en 2022, les AfricaTech Awards ont récompensé une dizaine de start-up pour l'impact concret de leurs activités sur la société. Pour sa troisième édition, les organisateurs de l'événement poursuivent le même objectif.
Viva Technology ou VivaTech, un salon annuel dédié à l'innovation technologique, a dévoilé le mercredi 17 avril les 45 start-up africaines retenues pour la finale de la troisième édition des AfricaTech Awards. Cette initiative panafricaine vise à identifier et soutenir les start-up innovantes à impact à travers le continent. L'événement aura lieu le 24 mai à Paris, en marge du VivaTech.
Unveiling our #AfricaTechAwards Top 45 🎉
— Viva Technology (@VivaTech) April 17, 2024
These startups are revolutionizing sectors like #climatetech, #healthtech, #ecommerce & #fintech, driving sustainable growth across Africa 🌍
Without further ado, here are the innovators shaping tomorrow's solutions! 👇 pic.twitter.com/sVY7SUBrER
Les 45 finalistes ont été sélectionnés parmi 310 candidatures à l'issue d'une évaluation menée par VivaTech et son knowledge partner Deloitte. Ces start-up proviennent de 37 pays africains, parmi lesquels le Kenya, le Nigeria et l'Egypte occupent respectivement les trois premières places en termes de participation ceci depuis 2022. Les start-up finalistes sont réparties dans trois catégories : l’e-commerce & FinTech (15), Climate Tech (15) et Health Tech (15).
A l'issue d'une seconde évaluation qui sera menée par un panel d'experts composé de partenaires C-Levels, d'investisseurs et de CEO d'incubateurs, les trois meilleures start-up de chaque catégorie auront l'opportunité de participer à l'édition 2024 de Viva Technology, qui se tiendra du 22 au 25 mai à Paris.
Selon le communiqué de VivaTech, parmi les 45 start-up retenues, 42 % d'entre elles sont fondées ou co-fondées par des femmes, et près de 90 % comptent au moins une femme dans leur conseil d'administration. Elles ont été sélectionnées pour l'impact concret de leurs activités sur la société ou l'environnement, la création d'une innovation remarquable, l'évolutivité de leur business sur le marché africain, et la constitution d'une équipe diversifiée et expérimentée.
« Dans cette nouvelle sélection des AfricaTech Awards, l’Afrique démontre toute la richesse et le dynamisme de son écosystème de start-up et se positionne comme le continent à suivre pour l’innovation tech et digitale. Viva Technology est ravi de faire connaître cette réalité africaine au monde entier et de la connecter aux acteurs qui lui permettront d’atteindre son plein potentiel », a déclaré François Bitouzet, directeur général de Viva Technology.
Samira Njoya
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L’agritech kényane SunCulture a récemment annoncé la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 12 millions $. Les fonds seront utilisés pour introduire l’irrigation solaire basée sur l’Internet des objets auprès de nombreux petits exploitants agricoles d’ici 2030.
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Les technologies numériques transforment profondément l'agriculture en intervenant à chaque étape de la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation. Il est donc essentiel d'accorder une attention particulière en multipliant les financements pour soutenir cette transformation.
Orange, en partenariat avec l'Union européenne et la Coopération allemande (GIZ), a récemment annoncé le lancement de « DigiGreen & Agri », un projet ambitieux visant à renforcer l'usage du numérique dans la filière cacao en Côte d’Ivoire.
Ce partenariat ambitieux bénéficie d´un financement conjoint de 7,6 millions d’euros et sera mis en œuvre sur une durée de 3 ans, avec pour objectif principal la création d'emplois pour la jeunesse dans l'agriculture numérique ou e-agriculture. L'accent est particulièrement mis sur les jeunes des zones rurales, les femmes, les filles, ainsi que les personnes en situation de handicap, à travers l'Orange Digital Center en Côte d'Ivoire.
« Les Orange Digital Centers sont des vecteurs essentiels de cette transformation, offrant un écosystème d'innovation gratuit et ouvert à tous, avec une attention particulière portée aux jeunes, aux femmes et aux personnes vulnérables. Ensemble, nous relevons le défi de construire un avenir numérique inclusif et respectueux de l'environnement, pour une économie plus durable et prospère », explique Jérôme Hénique, CEO Orange Afrique et Moyen Orient.
Le projet DigiGreen & Agri s'inscrit dans le cadre des efforts et de la volonté de l’Union européenne de renforcer les liens intelligents, propres et sécurisés dans le secteur du numérique, l'un des piliers de la Stratégie Global Gateway. Ladite stratégie a pour ambition de mobiliser jusqu'à 300 milliards d'euros pour développer des coopérations internationales dans les domaines du numérique, de l'énergie ou encore des transports.
En Côte d'Ivoire, la mise en œuvre du nouveau projet devrait contribuer à l'amélioration des compétences professionnelles, à la promotion de l'entrepreneuriat, à la modernisation et à l'innovation des filières de l'agriculture durable, de la transition bas-carbone et de la responsabilité sociale des entreprises. Le projet contribuera également à l'évolution de la filière cacao, qui contribue à 22 % du PIB et emploie 50 % de la main-d'œuvre active, mais ne reçoit que 5 % du financement bancaire.
Samira Njoya
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Diplômé en finance, il se consacre désormais à ses deux passions : l’agriculture et la technologie. Il promeut une agriculture responsable, respectueuse de l’environnement et utilise la technologie pour atteindre ses objectifs.
Josias Wendinda Kere (photo), analyste des marchés financiers et entrepreneur burkinabé, fusionne sa passion pour l'agriculture et la technologie à travers sa start-up Agri Minga fondée en 2018. Cette entreprise, dont il est le président-directeur général, révolutionne l'agriculture en Afrique en utilisant des techniques de culture hors sol hydroponique et aéroponique, ainsi que la culture sous serres intelligentes.
Agri Minga se positionne comme une entreprise visionnaire qui vise à développer une agriculture à la fois écologique et socialement impactante au Burkina Faso. En évitant l'utilisation de produits chimiques ou d'organismes génétiquement modifiés, elle cultive diverses plantes, notamment des fruits, légumes et plantes aromatiques, dans un environnement contrôlé. L'entreprise commercialise également des kits de culture hors sol. Elle intègre une technologie de suivi des tâches pour optimiser les conditions de croissance.
Du 15 au 18 avril 2024, Agri Minga participe au World Electronics Forum au Maroc, offrant ainsi à son PDG l'opportunité de partager son expérience et de collaborer avec d'autres acteurs du secteur.
Josias Wendinda Kere a bénéficié du soutien de plusieurs structures d’accompagnement en Afrique. Ancien participant du programme AGreenLab, porté par plusieurs structures dont Impact Hub et La Fabrique, elle a aussi eu accès à un programme d’accélération du groupe Orange. Ce qui lui permettra de « finaliser la conception d’un outil de contrôle et de suivi des paramètres agricoles sous serre ou en plein champ », a-t-il confié à We Are Tech Africa.
Interrogé sur ses objectifs de développement, Josias Wendinda Kere a déclaré : « nous avons pour objectif d’élargir notre gamme de services en introduisant de nouvelles offres innovantes comme le module de contrôle et de suivi géré par intelligence artificielle. Nous veillerons également à recruter les compétences nécessaires pour offrir un service de qualité supérieure, et établir des partenariats stratégiques avec des institutions de recherche dans le domaine agricole ».
Josias Wendinda Kere est titulaire d’une licence professionnelle en banque, finance et microfinance obtenu en 2008 à Institut Africain du Management. En 2010, il obtient un master en gestion et finance, option marchés financiers à l’Ecole supérieure de gestion et finance (ESG) à Paris. Par ailleurs, il a, dès le collège, développé des compétences en informatique.
Après ses études, il a travaillé pendant plusieurs années dans le domaine bancaire et financier. Entre autres, il a été analyste trader à la Holding Bourse and Investment entre 2011 et 2013. De 2012 à 2023, il a dispensé des cours en trading et analyse technique, en négociation des titres sur les marchés de capitaux et en programmation informatique. En 2016 et 2017, il a été le consultant chargé de la gestion du risque de change de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).
Melchior Koba
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Il met ses compétences en technologie au service des petits agriculteurs afin d’améliorer leur vie. L’impact de ses solutions lui a permis d’obtenir quelques prix et récompenses.
Mouhamadou Lamine Kebe (photo) est un entrepreneur sénégalais. En 2018, il a cofondé Tolbi, dont il est le président-directeur général. La start-up, qui veut contribuer à la sécurité alimentaire, utilise la technologie pour optimiser la gestion et la surveillance des cultures agricoles.
Fondée en 2020, Tolbi est une agritech qui développe des solutions basées sur l’intelligence artificielle et l’imagerie satellite pour l’agriculture. Elle développe des outils pour une agriculture durable et mène des actions en faveur du climat.
Grâce à son outil e-Tolbi, l’entreprise aide les agriculteurs à surveiller des millions d’hectares de plantation. L’outil, basé sur l’IA et l’imagerie satellite, permet d’estimer et de prédire les rendements, de calculer les besoins en intrants et d’anticiper les risques liés aux aléas climatiques, aux maladies et aux ravageurs.
L’entreprise soutient les agriculteurs en leur donnant accès à des informations météorologiques. Elle utilise plusieurs moyens, dont les appels automatisés en langue locale, pour mener à bien sa mission. Ainsi, Tolbi participe à la résilience climatique des agriculteurs et à l’augmentation de leurs rendements et revenus.
Interrogé en 2022 sur les raisons qui l’ont poussé à fonder Tolbi, le Sénégalais a déclaré que « face à l’insécurité alimentaire, les technologies qui sont développées ne sont pas adaptées au contexte social africain. Elles sont chères et la plupart du temps, les applications sont en français ou en anglais et dans les zones rurales, il n’y a pas assez de connectivité Internet. Donc, on a jugé utile de développer une technologie qui serait inclusive, adaptée au contexte social ».
Mouhamadou Lamine Kebe est, depuis 2018, un membre du comité de direction de l’organisation Internet Society. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur de conception, réseaux et télécommunication obtenu, en 2020, à l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar.
En 2019, l’entrepreneur a travaillé comme coordinateur local du programme China Hardware Innovation Camp. Le programme est organisé par l’école polytechnique fédérale de Lausanne pour les étudiants suisse et sénégalais d’écoles d’ingénieurs. En 2020, il était un conseiller du pôle « entrepreneuriat et innovation » de l’Ecole supérieure polytechnique de Dakar.
La start-up Tolbi a valu à Mouhamadou Lamine Kebe quelques récompenses dont le grand prix du président de la République pour l’innovation numérique en 2020. En 2021, il a remporté la deuxième place au concours Num-Urb (le numérique au service de l’urbain).
Melchior Koba
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Dans le but de faciliter l’approvisionnement des marchandises chez les détaillants, ce tech entrepreneur a mis en place une solution numérique.
Freshbag est une solution agritech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle joue les intermédiaires entre les producteurs ou les coopératives agricoles et les petits détaillants.
La start-up, basée à Yaoundé, a été fondée en 2019 par Brice Ludovic Bindzi Mvogo. En 2020, elle a reçu un financement d’un montant non dévoilé de GreenTec Capital, un fonds d’investissement dédié aux start-ups et aux PME lancé en 2015 en Allemagne par le français d’origine camerounaise Eric Yong, pour soutenir sa croissance.
S’exprimant sur le soutien de GreenTec Capital, Brice Ludovic Bindzi Mvogo a déclaré : « Grâce à Greentec, nous avons maintenant une réelle opportunité de passer en mode croissance, de faire évoluer nos opérations et, à terme, de créer un impact plus important pour les millions de vendeurs de rue à travers l’Afrique. Un rêve maintenant plus proche de devenir une réalité ».
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut directement se rendre sur la plateforme Internet de la jeune pousse et s’inscrire comme vendeur si l’objectif est de faire partie du réseau de distributeurs de Freshbag ou comme producteur si c’est pour leur fournir des produits frais. Après cette étape, que ce soit pour un vendeur ou un producteur, la start-up se rend sur place pour effectuer les vérifications d’usage et signer ou non un partenariat avec l’utilisateur.
Par ailleurs, la jeune pousse fait face à un certain nombre de situations au quotidien. Brice Ludovic Bindzi Mvogo a expliqué en septembre 2020 que « les principaux risques sont liés aux personnes que nous servons. Les vendeurs de rue informels — parce qu'ils vivent dans une incertitude constante — sont souvent peu fiables et réticents à s'engager dans des contrats formels. Nos programmes de fidélisation et de récompense permettent en partie de résoudre progressivement ce problème, mais il nous reste encore beaucoup à faire pour changer les attitudes et les comportements ».
Freshbag revendique environ 1 600 producteurs et 700 vendeurs. Le fondateur veut exporter sa solution au-delà du Cameroun et s’étendre aux autres pays d’Afrique subsaharienne.
Adoni Conrad Quenum
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