La start-up sud-africaine Nile a levé 11,3 millions de dollars pour étendre sa plateforme numérique destinée aux agriculteurs. Ce financement, mené par Cathay AfricInvest, vise à faciliter l'accès aux marchés, aux outils et au capital, tout en réduisant les risques et en améliorant la transparence dans le commerce agricole régional.

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Il s’est fixé pour objectif de moderniser l’agriculture en s’appuyant sur l’innovation. Grâce à la technologie, il développe progressivement des solutions concrètes aux défis alimentaires du continent. 

Le Tanzanien Baraka Chijenga (photo) est le fondateur et directeur général de Kilimo Fresh, une start-up basée à Dar es Salam. Depuis sa création en 2019, l’entreprise utilise la technologie et l’analyse de données pour connecter des centaines de petits producteurs à des milliers de détaillants, hôtels et restaurants. Son objectif est d’optimiser les circuits d’approvisionnement et de réduire significativement le gaspillage alimentaire. 

Le modèle de Kilimo Fresh repose sur une plateforme en ligne intuitive, permettant aux commerçants de commander fruits, légumes et produits secs, livrés directement à leur porte. L’entreprise s’appuie sur des outils d’analyse prédictive pour anticiper la demande, optimiser la gestion des stocks et limiter les pertes. Elle soutient également les agriculteurs dans l’adoption de pratiques durables et l’intégration de technologies agricoles modernes. 

Le jeudi 5 juin, Kilimo Fresh a été sélectionnée parmi les finalistes de l’AYuTe NextGen, une initiative portée par Heifer International Africa, qui met en lumière les entreprises technologiques apportant des solutions innovantes aux défis du secteur agricole. 

Avant de lancer Kilimo Fresh, Baraka Chijenga a cofondé Eliminex Tanzania Limited. Lancée en 2014, la société est spécialisée dans la production biologique de fruits et légumes, cultivés sans intrants synthétiques ni produits agrochimiques. 

Diplômé de Mzumbe University (Tanzanie), où il a obtenu en 2015 un bachelor en développement de l’esprit entrepreneurial, Baraka Chijenga commence sa carrière chez Pyramid Pharma, fournisseur de solutions de santé, où il officie comme agent financier. Entre 2017 et 2019, il poursuit son parcours professionnel en Afrique de l’Ouest, au sein de Pacific Diagnostics, où il participe à l’expansion des activités de l’entreprise au Nigeria et au Ghana. 

En 2021, il s’était déjà fait remarquer au niveau panafricain en atteignant la finale du GoGettaz Agripreneur Prize Competition, qui récompense les jeunes entrepreneurs du secteur agricole les plus prometteurs du continent. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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L’écosystème des start-up sénégalaises est en pleine expansion, porté par des initiatives gouvernementales et privées. L’innovation technologique y est perçue comme un levier stratégique pour stimuler l’économie et répondre aux défis du développement. 

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) et la multinationale américaine Meta ont annoncé, le jeudi 5 juin, le lancement du programme d’accélération Llama Impact. L’initiative vise à accompagner les jeunes pousses sénégalaises qui utilisent l’intelligence artificielle open-source dans des domaines à fort impact. 

Destiné aux start-up en phase de démarrage, le programme cible particulièrement les innovateurs actifs dans la santé (télémédecine, outils de diagnostic, conseil médical IA), l’agriculture (analyse des sols, suivi des cultures, accès au marché) et l’éducation (plateformes EdTech, formation numérique). Une catégorie « Carte blanche » est également prévue pour les projets à fort potentiel hors des catégories classiques. 

Les start-up sélectionnées bénéficieront de six semaines de formation pratique, de mentorat technique et de sessions de développement intensives. Une journée de démonstration est prévue à l’issue du programme, leur offrant l’opportunité de présenter leurs solutions devant des investisseurs et de concourir pour un financement allant jusqu’à 25 000 USD, sans cession de parts. Un accompagnement de six mois est également prévu après le programme pour consolider les acquis et faciliter l’accès à d’autres opportunités. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 27 juin. 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du New Deal Technologique, la stratégie numérique du pays lancée en février dernier. Parmi ses objectifs, labelliser 500 start-up innovantes, former 100 000 diplômés du numérique par an et générer 150 000 emplois directs dans le secteur d’ici 2034. Le plan vise également à positionner le Sénégal comme un hub de l’innovation en Afrique francophone. 

En favorisant l’adoption de l’IA open-source par des start-up locales, le programme entend réduire la dépendance aux technologies étrangères, stimuler l’innovation endogène et renforcer la souveraineté numérique du pays. Des défis restent à relever, notamment en matière d’accès au financement, d’encadrement technique et de mise à l’échelle des solutions développées. 

Lien de candidature : https://events.atmeta.com/llamaacceleratorprogramsenegal

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Alors que le numérique transforme les usages, de nouvelles initiatives voient le jour pour répondre aux besoins quotidiens des populations. Porté par une vision innovante, un entrepreneur s’impose progressivement comme un acteur clé de cette transformation. 

Vianney Kanda (photo) est un expert centrafricain en finance d’entreprise et un entrepreneur dans le secteur des technologies. Il est le fondateur et le directeur général de Warani, une start-up spécialisée dans le développement de solutions numériques. 

Fondée en 2022, Warani conçoit des outils digitaux dans plusieurs domaines. L’une de ses principales réalisations est Warani Food, une application de commande et de livraison de repas à domicile. Elle permet aux restaurateurs de proposer leurs menus aux clients, qui peuvent suivre en temps réel la position du livreur dès la validation de leur commande. 

Une autre innovation est Warani Shop, une plateforme de référence pour les achats en ligne et la livraison rapide de produits. L’entreprise est également présente dans le secteur immobilier avec l’application Wara, qui aide les utilisateurs à acheter des biens immobiliers, à les rentabiliser ou à construire leurs maisons. Enfin, Warani Hébergement permet de réserver des logements, hôtels, villas et voyages en République centrafricaine. 

« L’idée de Warani est non seulement de promouvoir les services aux Centrafricains, mais aussi de rendre accessibles les produits qui se vendent de manière classique, et de proposer des solutions dites digitales, dans l’optique d’apporter une contribution à l’édifice économique. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer cette start-up », a expliqué le fondateur de Warani, Vianney Kanda. 

Côté formation, Vianney Kanda est titulaire d’une licence en finance et gestion des services financiers, obtenue en 2015 à l’Université Centrale de Tunisie. Il a ensuite décroché un master en gestion de patrimoine, finance et services financiers à MBA ESG à Paris en 2018, puis un master en finance d’entreprise, fusions et acquisitions en 2021 dans le même établissement. 

Il débute sa carrière en 2017 en Espagne, au Centre Borja, une communauté jésuite, en tant que responsable de la gestion financière. Entre 2019 et 2021, il occupe le poste de responsable de l’analyse financière et du reporting chez Optima Finances, une entreprise basée en France. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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L’incubateur et accélérateur de start-up Enovation Factory basé à Yaoundé au Cameroun, a récemment annoncé l’ouverture du dépôt des candidatures pour sa prochaine cohorte. Cette initiative offre aux jeunes pousses camerounaises un accompagnement personnalisé et gratuit de 6 mois.

Deux programmes sont proposés : Newbie pour les start-up en phase d’amorçage, et Cracker pour celles en pleine expansion. Les bénéficiaires auront accès à des sessions de coaching, des formations spécialisées, ainsi que des opportunités de levée de fonds et de mise en réseau.

Les candidats ont jusqu’au 15 avril pour postuler à l’adresse : https://www.enovation-factory.com/postuler

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Dans un contexte où l’innovation numérique transforme progressivement le secteur agricole en Afrique, Kilimo Bando se positionne comme une option intéressante pour les agriculteurs tanzaniens.

Kilimo Bando est une solution agritech développée par la jeune pousse tanzanienne Bizy Tech. Elle vise à améliorer l’accès aux ressources et aux marchés, renforçant ainsi la productivité et la rentabilité des exploitations agricoles locales. La start-up basée à Dar es Salam a été fondée en 2015 par Mahmoud Shoo.

Le service a été conçu pour répondre aux défis majeurs auxquels sont confrontés les agriculteurs tanzaniens, notamment l’accès limité aux intrants de qualité, aux financements et aux marchés d’écoulement. Son application mobile accessible uniquement sur Android a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois, selon les données de Play Store. Une interface intuitive permet aux utilisateurs de se connecter sans intermédiaire à des fournisseurs de semences et d’engrais certifiés.

« Nous avons identifié des inefficacités dans l'accès à des intrants de qualité, à un financement opportun et à des liens fiables avec le marché pour plus de neuf millions de petits exploitants agricoles en Tanzanie. Les solutions actuelles manquent d'intégration et d'évolutivité, ce qui fait que notre plateforme est particulièrement bien placée pour combler cette lacune » a déclaré Rahim Shoo, responsable du développement des produits et des activités de la start-up.

La plateforme intègre des solutions de paiement numérique sécurisées, facilitant les transactions et renforçant l’inclusion financière des agriculteurs. Elle embarque plusieurs autres fonctionnalités, dont Kilimo Akiba qui aide les utilisateurs à épargner dans le système bancaire formel pour financer les services essentiels lors des semailles.

Kilimo Bima est un service d'assurance couvrant les récoltes, la santé, la vie et l'équipement, avec un focus particulier sur la protection des récoltes contre les catastrophes ou autres perturbations de la production. Kilimo Mkopo offre aux agriculteurs des prêts pour investir et améliorer leur productivité. Quant à Kilimo Bora, il forme les petits agriculteurs à l'agronomie et à la gestion des sols pour améliorer la qualité des récoltes. Notons que Kilimo Bando offre également des services d’information en temps réel sur les conditions météorologiques et les bonnes pratiques agricoles.

La jeune pousse revendique plus de 4 millions d’agriculteurs et plus de 5600 commerçants enregistrés. En intégrant des outils numériques dans la chaîne de valeur agricole, elle contribue à moderniser l’agriculture tanzanienne, favorise l’adoption de pratiques durables et améliore la résilience des agriculteurs face aux défis climatiques et économiques.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Les autorités éthiopiennes veulent accélérer le développement du secteur spatial national et le mettre au service du développement socioéconomique. Il est prévu que dix satellites soient lancés d’ici 2035.

L’Éthiopie prévoit de lancer son troisième satellite d’observation de la Terre, dénommé Ethiopian Remote Sensing Satellite-2 (ETRSS-2), en 2026. C’est ce qu’a révélé l’Institut éthiopien des sciences spatiales et de la géomatique (ESSGI) cette semaine.

Développé en partenariat avec la Chine, ce nouveau satellite aura une durée de vie de cinq ans et une résolution de 0,5 mètre. Il est censé offrir des images de haute résolution et des capacités de surveillance améliorées par rapport à ses prédécesseurs, l’ETRSS-1 et l’ET-SMART-RSS, lancés respectivement en décembre 2019 et décembre 2020.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique spatiale nationale lancée en décembre 2018. La feuille de route traduit l’ambition du gouvernement d’exploiter les technologies spatiales pour relever les défis socioéconomiques du pays. Par exemple, dix nouveaux satellites devraient être lancés d’ici 2035.

Une fois lancé et mis en service, le satellite pourrait faciliter la prise de décision dans plusieurs secteurs, dont l’agriculture, en fournissant des données précises. En effet, le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (BAS-NU) estime que la technologie spatiale est devenue un catalyseur clé dans le secteur agricole.

« L'imagerie satellite, les données des systèmes mondiaux de navigation par satellite et leurs applications intégrées sont désormais des outils essentiels pour l'agriculture. Ils permettent aux acteurs, des agriculteurs locaux aux décideurs internationaux, de surveiller la santé des cultures, de gérer les ressources en eau, de détecter et contrôler les ravageurs, et d’anticiper les aléas météorologiques, entre autres applications », explique le rapport _« Leverage Space Technology for Agricultural Development and Food Security »_, publié en janvier 2025.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Éthiopie : l’Etat engage un plan sur 8 ans pour numériser l’agriculture

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La production agricole en Afrique se heurte encore à de nombreux défis qui entravent l'auto-suffisance alimentaire tant recherchée sur le continent. Comme la mécanisation à l'époque de la révolution industrielle, le numérique à l'ère de l'actuelle révolution 4.0 présente un fort potentiel pour transformer ce secteur. L'Ethiopie a décidé de se lancer, à travers un ambitieuse stratégie.

En Éthiopie, le gouvernement a officiellement lancé le mardi 4 février, le Digital Agriculture Roadmap (DAR), un plan national visant à accélérer la digitalisation du secteur agricole. Élaborée par le ministère de l’Agriculture en collaboration avec l’Institut de Transformation Agricole (ATI), cette feuille de route sera mise en œuvre sur la période 2025-2032.

L’ambition affichée par les autorités est d’améliorer la productivité agricole grâce à des solutions numériques inclusives, accessibles et durables. D’après Girma Amente (photo), ministre de l’Agriculture, cette stratégie est prévue pour faciliter l’accès aux services de vulgarisation agricole via les smartphones, renforcer la disponibilité des intrants, améliorer l’offre de services financiers (prêts et assurances agricoles) et favoriser une meilleure coordination des acteurs sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation.

Dans le cadre de ces ambitions, le déploiement du DAR se déroulera en deux phases. La première, prévue entre 2025 et 2029, se concentrera sur la mise en place des infrastructures numériques de base et le développement des services prioritaires pour l’agriculture. La seconde, couvrant la période 2030-2032, visera à étendre et diversifier l’écosystème numérique à l’ensemble du secteur.

Selon les autorités, la digitalisation de l’agriculture en Éthiopie se heurte à des défis majeurs, notamment un faible accès à la connectivité et le manque de compétences numériques, ce qui pourrait freiner l’adoption des technologies numériques dans le secteur.

Dans un rapport intitulé « Driving Digital Transformation of the Economy in Ethiopia: Opportunities, Policy Reforms and the Role of Mobile » publié en octobre 2024, l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) indique que 76 % de la population éthiopienne n’utilise toujours pas l’Internet mobile.

La GSMA estime par ailleurs le taux de pénétration des smartphones, outils essentiels dans le Digital Agriculture Roadmap (DAR), à 36 % en Éthiopie. De plus, l’association évalue à un score de 41 sur 100 le niveau de maîtrise des compétences numériques de base par la population.

Stéphanas Assocle

Édité par Wilfried ASSOGBA

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La collaboration entre start-up est un levier essentiel pour stimuler l’innovation et accélérer la croissance. En mutualisant les ressources, les compétences et les réseaux, elles surmontent plus facilement les défis liés au financement, à l’expansion et à l’accès aux marchés.

Le programme « Digital Tunisia » a récemment lancé sa première phase, dédiée au secteur de l’agritech. Ce projet, porté par le cabinet de conseil STECIA International en partenariat avec le programme Qawafe d’appui aux start-up tunisiennes, a pour objectif de faciliter l’accès des entreprises tunisiennes opérant dans les secteurs de l’agritech, de la healthtech et de l’edtech aux marchés du Sénégal et de la Mauritanie.

Dans cette phase initiale, cinq entreprises tunisiennes innovantes auront l’opportunité de bénéficier d’un accompagnement sur mesure, comprenant des formations spécifiques et des conseils stratégiques pour faciliter leur pénétration sur le marché sénégalais. Une mission de prospection est programmée pour mai 2025, offrant ainsi aux entreprises participantes la possibilité de rencontrer des partenaires locaux et de découvrir des opportunités de collaboration.

La deuxième phase du programme mettra l’accent sur les secteurs de la healthtech et de l’edtech. Six entreprises tunisiennes évoluant dans ces domaines seront sélectionnées pour se préparer à une incursion sur le marché mauritanien. Une mission de prospection et des rencontres B2B y seront organisées en octobre 2025, offrant aux participants l’occasion d’explorer les opportunités d’exportation et de coopération.

Ce programme, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France, s’inscrit dans un cadre de coopération régionale visant à renforcer les échanges commerciaux et technologiques entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. L’objectif est de dynamiser l’innovation et de renforcer les capacités des entrepreneurs de la région. Ce projet s’aligne ainsi avec les objectifs du programme Qawafel, qui soutient les initiatives de développement économique dans les pays du Maghreb et d'Afrique de l’Ouest.

À terme, le projet devrait permettre de renforcer les synergies entre les acteurs économiques des trois pays, de positionner les entreprises tunisiennes comme des partenaires clés dans l’écosystème entrepreneurial régional, et d’ouvrir la voie à de futures collaborations dans d’autres secteurs stratégiques, stimulant ainsi la coopération interrégionale et le développement de solutions technologiques adaptées aux besoins du marché africain.

Samira Njoya

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La Fondation Tony Elumelu (TEF) a lancé le dépôt des candidatures pour ses programmes d'entrepreneuriat 2025, offrant formation, mentorat et financement aux entrepreneurs africains. Les programmes s’adressent aux candidats âgés de 18 ans minimum, avec des idées d’affaires évolutives ou des entreprises de moins de 5 ans.

Les candidats ont jusqu’au 1er mars pour postuler sur le site https://tefconnect.com/

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