L'agriculture reste une composante essentielle de l'économie africaine. Ce secteur joue un rôle essentiel dans le maintien des moyens de subsistance, en particulier dans les zones rurales. Il est indispensable pour garantir la sécurité alimentaire et pour la création de richesse.

L'Agence nationale de développement des technologies de l'information (NITDA) et le Fonds national de développement agricole (NADF) collaboreront pour favoriser l’utilisation de technologies de pointe dans le secteur agricole national. A travers divers outils, notamment les véhicules aériens sans pilote (UAV), l'intelligence artificielle (IA), l'Internet des objets (IoT), l'analyse des données et la robotique, les deux partenaires se sont engagés à améliorer la productivité et la durabilité de l'agriculture nigériane.

La signature d’un accord de partenariat à cet effet a été dévoilée le jeudi 10 octobre. Sur sa page X, la NITDA souligne que cette collaboration « est destinée à stimuler l'innovation, conduisant à une efficacité accrue et à des rendements plus élevés, soutenant ainsi les efforts nationaux pour atteindre la sécurité alimentaire ». Au-delà de la sécurité alimentaire, des enjeux économiques existent également.

Selon les données du Bureau nigérian des statistiques, l'agriculture est un pilier majeur de l'économie nigériane. Il représente 1/5 du produit intérieur brut (PIB). Au premier trimestre 2024, le secteur agricole a progressé de 0,18 % (en glissement annuel) en termes réels, soit une augmentation de 1,08 % par rapport à la période correspondante de 2023. Cependant, le secteur a contribué à hauteur de 21,07 % au PIB global en termes réels au premier trimestre 2024, soit une contribution inférieure à celle du premier trimestre 2023 et à celle du quatrième trimestre 2023 qui s'élevaient respectivement à 21,66 % et 26,11 %. Le secteur unique de la production végétale représentait 19,24 % du PIB, estimé à 58 855 142, 27 millions de nairas (36 milliards USD).

 

1 GDPSource : Nigeria Bureau of Statistics

Tirer parti des technologies dans l’agriculture nigériane est aussi source de diversification économique. En effet, le développement de l'agriculture intelligente peut réduire la dépendance du pays aux hydrocarbures. De plus, un secteur agricole moderne et innovant peut favoriser l’attrait d'investissements étrangers, renforçant ainsi l'économie nigériane.

Hikmatu Bilali

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Il utilise les dernières technologies pour aider les producteurs de cacao ivoiriens à maximiser leur production. Il a remporté plusieurs prix pour sa solution innovante.

Amadou Aziz Kamagate (photo) est un développeur ivoirien spécialisé en intelligence artificielle et en apprentissage automatique. Il est un cofondateur de CocoaShield, une solution technologique pour l'agriculture, visant à lutter contre le swollen shoot, un virus qui affecte les plantations de cacao.

CocoaShield, une start-up agritech lancée en 2023 par Amadou Aziz Kamagate, Florian-Kevin Konan Saraka et Topka Grace-Kelly, utilise l'intelligence artificielle et l'Internet des objets (IoT) pour détecter et limiter la propagation du swollen shoot. Grâce à des drones et des équipements mobiles équipés d'IA, la maladie est identifiée visuellement, tandis que des stations intelligentes surveillent en temps réel les paramètres des plantations.

Cette approche permet de traiter les arbres infectés de manière ciblée et d'envisager l'éradication à long terme de la maladie. En septembre 2024, CocoaShield a remporté le premier prix Orange de l'entrepreneur social pour l'Afrique et le Moyen-Orient en Côte d'Ivoire.

Amadou Aziz Kamagate est également un ingénieur logiciel sénior de la Stanbic Bank en Côte d’Ivoire. Titulaire d’une licence en programmation informatique obtenu en 2019 à Pigier Côte d’Ivoire, il est diplômé de l’Ecole supérieure des technologies industrielles avancées (ESTIA) en Côte d’Ivoire où il a obtenu en 2023 un master en big data pour la réalité augmentée et humaine. Dans la même année, il a obtenu à l’Ecole supérieure africaine des TIC (ESATIC), un master en intelligence artificielle et big data.

Entre 2020 et 2021, l’entrepreneur a travaillé comme ingénieur logiciel stagiaire chez Allianz Côte d’Ivoire, une compagnie d'assurance. En 2022, il était un consultant en ingénierie logiciel chez Moov Africa Côte d’Ivoire. En 2023, Amadou Aziz Kamagate a remporté le premier prix à l’Orange Summer Challenge Côte d’Ivoire.

Melchior Koba

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L'agriculture est cruciale pour les économies africaines. Avec la révolution technologique, la numérisation du secteur est devenue une priorité pour de nombreux pays, offrant des opportunités d'efficacité, de durabilité et de croissance inclusive.

Le ministre marocain de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural, des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki (photo, à droite), a signé, le mardi 1er octobre, un accord avec David Li (photo, à gauche), directeur général de Huawei Maroc, pour soutenir la transformation numérique du secteur agricole. Cette initiative, conclue en marge de la 15e édition du Salon du Cheval d’El Jadida, vise à introduire des plateformes connectées, développer des e-services agricoles sur des sites pilotes, renforcer les compétences des agriculteurs et encourager l'entrepreneuriat des jeunes.

Ce partenariat s'inscrit dans le cadre de la stratégie Génération Green 2020-2030, lancée en février 2020 par le gouvernement, où le numérique occupe une place clé. L'un des objectifs majeurs de cette stratégie est de connecter deux millions d'agriculteurs aux services publics d'ici 2030, favorisant ainsi une agriculture plus moderne et inclusive.

Le soutien de Huawei devrait permettre au royaume de numériser ce secteur par l’introduction des technologies visant à optimiser l'utilisation des intrants, élargir l'accès au marché, améliorer la transparence des transactions, développer la banque mobile, et renforcer la sécurité sanitaire des aliments grâce à une meilleure traçabilité.

Selon le rapport 2023 de l’ONG Agra Africa sur l'état de l'agriculture en Afrique, intitulé « Empowering Africa's Food Systems for the Future », les technologies numériques seront essentielles pour résoudre trois défis persistants de l’agriculture africaine : l'inefficacité, l'exclusion et la non-durabilité. En parallèle, une étude du cabinet Mordor Intelligence estime que le marché mondial de l’agriculture numérique atteindra 20,01 milliards $ en 2024 et pourrait s’élever à 32,96 milliards $ d'ici 2029, avec un taux de croissance annuel de 10,5 %.

Samira Njoya

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Il souhaite réduire l’impact du changement climatique tout en dynamisant le secteur agricole en Afrique. Pour y parvenir, il met à profit ses compétences en technologie.

Christian Kusi (photo) est un expert ghanéen en Internet des objets (IoT), intelligence artificielle (IA), robotique et cybersécurité. Il est aussi entrepreneur. Il est le fondateur et le président-directeur général de Climate Tech Solutions, une start-up spécialisée dans les technologies agricoles.

Fondée en 2021, Climate Tech Solutions a pour mission de combattre la faim dans le monde et de promouvoir des pratiques agricoles durables. L’entreprise utilise des technologies telles que l’IoT, l’IA et les énergies renouvelables pour transformer l’agriculture, notamment dans les régions les plus touchées par le changement climatique.

Grâce à l’IA, elle aide les agriculteurs à améliorer le rendement de leurs cultures. Elle développe des fermes intelligentes, automatisables et contrôlables en temps réel, ainsi que des solutions pour assurer un approvisionnement régulier en eau destiné à l’agriculture.

Christian Kusi est également consultant technologique chez The Innovation Spark, une organisation qui soutient l’écosystème des start-up africaines. Il est instructeur en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) au sein de l’organisation à but non lucratif Firefly IO, dont la mission est de transmettre ces connaissances aux jeunes.

L’entrepreneur est diplômé de la Valley View University où il a obtenu en 2023 un bachelor en informatique. Entre 2022 et 2024, il a travaillé comme instructeur STEM chez InovTech STEM Center, un organisme ghanéen qui propose des formations STEM et des expériences d’apprentissage pratiques pour des étudiants de tout âge. En 2023, il a effectué un stage en apprentissage automatique chez minoHealth AI Labs, une start-up pionnière de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les petits exploitants à commercialiser efficacement leurs produits, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.

Fudlink est une solution agritech développée par une start-up namibienne. Elle permet aux agriculteurs et aux acheteurs de se connecter à des services logistiques via ses plateformes web et mobile. La jeune pousse, basée dans la ville de Windhoek, a été fondée en 2021 par Twama Nghidinwa.

Fudlink a annoncé le lancement officiel de son application mobile pour le samedi 28 septembre. Elle sera uniquement disponible sur Android et embarquera toutes les fonctionnalités de la plateforme web. « Notre objectif est d'autonomiser les petits agriculteurs en leur donnant accès aux marchés formels et en construisant un écosystème logistique qui soutient le secteur agricole namibien », a indiqué Twama Nghidinwa.

Depuis son lancement en 2021, c’est grâce à la plateforme web que la jeune pousse mène à bien sa mission. Elle dispose d’une place de marché en ligne sur laquelle tous les petits exploitants agricoles peuvent s’inscrire et commercialiser leurs produits. Elle a également mis en place un système de livraison. « Les personnes et les entreprises qui possèdent des véhicules s'inscrivent en tant que prestataires de services logistiques sur notre site web, utilisent leurs véhicules pour livrer des denrées alimentaires et sont rémunérées pour leurs services », explique Fudlink. Cette méthode permet à la jeune pousse de créer des emplois et de couvrir toutes les régions du pays.

Par ailleurs, il faut souligner que Fudlink se positionne contre le gaspillage des denrées alimentaires. Elle a mis en place un programme d’aide alimentaire pour redistribuer aux communautés vulnérables et aux organisations à but non lucratif les excédents de produits qui seraient autrement gaspillés ou jetés dans les poubelles.

Adoni Conrad Quenum

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Le manque d’informations agricoles en temps voulu affecte depuis longtemps la productivité et les revenus des agriculteurs. Pour y remédier, une entrepreneure zambienne a développé un système d’information basé sur l’intelligence artificielle.

Cassandra Mtine (photo) est une entrepreneure zambienne, cofondatrice et présidente-directrice générale d’AgriPredict. Fondée en 2016, cette start-up agro-technologique aide les petits exploitants agricoles à accéder à des informations agricoles à la demande.

Basée à Lusaka, en Zambie, AgriPredict utilise l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique pour fournir aux agriculteurs des données météorologiques telles que les prévisions de précipitations, les tendances de température et les niveaux d’humidité. Ces informations, accessibles via USSD et application mobile, permettent aux agriculteurs de mieux planifier leurs activités.

« Notre application météorologique basée sur l’IA est plus qu’un simple outil ; c’est un pont entre la technologie de pointe et les pratiques agricoles traditionnelles. Nous pensons qu’en mettant ce pouvoir entre les mains des agriculteurs, nous contribuons à un avenir plus sûr sur le plan alimentaire », explique Cassandra Mtine en août 2024.

AgriPredict propose également un système d’alerte précoce qui avertit les utilisateurs en cas de menaces potentielles comme les intempéries, les maladies ou les infestations de ravageurs. En outre, la start-up a mis en place une place de marché en ligne pour faciliter l’achat et la vente de produits, connectant les agriculteurs avec des acheteurs, des vendeurs et des négociants en produits agricoles.

Cassandra Mtine est diplômée de l’université d’Arizona aux Etats-Unis, où elle a obtenu un bachelor en économie de l’environnement et des ressources naturelles en 2004, suivi d’un master en politique et administration publique en 2007. Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2008 au sein du Critical Path Institute, une organisation spécialisée dans le développement de médicaments, où elle a occupé le poste de chef de projet associée.

De 2012 à 2017, elle a été présidente-directrice générale de Shopzed Investments, un service de livraison de produits alimentaires en ligne. En 2013, elle a travaillé en tant que consultante pour le Centre for Environment Justice. Cette organisation défend le droit fondamental à un environnement sain et l’accès à des informations précises sur les questions environnementales.

Melchior Koba

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Ingénieur informatique, il met la technologie au service du secteur agricole en Ethiopie. Il accompagne notamment les apiculteurs en leur fournissant les informations nécessaires pour prendre des décisions éclairées.

Abiye Tadeos (photo) est un entrepreneur éthiopien et un ingénieur en systèmes embarqués. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Anabi Agritech Solutions, une entreprise qui travaille à l’intégration de solutions IoT (Internet des objets) pour l’apiculture en Afrique et dans le monde entier.

Fondée en 2020, Anabi Agritech Solutions est une entreprise de technologie agricole spécialisée dans l’apiculture. Elle utilise des capteurs installés à l’intérieur des ruches pour recueillir et analyser des données, facilitant ainsi la prise de décision pour les apiculteurs. Parmi les informations collectées figurent la température, l’humidité, le poids, ainsi que les sons, qui sont ensuite transmis directement aux appareils mobiles des apiculteurs.

« Nos capteurs envoient des informations sur les ruches à n’importe quel appareil mobile, créant ainsi un système de surveillance transparent entre les petits apiculteurs et leurs sous-traitants, alertant et notifiant simultanément les opérateurs des ruches afin de garantir une perte de production nulle », explique le fondateur de la start-up en 2021.

Anabi Agritech Solutions connecte également les apiculteurs de miel monofloral au marché mondial grâce à sa plateforme en ligne. Ce qui leur permet ainsi d’élargir leur clientèle et d’augmenter leurs ventes.

Abiye Tadeos est titulaire d’un bachelor en ingénierie informatique obtenu en 2017 à l’université des sciences et technologies d’Addis-Abeba. Après ses études, il a effectué un stage chez iCog Labs, une entreprise spécialisée en intelligence artificielle, avant de devenir en 2018 développeur de logiciels junior au sein de cette entreprise. Il quitte l’entreprise en 2019 pour développer sa start-up.

Melchior Koba

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NoorNation, une start-up égyptienne opérant dans l’énergie renouvelable, a annoncé le mercredi 21 aout la réussite d’un tour de table de KBW Ventures, une société de capital-investissement fondée par le prince saoudien Khaled bin Alwaleed. Le montant levé n’a pas été divulgué. Les fonds seront utilisés pour soutenir leur croissance en Egypte et en Afrique subsaharienne.

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Entrepreneur en données, il utilise l'intelligence artificielle et la télédétection pour offrir aux agriculteurs et aux organisations agricoles des outils pratiques. Ces outils les aident à prendre des décisions éclairées.

Hamza Bendahou (photo) est un entrepreneur marocain spécialisé dans les services technologiques pour l’agriculture. Il est un cofondateur de SOWIT, une start-up qui fournit des données précises aux décideurs en matière d’agriculture et d’environnement.

Fondée en 2017 par Hamza Bendahou et Hamza Rkha Chaham, SOWIT développe des outils d’aide à la décision pour soutenir les agriculteurs africains. Ses clients incluent des entreprises alimentaires, le gouvernement, des agriculteurs ainsi que des banques et des assureurs. Grâce à ses plateformes, elle leur fournit les données nécessaires pour prendre des décisions éclairées.

SOWIT propose six applications mobiles : SoDry, SoYield, SoWater, Monitor, Fertisat et Skowt. SoDry aide à déterminer la meilleure date pour récolter l’ensilage de maïs. SoYield utilise l’intelligence artificielle pour offrir des estimations de production jusqu’à deux mois avant la récolte. SoWater calcule les besoins en eau d’une parcelle pour optimiser l’irrigation.

Monitor, quant à elle, permet d’accéder à un expert SOWIT pour cogérer les opérations agricoles via un diagnostic hebdomadaire des cultures basé sur la télédétection par satellite. Fertisat détermine les besoins en engrais des cultures. Skowt améliore l’efficacité des inspections en orientant les opérateurs vers les zones sensibles et en fournissant un rapport complet.

Hamza Bendahou est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en électronique et traitement du signal obtenu en 2011 à l’INP-ENSEEIHT de Toulouse. Il est aussi diplômé de l’Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace (ISAE-SUPAERO) où il a obtenu en 2012 un master en ingénierie financière.

Après un stage de fin d’année au département des essais en vol d’Airbus en 2011, Hamza Bendahou a intégré AXA Investment Managers en 2012. Il y a occupé les postes de gestionnaire de gamme de fonds et de gestionnaire de produits. De 2013 à 2018, il a travaillé chez Gras Savoye, une entreprise de services financiers, où il a été chargé d’études au sein de la direction des marchés, puis responsable du pôle des études actuarielles.

Melchior Koba

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Pendant ses études en informatique, il a effectué plusieurs stages pour acquérir de l’expérience. Devenu entrepreneur, il met à profit ses compétences en intelligence artificielle, Internet des objets et vision par ordinateur pour créer des solutions innovantes dans l’industrie aquacole.

Mohamed Ben Ahmed (photo) est un entrepreneur et un informaticien tunisien spécialisé en computer vision et développement en intelligence artificielle (IA). Cofondateur et président-directeur général d’Aquadeep, il utilise la technologie pour révolutionner le secteur de l’aquaculture.

Fondée en 2021 par Mohamed Ben Ahmed et Youssef Chahed, Aquadeep est une start-up technologique qui facilite l’aquaculture. Elle développe des solutions basées sur l’IA et la vision par ordinateur pour permettre aux aquaculteurs de compter les larves et les poissons dans leurs bassins. Elle fournit également des outils d’extraction de données basés sur l’Internet des objets pour un meilleur contrôle du processus d’élevage.

« Nous développons des solutions basées sur l’intelligence artificielle et le computer vision. C’est une technique d’intelligence artificielle qui consiste à permettre aux ordinateurs de voir et d’interpréter les images et vidéos de la même manière que le font les humains », explique Mohamed Ben Ahmed en juillet 2024.

Les solutions de l’entreprise aident les pêcheries à mieux contrôler leurs rendements, assurant ainsi un élevage de poissons plus sains et une gestion plus efficace des coûts et des stocks. Aquadeep propose un compteur de poissons au stade larvaire et un compteur de poissons juvéniles entièrement industriel. Elle offre aussi une application mobile basée sur l’IA qui facilite les tâches quotidiennes des employés de la pêche.

Mohamed Ben Ahmed est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en sciences informatiques, obtenu en 2021 à la South Mediterranean University, en Tunisie. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé en 2018 comme stagiaire ingénieur en matériel informatique chez Cloud Temple en France. En 2020, il a effectué un stage de développeur full stack en Tunisie chez Think-it, une organisation d’ingénierie logicielle.

Melchior Koba

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