Les autorités éthiopiennes veulent tirer profit de leur secteur agricole en le modernisant. Pour cela, elles mettent en place des projets pour numériser le secteur.

L’Institut éthiopien de la transformation agricole (ATI) a annoncé le mardi 16 juillet le lancement, en collaboration avec l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), de deux projets relatifs à la numérisation du secteur agricole. L’objectif est d’améliorer les systèmes de commercialisation des intrants et des produits agricoles.

Le premier projet porte sur la mise en place d’une plateforme numérique qui connectera les petits exploitants agricoles aux acheteurs potentiels. « Cette initiative modernise le système des marchés agricoles en améliorant la détermination des prix, la gestion des risques et la transparence des transactions. Elle garantit un approvisionnement constant en produits de qualité, favorise la traçabilité, fait correspondre l'offre à la demande et stabilise les prix du marché », explique l’ATI.

Le second projet porte sur l’automatisation du système des bons d’intrants. L’ATI table sur des eVoucher 2.0 qui sont des bons électroniques disposant d’un code numérique qui permettent d’acheter des biens ou des services en ligne ou en magasin. L’adoption de ce système permettra d’améliorer la distribution des intrants agricoles et de lutter contre la fraude.

Le lancement de ces projets s’inscrit dans un contexte marqué par la volonté des autorités éthiopiennes de moderniser le secteur agricole. Elles ont signé divers partenariats à cette fin et elles confirment leurs intentions de tirer profit de la technologie. En juin dernier, l’ATI s’est allié avec Digital Green, une organisation américaine qui œuvre pour la numérisation de l’agriculture, pour la mise en place d’une plateforme de partage des connaissances.

Les deux projets lancés vont, entre autres, permettre de garantir un marché durable, d’assurer une meilleure fourniture des intrants aux agriculteurs, en plus de renforcer les liens entre les agriculteurs et les consommateurs de produits agricoles.

Adoni Conrad Quenum

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Il s’engage à créer des solutions innovantes pour aider les petits exploitants agricoles africains à surmonter leurs défis. Pour ce faire, il a mis au point une plateforme technologique qui facilite l’accès au marché agricole et au financement.

Francis Obirikorang (photo), entrepreneur ghanéen, est un cofondateur et le président-directeur général d’AgroCenta Technologies. Cette entreprise est dédiée à l’inclusion financière des communautés rurales en Afrique.

Fondée en 2015 par Francis Obirikorang et Michael Ocansey, AgroCenta Technologies est une entreprise de technologie financière qui vise à améliorer l’accès au marché et aux services financiers pour les petits exploitants agricoles sur le continent. Parmi ses services, l’entreprise facilite les paiements numériques, les prêts, les assurances et les pensions pour ces agriculteurs.

Pour atteindre ses objectifs, la start-up a développé Velociti, une plateforme utilisant le big data, le machine learning et l’intelligence artificielle. Velociti construit des données alternatives pour permettre aux petits exploitants ruraux d’accéder à des services financiers tels que les micro-prêts, les paiements mobiles, l’assurance, l’épargne et les pensions. Elle offre également une identité numérique aux acteurs de la chaîne de valeur agricole en Afrique.

En plus d’AgroCenta Technologies, Francis Obirikorang a cofondé Swappaholics Holdings Ltd en 2015. Cette entreprise, dont il a été le PDG jusqu’en 2016, a développé une plateforme en ligne permettant aux particuliers et aux entreprises d’échanger des produits, des compétences et des services sans recours à l’argent.

Francis Obirikorang est diplômé de la Kwame Nkrumah University of Science and Technology, où il a obtenu en 2006 un bachelor en ingénierie des matériaux. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé de 2008 à 2013 comme rédacteur technique pour les entreprises technologiques Esoko et Corenett. De 2013 à 2015, il était analyste commercial chez TXT Ghana, un fournisseur de services d’applications sans fil.

Melchior Koba

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Il est un expert en intelligence artificielle et en apprentissage automatique. Grâce à ses connaissances et compétences, il aide les agriculteurs à optimiser leurs performances et à augmenter leur rentabilité.

Adamou Nchange Kouotou (photo) est un informaticien et un entrepreneur camerounais. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Agrix Tech. Fondée en 2018, cette start-up technologique automatise le processus d’analyse des risques techniques et financiers chez les petits exploitants agricoles.

Agrix Tech fournit aux agriculteurs des solutions complètes : financement, intrants agricoles, conseils, assurance et accès au marché. Elle optimise et suit les exploitations pour des rendements élevés grâce à l’apprentissage automatique et aux données satellitaires, facilitant ainsi de meilleures décisions de crédit pour les institutions financières. En 2019, l’entreprise a reçu le prix spécial du président de la République dans le secteur du numérique.

« A Agrix Tech, nous développons une intelligence artificielle qui dote instantanément les petits agriculteurs formés sur le tas de compétences en prévention, détection et traitement des maladies des plantes agricoles. Ainsi, les petits agriculteurs, qui représentent 80 % des agriculteurs en Afrique, pourront augmenter les rendements de leurs exploitations et par conséquent leurs revenus », expliquait le PDG de la start-up en 2019.

Avant Agrix Tech, Adamou Nchange Kouotou a cofondé la société informatique Nabla en 2011. Il est diplômé de l’université de Yaoundé 1 où il a obtenu un master en physique en 2006 et un master en ingénierie de télécommunication en 2008. Il détient aussi un master en administration des affaires obtenu en 2019 à l’European School of Management and Technologie (ESMT) de Berlin, en Allemagne.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2009 chez ZTE Corporation en tant qu’ingénieur après-vente. En 2010, il a rejoint Huawei Cameroun comme responsable de la maintenance sur le terrain. En 2013, il est devenu gestionnaire SLA (service level agreement) chez IHS Towers, un développeur d’infrastructures de communication. Entre 2019 et 2023, il a été responsable régional de la gouvernance et de la conformité chez Allianz Africa, une société de services financiers non bancaires.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les agriculteurs, en l’occurrence les petits exploitants agricoles, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.

FarmHouse est une solution agritech développée par la start-up zambienne eMsika. Elle permet aux utilisateurs d’acheter des produits agricoles et de demander des conseils agricoles à un chatbot basé sur l’IA. La start-up, basée à Lusaka, a été fondée en 2016 par Gilbert Mwale et Elton Chirwa. Elle a annoncé le jeudi 13 juin, par le biais de Gilbert Mwale, son projet de s’étendre en Tanzanie, au Nigeria, en Egypte et au Zimbabwe.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux divers services proposés par la jeune pousse. Il faut souligner que FarmHouse se concentre sur la fourniture de conseils techniques à la ferme et à la vente d'intrants agricoles de qualité pour les besoins des petits éleveurs de volaille et de bétail dans les zones urbaines.

« FarmHouse permet aux agriculteurs d'accéder à des formations, à des intrants et à des contacts avec d'autres agriculteurs, tandis qu'eMsika a récemment lancé un programme d'adhésion des agriculteurs appelé FarmHouse Plus. Elle a également créé un magasin physique et s'est associée à des fournisseurs multinationaux », a indiqué Gilbert Mwale à Disrupt Africa.

La start-up propose des abonnements, dont le plus accessible s’élève à 149 kwachas zambiens (environ 5,64 $), pour accéder à un certain nombre de services. C’est d’ailleurs l’un des moyens, en plus de la marge réalisée sur les ventes des divers produits agricoles, par lequel FarmHouse génère des revenus. Elle revendique avoir formé environ 8 000 agriculteurs avec ses programmes de formation.

Adoni Conrad Quenum

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L’agriculture est un secteur important pour les économies africaines. Avec la transformation numérique sur fond de révolution technologique sur le continent, la numérisation du secteur agricole est devenue primordiale pour de nombreux pays du continent.

L’Institut éthiopien de la transformation agricole (ATI) a signé un protocole d’accord avec Digital Green, une organisation américaine qui œuvre pour la numérisation de l’agriculture, pour aider les agriculteurs à tirer parti de la numérisation du secteur agricole. L’annonce a été faite par la firme américaine via un post Facebook publié le dimanche 2 juin.

L’initiative vise à créer une plateforme de partage des connaissances ; pour cela, les deux parties se sont tournées vers le réseau open source de partage de données et de contenus FarmStack. Elle s’appuiera sur des interfaces de programmation, des URL et des intégrations CKAN pour la mise en place de ladite plateforme.

« Nous sommes ravis d'annoncer que nous avons signé un protocole d'accord avec l'Institut éthiopien de transformation agricole (ATI) afin de maximiser les avantages agricoles et socio-économiques pour les hashtags #agriculteurs, les femmes et les jeunes dans les régions opérationnelles et les Woredas des deux organisations. Ce protocole d'accord quinquennal vise à mettre en évidence les efforts de collaboration dans les domaines de l'agriculture numérique, de la création d'emplois pour les jeunes, de l'autonomisation des femmes, des systèmes d'information sur les marchés, de la mobilisation des ressources et du partage des données », peut-on lire sur le compte Facebook de Digital Green.

Dans son processus de transformation numérique, l'Ethiopie s'investit dans la numérisation du secteur agricole. Les autorités se sont alliées à l’agritech locale Lersha pour la création de profils numériques complets pour 1,05 million de petits agriculteurs leur permettant de bénéficier de divers services d'agriculture numérique.

« Ensemble, nous mettrons en œuvre des initiatives visant à numériser les registres des agriculteurs, à renforcer les canaux numériques de vulgarisation agricole et à améliorer l'accès aux marchés, ce qui profitera en fin de compte aux agriculteurs, aux femmes et aux jeunes dans toute l'Ethiopie », ajoute Digital Green.

Adoni Conrad Quenum

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Il souhaite aider les agriculteurs à maximiser leur production. Pour cela, il développe des dispositifs intelligents qui les accompagnent tout au long de leur culture. Grâce à sa solution innovante, il a remporté plusieurs prix, tant au niveau national qu’international.

Pyrrus Koudjou (photo) est un tech entrepreneur camerounais spécialisé dans le domaine de l’agronomie. Il est le fondateur et le président-directeur général de Clinic Agro, une start-up conçue pour aider les agriculteurs à réduire les pertes de cultures.

Fondée en 2021, Clinic Agro se consacre à l’amélioration de l’agriculture et de l’élevage. Son objectif est d’optimiser la rentabilité des exploitations, d’augmenter la productivité et la qualité des aliments, tout en gérant mieux les ressources. Elle fabrique et commercialise des kits d’analyses des sols connectés à son application éponyme.

Le produit phare de Clinic Agro, appelé Kit Clinicsol, est un outil intelligent et connecté qui mesure divers paramètres du sol, tels que l’acidité, le taux de NPK (azote, phosphate et potassium), la température, l’humidité et la salinité. Composé d’un boîtier, d’un capteur et d’une source d’alimentation, il aide également à identifier les cultures les plus adaptées au sol, à déterminer le moment optimal pour les semis, et à évaluer la qualité de l’eau pour l’irrigation.

En plus de Clinic Agro, Pyrrus Koudjou a fondé Promagric en 2016, un marché virtuel reliant directement ou indirectement les agriculteurs et les acheteurs de produits agricoles pour faciliter les transactions de vente.

Pyrrus Koudjou dirige aussi plusieurs autres projets, tels que Buntou, AwaData et Tchossa IA. Buntou vise à sécuriser les transactions de vente, d’achat et d’investissement à distance pour les particuliers et les professionnels. AwaData est un projet de M & T Consulting, une société de services et de conseil en informatique. Tchossa IA est un agent conversationnel intelligent.

Diplômé du groupe universitaire ISEM-IBCG, aujourd’hui connu sous le nom d’Institut Universitaire des Leaders (USL), l’entrepreneur a obtenu en 2014 une licence professionnelle en gestion de logiciels, administration de bases de données, et administration réseau et système.

En 2019, Pyrrus Koudjou a remporté le prix Orange de l’entrepreneuriat social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) au Cameroun. Il a également gagné le prix « Cultivez en numérique » du Hacklab Afrique de Société Générale et un grand prix dans la catégorie « Espoir » à l’Agri Startup Summit. En 2022, il a obtenu la deuxième place à l’ICT Innovation Challenge organisé par le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun. Il a aussi été lauréat d’Orange Fab Cameroun.

Melchior Koba

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Spécialisé dans la transformation numérique, il contribue à l’évolution de l’agro-industrie grâce à des solutions technologiques qui stimulent l’efficacité, garantissent la sécurité alimentaire et favorisent la croissance économique.

Bertrand Foffe (photo) est un cofondateur et le directeur général de Jangolo, une start-up qui révolutionne le paysage agricole grâce à la puissance des technologies numériques. Originaire du Cameroun, il a fondé l’entreprise avec Rodrigue Kwanga et Paulin Nguekam.

Créée en 2016, Jangolo sert de pont entre les agriculteurs, les agro-industries, les restaurants et les consommateurs, favorisant une chaîne de valeur agricole transparente et efficace. L’entreprise veut réduire les pertes post-récolte et faciliter l’accès à l’information pour les agriculteurs et les entreprises agroalimentaires. Elle vise aussi à faciliter l’accès au marché pour les producteurs locaux en numérisant les chaînes de valeur de l’agroalimentaire.

« Notre objectif est de transformer le paysage agro-industriel africain en le rendant plus productif, plus durable et plus avancé sur le plan technologique. Jangolo envisage un avenir où chaque partie prenante a accès aux outils de la réussite », peut-on lire sur la page LinkedIn de la start-up.

Bertrand Foffe est diplômé de la Fontys University of Applied Sciences, où il a obtenu en 2012 un bachelor en technologie de l’information et de la communication. Il a débuté sa carrière professionnelle en 2013 chez GasTerra, un grossiste de gaz naturel et de gaz vert, en tant qu’ingénieur logiciel.

Par la suite, il a occupé des postes d’ingénieur logiciel dans plusieurs entreprises énergétiques comme Powerhouse et Essent. Il a également travaillé comme ingénieur en solutions chez Philips, Rabobank et Accenture, une société qui aide les grandes entreprises, les gouvernements et d’autres organisations à construire leur infrastructure numérique, optimiser leurs opérations, accélérer leur croissance et améliorer les services aux citoyens.

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les agriculteurs de son pays à accéder aux consommateurs et aux entreprises, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.

CartAgro est une place de marché virtuel développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux agriculteurs de vendre leur production en ligne à des entreprises ou des particuliers. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2017 par Idris Adeshina.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. L’utilisateur, qu’il soit agriculteur, particulier ou représentant d’une entreprise, devra se créer un compte après téléchargement. Il suivra le processus pour finaliser la création de compte en renseignant les informations demandées.

« Nous sommes convaincus qu'en mettant la technologie entre les mains des agriculteurs, nous pouvons leur donner les moyens d'optimiser leur production, d'améliorer leurs moyens de subsistance et de prendre des décisions éclairées qui profiteront à leurs entreprises et à l'ensemble de l'écosystème agricole », indique la start-up.

Les consommateurs pourront accéder à des produits frais tels que des légumes, des fruits ou encore des produits d’épicerie. Pour faciliter les opérations sur la plateforme, CartAgro embarque, outre la place de marché virtuelle, un portefeuille numérique et un système de suivi logistique. La jeune pousse fournit également des informations plus ou moins pertinentes sur le marché agricole pour permettre à toutes les parties de réaliser les meilleures affaires possibles sur la plateforme.

L’agritech est engagée en faveur du développement durable et ce paramètre sous-tend plusieurs décisions prises en son sein. Selon elle, les entreprises ont un rôle essentiel à jouer pour relever les défis mondiaux et pour cela, CartAgro aligne ses actions sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Entre autres, la sécurité alimentaire, la bonne santé et le bien-être ou encore la consommation et la production responsables sont des lignes directrices de la firme d’Idris Adeshina.

Adoni Conrad Quenum

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Steve Ndende cumule plus de 12 ans d’expérience dans le développement de logiciels informatiques. Il a créé et mis au point plusieurs solutions technologiques visant à soutenir la population active en Afrique.

Steve Ndende (photo) est un entrepreneur et informaticien congolais. Il est le président fondateur d’Agri Zoom, une plateforme qui facilite l’accès aux prêts et la vente de produits pour les agriculteurs.

Lancée en 2018, Agri Zoom propose un système de financement participatif aux agriculteurs, pêcheurs et transformateurs de produits agricoles. Grâce à son espace de commerce en ligne, elle simplifie la vente des récoltes, permettant ainsi aux agriculteurs de se concentrer sur leur production.

En plus d’Agri Zoom, est le fondateur et PDG de MboteShop, une plateforme de commerce électronique opérant en République du Congo, en RD Congo, au Gabon et au Cameroun, lancée en 2021. Il est également le fondateur et un développeur web d’Essengo Solutions, une agence spécialisée dans la communication digitale et le développement de solutions numériques, établie en 2023 pour accompagner entreprises et particuliers dans leur transition numérique.

Steve Ndende a une solide expérience professionnelle. Titulaire d’un diplôme en génie logiciel obtenu à l’Ecole africaine de développement de Brazzaville en 2015, il a également obtenu un diplôme professionnel en études entrepreneuriales à l’université d’Iowa en 2019. Avant de fonder ses propres entreprises, il a travaillé chez Eyano en tant que directeur technique jusqu’en 2022, et a cofondé Ndende Lab en 2017, où il a travaillé comme développeur jusqu’en 2022.

Parallèlement à ses activités entrepreneuriales, Steve Ndende a été très actif dans la communauté de développement libre Fongwama entre 2015 et 2018, contribuant à plusieurs projets. Il a également travaillé, entre 2015 et 2022, en tant que formateur et conférencier chez JCertif International, une organisation à but non lucratif qui organise des formations et des événements sur les technologies de l’information et de la communication.

Son engagement et ses réalisations professionnelles ont été reconnus à plusieurs reprises. En 2018, il a remporté le premier prix du défi mondial de la FAO « My Food My Future ». En 2019, sa start-up Agri Zoom a été sélectionnée comme l’une des lauréates du Top 1000 des entrepreneurs de la Tony Elumelu Foundation.

Melchior Koba

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Avec plus de huit ans de pratique dans le domaine agro-technique, cet entrepreneur offre des solutions technologiques aux professionnels de l’agriculture en Egypte.

Fady Ibrahim (photo) est un entrepreneur technologique égyptien. Cofondateur et président-directeur général de Cropsa, il facilite les échanges commerciaux entre les vendeurs, les entreprises agricoles et les agriculteurs.

Fondée en 2021 par Fady Ibrahim et Abanob Gamal, Cropsa facilite le processus d’achat et de vente d’intrants et de matières premières agricoles, tout en cherchant à réduire les pertes de production et à soutenir les agriculteurs locaux. La plateforme offre aux fournisseurs et aux commerçants du secteur agricole la possibilité de mener leurs transactions en ligne, offrant ainsi une plus grande accessibilité et efficacité dans leurs opérations commerciales.

En plus de ses fonctionnalités de base, Cropsa propose un service de publicité, Cropsa Business, permettant aux utilisateurs de promouvoir leurs produits ou services via un tableau de bord personnalisé. Ce service offre des outils de ciblage d’audience et de création de campagnes publicitaires pour atteindre les clients potentiels de manière efficace.

Par ailleurs, Cropsa offre un service de recrutement aux entreprises agricoles, les aidant à trouver les meilleurs talents pour répondre à leurs besoins spécifiques. Grâce à sa plateforme de recrutement, les utilisateurs peuvent évaluer et comparer les candidats les plus qualifiés, simplifiant ainsi le processus d’embauche.

Fady Ibrahim est titulaire d’un bachelor en agriculture obtenu en 2019 à l’université Ain Shams, en Egypte. Il détient aussi un diplôme en marketing obtenu en 2019 à l’université Harvard. En 2021, il a obtenu à l’Arab Academy for Science, Technology and Maritime Transport un master en affaires et gestion agricoles.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2016 à Mazr3ty, une plateforme de services marketing spécialisée dans le domaine de la production animale, avicole et piscicole, où il était le responsable marketing. Il a occupé le même poste à Central Food Safety Laboratory, un laboratoire de sécurité alimentaire, entre 2017 et 2018.

En 2018, Fady Ibrahim rejoint le fournisseur d’aliments et d’articles ménagers Spinneys Egypt en tant que superviseur de la recherche et du développement. Entre 2021 et 2022, il était le responsable de l’agriculture de Lychee qui fournit des produits naturels et frais tels que les produits laitiers et les jus de fruits à ses clients.

En reconnaissance de ses réalisations, Fady Ibrahim a été nommé parmi les 30 personnalités de moins de 30 ans les plus influentes dans la catégorie « commerce et finance » par Forbes Middle East en 2023.

Melchior Koba

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