Les jeunes pousses qui révolutionnent l’agriculture, l’énergie et la mobilité sur le continent attirent de plus en plus d’investisseurs. Mais les levées de fonds demeurent concentrées sur une poignée de pays.

Factor[e] Ventures, une équipe de bâtisseurs d’entreprises qui investit dans des start-up en phase de démarrage en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est, a lancé Delta40, un studio de création de start-up spécialement axé sur l'Afrique.

Delta40 sera dédié à l'augmentation des revenus et à la lutte contre le changement climatique en Afrique par la création et l'investissement dans les entreprises technologiques.

« Une décennie d'investissements dans l'énergie, l'agriculture, la mobilité et les innovations dans le domaine de l'eau sur les marchés émergents a confirmé qu'il existe une grande opportunité, au stade de la création, de soutenir les fondateurs locaux et diversifiés lorsqu'ils connectent leurs technologies et leurs marchés », a déclaré Morgan DeFoort, cofondateur de Factor[e] Ventures.

Ainsi, Delta40 investira entre 100 000 et 600 000 dollars pour la création et l'accompagnement des start-up africaines spécialisées dans les domaines de l'énergie, l'agriculture et la mobilité. Ces secteurs qui représentent 8 % du financement total sur le continent selon le rapport 2022 Africa tech VC de Partech.

En lançant Delta40, Factor[e] Ventures veut faire grimper ces chiffres et pousser les investisseurs à financer encore plus de start-up desdits secteurs. Outre l'apport de capitaux, Delta40 agira également en tant que cofondateur, en proposant des tests produits, du courtage technologique et une commercialisation à un stade précoce, et en travaillant pour accélérer la création d'entreprises.

Delta40 a déjà obtenu des financements et le soutien de plusieurs institutions privées et publiques, dont la Fondation Autodesk, l'Alliance mondiale de l'énergie pour les peuples et la planète et le cabinet d'avocats Wilson Sonisi, spécialisé dans les technologies du climat. Le studio de création d'entreprises sera basé au Kenya, avec des opérations au Nigeria.               

Samira Njoya        

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Il est un avocat spécialisé dans le droit des technologies de l’information et de la communication. Afin de dynamiser le secteur de l’élevage et de faciliter le commerce du bétail en Afrique du Sud, il fonde SwiftVEE.

Russel Luck (photo) est un avocat de formation diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2005 un bachelor en droit et de l’université d’Afrique du Sud où il a obtenu un master en droit de la communication et des technologies de l’information en 2014. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up SwiftVEE.

Fondée en 2017, SwiftVEE est une start-up de technologie agricole et de commerce en ligne qui propose des services de publicité et d’assurance en ligne pour le bétail. Sa plateforme agricole s’attaque aux problèmes de pénurie d’eau, d’insécurité alimentaire et d’inefficacité du marché pour le secteur de l’élevage. Aujourd’hui, SwiftVEE, c’est plus de 100 000 bétails vendus et plus de 20 000 clients satisfaits.

En janvier 2023, la start-up a lancé une nouvelle application pour aider les fermiers. Appelée PrysWys, l’application s’appuie sur la base de clients de SwiftVEE et propose à ses utilisateurs un formulaire de demande numérique où les fermiers peuvent énumérer plusieurs produits nécessaires à leur exploitation et recevoir des offres de prix par voie électronique.

https://twitter.com/TeamSwiftVEE/status/1621486708398096384?s=20

D’après le PDG de SwiftVEE, « les agriculteurs payaient des primes élevées pour leurs intrants chez les détaillants traditionnels. Nous pensons qu’il y a beaucoup de gonflement inutile dans l’offre traditionnelle d’intrants ».

Interrogé sur l’objectif de l’application, il a ajouté que « PrysWys a été développé pour freiner l’augmentation des coûts des intrants pour les agriculteurs dans le climat économique actuel ». A ce jour, avec plus de 1 000 utilisateurs actifs, PrysWys a déjà permis de vendre plusieurs dizaines de milliers de dollars de produits en ligne.

Depuis 2014, Russel Luck est un consultant non exécutif de SwiftTechLaw, un cabinet spécialisé dans le droit des technologies pour les entreprises technologiques. Il a commencé sa carrière professionnelle en 2005 en tant que stagiaire diplômé au sein de la banque BNP Paribas. En 2007, il est devenu un avocat du cabinet de droit immobilier Smith Tabata Buchanan Boyes.

L’avocat a reçu plusieurs distinctions pour sa start-up. En effet, SwiftVEE est une entreprise du Google Launchpad et la lauréate du MEST South Africa International Africa Summit 2018.

Melchior Koba

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Les start-up africaines engagées dans la lutte contre le changement climatique ou l’adaptation à un monde qui se réchauffe dangereusement ont levé des financements d’un montant total de 1,17 milliard de dollars en 2022, selon un rapport publié en février par l’accélérateur d’entreprises technologiques africain AfricArena.

863 millions de dollars ont été récoltés grâce à des financements en capital (equity) répartis sur 69 transactions, dont la majorité ont porté sur des montants supérieurs à 5 millions de dollars.

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Elle est une testeuse et une développeuse de logiciels passionnée par l’utilisation des nouvelles technologies pour résoudre les problèmes sociaux. Avec son projet Smart Ikigega, elle contribue à l’inclusion numérique des agriculteurs.

Joselyne Nisingizwe (photo) est une développeuse de logiciels originaire du Rwanda. Titulaire de plusieurs certifications comme le certificat en développement logiciel et celui en hacking éthique octroyés respectivement par Ida Technology et Udemy en 2021, elle est la fondatrice de Stand For Them.

Fondée en 2019, Stand For Them est une entreprise technologique qui fait de l’inclusion numérique de tous les Africains sa mission. L’entreprise a développé la plateforme Smart Ikigega qui aide les agriculteurs à accéder à leurs données de récolte et de vente directement sur leur téléphone.

Smart Ikigega permettra aussi aux agriculteurs d’être payés en vendant leurs récoltes et de recevoir de l’argent. De plus, les membres du système pourront demander des prêts directement sur leur téléphone en fonction de la quantité de récolte qu’ils effectuent à un moment donné.

Pour l’innovation qu’apporte la technologie de Smart Ikigega, le projet a été sélectionné par Google parmi les start-up fondées par des femmes qui participeront au programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort. Les 15 fondatrices sélectionnées, dont Joselyne Nisingizwe, recevront une formation commerciale et technique ainsi que des opportunités de mentorat et de mise en réseau des investissements, ce qui leur permettra de renforcer leur capacité dans le domaine des affaires.

La carrière professionnelle de Joselyne Nisingizwe a commencé en 2014 à Imbuto Fondation, une organisation sociale à but non lucratif, où elle a travaillé comme mentor. Elle a ensuite fait un stage de 9 mois en développement d’application à Ida Technology entre juin 2020 et février 2021. De janvier 2021 à janvier 2023, elle était testeuse de l’assurance qualité des logiciels chez Muraho Technology, une société d’assurance qualité et de test de logiciels.

D’avril à juin 2021, elle travaillait chez Bunga Bunga Ubutaka, une plateforme de services pour tracteurs au Rwanda, comme analyste de données. Entre octobre 2021 et février 2022, elle était ambassadrice de communauté à Impact Toolbox, un incubateur d’idées numériques.

Melchior Koba

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Pour accroître le commerce agricole en l’Afrique, il devient nécessaire à l’ère du numérique d’apporter des changements qui permettront d’augmenter la productivité et les revenus des agriculteurs.

Le Bureau de transformation en Afrique (ATO) du groupe Microsoft et OCP Africa, filiale du Groupe OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, ont récemment annoncé une nouvelle collaboration. C’était lors de la 5e Conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (LDC5) qui s’est tenue au Qatar du dimanche 5 au jeudi 9 mars.

Le partenariat vise à aider les petits exploitants agricoles à accéder aux compétences et à l’information grâce à des services agro-numériques en s’appuyant sur les programmes d’OCP Africa tel que le concept de l’agri hub pour soutenir des millions d’agriculteurs.

« La technologie est le facteur clé pour permettre et accroître l’accès au financement, à l’équipement et à la durabilité pour les agriculteurs ruraux, autonomisant les agriculteurs locaux en Afrique. Notre partenariat avec OCP Africa contribuera à avoir un impact direct sur les petits exploitants agricoles et à améliorer la production », a déclaré Wael Elkabbany, directeur général de Microsoft Africa Regional Cluster. 

Malgré l'urbanisation rapide, les activités liées à l'agriculture constituent encore le moyen de subsistance d'environ 60 % de la population active du continent, représentent 15 % de la totalité du produit intérieur brut. Selon les prévisions des agences des Nations unies, les terres exploitées devraient s’étendre et la productivité s’accroître grâce à un meilleur usage des technologies et la mise en œuvre de techniques agricoles intelligentes et de précision.

Ainsi en collaborant ensemble, Microsoft et OCP ambitionnent également de développer une plateforme d’agriculture numérique permettant d'améliorer la qualité de la production des agriculteurs, leur permettant ainsi de mieux gérer leurs entreprises.

Le partenariat prévoit également l’adoption et l’intégration de technologies telles que le cloud, l’intelligence artificielle, les plateformes de données agricoles et la modernisation d’application Azure dans l’espace agricole, ce qui entraînera une transformation sous la forme d’une agriculture de précision.

Selon Mohamed Anouar Jamali, PDG d’OCP Africa, la collaboration permettra entre autres d’étendre la portée d’OCP et d’avoir un impact encore plus important sur la sécurité alimentaire à travers le continent.

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Le premier incubateur insurtech au Rwanda, organisé par la compagnie de réassurance PTA (ZEP-RE) en partenariat avec l'ONG Westerwelle Startup Haus, sélectionnera 25 start-up pour un Hackathon Insurtech le mois prochain, et cinq équipes par la suite pour rejoindre un programme d'incubation de six mois.

Le programme s'intéresse particulièrement aux start-up dans les domaines de la fintech, de l'agritech, de l'e-santé, de la legaltech, de la climate tech et des solutions basées sur la blockchain.

Les candidatures sont ouvertes ici jusqu'au 15 mars.

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Formée en agriculture et élevage, elle utilise la technologie pour proposer des produits alimentaires locaux de qualité aux Camerounais. Par le biais de sa start-up, elle promeut une alimentation saine et souhaite réconcilier les femmes avec leur cuisine.

Marie Ange Etogo (photo) est une entrepreneure camerounaise. Technicienne d’agriculture et d’élevage formée à l’Ecole pratique d’agriculture de Binguela, elle est la fondatrice et la présidente-directrice générale d’eFoods Market.

eFoods Market est une entreprise composée « d’innovateurs et de visionnaires », qui a la volonté de mettre à jour et d’améliorer constamment l’expérience d’achat en ligne. Sa boutique sur les réseaux sociaux propose des produits d’épicerie ou plats préparés et un service client personnalisé aux acheteurs depuis le confort de leur foyer.

Marie Ange Etogo a fondé la start-up dans le but d’aider les femmes à cuisiner plus facilement et pour certaines, apprendre à cuisiner tout en maintenant l’équilibre entre leur vie professionnelle, familiale et sociale. eFoods Market permet donc de gagner du temps en cuisine grâce aux paniers recettes constitués de produits issus de l’agriculture locale qu’elle propose à ses clients. 

Elle a confié à We Are Tech Africa que d’ici les cinq prochaines années, « nos objectifs sont d’ouvrir des supermarchés qui vont commercialiser nos gammes de produits dans les quatre plus grandes villes du pays, donc rendre nos produits accessibles dans pratiquement tout le pays ; de développer toutes nos gammes de produits à l’échelle industrielle, c’est-à-dire avoir une marque qui peut concurrencer celles occidentales ; de basculer aussi du côté de la restauration rapide, donc ouvrir des petits restaurants rapides de menus traditionnels et 100 % camerounais ».

La jeune femme a démarré son parcours professionnel en 2016, en France, au sein de la société de communication Novagift. Elle y a fait un stage en tant qu’apporteuse d’affaires. Puis en 2017, au Cameroun, elle renouvelle l’expérience de stagiaire mais plutôt comme traductrice français/anglais et vice versa à la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) jusqu’en 2018.

En 2021, Marie Ange Etogo a remporté le prix spécial féminin du Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). Elle a bénéficié d’un financement d’un million de francs CFA, soit près de 1 600 $, et d’un accompagnement de six mois pour mûrir son projet. En 2020, elle était la lauréate de l’OIC Startup Innovation Challenge organisée par Ocean Innovation Center (OIC) de Kribi. 

Melchior Koba

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Il est un serial entrepreneur passionné d’innovation et de technologie ayant pour but de faire de l’Afrique un hub alimentaire mondial. Il a plusieurs fois été récompensé pour son impact sur le développement du secteur agricole en Afrique.

Emeka Nwachinemere (photo) est un entrepreneur en série nigérian. Il est titulaire d’un bachelor en ingénierie mécanique obtenu en 2011 à l’université du Nigeria, à Nsukka, d’un certificat en entrepreneuriat et gestion obtenu en 2015 à l’Enterprise Development Center de l’université panatlantique. Il est le fondateur et le président-directeur général de Kitovu Technology Company.

Kitovu Technology Company est une entreprise technologique, fondée en 2016, qui construit et déploie des infrastructures agricoles et post-récoltes intelligentes pour l’agriculture africaine, afin de permettre aux petits exploitants d’optimiser leur productivité et leurs revenus. En pratique, l’entreprise utilise les données pour éliminer les approximations et les inefficacités de la chaîne d’approvisionnement, afin de permettre aux petits exploitants agricoles de gagner plus d’argent avec leurs exploitations.

Aujourd’hui, l’entreprise propose trois produits pour aider les agriculteurs. Ces derniers sont YieldMax, une plateforme de conseil par satellite, d’audit de la santé des cultures et de recommandation d’intrants ; eProcure, un outil d’agrégation de produits de base ; et Storagex, un système de gestion post-récolte qui utilise également les récépissés d’entrepôt comme garantie pour le financement des agriculteurs.

En octobre 2022, l’entreprise a lancé ComboTrader, une infrastructure d’échange de produits de base pour l’agriculture africaine où les particuliers et les organisations peuvent acheter des produits agricoles comme le maïs, le soja et le sorgho.

Interrogé, lors d’une interview menée par TechCabal récemment sur les objectifs que son entreprise veut atteindre dans les cinq prochaines années, Emeka Nwachinemere déclare : « nous sommes en 2028. Kitovu sera opérationnel dans cinq pays africains, au service d’au moins 200 000 petits exploitants agricoles dont le rendement des cultures auraient augmenté de 30 %, les pertes après récolte réduites de 20 % et les revenus annuels augmentés de 40 %. Un million de tonnes de réduction des émissions de gaz à effet de serre auraient été enregistrées grâce à la combinaison d’une bonne agriculture intelligente sur le plan climatique et des pratiques régénératrices de la part de nos agriculteurs ».

Emeka Nwachinemere est également cofondateur et chef de la stratégie d’entreprise et investissements d’E Farms, une société de technologie agricole. En 2013, il a fondé la Livingstone Mega Industries, une entreprise de transformation et de conseil en agroalimentaire qu’il a dirigée jusqu’en 2016. Entre 2005 et 2006, il était monteur en mécanique à Mitchelson Nigeria Ltd.

Lauréat en 2016 des Total Startupper Awards for Innovation et des Nigerian Innovation Awards, il est un ancien du Tony Elumelu Entrepreneurship Program de 2015. Il a fait partie des finalistes du Prix Afrique de la Royal Academy of Engineering (Royaume-Uni) en 2018 et a également remporté le concours Ideas for Action de la Banque mondiale en 2017. Il fait partie des 623 només au 2022 World CEO of the Year de Plus Media Group.

Melchior Koba

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Il est un innovateur talentueux et déterminé dans le domaine de l’agritech, qui met son expertise en génie et en sciences au service de la résolution des défis agricoles auxquels sont confrontés les agriculteurs dans les pays en développement.

Youssef Benkirane (photo) est un entrepreneur marocain diplômé de l’école polytechnique fédérale de Lausanne où il a obtenu un master en ingénierie, gestion et entrepreneuriat. Egalement titulaire d’un master en sciences générales et gestion stratégique obtenu à CentraleSupélec, il est un cofondateur et le président-directeur général de la start-up Terraa.

Fondée en 2022, Terraa est une start-up qui s’appuie sur des technologies innovantes pour se procurer des produits frais auprès des agriculteurs et les livrer aux détaillants en quelques heures. Ainsi, elle met en relation les agriculteurs avec les détaillants, les restaurants et les prestataires de services. Sa plateforme technologique permet aux agriculteurs de gagner des revenus plus élevés et assure une demande constante pour leurs produits, tout en fournissant aux détaillants des marchandises de haute qualité à des prix compétitifs.

Terraa réduit également le gaspillage alimentaire et diminue les émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation d’eau douce et l’utilisation des terres, contribuant ainsi à une chaîne d’approvisionnement alimentaire plus respectueuse de l’environnement.

Lors d’un tour de table mené par FoodLabs, un investisseur européen en capital-risque et un studio de recherche sur l’alimentation, la durabilité et la santé, Terraa a levé 1,5 million de dollars de fonds de pré-amorçage le 14 février 2023. Les autres investisseurs ayant participé au tour de table sont UM6P Ventures, Outlierz Ventures, Musha Ventures et DFS Lab.

« Dans les prochains mois, nous construirons quelques centres de collecte dans toutes les grandes villes agricoles du Maroc. Nous les utiliserons pour stocker les produits que nous avons collectés auprès des agriculteurs en vue de leur distribution aux clients finaux », a déclaré Youssef Benkirane à TechCrunch après le tour de table réussi.

Conseillé chez MakerDAO, une entreprise technologique financière, depuis 2021, la carrière professionnelle de Youssef Benkirane a commencé en 2014 à Rolex, en Suisse, en tant qu’ingénieur industriel. Parallèlement, il était aussi ingénieur logiciel de l’entreprise de commerce d’articles de luxe et de joaillerie Richemont.

En 2015, il est embauché aux Etats-Unis par Try The World, une société de restauration, au poste de responsable de croissance et des données. En 2017, il rejoint Argon & Co, un cabinet de conseil en management basé à Paris, en tant que consultant sénior. En janvier 2019, il est nommé associé sénior du cabinet de conseil Bain & Company et en décembre de la même année, il devient un consultant du cabinet. De 2021 à la création de Terraa, il a été le directeur général de Zapp, une entreprise de commerce de détail de produits d’épicerie, en France.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur visionnaire qui met l’accent sur la qualité et l’innovation pour améliorer les systèmes alimentaires locaux et fournir des aliments sains et abordables à la population. Il a fondé deux start-up qui servent son but de développer le secteur agricole en Afrique.

Shikama Dioscore (photo) est un entrepreneur rwandais diplômé de l’université nationale du Rwanda où il a obtenu une licence en biologie végétale et conservation en 2012. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de distribution alimentaire Food Bundles.

Fondé en 2020, Food Bundles veut optimiser la distribution de produits alimentaires frais pour les consommateurs vivant dans les villes tout en créant un marché résilient et durable pour les petits exploitants agricoles. Par le biais de sa plateforme technologique, la start-up permet aux agriculteurs d’utiliser leurs téléphones numériques afin de réaliser des transactions avec les clients urbains.

Avant Food Bundles, Shikama Dioscore a fondé, en 2011, et dirige la start-up agritech AgriCo dans le but d’aider les agriculteurs à améliorer leur rendement. Cette dernière donne non seulement des moyens d’action aux petits exploitants agricoles, mais aussi crée un écosystème agricole numérique réunissant les différentes parties prenantes de l’agriculture.

Les agriculteurs qui créent un compte AgriCo peuvent obtenir des informations sur pratiquement tous les sujets qui concernent directement leur activité quotidienne. La start-up peut fournir une plateforme de gestion pour les coopératives agricoles qui doivent gérer des milliers d’agriculteurs ; elle peut aussi fournir un compte pour les institutions financières qui veulent informer les agriculteurs sur les possibilités de crédit. 

Membre fondateur du Rwanda Youth in Agribusiness Forum (RYAF), en 2016, qui avait pour mission de promouvoir et de défendre les affaires des jeunes qui sont impliqués dans l’agriculture, il a dirigé, jusqu’en 2022, le cluster Information and Communication Technology for Agriculture (ICT4Ag) et avait donc pour rôle de signer des partenariats et de soutenir les jeunes qui créent des solutions technologiques pour stimuler l’agriculture et la chaîne de valeur agricole en général.

Boursier eFunders d'Alibaba Group en 2017, il était, entre 2012 et 2021, un membre fondateur de la Rwanda Young ICT Entrepreneurs Association qui avait pour mission d’inspirer l’esprit d’entreprise technologique parmi les jeunes Rwandais, de développer de solides compétences commerciales et interpersonnelles, et ainsi de faciliter la création d’emplois dans l’espace technologique du Rwanda. Entre 2011 et 2012, il était reporter & traducteur du kinyarwanda au sein de l'entreprise de multimédia rwandaise IGIHE.

Melchior Koba

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