Dans le but d’aider les agriculteurs et les producteurs de produits frais, un tech entrepreneur a mis en place une solution pour connecter ces lieux de cultures avec des vendeurs locaux et du monde entier.

Mahaseel Masr est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet de mettre les propriétaires de fermes en relation avec les acheteurs afin qu’ils puissent s’approvisionner en produits frais. La start-up a été fondée en 2019 par Mohamed Abdel Rahman.

« La demande de fruits et légumes de premier ordre à des prix compétitifs affiche une forte croissance, tirée par une augmentation rapide de la population mondiale et une sensibilisation accrue au numérique, en plus d'un besoin exigeant de stabilité de la chaîne d'approvisionnement mondiale », indique Mohamed Abdel Rahman.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android. De là, les deux parties peuvent, après téléchargement et création d’un compte, faire des affaires. Il faut entrer le produit recherché dans la barre de recherches et la plateforme fournit les résultats. Autrement dit, elle fournit les fermes qui disposent des produits et leur position par rapport au votre. Ainsi, c’est en fonction des prix et de la localisation des fermes que l’acheteur prendra sa décision d’achat ou non.

Il faut signaler que la start-up s'appuie également sur la technologie de profilage géospatial des fermes (GPS) qui optimise la traçabilité des fermes enregistrées sur la plateforme pour améliorer son efficacité. A ce jour, elle revendique plus de 28 000 fermes et plus du million de tonnes de récoltes. Elle dispose d'acheteurs locaux mais aussi internationaux, ce qui facilite l’écoulement des produits. Selon le Play Store, la version Android de la solution a été téléchargée plus d’une centaine de fois.

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, le secteur de l'agriculture est essentiel pour assurer la subsistance des personnes vivant dans les zones rurales et leur fournir des revenus. Cependant la plupart des petits agriculteurs n’ont pas accès aux nouvelles technologies, ce qui ralentit leurs activités à l’ère où le numérique prime.

Heifer International, une organisation non gouvernementale internationale qui lutte contre la pauvreté et la faim dans le monde, va collaborer avec Mastercard pour faciliter l'accès des agriculteurs d'Afrique aux moyens d'e-paiement. C’est ce qu’a annoncé Mastercard à travers un communiqué publié le mercredi 25 janvier.

Dans le cadre de ce partenariat, Heifer International et Mastercard vont connecter des millions de petits exploitants agricoles d'Afrique subsaharienne au Community Pass de Mastercard, une plateforme numérique qui offrira une visibilité aux agriculteurs et qui leur permettra d'être payés plus facilement et plus rapidement pour leurs produits, et leur créera une présence numérique.

« Nous restons déterminés à faire en sorte que les petits exploitants agricoles disposent des ressources et du soutien nécessaires pour prospérer en tirant parti de l'innovation et de partenariats clés. Nous sommes fermement convaincus que les petits exploitants agricoles jouent un rôle primordial pour assurer la résilience et l'autosuffisance alimentaire agricole du continent », a déclaré, Adesuwa Ifedi, première vice-présidente des programmes pour l'Afrique de Heifer International.

En effet, les petits exploitants agricoles occupent une place importante dans l’économie africaine. Selon la Banque africaine de développement (BAD), l’agriculture contribue pour environ 30 % au PIB du continent. Néanmoins, ces agriculteurs, vivant majoritairement dans les zones éloignées et souvent hors ligne, ne parviennent pas facilement à écouler leurs produits et faire des transactions commerciales numériques.

En s’associant, Heifer International et Mastercard ambitionnent de faire progresser la numérisation et l'inclusion financière de ces agriculteurs. Le Community Pass de Mastercard permettra de relever les défis d'infrastructure qui se posent lors de la numérisation des communautés rurales, tels que le manque de fiabilité de la connectivité, le faible taux de possession de smartphones et l'absence d'identification ou d'accréditation cohérente.

Samira Njoya 

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Elle fonde une entreprise qui facilite l’accès aux données aux petits exploitants agricoles afin de développer la production locale. Elle a reçu plusieurs distinctions pour son innovation et a la confiance des investisseurs.

Aisha Raheem-Bolarinwa (photo) est une entrepreneure nigériane et une consultante en stratégie diplômée de la Queen Mary University of London où elle a obtenu en 2011 un bachelor en économie. Elle est une cofondatrice et la directrice de vision de la start-up agritech Farmz2U, qui a pour vision de donner à la prochaine génération d’agriculteurs d’Afrique subsaharienne les moyens d’agir grâce aux données.

Fondé en 2019, Farmz2U est une start-up qui développe des solutions technologiques centrées sur les données et qui aide les petits exploitants agricoles à automatiser la production agricole pour augmenter le rendement et le profit. Grâce à sa plateforme numérique, elle prévient le gaspillage alimentaire en aidant les agriculteurs à planifier leurs cultures. En tant que directrice de vision, Aisha Raheem-Bolarinwa dirige l’équipe de la start-up dans la réalisation de ses objectifs stratégiques.

En janvier 2023, Farmz2U a rejoint le portefeuille du fonds de capital-risque et accélérateur Catalyst Fund qui compte déjà 61 start-up sur les marchés émergents. Elle fait partie des 10 start-up sélectionnées dans la cohorte inaugurale du nouveau fonds de capital-risque de 30 millions de dollars de Catalyst Fund. Elle se verra donc offrir 100 000 dollars d’investissements en capital ainsi que 100 000 dollars de soutien pratique à la création d’entreprise.

Aisha Raheem-Bolarinwa a été finaliste de l’édition 2020 du prix africain de l’innovation en ingénierie de la Royal Academy of Engineering où son entreprise a été reconnue comme une start-up de premier plan. Elle a été la candidate nationale du Nigeria pour les World Summit Awards en 2019. Membre de l’alliance d’entrepreneurs Harambeans depuis mars 2022, elle figure sur la liste des 100 personnalités de moins de 40 ans les plus influentes de 2022, publiée par le MIPAD (Most Influential People of African Descent).

Ambassadrice de la One Young World depuis 2019, elle fut assistante de gestion de projet de la London Metropolitan University entre 2010 et 2011. De 2010 à 2012, elle était aussi partenaire des opérations de Waitrose & Partners. Elle a fait plusieurs stages dans des entreprises comme Shoosmiths, DLA Piper et Royal Bank of Scotland, entre autres. En 2012, elle devient une consultante de la société de services et de conseil aux entreprises Tyrics Ltd.

En 2013, Aisha Raheem-Bolarinwa a travaillé en tant que rédactrice d’affaire de la Lybia Intelligence Group avant de rejoindre l’entreprise fournisseuse de solutions technologiques et d’investissement SEI au poste d’analyste. En 2016, elle travaille au service clients institutionnels de la société. En 2017, elle devient la cheffe de projet de Schroders, une société londonienne de gestion de portefeuilles.

Melchior Koba

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A cause de diverses maladies de leurs animaux, les éleveurs africains se retrouvent dans des situations difficiles. Ce problème est notamment dû aux difficultés d’accès aux vaccins de qualité à cause de leur situation géographique.

Cowtribe est une solution numérique développée par une start-up ghanéenne. Elle permet aux éleveurs, en l’occurrence ceux des régions rurales, de s’approvisionner en vaccins pour animaux via un code USSD, SMS et téléphone, ainsi que via un réseau d'agents communautaires. La start-up, basée à Accra, a été lancée en 2017 par Alima Bawah et Peter Awin. Depuis son lancement, Cowtribe a déjà levé environ 1,4 million $ pour soutenir sa croissance.

« Les principaux objectifs incluent l'établissement de l'avantage du premier arrivé au Ghana, la création d'un capital de marque solide et la garantie qu'il est économiquement non viable pour la concurrence de sécuriser des parts de marché sur le marché de Cowtribe », a indiqué Peter Awin en 2018.

Le code USSD est rentré dans les habitudes de la plupart des Africains, alphabétisés ou non, puisqu’ils l’utilisent au quotidien pour contrôler leur crédit de communication, faire du mobile money, etc. En composant le code USSD, les éleveurs suivent les directives en appuyant les chiffres correspondants à chaque fonctionnalité. Pour la première expérience, il faudra s’inscrire, ce qui permet de disposer d’un compte.

En 2018, la start-up a revendiqué avoir servi plus de 30 000 agriculteurs dans plus de 120 villages, en traitant plus de 9 000 demandes de vaccins d'une valeur de plus de 100 000 $. Malgré ces performances, les agriculteurs africains perdent plus de 3 milliards de dollars de revenus par an à cause des maladies du bétail, selon Peter Awin.

« Alors que les agriculteurs ont besoin d'un approvisionnement constant en vaccins sûrs qui pourraient prévenir ces pertes, la plupart d'entre eux vivent dans des endroits ruraux et difficiles d'accès en dehors du rayon de livraison fonctionnel. […] Les prestataires manquent de visibilité pour coordonner efficacement la prestation de services à ces agriculteurs. En fin de compte, plus de 70 % des vaccins pour le bétail fabriqués ne parviennent jamais aux agriculteurs qui en ont le plus besoin ».

A l’aube de 2023, les fondateurs travaillent pour atteindre le million d’agriculteurs avec des vaccins de qualité et abordables. En 2018, Cowtribe a été nommée lauréate de l'étape ghanéenne du concours Seedstars World. Par ailleurs, en ce qui concerne son expansion, l’agrotech a des vues sur le Mali et le Burkina Faso.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un visionnaire qui consacre sa vie à faire fonctionner l’agriculture dynamiquement pour les petits exploitants. Après avoir acquis de l’expérience dans des entreprises agricoles, il a cofondé une start-up qui permet aux agriculteurs de se faire plus de bénéfices.

Benjamin Njenga (photo) est un entrepreneur kényan diplômé de la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology où il a obtenu un master en finance en 2014 et de l’Egerton University où il a obtenu en 2008 un bachelor en Agrobusiness et management. Il est un des cofondateur et le directeur de la clientèle d’Apollo Agriculture.

Fondé en 2016, Apollo Agriculture fournit des financements d’intrants et des conseils aux petits exploitants agricoles en utilisant la technologie. Plus concrètement, la start-up réduit les coûts et la complexité des prêts aux agriculteurs non bancarisés. Elle rend, ainsi, possible une agriculture productive et rentable.

En tant que directeur de la clientèle d’Apollo Agriculture, Benjamin Njenga a dirigé tous les aspects des opérations de la start-up, de l’acquisition de clients, la logistique et la livraison jusqu’à la collecte des remboursements, le suivi et l’évaluation. Il supervise un groupe de plus de 25 employés, répartis dans l’équipe de l’entreprise, le centre d’appels, les partenaires détaillants agroalimentaires et les agents de terrain.

En mars 2022, la start-up a obtenu 40 millions de dollars en financement de série B dans un tour de table dirigé par Softbank rejoint par le Chan Zuckerberg Initiative, CDC, Yara Growth Ventures, Endeavor Catalyst et d’autres investisseurs, dont Anthemis Exponential Ventures, Flourish Ventures, Leaps by Bayer, SBI, Breyer Capital et TO Ventures Food. Les fonds collectés serviront à financer plus d’exploitants agricoles en Afrique.

La carrière professionnelle de Benjamin Njenga a démarré en 2008 au sein de la société de télécommunications Safaricom Ltd au poste de support client. Il a ensuite travaillé, à partir de 2011, pour Syngenta Foundation for Sustainable Agriculture en tant que spécialiste de suivi et de l’évaluation. En 2013, il a rejoint le fournisseur d’assurance agricole ACRE Africa où il a travaillé jusqu’à la création de son entreprise. Il y a successivement occupé les postes de responsable de l'analyse commerciale puis de directeur général adjoint et directeur commercial.

Melchior Koba

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L’agriculture est le secteur phare de nombreux pays d’Afrique. Les tech entrepreneurs de ces pays multiplient les solutions dans le secteur afin d’améliorer les conditions de vie des acteurs.

Iwolonet est une solution numérique développée par une start-up camerounaise. Elle permet d’une part d’accéder à un espace d’affaires agropastorales et d’autre part aux agriculteurs et éleveurs de présenter et de vendre leurs produits en ligne. La start-up a été lancée en 2018 par Francis Bemying Bibiang.

La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. Pour accéder aux diverses fonctionnalités, il faudrait télécharger l’outil sur son smartphone puis s’inscrire. Par contre, sur un ordinateur, l’utilisateur devra passer par un navigateur et se rendre sur l’adresse web de la solution. Après inscription, il peut créer des publications afin de présenter ses produits aux autres membres de la plateforme.

En effet, disposer d’un compte permet à l’utilisateur d’accéder à un espace de vente en ligne. Il aura également accès aux espaces de vente des autres personnes inscrites sur la plateforme. Entre les acheteurs, les fournisseurs de matériels ou d’engrais, il est également possible de nouer des partenariats avec d’autres producteurs. Iwolonet est un réseau social agricole à part entière.

Depuis son lancement, l’application mobile de la plateforme a été téléchargée plus de 10 000 fois sur le PlayStore. Des entreprises, des coopératives et des associations de plusieurs pays d’Afrique adhèrent au projet de l’entrepreneur camerounais en s’inscrivant sur Iwolonet.

Adoni Conrad Quenum

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L’Afrique subit les effets du changement climatique les plus importants de toute région du monde. Il est plus qu’important de développer des technologies pour permettre aux populations d’être plus résilients face à ces perturbations.

Mardi 10 janvier, le fonds de capital-risque (CR) de pré-amorçage et accélérateur Catalyst Fund a dévoilé la liste des 10 start-up africaines retenues pour la première cohorte de son nouveau fonds de capital-risque de 30 millions de dollars, appuyé par l'agence de développement du secteur financier FSD Africa, qui vise à soutenir les jeunes entreprises qui développent des technologies permettant à l'Afrique de mieux résister aux effets du changement climatique.

Les start-up sélectionnées sont originaires de l’Egypte, de l’Ouganda, du Maroc, du Kenya et du Nigeria. Elles ont été choisies pour les technologies innovantes qu’elles ont développées pour aider les communautés à mieux s'adapter aux impacts climatiques et à accroître leur résilience.

Elles bénéficieront chacune de 100 000 dollars d'investissements en capital, ainsi que 100 000 dollars de soutien pratique à la création d’entreprise, et rejoindront le portefeuille existant de Catalyst Fund, qui compte 61 start-up sur les marchés émergents. Elles bénéficieront également d'une aide à la création d'entreprise sur mesure dirigée par des experts, ainsi que de connexions directes avec des investisseurs, des entreprises innovantes et des réseaux de talents qui peuvent les aider à se développer.

Signalons que les entreprises du portefeuille de Catalyst Fund ont levé plus de 640 millions de dollars en financement complémentaire à ce jour, et servent actuellement plus de 14 millions de personnes et de micro, petites et moyennes entreprises (MPME) dans le monde. Selon Maelis Carraro, associée directrice de Catalyst Fund, l’objectif visé est de soutenir des fondateurs motivés « qui partagent notre vision d'un monde où chaque individu dispose des outils et des opportunités dont il a besoin pour s'épanouir ».

Samira Njoya

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Après ses études en informatique, c’est dans le domaine de l’agrobusiness qu’elle a choisi de se spécialiser. Elle vient surtout en aide aux productrices des zones rurales et a reçu plusieurs prix et distinctions pour son impact social et technologique sur le continent africain.

Awa Caba (photo) est une informaticienne sénégalaise diplômée de l’école supérieure polytechnique de Dakar où elle a obtenu un diplôme d’ingénieur de conception en 2012. Elle est une cofondatrice et la directrice générale de Soreetul, une plateforme de commerce électronique.

Signifiant « ce n’est plus loin » en wolof, Soreetul est une plateforme digitale de promotion et de distribution des produits agricoles transformés par les femmes au Sénégal. Fondé en 2013, elle met en relation les producteurs agricoles ruraux, notamment des femmes, et les clients potentiels qui vivent en zone urbaine.

S’exprimant en 2015 sur ce qui l’a poussé à créer Soreetul, Awa Caba a déclaré : « l’idée du projet Soreetul vient du fait que nous avions constaté que les consommateurs avaient du mal à retrouver les produits locaux dans les grandes surfaces ou les boutiques. Les femmes qui travaillent dans le secteur de la transformation des produits n’ont pas non plus accès au marché puisqu’étant dans les zones reculées de la capitale ».

Awa Caba est une cofondatrice et la présidente de Yeesal Agri Hub, une structure d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant spécialisée dans l’agrobusiness, lancée en 2016. En décembre 2022, la structure a été sélectionnée pour faire partie du projet Rural Impacting Entrepreneurship développé par Small Foundation et Village Capital.

Elle est aussi cofondatrice du premier réseau de femmes dans la technologie au Sénégal, Jiggen Tech Hub. Cofondatrice et responsable informatique de Weltima depuis 2013, sa carrière professionnelle a commencé en 2012 en tant qu’ingénieure en informatique de Nelam Services. Elle a travaillé comme consultante d’International Fund for Agricultural Development en 2014, du projet USAID-ERA (Education et recherche en agriculture) de juin à août 2017 et de la FAO de février à décembre 2017.

Mandela Washington Fellow à l’université d’Iowa où elle a suivi des cours en business et entrepreneuriat en 2016, elle a reçu plusieurs prix et distinctions. En 2020, elle a gagné le prix du leadership de la femme africaine. En 2018, elle a obtenu le prix de l’entrepreneuriat africain de la Banque of Africa. Elle a également été citée parmi les 30 espoirs de la jeunesse africaine francophone qui construisent l’Afrique de demain par Forbes Afrique Magazine.

Melchior Koba

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C’est pendant ses stages dans le cadre de ses études qu’elle a eu l’idée d’entreprendre. Accompagnée de ses camarades de classe, elle a mis sur pied un système pour réduire les pertes post-récolte des petits agriculteurs dans son pays. Avec sa start-up, elle a reçu plusieurs prix et distinctions.

Sara Benlafqih (photo) est une ingénieure marocaine en management industriel diplômée de l’EMINES School of Industrial management de l’université Mohammed VI Polytechnique en 2019. Elle est la présidente-directrice générale et une cofondatrice de la start-up agroalimentaire axée sur la technologie et l’impact BMTA&C.

Fondée en 2019, la start-up de Sara Benlafqih est une société qui vise à développer de nouvelles technologies pour répondre aux problèmes et défis auxquels est confrontée l’Afrique, comme l’accès à l’énergie et la sécurité alimentaire. Elle a inventé une unité de stockage pour aider les agriculteurs à prolonger la durée de conservation de leurs récoltes de 2 à 20 jours. L’unité de stockage est une technologie de refroidissement solaire qui réduit les pertes de récolte des petits exploitants et agriculteurs les plus isolés au Maroc et dans la sous-région.

Sara Benlafqih a eu l’idée de créer l’unité de stockage à froid lorsqu’elle a découvert que les agriculteurs perdaient en moyenne un tiers de leur récolte chaque année à cause du défaut d’accès au stockage. Aujourd’hui, l’unité de stockage peut stocker jusqu’à six tonnes de fruits et légumes sans faire usage de fluide de refroidissement capable d’impacter négativement l’environnement.

« En donnant accès à une énergie propre, fiable et abordable, notre technologie favorise la sécurité alimentaire, lutte contre le changement climatique et améliore les moyens de subsistance des agriculteurs », a déclaré la PDG de BMTA&C à Forbes en 2022.

Sara Benlafqih a démarré sa carrière professionnelle en 2017 en tant que stagiaire col bleu à l’OCP SA, une entreprise d’exploitation minière au Maroc. Conférencière au Dean’s Forum 2017 de MINES ParisTech, elle fut, en avril 2018, stagiaire ingénieur de l’entreprise minière Groupe Managem.

Conférencière aux Journées de l’Economie en 2018, elle fut également stagiaire du groupe portugais d’entreprises publiques exploitant des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement des eaux usées Aguas de Portugal (AdP) de juin à août 2018. Avec deux de ses camarades de classe, elle y a développé un système d’aide à la décision pour l’efficacité énergétique dans les stations de pompage de la station d’épuration d'Alcântara.

Nominée aux Aviram Awards – Tech for Humanity lancés par la Fondation de la famille Aviram et Forbes pour récompenser les start-up les plus impactantes du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord en 2022, la start-up de Sara Benlafqih a participé au programme d’accélération de quatre mois, MassChallenge Suisse 2022. En 2021, elle était à la troisième place du concours d’innovation EDF Pulse Africa 2021 et a été lauréate du Grand Prix du Global Food Challenge.

Melchior Koba

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Dans les pays africains, particulièrement en Ethiopie, les petits exploitants agricoles contribuent beaucoup à la réduction de la pauvreté. C’est dans cette optique qu’un tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution sur mesure pour améliorer leurs rendements.

Lersha est une solution numérique développée par jeune pousse éthiopienne éponyme. Elle permet aux agriculteurs d'accéder aux intrants agricoles, de louer des services de mécanisation et de demander des conseils agroclimatiques dynamiques à l'aide de la technologie. La start-up a été fondée en 2018 par Abrhame Endrias.

C’est donc grâce à son application mobile et son centre d’appel que les petits exploitants peuvent accéder à tout ce dont ils ont besoin pour améliorer leurs rendements. La start-up a également dépêché sur le terrain des agents pour les aider à se familiariser aux outils mis à leur disposition. L’application a déjà été téléchargée plus de 500 fois selon Play Store, le magasin numérique des applications sur Android.

L’utilisation de la solution requiert une inscription. Après téléchargement, il faudrait créer un compte grâce aux informations personnelles de l’agriculteur. Créé, c’est de là que les données seront entrées dans la base et elles seront minutieusement suivies. Lersha a recensé plus de de 44 160 exploitants agricoles, a déployé plus de 88 agents pour gérer ces agriculteurs et plus de 172 prestataires de services de mécanisation.

En 2022, huit start-up africaines dont Lersha ont été nommées parmi les bénéficiaires de subventions du Fonds d'innovation de la Global System for Mobile Communications (GSMA) qui représente les intérêts des opérateurs mobiles pour la résilience et l'adaptation au climat. L'objectif est de soutenir les solutions qui peuvent accroître la capacité des communautés à faible revenu et vulnérables à s'adapter, à anticiper ou à absorber les chocs ou les stress liés au climat.

Adoni Conrad Quenum

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