Entrepreneur en série, il tire parti de la technologie pour proposer des plateformes et solutions innovantes qui résolvent des problèmes d’ordre social en Afrique. Sa dernière start-up, PricePally, propose des produits frais et des aliments emballés au Nigeria.
Luther Lawoyin (photo) est un entrepreneur nigérian diplômé de l’université de Lagos où il a obtenu un bachelor en gestion et administration des affaires. Il est un cofondateur et le président-directeur général de PricePally, une plateforme d'e-commerce.
Fondée en 2019 par Luther Lawoyin, Deepak Bansal, Mosun Lawoyin et Jummai Abalaka, PricePally propose une gamme de produits alimentaires frais en collaboration avec des agriculteurs et partenaires de confiance afin de répondre aux besoins de la population dans les villes africaines. Son objectif est de résoudre les problèmes de coûts alimentaires, assurer la disponibilité et maintenir la prévisibilité des prix face aux pénuries et à l’inflation.
La start-up propose aussi, par sous-traitance, un service de livraison rapide des produits commandés par le biais de ses canaux numériques, notamment l’application et son chatbot WhatsApp. Elle dispose d’un réseau de centres d’exécution dans les villes telles que Lagos, Abuja, Port Harcourt et Ibadan.
En novembre 2023, PricePally a reçu un financement de 1,3 million de dollars. Ces fonds seront utilisés pour se développer au-delà des villes qu’elle dessert actuellement au Nigeria et pour réintroduire l’achat groupé afin de tenir sa promesse de permettre aux consommateurs d’acheter de la nourriture à un prix abordable.
Depuis 2021, Luther Lawoyin est membre du conseil d’administration de Motherland, un orchestrateur d’écosystème qui réunit des communautés et des start-up sélectionnées pour résoudre les problèmes des communautés et libérer le pouvoir du développement durable de manière systémique.
Entrepreneur en série, il a fondé en 2013 Pass Exam Ventures, une plateforme de test électronique innovante conçue pour préparer les étudiants à l’examen JAMB (Joint Admissions and Matriculation Board). En 2015, il a fondé Lucy.ng, un magasin de cadeaux en ligne pour les saisons, les occasions et les événements, et y a été le PDG jusqu’en 2019.
Luther Lawoyin est un ancien boursier du programme Alibaba efounders Followship, de la Westerwelle Foundation, du Miller Center for Social Entrepreneurship et du MassChallenge Switzerland. Il participe aussi au programme SOSV MOX, un accélérateur de la société de capital-risque Orbit Startups.
Melchior Koba
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Pour l’exportation de leurs produits, les PME de l’industrie agricole et alimentaire se doivent de faire des vérifications de conformité. En Afrique du Sud, Nneile Nkholise facilite l’accès à tous les besoins d’audit et de vérification de la conformité en matière de biosécurité.
Nneile Nkholise (photo) est une entrepreneure et ingénieure sud-africaine, fondatrice et directrice générale de Thola, une plateforme de commerce B2B qui facilite l’exportation de produits agricoles africains vers le monde entier.
Née en Afrique du Sud, Nneile Nkholise a étudié à l’université de Witwatersrand où elle a obtenu un bachelor en physique et informatique. Elle est aussi titulaire d’un master en génie mécanique obtenu à l’niversité de technologie centrale.
Fondée en 2021, Thola propose aux petites et moyennes entreprises une automatisation de la conformité dans l’industrie agricole et alimentaire, afin d’accélérer leur accès à une certification de conformité abordable permettant d’accéder au commerce et à l’exportation de marchandises à l’échelle mondiale en toute transparence.
Entrepreneure en série, on lui doit la création de plusieurs autres start-up. En 2015, Nneile Nkholise a fondé iMed Tech, une entreprise qui utilise la conception assistée par ordinateur (CAO) pour fabriquer des prothèses dentaires et mammaires externes, en particulier pour les femmes ayant subi une ou des mastectomies après un cancer du sein. En 2018, elle a cofondé 3DIMO, une entreprise qui se spécialise dans l’analyse des données et le suivi des bêtes d’élevage pour surveiller leur santé.
Actuellement boursière du programme Millennium du Atlantic Council et fondatrice en résidence de la Northeastern University, l’ancienne technologue en génie mécanique de Dihlase Consulting Engineers (2015-2016) a été une membre de la classe Harambe Entrepreneurship 2018.
Nneile Nkholise a reçu plusieurs prix et distinctions durant sa carrière entrepreneuriale. En 2016, elle a été reconnue comme la meilleure femme innovatrice d’Afrique par le Forum économique mondial. En 2017, le bureau de la présidence lui a décerné le titre de jeune Sud-Africaine de l’année. En 2018, elle a été nommée Forbes Africa’s 30 under 30, a été reconnue parmi les 100 meilleurs jeunes Africains par l’Africa Youth Council, et a reçu le prix de l’industriel de l’année en Afrique australe à l’occasion des All Africa Business Leaders Awards. En 2021, lors des journées de la femme digitale, elle a été récompensée par le Prix Margaret Entrepreneur Afrique.
Melchior Koba
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En Afrique, l’agriculture est l’un des facteurs de développement les plus importants. Afin de dynamiser ce secteur, 3AgHub soutient les start-up de l’industrie et leur offre une formation, un mentorat et d’autres ressources indispensables à leur croissance.
Agripreneurs Africa Agribusiness Hub (3AgHub) est un incubateur virtuel et une société d’accélération créée pour développer des agripreneurs qui transformeront l’agro-industrie. Basé au Ghana, il propose un soutien holistique et interactif aux start-up, une formation, un mentorat et les meilleures pratiques du secteur.
Fondé en 2021, l’incubateur encadre, engage, inspire et équipe les agripreneurs depuis l’idéation jusqu’à la création d’entreprises agroalimentaires dynamiques qui changeront des vies. Grâce à ces initiatives, il contribue à créer des emplois durables, à minimiser les migrations, à réduire le chômage des jeunes, à augmenter les revenus des ménages, à promouvoir l'agripreneuriat, à renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
A travers son programme d’incubation de six mois, les agripreneurs ont la possibilité de tester, de développer des prototypes et de créer une start-up. 3AgHub recommande des solutions innovantes et durables et offre un soutien à la mise en œuvre aux entrepreneurs en facilitant l’obtention des ressources nécessaires. L’objectif du programme est d’aider les jeunes diplômés à transformer leurs idées en entreprises susceptibles de créer des emplois et de fournir des solutions innovantes dans le domaine de l’agroalimentaire.
Le programme d’accélération de 3AgHub dure 3 mois et a pour objectif d’équiper les jeunes entreprises agroalimentaires pour qu’elles deviennent résilientes, compétitives et durables. Au cours de ce programme, le centre partage son expertise, ses réseaux et ses ressources. Il aide les entrepreneurs à développer une meilleure stratégie de mise sur le marché, à se préparer à l’investissement et à lever des ressources financières.
Ainsi, les services de 3AgHub comprennent l’investissement dans des accélérateurs et des incubateurs, le développement des entreprises, la facilitation du marché, l’assistance technique et les services de conseil, la facilitation des intrants et la mécanisation, le développement de la chaîne de valeur, l’évaluation et la facilitation des investissements, le soutien financier aux PME, les stages et le bénévolat.
3AgHub a signé des partenariats avec plusieurs organisations, au Ghana et même à l’international. Ces derniers sont, entre autres, Ghana Export Promotion Authority, National Board Small Scale Industries, Agripreneurs Africa et African Agribusiness Incubators Network.
Melchior Koba
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Alors que le monde de l’agriculture continue d’évoluer, de nouvelles technologies émergent et révolutionnent la façon dont les agriculteurs cultivent. Parmi ces technologies, l’une des plus prometteuses est l’intelligence artificielle (IA).
Le laboratoire pharmaceutique britannique AstraZeneca a annoncé le vendredi 1er décembre le lancement d’un projet de reboisement au Kenya. Le nouveau projet, dévoilé à la COP28 qui se tient jusqu’au 12 décembre à Dubaï aux Emirats arabes unis, vise à planter jusqu'à six millions d'arbres et suivre leur croissance via un modèle d'apprentissage profond de l'intelligence artificielle.
Dans le cadre dudit projet au Kenya, les experts utiliseront l'IA pour analyser les images de drones et les images satellite afin de surveiller la croissance et la santé des arbres, tout en quantifiant les niveaux de séquestration du carbone. Le projet concernera six comtés de l'ouest du pays, à proximité de la vallée du Rift, couvrant plus de 3 500 hectares de terres.
« Investir dans notre monde naturel par la plantation et la conservation des arbres et limiter la déforestation sont quelques-unes des mesures de santé préventives les plus efficaces que nous puissions prendre. En agrandissant les forêts au Kenya, nous progressons dans notre engagement à assurer le reboisement à grande échelle, avec une approche scientifique qui profite à la fois à l’environnement et aux communautés locales », a déclaré Juliette White, vice-présidente de la durabilité globale chez AstraZeneca.
Selon le communiqué d'AstraZeneca, l’initiative s’inscrit dans le cadre du programme mondial « AZ Forest » lancé en 2020. Elle vise à planter et entretenir 200 millions d'arbres sur les six continents d'ici 2030, en partenariat avec des experts axés sur la restauration des paysages.
En dehors du Kenya, le programme « AZ Forest » a permis de planter au Ghana près de trois millions d'arbres cette année, pour atteindre un total de plus de 4 millions depuis le lancement du projet en 2021. Au Rwanda, les plantations devraient commencer dans les mois à venir avec un objectif d'environ 5,8 millions d'arbres sur 21 000 hectares.
Samira Njoya
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De plus en plus, les secteurs clés de l’économie bénéficient de la transformation numérique. Les pays africains ne sont pas en marge de cette transformation puisqu’ils investissent également dans ce sens.
Les gouvernements tanzanien et marocain ont lancé la semaine dernière un système par satellite de collecte numérique de données sur les récoltes agricoles. C'était au centre d’Uyole de l'Institut tanzanien de recherche agricole (TARI) à Mbeya, en Tanzanie. Ayant coûté plus d’un milliard de shillings tanzaniens (environ 399 202 $), le nouveau système devrait permettre de mieux estimer les rendements agricoles et les superficies cultivées.
Les agents, formés pour l’utilisation de cette nouvelle technologie, seront munis d’un smartphone qui sera connecté à un satellite pour faciliter la transmission des données depuis les zones blanches où se situent la plupart des régions agricoles. Ils pourront collecter des informations sur les différentes cultures du pays, ce qui leur permettra d’assurer le suivi depuis le stade de la germination à celui de la récolte.
« L'objectif est de disposer de statistiques réelles sur ce que nous produisons à chaque saison agricole. Nos agents avaient l'habitude de prédire la quantité de cultures à récolter, une pratique qui est en train d'être abandonnée car nous sommes en train de passer à la numérisation », a expliqué Fredrick Mlowe, expert en sols du centre TARI d'Uyole.
La Tanzanie veut faire de l’agriculture un secteur clé pour son développement économique. La numérisation, à l’ère de la révolution technologique, est devenue une étape obligatoire et les statistiques agricoles permettent à l'Etat d'avoir une vision claire sur la sécurité alimentaire, de contrôler les prix des différentes cultures, d'identifier les bassins de production, de les soutenir financièrement et d'anticiper un tant soit peu les pénuries alimentaires.
Adoni Conrad Quenum
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L'agriculture est l’un des secteurs de développement les plus importants en Afrique. Au Togo, un jeune entrepreneur a conçu et développé une application pour numériser la chaîne de valeur agricole.
Edeh Dona Etchri (photo) est un entrepreneur togolais titulaire d’un diplôme en gestion de projet numérique et citoyen obtenu en 2017 à CFI Médias en France. Il est le fondateur de la plateforme agritech E-AgriBusiness.
E-AgriBusiness est une place de marché où les acteurs du secteur agricole sont mis en relation. Elle peut être déployée comme un site Web ou une application mobile, une solution USSD, SMS, un chatbot ou un centre d’appels en plusieurs langues locales. L’application est déjà disponible au Togo, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Congo-Brazzaville.
Aux agriculteurs, elle permet la réduction des pertes de récoltes, la vente au juste prix, l’inclusion technologique et financière, l’augmentation des revenus et l’amélioration des conditions de vie. Pour les acheteurs, elle facilite le ciblage des produits et les achats. Pour les Etats et partenaires au développement, l’application aide à la mise en œuvre des politiques agricoles, à la mise à disposition d’indicateurs pertinents, à l’inclusion financière et à la réduction de la pauvreté.
« En trouvant des débouchés avant les récoltes, les agriculteurs sauvegardent celles-ci et vendent au meilleur prix. Ils ne risquent plus de voir les récoltes s’avarier, comme cela a pu être le cas par le passé. Le revenu est donc garanti et les conditions de vie s’améliorent », a déclaré Edeh Dona Etchri en 2020 à CIO Mag.
E-AgriBusiness est un produit édité par l’entreprise CLIN SARL, dont Edeh Dona Etchri est le fondateur et le président-directeur général. Fondé en 2016, le centre local d’incubation numérique (CLIN SARL) est un intégrateur de solutions informatiques, de plateformes et réseaux, que ce soit SMS, USSD, VoIP, Web, Mobile, desktop ou chatbot.
Egalement directeur technique de l’entreprise informatique Wassa Group Sarl, Edeh Dona Etchri est, depuis 2021, le président national de l’association togolaise Numérique Citoyen. Sa première entreprise est EDZEPROCOM INFO. Fondée en 2011, cette dernière a développé E-orga, un système de sécurisation de tickets, de billets et de documents au Togo.
Le Togolais est aussi le fondateur de MIABETOGO MARKET, une plateforme d'e-commerce qui offre de la visibilité aux entreprises, de WassaSMS, une plateforme de SMS qui permet aux entreprises de communiquer avec leur clientèle, et de la plateforme Doomevi, conçue pour favoriser la démocratie participative.
En 2016, Edeh Dona Etchri remporte, avec E-AgriBusiness, le premier prix des applications innovantes au Togo. Il est aussi le lauréat du premier prix au hackathon AgriPME 2017. Sacré chevalier national de l’ordre de mérite agricole par le chef de l’Etat du Togo en 2019, il est élevé au grade de docteur honoris causa de l’université européenne-américaine en 2022.
Melchior Koba
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AquaRech, une start-up kényane qui fournit une solution numérique complète aux aquaculteurs, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,7 million $. « Le financement et le partenariat fournis par nos investisseurs favoriseront la croissance de notre plateforme mobile, qui élimine les obstacles auxquels sont confrontés les petits aquaculteurs et rassemble les différents acteurs de la chaîne de valeur tout en restant centrée sur l'agriculteur », a expliqué Dave Okech, fondateur de la start-up en 2019.
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UfarmX, une start-up nigériane opérant dans les technologies agricoles, a annoncé le mardi 14 novembre son expansion au Sénégal. L’opération a été rendue possible grâce à un investissement de 1,7 million $ de la filiale sénégalaise de l’United Bank for Africa.
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Ingénieur informatique, il est axé sur la création de solutions alimentées par l’intelligence artificielle et la robotique pour automatiser la gestion agricole. Il a remporté plusieurs récompenses pour ses innovations.
Akhlad Alabhar (photo) est le fondateur et le PDG d’Egrobots, une start-up qui développe des solutions agricoles intelligentes. Originaire d’Egypte, il a fait ses études supérieures à la faculté d’ingénierie de l’université d’Alexandrie où il a obtenu en 2010 un bachelor en génie informatique.
En 2021, il a fondé Egrobots dans le but d’aider les agriculteurs à cultiver de façon efficiente en réalisant plus de récoltes avec le minimum de ressources possible. L’entreprise permet aux agriculteurs de couvrir plus d’hectares en agissant de façon précise grâce à une utilisation plus stratégique des produits, en améliorant non seulement la santé et le rendement des plantes, mais aussi la gestion et la durabilité.
Egrobots utilise l’imagerie de pointe et les capacités de l’intelligence artificielle, de la robotique et du machine learning pour donner aux fournisseurs et aux producteurs des informations afin de leur permettre de prendre des décisions éclairées.
A travers Egrobots, Akhlad Alabhar propose plusieurs produits. Parmi eux, Roboscoot collecte grâce à l’IA des informations sur les terrains des agriculteurs. Shagarah détecte les maladies des cultures, analyse la végétation, l’humidité et les conditions météorologiques et fait des recommandations aux agriculteurs.
L’entreprise a récemment décroché la deuxième place à l’international du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) 2023. Elle a également remporté le premier prix du projet de transformation INTECMED ENI CBC Med, soit 30 000 euros.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Akhlad Alabhar a travaillé à l’Alinma Bank en Arabie saoudite. Embauché en 2013 au poste de consultant informatique, il y a successivement occupé les postes de consultant en analyse de données et de chef d’équipe IA avant de partir en juin 2023. Il a aussi été chef de projet au ministère des Finances de l’Arabie saoudite de 2018 à 2019.
Melchior Koba
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L'Afrique est riche en ressources naturelles, mais fait face à de nombreux défis, notamment la sécurité alimentaire, le changement climatique, la pauvreté et le chômage des jeunes. Pour les relever, blueMoon Incubator encourage l'innovation et l'entrepreneuriat dans le secteur agricole.
blueMoon Incubator est le premier incubateur de jeunes entreprises agroalimentaires en Ethiopie. Fondé en 2016 par Eleni Gabre-Madhin, une entrepreneure en série responsable de l’innovation du PNUD Afrique, blueMoon Incubator a pour mission de découvrir, d'incuber et d'investir dans des idées et des équipes fondatrices exceptionnelles dans le domaine agricole.
blueMoon Incubator propose un programme intensif de quatre mois, organisé deux fois par an à Addis-Abeba, auquel participent 10 équipes de 2 à 3 entrepreneurs sélectionnées parmi des centaines de candidatures. Les start-up bénéficient d'un accompagnement personnalisé, d'une formation, d'un accès à un réseau d'investisseurs, de prestataires de services et de partenaires stratégiques, ainsi que d'un financement initial de 200 000 birrs éthiopiens (environ 3 500 dollars) en échange de 10 % du capital.
Les start-up ont également accès à un accompagnement pendant 12 mois par des mentors externes bénévoles, eux-mêmes professionnels du monde des affaires, pour les soutenir individuellement et en tant qu'équipe.
A la fin de l'incubation, les start-up disposent d'un certain nombre d'options différentes par l'intermédiaire de blueMoon Ventures pour leurs prochains tours de financement. L’incubateur propose des espaces de coworking multifonctionnels, des bureaux, des espaces de réunion informels et formels, ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et dotés d'un wifi à haut débit.
Membre du réseau AfriLabs, blueMoon a signé des partenariats avec plusieurs entreprises et institutions. Les institutions partenaires de l’incubateur sont entre autres Iceaddis, Digital Opportunity Trust, The xHub, The MasterCard Foundation et Aspen Network of Development Entrepreneurs.
Melchior Koba
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