Informaticien de formation spécialisé dans la création, l’analyse et le traitement de données, ancien élève de l’Orange Digital Center, Mamadou Sarr est à la tête d’une entreprise de production, de transformation et de distribution de produits agroalimentaires.

Mamadou Sarr (photo) est cofondateur, manager et responsable de la communication de Sen Ndawal, une société à responsabilité limitée (SARL) qui, à travers sa plateforme de vente en ligne, aide la population à s’approvisionner facilement et rapidement en produits frais comme le poulet, la viande, le poisson et les légumes, et ce, sans effectuer le moindre déplacement.

Sen Ndawal travaille avec des agriculteurs, qui n’ont pas souvent des compétences en distribution, et assure un écoulement plus rapide de leurs productions afin de leur permettre d’augmenter leurs revenus.

Fondée en 2020 par Mamadou Sarr, Khadim Gningue et Ndiaga Gaye, l’entreprise est opérationnelle à Dakar et ambitionne de s’étendre à toutes les grandes villes du Sénégal. Hormis la distribution, elle se concentre aussi sur la production et la transformation de certains produits qu’elle commercialise.

Mamadou Sarr est un informaticien sénégalais diplômé de l’université Alioune Diop de Bambey où il a obtenu, en 2017, un master en mathématiques spécialisées en statistiques et de l’école supérieure polytechnique de Dakar où il a obtenu un master en traitement de données en 2018.

Entre 2018 et 2019, il a suivi une formation de data scientist à l’Orange Digital Center. Lui, qui cherchait à se former dans la création ou la mise en place de données pour compléter son portefeuille de compétences, se réjouit d’avoir pu participer à cette formation qui lui a apporté une plus-value qui va au-delà de ses espérances.

« C’est la première fois que je vois une formation aussi intense et riche sur 9 mois. Au-delà des codes, elle permet de croire davantage en soi, de savoir qui l’on est, de retrouver ses compétences et je pense que c’était la partie la plus importante. Depuis longtemps, je rêvais d’entreprendre, mais j’attendais quelqu’un qui me donne l’audace et le courage de le faire. Orange Digital Center m’a permis de comprendre que je peux réaliser tout ce que je désire », a déclaré l’entrepreneur à We Are Tech Africa.  

Depuis 2019, il est le responsable du projet Yoon-Bi qui consiste à mettre en place une solution basée sur l’intelligence artificielle pour la réduction des embouteillages routiers. Après sa formation à Orange Digital Center, Mamadou Sarr a travaillé à Sonatel en tant que développeur data de 2019 à 2020.

Ses multiples casquettes n’ont pas empêché le jeune entrepreneur de rejoindre, en 2020, Dynaminqs, une société privée spécialisée dans la conception et la commercialisation d’applications informatiques. Il y a travaillé en tant que développeur Microsoft jusqu’en 2022.

Melchior Koba

Lire aussi:

Sénégal : Abdoulaye Mbengue développe un réseau social éducatif pour révolutionner l’enseignement à distance

Published in Tech Stars

Le secteur agricole constitue depuis toujours, l'un des piliers de l'économie ivoirienne. 1er producteur mondial de fèves de cacao et de noix de cajou, le pays mène des actions visant à multiplier des partenariats afin de développer davantage le secteur.

La Côte d’Ivoire bénéficiera dans les prochains mois d’une prestigieuse école d’agriculture digitale en faveur des jeunes passionnés par l'AgriTech. L’OCP Africa et l’université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) ont procédé le vendredi 9 juin à Yamoussoukro au lancement des travaux de construction de ladite école.

Baptisée Digital Farming School, la nouvelle école est réalisée en étroite collaboration avec l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INPHB-Côte d’Ivoire) et sera la première antenne de l’université Mohammed VI Polytechnique en Afrique subsaharienne.

Selon Adama Diawara, le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur, la Digital Farming School permettra de « former une ressource humaine de qualité susceptible de contribuer au développement du pays en apportant des solutions innovantes aux problèmes de la chaîne de valeur agricole, d’améliorer l’employabilité de nos diplômés mais surtout booster l’entrepreneuriat ».

D’une valeur d'environ milliards FCFA (4,9 millions USD), la Digital Farming School ouvrira ses portes dans les 10 à 12 prochains mois. Selon le communiqué d’OCP Africa, la première cohorte sera constituée d'une centaine de jeunes. Ces derniers bénéficieront d’une formation approfondie sur l’utilisation du numérique et des nouvelles technologies dans le domaine agricole. L’école sera adossée à une ferme expérimentale permettant aux apprenants de mettre en pratique les leçons et de partager leurs expériences entre pairs.

La mise en œuvre de cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans le cadre des projets importants réalisés par le Maroc en Côte d’Ivoire, conformément aux directives du roi Mohammed VI en faveur d’une coopération mutuelle entre les deux pays.

Pour la Côte d'Ivoire, la Digital Farming School, est l'un des résultats des efforts du gouvernement visant à développer le secteur agricole qui selon les perspectives de la Banque africaine de développement (BAD) pour 2022-2023, devrait enregistrer une croissance pour atteindre 6,7%.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Béninois Steve Hoda développe des technologies innovantes pour les filières céréalières

FarmERP va booster la culture du manioc au Nigeria grâce à sa plateforme basée sur l'IA, le ML et la deep-tech

Published in Gestion Publique

Il est un spécialiste des questions économiques et de développement. Il cumule 14 ans d’expérience dans la filière céréales et a fondé depuis quelques années une entreprise de technologies agricoles céréalières.

Steve Hoda (photo) est un économiste béninois formé à la faculté des sciences économiques et de gestion de l’université d’Abomey-Calavi où il a obtenu, en 2009, une maîtrise en sciences économiques. Il est cofondateur et président-directeur général de l’entreprise AfriCereal Group.

Née en 2017 sous le nom d’AfriRice, AfriCereal Group est une entreprise Agritech qui développe et met en œuvre des technologies innovantes dans le domaine agricole en mettant un accent sur les filières céréalières. Elle fournit des solutions de mécanisation pour les opérations agricoles, offre des services d’assistance technique aux agriculteurs et facilite la mise en relation des différents acteurs de l’industrie céréalière.

L’entreprise vise à simplifier les tâches agricoles, à minimiser les pertes après la récolte, à accroître la productivité agricole et à améliorer les revenus des agriculteurs. Grâce à des solutions spécifiquement conçues pour répondre aux besoins du contexte africain, AfriCereal Group s’engage à fournir des aliments sûrs et nutritifs à l’échelle mondiale.

https://www.linkedin.com/posts/africereal-group-17aab119a_oif-pionnieresfrancophones-semecity-activity-6996614208238841856-1Q0x?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

AfriCereal Group travaille en collaboration avec des organisations non gouvernementales et des structures étatiques et assiste les producteurs dans leurs campagnes agricoles, du labour à la commercialisation de leurs productions. Elle intervient dans la sous-région ouest-africaine, notamment en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Togo et au Bénin.

Steve Hoda est le responsable de la commission agriculture du projet She is Great Benin qui promeut l’éducation des filles aux sciences. Il est le coordonnateur Bénin de l’Alliance internationale pour les objectifs de développement durable (AIODD). Spécialiste des questions économiques du quotidien Le Soleil Bénin, il est également le directeur de la mini rizerie de Kérou au Bénin.

Entre 2010 et 2011, l’entrepreneur a travaillé en tant qu’assistant du secrétaire général adjoint en matière de suivi-évaluation du budget/programme au ministère du Développement, de l’Analyse économique et de la Prospective.

En 2018, Steve Hoda et son équipe ont été classés parmi les 20 réussites de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) en matière de réduction de la faim. Ils ont également été sélectionnés par le gouvernement américain via l’US African Development Foundation pour bénéficier d’un financement d’environ 100 000 dollars afin de mécaniser les opérations agricoles dans 3 grandes zones de production de riz et de soja au Bénin.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Béninois Francis Dossou Sognon veut aider 3 millions de producteurs agricoles à écouler leurs produits d'ici 2025

Published in Tech Stars

Le manioc est l’un des aliments les plus consommés en Afrique subsaharienne du fait de sa diversité de transformation et de sa culture aisée sur divers types de sols. Cette culture est cependant confrontée à des menaces qui peuvent être maîtrisées par l’utilisation des nouvelles technologies.

Le fournisseur de logiciels de gestion agricole intelligente FarmERP a annoncé, le mardi 6 juin, le déploiement de sa plateforme FarmGyan basée sur l'IA, le machine learning (ML) et la vision par ordinateur au Nigeria.

Selon le communiqué de la société, la plateforme vise à stimuler la culture du manioc dans le pays afin d'améliorer la productivité, la rentabilité et la prévisibilité.

« FarmERP a mis l'accent sur l'aide aux agriculteurs de manioc en prolongeant la durée de vie des cultures et en augmentant de 40 % la mortalité des plantes dans les plantations de manioc grâce à sa plateforme technologique », indique le communiqué.

Au Nigeria, la filière manioc est la plus importante d’Afrique. Le pays est depuis plusieurs années le premier producteur mondial de manioc comptant pour 21 % de la production mondiale. Cependant, les plantations de manioc sont confrontées à plusieurs défis, à savoir la prolifération des ravageurs, la présence des maladies et les conditions météorologiques extrêmes.

Pour résoudre ces problèmes, la plateforme FarmGyan développée par FarmERP numérisera le parcours de croissance du manioc.  A l'aide d'images de drones, un modèle intelligent alimenté par l’IA, la société pourra mieux contrôler les plantes et identifier l'infestation de mauvaises herbes.

La plateforme permettra également de détecter l'humidité des cultures et du sol, les besoins en eau des cultures et l’irrigation, gérer les maladies par des outils satellitaires de surveillance de la santé des cultures. Dans l'ensemble, FarmGyan contribuera à une gestion efficace et efficiente des cultures.

Après le Nigeria, l’entreprise étendra ses services à d'autres pays africains notamment l'Angola et le Ghana. L’objectif est d’aider un maximum de parties prenantes à pratiquer l'agriculture numérique 4.0 pour réaliser une agro-industrie rentable et durable.

Samira Njoya

Lire aussi :

Les ministères de l’agriculture et des TIC s'associent à Agritech Madagascar pour la numérisation du secteur agricole

Published in Tech

L’accélérateur Google for Startups a annoncé le lancement des candidatures pour son programme d'accélération sur le changement climatique. Il s'agit d'un programme hybride de 10 semaines, sans prise de participation, destiné aux start-up de la phase d'amorçage à la phase de démarrage, qui s'attaquent au changement climatique à l'aide de la technologie.

Les start-up intéressées peuvent s'inscrire à l'adresse https://startup.google.com/accelerator/climate-change/middle-east-africa/

La date limite de candidature est fixée au vendredi 7 juillet 2023.

Lire aussi :

Nigeria : les fondateurs de start-up ont jusqu’au 9 août pour postuler au programme ARM Labs Lagos Techstars Accelerator

Published in Breves_Une

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) et le gouvernement du Lesotho ont lancé le mercredi 31 mai la plateforme SIG (système d'information géospatiale) qui améliorera la gouvernance, la prise de décision fondée sur des données probantes concernant les préoccupations nationales et la gouvernance globale.

L'initiative, d'une valeur de 1,1 million de dollars a été entreprise dans le cadre des efforts visant à renforcer la capacité du gouvernement sur un large éventail de questions, y compris la planification territoriale, l'alerte précoce, le suivi de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l'évaluation et l'analyse de la vulnérabilité. 

Lire aussi :

Lesotho : le gouvernement numérise le système de paiement des impôts

Published in Breves_Une

Pitch AgriHack, le concours d'agriculture numérique organisé par l’ONG Heifer International, est ouvert. Avec un montant total de 45 000 dollars, Pitch AgriHack 2023 récompensera les entreprises les plus prometteuses qui relèvent les défis clés et promeuvent le développement agricole durable.

Le concours est ouvert aux fondateurs ou co-fondateurs africains, âgés de 18 à 40 ans, ayant des entreprises fournissant des solutions agrotechnologiques et des services numériques dans le secteur agricole.

Pour postuler, rendez-vous à l’adresse : https://vc4a.com/heifer-international/pitch-agrihack-2023/application/

Lire aussi :

Les candidatures sont ouvertes pour le programme ygap South Africa Accelerator jusqu’au 30 juin

Published in Breves_Une

Conscient des problèmes auxquels sont confrontés les petits exploitants agricoles des pays en développement, il cofonde Pula pour fournir des produits d’assurance aux personnes qui n’en ont jamais acheté, mais qui en ont besoin.

Thomas Njeru (photo) est un entrepreneur kényan diplômé de l’université de Nairobi, où il a obtenu un bachelor en sciences actuarielles en 2009, et de la Strathmore Business School où il a obtenu un master en commerce en 2018. Il fonde en 2014 la start-up Pula avec Rose Goslinga.

Egalement titulaire d’un diplôme CFA (chartered financial analyst) obtenu en 2015 à l’institut des analystes financiers agréés de l’université de l’Inde à Sikkim, Thomas Njeru est le président-directeur général de Pula, une entreprise insurtech qui veut repenser l’assurance agricole afin de protéger les petits exploitants dans le monde entier depuis 2017.

Pula, qui travaille en Afrique, en Asie et en Amérique latine, s’occupe de la conception des produits d’assurance, du placement des risques, de la formation des agriculteurs et éleveurs et de l’évaluation des sinistres. Elle assure son rôle à travers trois principaux produits : l’assurance sur l’indice de rendement (YII), l’assurance indicielle hybride et l’assurance bétail indexée (IBLI).

L’assurance sur l’indice de rendement couvre tous les risques qui affectent le rendement. Elle assure entre autres la valeur des intrants achetés en cas de faible rendement. L’assurance indexée hybride, quant à elle, est une combinaison de l’assurance indexée sur les conditions météorologiques (WII) et de l’assurance indexée sur les rendements (YII). Elle offre une couverture complète aux agriculteurs en maximisant les avantages des deux produits d’assurance.

En ce qui concerne l’assurance bétail indexée, elle couvre les éleveurs lorsque les pâturages ne sont pas suffisants, souvent en raison d’une sécheresse ou d’un retard des pluies. Il s’agit d’un programme d’assurance de protection des actifs. Depuis 2015, les produits de Pula ont eu un impact sur plus de 6,7 millions de petits exploitants agricoles.

La carrière professionnelle de Thomas Njeru a commencé en 2009 chez UAP-Old Mutual Insurance Group en tant qu’actuaire. En 2011, il a rejoint la société Aon Hewitt où il a été actuaire-conseil. En 2012, Deloitte South Africa l’a embauché au même poste et en 2014, il a été promu au poste de directeur. En 2019, le New York Times l’a classé parmi les visionnaires mondiaux.

Melchior Koba

Lire aussi :

Au Kenya, Linda Kamau forme les jeunes femmes dans le domaine des technologies de l’information

Published in Tech Stars

Il est un expert en numérisation, en stratégie et développement de l’entreprise et en banque numérique. Avec AgroSfer, il digitalise l’agriculture en Afrique et apporte des solutions adéquates aux besoins des coopératives agricoles, des agro-industriels et des Etats.

Francis Dossou Sognon (photo) est un entrepreneur béninois titulaire d’un diplôme d’ingénieur généraliste en génie des systèmes industriels obtenu en 2006 à la grande école supérieure des ingénieurs généralistes ECAM-EPMI en France. Ayant pour vision de changer le visage de l’agriculture africaine, il fonde en 2019 AgroSfer, dont il est le président-directeur général.

AgroSfer est une entreprise de technologie agricole qui conçoit et met en œuvre des stratégies basées sur les données pour améliorer la chaine de valeur de l’agriculture en Afrique. Plus concrètement, elle soutient les coopératives de producteurs agricoles, collecte des données sur le terrain et fournit un accompagnement sur mesure aux petits exploitants agricoles afin de mettre en place des chaînes d’approvisionnement durables pour les acteurs de l’industrie alimentaire.

Aspirant à toucher trois millions de producteurs agricoles africains d’ici 2025 afin de leur permettre d’écouler facilement leurs produits et de les vendre aux industriels, AgroSfer met à la disposition des acteurs de l’agriculture une plateforme digitale de commerce.

Opérationnelle au Bénin, en France et en Côte d’Ivoire, AgroSfer a pour principal objectif d’améliorer les rendements des petits agriculteurs et de leur permettre d’accéder aux marchés local et international. L’entreprise a déjà touché 20 000 producteurs.

Francis Dossou Sognon est aussi cofondateur d’Acumen Network, une société africaine de numérisation qui vise à aider les entreprises, gouvernements et organisations non gouvernementales à faire face efficacement aux enjeux auxquels ils sont confrontés dans la transformation de leurs activités.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2006 à Valeo, un équipementier automobile, où il était ingénieur en gestion allégée. Il a travaillé à Mastercard Advisors au bureau de vente des services d’information en 2015 et en tant que soutien au développement des entreprises entre 2016 et 2017. En 2017, il a travaillé pour illicado, précurseur sur le marché des bons d’achat en France, comme gestionnaire des programmes numériques.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Béninois Jean Hugues Houinsou développe un agrégateur pour simplifier les paiements en ligne

Published in Tech Stars

Après avoir suivi un programme d’incubation en 2022, l’agritech kényane a lancé sa phase pilote en février 2023 puis, avec ses partenaires, a décidé d’effectuer un lancement officiel ce mois.

Tawi est une place de marché agritech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux cuisines commerciales, telles que les hôtels, les restaurants, les traiteurs, les écoles ou encore les hôpitaux, d’accéder directement aux produits frais des petits exploitants agricoles via sa plateforme web. La start-up, fondée par Cherotich Rutto, a lancé sa plateforme en 2023 après une incubation auprès de SC Ventures, une filiale de la banque britannique Standard Chartered.

« Tawi connectera nos agriculteurs à une opportunité de marché estimée à 200 milliards de shillings kenyans [1,47 milliard $]. Grâce à cette plateforme, les agriculteurs gagneront plus pour leurs produits tout en améliorant l'efficacité de la chaîne d'approvisionnement en produits de haute qualité pour les clients commerciaux. Nous y parvenons en agrégeant la demande et en simplifiant le processus de vente et d'achat de produits frais à l'échelle commerciale », a déclaré Cherotich Rutto.

La solution ne dispose pas encore d’application mobile. Il faut donc passer par un navigateur pour y accéder depuis un smartphone ou un ordinateur. L’utilisateur peut accéder aux diverses fonctionnalités de Tawi après avoir cliqué sur le bouton « Commencer », puis  « Vendeur » ou « Acheteur » sur la page d’accueil en fonction de son statut. Après, il faudra suivre le processus en remplissant les formulaires et soumettre la demande pour approbation par la start-up.

Entre février 2023 où elle a commencé le test de la plateforme et mai 2023 où elle a officiellement été lancée, Tawi a enregistré plus de 1 000 agriculteurs, 250 cuisines commerciales et a effectué plus de 1 000 livraisons. En ce qui concerne les livraisons, elles sont gérées par l’équipe logistique de la jeune pousse et s’effectuent dans les 12 à 18 heures après la commande. Il faut commander pour au moins 2 000 shillings kényans (14,71 $) sur Tawi.

L’agritech veille à ce qu'au moins 25 % des agriculteurs avec lesquels elle s'associe soient des femmes et des jeunes et que 90 % des produits proviennent directement des agriculteurs. Elle prévoit également d’intégrer des services financiers, en l’occurrence des prêts et des microassurances, mais aussi une assistance agronomique pour soutenir l’adoption de bonnes pratiques agricoles. Officiellement lancée le mardi 9 mai, aucun plan d’expansion n’est à l’ordre du jour.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

En Ouganda, Emata soutient les agriculteurs locaux dans la transformation numérique de leurs fermes

Au Gabon, Wagui connecte les agriculteurs, les acheteurs et les agronomes

Published in Solutions
Page 6 sur 14

Please publish modules in offcanvas position.