Dans le but de faciliter la tâche aux populations dans les procédures administratives, une entreprise congolaise a mis en place un portail numérique.
Mokanda est une solution numérique développée par l’entreprise congolaise Afrique Digital. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des procédures d’état civil en ligne dans plusieurs provinces du pays. La solution, lancée en avril 2024, a pour objectif de « simplifier la vie de chaque Congolais en mettant la technologie au service de l'accessibilité ».
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur se rend directement sur la plateforme web et se crée un compte. Pour cela, il clique sur le bouton « se connecter » puis « inscrivez-vous ». À cette étape, il fournit les informations requises puis valide le formulaire. L’utilisateur recevra ensuite un code de confirmation par mail ou par SMS pour finaliser son inscription.
Depuis son tableau de bord, il pourra accéder à tous les services de la start-up. Mokanda délivre les documents d’état civil tels que l’attestation de naissance, l’attestation de bonne vie et mœurs, attestation de résidence ou encore l’attestation de composition de famille. Il permet également de suivre l’évolution des dossiers à distance et pour les paiements, la solution intègre les cartes bancaires et le mobile money.
Après la procédure, l’utilisateur se rend à la maison communale avec son reçu pour récupérer ses documents. Il a également la possibilité de se faire livrer les documents. Pour cela, il clique sur « sélectionner un ou plusieurs frais » puis « livraison à domicile ». Il suit la procédure et reçoit le document à son domicile.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les chefs d’entreprises à investir d’autres marchés africains, ces tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.
Sidebrief est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de créer des entreprises en ligne dans 16 pays du continent. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Eunice Olopade (photo, au centre), Usman Sotunde et Abdulwaheed Yusuf (photo, à gauche).
« Il n'existait pas de plateforme unique permettant d'obtenir des informations sur l'accès au marché africain. Si vous voulez pénétrer le marché africain aujourd'hui et que vous avez l'intention d'entrer dans cinq pays, vous devrez vous adresser à plusieurs avocats, plusieurs conseillers, plusieurs organismes de réglementation pour pouvoir vous implanter », a déclaré Eunice Olopade.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur se rend sur la plateforme et crée un compte en renseignant ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux services de la jeune pousse. En quelques clics, il sélectionne le pays dans lequel l’entreprise sera basée, pour remplir le formulaire en fournissant les informations et les documents nécessaires et s’acquitter des frais.
Les frais varient d’un pays à un autre. Alors qu’il faut débourser 800 $ pour un délai de 7 jours pour créer son entreprise au Rwanda, les frais s’établissent à 5 000 $ pour un délai de 14 jours au Ghana. Outre la création d’entreprise, Sidebrief peut aider à l’obtention de licences, au recrutement d’employés, à la gestion des impôts ou encore à la protection des actifs.
Depuis son lancement, la start-up revendique l’enregistrement de plus d’un millier d’entreprises chaque mois. En janvier 2023, elle a été sélectionnée pour participer à la cohorte inaugurale de l’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter l’organisation d’événements aux promoteurs, quatre tech entrepreneurs ont mis en place une solution de billetterie en ligne. Elle embarque diverses fonctionnalités de gestion et de marketing.
Howler est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les organisateurs d’événements, de mettre en place une billetterie en ligne sécurisée pour leurs divers événements. La jeune pousse, basée dans la ville de Johannesburg, a été fondée en 2014 par Scott Witters, Shai Evian, Simon Powell-Jackson et Steven Cuzen.
La solution dispose d’une application accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. Elle permet de vérifier les tickets sur le lieu des événements sinon tout se passe sur la plateforme web en scannant les codes QR des tickets ou en recherchant le nom des participants par e-mail, nom ou numéro d'identification.
Le promoteur d’événement, de son côté, se crée un compte sur la plateforme web de Howler et fournit toutes ses informations personnelles. De là, il pourra créer des événements sur mesure et mettre les tickets de ceux-ci à la vente sur la plateforme. La start-up peut s’occuper de divers types d’événements, allant des concerts aux festivals en passant par les événements sportifs ou encore les expositions.
Avec Howler, il peut effectuer la promotion de son événement, proposer diverses options de paiement aux clients, accéder à des outils de gestion depuis son tableau de bord pour ajuster ses stratégies marketing en conséquence, etc. La jeune pousse dispose également d’une équipe pour s’occuper de la livraison de tickets, entre autres.
Depuis son lancement, Howler revendique plus de 2,5 millions de tickets émis, plus de 10 millions de transactions sans numéraire traitées et plus de 1,5 milliard de rands générés (environ 83,2 millions $).
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les salariés à gérer les urgences et les imprévus, ces tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Zofi Cash est une solution fintech développée par une jeune pousse ougandaise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les salariés d’entreprise, de recevoir des avances sur salaire pour résoudre des urgences financières avant le jour de paie.
La start-up, basée à Kampala, a été fondée en 2021 par Paul Kirungi et Gordon Turibamwe. En mai 2023, elle a levé 1 million $ auprès d’Advancly, une société de financement interentreprises présente dans six pays d'Afrique, pour soutenir sa croissance.
S’exprimant sur le tour de table, Lotanna Julian, cofondatrice d'Advancly a indiqué : « la gestion des flux de trésorerie est aussi importante que le fait de gagner de l'argent. Le travail effectué par Zofi Cash est lié à notre objectif ultime qui est de construire les rails d'un écosystème financier plus robuste qui apporte la prospérité à tous ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur se crée un compte avec ses informations personnelles. Il peut ainsi accéder aux services de la fintech. Il faut signaler que l’entreprise pour laquelle l’utilisateur travaille doit être en partenariat avec Zofi Cash. Elle peut offrir jusqu’à 50 % de son salaire en avance sur salaire au demandeur.
« Le cycle de paie traditionnel de 30 jours peut laisser les gens sans argent en cas de dépenses imprévues et d'urgences. Zofi Cash résout ce problème en offrant un accès anticipé aux salaires, permettant aux employés de répondre à leurs besoins immédiats sans attendre la fin du mois pour le jour de paie », explique la jeune pousse.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les populations à accéder aux meilleures propositions de polices d’assurance, trois tech entrepreneurs ont numérisé les services de courtage d’assurance.
Amenli est une solution numérique développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux utilisateurs de se procurer les polices d’assurances les plus avantageuses en fonction de leurs besoins. La start-up, basée dans la ville du Caire, a été fondée en 2020 par Adham Nauman, Omar Ezz El Din et Shady El Tohfa.
Amenli s’est donnée pour mission de protéger les particuliers et les entreprises contre les coûts et les incidents imprévus. En octobre 2023, elle a levé un montant de 1 million $ pour financer sa croissance.
S’exprimant sur ce tour de table, Shady El Tohfa indique : « le soutien de ces investisseurs de premier plan, qui possèdent tous une vaste expérience dans les secteurs de la technologie et de l'assurance à l'échelle régionale et mondiale, a renforcé notre conviction dans la force de notre vision et dans la poursuite de nos plans d'expansion et de croissance d'Amenli ».
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte pour accéder aux services de la jeune pousse. Elle propose divers types de polices tels que l'assurance médicale, l'assurance automobile, l'assurance habitation et l'assurance des entreprises.
L’utilisateur peut obtenir un devis ou souscrire à une des polices, en fonction de ses besoins, depuis la plateforme web ou mobile en quelques clics. Les différentes polices d’assurance sont, selon la start-up, les meilleures propositions des compagnies d’assurance partenaires. Il faut souligner qu’Amenli s’occupe également des réclamations auprès des compagnies pour le compte de ses clients.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les étudiants à faire leurs courses plus aisément, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.
Chao est une solution numérique développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les étudiants, de commander de la nourriture et des produits d’épicerie et de se faire livrer sur leur campus universitaire. La start-up a été fondée en 2022 par Gift Akobundu et Melvin Senne-Aya.
« Il n'était pas possible de commander efficacement des repas dans les magasins, car aucune plateforme de livraison de nourriture n'opérait dans les environs du campus. J'ai commencé à discuter avec des restaurants pour mieux comprendre leurs opérations commerciales individuelles, en comprenant ce qu'il faudrait pour résoudre le problème en tant qu'ingénieur logiciel, pas seulement pour les utilisateurs, mais aussi pour les magasins », a indiqué Gift Akobundu à Disrupt Africa.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur se crée un compte et accède aux restaurants et épiceries partenaires de la jeune pousse. Il pourra ainsi passer commande pour se faire livrer les plats cuisinés, des produits d’épicerie ou même des médicaments. Après la mise en place de son service bêta, Chao a décidé de diversifier ses offres au-delà des plats cuisinés.
La jeune pousse revendique plus de 3 000 utilisateurs et couvre actuellement deux campus : la Babcock University et l’université de Port Harcourt. Elle veut s’étendre à d’autres communautés dans les 24 prochains mois. En 2023, Chao a remporté le prix du commerce électronique lors du Wema Bank Hackathon and Grand Summit et en 2024, elle a été lauréate du Markhack 3.0 organisé par Eko Innovation Centre et GDM Group. Cette récompense lui a permis de recevoir 1 000 $ de crédits Amazon, un investissement de démarrage de 50 000 $ de l'Eko Innovation Centre et un programme d'accélération de 3 mois d'une valeur de 10 000 $.
Adoni Conrad Quenum
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Du fait de la sous-bancarisation des populations africaines, les solutions fintech émergent sur le continent. Elles proposent des alternatives pour faciliter l’accès aux services financiers.
PaySika est une solution fintech développée par une start-up camerounaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux services financiers en ligne depuis leur smartphone. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2020 par Roger Nengwe Ntafam et Stezen Bisselou.
PaySika crée de nouvelles expériences bancaires abordables, fluides et transparentes, principalement pour simplifier et faciliter les paiements en ligne, indique la start-up.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android où elle a été téléchargée plus de 50 000 fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte en quelques minutes pour accéder aux divers services. PaySika propose des cartes virtuelles et des cartes physiques avec lesquelles il est possible de « recevoir des paiements provenant de PayPal, des plateformes de trading ou de paris en ligne, des redevances de YouTube, Facebook, Instagram, TikTok et bien d'autres ».
L’utilisateur peut également effectuer des achats dans des magasins locaux et internationaux, utiliser la carte PaySika dans les distributeurs du monde entier, etc. Depuis l’application mobile, il peut bloquer ou débloquer sa carte, supprimer sa carte ou encore limiter sa carte, c’est-à-dire fixer un budget de paiement.
En ce qui concerne les frais, la fintech perçoit 1% sur les paiements en ligne et les retraits au distributeur automatique, 2% pour les transactions internationales et les retraits mobile money. Que ce soit pour les alertes, les frais de gestion mensuels ou encore les frais de maintenance de la carte, la fintech ne facture rien. En revanche, la recharge minimum a été établie à 100 FCFA (environ 0,16 $) et le retrait minimum à 600 FCFA. En août 2024, elle fait partie des douze finalistes de l’Ecobank Fintech Challenge.
Adoni Conrad Quenum
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Le nom de la jeune pousse, M-Shule, signifie « l’école mobile » en swahili, une langue véhiculaire de l’Afrique de l’Est. Elle a révolutionné l’apprentissage en ligne sur le continent, notamment dans plusieurs pays de la sous-région.
M-Shule est une plateforme numérique développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des cours depuis un téléphone portable, qu’il soit un smartphone ou non. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2017 par Claire Mongeau et Julie Otieno.
« La plateforme est conçue pour éduquer, engager, évaluer et sonder les populations difficiles à atteindre en Afrique, en particulier dans les zones où 80 % de la population n'a pas de smartphone ou d'accès à Internet. [...] En rendant possible une plateforme de développement des compétences tout-en-un avec le plus simple des téléphones, M-Shule ouvre de nouvelles perspectives à des millions de personnes en Afrique subsaharienne et dans le monde », explique la jeune pousse.
L’utilisateur, depuis son téléphone mobile, lance la conversation avec M-Shule. Il demande les notions de cours qu’il veut approfondir et, en fonction de son niveau d’étude préalablement renseigné, la solution répond aux questions. Il avance ainsi à son rythme et peut demander des explications supplémentaires en cas d’incompréhension. Les réponses sont accessibles à tout moment de la journée.
Les élèves du primaire peuvent y réviser les cours d’anglais, de kiswahili et de mathématiques. Leurs parents peuvent suivre leur évolution depuis l’inscription sur la plateforme grâce aux rapports automatiques envoyés sous la forme de SMS sur leurs téléphones. « Nos étudiants utilisateurs ont amélioré leurs résultats aux examens en classe de 7 à 20 % par rapport à leurs pairs ; les écoles signalent que la planification et l'administration des classes se sont améliorées grâce à nos analyses, à nos rapports et à nos conseils correctifs », indique la jeune pousse.
Outre le soutien aux élèves, M-Shule permet de réaliser des enquêtes ou encore des campagnes de sensibilisation par SMS. La jeune pousse revendique plus de 45 000 apprenants. Elle est présente, en plus du Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Les formations et les soutiens scolaires se déroulent dans sept langues que sont le dholuo, l'anglais, le kamba, le kikuyu, le kiswahili, le ng'aturkana et le somali.
Adoni Conrad Quenum
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Selon ce tech entrepreneur, les commerces informels, communément appelées « souks » ou encore « dukas » en Ethiopie, sont mal desservies par les acteurs traditionnels du marché et les distributeurs. Il a mis en place une solution numérique pour résoudre ce problème.
Jemla est une solution d’e-commerce business-to-business développée par une jeune pousse éthiopienne. Elle permet aux propriétaires des commerces informels de se ravitailler auprès des enseignes de distribution des produits de grande consommation. La start-up, basée à Addis Abeba, a été fondée en 2019 par Estephanos Zewdie. Elle a pour but d’autonomiser les commerces informels en améliorant leurs opérations commerciales et leur stabilité financière.
« Une partie de notre mission consiste à permettre aux détaillants d'accéder à des services financiers essentiels. Nous comprenons l'importance de l'autonomisation financière pour stimuler la croissance et la durabilité des entreprises », indique la jeune pousse.
La solution dispose d’une application mobile uniquement accessible sur Android. L’utilisateur se crée un compte et accède aux divers fournisseurs de la plateforme. En fonction des produits qu’il commercialise, il passe sa commande et se fait livrer dès le lendemain dans sa boutique. Avec cette approche, la start-up s’assure que les boutiques ne manquent jamais de produits pour satisfaire la clientèle.
Elle met en place d’autres services pour garantir cette politique. Elle collecte les données de chacun de ces commerces pour leur faire bénéficier plus tard de financements, de facilités de crédit ou de paiements différés. « Nous prévoyons d'exploiter les données de transaction de ces détaillants pour faciliter l'accès aux services "Achetez maintenant, payez plus tard" (BNPL) et aux produits financiers des banques et des institutions financières, améliorant ainsi leur flux de trésorerie et leur stabilité financière », explique Estephanos Zewdie.
La start-up, qui opère uniquement à Addis Abeba, revendique plus de 10 000 détaillants sur sa plateforme. Néanmoins, elle ne veut pas encore s’étendre hors de son marché local. Elle veut reproduire son modèle dans d’autres villes du pays.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les micro, petites et moyennes entreprises à financer leurs projets, un tech entrepreneur a décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Qardy est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et aux start-up d’accéder à des prêts pour développer leur business. La start-up, basée dans la ville de Gizeh, a été fondée en 2022 par Abdel Aziz Abdel Nabi. En août 2024, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant non dévoilé pour soutenir sa croissance.
« Le soutien et la confiance de nos investisseurs ont joué un rôle déterminant dans notre croissance et nous ont permis d'étendre notre portée et notre impact sur le marché. Cet investissement nous permettra d'améliorer encore nos services et d'accélérer nos plans d'expansion en Arabie saoudite et dans la région », a indiqué Tamer El-Manasterly, directeur de l'exploitation chez Qardy.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur se rend directement sur la plateforme web pour accéder aux services. La fintech propose divers types de prêts et en fonction de la situation de sa MPME ou de sa start-up, l’utilisateur opte pour l’un ou l’autre des prêts. Elle propose des prêts classiques et le financement des chaînes d’approvisionnement pour faciliter la gestion du fonds de roulement. Qardy propose des prêts allant de 1 000 livres égyptiennes (environ 20 $) à 242 000 livres égyptiennes.
Pour octroyer ces prêts, la jeune pousse évalue, entre autres, les revenus annuels de la MPME, sa solvabilité et sa stabilité. En fonction de la complexité du dossier, les prêts peuvent être débloqués dans les 18 jours suivants la demande. Par ailleurs, il faut souligner qu’une même entreprise peut demander différents types de prêts à Qardy. En fonction de son dossier, elle recevra les réponses idoines.
Adoni Conrad Quenum
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Les solutions d’e-santé se multiplient sur le continent. Elles représentent des options intéressantes pour faciliter l'accès aux soins de santé en Afrique.
RecoMed est une solution d’e-santé développée par une start-up sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de prendre contact avec des professionnels de santé depuis sa plateforme web pour accéder à des soins de santé. La start-up a été fondée en 2013 par Sheraan Amod.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Pour accéder aux divers services de la jeune pousse, l’utilisateur doit passer par un navigateur et se rendre directement sur le site web. Il peut, à partir de là, chercher un médecin non loin de sa situation géographique ou encore commander des produits pharmaceutiques en quelques clics. L’utilisateur a le choix d’utiliser le service de livraison de la jeune pousse ou d’aller retirer les produits sur place.
RecoMed a intégré des fonctionnalités pour permettre aux cabinets médicaux d’atteindre plus de patients. « Notre solution en marque blanche combine votre base de fournisseurs et la riche fonctionnalité de réservation de RecoMed avec une intégration transparente du flux de travail PMA [application de gestion de cabinet médical, Ndlr]. Cette solution évolutive augmentera les réservations, améliorera l'efficacité et augmentera la commodité et la satisfaction des patients », indique la jeune pousse.
La healthtech sud-africaine revendique plus de 100 000 réservations mensuelles en ligne, plus de 200 000 visiteurs par mois et plus de 20 000 recommandations de patients. Elle dispose de 3 000 professionnels de la santé et continue de recruter dans les différentes villes du pays pour accroître sa présence sur son marché. Elle est néanmoins présente dans plusieurs grandes villes sud-africaines, en l’occurrence à Pretoria, Johannesburg, au Cap ou encore à Durban.
Adoni Conrad Quenum
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Le tourisme est en plein essor sur le continent. Deux tech entrepreneurs kényans ont décidé de mettre en place une solution sur mesure pour faciliter le quotidien des agences de voyage et des voyageurs.
Triply est une solution numérique développée par une start-up kényane. Elle permet aux agences de voyage de gérer leurs opérations via une seule plateforme, et aux voyageurs d’organiser leurs voyages d'affaires ou de vacances. Fondée en 2021 par Peter Wachira et Collins Muthinja, la start-up est basée dans la capitale kényane, Nairobi.
« Nous aidons les entreprises de voyage à gérer leurs opérations en ligne, à collecter les paiements et à accéder aux services financiers, tout en augmentant leurs réservations grâce à notre place de marché », explique la start-up.
La solution inclut une application mobile disponible sur iOS et Android. Les utilisateurs peuvent créer un compte et accéder à toutes les fonctionnalités pour développer des entreprises telles que des agences de voyage, des plateformes de location d’hébergement de courte et longue durée, ou des entreprises événementielles.
Pour les entreprises, Triply facilite la collecte des paiements, la gestion de la messagerie, les réservations de vols et d'hôtels, ainsi que la gestion de l'identité des clients et des ressources humaines. Elle intègre également un outil de gestion du marketing, permettant aux clients de prendre des décisions stratégiques en intégrant la plupart des réseaux sociaux comme Facebook, WhatsApp et Instagram. Concernant la collecte des paiements et la gestion comptable, Triply propose des outils spécifiques.
Les voyageurs, quant à eux, peuvent réserver des hébergements de vacances, et accéder à des forfaits de voyage et des hôtels depuis ses plateformes web et mobile. Grâce à ses outils de finances, la jeune pousse reçoit les paiements dans plusieurs devises, ce qui facilite la tâche aux voyageurs. En avril 2024, la start-up a été sélectionnée pour rejoindre la cohorte Hiver 2024 de l'accélérateur californien Y Combinator.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de protéger les consommateurs africains, trois entrepreneurs tech ont créé une solution pour authentifier les médicaments et les aliments. Rapidement, ils ont collaboré avec l’Agence nationale pour l’administration et le contrôle des aliments et des médicaments de leur pays, le Nigeria.
Chekkit est une solution d’e-santé développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs de vérifier l’authenticité des médicaments qu’ils consomment. La start-up, basée à Lagos (Nigeria) et à Houston (Etats-Unis), a été fondée en 2018 par Dare Odumade, Tosin Adelowo et Samuel Ukhueleigbe. En 2023, elle a levé un montant non dévoilé pour améliorer sa technologie et soutenir sa croissance.
« Nous développons des produits technologiques uniques qui protègent la vie de millions de personnes et améliorent directement la conduite des affaires pour plusieurs marques, en apprenant à connaître les consommateurs sur les marchés africains largement informels », a affirmé Dare Odumade.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android, téléchargée plus de 10 000 fois d’après les données de Play Store. L'utilisateur n’a pas besoin de créer un compte pour utiliser Chekkit. Après avoir téléchargé l’application, il suffit de scanner le QR Code sur l’emballage du médicament. S’il est authentique, toutes les informations sur sa fabrication et sa date d’expiration s’affichent. La vérification permet ainsi d’éviter les médicaments contrefaits et expirés.
Il faut noter que l’application aide à authentifier uniquement les produits portant les étiquettes de la start-up. Par ailleurs, Chekkit a signé des contrats avec diverses entreprises opérant sur le continent pour aider les populations à reconnaître leurs produits authentiques des contrefaçons. Parmi ces entreprises, on peut citer Indomie, Nivea et Flour Mills of Nigeria Plc. Les entreprises ou leurs distributeurs doivent apposer des autocollants avec des codes uniques sur les emballages des produits.
Outre cette fonctionnalité, l’application Chekkit permet d’effectuer des enquêtes d’opinion auprès des consommateurs. L’utilisateur répond à un certain nombre de questions et gagne divers cadeaux en retour. Aussi, il peut formuler des plaintes à l’égard des entreprises ou des laboratoires pharmaceutiques. En septembre 2022, Chekkit Technologies Corp a été sélectionnée parmi trente start-ups pour participer au programme Investir dans l’innovation (i3) de la fondation Bill & Melinda Gates. Ce programme se conclut par l'octroi d'un chèque de 50 000 $.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter la gestion des établissements scolaires, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure.
Studirium est une plateforme edtech développée par une jeune pousse camerounaise. Elle permet aux écoles de numériser leur écosystème. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2024 par Claude Dimo.
« Notre produit consiste en une application web et ou mobile permettant en toute sécurité d'enregistrer, générer, traiter, gérer, rendre accessible à qui de droit et d'archiver les données scolaires. Ceci dans le but d'accroître la performance du milieu scolaire, d'accentuer le suivi parental et de régulariser les cours particuliers en Afrique », explique la start-up.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur pour accéder aux services. L’utilisateur, en l’occurrence le responsable de l’établissement scolaire, remplit un formulaire pour ajouter son école. Entre autres, il aura besoin de fournir des informations telles que le nom de l’établissement, la structure, la devise en français et anglais, la localisation, etc.
Après cette étape, un agent de la start-up prend contact avec l’utilisateur pour vérifier les documents de l’établissement. Si tout est conforme, le compte est activé. Il est possible de gérer, depuis le tableau de bord, une préinscription, un transfert d’élèves d’un établissement à un autre, etc.
Depuis son lancement, Studirium revendique 56 établissements, 403 classes ou encore 12 612 apprenants. En 2024, elle a été retenue parmi les dix start-up qui participent à l’étape camerounaise du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient.
Adoni Conrad Quenum
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