Présent au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Togo, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Guinée, cette solution fintech est en pleine expansion. L’objectif est de s’imposer comme une référence continentale.
LigdiCash est une solution fintech développée par une jeune pousse burkinabè. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à une variété de services financiers depuis ses plateformes web et mobile. La start-up, basée à Bobo Dioulasso, a été fondée par Souleymane Traoré.
« L’idée est née du constat que plusieurs entrepreneurs, entreprises et e-commerçants étaient confrontés à la difficulté d’avoir un moyen de paiement en ligne en commençant par des sites et application qu’ils ont développé pour leurs clients », explique Souleymane Traoré au média Croissance Afrique en 2022.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour accéder aux services proposés par la fintech. Les particuliers peuvent, entre autres, disposer d’un portefeuille électronique depuis lequel ils opèrent des opérations telles que les transferts d’argent mobile money vers différents réseaux télécoms, l’achat du temps d’antenne et des forfaits Internet ou encore les paiements en ligne.
En ce qui concerne les entreprises, la fintech offre des services sur mesure pour faciliter le développement de leurs affaires. Elle propose une interface de programmation pour la réception des paiements en ligne via divers moyens tels que les cartes bancaires (Visa, Mastercard, American Express, etc.) ou le mobile money. La fonctionnalité Bulk, de son côté, permet de faire des transactions, comme le paiement des salaires ou des fournisseurs, en une fois en utilisant les moyens de paiements cités supra.
Quant à PayLink, elle permet de créer un lien de paiement sur lequel l’utilisateur reçoit des paiements en ligne, que ce soit pour des ventes en ligne, des collectes de fonds. « Lorsqu'un marchand utilise des paylinks, il publie ses articles avec un lien ou un bouton à côté, sur lequel le client peut cliquer et effectuer le paiement s'il est intéressé par l'article en question et quant au marchand il sera notifié de l'achat de tel ou tel de ses articles », indique la jeune pousse.
Adoni Conrad Quenum
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Les solutions fintech se multiplient sur le continent pour résoudre différents problèmes liés aux services financiers. Au Togo, une jeune pousse s’est penchée sur l’interopérabilité du mobile money et propose une solution dans ce sens.
eGo Transfer est une solution fintech développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir de l’argent via mobile money peu importe leur opérateur télécoms. La start-up, basée à Lomé, a été fondée en 2020 par Attisso Luz Koumedzro.
« L’idée d’eGo Transfer nous ai venu quand mon petit frère m’avait demandé de lui transférer de l’argent Flooz or j’utilisais T-Money donc j’ai pensé à créer une solution qu’est eGo Transfer qui permet de transférer de l’argent T-Money vers Flooz et de Flooz vers T-Money. Elle offre également la possibilité de recevoir de l’argent de Ria vers les comptes T-Money ou Flooz », explique Attisso Luz Koumedzro.
La solution dispose d’une application mobile pour les smartphones roulant sous Android. Elle est téléchargeable depuis la plateforme web de eGo Transfer mais elle n’est pas disponible sur Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte en renseignant les informations telles que : nom, prénoms et le numéro de téléphone ; il crée un code PIN d’au moins 6 chiffres et valide le processus.
Le compte créé, l’utilisateur peut effectuer les transferts de fonds vers n’importe quel réseau télécoms opérant au Togo. Depuis l’interface de l’application, il suffit de choisir le réseau duquel l’on veut effectuer le transfert, le réseau vers lequel l’on veut l’effectuer, renseigner le montant, le numéro et saisir le code PIN pour valider le transfert. Il faut signaler que, pour les transferts via cette application mobile, il faut envoyer au minimum de 300 FCFA (environ 0,49 $).
En 2020, eGo Transfer remporte le premier prix lors de l’Open Hack organisé par l’incubateur Nunya Lab. L’objectif était de proposer une solution innovante et eGo Transfer a retenu l’attention du jury. Elle est repartie avec un chèque d’un montant de 1 000 000 FCFA. En 2023, la fintech a été sélectionnée, avec sept autres start-up togolaises, pour participer au sommet international Tech Afrique-Europe, Emerging Valley, qui a eu lieu les 27 et 28 novembre à Marseille, en France.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de faciliter les livraisons de repas dans les villes du Nigeria, en particulier dans les villes secondaires de son pays, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.
Chowopa est une solution de livraison au dernier kilomètre développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs de commander de la nourriture depuis leur maison ou leur bureau dans les restaurants et de se faire livrer. La start-up, basée dans la ville d’Akure dans l’Etat d’Ondo, a été fondée en 2022 par Umebe Anthony et Umoru-Musa Abdullahi.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte en renseignant ses informations personnelles. Il pourra ensuite passer sa commande dans les différents restaurants partenaires de la start-up. La recherche des restaurants s’effectue en fonction de leur localisation, de leur cuisine ou de leur évaluation.
Dans la barre de recherche, l’utilisateur pourra ainsi remplir un emplacement dans une ville ou un Etat et accéder aux restaurants se rapportant à ces indices. Il peut également opter pour un type de cuisine. On peut citer la cuisine africaine, les fast-foods, la cuisine indienne, etc. Aussi, l’avis des anciens clients peuvent influencer le choix d’un restaurant plutôt qu’un autre. En effet, après la livraison, Chowopa conseille aux utilisateurs de noter la prestation en fonction de la qualité de la nourriture et de la rapidité de la livraison. Ils peuvent aussi laisser des commentaires afin de partager leur retour d’expérience.
Depuis la plateforme, les restaurants peuvent également s’enregistrer. Il faut cliquer sur le bouton « Sell on Chowopa » et suivre le processus. Le promoteur du restaurant aura à fournir des renseignements tels que le nom du restaurant, son nom, son adresse e-mail ou encore son numéro de téléphone.
Adoni Conrad Quenum
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La healthtech est l'un des segments les plus prisés du secteur technologique. Les solutions émergent de part et d’autre pour faciliter le quotidien des populations africaines.
PharMap est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs de trouver des médicaments en ligne et de les commander en moins d’une dizaine de minutes. La start-up a été fondée, entre autres, par Anourah Mazu en 2021. L’objectif est de simplifier l’accès aux médicaments de qualité en Afrique, en particulier au Bénin.
« En Afrique, un patient peut visiter plus de 15 différentes pharmacies avant de trouver un médicament urgent. Ceci mène à l’utilisation de médicaments contrefaits, à des complications médicales ou plus grave, à des décès. Nous créons le premier système vous permettant de trouver les pharmacies les plus proches qui ont les médicaments dont ils ont besoin », indique la jeune pousse.
Pour atteindre son objectif, PharMap mise sur son application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les statistiques de Play Store, et sur l’application de messagerie instantanée WhatsApp. Sur son application, il faudrait, après téléchargement, créer un compte pour accéder aux services que sont « Trouver un médicament » et « Trouver une pharmacie ».
Le premier permet de vérifier la disponibilité d’un médicament et son prix dans les pharmacies les plus proches de la situation géographique de l’utilisateur. Il peut saisir le nom du médicament dans la zone de texte ou envoyer la photo de l’ordonnance. Le second service permet par contre de trouver les pharmacies dans une zone géographique donnée ou de trouver celles qui sont les plus proches de la situation géographique de l’utilisateur.
Il faut signaler qu’il est possible de passer commande du/des médicament(s) dans les pharmacies directement depuis l’interface de l’application. L’utilisateur pourra payer en ligne et passer à l’officine pour récupérer sa commande. En ce qui concerne le service de PharMap via WhatsApp, il faudra simplement enregistrer le numéro de la healthtech et envoyer sa requête par message. En quelques minutes, moins de dix selon la jeune pousse, l’utilisateur recevra une réponse à sa requête.
Adoni Conrad Quenum
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Après avoir travaillé dans le secteur du mobile money pour plusieurs opérateurs télécoms en Afrique de l’Ouest, deux tech entrepreneurs se sont lancés à l’assaut de ce même marché au milieu des années 2010 en mettant sur pied une fintech.
Wizall Money est une solution fintech développée par une filiale du Groupe Banque Centrale Populaire. Elle permet aux entreprises et aux particuliers d’accéder aux services financiers. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2015 par le Français Sébastien Vetter et le Congolais Ken Kakena.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus de 100 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte et accède aux divers services. Elle permet aux entreprises, via sa fonction Wizall Money Pro, de payer les salaires des employés et les factures, de collecter les paiements, d’effectuer les paiements de masse.
« Si votre collaborateur a un compte Wizall Money, il recevra les fonds sur son compte, s’il n’a pas de compte Wizall Money, il recevra un code de retrait par SMS. Tous les retraits sont entièrement gratuits avec Wizall Money », explique la jeune pousse.
Les particuliers, quant à eux, utilisent la fonction Wizall Money pour, entre autres, envoyer de l’argent aux proches qu’ils disposent d’un compte sur la solution ou non, de payer un marchand en quelques clics, d’acheter du temps d’antenne ou encore de payer des factures d’électricité et d’eau.
Comme d’autres jeunes pousses opérant dans les technologies financières sur le continent, Wizall Money dispose d’un réseau d’agents qui facilite l’accès à ses services. Outre le Sénégal, la jeune pousse est présente en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Mali.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les personnes non véhiculées cherchant un transport sécurisé à moindre coût et celles disposant d'un véhicule en instance de voyage et souhaitant partager les coûts avec des passagers de confiance, deux tech entrepreneurs ont mis en place cette solution.
Nabhorelan est une solution de covoiturage développée par une jeune pousse guinéenne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des trajets avec des personnes allant dans la même direction ou à la même destination. La start-up, basée à Conakry, a été fondée en 2022 par Diallo Aissatou Bailo et Diallo Thierno Mamadou Oury.
« Notre plateforme se charge d’assurer la mise en relation entre les passagers et les automobilistes ayant un besoin partagé, celui de partir vers la même destination. Nous vous assurons une expérience de déplacement sécurisé et pratique tant au niveau du coût que celui du confort en vous permettant de trouver le trajet qui vous convient le mieux », explique la start-up.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte puis accède aux divers services. Il faut signaler que si l’utilisateur veut disposer également du profil de conducteur, il devra fournir sa pièce d’identité, son permis ou encore la carte grise du véhicule avant que le compte ne soit validé.
Le voyageur, pour effectuer sa course, devra rechercher son trajet ou celui qui s’y rapproche le mieux dans la barre de recherche en fournissant les informations telles que les villes de départ et d’arrivée, la date de départ ou encore le nombre de voyageurs.
En fonction de la disponibilité du trajet, la plateforme affiche les résultats. Le conducteur valide éventuellement la course si les conditions l’arrangent. Si l’utilisateur est un conducteur, il publie son trajet et fixe les prix. En fonction de ses conditions, les passagers optent ou non pour sa proposition et s’ils trouvent un terrain d’entente, le rendez-vous est pris.
Adoni Conrad Quenum
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Après un séjour au Moyen-Orient, ce tech entrepreneur a voulu reproduire dans son pays un service qui lui a été d’une grande utilité.
Fikaso Plus est une application mobile développée par la jeune pousse malienne Fikaso. Elle permet aux habitants de la ville de Bamako de commander de la nourriture dans les restaurants et de se faire livrer. La start-up a été fondée en 2019 par Mahamadou Cissé.
« L’idée de créer cette application est partie d’un constat simple : chaque fois que je séjournais au Mali, j’avais souvent du mal à trouver de quoi manger, soit parce que je ne connaissais pas les restaurants qui existaient ou soit parce que je ne voulais pas être confronté à des embouteillages interminables », explique Mahamadou Cissé. Et il ajoute : « mais le vrai déclic a été lors d’un séjour au Proche-Orient, plus précisément à Abu-Dhabi, où j’avais pris l’habitude d’utiliser une application de livraison de nourriture ».
Avec son application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, Fikaso permet de résoudre ce problème. L’utilisateur, après téléchargement, devra créer son compte avec ses informations personnelles. Il pourra ainsi avoir accès aux restaurants partenaires de la plateforme mobile depuis laquelle il passera sa commande. En fonction de sa situation géographique, il renseigne la commune et le nom du quartier dans la barre de recherche pour obtenir une liste pertinente de restaurants.
En cliquant sur « Commandez maintenant », l’utilisateur accèdera au menu avec les prix de chacun des plats, aux heures d’ouverture et de fermeture ou encore aux avis des internautes sur ledit restaurant. Fikaso Plus embarque également un portefeuille numérique depuis lequel les factures des restaurants et les frais de la livraison peuvent être réglés.
Par ailleurs, outre la commande de nourritures, Fikaso intègre d’autres services. Entre autres, la livraison de colis et la mobilité à la demande. L’utilisateur peut donc commander un taxi ou un moto-taxi en ligne pour effectuer ses courses. La jeune pousse veut soutenir sa croissance sur le marché local en s’étendant à d’autres villes avant éventuellement, de s’exporter hors du pays.
Selon Mahamadou Cissé, « l’innovation technologique redistribue les cartes, les pays dits sous-développés peuvent bénéficier des mêmes avancées technologiques que les pays développés. Donc la jeunesse africaine ne doit plus se contenter de prendre le train en marche, elle doit en être la locomotive ».
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de participer au développement durable de leur pays, trois tech entrepreneurs ont mis en place une solution pour financer des projets participatifs grâce au e-commerce.
DealKhir est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats en ligne, en l’occurrence des produits de service, dans le but de soutenir des projets associatifs durables. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2021 par Layla Medkouri, Hamza Bakkach et Rim Machhour. Elle révolutionne la collecte de fonds et réimagine le mécénat avec sa plateforme de commerce en ligne.
Une cagnotte est fixée pour la réalisation des projets de la plateforme. L’utilisateur peut accéder à chacun des projets directement sur le site Internet et en fonction de celui ou ceux qu’il veut soutenir, il effectuera un achat. Pour cela, il suffit de cliquer sur un projet et d’acheter un ou plusieurs produits en vente dans le cadre de ce projet. L’achat validé, 70% du montant est directement reversés dans la cagnotte pour la réalisation du projet.
« Si vous effectuez un achat à 100 dirhams [environ 9,92 $, Ndlr], 70 dirhams sont reversés aux projets associatifs que nous sélectionnons et qui sont soutenus à travers ces deals et, indirectement, par les entreprises partenaires dont nous mettons en vente les produits et qui acceptent de baisser leurs prix afin de les rendre plus attractifs », indique Layla Medkouri. Et elle poursuit : « pour l'achat d'un transport scolaire, à chaque fois qu'un produit est acheté par un internaute, 70 dirhams sont injectés dans la cagnotte dédiée à l'achat de ce transport. Une fois que le montant fixé a été atteint, les consommateurs et les entreprises partenaires, c'est-à-dire tous les contributeurs, sont informés ».
A son lancement, DealKhir s’était concentrée sur les produits de services tels que les loisirs, les divertissements, les voyages ou encore les centres de remise en forme. Puis elle est devenue une plateforme de commerce en ligne à part entière où l’utilisateur peut retrouver différents types d’articles dans le cadre des projets à financer. Outre le fait que la plateforme est aussi mise à disposition des coopératives locales pour la commercialisation gratuite de leurs produits, il faut signaler qu’il est possible de financer un projet sans pour autant effectuer un achat.
Adoni Conrad Quenum
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Après une licence en biologie à l’université de Korhogo en 2014 et un certificat d’entrepreneuriat au sein du Founder Institute 2016, ce jeune Ivoirien se lance à l’assaut du monde l'entrepreneuriat numérique. Il opte pour les technologies de l’éducation.
Etudesk LMS est une plateforme edtech développée par une jeune pousse ivoirienne. Elle offre aux utilisateurs la possibilité de concevoir des formations en ligne directement depuis son interface web. Fondée en 2016 par Lamine Barro, cette start-up, établie à Abidjan, se positionne sur le marché de l'éducation numérique.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur pour créer son compte puis une page où les formations seront accessibles. L’utilisateur a le choix entre une formation asynchrone, c’est-à-dire un enseignement individuel où les participants n’ont pas d’interactions, ou une cohorte où il y a un groupe de participants qui peuvent interagir. La formation peut être uniquement en ligne ou du blended learning, mode d'apprentissage mixte qui combine le présentiel et l'enseignement à distance.
Après avoir effectué ces choix, il pourra mettre les documents et les vidéos sur la page et créer les différents modules de formation. Après cette étape, l’utilisateur pourra partager les liens de ses formations via divers canaux notamment les réseaux sociaux.
Etudesk embarque plusieurs fonctionnalités pour faciliter la gestion des cours en ligne. Entre autres, l’edtech permet d’évaluer les compétences des apprenants grâce à des activités pratiques et des quiz avec notation automatique au choix, de programmer les sessions de visioconférence directement via la plateforme ou encore d’échanger à tout moment avec votre classe via les forums de discussions groupées.
L’edtech propose plusieurs forfaits dont un plan gratuit. Quant aux autres forfaits, ils sont respectivement facturés à 69 $, 169 $ et 299 $ par mois. Des réductions sont effectuées si l’utilisateur opte pour les plans annuels. Outre le gratuit qui est toujours inchangé, l’edtech fait payer 10 mois sur 12 aux utilisateurs qui optent pour le plan annuel.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de permettre aux salariés d’accéder aisément aux services financiers, deux tech entrepreneurs ont lancé une solution fintech sur mesure. Ils l’ont baptisé en l’honneur du plat de salade qui se caractérise par différents ingrédients présentant des avantages pour la santé.
Salad Africa est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les salariés, d’accéder aux services financiers en collaborant en amont avec les employeurs. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2022 par Chikodi Ukaiwe et Seunfunmi Omotunde.
« Nous nous associons directement avec les employeurs pour la préqualification et pour accéder à des données uniques sur les employés. En travaillant avec nous, les employeurs préservent leur trésorerie en n'ayant plus à financer les avances sur salaire, stimulent la productivité de leurs employés et attirent les meilleurs talents », a indiqué Chikodi Ukaiwe.
La fintech cherche à mettre en place un système qui permettra aux employés d’accéder à leur salaire à la demande et à des produits d'épargne et de constitution de patrimoine, de payer du temps d’antennes et de données Internet ou encore de souscrire à des abonnements en ligne. Pour cela, elle a développé une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, d’après les statistiques de Play Store.
L’utilisateur devra créer un compte en fournissant des informations telles que le nom et l'adresse de son entreprise, son numéro d'enregistrement, son numéro d'identification fiscale, le nombre total de ses employés et le volume de ses paiements mensuels. Après cette étape, la fintech enverra un e-mail et il faudra 24 heures pour finaliser la création du compte après les vérifications d’usage. Le compte créé, l’utilisateur pourra accéder aux services proposés par Salad Africa.
« Nos services sont en ligne et disponibles pour les employeurs et les employés dans tous les Etats du Nigeria, et nous prévoyons de nous étendre au Ghana et à deux nouveaux marchés en Afrique de l'Est au cours des prochains mois », affirmait Chikodi Ukaiwe en mai 2023 à Disrupt Africa.
Il faut souligner que Salad Africa facture des frais de transactions sur toutes les opérations se déroulant sur sa plateforme. Entre autres, on peut citer les intérêts sur les prêts, les commissions des fournisseurs de services financiers tiers ou encore les revenus d'intérêts nets des dépôts des clients.
Adoni Conrad Quenum
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Cette start-up tient son nom du savant algérien du XVIe siècle, Ibn Hamza Al-Maghribi. Elle veut améliorer la qualité des soins de santé et des pratiques médicales grâce à l’innovation et aux technologies web.
eTabib est une plateforme d’e-santé développée par la jeune pousse algérienne Ibn Hamza. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux soins de santé en ligne depuis une application mobile. La start-up, basée à Alger, a été fondée en 2016 par Mostefa Nabil. L’objectif de la healthtech est d’améliorer la qualité et la sécurité des soins, ainsi que les conditions de travail des professionnels de la santé.
L’application dispose d’une application mobile disponible dans l’AppGallery de Huawei et sur le Play Store d’Android où elle a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois. L’utilisateur crée un compte avec ses informations personnelles et accède aux divers services de la plateforme. Il est possible de trouver un médecin et de se faire consulter en ligne ou encore de poser une question d’ordre médicale à un médecin ou un professionnel de santé.
La consultation en ligne a bien des avantages puisqu’elle permet d’économiser du temps et d’éviter les files d’attente. C’est le service principal de la healthtech puisque, lancée en 2020 pendant la Covid-19, elle offrait un avantage comparatif par rapport à la concurrence.
La plateforme intègre également une fonctionnalité de dossier médical en ligne. L’utilisateur, autrement dit le patient, dispose d’un dossier médical qui est tenu à jour en fonction des maux dont il a souffert. Il est ainsi plus aisé aux médecins de le prendre en charge plus efficacement lors de ses prochaines consultations. Cela permet aussi d’économiser sur les dépenses liées à la santé en évitant la duplication des analyses et des radiographies.
En ce qui concerne les médecins, ils peuvent rejoindre le réseau d’eTabib. Des généralistes aux différents spécialistes, la healthtech revendique plus de 40 000 médecins et cliniques sur tout le territoire algérien.
Adoni Conrad Quenum
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Les technologies financières ont le vent en poupe sur le continent. Les start-up du secteur, malgré la rareté des financements en capital-risque, continuent de se multiplier et de proposer aux populations des solutions innovantes.
AdwaPay est une solution de technologies financières développée par la firme camerounaise Adwa Sarl. Elle permet aux entreprises et aux plateformes de commerce en ligne de recevoir des paiements mobiles. La start-up, basée à Douala, a été fondée en 2017 par David Christian Mbang.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut passer par le navigateur et accéder à la plateforme web. La documentation est accessible pour effectuer l’intégration ou alors, l’entreprise contacte directement la jeune pousse pour obtenir de l’assistance pour faciliter l’intégration. Après cette étape, il est possible pour l’entreprise de recevoir des paiements via Orange Money, PayPal, Express Union ou les cartes bancaires.
Elle dispose également d’un tableau de bord depuis lequel elle peut suivre l’évolution des transactions. AdwaPay intègre également Adwamoney, un porte-monnaie électronique qui permet à l’utilisateur, ici les entreprises ou encore les plateformes de commerce en ligne, de disposer de leurs fonds à tout moment et d’Adwashop, un site marchand qui permet aux utilisateurs de commander eou de payer des produits ou des services présentés en ligne.
AdwaPay garantit des transactions allant jusqu’à 825 millions FCFA (environ 1,3 million $). La solution fintech revendique plus de 3 000 transactions effectuées par jour et plus de 240 clients satisfaits. En 2020, elle a signé un accord de partenariat, pour mettre en place une banque digitale, avec la fintech gabonaise Fedha dans le but de faciliter l’accès aux services financiers aux populations de la région exclues du système bancaire traditionnel.
Adoni Conrad Quenum
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Après le lancement de son entreprise en 2004, ce tech entrepreneur en série s’est adapté à l’ère du temps en lançant plusieurs solutions numériques dans les années 2010. Tawssil, quant à lui, a vu le jour en 2020.
Tawssil est une solution logistique développée par la firme marocaine Cash Plus fondée en 2004 sous le nom de Ramapar par Abdelbakki Amar. Elle permet aux utilisateurs de faire livrer des colis dans un point-relais ou au domicile du destinataire. La solution a été lancée en 2020.
La solution disposerait d’une application mobile mais au moment de la rédaction de cet article, le lien pour y accéder n’est pas fonctionnel. Néanmoins, l’utilisateur peut passer par sa plateforme web pour se créer un compte et accéder au service de livraison. Les tarifs varient en fonction du poids et du lieu de livraison.
Il faudra débourser 20 dirhams (environ 2 $) pour faire livrer un colis pesant entre 1 et 5 kilogrammes dans la même ville. La facture monte à 45 dirhams quand la livraison est vers une autre ville et elle s’établit à 55 dirhams vers Laâyoune et Dakhla, deux villes situées dans la République arabe sahraouie démocratique qui est un territoire revendiqué et administré par le Maroc. Tawssil affiche des tarifs pour des colis pesant jusqu’à 20 kilogrammes.
Outre les villes du Maroc, la jeune pousse livre dans d’autres pays africains et sur d’autres continents, de l’Amérique en Asie en passant par l’Europe. Pour cela, elle dispose de nombreux partenaires spécialisés dans les expéditions à l’international. Il faudra se rapprocher des points-relais pour en apprendre davantage sur ce service.
Par ailleurs, Tawssil a mis en place une offre spéciale pour les start-up de commerce en ligne. Pour cela, il faudra créer un compte et signer un contrat. Après cette étape, la jeune pousse a mis en place tout un processus pour faciliter la collecte et la livraison des clients dans un délai de 24 à 48 heures, le suivi de la livraison des colis par le destinataire en temps en réel, la gestion des retours, etc. En 2022, deux ans après le lancement de ses activités, Tawssil avait déjà livré plus du million de colis à 200 000 destinataires dans plus d’un millier de localités.
S’exprimant sur ce sujet à l’époque, Rachdi Reda, directeur général de Tawssil, affirme : « ces performances ont été atteintes grâce à la capillarité du réseau de Cash Plus et à la mise en place d’un écosystème logistique fort de 30 hubs régionaux, assurant une couverture optimale sur l'ensemble du territoire marocain ».
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de démocratiser l’expertise juridique et la rendre accessible à tous, une tech entrepreneure a mis en place une solution legaltech. L’adoption de la signature électronique en juin 2023 en Tunisie a rendu cette solution encore plus pertinente.
e-Tafakna est une solution legaltech développée par une start-up tunisienne. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des documents juridiques en ligne et de les faire signer de façon électronique pour finaliser l’entente entre différentes parties lors d’un contrat. La start-up, basée à Tunis, a été fondée en 2022 par Norchen Mezni.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 500 fois, d’après les données de Play Store. Pour accéder à ses diverses fonctionnalités, il est indispensable de créer un compte avec son adresse e-mail ou son compte Google. Après cette étape, l’utilisateur pourra parcourir les contrats, que ce soit un contrat de travail, immobilier, une attestation ou encore des devis/factures. Il est important de souligner que tous les documents d’e-Tafakna sont disponibles en français, en anglais et en arabe.
En fonction des termes du contrat, il est possible de personnaliser les différents documents directement en ligne, d’y ajouter des détails spécifiques, de les faire envoyer et de les faire signer. De plus, la start-up tunisienne a intégré une intelligence artificielle qui donne des recommandations pour les différents articles du contrat. Il suffit de scanner le document avec un smartphone pour accéder à cette fonction.
Outre la fourniture des documents juridiques, e-Tafakna offre également des services d’expertise juridique ou encore d’expertise comptable. La legaltech assiste également l’utilisateur dans le processus de création d’entreprise, en l’occurrence pour les sociétés à responsabilité limitée et les sociétés unipersonnelles à responsabilité limitée. En ce qui concerne les tarifs, elle offre plusieurs forfaits, allant de 3,99 $ à 34,99 $.
En juillet 2022, e-Tafakna a obtenu le label StartUp’Act, un statut juridique qui permet à la firme d’exercer en tant que start-up avec les avantages qui vont avec en Tunisie. En avril 2024, elle a été sélectionnée avec 21 autres start-up tunisiennes pour participer à la quatrième édition du Lab Innova for Tunisia 2024.
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