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Deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution pour permettre aux jeunes Africains d’étudier dans d’autres pays du continent. Elle prévoit de lever des fonds au second semestre de 2024 pour soutenir sa croissance.

Esseyi est une edtech développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les étudiants africains, de se connecter à des universités du continent pour diverses formations diplômantes. La start-up, basée à Cotonou, a été fondée en 2023 par Emeric Koda et Max Agueh. Le nom de la start-up signifie « savoir » vient du Ikposso, une langue véhiculaire du Togo.

« [...] nous sommes persuadés que c’est en capitalisant sur la jeunesse que l’Afrique accélérera son développement économique et social. [...] Nombre de pays qui connaissent actuellement un fort développement comme la Tunisie, le Kenya ou la Turquie ont investi sur un dispositif d’enseignement supérieur performant et local. À travers ce projet, nous souhaitons également limiter la fuite de talents africains vers l’occident », indique Emeric Koda.

La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur devra donc passer par un navigateur pour accéder à la plateforme Internet. Il crée un compte et remplit son profil étudiant. Esseyi offre l’accès à plus de 10 000 cursus de formations diplômantes dans 2 000 établissements publics et privés dans 52 pays du continent. L’utilisateur, en fonction de son projet d’étude, trouve la formation qui lui correspond et s’engage dans les démarches avec l'aide de la jeune pousse.

« Nous espérons que notre plateforme deviendra le compagnon de route des étudiants tout le long de leur parcours. À moyen terme, les étudiants qui utiliseront Esseyi pourront trouver un logement, bénéficier d’une assurance maladie, se bancariser et rechercher un stage ou un emploi en Afrique », explique Emeric Koda.

En juin 2024, Esseyi a été sélectionné, avec cinq autres edtech béninoises, pour participer à la première cohorte du programme Mastercard Foundation EdTech Fellowship de l’incubateur béninois EtriLabs, en partenariat avec la Mastercard Foundation. Le programme sera sur une durée de huit mois assortis d’un financement sans prise de participation d’un montant de 75 000 $.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 26 juin 2024 14:16 Written by

Les populations africaines se tournent de plus en plus vers les fintech pour accéder aux services financiers. Entre les transferts de fonds, l’épargne et les prêts en ligne, cette jeune pousse nigériane a pris des dispositions pour offrir ces services.

AwaCash est une solution fintech développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d'effectuer des paiements, de transférer de l'argent et de gérer leurs finances via une application mobile. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2021 par Dayo Okunfolami, Bonaventure Igboanugo et Oladele Dada.

Elle veut simplifier la vie des Nigérians en fournissant des expériences bancaires à la demande sur mesure et en élargissant leurs offres de services dans le secteur dynamique de la fintech. « Nous comprenons les obstacles rencontrés par le Nigérian moyen pour obtenir un crédit et gérer efficacement ses finances. Notre objectif premier est de leur simplifier la vie en leur offrant une expérience bancaire à la demande adaptée à leurs besoins en constante évolution », a indiqué Dayo Okunfolami.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur se crée un compte en quelques clics pour accéder aux divers services. Entre autres, il pourra payer ses factures d’électricité et divers abonnements, acheter du temps d’antenne et des données mobiles, faire de l'épargne, accéder aux prêts et à des cartes bancaires virtuelles pour effectuer des achats en ligne.

En juin 2024, la fintech a été sélectionnée par la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA) pour le prix éponyme. Elle bénéficiera d’un programme d’accélération qui sera composée d’une formation de cinq semaines payées à l'Université Draper (Silicon Valley) aux Etats-Unis.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 25 juin 2024 15:51 Written by

Deux tech entrepreneurs, un Marocain et un Sénégalais, ont décidé en 2019 de traquer les bus informels à Dakar, au Sénégal, pour estimer leurs heures d’arrivée pour en faire une solution. Ils déménagent le projet plus tard au Maroc.

Weego est une solution d’e-mobilité mise en place par une start-up marocaine. Elle permet aux utilisateurs de se déplacer dans les villes marocaines en ayant le choix d’opter pour le moyen de déplacement optimal. La start-up, basée à Casablanca, a été fondée en 2020 par Saâd Jittou et Mor Niane. Elle a pour objectif d’offrir aux populations une meilleure utilisation des transports collectifs et de réduire le temps de trajet à moins de trente minutes.

« La solution s'assure qu'au moins une station virtuelle soit à deux minutes du domicile des usagers, leur assigne un bus et un chauffeur, et désigne à chacun une station où le minibus pourra le récupérer. Aucune intervention humaine n'est requise », indique Saâd Jittou.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux divers services. « WeegoMaas » est le service de base de la solution qui propose des solutions de VTC avec chauffeur, de covoiturage, de bus ou encore de tramway à l’utilisateur en fonction de la ville dans laquelle il se trouve.

Pour offrir ce service, Weego a intégré plusieurs applications opérant dans l’e-mobilité dans les régions où elles sont accessibles. Heetch, Pip Pip Yalah, Train ou encore Tramway sont autant d’applications desquelles Weego tire ses offres. La jeune pousse marocaine propose aussi « WeegoLines », un service qui permet aux entreprises d’aider leur personnel à réduire les temps de transport et les retards au bureau. Depuis l’application mobile, les membres du personnel peuvent suivre en temps réel l’évolution des navettes d’entreprises et connaître les heures d’arrivée et les éventuels retards.

Depuis le lancement de ce service, la jeune pousse marocaine revendique plus de 100 000 trajets effectués par ses navettes d’entreprises, ce qui a impacté positivement sur les retards et les absences au sein des entreprises. Aussi, les coûts de transport ont diminué de 30 % pour les membres du personnel. Weego propose également le service « WeegoPro » pour les utilisateurs qui disposent d’une flotte de véhicules et WeegoSchool est annoncé pour une date ultérieure. En ce qui concerne les moyens de paiement, l’application intègre un portefeuille numérique qui est rechargeable via les cartes bancaires.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 25 juin 2024 11:32 Written by

Le nom de la start-up signifie « vite vite » en lingala, une langue véhiculaire du Congo. Son objectif est de redéfinir les standards de la livraison en Afrique.

Noki Noki est une solution numérique développée par une start-up congolaise. Elle permet aux utilisateurs de faire livrer leurs colis via son application mobile. La start-up, basée à Brazzaville, a été fondée en 2021 par Jonathan Yanghat. Le jeudi 13 juin, elle lève un montant de 3 millions $ pour élargir son réseau de distribution, améliorer ses offres de service et consolider sa présence sur de nouveaux marchés.

« J'ai fondé Noki Noki en 2021, animé par une foi profonde en la puissance de l'innovation africaine, en particulier celle du Congo-Brazzaville. Nous avons démarré l'aventure avec quelques motos et une ambition claire : révolutionner la livraison et l'e-commerce sur le continent. Cette levée de fonds nous rapproche aujourd’hui de notre objectif : devenir une référence dans la livraison de proximité en Afrique », a indiqué Jonathan Yanghat.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux différents services de la jeune pousse.

Entre autres, en plus de la livraison de colis, elle a déployé Noki Food pour la commande de nourritures dans les restaurants de la ville ; Noki Noki Entreprises pour répondre aux besoins de logistique des entreprises afin d'assurer pour elles l'acheminement des colis et marchandises d'un point A à un point B dans le respect des protocoles de sécurité ; Noki Noki Shopping pour effectuer différentes courses telles que livrer des articles préalablement commandés, des vêtements du pressing, etc.

La jeune pousse est présente dans six pays et dans huit villes dont Brazzaville et Pointe-Noire au Congo, Dakar au Sénégal, Abidjan en Côte d’Ivoire et Libreville au Gabon. Avec des délais moyens de livraison qui sont de 10-15 minutes (centre-ville) et de 20-30 minutes (hors du centre-ville), Noki Noki est une alternative pour les plateformes de commerce en ligne qui sont généralement confrontés à des problèmes de livraison.

La start-up congolaise revendique plus de 10 000 utilisateurs, plus de 5 000 clients satisfaits et plus de 200 partenaires d’affaire. En 2022, elle a été lauréate du prix de la meilleure start-up lors du Salon international de la tech et de l'innovation de l'Afrique centrale (Osiane) et a rejoint l'incubateur TotalEnergies à Pointe-Noire, en 2024, à l’issue du concours Challenge Startupper.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 21 juin 2024 12:36 Written by

Ce tech entrepreneur a eu l’idée de mettre en place cette healthtech après avoir perdu deux parents proches, car ils n’ont vite été emmenés à l’hôpital. Avec sa solution, il révolutionne le monde des interventions médicales en urgence.

Eight Medical est une solution d’e-santé développée par une start-up nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des soins de santé en urgence depuis ses plateformes web et mobile. La start-up, basée dans la ville de Lekki, a été fondée en 2021 par Ibukun Tunde-Oni.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, clique sur le bouton « S’inscrire » et fournit toutes les informations nécessaires. De là, il peut accéder à tous les services de la jeune pousse moyennant un forfait. Le forfait permet à l’utilisateur d’être pris en charge rapidement en cas d’urgence sinon il faudra payer le service lors de la sollicitation de la healthtech.

En cas d’urgence médicale, malaise, accident de circulation ou autres, Eight Medical se positionne comme le « 911 pour l’Afrique ». Il suffit de passer un appel vers leur service ou d’appuyer sur le bouton d’urgence dans l’application mobile. Une fois la demande envoyée, elle intervient dans les 25 minutes ou moins pour transporter le patient à l’hôpital.

Pour cela, la healthtech dispose de plusieurs ambulances, des véhicules et des motos, pour pallier les embouteillages des grandes villes du Nigeria. Outre les réponses d’urgence, la jeune pousse propose des services de soins de premiers secours sur des événements, de transport ambulancier non urgent ou encore d’évacuation aéromédicale.

Depuis son lancement, Eight Medical revendique plus de 12 705 appels reçus et le temps moyen de réponse est de dix minutes. Plus tôt dans le mois, elle a été sélectionnée parmi les finalistes, avec 14 autres start-up nigérianes, du concours Pitch2Win doté de 10 000 $.

Adoni Conrad Quenum

Posted On jeudi, 20 juin 2024 12:57 Written by

Dans le but de faciliter la distribution des produits pharmaceutiques, trois tech entrepreneurs, disposant de plus de 25 ans d’expérience dans le secteur, ont décidé de mettre en place une solution.

i’SUPPLY est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse égyptienne. Elle permet aux pharmacies de se ravitailler en produits pharmaceutiques depuis ses plateformes web et mobile. La start-up, basée au Caire, a été fondée en 2021 par Ibrahim Emam, Moustafa Zaki et Ramzy Mohamed.

Le 6 juin dernier, elle a levé un montant de 2,5 millions $ pour soutenir ses plans d'expansion, améliorer ses capacités de financement des petites et moyennes pharmacies et faire progresser ses offres fintech.

« Nous visons encore plus haut en nous efforçant d'obtenir une licence de l'Autorité égyptienne de régulation financière afin de répondre aux besoins de financement en constante évolution des petites et moyennes pharmacies. Notre engagement inébranlable à répondre à la demande croissante du marché en matière de financement, en comblant le manque de fonds de roulement des pharmacies et des petits distributeurs, reste au cœur de notre mission », a indiqué Ibrahim Emam.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur AppGallery et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte pour accéder aux services de la start-up. Sur la place de marché numérique, il pourra s’approvisionner en produits pharmaceutiques de son choix chez de nombreux distributeurs.

i’SUPPLY se veut l’alternative qui résout tous les problèmes de chaîne d’approvisionnement sur ce segment. Elle met ainsi à la disposition des utilisateurs des outils qui permettent de disposer des informations et des analyses en temps réel de la situation du marché. Entre autres, il est possible d’avoir une vue complète de la distribution des divers produits, de connaitre les niveaux de stocks, les performances commerciales, l’efficacité de la chaîne d’approvisionnement ou encore les tendances du marché.

La healthtech égyptienne revendique plus de 10 000 pharmacies sur sa place de marché, plus de 200 petites et moyennes entreprises de distribution offrant un portefeuille de plus de 10 000 produits pharmaceutiques.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 19 juin 2024 10:27 Written by

Le nom de cette start-up signifie « étonnement » en langue bambara, une langue véhiculaire du Mali. Elle s’applique à innover et à surprendre dans sa façon d’appréhender l’éducation avec, entre autres, son application mobile.

Kabakoo est une solution edtech développée par la jeune pousse malienne Kabakoo Academies. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des formations en ligne dans divers domaines. La start-up, basée à Bamako, a été fondée en 2019 par Yanick Kemayou et Michèle Traoré. L'objectif est de former des jeunes capables de concevoir et de mettre en œuvre des solutions adaptées aux défis spécifiques de leurs communautés.

Pour atteindre ce but, en plus de ses campus physiques dans plusieurs villes du continent, la jeune pousse a mis en place une application mobile accessible uniquement sur Android. Depuis son lancement, elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, pourra se créer un compte et accéder aux diverses formations proposées sur la plateforme mobile de la start-up.

« Nous mettons en relation des jeunes, des communautés locales et des personnes ouvertes d'esprit du monde entier pour résoudre ensemble des problèmes concrets en utilisant des technologies de pointe et des savoirs autochtones. L'expérience d'apprentissage Kabakoo permet aux jeunes Africains d'acquérir les compétences nécessaires pour générer de la valeur en créant des entreprises, en trouvant des emplois et en surmontant les inégalités entre les hommes et les femmes », indique la jeune pousse.

L’edtech malienne mise sur un programme d'études centré sur l'apprenant, en l’occurrence sur l’apprentissage créatif basé sur des projets et l'intégration des connaissances locales, conçu pour que les apprenants acquièrent et développent des compétences en matière de fabrication numérique et de technologies pour la fabrication distribuée. Son approche innovante a été plébiscitée par de nombreuses institutions dont l'Union africaine, l'Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) ou encore le Forum économique mondial comme une innovation majeure dans le paysage mondial de l'éducation.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 14 juin 2024 15:35 Written by

Dans le but d’aider les agriculteurs, en l’occurrence les petits exploitants agricoles, deux tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.

FarmHouse est une solution agritech développée par la start-up zambienne eMsika. Elle permet aux utilisateurs d’acheter des produits agricoles et de demander des conseils agricoles à un chatbot basé sur l’IA. La start-up, basée à Lusaka, a été fondée en 2016 par Gilbert Mwale et Elton Chirwa. Elle a annoncé le jeudi 13 juin, par le biais de Gilbert Mwale, son projet de s’étendre en Tanzanie, au Nigeria, en Egypte et au Zimbabwe.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les statistiques de Play Store. L’utilisateur, après téléchargement, se crée un compte et accède aux divers services proposés par la jeune pousse. Il faut souligner que FarmHouse se concentre sur la fourniture de conseils techniques à la ferme et à la vente d'intrants agricoles de qualité pour les besoins des petits éleveurs de volaille et de bétail dans les zones urbaines.

« FarmHouse permet aux agriculteurs d'accéder à des formations, à des intrants et à des contacts avec d'autres agriculteurs, tandis qu'eMsika a récemment lancé un programme d'adhésion des agriculteurs appelé FarmHouse Plus. Elle a également créé un magasin physique et s'est associée à des fournisseurs multinationaux », a indiqué Gilbert Mwale à Disrupt Africa.

La start-up propose des abonnements, dont le plus accessible s’élève à 149 kwachas zambiens (environ 5,64 $), pour accéder à un certain nombre de services. C’est d’ailleurs l’un des moyens, en plus de la marge réalisée sur les ventes des divers produits agricoles, par lequel FarmHouse génère des revenus. Elle revendique avoir formé environ 8 000 agriculteurs avec ses programmes de formation.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 13 juin 2024 13:26 Written by

Avec le passage à la version 2 de son application mobile en juin 2024, la fintech Zepargn passe un cap dans son processus de croissance. Elle veut lancer de nouvelles fonctionnalités et proposer d’autres produits à ses utilisateurs.

Zepargn est une solution fintech développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs d’épargner de l’argent en se fixant des objectifs. La start-up, basée à Cotonou, a été fondée en 2023 par Alao Lawal. Elle a pour mission de démocratiser l'accès aux services financiers, en permettant à chaque individu de gérer et d'optimiser ses épargnes de manière simple et sécurisée, quel que soit son statut bancaire.

« Zepargn est un compagnon financier conçu pour vous aider à atteindre vos rêves. Il vous permet de définir des objectifs d'épargne personnalisés, que ce soit pour un achat important, des vacances de rêve ou un fonds d'urgence. Zepargn automatise le processus d'épargne, envoie des rappels et suit vos progrès, facilitant ainsi la concrétisation de vos aspirations financières », explique la jeune pousse.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’une centaine de fois. Pour accéder aux divers services de l’entreprise, l’utilisateur devra donc télécharger l’application et se créer un compte en quelques clics. Il faudra ensuite configurer un objectif d’épargne et définir les paramètres. Après cette étape, l’utilisateur peut commencer à effectuer des dépôts réguliers ou ponctuels depuis sa carte bancaire ou son compte mobile money.

Depuis le tableau de bord, il est possible de suivre l’évolution de son épargne avec les différents outils de suivi mis à disposition par la jeune pousse. Ceci permet à l’utilisateur de savoir où il en est à chaque fois dans son processus d’épargne. Alao Lawal a déclaré à We Are Tech Africa que Zepargn a enregistré plus de 1 500 utilisateurs actifs et plus de 15 millions FCFA (24 370 USD) épargnés sur la plateforme depuis son lancement.

« Cependant, pour continuer à accroître cette adoption, nous prévoyons des campagnes de sensibilisation ciblées pour éduquer les non bancarisés sur les avantages de notre solution, l'amélioration continue de l'expérience utilisateur basée sur les retours, le lancement de nouvelles fonctionnalités et produits attractifs comme l'épargne rémunérée et en groupe et le crédit », a-t-il ajouté.

La fintech béninoise est présente dans une dizaine de pays, mais elle envisage une meilleure présence dans la sous-région ouest-africaine. Elle compte, entre autres, introduire une fonctionnalité d'éducation financière avec des contenus ciblés sous forme de gamification, étendre son offre de services à d'autres segments de la population, notamment les petites entreprises ou encore établir des partenariats stratégiques avec des institutions financières et d’assurance pour offrir des produits diversifiés et adaptés aux besoins des populations.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 13 juin 2024 04:05 Written by

D’un nom signifiant « nouveau déballage » en langue soussou (l’une des langues les plus parlées en Guinée), la start-up Arabinènè veut révolutionner le commerce en ligne.

Arabinènè est une plateforme de commerce en ligne développée par une jeune pousse guinéenne. Organisée sous la forme d’une place de marché, elle permet aux utilisateurs de se procurer divers articles en ligne depuis leur ordinateur ou leur smartphone. La start-up, basée à Conakry, a été fondée en 2019 par Thierno Mamoudou Sow. Elle a pour objectif d'amener les Guinéens à vendre et acheter leurs produits via Internet et faire la promotion des produits locaux à l’international.

« Arabinènè compte révolutionner le secteur commercial guinéen et générer une centaine d’emplois directs, des milliers indirectement sur l’étendue du territoire national, dans différents types d’activités, de la marketplace en passant par le dropshipping jusqu’à la livraison des produits », indique la start-up.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Téléchargée plus d’un millier de fois, elle permet à l’utilisateur, après la création de son compte, d’accéder aux boutiques en ligne de la place de marché. En fonction des articles recherchés, que ce soit des produits électroniques, de beauté ou encore des équipements de maison et de bureau, l’utilisateur se rend dans l’onglet dédié pour effectuer ses courses.

Arabinènè met néanmoins en avant plusieurs boutiques en ligne sur sa homepage en fonction de divers critères. Entre autres, il existe la rubrique « Top des ventes du jour » qui agrège les articles des boutiques qui ont été le plus vendus dans la journée ; « Les dernières tendances », « La convoitise des clients » ou encore « Les recommandations de la plateforme ». La plateforme dispose d’un service de livraison qui permet de livrer dans la ville de Conakry et en région dans un délai de 2 à 72 heures, selon les distances. Par ailleurs, Arabinènè n’est pas encore disponible sur toute l'étendue du territoire guinéen. C’est la prochaine étape pour soutenir sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 11 juin 2024 12:28 Written by
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