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En Angola, la start-up Food Care mise sur le digital pour promouvoir la consommation locale. Depuis son lancement en 2020, elle propose divers produits du terroir à la commercialisation sur sa plateforme en ligne.

Food Care est une solution d’e-commerce développée par une entreprise angolaise. Elle permet notamment aux utilisateurs d’accéder à des produits locaux via sa plateforme web. La start-up basée à Luanda a été fondée en 2020 par Marlene José.

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Sa solution ne dispose pas d’une application mobile, et c’est via sa plateforme web de commerce en ligne qu’elle propose un large éventail de produits agroalimentaires, issus principalement des producteurs nationaux. Le but est de faciliter l’accès des consommateurs urbains à des aliments sains, produits localement, tout en soutenant les filières agricoles locales.

Sont proposés des produits frais (fruits, légumes, viandes), des produits transformés (jus, huiles, céréales) mais aussi des articles d’hygiène et de soin. Les commandes peuvent être livrées à domicile ou récupérées dans des points relais, avec des options de paiement en ligne ou à la livraison.

Food Care s’inscrit dans une dynamique plus large de transformation numérique du secteur agroalimentaire en Angola, en capitalisant sur l’e-commerce pour résoudre des problèmes structurels tels que la fragmentation de la distribution, le gaspillage post-récolte ou encore l’accès réduit au marché pour les petits exploitants. Elle exporte ses produits vers divers pays africains tels que le Congo, la Namibie ou encore le Kenya, et à l’international vers les USA et le Portugal.

Selon la plateforme Agrinnovators, FoodCare a bénéficié du programme national de soutien à la production, à la diversification des exportations et à la substitution des importations, ce qui lui a permis d’obtenir 386 millions de kwanzas (environ 421 000 USD) pour soutenir sa croissance.

Au-delà de la vente, la start-up s’implique aussi dans des projets éducatifs et nutritionnels, avec l’ambition de faire évoluer les comportements alimentaires. En combinant innovation technologique et impact social, Food Care illustre le potentiel des solutions numériques à contribuer à la souveraineté alimentaire et au développement économique local.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Posted On mercredi, 23 juillet 2025 14:31 Written by

Une solution alliant connectivité, énergie et accès au financement, c’est l’idée de deux tech entrepreneurs qui apportent au Malawi leur contribution face au défi de l’inclusion financière et technologique en Afrique.

Mbora est une solution agri-fintech développée par une jeune pousse malawite. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les petits exploitants agricoles des zones rurales, d’accéder à la connexion Internet, à l’énergie et aux microcrédits. La start-up basée à Mangucho a été fondée en 2020 par Adrian Raisbeck et Claudia Haak.

« La plateforme mboraMAX exploite la technologie et la microfinance innovante avec des services financiers de soutien pour autonomiser des communautés entières. Elle se concentre sur les agriculteurs, les femmes, les jeunes et les entrepreneurs. Elle favorise la croissance économique, la résilience et le développement durable, et a un impact sur les 10 premiers objectifs de développement durable » explique la jeune pousse.

MboraMAX est son application mobile. Depuis son interface, les utilisateurs accèdent aux divers services proposés par la start-up, qui mise sur une approche intégrée pour accompagner les agriculteurs en leur fournissant non seulement une connexion Internet abordable et de l’électricité via des stations solaires intelligentes, mais aussi des services financiers adaptés à leurs réalités.

L’un des piliers du modèle de Mbora repose sur l’octroi de microcrédits numériques à ces exploitants souvent exclus du système bancaire traditionnel. Grâce aux données récoltées sur leurs comportements (consommation d’énergie, navigation Internet, localisation GPS ou encore météo), la start-up établit des profils de crédit fiables pour proposer des financements ciblés. Ces microcrédits servent notamment à acheter des intrants agricoles ou à couvrir des dépenses urgentes pendant la saison creuse.

Présente dans plusieurs villages du centre du Malawi, Mbora installe ses stations en partenariat avec les communautés locales. En plus des services financiers, ces infrastructures fournissent une connectivité 4G et une alimentation électrique durable, créant un écosystème favorable au développement économique et social. Les agriculteurs peuvent ainsi accéder à des informations météo, à des cours en ligne ou à des plateformes de commerce numérique.

Avec ce modèle, Mbora ambitionne de toucher 100 millions de personnes en Afrique subsaharienne d’ici 2030.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Posted On lundi, 21 juillet 2025 09:21 Written by

En Afrique, une large partie de la population reste exclue des services financiers traditionnels. En Égypte, la start-up Palm ambitionne de redéfinir avec ses plateformes web et mobile la manière dont les citoyens construisent et gèrent leur épargne.

Palm est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne. Elle propose une application mobile d’épargne intelligente, conçue pour accompagner les utilisateurs dans la constitution progressive de leur capital, avec flexibilité et autonomie. La start-up basée au Caire a été fondée en 2024 par Mazen El Kerdany et Ahmed Ashour. En juillet 2025, elle a annoncé la réussite d’un tour de table d’un montant non divulgué pour soutenir sa croissance.

Concrètement, la fintech compte élargir son offre en ajoutant des fonctionnalités telles que l’épargne collective, des récompenses de fidélité ou encore des outils éducatifs autour de la gestion financière. Elle cible notamment les jeunes actifs et les personnes à revenu irrégulier, souvent oubliés des services bancaires classiques.

« Nous pensons que Palm a le potentiel de transformer le bien-être financier à travers le continent. En facilitant l'épargne, en offrant des rendements réels et en débloquant des remises significatives sur les dépenses importantes, Palm aide les utilisateurs à se constituer un patrimoine durable. Cela correspond à notre mission qui consiste à soutenir les équipes ambitieuses qui favorisent la prospérité à long terme en Afrique, et nous sommes ravis de nous associer à des opérateurs chevronnés tels que Mazen et Ahmed pour concrétiser cette vision » a indiqué Peter Orth, cofondateur de 4DX Ventures, un des investisseurs de la fintech.

Avec son application mobile, Palm permet à tout utilisateur, même sans compte bancaire, de mettre de l’argent de côté de manière simple, automatique et sécurisée. L’application analyse les habitudes de dépenses, propose des stratégies d’épargne personnalisées, et encourage l’utilisateur à atteindre des objectifs financiers à court ou moyen terme.

Elle cible notamment les jeunes actifs et les personnes à revenu irrégulier, souvent oubliés des services bancaires classiques. Palm s’inscrit dans une tendance régionale plus large de fintech qui misent sur la micro-épargne et l’inclusion financière, à l’heure où la numérisation des usages financiers progresse rapidement dans le monde arabe.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Posted On vendredi, 18 juillet 2025 12:32 Written by

En février, les autorités tunisiennes ont signé un accord avec leurs homologues coréens dans divers domaines. L’optimisation de la plateforme citoyenne du pays nord-africain faisait partie des deals.

Les autorités tunisiennes ont optimisé la version 2018 de plateforme numérique e-People Tunisia pour permettre aux citoyens de communiquer plus facilement avec l’administration. Cette mise à niveau s’est effectuée dans le cadre d’un accord signé en février 2025 avec l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA).

La plateforme permet aux citoyens de soumettre directement leurs doléances, suggestions ou plaintes aux administrations publiques. Ils peuvent ainsi se connecter, choisir le ministère ou service concerné, envoyer leur message, et recevoir une réponse dans un délai préétabli. Le système inclut également un mécanisme de suivi des requêtes et de notifications, garantissant un traitement plus transparent des demandes.

Sur la plateforme, il est aussi possible de dénoncer des cas de corruption, de faire des suggestions aux autorités ou encore d’accéder à diverses données. Elle s’inscrit dans la stratégie de transformation numérique de l’administration tunisienne dans le cadre du programme de modernisation de l'État.

Notons que la Tunisie fait partie des meilleurs élèves en matière d’e-administration. Selon les Nations unies, le pays affichait en 2024 un score de 0,6935 à l’indice mondial de l’administration en ligne (EGDI), un score au-dessus de la moyenne mondiale qui s’était établie à 0,6382 cette année-là.

Cette nouvelle version d’e-People Tunisia renforce la capacité des agents publics à traiter les demandes et élargit la plateforme à d'autres canaux digitaux. En permettant aux Tunisiens de mieux faire entendre leur voix, elle s’impose un outil de revalorisation de la relation entre l’État et ses citoyens, à l’ère du numérique.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Au Nigeria, Prospa stimule l’accès aux financements pour les entreprises

Posted On vendredi, 18 juillet 2025 02:07 Written by

L’hypertension est une des maladies chroniques les plus répandues dans le monde. Au Kenya, 3 tech entrepreneurs ont décidé de lancer une solution numérique pour aider les populations à gérer au mieux cette pathologie.

Vitali Health est une plateforme d’e-santé développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les personnes atteintes d’hypertension, d’accéder à des soins de santé primaire. Basée à Nairobi, la healthtech a été fondée en 2024 par Marita Lilonde, Nzivo Katoo et Esther Mueni.

« L'hypertension est l'un des principaux facteurs de risque des maladies cardiovasculaires, mais la prise en charge traditionnelle repose largement sur les médicaments plutôt que sur la prise en compte des facteurs liés au mode de vie. Chez Vitali Health, nous visons à combler cette lacune en proposant une approche axée sur le mode de vie et privilégiant le numérique, qui permet aux individus de prendre leur santé en main », explique la jeune pousse.

Vitali Health propose une solution intégrée qui permet aux patients de consulter des médecins, de stocker et partager leurs données médicales en toute sécurité, et de recevoir un suivi régulier de leurs constantes vitales. À travers son application mobile, les patients hypertendus peuvent notamment planifier leurs visites médicales, recevoir des rappels pour la prise de médicaments, et partager leurs résultats avec des professionnels de santé agréés.

« Notre plateforme s'appuie sur des recommandations basées sur l'IA, un suivi de la santé en temps réel et des consultations d'experts pour fournir des solutions personnalisées adaptées aux besoins uniques de chaque utilisateur » indique la healthtech. En parallèle, les prestataires de soins disposent d’un tableau de bord leur permettant de suivre l’évolution des cas, de personnaliser les traitements et d’assurer un meilleur accompagnement dans la durée. Cette approche améliore la gestion proactive de l’hypertension.

Déjà active dans plusieurs zones urbaines et périurbaines du Kenya, Vitali Health contribue à combler les lacunes du système de santé primaire, notamment en matière de suivi des maladies chroniques. En misant sur la continuité des soins, l’éducation du patient et l’exploitation des données médicales, la start-up apporte une réponse innovante à un enjeu majeur de santé publique.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Posted On mercredi, 16 juillet 2025 12:42 Written by

Cette fintech a pour but de faciliter l’accès aux outils de gestion et aux lignes de crédit pour les entreprises. Elle veut se positionner comme alternative aux voies traditionnelles vers le financement.

Prospa est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux entreprises d’effectuer des paiements, d’accéder à des prêts ou encore de gérer divers processus commerciaux depuis l’interface de son application mobile. La start-up est basée dans la ville de Lagos et a été fondée en 2019 par Frederik Obasi, Rodney Jackson-Cole et Chioma Ugo.

« De nombreuses MPME au Nigeria n'ont pas accès aux services bancaires formels ni aux outils commerciaux. Elles jonglent entre leurs finances personnelles et professionnelles en utilisant des espèces, des tableurs, WhatsApp ou des registres hors ligne, ce qui entraîne une inefficacité, des opportunités manquées et l'absence d'antécédents de crédit », a indiqué Frederik Obasi.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon Play Store. Après la création d’un compte, l’utilisateur accède à tous les services que propose la fintech et divers autres outils. Notons que Prospa combine des services bancaires, comptables et analytiques conçus pour les entrepreneurs, freelancers et petites structures. Elle propose également l’ouverture de comptes professionnels, la facturation, la gestion de dépenses, ainsi que des prêts à court terme directement accessibles depuis l'application.

L’un des principaux atouts de la plateforme est sa capacité à générer une vue d’ensemble des finances d’une entreprise, permettant ainsi aux entrepreneurs de mieux structurer leurs demandes de crédit. En agrégeant données de transaction, historique d'activité et comportements de paiement, la fintech contribue à réduire le risque perçu par les institutions de prêt, tout en offrant un financement plus rapide, souvent en moins de 24 heures.

Prospa cible aussi bien les entreprises informelles que les structures plus établies. Elle revendique avoir déjà soutenu plus de 150 000 entreprises à travers des outils financiers adaptés à leurs besoins, allant bien au-delà du simple compte bancaire digital.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Paymenow propose des avances sur salaire via son app mobile

Posted On mardi, 15 juillet 2025 12:34 Written by

Cette fintech a été lancée dans le but de répondre aux besoins en liquidité urgents des travailleurs. Sa solution combine technologie, éducation financière et inclusion sociale.

Paymenow est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les employés d’entreprises, d’accéder à une partie de leur salaire déjà gagné avant la fin du mois. La start-up basée à Stellenbosch a été fondée en 2019 par Deon Nobrega, Bryan Habana, Willem van Zyl, Gerry Potgieter et Garth Mackintosh. En juillet 2025, elle a obtenu une facilité de crédit de 400 millions de rands (environ 22,4 millions USD) de la Standard Bank pour accélérer sa croissance.

« Cette importante facilité accordée par Standard Bank Group démontre que les principales institutions financières reconnaissent le potentiel transformateur de l'accès au salaire gagné et sont prêtes à investir massivement dans son développement. Ce financement nous permettra d'accélérer notre expansion à travers l'Afrique, apportant dignité financière et flexibilité à des millions de travailleurs supplémentaires qui sont actuellement confrontés aux contraintes des cycles de paie mensuels et ont recours à des crédits coûteux pour combler leurs déficits de trésorerie » a indiqué Deon Nobrega.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, selon Play Store. Après la création de son compte, l’utilisateur a la possibilité de consulter et retirer en temps réel un pourcentage de sa rémunération mensuelle déjà acquise. Le but est de répondre aux imprévus financiers sans recourir à l’endettement, contribuant ainsi à réduire le stress et à améliorer la productivité au travail.

La start-up cible principalement les entreprises en Afrique du Sud et en Namibie, avec une ambition d’expansion sur l’ensemble du continent. Cependant, elle ne se limite pas à l’accès au salaire. Paymenow intègre également des modules d’éducation financière, visant à responsabiliser les utilisateurs et à favoriser une gestion saine des revenus.

Dans un contexte où une grande partie de la population active africaine vit au jour le jour, cette fintech répond à un besoin structurel de flexibilité salariale. Son approche en matière de gestion des revenus en fait un acteur à suivre sur le segment l’Earned Wage Access (EWA).

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Mandisa Mjamba, une pionnière de la blockchain utile en Afrique

Posted On lundi, 14 juillet 2025 13:15 Written by

Afin d’aider les agriculteurs à réduire les pertes post-récoltes, une jeune pousse béninoise a mis en place une solution pour leur permettre d’écouler plus facilement les stocks et gagner en autonomie.

Ikena est une plateforme de commerce en ligne développée par la jeune pousse Africereal. Elle permet aux coopératives, entreprises agricoles et petits producteurs de créer une vitrine numérique pour leurs produits dans le but de stimuler les ventes locales et régionales, tout en favorisant la transparence entre producteurs et acheteurs.

La start-up basée dans la ville d’Abomey-Calavi au Bénin a été fondée en 2017 sous le nom d’AfriRice par Steve Hoda et Maya Dohou. Le jeudi 3 juillet, le ministère béninois du Numérique et de la Digitalisation lui a octroyé pour les trois prochaines années, le label start-up.

Sur la place de marché en ligne, fruits, tubercules, céréales, mais aussi produits transformés ou issus de l’agro-industrie peuvent être référencés, avec des informations claires sur leur origine, leur disponibilité et leurs prix. Ikena ne dispose néanmoins pas encore d’application mobile. Les utilisateurs doivent passer par un navigateur web pour accéder à la plateforme.

« Pour vendre vos produits, il vous suffit de créer un compte, de compléter votre profil vendeur et de publier vos annonces en détaillant vos produits (nom, quantité, prix, description, et photos). Une fois votre annonce validée, elle sera visible par des acheteurs potentiels », indique la jeune pousse.

Il est aussi possible d’envoyer des messages aux vendeurs en cas de problèmes. Si les deux parties n’arrivent à résoudre le malentendu, l’utilisateur peut signaler un litige directement via son espace client. Les équipes d’Ikena sont ainsi informées et elles examineront l’affaire, prenant les mesures nécessaires pour résoudre le problème dans les meilleurs délais.

Notons que les délais de livraison varient selon le vendeur et le mode de livraison choisi. Ils sont en général de 3 à 7 jours ouvrés. L’acheteur reçoit un numéro de suivi une fois la commande expédiée.

Ikena s’inscrit dans une logique de transformation numérique du secteur agricole. La solution s'adresse à un public souvent exclu des canaux traditionnels du commerce en ligne, en mettant l’accent sur la simplicité d’usage et l’accompagnement des vendeurs.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Le Béninois Francis Dossou Sognon veut aider 3 millions de producteurs agricoles à écouler leurs produits d'ici 2025

Posted On jeudi, 10 juillet 2025 14:08 Written by

Depuis la pandémie de la Covid-19, les healthtech africaines portent une nouvelle génération de services de santé numériques. Elles essaient de s’adapter aux réalités de l’Afrique pour faciliter l’adoption de leurs offres par les populations.

BusyMed est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle facilite l’accès aux médicaments grâce à une application mobile permettant aux utilisateurs de commander les produits pharmaceutiques directement depuis leur domicile. La start-up basée à Port Elizabeth a été fondée en 2018 par Mphati Jezile.

« BusyMed cherche à résoudre un problème auquel sont confrontés de nombreux Sud-Africains : l'absence d'accès à des services de soins de santé primaires abordables et pratiques. La COVID-19 nous a tous fait prendre conscience de la pression qui pèse sur notre système de santé, ce qui signifie que davantage de services comme BusyMed sont essentiels pour soutenir ce système en difficulté », a indiqué Mphati Jezile en juillet 2022 à Disrupt Africa.

En intégrant des pharmacies locales sur sa plateforme, BusyMed permet aux patients de consulter les stocks en temps réel, de passer commande et de se faire livrer en quelques heures seulement. L’application permet aussi de transmettre une ordonnance, d’accéder à des conseils de professionnels de la santé, ou encore d’effectuer des paiements sécurisés.

Elle cible particulièrement les populations éloignées des centres urbains, souvent confrontées à une pénurie de médicaments ou à des files d’attente dans les pharmacies physiques. Son modèle vise à digitaliser l’ensemble du processus d’approvisionnement pharmaceutique, tout en créant un écosystème intégré autour des soins de santé de proximité.

Au-delà de la livraison de médicaments, BusyMed ambitionne de devenir une plateforme complète de santé numérique, avec des fonctionnalités futures orientées vers la téléconsultation et la gestion de traitements. « Notre objectif est d'offrir aux entreprises de soins de santé primaires des secteurs public et privé la technologie et les ressources dont elles ont besoin pour servir les communautés dans lesquelles elles sont implantées, et au-delà, dans le confort du domicile du patient, à un prix abordable » a affirmé Mphati Jezile.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa

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Access Afya, la clinique virtuelle qui facilite l’accès aux soins de santé aux Kényans

Posted On lundi, 07 juillet 2025 08:53 Written by

En Afrique, l’essor du mobile money fait que les paiements numériques sont fragmentés entre les différents opérateurs télécoms. Au Kenya, un tech entrepreneur a mis en place une solution capable d’agréger tous ces moyens de paiement.

Pesapal est une solution fintech développée par une jeune pousse kényane. Elle permet aux utilisateurs de payer des factures, acheter des billets d’avion, réserver des hôtels, ou encore effectuer des achats en ligne depuis un seul espace sécurisé. La start-up basée à Nairobi a été fondée en 2009 par Agosta Liko.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, ainsi que sur Android où elle a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois selon Play Store. L’utilisateur se crée un compte avec ses informations personnelles puis accède à l’univers de Pesapal, qui s’appuie sur une large intégration des systèmes de paiement les plus utilisés dans la région, tels que M-Pesa, Airtel Money, Visa et Mastercard, facilitant ainsi l’inclusion financière des utilisateurs, qu’ils soient bancarisés ou non.

Elle est agréée par la Banque centrale du Kenya en tant que prestataire de services de paiement, ce qui lui permet de cibler les PME et commerces de proximité, leur offrant une suite d’outils pour accepter les paiements électroniques via terminaux de point de vente (POS), tableaux de bord de gestion et d’intégration e-commerce.

Avec une présence en Ouganda, Tanzanie, Rwanda, Zambie, Zimbabwe et Malawi, Pesapal entend étendre sa plateforme à d’autres marchés, tout en maintenant un modèle axé sur l’accessibilité. En combinant simplicité, diversité des moyens de paiement et mobilité, la start-up contribue à réduire la dépendance à l’argent liquide et à accélérer l’adoption du numérique dans les usages quotidiens sur tous les marchés où elle est présente.

Adoni Conrad Quenum

Edité par : Feriol Bewa 

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Lulalend aide les PME sud-africaines à générer des flux de trésorerie

Posted On mercredi, 02 juillet 2025 11:07 Written by
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