Dans le but d’aider les agriculteurs à améliorer leur quotidien, des tech entrepreneurs ont développé une solution complète pour optimiser la production et faciliter la commercialisation.
CF Grower est une solution agritech développée par la jeune pousse ghanéenne Complete Farmer. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les agriculteurs, d’optimiser leur productivité, d’accéder aux marchés mondiaux et d’améliorer leurs moyens de subsistance grâce aux instruments agricoles et aux techniques de production basées sur les données.
La start-up, basée à Accra, a été fondée en 2017 par Charles Ofosuhene, Desmond Koney, Zoussi Ley. Depuis son lancement, Complete Farmer a déjà levé plus de 20 millions $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. L’utilisateur doit se rendre directement sur la plateforme et créer un compte avec son adresse e-mail et un mot de passe. Après cette étape, il a accès aux divers services de la plateforme et peut mettre en place une ferme en quelques jours. CF Grower propose aux utilisateurs des terres agricoles à louer, des gestionnaires agricoles qualifiés à louer et des intrants et services agricoles à acheter pour optimiser la production de la ferme.
Si l’utilisateur dispose déjà de terres agricoles, il ajoute cela sur la plateforme avec toutes les informations dont aura besoin un expert agricole pour l’accompagner dans la réalisation de son projet. Il faut souligner que, s’il opte pour un expert agricole de la start-up, celui-ci le suivra en ligne et sur site tout au long de la saison agricole. Grâce aux différentes données collectées sur le site de la ferme et aux informations fournies, l’agritech aidera à obtenir des rendements et des bénéfices élevés et constants dans diverses familles de cultures.
Après la récolte, l’utilisateur peut écouler sa production grâce au réseau de Complete Farmer. La jeune pousse facilite la connexion entre les agriculteurs et les acheteurs locaux et internationaux. Elle dispose d’une autre solution, CF Buyer, qui permet aux acheteurs d’accéder à son réseau de producteurs et de suivre en toute transparence l’évolution de leurs commandes.
Adoni Conrad Quenum
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Au fil des années, le mobile money est devenu un moyen de paiement incontournable sur le continent. Les plateformes d’e-commerce, également en pleine croissance en Afrique, intègrent les solutions de paiement mobile pour faciliter les transactions sur leurs sites.
TillPaid est une solution fintech développée par une jeune pousse béninoise. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les propriétaires de plateformes de commerce en ligne fonctionnant sous Woocommerce et WordPress, d’intégrer les paiements par mobile money sur leur site. La start-up, basée à Cotonou, a été lancée en 2022 par Bilal Enangnon.
« Le développement du commerce électronique en Afrique ne peut se faire en passant outre le paiement par mobile money. Cette vision fait de TillPaid une jeune start-up dont le but est d’apporter aux e-commerçants des modules de paiement simple et facile à configurer pour leur boutique sur Internet [...] Le service a comme objectif d’aider les petites et moyennes entreprises en les accompagnant sur leurs sites e-commerce avec des méthodes de paiement par mobile money », a indiqué Bilal Enangnon en 2023.
La fintech dispose de plusieurs interfaces de programmation qui permettent aux plateformes de commerce en ligne d’accepter les paiements par mobile money de divers opérateurs télécoms. Elle ne perçoit pas de commissions sur les ventes des boutiques en ligne où ses solutions sont installées, mais il faut souligner que lesdites solutions sont payantes. Elle les propose dans des packs en lot de deux ou de trois solutions.
Entre autres, TillPaid intègre Orange Money via sa solution OrangePaid, Celtiis avec sa solution CashPaid, etc. Plusieurs réseaux télécoms opérant dans la plupart des pays francophones d’Afrique sont supportés par TillPaid. De fait, la jeune pousse est présente au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Cameroun, au Congo ou encore au Togo.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études au Canada, ce tech entrepreneur a occupé divers postes depuis 1992 et a lancé une entreprise en 2012. Il s’est lancé dans l’aventure de TooShare en 2020.
TooShare est une plateforme de réseau social développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs de partager divers contenus tels que des photos, des vidéos, des documents et de créer ou d’accéder à des cours en ligne. La solution a été lancée en 2021 par Abdoulaye Mbengue.
La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles. Après cette étape, il faudra cocher des cases où la plateforme propose de fournir des informations relatives aux centres d’intérêt. L’utilisateur pourra ensuite accéder à son fil d’actualité où il ne verra que les comptes des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt que lui. Il pourra partager un texte, une photo, une vidéo, un document ou encore accéder à Eduspace.
C’est via cet espace qu’il pourra découvrir les classes en ligne où diverses matières sont enseignées. En fonction des centres d’intérêt, l’utilisateur pourra retrouver des classes dispensant des cours en codage, en marketing, en mathématiques ou encore en graphisme. En 2023, le réseau social a permis aux élèves sénégalais de mieux réviser pour les examens de fin d’année à cause du contexte politique dû aux manifestations pro-Sonko qui ont perturbé le déroulement de l’année scolaire.
Il faut souligner qu’en cliquant sur le bouton « Créer » dans le coin supérieur droit, l’utilisateur peut créer des quiz, partager des astuces et des cours, créer un groupe de discussion ou encore une classe en ligne. Il pourra ajouter des contenus de son choix pour enrichir sa classe en ligne, ce qui pourra attirer d’autres utilisateurs cherchant à s’instruire. Depuis le lancement de TooShare, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus de 10 000 fois, d’après les statistiques de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Avec pour objectif de contribuer à l’essor de l’économie numérique sur le continent, un tech entrepreneur a mis en place une solution edtech. Il veut atteindre 10 millions d’Africains dans les 10 prochaines années.
GetBundi est une solution edtech développée par la firme nigériane Wings of Justice Limited. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des contenus éducatifs dans le domaine des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) et des compétences numériques. La plateforme a été lancée en juin 2022 par Osita Oparaugo.
« GetBundi ne remplace pas la méthode traditionnelle d'enseignement ou l'école secondaire physique. Il s'agit plutôt d'un complément qui peut être utilisé comme aide à l'enseignement, pour soutenir l'apprentissage continu des élèves scolarisés et comme guide d'étude pour les élèves non scolarisés ou scolarisés à domicile », indique le fondateur de l’edtech lors du lancement de la solution.
GetBundi, en plus de sa plateforme web, dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte pour accéder aux différents contenus disponibles sur la plateforme. Il peut opter, en fonction de ses besoins, pour les STEM ou pour les compétences numériques telles que l’intelligence artificielle, le codage, le marketing digital ou encore la cybersécurité. L’edtech met gratuitement à la disposition de ses utilisateurs certains cours.
Osita Oparaugo a mis en place la stratégie The GetBundi Vision 2032 pour atteindre dix millions d’Africains dans les dix prochaines années. L’edtech dispose de 107 instructeurs et de 2 733 étudiants. Elle dispense 21 cours en direct et 117 vidéos de cours sont accessible sur ses plateformes web et mobile. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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Après des études dans le sud de la France, ce tech entrepreneur revient dans son pays natal pour participer à la révolution technologique en cours sur le continent. Il met en place une start-up pour rendre divers services accessibles.
Jobbers.ma est une solution numérique développée par une jeune pousse marocaine. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux professionnels et aux freelances de plusieurs secteurs d’activité via ses plateformes web et mobile. La jeune pousse, basée à Fès, a été fondée en 2020 par Driss Bennis.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur Android et sur Huawei. L’utilisateur, après téléchargement, crée son compte et fournit ses informations personnelles. Dès l’inscription, il renseigne s’il veut vendre des services comme un professionnel ou s’il recherche des professionnels dans des domaines donnés. Jobbers.ma couvre plusieurs catégories, allant des artistes aux dresseurs d’animaux en passant par les professeurs en soutien scolaire, les développeurs web, etc.
Pour rechercher les professionnels sur la plateforme, la start-up a mis en place une barre de recherche où il faut renseigner, entre autres, la ville de la recherche et la catégorie de professionnels recherchés ; si la demande est complexe, l’utilisateur peut poster un texte dans lequel il explique toutes les subtilités de sa demande avec toutes ses exigences. Les professionnels qui ont les qualificatifs nécessaires peuvent postuler à l’offre directement sur la plateforme web ou mobile. Il pourra ensuite les contacter pour éventuellement conclure l’affaire avec celui qui lui convient le mieux.
Avec pour objectif principal d’améliorer le quotidien des gens en rendant les services accessibles par l’usage et par le prix, Jobbers.ma est présente dans de nombreuses villes du Maroc. Depuis son lancement, la version Android de l’application a été téléchargée plus d’un millier fois.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les populations à accéder à diverses activités avec un professionnel, deux tech entrepreneurs ont décidé de mettre en place une solution sur mesure.
Artybe est une solution numérique développée par une jeune pousse togolaise. Elle permet aux utilisateurs de réserver des activités sportives, urbaines et culturelles avec un coach spécialisé. La solution a été officiellement lancée par Laura Nouhova Kpegli et Yawovi David Senyo en 2022.
« Artybe permet de faire se rencontrer des mondes qui se rencontraient peu jusqu'ici mais qui se cherchent : créatifs et sportifs précaires et utilisateurs ayant "un budget loisirs", diasporas et populations locales, jeunes et seniors », explique Laura Nouhova Kpegli à We Are Tech Africa.
L’application mobile de la solution n’est pas encore disponible mais selon la cofondatrice, les versions Android et iOS seront accessibles dès mars 2024 respectivement sur Play Store et sur App Store. Pour l’instant, l’utilisateur peut se rendre sur la plateforme web pour accéder aux services qu’offre Artybe. Il devra créer un profil en fournissant ses informations personnelles puis parcourir les diverses activités disponibles. Il pourra ensuite réserver et payer via mobile money.
« Il y a une adoption de notre solution par notre cible car le besoin existait avant qu’il n’y ait de solution digitale pour y répondre. La solution digitale nous a permis d’accélérer et de faciliter la rencontre. Souvent le problème dans le sport et les loisirs c’est "comment trouver la bonne personne ?" Pourtant il y a des gens qui ont les moyens d'investir dans leur développement personnel, face à cela il y a des talents, des personnes qui ne demandent qu’à transmettre l’étendue de leur connaissance », explique Laura Nouhova Kpegli.
La jeune pousse a des rêves d’expansion. Elle veut partir des capitales des pays de l’Afrique de l’Ouest francophone pour s’étendre au reste du continent. Avant ça, il faudra effectuer une levée de fonds qui permettrait, entre autres, de développer des systèmes de données, de financer l’étude de marché dans d’autres régions du continent ou encore de recruter du personnel pour renforcer son équipe.
Par ailleurs, Artybe a déjà reçu plusieurs distinctions. En 2022, la start-up a été sélectionnée parmi les 10 projets phares de l'incubateur PAPRICAI (Tech & ICC), élue parmi les 5 « Meilleurs Médias/Outils »aux Togo Digital Awards 2022, et a figuré parmi les 10 meilleures start-up en intelligence artificielle du continent au World Africa Startup Summit en 2021.
Adoni Conrad Quenum
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eQub est un mot amharique qui signifie un groupe de personnes qui se mettent ensemble pour épargner de sorte que l’épargne est distribuée à chaque membre du groupe à tour de rôle sur une période donnée.
eQub est une solution fintech développée par une jeune pousse éthiopienne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des tontines en ligne grâce à son application mobile. La start-up, basée à Addis-Abeba, a été fondée en 2020 par Alexander Hizikias. eQub a remporté cette semaine le concours Fintech Pitch-off au 4YFN 2024 qui s’est déroulé lors du Mobile World Congress à Barcelone, en Espagne.
« eQub est un moyen alternatif de réaliser l'épargne et d'améliorer l'accès au crédit par rotation de l'épargne. Les individus acceptent de mettre en commun leur épargne pendant une période définie pour épargner conjointement », indique la start-up.
L’application mobile est uniquement accessible sur Android (la version iOS est en développement). L’utilisateur s’inscrit en fournissant ses informations personnelles, puis il justifie disposer d’un compte bancaire et d’un téléphone portable avec lequel il peut accéder à la plateforme mobile. Après cette étape, il rejoint un groupe de tontine existant ou un groupe mis en place par la jeune pousse.
Il est également possible pour un utilisateur de créer son groupe de tontine. Il faudra fournir des informations supplémentaires comme son adresse et sa carte nationale biométrique. L’utilisateur pourra fixer les conditions pour rejoindre son groupe et lancer la tontine, appelée ici eQub, au moment opportun. Il faut signaler que le nombre de tours dans la tontine est fonction du nombre de personnes.
La start-up octroie des points aux personnes qui participent aux eQub. Ces points serviront à être éligible pour le service de paiement différé et d’autres services financiers qu’elle souhaite mettre en place dans un futur proche. Selon Nahom Michael, responsable du développement commercial d’eQub, la solution a attiré plus de 25 000 utilisateurs et dispose de plus de 200 groupes de tontines depuis son lancement. Quant à la fintech, elle gagne de l’argent uniquement lorsque les gagnants des tontines retirent les fonds de la plateforme.
Adoni Conrad Quenum
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Les producteurs agricoles sont souvent confrontés à des problèmes pour écouler leurs marchandises. Cette solution numérique vient régler ce problème en les connectant directement aux clients potentiels.
mLouma est une place de marché numérique développée par une agritech sénégalaise. Elle permet aux producteurs agricoles et aux fournisseurs d’intrants d’accéder aisément à leur clientèle via une plateforme web et mobile. La start-up, basée à Dakar, a été fondée en 2012 par Aboubacar Sidy Sonko.
L’application est accessible uniquement sur Android où l’utilisateur, après téléchargement, peut se créer un compte. Il a l'option de créer un compte de producteur agricole ou de client. Pour l’un ou l’autre, il fournit les informations nécessaires et finalise la procédure. S’il a opté pour un compte client, il pourra effectuer ses achats directement sur l’application ou sur la plateforme web. On y retrouve diverses boutiques en ligne qui commercialisent des produits locaux.
Pour faciliter les paiements sur la plateforme, l’agritech a intégré plusieurs systèmes de paiement par mobile money. Pour la livraison, elle s’est tournée vers la start-up sénégalaise Yobante Express. Outre l’application mobile et la plateforme web, mLouma dispose d’un code USSD. Il faut ainsi composer un code et suivre la procédure. « Ce service a été développé pour permettre aux personnes qui ne disposent pas d’un accès à Internet de pouvoir se renseigner sur les produits et le prix, mais également d’envoyer les produits à vendre sur la plateforme mLouma. Ces données seront enregistrées et affichées au niveau de la plateforme web après validation », explique la jeune pousse.
Depuis son lancement, l’application mobile a déjà été téléchargé plus d’une centaine de fois, d’après les données de Play Store. En 2013, mLouma a été lauréate de la m-Agri Challenge organisée par la Banque mondiale.
Adoni Conrad Quenum
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Après un accident à 15 ans qui l’a éloigné de l’école pendant 6 mois, ce tech entrepreneur a décidé de mettre en place une edtech. Trois ans plus tard, il réalise son rêve avec un associé qu’il rencontre en 2021.
Klas est une solution edtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence ceux qui désirent donner des formations ou vendre des contenus, de créer leur école en ligne sur sa plateforme web. La start-up a été fondée en 2022 par Nathan Nwachuku et Lekan Adejumo. Depuis son lancement, elle a déjà levé 1,3 million $ pour développer sa technologie et soutenir sa croissance.
« On peut l'envisager de la même manière que Shopify. Ce qu'ils font pour les boutiques en ligne où tout le monde peut créer sa boutique et vendre n'importe quoi en ligne, c'est ce que Klas essaie de faire pour ses utilisateurs en les aidant à créer des écoles en ligne et à organiser des cours », a indiqué Nathan Nwachuku au média TechCrunch.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre sur son site Internet et créer un compte en fournissant : nom, prénom, numéro de téléphone et adresse e-mail. Il faudra créer un mot de passe pour valider la création du compte. L’utilisateur pourra ensuite parfaire la création de son école en ligne dans le domaine de son choix. Des écoles sont disponibles en codage, en finance, en art ou encore en apprentissage de langues étrangères. Klas offre le choix de dispenser ses cours en direct, avec des contenus vidéos préenregistrés ou encore avec des ebooks.
L’edtech a mis en place plusieurs outils qui facilitent son utilisation. Là où les autres edtech intègrent des outils comme Google Meet ou Zoom pour fournir des expériences de classe, Klas a mis en place KlasLife. Selon Nathan Nwachuku, cet outil n'utilise pas d'interface de programmation vidéo et il a été construit à partir de zéro avec une architecture vidéo tout à fait unique. « Nous nous concentrons sur un écosystème fermé, contrairement à ces autres grandes entreprises, qui sont essentiellement des boîtes à outils d'intégration et où tout est entièrement intégré dans la plateforme », affirme-t-il.
La start-up propose plusieurs types de forfaits : un forfait gratuit qui permet déjà de vendre un certain nombre de services comme des cours enregistrés et des ebooks, et deux forfaits payants. L’un est affiché à 29 $/mois et l’autre, qui n’est pas encore lancé, à 99 $/mois. Elle compte lancer d’autres services à l’endroit des entreprises, notamment le perfectionnement de leurs employés, pour augmenter ses revenus. Klas revendique plus de 5 000 écoles en ligne et plus de 300 000 étudiants en février 2024. Elle vise les 100 000 écoles en ligne à l’horizon 2027.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but de permettre aux populations d’accéder aisément à des produits locaux, des tech entrepreneures ont mis en place la plateforme Soreetul, qui signifie « ce n’est pas loin » en wolof.
Soreetul est une plateforme de commerce électronique développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs de se procurer des produits locaux tels que les produits frais, les produits cosmétiques ou encore les fruits et légumes. La start-up a été fondée en 2013 par Awa Caba, Idrissa Diatta, Ndèye Awa Guèye et Bineta Coudy De.
« L’idée du projet Soreetul vient du fait que nous avions constaté que les consommateurs avaient du mal à retrouver les produits locaux dans les grandes surfaces ou les boutiques. Les femmes qui travaillent dans le secteur de la transformation des produits n’ont pas non plus accès au marché puisqu’étant dans les zones reculées de la capitale », a indiqué Awa Caba en 2015.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut directement se rendre sur la plateforme web et se créer un compte en renseignant ses informations personnelles. Après cette étape, l’utilisateur peut naviguer entre les pages web du commerce en ligne pour découvrir la diversité de produits locaux proposés. En cliquant sur le produit de son choix, il pourra en apprendre davantage, l’ajouter à son panier et passer à l’action en confirmant le paiement. Il pourra se faire livrer ou passer récupérer sa commande dans l'un des points de vente de la jeune pousse.
Soreetul propose également des produits pour la fête de la Tabaski dans un onglet « Spécial Tabaski ». L’utilisateur y trouvera tout ce qui se rapporte à la fête et pourra effectuer ses courses depuis le confort de sa maison. L’onglet « cadeaux » est pour les personnes qui veulent offrir des cadeaux à leurs proches. La plateforme propose plusieurs packs sur mesure qui sont idéaux pour des cadeaux à un tiers.
En novembre 2016, la jeune pousse sénégalaise a remporté le premier prix de la compétition Pitch AgriHack. A cet effet, elle a bénéficié d’une subvention d’un montant de 15 000 €.
Adoni Conrad Quenum
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La santé sexuelle et reproductive est toujours un sujet tabou dans les sociétés africaines. Pour aider un tant soit peu les femmes, une doctorante en médecine a décidé, avec son équipe, de mettre en place une solution sur mesure pour les femmes.
« Elles » est une solution numérique développée par un groupe de jeunes béninois dirigée par Viviane Oké (photo), une médecin béninoise en fin de formation à la faculté des sciences de la santé de Cotonou. Elle permet aux femmes d’accéder via une application mobile aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive. La première version test de l’application a été mise en ligne en novembre 2022 et le lancement officiel est prévu pour le 30 mars.
« Nous travaillons à contribuer à la réduction des inégalités du genre en matière de santé, favoriser l'autonomie et l'épanouissement des femmes, faire des hommes des alliés de la santé des femmes et renforcer la recherche sur la santé et le bien-être féminin », a indiqué Viviane Oké à We Are Tech Africa.
L’application est, pour l’instant, uniquement accessible sur Android (la version iOS est en cours de développement). L’utilisatrice, après téléchargement, devra cliquer sur « je n'ai pas de compte » et suivre les instructions pour s’inscrire sur la plateforme. Après cette étape, elle pourra accéder aux divers services proposés par Elles tels que le suivi du cycle menstruel ; l’accès à diverses informations sur les méthodes contraceptives, la planification familiale, les maladies et les infections sexuellement transmissibles ou encore l’envoi d’alertes de notification pour l’autopalpation mammaire pour prévenir le cancer du sein.
L’utilisation de l’application est gratuite mais, selon Viviane Oké, des services payants feront bientôt leur apparition sur la plateforme mobile. Entre autres, elle a évoqué la possibilité pour les utilisatrices de discuter avec des professionnels de la santé comme probablement l'un des premiers services payants d’Elles.
Depuis sa mise en ligne en 2022, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois. La jeune pousse revendique plus de 2 000 utilisateurs dans plus d’une vingtaine de pays africains avec une prédominance des sous-régions d’Afrique centrale et de l’Ouest.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les entreprises à rationaliser leurs dépenses en frais juridiques, des tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure.
Hence Technologies est une solution numérique développée par une jeune pousse basée à au Rwanda et au Royaume-Uni. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les entreprises, de se mettre en relation avec les avocats qu’il faut en cas de problèmes juridiques. La start-up, fondée en 2020, a déjà levé environ 2,6 millions $ pour soutenir sa croissance.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. Il faut se rendre sur l’adresse web via un navigateur pour accéder à la plateforme. En fonction du service recherché, l’utilisateur peut prendre rendez-vous sur la plateforme. « Une fois que nous aurons convenu d'une date et d'une heure qui vous conviennent, nous vous enverrons une invitation à la session. Lors de cette session, un membre de notre équipe vous présentera le logiciel en tête-à-tête et vous aurez la possibilité de discuter de vos besoins professionnels individuels et de poser des questions », explique la jeune pousse.
Pour atteindre ses objectifs, Hence utilise des données de diverses sources. La start-up intègre toutes ces données pour mieux apprécier les diverses situations qu’elle doit résoudre. En fonction de la nature du problème juridique, du lieu où il se déroule et des considérations de coût, son algorithme fera le nécessaire pour faire le choix idoine pour l’entreprise.
Steve Heitkamp, cofondateur de Hence, expliquait en 2022 que « la plupart des solutions existantes sont des solutions de marché qui veulent vraiment qu'une transaction ait lieu. [...] Nous avons creusé spécifiquement dans ce domaine et construit un produit qui aide les gens à trouver les bons avocats ; vraiment un point de départ pour leurs besoins ».
Présente sur trois continents, Hence veut passer un cap en travaillant avec de plus grandes entreprises. Pour cela, elle veut se baser sur les talents technologiques de Kigali au Rwanda, où elle dispose d’un siège social, pour amorcer sa conquête du monde.
Adoni Conrad Quenum
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Dans le but d’aider les populations à accéder facilement aux soins de santé, un tech entrepreneur a mis en place une solution qui permet d’accéder aux soins de santé à la demande.
Afya Care est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse sénégalaise. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux soins de santé dans les hôpitaux et les centres de santé, ainsi qu'aux médicaments dans les pharmacies en payant depuis un portefeuille numérique. La start-up, précédemment connue sous le nom de Yenni, a été fondée en 2014 par Boubacar Sagna.
La plateforme dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, peut se créer un compte avec ses informations personnelles puis accéder aux divers services proposés sur la plateforme. Entre autres, il est possible de payer les consultations, les médicaments ou une assurance santé... La healthtech dispose d’un réseau de professionnels dans chaque secteur qui permet à ses utilisateurs d’accéder plus ou moins aisément aux services qu’elle offre.
Le portefeuille numérique d’Afya Care se recharge par mobile money (Orange money et Wave). Les fonds, une fois sur le compte Afya Care, ne peuvent être utilisés que pour les services que proposent la start-up, comme payer ses soins, ceux d’un tiers ou participer aux campagnes de crowdfunding pour aider des tiers. La jeune pousse revendique plus d’un millier de médecins et de pharmaciens dans son réseau de professionnels de la santé.
« Grâce à Afya Care, vous pouvez faire don de crédits santé à des tiers. Vous vous assurez ainsi, d'une part, que la personne qui reçoit ne peut utiliser les crédits santé que pour acheter des médicaments ou se soigner et, d'autre part, que les soins reçus proviennent d'un réseau certifié, afin d'éviter toute possibilité d'utilisation de médicaments contrefaits », indique la healthtech.
Boubacar Sagna rêve d’étendre sa start-up sur d’autres marchés de la sous-région ouest-africaine. La Guinée, le Mali ou encore la Côte d’Ivoire sont des destinations évoquées par le startuper. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus d’une centaine de fois, d’après les données de Play Store.
Adoni Conrad Quenum
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En Afrique, les start-up de paiement et de transfert de fonds représentent la majorité du secteur de la Fintech. Cependant, il existe des acteurs singuliers. C’est le cas d’Affacto, plateforme spécialisée dans le financement de la trésorerie des PME dans le domaine de l'import-export entre l’Afrique et l’Europe. Sa fondatrice, la Malienne Aïssata Naba Coulibaly, a échangé avec We Are Tech Africa sur ce segment d’activité et sur la spécificité de son entreprise.
We Are Tech : Quand on parle de chaîne d’approvisionnement du commerce en Afrique, de qui parle-t-on exactement ?
Aïssata Naba Coulibaly : La chaîne d'approvisionnement du commerce en Afrique comprend généralement plusieurs secteurs d’activités tels que la production, la transformation, la distribution, ou encore la vente au détail, etc. En fonction du secteur d'activités, les maillons qui la constituent peuvent varier.
Mais de manière générale, la chaîne d'approvisionnement englobe les secteurs clés depuis la fabrication des produits jusqu'à leur disponibilité sur le marché pour les consommateurs. Chaque maillon au sein de ces secteurs peut ainsi représenter un acteur de la chaîne d’approvisionnement du commerce en Afrique.
WAT : Chez Affacto, lesquels de leurs besoins adressez-vous concrètement ?
ANC : Affacto fournit du service d’affacturage. C’est un moyen de financement permettant aux entreprises d'obtenir rapidement une avance de trésorerie par la cession de factures en attente de règlement. Ce recouvrement de créances est géré par l’affactureur, un établissement de crédit spécialisé.
En plus de jouer le rôle important d’améliorer la trésorerie dans une chaîne d'approvisionnement où des coûts peuvent survenir à différentes étapes, l’affacturage contribue aussi à la réduction des risques financiers. En cédant les créances à une société d'affacturage, l'entreprise peut réduire les risques liés aux retards de paiement ou aux créances douteuses, offrant ainsi une certaine protection financière. Les cycles financiers sont aussi accélérés.
L'affacturage peut contribuer à accélérer les cycles financiers en fournissant des liquidités immédiates, permettant aux entreprises de payer plus rapidement leurs fournisseurs et de maintenir des opérations fluides dans la chaîne d'approvisionnement. L’optimisation des relations avec les fournisseurs n’est pas en reste.
En disposant de liquidités plus rapidement, les entreprises peuvent négocier des conditions de paiement plus avantageuses avec leurs fournisseurs, renforçant ainsi les relations au sein de la chaîne d'approvisionnement. Il faut noter que l'affacturage offre une certaine flexibilité financière en permettant aux entreprises de mobiliser des fonds en fonction de leurs besoins, ce qui peut être crucial dans un environnement commercial dynamique.
En résumé, l'affacturage joue un rôle clé en fournissant des solutions financières qui contribuent à l'efficacité et à la stabilité de la chaîne d'approvisionnement.
WAT : La conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) constate l’émergence des plateformes numériques qui favorisent l’accès au financement des acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Dans un contexte où les banques commerciales classiques sont encore au coeur du crédit en Afrique, quels atouts faites-vous valoir qui justifie ce succès ?
ANC : Nous avons avant tout une accessibilité accrue. Les plateformes numériques peuvent élargir l'accès au financement en utilisant des technologies innovantes, atteignant ainsi un plus grand nombre d'acteurs de la chaîne d'approvisionnement, y compris les petites et moyennes entreprises qui pourraient rencontrer des difficultés à obtenir un crédit auprès des banques traditionnelles. Nos processus sont simplifiés.
En tirant parti de solutions technologiques, les plateformes numériques peuvent simplifier les processus de demande, d'évaluation et de décaissement des fonds, accélérant ainsi le cycle de financement. Cela peut être particulièrement attractif pour les entreprises cherchant des décaissements rapides.
Précisons que les plateformes numériques peuvent utiliser des algorithmes et des analyses de données avancées pour évaluer le risque de crédit de manière plus précise, offrant ainsi une approche plus flexible et individualisée en comparaison avec les modèles de crédit traditionnels des banques.
Les plateformes numériques peuvent aussi contribuer à l'inclusion financière en s'adressant à des segments de la population généralement sous-représentés dans le système financier traditionnel, favorisant ainsi une participation plus large des acteurs de la chaîne d'approvisionnement.
En résumé, les plateformes numériques peuvent se différencier des banques traditionnelles en exploitant la technologie pour améliorer l'accessibilité, simplifier les processus, utiliser des analyses de données avancées et favoriser l'inclusion financière, contribuant ainsi à répondre aux besoins variés des acteurs de la chaîne d'approvisionnement en Afrique.
WAT : Vous travaillez beaucoup avec les TPE et PME. Sachant qu’elles n’ont pas toujours la traçabilité financière requise par les banques pour prétendre au crédit, comment vous assurez-vous que l’appui financier que vous leur apportez sera bel et bien récupéré ?
ANC : Pour le financement aux TPE (très petites entreprises) et PME (petites et moyennes entreprises), les fournisseurs de services financiers, y compris ceux spécialisés dans l'affacturage ont une variété de mécanismes qu’ils peuvent utiliser pour atténuer les risques liés à la traçabilité financière des petites entreprises.
Il y a l’analyse des flux de trésorerie. Les fournisseurs de services financiers peuvent se baser sur une analyse approfondie des flux de trésorerie des TPE et PME pour évaluer leur capacité à rembourser le financement. Cette approche peut être moins dépendante des antécédents de crédit traditionnels.
L’utilisation de données alternatives est également une solution. Les plateformes d'affacturage peuvent exploiter des sources de données alternatives, telles que les données transactionnelles, les historiques de paiement ou les informations de facturation, pour évaluer la solvabilité des TPE et PME, en complément ou en remplacement des critères de crédit traditionnels.
Il est aussi possible d’adopter des modèles d'évaluation plus flexibles, prenant en compte des indicateurs non traditionnels, pour s'adapter aux réalités des TPE et PME qui pourraient ne pas avoir une traçabilité financière complète.
Les entreprises spécialisées dans l'affacturage peuvent mettre en place des mécanismes de garanties et de recouvrement solides pour minimiser les risques. Cela peut inclure des garanties personnelles, des cessions de créances, ou d'autres formes de garanties. En mettant en œuvre ces approches, les fournisseurs de services financiers peuvent contribuer à atténuer les risques associés au financement des TPE et PME, favorisant ainsi l'inclusion financière et le soutien aux acteurs de la chaîne d'approvisionnement de petite envergure.
WAT : La CNUCED indique dans son rapport « The Potential of Africa to Capture Technology-Intensive Global Supply Chains » que l’Afrique n’a contribué qu’à hauteur de 1,9 % aux 2 200 milliards $ de financement de la chaîne d’approvisionnement mondial en 2022. Qu’est-ce qui bloque sur le continent ?
ANC : Le financement de la chaîne d’approvisionnement du commerce en Afrique est entravé par plusieurs facteurs tels que l'absence d'infrastructures financières adaptées, des cadres juridiques et réglementaires complexes, ainsi que des défis liés à la confiance et à la transparence dans les transactions commerciales. De plus, des questions liées à la maturité du marché financier et à l'éducation financière jouent également un rôle dans ce contexte.
WAT : Quelles innovations sont indispensables pour transformer l’accès au financement des acteurs de la chaîne d’approvisionnement du commerce en Afrique ?
ANC : Il faut développer une vision de collaboration a tous les niveaux pour accompagner le financement de la chaîne d’approvisionnement à tous les niveaux. A Affacto, nous avons lancé le service Affacto Flow qui permet de financer les fournisseurs, le client, le transitaire, l’entreprises de logistique sur la partie tiers détention. Nous avons décidé de réunir tous les acteurs aux mêmes endroits pour leur permettre d’intervenir de manière collaborative à tous les niveaux de la chaîne.
WAT : Avec la Zlecaf, un marché africain de 1,4 milliards de personnes, quelles opportunités pourraient débloquer l’accès au financement des acteurs de la chaîne d’approvisionnement du commerce ?
ANC : L’effectivité du financement des acteurs de la chaîne d'approvisionnement du commerce, dans un contexte de Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) regroupant 54 pays africains, peut contribuer à l’expansion des marchés pour les acteurs. Avec le marché continental, les entreprises auront accès à plus de commandes qui soutiendront leurs activités de production, distribution, commercialisation. Les entreprises de logistiques et de transport pourront capitaliser sur le financement pour développer et améliorer leurs infrastructures à travers le continent, facilitant ainsi le mouvement efficace des biens.
Les TPE et PME constituent une part significative des acteurs de la chaîne d'approvisionnement en Afrique. Le financement ciblé dont ils pourraient bénéficier contribuerait à renforcer leur capacité de production, leur accès aux marchés et leur conformité aux normes internationales. L’argent pourrait même servir au développement et à l'adoption de solutions technologiques pour améliorer leur gestion de la chaîne d'approvisionnement, renforcer leur visibilité et faciliter leurs transactions au sein de la Zlecaf.
Il faut souligner que le financement pourrait aussi être utilisé pour mettre en place des programmes de formation visant à renforcer les compétences des acteurs de la chaîne d'approvisionnement, notamment en matière de conformité réglementaire et de meilleures pratiques commerciales.
En résumé, à l’heure de la Zlecaf, l’accès des TPE et PME au financement peut offrir aux acteurs de la chaîne d'approvisionnement du commerce en Afrique la capacité de catalyser leur efficacité, compétitivité et leur croissance. Favorisant ainsi une intégration économique plus poussée sur le continent.
WAT : Affacto est actuellement présente au Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire et Togo. Quelles sont les ambitions de la Fintech à court terme ?
ANC : Nous souhaitons mettre en place des partenariats stratégique avec des banques, des fonds de dettes et d’autres fintech et tous autres acteurs de la chaîne d’approvisionnement.
Nous sommes en levée de fonds actuellement, et souhaitons faire une expansion de nos services sur d’autres pays d’Afrique de l’Ouest et prospecter les deux Congo.
Nous sommes en discussions avec un pays de la sous-région pour mettre en place un mécanisme innovant qui permettra aux TPE et PME qui effectuent des marchés publics de financer leurs mandants à travers le marché financier.
Muriel Edjo
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