Equipe Publication

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Accra will host the 19th edition of eLearning Africa, the continent’s leading conference on digital education and training, from June 3 to 5, 2026.

Held under the theme “Africa's Time, Africa's Terms: Learning for Sovereignty, Strength and Solidarity,” the event will gather policymakers, educators, entrepreneurs and experts to discuss the challenges and opportunities in Africa’s digital transformation.

L’essor de l’intelligence artificielle crée un besoin d’apprentissage clair et structuré. Cet entrepreneur égyptien s’attache à définir une méthode afin d’intégrer ces outils dans les pratiques courantes.

Nabil Khalifa (photo) est un entrepreneur égyptien installé entre Chicago et Le Caire. Il est cofondateur et directeur général de Meska AI, une structure qui vise à rendre l’intelligence artificielle accessible aux individus et aux organisations en associant formation, accompagnement stratégique et organisation d’événements, afin d’ancrer une pratique concrète de l’IA.

Fondée en 2024, Meska AI se positionne comme un partenaire pour les professionnels désireux d’utiliser l’intelligence artificielle sans disposer d’une expertise technique préalable. L’objectif est de transmettre des compétences en IA, d’apporter un appui méthodologique et de proposer des solutions adaptées aux besoins de formation et d’intégration de ces technologies.

La formation constitue un volet central de l’activité de Meska AI, avec des diplômes et des parcours conçus autour de l’usage des copilotes et des outils d’IA. Ces programmes portent à la fois sur l’acquisition de compétences opérationnelles et sur l’évolution des pratiques professionnelles.

En parallèle des cours en présentiel ou en ligne, Meska AI organise des événements et des retraites dédiés à l’IA, combinant apprentissage, échanges et mise en réseau. L’entreprise propose aussi des services de consultation et d’implémentation aux organisations souhaitant définir une stratégie IA, sélectionner des outils pertinents ou structurer leurs usages.

En dehors de Meska AI, Nabil Khalifa est directeur des investissements de ZeroCarb LYFE, une entreprise américaine de restauration. Il est également cofondateur et directeur général de Sigma Fit, une entreprise de mode. Son parcours entrepreneurial a débuté en 2015 avec Menidy, une plateforme de commerce électronique dédiée aux produits artisanaux égyptiens. En 2016, il a cofondé Hive Analytics, une agence spécialisée dans le marketing à la performance.

Nabil Khalifa est diplômé de l’Institute of Aviation Engineering and Technology en Égypte, où il a obtenu en 2013 un bachelor en ingénierie mécanique. Entre 2014 et 2015, il a travaillé comme ingénieur de mesure dans le cadre d’opérations de forage chez Schlumberger, une entreprise technologique américaine active dans le secteur de l’énergie.

Melchior Koba

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Il développe une solution qui réunit en un seul espace les étapes clés du parcours automobile. Grâce à sa plateforme, il apporte une nouvelle organisation dans un marché où les démarches restent souvent dispersées.

Younes Benboujida (photo) est un entrepreneur marocain qui évolue dans le secteur de la finance. Il est le fondateur et coprésident-directeur général d’Autocash, une plateforme dédiée à l’achat, la vente et au financement de voitures d’occasion.

Créée en 2024, Autocash regroupe trois fonctions principales : la vente de véhicules d’occasion contrôlés, l’accompagnement à la revente et la recherche de financement pour un achat, même si le véhicule provient d’une autre plateforme. Le service couvre l’ensemble du parcours, depuis la sélection du véhicule jusqu’à la remise des clés.

Le catalogue présente des voitures dites « expertisées », c’est-à-dire examinées et validées avant leur mise en ligne. Les modèles proposés vont de la citadine au SUV, avec des données pratiques telles que l’année, le kilométrage, la transmission, le type de carburant et le prix en dirhams.

Pour la revente, Autocash réalise une expertise suivie d’un rapport, fournit une estimation du prix de marché et permet d’obtenir, via un partenaire, une offre d’achat immédiate. Ce dispositif facilite la transaction et aide le vendeur à identifier un niveau de prix adapté.

Concernant le financement, la plateforme accompagne l’utilisateur dans la recherche de crédit et gère les démarches administratives liées au dossier, élargissant ainsi les possibilités d’achat.

Parallèlement, Younes Benboujida est associé directeur de B6 Capital, une société marocaine de capital-risque et de capital-investissement. Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion comptable et financière obtenu à l’université Montesquieu Bordeaux-IV.

Sa carrière professionnelle a commencé en 1998 chez PwC France, un cabinet international de conseil, en tant que directeur. En 2004, il devient directeur général adjoint de la banque Société Générale au Maroc. En 2018, il rejoint EQDOM, une société marocaine de crédit à la consommation, en tant que directeur général.

Melchior Koba

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  • Burundi validated its first National Data Governance Strategy (SNGD) to regulate data collection, management, sharing and valorisation.
  • The strategy includes seven structural pillars, from legal frameworks and infrastructure to personal data protection and innovation.
  • The plan aligns with Burundi’s Vision 2040–2060 and follows its 2023 adoption of the IMF’s Enhanced General Data Dissemination System.

Burundi moved to strengthen control over its data ecosystem at a time when data increasingly drives public policy and economic decision-making. The government aims to guarantee the security and valorisation of national data assets.

The country officially validated its first National Data Governance Strategy (SNGD) last week. The UN Economic Commission for Africa (ECA) co-led the document through its Data Governance in Africa initiative. The strategy seeks to regulate the collection, management, sharing and valorisation of data generated by the state, businesses and citizens.

The strategy rests on seven structural pillars: governance and leadership; legal and regulatory frameworks; data management, access and interoperability; infrastructure and sharing; security and personal data protection; capacity-building and data culture; and the data economy and innovation.

The government committed to developing a legal framework aligned with international standards, modernising digital infrastructures, promoting local skills and treating data as a public good.
 Authorities involved more than 60 national institutions from public, private, academic and civil society sectors in the strategy’s design.

The validation of the SNGD aligns with Burundi’s Vision 2040–2060 and with the African Union’s continental data policy.
After adopting the IMF’s Enhanced General Data Dissemination System (EGDDS) in 2023, Burundi reaffirmed its ambition to modernise its information systems and increase the reliability of public statistics.

Officials expect the implementation of the SNGD to make public administration more efficient, improve transparency, and enhance the quality of public policies.
The strategy aims to stimulate digital innovation and job creation in the data sector and to build a sovereign and inclusive data governance model capable of attracting investment and reinforcing Burundi’s digital resilience.

This article was initially published in French by Samira Njoya

Adapted in English by Ange Jason Quenum

Il mobilise la technologie au service du secteur agricole. Son innovation apporte aux producteurs un nouveau moyen de comprendre et de gérer leurs cultures.

Khanya Nyawo (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain. Il est le fondateur de Badger Analytics, une plateforme numérique conçue pour aider les agriculteurs à mieux gérer leurs cultures en s’appuyant sur l’analyse de données visuelles.

Fondée en mars 2025, Badger Analytics collecte automatiquement des données issues d’images satellites et de drones. Ces informations sont ensuite nettoyées et traitées pour produire des cartes de santé des cultures, représentées par un code couleur. Ces cartes permettent d’identifier rapidement les zones performantes et celles qui nécessitent une intervention, pour orienter les actions agricoles de façon ciblée.

Les résultats sont présentés sur un tableau de bord conçu pour une utilisation directe sur le terrain. L’interface permet de visualiser l’état des parcelles en un coup d’œil et de transformer des données complexes en informations exploitables au quotidien, sans jargon technique.

La plateforme s’adresse aux exploitations agricoles souhaitant suivre la santé des cultures au fil des saisons et optimiser leurs interventions selon des indicateurs précis. Elle répond à la fois aux besoins des producteurs cherchant une vision d’ensemble et à ceux des gestionnaires qui veulent planifier leurs actions selon des données fiables.

En parallèle, Khanya Nyawo est le directeur de Premier Agric, une entreprise de conseil et de développement dans le secteur agroalimentaire. Elle accompagne les agriculteurs dans la gestion des cultures, le développement de produits, la formation et l’assurance agricole. Elle vise à renforcer la productivité, à maîtriser les coûts et à favoriser des pratiques durables.

Diplômé en 2013 du Cedara College of Agriculture en Afrique du Sud, Khanya Nyawo a dirigé entre 2016 et 2020 la société Khathom Agriculture, spécialisée dans le conseil et les services agricoles. Cette entreprise s’est engagée dans le développement et l’autonomisation des agriculteurs en Afrique australe.

Melchior Koba

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En combinant ingénierie et technologie, il repense la manière dont les producteurs gèrent leurs cultures. À travers sa solution, il place les données au cœur des pratiques agricoles.

Joel van der Schyff (photo) est un entrepreneur et chef de produit sud-africain. Il est cofondateur, directeur général et responsable de la croissance d’AgriLogiq, une entreprise spécialisée dans les solutions prédictives appliquées à la production agricole.

Fondée en 2020, AgriLogiq développe des systèmes d’automatisation conçus pour les serres et tunnels agricoles. Ses solutions aident les producteurs à améliorer leurs rendements tout en optimisant l’usage de l’eau, de l’énergie et des intrants. Les outils intégrés de contrôle du climat, d’irrigation et de fertilisation reposent sur l’analyse des données pour ajuster les conditions de culture en temps réel.

L’entreprise connecte les agriculteurs à leurs exploitations à travers une plateforme complète qui combine des capteurs, des équipements matériels et des logiciels d’automatisation. Ces outils permettent de collecter, traiter et interpréter les données afin d’améliorer la précision et l’efficacité des opérations agricoles sous abri.

Avant AgriLogiq, Joel van der Schyff a cofondé en 2011 Machman, une société proposant des solutions d’amélioration de la fabrication dans le secteur agroalimentaire. Il y a occupé les fonctions de directeur des ventes et des finances jusqu’en 2017.

Joel van der Schyff est titulaire d’un diplôme de génie mécanique et électrique obtenu en 2011 à Northlink College. Il est également diplômé d’un master en administration des affaires, spécialité gestion des opérations, obtenu en 2018 à la Graduate School of Business de l’université du Cap.

En parallèle de ses activités entrepreneuriales, il a travaillé pour plusieurs entreprises sud-africaines, dont LLB Innovative Foods, qu’il a rejoint en 2019 comme directeur des opérations avant de devenir responsable de projets et des réseaux de distribution tiers en 2020. Entre 2021 et 2024, il a également été actionnaire de TS Tec, un fournisseur de services spécialisés dans la sécurité et le support informatique.

Melchior Koba

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Le Nigeria s’est fixé pour objectif de devenir un gouvernement entièrement sans papier d’ici la fin de l’année 2025. À quelques semaines de l’échéance, le pays multiplie les initiatives pour atteindre cet objectif.

Le gouvernement fédéral du Nigeria a annoncé, le lundi 10 novembre, la mise en service de la plateforme « 1Gov Enterprise Content Management (ECM) » destinée à moderniser la gestion documentaire et à numériser les processus internes de la fonction publique. Cette initiative, pilotée par le Bureau du chef de la fonction publique de la Fédération et la société étatique Galaxy Backbone Limited, vise à rendre l’administration plus efficace, transparente et respectueuse de la souveraineté numérique nationale.

Selon Didi Esther Walson-Jack (photo, à gauche), cheffe de la fonction publique de la Fédération, ce déploiement constitue un tournant décisif pour le service public nigérian. Elle a souligné que le passage à la plateforme numérique s’inscrit dans la Stratégie de la fonction publique fédérale et son Plan de mise en œuvre (PCSSF), qui ambitionnent de bâtir une administration fondée sur la connaissance et la prise de décision axée sur les données.

Le système ECM permet entre autres l’automatisation des flux de travail, la gestion unifiée des documents et l’adoption de la signature électronique. Il remplace les dossiers physiques par un environnement numérique sécurisé, hébergé sur le 1Gov Cloud, l’infrastructure souveraine du Nigeria. Selon les sources officielles, plus de 59 000 comptes officiels de messagerie ont déjà été créés.

Pour Galaxy Backbone Limited, le lancement de la plateforme 1Gov ECM rapproche le Nigeria de son objectif de gouvernement entièrement sans papier d’ici la fin de l’année 2025. Cette solution permettra de centraliser et sécuriser les documents gouvernementaux, d’automatiser les flux de travail et de réduire la dépendance aux dossiers physiques.

Dans un pays dont l’indice de développement de l’administration en ligne est de 0,4815, classé 144ᵉ sur 193 selon l’ONU, ce système constitue une avancée majeure pour moderniser les services publics, renforcer la transparence et améliorer l’accessibilité des services publics numériques pour les citoyens.

Samira Njoya

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  • Moncef Chlouchi is the founder and CEO of Inyad, a digital solutions startup.

  • The platform helps shop owners and freelancers manage sales, payments, and operations.

  • Inyad has raised $14 million to expand across North Africa and the Middle East.

Moroccan engineer and entrepreneur Moncef Chlouchi is the founder and CEO of Inyad, a startup that supports the digital transformation of small retailers and independent workers across North Africa and the Middle East.

Founded in 2018, Inyad develops a unified platform for professionals in commerce, hospitality, and services, allowing them to centralize the management of sales, payments, and daily operations. The company says it is designed for “those who keep the economy running every day.”

The platform offers tools for invoicing, payment processing, payroll management, and inventory tracking. Restaurant owners can use it to manage orders, payments, and staff schedules, while shopkeepers can digitize daily operations, including real-time stock and attendance tracking.

Inyad also provides a digital credit ledger that records customer debts and repayments, along with a mobile touchscreen cash register. The company has raised $14 million in funding to date.

Chlouchi holds a master’s degree in applied mathematics from École Polytechnique (2012) and another in mining engineering from Mines Paris – PSL (2013). He began his career in 2013 as a supply and commercial strategy analyst at Total Oil Asia Pacific Marketing & Services in Singapore, before joining McKinsey & Company as a project manager from 2014 to 2017.

  • The HR tech startup leverages AI, SMS, and WhatsApp to match candidates and employers.
  • Its platform automates job posting, shortlisting, and candidate tracking.
  • eJoobi aims to cut job search costs by up to 70% and promote inclusion in Africa.

eJoobi is a digital solution developed by a South African startup that uses artificial intelligence to streamline connections between job seekers and recruiters. Founded in 2016 by Simangele Mphahlele, the company aims to reduce barriers in the job search process while providing businesses with an efficient recruitment tool.

“We are an HR Technology company with an AI-powered recruitment software that connects job-seekers and employers/recruiters/talent search teams. Our technology is based on SMS, WhatsApp, and USSD. Employers can publish jobs via job portal, SMS, and WhatsApp, and jobseekers are able to receive job alerts via SMS,” the company explains on LinkedIn.

eJoobi’s system is powered by an auto-matching engine that automatically compares job specifications with candidate profiles, quickly identifying the most suitable matches. For recruiters, the platform includes automated shortlisting, job offer distribution via SMS or WhatsApp, and an analytics dashboard to track applications.

For job seekers, the service enables users to apply or create a CV through WhatsApp or SMS, aiming to reduce job search costs by up to 70%. The approach reflects a commitment to inclusion, particularly relevant in Africa, where unemployment remains high in many countries.

By combining AI with mobile communication tools, eJoobi accelerates job matching and helps recruiters build stronger talent pools more efficiently.

  • The 2026–2030 strategy aims to build an inclusive and competitive e-commerce sector.

  • It targets women, youth, and small traders through digital integration and job creation.

  • Implementation faces challenges including low Internet access and financial inclusion.

The Mauritanian government, through the Ministry of Digital Transformation, Innovation and Administrative Modernization and with support from German cooperation agency GIZ, officially approved its National E-commerce Strategy 2026–2030 on Tuesday, October 28. The plan marks a key milestone toward developing a more inclusive, sustainable, and competitive digital economy.

The roadmap seeks to improve access for women entrepreneurs to online markets, create jobs for young people through freelancing and digital platforms, integrate small traders into the formal economy via digitization, and enhance government tax revenues through better transaction traceability. These goals are built on an emerging market where Internet penetration reached 37.4% in 2025.

The strategy comes amid a period of rapid digital transformation, with Africa’s e-commerce market expected to grow by 105% by 2030—from $55 billion to $112.73 billion—according to TechCabal Insights. Mauritania aims to leverage this momentum to strengthen its competitiveness and position its economy within regional digital value chains.

Success will depend on the country’s ability to overcome key structural challenges, including uneven mobile and Internet coverage, reliance on cash payments, and low banking penetration. According to UNCTAD, financial inclusion in Mauritania remains limited to 20.9%, with notable disparities between women (15.5%) and youth (13.1%).

The strategy aims to create a favorable environment for the growth of national e-commerce by promoting digital inclusion, expanding access to online platforms for marginalized economic actors, improving financial transparency, and increasing public revenues through formalized trade. Ultimately, it seeks to build a structured and competitive e-commerce ecosystem capable of supporting sustainable growth.

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