• CAF to unveil “Yalla” app on September 25 for tickets, Fan ID, lodging, and visas.
• App to centralize services, with real-time updates and security information.
• Move aligns with Morocco’s tech upgrades ahead of AFCON 2025 and World Cup 2030.
The Confederation of AfriAfCON Football (CAF) will launch the “Yalla” mobile app on September 25 ahead of the Africa Cup of Nations (AFCON), which will take place from December 21, 2025, to January 18, 2026, in Morocco. The tool is designed to enhance the fan experience and centralize access to key services for the tournament.
According to CAF, the app will integrate ticketing, accommodation, and match schedules. Each ticket holder will need to register to obtain a Fan ID through the platform, ensuring smooth entry into stadiums and fan zones. The app will also allow visitors to complete and track their e-Visa applications online. In addition, it will provide real-time updates, personalized content, security information, and local guidance to support foreign spectators.
The launch of Yalla is part of a broader strategy to use new technologies for the successful organization of the AFCON. Earlier this year, Morocco unveiled its “Décollage 2025” plan to modernize airports and improve the traveler experience through the SMART AIRPORT system, which monitors infrastructure in real time, optimizes passenger flows, and collects data. The planned rollout of 5G in November will make AFCON 2025 the first large-scale test of this technology in Morocco.
These initiatives aim not only to ensure the smooth running of the tournament but also to prepare for the 2030 FIFA World Cup, which Morocco will co-host with Spain and Portugal. They are also expected to improve travel experiences and strengthen nationwide data management and coordination.
Après plusieurs années passées dans des institutions financières, elle se tourne vers l’entrepreneuriat. Son objectif est de permettre aux Kényans de financer plus facilement leurs projets.
Janet Kuteli (photo) est une entrepreneure kényane active dans le secteur financier en Afrique. Elle est fondatrice et directrice générale de Fortune Credit, une institution de microfinance basée à Nairobi.
Fondée en 2014, Fortune Credit vise à soutenir les populations marginalisées et les petits entrepreneurs exclus des banques traditionnelles, notamment dans le secteur informel, comme les conducteurs de taxi-moto. L’entreprise propose des services de crédit et d’assurance pour faciliter l’autonomisation économique des populations rurales du Kenya.
Fortune Credit s’appuie sur les données des plateformes de paiement mobile, telles que M-Pesa, pour évaluer le profil de crédit des emprunteurs et proposer des prêts adaptés aux besoins des travailleurs indépendants. Ce mécanisme permet à de nombreux conducteurs de moto d’obtenir un financement pour acquérir leur propre véhicule, faisant de leur outil de travail un actif durable.
L’institution offre également des prêts agricoles destinés aux petits exploitants, entrepreneurs et coopératives. Ces solutions de financement permettent l’achat d’intrants et d’équipements, ou le développement des activités agricoles.
Fortune Credit a été retenue parmi les dix finalistes de l’édition 2025 d’Africa’s Business Heroes. L’entreprise compte plus de 23 000 clients actifs, a octroyé plus de 40 000 prêts depuis sa création et collabore avec plus de vingt partenaires à l’international.
Janet Kuteli est diplômée de la Kenyatta University au Kenya, où elle a obtenu en 2001 un bachelor en comptabilité et en 2012 un master en administration des affaires. Elle a commencé sa carrière en 2007 à la Co-operative Bank of Kenya, où elle a occupé successivement les postes de directrice adjointe du département des microcrédits et de directrice des succursales d’Embakasi puis de Kawangware. Entre 2013 et 2014, elle a dirigé la succursale de la National Bank of Kenya à Kenyatta.
Melchior Koba
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La transformation numérique est une priorité des autorités nigérianes pour stimuler le développement socio-économique du pays. Elle concerne tous les secteurs, y compris l’administration publique.
Le gouvernement nigérian a lancé la mise en œuvre de sa plateforme 1Government Cloud (1Gov Cloud) afin d’instaurer une administration sans papier au sein des ministères, départements et agences (MDA). Cette initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions de transformation numérique du pays, visant une administration entièrement numérique d’ici fin décembre 2025.
La plateforme 1Gov Cloud centralise plusieurs outils numériques pour moderniser la gouvernance. Elle intègre notamment GovDrive pour la gestion sécurisée des fichiers avec chiffrement et stockage sur un cloud souverain, GovECMS pour automatiser les flux de travail et les interactions entre MDAs, GovMail pour des communications sécurisées réservées au gouvernement, GovE-Sign pour des signatures électroniques légalement reconnues, GovConference pour des visioconférences et audioconférences cryptées, GovOTP pour l’authentification sécurisée par mot de passe à usage unique, GovAsset Management pour un registre unifié des actifs gouvernementaux, et GovCollaboration Tools pour le chat, le partage de documents et la coordination inter-agences.
« L’initiative d’administration sans papier éliminera les goulots d’étranglement bureaucratiques en rationalisant les processus d’approbation et la communication inter-agences. Elle permettra de réduire considérablement les coûts liés à l’impression, au stockage et à la distribution des fichiers physiques, tout en améliorant la transparence et la responsabilité dans la prestation des services publics », a expliqué Wumi Oghoetuoma, directeur du programme 1Gov Cloud, dans des propos rapportés par Nairametrics.
Cette initiative illustre la volonté des autorités nigérianes de faire du numérique un pilier du développement socio-économique, avec une contribution des TIC estimée à 21 % du PIB d’ici 2027. Ces derniers mois, l’exécutif a multiplié les actions pour renforcer la cybersécurité, former les citoyens et les fonctionnaires aux outils numériques et développer les infrastructures numériques.
Pour rappel, une étude conjointe de la Société financière internationale (SFI) et de Google prévoit que l’économie numérique en Afrique atteindra au moins 712 milliards de dollars en 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Selon l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), le gouvernement numérique pourrait également générer 814 milliards de nairas de recettes fiscales supplémentaires pour le Nigeria d’ici 2028.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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• Chad to invest $1.5bn by 2030 in digital transformation and e-government.
• ARCEP, ITU push to train civil servants, young professionals in digital skills.
• 2,000 youths trained in AI as Chad seeks to boost startups, jobs, innovation.
Chad plans to invest $1.5 billion through 2030 to accelerate its digital transformation, focusing on digitizing public services. However, the government faces challenges in ensuring public employees can effectively use the new digital platforms.
The Chadian government wants to enhance cooperation with the International Telecommunication Union (ITU) to develop digital skills among its young cadres. This objective emerged during the 2025 Global Symposium for Regulators (GSR-25), held from August 31 to September 3 in Saudi Arabia.
At this event, Haliki Choua Mahamat, Director General of Chad’s Regulatory Authority for Electronic Communications and Posts (ARCEP), met with Doreen Bogdan-Martin, ITU Secretary-General. Both emphasized investing in training young professionals, especially in regulatory roles, to support digital transformation and manage strategic infrastructure effectively.
This initiative builds on recent efforts by Chad to strengthen local digital capacities. In late July, the Agency for Development of Information and Communication Technologies (ADETIC) signed a framework agreement with the International Institute for Water and Environmental Engineering (2iE) based in Ouagadougou. The agreement includes training Chadian cadres in artificial intelligence and emerging technologies. Additionally, the National School of ICT (ENASTIC) and 2iE signed a separate protocol to facilitate academic exchanges and joint program development.
Between August 4 and 14, Chad organized free AI training for 2,000 young people aged 15 to 35, with partners including UNESCO and the World Bank. Authorities present this program as a gateway to employment, innovation, and digital entrepreneurship through startup creation. This comes amid projections by the World Bank that approximately 230 million jobs in sub-Saharan Africa will require digital skills by 2030.
The Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) stresses the need to invest in public officials’ skill development, as digital technologies can transform administration by enabling more accessible and efficient service delivery.
The February 2024 OECD report Developing Skills for Digital Government: A Review of Good Practices across OECD Governments stresses that building a digital government—where technology shapes processes, policies and services tailored to citizens’ needs—requires public administrations to adopt new working methods and skills, while also fostering the abilities, attitudes and knowledge that allow civil servants to thrive in a digital environment and generate public value.
This article was initially published in French by Isaac K. Kassouwi
Adapted in English by Ange Jason Quenum
En Afrique de l’Ouest, de nouvelles solutions numériques transforment le quotidien des entreprises et des particuliers. Certains entrepreneurs, en adaptant la technologie aux besoins locaux, changent la manière dont les paiements et les transactions sont réalisés.
Sény Ganemtore (photo), ingénieur électronicien burkinabè actif dans les secteurs des télécommunications et des paiements mobiles, est le fondateur et directeur général de Mtopo Payment Solutions, une start-up spécialisée dans la technologie financière.
Fondée en 2016, Mtopo Payment Solutions se concentre sur le traitement des paiements mobile money et sur le développement d’outils de gestion destinés à accompagner la digitalisation des petites et moyennes entreprises (PME) d’Afrique de l’Ouest. L’entreprise propose plusieurs solutions numériques visant à améliorer la productivité et à optimiser la gestion interne des structures.
Parmi ces solutions, Conekto est une application qui facilite la vie quotidienne de ses utilisateurs en simplifiant les achats, la gestion du portefeuille mobile et la centralisation des opérations numériques. La plateforme permet de suivre les transactions en temps réel grâce aux notifications envoyées par SMS ou par e-mail.
Sény Ganemtore est diplômé de l’Institut National Supérieur de l’Enseignement Technique (INSET) de Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, où il a obtenu en 1994 un master en ingénierie électrique, électronique et des communications.
En 1997, il rejoint Loteny Telecom en tant que responsable régional de la maintenance à Yamoussoukro. Il devient ensuite responsable du service d’exploitation et de maintenance à Abidjan en 1998, puis responsable de la division radio et optimisation entre 2001 et 2005. Il occupe par la suite plusieurs postes dans différentes entreprises de télécommunications avant de créer Mtopo Payment Solutions.
Melchior Koba
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En Afrique, de nouvelles solutions numériques transforment la manière dont les entreprises gèrent leur approvisionnement. L’entrepreneur se situe au cœur de cette évolution, en développant des outils qui rapprochent les acteurs de la restauration et leurs fournisseurs.
Massar Sall (photo), consultant en ingénierie de données et entrepreneur technologique sénégalais, est le fondateur et directeur général de WholeOrder, une plateforme en ligne de commerce interentreprises (B2B) dédiée à la chaîne d’approvisionnement alimentaire en Afrique.
Fondée en 2024, WholeOrder est une start-up qui connecte les restaurants et les fournisseurs afin de simplifier et d’optimiser le processus d’approvisionnement. Cette démarche vise à réduire le gaspillage alimentaire tout en améliorant l’efficacité logistique pour les professionnels de la restauration.
La start-up propose une plateforme numérique qui permet d’automatiser la gestion des commandes, facilitant les échanges entre les différents acteurs. En digitalisant ce système, WholeOrder apporte une solution adaptée aux besoins spécifiques des marchés africains, où les défis liés à la distribution alimentaire restent importants.
Massar Sall est titulaire d’un diplôme en ingénierie statistique et financière obtenu en 2018 à l’Université Panthéon-Assas, à Paris. Sa carrière professionnelle a commencé en 2016 chez Wakam (anciennement La Parisienne Assurances), en tant qu’alternant chargé d’études actuarielles.
En 2017, il rejoint Société Générale Insurance en tant que chargé d’études actuarielles, avant de devenir en 2018 actuaire international chez EB Partners, une société spécialisée dans les technologies appliquées à l’assurance. Entre 2021 et 2024, il exerce comme ingénieur en données chez l’assureur AXA, maison mère d’EB Partners.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Jigawa State Governor, Umar Namadi, has received a delegation from the National Information Technology Development Agency (NITDA), The Peace Institute (TPI), and other collaborating organizations at the Government House in Dutse, as the state hosts a groundbreaking Digital Literacy Training Camp in Hadejia.
The three-week program, announced July 29, aims to train 1,050 primary school pupils and enhance the digital capacity of 30 teachers. The initiative is designed to equip the next generation with essential skills to thrive in the digital era and meet the demands of a rapidly evolving knowledge economy.
The training program in Hadejia signals a crucial step in expanding digital inclusion in underserved areas and creating pathways for young learners to become digitally fluent, globally competitive citizens.
The solution embraces a straightforward, inclusive approach to make e-commerce widely accessible in Kenya. It uses WhatsApp as its primary sales channel.
Flowcart, a digital solution developed by a young Kenyan startup, enables businesses to manage their entire sales process via WhatsApp. The startup, originally founded as Sukhiba in 2021 by Ananth Raj Gudipati and Abhinav Reddy, successfully raised $1.55 million in 2024 to support its expansion across the continent.
Flowcart's growth relies on proprietary automation technology, enhanced by messaging data analysis, which allows for personalized service at scale. The platform integrates everything from product catalogs to payments, including orders and customer follow-up, all within a familiar interface.
"We built Sukhiba with a clear goal: to enable commerce on WhatsApp," said Ananth Gudipati, co-founder of Flowcart. "As we grew, we realized that driving revenue requires more than just chat. Businesses need smarter automation, seamless customer journeys, and tools that turn every conversation into a conversion. Flowcart is the evolution of that vision. It is more refined, more powerful, and built for the future of commerce in chat."
This low-tech approach allows small and medium-sized enterprises (SMEs) and informal traders to conduct online sales without friction. It bridges a gap between traditional platforms and actual sales practices across Africa. By relying heavily on WhatsApp, the startup exemplifies a trend in conversational e-commerce on the continent. This agile model, rooted in local habits, could redefine digital commerce in emerging economies.
Adoni Conrad Quenum
La santé numérique prend une place croissante dans la réponse aux défis sanitaires en Afrique. À travers des plateformes mobiles et des réseaux locaux, des solutions concrètes émergent dans les zones mal desservies.
Andrew Ddembe (photo) est un entrepreneur diplômé de la Cavendish University Uganda, où il a obtenu un bachelor en droit. Il est le fondateur et le directeur général de Mobiklinic, une entreprise de healthtech qui développe des outils numériques pour améliorer l’accès aux soins dans les zones rurales et défavorisées d’Afrique de l’Est.
Fondée en 2019, Mobiklinic combine interventions physiques et solutions numériques pour rapprocher les services de santé des communautés. Son réseau d’agents de santé communautaires utilise une application mobile pour enregistrer les données des patients, assurer leur suivi, consulter des médecins à distance et orienter les cas complexes vers des structures spécialisées. L’application intègre la biométrie pour identifier les bénéficiaires et centraliser leurs dossiers médicaux, facilitant la continuité des soins et la gestion des campagnes de vaccination et de santé maternelle et infantile.
Depuis son lancement, Mobiklinic a permis à plus de 120 000 personnes d’accéder à des soins essentiels grâce à ses solutions et à un réseau de 1500 agents de santé communautaires. L’entreprise collabore avec des centres de santé locaux, des organisations internationales et des universités pour former ses agents, renforcer la prise en charge des maladies chroniques et déployer des programmes de planification familiale.
Andrew Ddembe dirige également la Mobiklinic Foundation, société mère de la solution Mobiklinic, créée en 2018. La fondation conçoit des outils numériques pour faciliter la formation et l’accès aux soins de santé de base. Il est membre de la Commission de la société civile de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Son engagement dans le secteur de la santé a été reconnu par plusieurs distinctions. En 2024, il a reçu le Global Citizen Prize à New York et a été sélectionné dans le classement Forbes Africa 30 Under 30, qui recense les jeunes innovateurs et acteurs de l’impact social.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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In Africa, mobile money has revolutionized payments but left them fragmented among different telecom operators. In Kenya, a tech entrepreneur has launched a solution to unify these services.
Pesapal, a fintech platform created by Kenyan startup Pesapal Ltd., allows users to pay bills, buy airline tickets, book hotels, or shop online—all in one secure app. Agosta Liko founded the Nairobi-based company in 2009.
The platform’s mobile app is available on iOS and Android, where it has surpassed 100,000 downloads on the Play Store. Users sign up with their personal details to access Pesapal’s ecosystem. The app integrates popular payment systems like M-Pesa, Airtel Money, Visa, and Mastercard, making financial services accessible to both banked and unbanked users.
Pesapal operates under a license from the Central Bank of Kenya as a payment service provider. This status lets it target SMEs and local businesses by offering tools such as POS terminals, management dashboards, and e-commerce integration to accept electronic payments.
The company has expanded beyond Kenya to Uganda, Tanzania, Rwanda, Zambia, Zimbabwe, and Malawi. Pesapal plans to enter more markets while maintaining its focus on accessibility. By offering simple, versatile, and mobile solutions, Pesapal reduces reliance on cash and accelerates digital adoption in everyday transactions across the region.
This article was initially published in French by Adoni Conrad Quenum
Edited in English by Ange Jason Quenum