L’Enterprise Development Centre (EDC) de l’université Pan-Atlantic s’associe à Fast Credit pour offrir aux micro, petites et moyennes entreprises un financement de 2 milliards de nairas (soit environ 1,37 million $) à taux d’intérêt annuel à un chiffre. Les prêts, à partir de cinq millions de nairas (3430 $ environ), visent à alléger le coût du crédit, soutenir l’investissement productif et favoriser la création d’emplois au Nigeria.
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Le fonds de capital-risque First Circle Capital, soutenu par la Société financière internationale, lance un fonds de trente millions de dollars dédié aux jeunes entreprises de technologie financière en Afrique. Orienté vers les start-up en stade de pré-amorçage et d'amorçage, il vise vingt-quatre participations avec accompagnement opérationnel, afin de combler le déficit de financement et préparer les start-up aux tours de série A.
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La société d’investissement Seedstars s’associe au fonds SANAD pour lancer le programme SANAD Elevate Her, destiné aux jeunes pousses dirigées par des femmes en Afrique et au Moyen-Orient. Quarante start-up bénéficieront d’un accompagnement structuré, d’un soutien à la préparation à l’investissement et d’un accès à des réseaux pour renforcer la création d’emplois et la résilience économique. Les candidatures sont désormais ouvertes ici jusqu’au mercredi 26 novembre.
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La jeune pousse égyptienne Bluworks, spécialisée dans la numérisation de la gestion des salariés de terrain, a récemment levé un million de dollars en amorçage pour accélérer sa croissance en Égypte et se développer au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les fonds serviront à enrichir sa plateforme, intégrer l’analyse avancée et l’intelligence artificielle, et cibler davantage les petites et moyennes entreprises.
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L’État de Kwara, au Nigeria, annonce le Kwara AI Summit 2025, prévu les jeudi 27 et vendredi 28 novembre à l’Ilorin Innovation Hub, pour affirmer son rôle de nouveau pôle technologique national. Gratuit et ouvert à tous, l’événement réunira les pouvoirs publics, experts, investisseurs, start-up et étudiants autour des usages responsables de l’intelligence artificielle pour le développement.
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Accra will host the 19th edition of eLearning Africa, the continent’s leading conference on digital education and training, from June 3 to 5, 2026.
Held under the theme “Africa's Time, Africa's Terms: Learning for Sovereignty, Strength and Solidarity,” the event will gather policymakers, educators, entrepreneurs and experts to discuss the challenges and opportunities in Africa’s digital transformation.
L’essor de l’intelligence artificielle crée un besoin d’apprentissage clair et structuré. Cet entrepreneur égyptien s’attache à définir une méthode afin d’intégrer ces outils dans les pratiques courantes.
Nabil Khalifa (photo) est un entrepreneur égyptien installé entre Chicago et Le Caire. Il est cofondateur et directeur général de Meska AI, une structure qui vise à rendre l’intelligence artificielle accessible aux individus et aux organisations en associant formation, accompagnement stratégique et organisation d’événements, afin d’ancrer une pratique concrète de l’IA.
Fondée en 2024, Meska AI se positionne comme un partenaire pour les professionnels désireux d’utiliser l’intelligence artificielle sans disposer d’une expertise technique préalable. L’objectif est de transmettre des compétences en IA, d’apporter un appui méthodologique et de proposer des solutions adaptées aux besoins de formation et d’intégration de ces technologies.
La formation constitue un volet central de l’activité de Meska AI, avec des diplômes et des parcours conçus autour de l’usage des copilotes et des outils d’IA. Ces programmes portent à la fois sur l’acquisition de compétences opérationnelles et sur l’évolution des pratiques professionnelles.
En parallèle des cours en présentiel ou en ligne, Meska AI organise des événements et des retraites dédiés à l’IA, combinant apprentissage, échanges et mise en réseau. L’entreprise propose aussi des services de consultation et d’implémentation aux organisations souhaitant définir une stratégie IA, sélectionner des outils pertinents ou structurer leurs usages.
En dehors de Meska AI, Nabil Khalifa est directeur des investissements de ZeroCarb LYFE, une entreprise américaine de restauration. Il est également cofondateur et directeur général de Sigma Fit, une entreprise de mode. Son parcours entrepreneurial a débuté en 2015 avec Menidy, une plateforme de commerce électronique dédiée aux produits artisanaux égyptiens. En 2016, il a cofondé Hive Analytics, une agence spécialisée dans le marketing à la performance.
Nabil Khalifa est diplômé de l’Institute of Aviation Engineering and Technology en Égypte, où il a obtenu en 2013 un bachelor en ingénierie mécanique. Entre 2014 et 2015, il a travaillé comme ingénieur de mesure dans le cadre d’opérations de forage chez Schlumberger, une entreprise technologique américaine active dans le secteur de l’énergie.
Melchior Koba
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Il développe une solution qui réunit en un seul espace les étapes clés du parcours automobile. Grâce à sa plateforme, il apporte une nouvelle organisation dans un marché où les démarches restent souvent dispersées.
Younes Benboujida (photo) est un entrepreneur marocain qui évolue dans le secteur de la finance. Il est le fondateur et coprésident-directeur général d’Autocash, une plateforme dédiée à l’achat, la vente et au financement de voitures d’occasion.
Créée en 2024, Autocash regroupe trois fonctions principales : la vente de véhicules d’occasion contrôlés, l’accompagnement à la revente et la recherche de financement pour un achat, même si le véhicule provient d’une autre plateforme. Le service couvre l’ensemble du parcours, depuis la sélection du véhicule jusqu’à la remise des clés.
Le catalogue présente des voitures dites « expertisées », c’est-à-dire examinées et validées avant leur mise en ligne. Les modèles proposés vont de la citadine au SUV, avec des données pratiques telles que l’année, le kilométrage, la transmission, le type de carburant et le prix en dirhams.
Pour la revente, Autocash réalise une expertise suivie d’un rapport, fournit une estimation du prix de marché et permet d’obtenir, via un partenaire, une offre d’achat immédiate. Ce dispositif facilite la transaction et aide le vendeur à identifier un niveau de prix adapté.
Concernant le financement, la plateforme accompagne l’utilisateur dans la recherche de crédit et gère les démarches administratives liées au dossier, élargissant ainsi les possibilités d’achat.
Parallèlement, Younes Benboujida est associé directeur de B6 Capital, une société marocaine de capital-risque et de capital-investissement. Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion comptable et financière obtenu à l’université Montesquieu Bordeaux-IV.
Sa carrière professionnelle a commencé en 1998 chez PwC France, un cabinet international de conseil, en tant que directeur. En 2004, il devient directeur général adjoint de la banque Société Générale au Maroc. En 2018, il rejoint EQDOM, une société marocaine de crédit à la consommation, en tant que directeur général.
Melchior Koba
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Burundi moved to strengthen control over its data ecosystem at a time when data increasingly drives public policy and economic decision-making. The government aims to guarantee the security and valorisation of national data assets.
The country officially validated its first National Data Governance Strategy (SNGD) last week. The UN Economic Commission for Africa (ECA) co-led the document through its Data Governance in Africa initiative. The strategy seeks to regulate the collection, management, sharing and valorisation of data generated by the state, businesses and citizens.
The strategy rests on seven structural pillars: governance and leadership; legal and regulatory frameworks; data management, access and interoperability; infrastructure and sharing; security and personal data protection; capacity-building and data culture; and the data economy and innovation.
The government committed to developing a legal framework aligned with international standards, modernising digital infrastructures, promoting local skills and treating data as a public good.
Authorities involved more than 60 national institutions from public, private, academic and civil society sectors in the strategy’s design.
The validation of the SNGD aligns with Burundi’s Vision 2040–2060 and with the African Union’s continental data policy.
After adopting the IMF’s Enhanced General Data Dissemination System (EGDDS) in 2023, Burundi reaffirmed its ambition to modernise its information systems and increase the reliability of public statistics.
Officials expect the implementation of the SNGD to make public administration more efficient, improve transparency, and enhance the quality of public policies.
The strategy aims to stimulate digital innovation and job creation in the data sector and to build a sovereign and inclusive data governance model capable of attracting investment and reinforcing Burundi’s digital resilience.
This article was initially published in French by Samira Njoya
Adapted in English by Ange Jason Quenum
Il mobilise la technologie au service du secteur agricole. Son innovation apporte aux producteurs un nouveau moyen de comprendre et de gérer leurs cultures.
Khanya Nyawo (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain. Il est le fondateur de Badger Analytics, une plateforme numérique conçue pour aider les agriculteurs à mieux gérer leurs cultures en s’appuyant sur l’analyse de données visuelles.
Fondée en mars 2025, Badger Analytics collecte automatiquement des données issues d’images satellites et de drones. Ces informations sont ensuite nettoyées et traitées pour produire des cartes de santé des cultures, représentées par un code couleur. Ces cartes permettent d’identifier rapidement les zones performantes et celles qui nécessitent une intervention, pour orienter les actions agricoles de façon ciblée.
Les résultats sont présentés sur un tableau de bord conçu pour une utilisation directe sur le terrain. L’interface permet de visualiser l’état des parcelles en un coup d’œil et de transformer des données complexes en informations exploitables au quotidien, sans jargon technique.
La plateforme s’adresse aux exploitations agricoles souhaitant suivre la santé des cultures au fil des saisons et optimiser leurs interventions selon des indicateurs précis. Elle répond à la fois aux besoins des producteurs cherchant une vision d’ensemble et à ceux des gestionnaires qui veulent planifier leurs actions selon des données fiables.
En parallèle, Khanya Nyawo est le directeur de Premier Agric, une entreprise de conseil et de développement dans le secteur agroalimentaire. Elle accompagne les agriculteurs dans la gestion des cultures, le développement de produits, la formation et l’assurance agricole. Elle vise à renforcer la productivité, à maîtriser les coûts et à favoriser des pratiques durables.
Diplômé en 2013 du Cedara College of Agriculture en Afrique du Sud, Khanya Nyawo a dirigé entre 2016 et 2020 la société Khathom Agriculture, spécialisée dans le conseil et les services agricoles. Cette entreprise s’est engagée dans le développement et l’autonomisation des agriculteurs en Afrique australe.
Melchior Koba
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