L’essor de l’intelligence artificielle crée un besoin d’apprentissage clair et structuré. Cet entrepreneur égyptien s’attache à définir une méthode afin d’intégrer ces outils dans les pratiques courantes.
Nabil Khalifa (photo) est un entrepreneur égyptien installé entre Chicago et Le Caire. Il est cofondateur et directeur général de Meska AI, une structure qui vise à rendre l’intelligence artificielle accessible aux individus et aux organisations en associant formation, accompagnement stratégique et organisation d’événements, afin d’ancrer une pratique concrète de l’IA.
Fondée en 2024, Meska AI se positionne comme un partenaire pour les professionnels désireux d’utiliser l’intelligence artificielle sans disposer d’une expertise technique préalable. L’objectif est de transmettre des compétences en IA, d’apporter un appui méthodologique et de proposer des solutions adaptées aux besoins de formation et d’intégration de ces technologies.
La formation constitue un volet central de l’activité de Meska AI, avec des diplômes et des parcours conçus autour de l’usage des copilotes et des outils d’IA. Ces programmes portent à la fois sur l’acquisition de compétences opérationnelles et sur l’évolution des pratiques professionnelles.
En parallèle des cours en présentiel ou en ligne, Meska AI organise des événements et des retraites dédiés à l’IA, combinant apprentissage, échanges et mise en réseau. L’entreprise propose aussi des services de consultation et d’implémentation aux organisations souhaitant définir une stratégie IA, sélectionner des outils pertinents ou structurer leurs usages.
En dehors de Meska AI, Nabil Khalifa est directeur des investissements de ZeroCarb LYFE, une entreprise américaine de restauration. Il est également cofondateur et directeur général de Sigma Fit, une entreprise de mode. Son parcours entrepreneurial a débuté en 2015 avec Menidy, une plateforme de commerce électronique dédiée aux produits artisanaux égyptiens. En 2016, il a cofondé Hive Analytics, une agence spécialisée dans le marketing à la performance.
Nabil Khalifa est diplômé de l’Institute of Aviation Engineering and Technology en Égypte, où il a obtenu en 2013 un bachelor en ingénierie mécanique. Entre 2014 et 2015, il a travaillé comme ingénieur de mesure dans le cadre d’opérations de forage chez Schlumberger, une entreprise technologique américaine active dans le secteur de l’énergie.
Melchior Koba
Lire aussi:
Omar Maher conçoit des solutions d’IA pour optimiser la performance des entreprises
Il développe une solution qui réunit en un seul espace les étapes clés du parcours automobile. Grâce à sa plateforme, il apporte une nouvelle organisation dans un marché où les démarches restent souvent dispersées.
Younes Benboujida (photo) est un entrepreneur marocain qui évolue dans le secteur de la finance. Il est le fondateur et coprésident-directeur général d’Autocash, une plateforme dédiée à l’achat, la vente et au financement de voitures d’occasion.
Créée en 2024, Autocash regroupe trois fonctions principales : la vente de véhicules d’occasion contrôlés, l’accompagnement à la revente et la recherche de financement pour un achat, même si le véhicule provient d’une autre plateforme. Le service couvre l’ensemble du parcours, depuis la sélection du véhicule jusqu’à la remise des clés.
Le catalogue présente des voitures dites « expertisées », c’est-à-dire examinées et validées avant leur mise en ligne. Les modèles proposés vont de la citadine au SUV, avec des données pratiques telles que l’année, le kilométrage, la transmission, le type de carburant et le prix en dirhams.
Pour la revente, Autocash réalise une expertise suivie d’un rapport, fournit une estimation du prix de marché et permet d’obtenir, via un partenaire, une offre d’achat immédiate. Ce dispositif facilite la transaction et aide le vendeur à identifier un niveau de prix adapté.
Concernant le financement, la plateforme accompagne l’utilisateur dans la recherche de crédit et gère les démarches administratives liées au dossier, élargissant ainsi les possibilités d’achat.
Parallèlement, Younes Benboujida est associé directeur de B6 Capital, une société marocaine de capital-risque et de capital-investissement. Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures spécialisées en gestion comptable et financière obtenu à l’université Montesquieu Bordeaux-IV.
Sa carrière professionnelle a commencé en 1998 chez PwC France, un cabinet international de conseil, en tant que directeur. En 2004, il devient directeur général adjoint de la banque Société Générale au Maroc. En 2018, il rejoint EQDOM, une société marocaine de crédit à la consommation, en tant que directeur général.
Melchior Koba
Lire aussi:
Le Marocain Moncef Chlouchi numérise la gestion des commerces de proximité
Il mobilise la technologie au service du secteur agricole. Son innovation apporte aux producteurs un nouveau moyen de comprendre et de gérer leurs cultures.
Khanya Nyawo (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain. Il est le fondateur de Badger Analytics, une plateforme numérique conçue pour aider les agriculteurs à mieux gérer leurs cultures en s’appuyant sur l’analyse de données visuelles.
Fondée en mars 2025, Badger Analytics collecte automatiquement des données issues d’images satellites et de drones. Ces informations sont ensuite nettoyées et traitées pour produire des cartes de santé des cultures, représentées par un code couleur. Ces cartes permettent d’identifier rapidement les zones performantes et celles qui nécessitent une intervention, pour orienter les actions agricoles de façon ciblée.
Les résultats sont présentés sur un tableau de bord conçu pour une utilisation directe sur le terrain. L’interface permet de visualiser l’état des parcelles en un coup d’œil et de transformer des données complexes en informations exploitables au quotidien, sans jargon technique.
La plateforme s’adresse aux exploitations agricoles souhaitant suivre la santé des cultures au fil des saisons et optimiser leurs interventions selon des indicateurs précis. Elle répond à la fois aux besoins des producteurs cherchant une vision d’ensemble et à ceux des gestionnaires qui veulent planifier leurs actions selon des données fiables.
En parallèle, Khanya Nyawo est le directeur de Premier Agric, une entreprise de conseil et de développement dans le secteur agroalimentaire. Elle accompagne les agriculteurs dans la gestion des cultures, le développement de produits, la formation et l’assurance agricole. Elle vise à renforcer la productivité, à maîtriser les coûts et à favoriser des pratiques durables.
Diplômé en 2013 du Cedara College of Agriculture en Afrique du Sud, Khanya Nyawo a dirigé entre 2016 et 2020 la société Khathom Agriculture, spécialisée dans le conseil et les services agricoles. Cette entreprise s’est engagée dans le développement et l’autonomisation des agriculteurs en Afrique australe.
Melchior Koba
Lire aussi:
Kosta Scholiadis automatise l’encaissement pour les acteurs du commerce de rue
En combinant ingénierie et technologie, il repense la manière dont les producteurs gèrent leurs cultures. À travers sa solution, il place les données au cœur des pratiques agricoles.
Joel van der Schyff (photo) est un entrepreneur et chef de produit sud-africain. Il est cofondateur, directeur général et responsable de la croissance d’AgriLogiq, une entreprise spécialisée dans les solutions prédictives appliquées à la production agricole.
Fondée en 2020, AgriLogiq développe des systèmes d’automatisation conçus pour les serres et tunnels agricoles. Ses solutions aident les producteurs à améliorer leurs rendements tout en optimisant l’usage de l’eau, de l’énergie et des intrants. Les outils intégrés de contrôle du climat, d’irrigation et de fertilisation reposent sur l’analyse des données pour ajuster les conditions de culture en temps réel.
L’entreprise connecte les agriculteurs à leurs exploitations à travers une plateforme complète qui combine des capteurs, des équipements matériels et des logiciels d’automatisation. Ces outils permettent de collecter, traiter et interpréter les données afin d’améliorer la précision et l’efficacité des opérations agricoles sous abri.
Avant AgriLogiq, Joel van der Schyff a cofondé en 2011 Machman, une société proposant des solutions d’amélioration de la fabrication dans le secteur agroalimentaire. Il y a occupé les fonctions de directeur des ventes et des finances jusqu’en 2017.
Joel van der Schyff est titulaire d’un diplôme de génie mécanique et électrique obtenu en 2011 à Northlink College. Il est également diplômé d’un master en administration des affaires, spécialité gestion des opérations, obtenu en 2018 à la Graduate School of Business de l’université du Cap.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, il a travaillé pour plusieurs entreprises sud-africaines, dont LLB Innovative Foods, qu’il a rejoint en 2019 comme directeur des opérations avant de devenir responsable de projets et des réseaux de distribution tiers en 2020. Entre 2021 et 2024, il a également été actionnaire de TS Tec, un fournisseur de services spécialisés dans la sécurité et le support informatique.
Melchior Koba
Lire aussi:
Ryno Goosen transforme la donnée en outil de détection de fraude et de performance
Son travail explore la manière dont la technologie peut répondre aux enjeux de sécurité du quotidien. À travers une approche centrée sur l’utilisateur, il propose une solution qui redéfinit les réflexes face au danger.
Yann Noumé Tagueyang (photo) est un spécialiste camerounais de la donnée et de l’intelligence artificielle. Il est cofondateur de Sipoh, une solution de sécurité personnelle qui associe un dispositif portable à une application mobile.
Créée en 2024, Sipoh a pour objectif de renforcer la sécurité et le bien-être des femmes, des enfants et des personnes âgées grâce à une technologie embarquée et accessible permettant l’alerte, la géolocalisation et le suivi en temps réel en cas de situation à risque.
La solution repose sur un dispositif d’alerte léger et discret, conçu pour être porté au quotidien. En cas d’urgence, il déclenche automatiquement des appels, envoie des messages géolocalisés à des contacts prédéfinis et peut alerter les forces de l’ordre selon les réglages choisis. L’application mobile associée permet également d’enregistrer des notes audio et de suivre la situation en direct.
Sipoh cible les personnes exposées à des risques d’insécurité ou d’isolement : femmes, enfants, personnes âgées, mais aussi toute personne souhaitant disposer d’un moyen d’alerte discret et rapide. L’utilisation repose sur une synchronisation intuitive entre le dispositif et l’application mobile, permettant d’activer les fonctions de signalement et de localisation.
Parallèlement à ce projet, Yann Noumé Tagueyang effectue un stage en data science et en vision par ordinateur au CETIA, un centre de compétences technologiques en France. Il est titulaire d’un master en big data et intelligence artificielle obtenu en septembre 2025 à l’École supérieure des technologies industrielles.
En 2024, il a effectué un stage chez Orange Cameroun, où il a participé à la création d’une interface de programmation d’application et d’un chatbot de sensibilisation destiné à améliorer l’interaction avec les utilisateurs. Il a ensuite poursuivi son parcours chez Hupi, une entreprise française éditrice de logiciels, toujours en tant que stagiaire (novembre 2024 à janvier 2025).
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
Via son application, MoloMoloPay démocratise le paiement différé
Il développe des solutions numériques qui permettent aux organisations de suivre et gérer leurs activités avec précision. Son approche articule technologie et besoins métiers pour rendre les outils plus opérationnels.
Alain Kajangwe (photo) est un ingénieur logiciel et un entrepreneur rwandais. Il est le fondateur et le directeur général de WiredIn, une société spécialisée dans le développement et l’intégration de solutions logicielles, basée à Kigali, avec un bureau à Tokyo.
Fondée en 2014, WiredIn conçoit des applications web et mobiles conçues pour répondre à des besoins métiers spécifiques. L’entreprise en assure la livraison, la maintenance et le suivi à long terme. Elle accompagne également les entreprises et institutions publiques rwandaises dans la définition de leurs besoins, la hiérarchisation des fonctionnalités et la maîtrise des délais et des budgets.
Parmi les solutions développées par WiredIn figure Murakoze, une plateforme de collecte et d’analyse de retours d’expérience sur les services rendus. Elle permet aux organisations de mesurer la satisfaction de leurs clients, patients, visiteurs ou apprenants grâce à un système de notation, avec des résultats transmis en temps réel sur un tableau de bord sécurisé. La Banque de Kigali compte parmi ses utilisateurs.
Alain Kajangwe est titulaire d’un diplôme en sciences aéronautiques avec vol obtenu en 2000 à la Florida Institute of Technology aux États-Unis. Il est diplômé de la Roche University, où il a obtenu en 2003 un bachelor en informatique et mathématiques appliquées. Il est aussi titulaire d’un master en technologies de l’information appliquées à la mobilité obtenu en 2010 à la Carnegie Mellon University.
Il a commencé sa carrière professionnelle en 2004 à l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda comme inspecteur des opérateurs aériens. Par la suite, il a travaillé comme développeur chez XCOM AG, un fournisseur allemand de solutions logicielles aujourd’hui fermé, puis chez Pivot Access, une entreprise rwandaise spécialisée dans les services cloud et le développement logiciel.
Melchior Koba
Lire aussi:
Rwanda : Yves Iradukunda prend les commandes du ministère des TIC et de l’Innovation
Dans un secteur où la gestion des opérations reste souvent manuelle, elle introduit une approche fondée sur la donnée. Son approche permet aux entreprises de mieux comprendre leurs opérations et d’en tirer des décisions mesurables.
Karen Wanyama (photo) est une entrepreneure et une ingénieure logicielle kényane. Elle est cofondatrice et directrice générale de Sanasana Sustainability, une entreprise de solutions logicielles dédiées à la gestion durable des flottes.
Fondée en 2024, Sanasana Sustainability développe une plateforme de gestion de données et de business intelligence axée sur la durabilité. Elle aide les entreprises à optimiser leurs opérations, à maîtriser leurs coûts et à baser leurs décisions sur des informations vérifiées. Son produit principal, Spark, centralise les données liées aux flottes, aux conducteurs, aux trajets et à la consommation afin d’en extraire des leviers d’action concrets et immédiats.
Spark poursuit trois objectifs précis : améliorer la gestion des équipes et des véhicules, transformer les données en leviers opérationnels et réduire les pertes liées au carburant et aux trajets. L’outil permet l’enregistrement rapide des véhicules et des conducteurs, la planification optimisée des itinéraires et la génération de rapports détaillés pour identifier les tendances, les écarts ou les pratiques influençant la consommation.
Entièrement logicielle, la solution s’intègre aux systèmes et sources de données déjà en place, sans nécessiter l’installation de capteurs supplémentaires. Dans les entreprises disposant de dispositifs GPS ou de télématique, Spark peut aussi exploiter ces données pour affiner les analyses et renforcer la fiabilité des décisions opérationnelles.
Karen Wanyama est diplômée de l’Université de Nairobi, où elle a obtenu en 2022 un bachelor en médecine. La même année, elle a obtenu un bachelor en ingénierie informatique à Moringa School.
Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2018 comme ingénieure logicielle chez Skytop Technologies, un éditeur de logiciels. Entre janvier 2023 et octobre 2025, elle a travaillé comme ingénieure de données et chercheuse indépendante en intelligence artificielle.
Melchior Koba
Lire aussi:
Elly Savatia, lauréat du Prix Afrique 2025 de l’innovation en ingénierie
Il réorganise la manière dont les PME enregistrent et encaissent leurs ventes. Son approche place le smartphone au centre de la gestion commerciale.
Michael Okoye (photo) est un entrepreneur et un cadre nigérian installé à Abuja. Il est le fondateur et le directeur général de LooseChange, une entreprise de technologie financière dédiée aux petites et moyennes entreprises.
Créée en 2019, LooseChange a pour objectif de transformer le téléphone du commerçant en terminal de paiement sans équipement supplémentaire. Sa solution centralise la facturation et les données clients pour simplifier les encaissements et la gestion financière au quotidien. La start-up propose une suite logicielle permettant aux PME d’accepter des paiements numériques, d’émettre des factures et de tenir une comptabilité simplifiée à partir d’un smartphone.
Avec son offre, la plateforme réduit les coûts d’équipement, améliore la traçabilité des transactions et automatise l’émission des factures et reçus. L’objectif est de proposer un guichet unique permettant aux commerçants de suivre leurs ventes, d’exporter des rapports et de gérer leurs créances à partir d’une seule interface, quels que soient les modes de paiement utilisés.
En parallèle, Michael Okoye siège au conseil d’administration du Nur Outreach Programme for Drugs Education & Reintegration, une organisation nigériane engagée dans la prévention de la toxicomanie et la prise en charge des troubles de santé mentale. Il est diplômé de Caritas University au Nigeria, où il a obtenu un bachelor en génie électrique et électronique.
Il débute sa carrière professionnelle en 2012 en tant que responsable du développement exécutif chez Pyrich Group, une société spécialisée dans le développement de logiciels et le conseil en technologies de l’information et de la communication. En 2015, il rejoint Topaz ICT Solutions comme responsable du développement commercial jusqu’en 2019. En 2018, il était aussi le responsable des programmes du Conseil national de la jeunesse du Nigeria.
Melchior Koba
Lire aussi:
Dojah : Oluwatobiloba Ololade lutte contre la fraude en ligne
Il s’intéresse à un aspect souvent négligé du cycle financier : la réconciliation des données. Grâce à sa solution technologique, il renforce la transparence des échanges économiques et améliore la gestion financière.
Informaticien de formation, Tanoor Dieng (photo) est un entrepreneur sénégalais engagé dans le développement de solutions technologiques adaptées aux besoins des entreprises africaines. Il est cofondateur et directeur général de Juboo, une plateforme de réconciliation automatisée des flux financiers multisources conçue pour les équipes financières et opérationnelles.
Fondée en 2023, Juboo permet aux entreprises de garder la maîtrise de leurs flux financiers en automatisant le rapprochement entre différentes sources de données : banques, opérateurs de mobile money et journaux comptables. L’outil identifie rapidement les écarts et associe automatiquement les écritures comptables sans intervention manuelle.
La solution repose sur l’intelligence artificielle pour extraire et comparer les transactions à partir de fichiers PDF, d’images de relevés bancaires ou de journaux comptables, grâce à la reconnaissance optique de caractères (OCR) et à la vision par ordinateur. Des modèles d’apprentissage automatique permettent également de rapprocher des opérations même en l’absence d’identifiants communs entre systèmes hétérogènes.
Juboo intègre les données de plusieurs partenaires financiers et s’adapte aux particularités de chaque entreprise, quel que soit son environnement technologique. Elle s’adresse aux directions financières, comptables et opérationnelles qui gèrent des flux multicanaux et cherchent à fiabiliser leurs rapprochements entre systèmes internes, banques et opérateurs de paiement.
En parallèle, Tanoor Dieng est cofondateur et directeur des produits de Baamtu Technologies, une entreprise spécialisée dans les systèmes d'information, la science des données et l’intelligence artificielle. Fondée en 2008, Baamtu accompagne les organisations dans la mise en place de logiciels de gestion intégrée (ERP) et dans leurs projets de transformation numérique.
Diplômé de l’université de Caen Normandie en France, il y a obtenu en 2003 une maîtrise en informatique, puis un diplôme d’études approfondies en algorithmique et intelligence artificielle en 2004.
Melchior Koba
Lire aussi:
OneNine veut rendre l’IA universelle en valorisant les langues africaines
Dans un marché dominé par les réseaux sociaux, il cherche à organiser la relation entre marques et créateurs de contenus. Son travail s’inscrit dans la transformation des usages numériques en Tunisie.
Midox Mbarek Mohamed Salah (photo) est un entrepreneur et un stratège du digital tunisien. Il est le fondateur et le directeur général de TAWA Digital Talents, une start-up spécialisée dans la valorisation des marques via les créateurs de contenu.
Fondée en 2020, TAWA Digital Talents a développé une plateforme baptisée Content Factory qui met en relation les marques avec plus de 9000 créateurs pour produire des contenus adaptés à leurs besoins. Le système permet un suivi en temps réel et un paiement uniquement pour les contenus validés. L’entreprise mise sur une approche où l’intelligence artificielle optimise la production et la gestion des campagnes.
La plateforme offre la possibilité de formuler des briefs, d’examiner et de valider des contenus en moins de 24 heures grâce à un processus automatisé. Les marques choisissent et rémunèrent uniquement les créations retenues, optimisant ainsi leur budget et maîtrisant les risques. Les performances sont mesurées en temps réel, et la diffusion s’adapte aux formats des réseaux sociaux comme TikTok et Instagram Reels.
Parallèlement à ses activités entrepreneuriales, Midox Mbarek Mohamed Salah exerce comme journaliste sportif chez DAZN France. Il est diplômé de l’Université arabe des sciences de Tunis, où il a obtenu en 2011 un bachelor en informatique appliquée à la gestion. Entre 2020 et 2021, il a suivi une formation en affaires à l’École supérieure d’économie numérique de l’Université de La Manouba.
En 2011, il rejoint Streamerz, une entreprise de marketing, en tant que chef de projet numérique. En 2014, il devient consultant en marketing numérique chez Digidox Marketing Consulting. Entre 2021 et 2022, il était conseiller en transformation numérique chez Espérance Sportive de Tunis, un club de football.
Melchior Koba
Lire aussi:
Le Tunisien Ahmed Badaoui Badis propose des diagnostics dermatologiques via IA