Les Margaret Junior Awards, lancés en 2020, récompensent le talent des jeunes filles âgées de 7 à 18 ans. Quatre ans plus tard, la jeune Camerounaise Abigail Ifoma remporte ce prestigieux prix en Afrique.

Abigail Ifoma (photo) est une jeune Camerounaise dynamique et passionnée par l'innovation technologique. En mars 2024, elle a remporté le prix Margaret Junior Afrique pour son projet MIA (My Intelligent Assistant). MIA est un système de prise en charge et de surveillance de malades dans des zones médicalement isolées.

Inspirée par l'expérience de sa grand-mère, Abigail Ifoma ressent une profonde empathie envers les personnes souffrant de maladies chroniques. La difficulté de prendre régulièrement la température et la pression artérielle a été un défi personnel pour elle, qui l'a poussée à chercher une solution innovante.

Son projet, un bracelet intelligent couplé à une application, est le fruit de cette réflexion. Elle souhaite que sa solution réduise les délais d'attente dans les hôpitaux et améliore la prise en charge des patients. Pour Abigail Ifoma, cette reconnaissance est une validation de son travail et une occasion de sensibiliser à l'importance de l'innovation dans le domaine de la santé.

Encore élève à Tassa Academy, un établissement d’enseignement secondaire à Yaoundé, Abigail Ifoma est déterminée à poursuivre ses études dans le domaine de la médecine, tout en restant fidèle à sa passion pour la technologie. Elle reconnaît les défis auxquels elle est confrontée, notamment le manque de ressources matérielles et les problèmes d'infrastructure, mais reste optimiste quant à l'avenir de son projet.

En tant que jeune innovatrice, Abigail Ifoma aspire à inspirer d'autres jeunes, en particulier les filles, à s'impliquer dans la technologie et la science. Elle croit fermement que l'innovation peut transformer le monde et encourage les jeunes à explorer leur créativité et à relever les défis avec courage et détermination.

Lire aussi:

Aïssatou Ami Touré, DG de Yassir Sénégal, remporte le Prix les Margarets 2024 dans la catégorie Intrapreneure Afrique

Published in Tech Stars

Expert en logistique, il utilise la technologie pour faciliter le transport et renforcer la surveillance des marchandises durant leur expédition.

Marc Biegniebe (photo) est un expert en logistique et un entrepreneur togolais. Il est un cofondateur et le directeur général d’Anaxar, une entreprise novatrice, créée en 2020 avec Essoyodouna Amouzou, qui vise à simplifier le transport de marchandises à travers la région ouest-africaine via une plateforme numérique intuitive.

Anaxar opère depuis le Togo et propose ses services au Burkina Faso, au Mali, au Niger et dans les autres pays de la sous-région. Dotée d’un réseau de 1 000 transporteurs expérimentés, elle assure un transport sûr et efficient des marchandises à un coût optimal pour ses clients africains.

En plus de ses services de fret, Anaxar offre des solutions de déménagement et de livraison rapide, permettant ainsi à ses clients de gagner en efficacité. Grâce à une application mobile dédiée, les clients peuvent suivre en temps réel toutes les étapes de leurs expéditions, assurant ainsi des livraisons ponctuelles et une satisfaction client maximale.

Par ailleurs, Anaxar a étendu son champ d’action en lançant GoodTRIP, une plateforme de covoiturage. Cette application, déjà opérationnelle au Togo, met en relation des conducteurs disposant de places libres et des passagers cherchant à partager les mêmes trajets. Avec plus de 768 destinations répertoriées, 120 itinéraires disponibles, 43 conducteurs et 350 passagers inscrits, GoodTRIP facilite les déplacements tout en favorisant le partage des ressources.

Marc Biegniebe est diplômé de l’Ecole supérieure de la mer où il obtient en 2012 une licence en gestion des activités portuaires et maritimes. Il est aussi titulaire d’un diplôme d’ingénieur en management portuaire et maritime obtenu en 2015 à l’académie régionale des sciences et techniques de la mer.

Après ses études, il a été embauché en 2015 comme assistant support de Bureau Veritas, une entreprise internationale spécialisée dans le domaine des essais, de l’inspection et de la certification, où il est resté jusqu’en 2021. Parallèlement, il a travaillé comme consultant formateur à l’école maritime du Togo. 

En reconnaissance de ses réalisations, l’entreprise Anaxar de Marc Biegniebe a été honorée en 2023 lors de la première édition des Africa Supply Chain Awards au Sénégal, remportant le prix de l’entreprise la plus performante dans le domaine du transport routier.

Melchior Koba

Lire aussi:

La Togolaise Matina Gaël Egbidi utilise l’IA pour démocratiser l’accès aux services bancaires et réduire l’usage du cash

Published in Tech Stars

Il rêve d’un avenir où tous les Africains, sans exception, sont numériquement connectés. Son impact sur le continent a été plusieurs fois salué et récompensé.

Strive Masiyiwa (photo) est un homme d’affaires et un philanthrope zimbabwéen. Fondateur et président exécutif de Cassava Technologies, il utilise la technologie pour améliorer la vie des gens et des entreprises sur tout le continent, en aidant à créer plus de chances pour chacun et à stimuler l’économie.

Depuis sa création en 2021, Cassava Technologies s’est imposée comme un pilier de la transformation numérique africaine. Basée à Londres et présente dans 31 pays, cette entreprise offre une gamme diversifiée de produits et services dans pas moins de 94 pays. Parmi ses filiales figurent Liquid Network, Liquid Dataport, Liquid C2, Africa Data Centres, Distributed Power Africa, Sasai Fintech, Telrad et Vaya Technologies.

Cependant, Cassava Technologies est une filiale d’Econet Group qui comprend aussi Econet Wireless. Ce dernier est un fournisseur de services de télécommunications en Afrique subsaharienne. Il propose des solutions en matière de téléphonie mobile et fixe sans fil, de téléphones publics, d’accès à Internet et de solutions de paiement. Il a lancé son premier réseau mobile en 1998.

En dehors de ses activités commerciales, Strive Masiyiwa investit avec passion dans le social via la Higherlife Foundation, cofondée avec son épouse Tsitsi. La fondation a déjà apporté son soutien à 250 000 enfants orphelins dans l’éducation à travers l’Afrique, tout en parrainant des programmes de santé, de secours en cas de catastrophe, et de développement rural.

Directeur non-exécutif de Netflix depuis 2020, l’homme d’affaires siège au conseil d’administration de la fondation Bill & Melinda Gates et de National Geographic, un média de référence dans la science et l’exploration. Il est aussi un membre du conseil consultatif mondial de la Bank for America.

Membre du conseil d’administration de la fondation Rockefeller de 2003 à 2018, Strive Masiyiwa a occupé le poste de directeur non-exécutif de la chaîne de biens de consommation Unilever de 2016 à 2024. De 2020 à 2022, il a été un envoyé spécial de l’Union africaine pour la lutte contre la Covid-19.

Reconnu pour son impact sur la scène tech en Afrique et dans le monde, Strive Masiyiwa a été récompensé par de multiples distinctions. En janvier 1990, il a été honoré du titre d’homme d’affaires zimbabwéen de l’année. En janvier 2020, il a été cité parmi les 50 personnes les plus influentes au monde par Bloomberg, ainsi que parmi les 100 Africains de l’année par Mail & Guardian. Il a également été intronisé au Junior Achievement Worldwide Global Business Hall of Fame par JA Worldwide la même année. En 2021, Fortune Magazine l’a classé parmi les 50 plus grands leaders du monde.

Melchior Koba

Lire aussi:

Au Zimbabwe, Tafadzwa Chikwereti donne aux agriculteurs les moyens de s’adapter au changement climatique

Published in Tech Stars

En tant qu’entrepreneur, il veut s’assurer que les produits sensibles comme les vaccins sont transportés dans de bonnes conditions, de la pharmacie au patient.

 

 

Christian Cédric Toe est un ingénieur et un entrepreneur burkinabè. Fondateur de Laafi Concepts, il propose une solution complète pour surveiller les conditions critiques des produits sensibles comme les vaccins et autres produits sensibles pharmaceutiques tout au long de la chaîne d’approvisionnement et de distribution.

Fondée en 2020, la start-up veut augmenter la disponibilité des produits de santé comme les vaccins et améliorer la sécurité alimentaire sur le continent. Au cœur de son offre se trouve le Laafi Monitor, un appareil permettant aux clients de surveiller en temps réel la température, l'humidité et l'exposition lumineuse de leurs produits. Doté de fonctionnalités d'alerte personnalisables, cet outil offre une tranquillité d'esprit en signalant tout changement critique.

Pour compléter son offre, la start-up a développé Laafi Mobile, une application de suivi et de gestion des conditions de transport et de stockage des produits sensibles, offrant ainsi une solution holistique à ses clients.

Laafi Concepts bénéficie du soutien stratégique d'Orange. « Orange a joué un rôle important dans l’identification de nouveaux marchés, un mentorat et un accès à son réseau d’experts. Ce soutien a été essentiel pour nous aider à développer et à commercialiser notre produit », révèle Christian Cédric Toe.

Les objectifs de développement de Laafi Concepts sont ambitieux. En effet, elle veut « standardiser tous nos process et améliorer l’accessibilité à nos produits, augmenter notre base de clients institutionnels à 100 d’ici à 2025, développer de nouvelles fonctionnalités pour notre solution et rendre notre présence sur de nouveaux marchés en Afrique subsaharienne », explique l’entrepreneur à We Are Tech Africa.

Invité au Maroc pour le World Electronics Forum qui a commencé le lundi 15 avril et prendra fin le jeudi 18 avril, l’entrepreneur pourra échanger et collaborer avec d’autres chefs d’entreprises présents au forum.

Christian Cédric est diplômé de l’université polytechnique de Bobo-Dioulasso où il a obtenu en 2013 un bachelor en génie industriel et maintenance. Avant de fonder Laafi Concepts, il a lancé Laafi Bag, un sac réfrigérant capable de maintenir les vaccins à la température adéquate pendant 90 heures. Cette invention, produit de son entreprise Genuine Concept (2015-2020), lui a valu le prix de l’innovation aux Rebranding Africa Awards en 2016.

Melchior Koba

Lire aussi:

Le Burkinabè Josias Kere favorise la culture hors sol et intègre une technologie de suivi au processus agricole

Published in Tech Stars

Ingénieur biomédical de formation, il entreprend dans le domaine de la santé. Il a réussi à lancer cinq start-up, dont Aumet qui se développe dans le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.

Yahya Aqel (photo) est le fondateur et le président-directeur général d’Aumet, un marché business to business de produits pharmaceutiques dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA). Basée aux Etats-Unis, la start-up est présente en Jordanie, en Arabie saoudite, en Egypte et à Oman.

Fondée en 2020, Aumet fournit une plateforme qui relie les fournisseurs pharmaceutiques aux pharmacies, en rationalisant le processus d’approvisionnement et en améliorant l’accès aux fournitures médicales. L’entreprise a été créée dans le but de rendre plus efficace et transparente l’acquisition des fournitures médicales par les prestataires de soins de santé.

Une chose qui distingue Aumet, c'est son utilisation innovante de l'intelligence artificielle. En exploitant l'analyse de données, la plateforme optimise le réapprovisionnement des stocks, anticipe les besoins et met en relation les prestataires de soins de santé avec les fournisseurs les mieux adaptés.

Depuis ses débuts, la start-up a su compter sur le soutien de la société Orange en tant que partenaire de développement. Elle a bénéficié de conseils et d’une expertise dans divers domaines, notamment le développement technologique, le marketing et l’expansion commerciale. Aujourd’hui, la société est représentée au World Electronics Forum qui se tient au Maroc jusqu’au jeudi 18 avril 2024.

Interrogé sur les projets d'expansion, Yahya Aqel dévoile des ambitions audacieuses. « Nous avons des perspectives d’expansion ambitieuses sur de nouveaux marchés, à la fois régionaux, comme le CCG (EAU, Koweït, Qatar et Bahreïn), plus le Maroc, et l’Irak, et aussi internationaux, comme la France, le Royaume-Uni et les États-Unis. Nous voyons d’importantes opportunités de croissance sur les marchés où les processus d’approvisionnement en soins de santé sont inefficaces ou fragmentés  », explique-t-il à We Are Tech Africa.

Yahya Aqel est diplômé de l’université hachémite en Jordanie où il a obtenu en 2006 un bachelor en ingénierie biomédicale. Il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2015 à l’IE Business School à Madrid, en Espagne.

Avant de se lancer dans l'aventure Aumet, Yahya Aqel avait déjà fait ses preuves en créant quatre autres start-up. Tout a commencé avec Al-Sumow International Co., un fabricant médical établi au Koweït en 2005, dont il était directeur général jusqu'à son rachat en 2011.

En 2011, il a cofondé Aqel Universal Medical Equipment and Tools, une société spécialisée dans la fabrication de produits de santé, notamment des articles jetables en non-tissé et en plastique, dans la région du Golfe. Il a dirigé cette entreprise en tant que PDG jusqu'en 2014, année où il a lancé Healthy Brain, une plateforme de commerce électronique dédiée à la vente de produits médicaux.

En 2016, il a poursuivi sur sa lancée en cofondant OnEx, une plateforme de vente destinée aux fabricants et distributeurs de produits de santé. Cette plateforme a permis à ces utilisateurs de développer leurs activités à la fois à l'échelle internationale et locale.

Reconnu pour son impact majeur dans le secteur de la santé, Yahya Aqel a été honoré en tant qu'Entrepreneur de l'Année par EY en 2019. Sa start-up a également été saluée par le Forum économique mondial comme l'une des 100 meilleures au monde, témoignant ainsi de son influence mondiale croissante.

Melchior Koba

Lire aussi:

Avec l’IA, l’Egyptien Omar Zaghloul produit des poudres de protéines écologiques à partir de nutriments locaux

Published in Tech Stars

Diplômé en finance, il se consacre désormais à ses deux passions : l’agriculture et la technologie. Il promeut une agriculture responsable, respectueuse de l’environnement et utilise la technologie pour atteindre ses objectifs.

Josias Wendinda Kere (photo), analyste des marchés financiers et entrepreneur burkinabé, fusionne sa passion pour l'agriculture et la technologie à travers sa start-up Agri Minga fondée en 2018. Cette entreprise, dont il est le président-directeur général, révolutionne l'agriculture en Afrique en utilisant des techniques de culture hors sol hydroponique et aéroponique, ainsi que la culture sous serres intelligentes.

Agri Minga se positionne comme une entreprise visionnaire qui vise à développer une agriculture à la fois écologique et socialement impactante au Burkina Faso. En évitant l'utilisation de produits chimiques ou d'organismes génétiquement modifiés, elle cultive diverses plantes, notamment des fruits, légumes et plantes aromatiques, dans un environnement contrôlé. L'entreprise commercialise également des kits de culture hors sol. Elle intègre une technologie de suivi des tâches pour optimiser les conditions de croissance.

Du 15 au 18 avril 2024, Agri Minga participe au World Electronics Forum au Maroc, offrant ainsi à son PDG l'opportunité de partager son expérience et de collaborer avec d'autres acteurs du secteur.

Josias Wendinda Kere a bénéficié du soutien de plusieurs structures d’accompagnement en Afrique. Ancien participant du programme AGreenLab, porté par plusieurs structures dont Impact Hub et La Fabrique, elle a aussi eu accès à un programme d’accélération du groupe Orange. Ce qui lui permettra de « finaliser la conception d’un outil de contrôle et de suivi des paramètres agricoles sous serre ou en plein champ », a-t-il confié à We Are Tech Africa.

Interrogé sur ses objectifs de développement, Josias Wendinda Kere a déclaré : « nous avons pour objectif d’élargir notre gamme de services en introduisant de nouvelles offres innovantes comme le module de contrôle et de suivi géré par intelligence artificielle. Nous veillerons également à recruter les compétences nécessaires pour offrir un service de qualité supérieure, et établir des partenariats stratégiques avec des institutions de recherche dans le domaine agricole ».

Josias Wendinda Kere est titulaire d’une licence professionnelle en banque, finance et microfinance obtenu en 2008 à Institut Africain du Management. En 2010, il obtient un master en gestion et finance, option marchés financiers à l’Ecole supérieure de gestion et finance (ESG) à Paris. Par ailleurs, il a, dès le collège, développé des compétences en informatique.

Après ses études, il a travaillé pendant plusieurs années dans le domaine bancaire et financier. Entre autres, il a été analyste trader à la Holding Bourse and Investment entre 2011 et 2013. De 2012 à 2023, il a dispensé des cours en trading et analyse technique, en négociation des titres sur les marchés de capitaux et en programmation informatique. En 2016 et 2017, il a été le consultant chargé de la gestion du risque de change de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY).

Melchior Koba

Lire aussi:

Au Burkina Faso, Mahamadi Rouamba veut servir de tremplin aux porteurs de projets tech innovants

Published in Tech Stars

Son but est de révolutionner l’industrie des protéines en Afrique. Il utilise l’intelligence artificielle et développe des solutions durables pour atteindre ses objectifs.

Omar Zaghloul (photo) est un pharmacien de formation et un entrepreneur égyptien. Cofondateur et président-directeur général d’AIProtein, il produit des poudres de protéines végétaliennes et respectueuses de l'environnement grâce à une production de protéines alimentée par l'intelligence artificielle (IA).

Fondée en 2023, AIProtein est une start-up biotechnologique pionnière dans la production de poudres de protéines écologiques, végétaliennes et sans gluten. Grâce à une plateforme de production hybride IA/IoT (Internet des objets), l'entreprise utilise des nutriments organiques locaux pour une aquaculture durable et une technologie de purification des protéines évolutive.

Le but de la start-up est de relever les défis environnementaux, sociaux et économiques de la production traditionnelle de protéines. Elle veut aussi répondre aux besoins nutritionnels d'une population mondiale en pleine croissance.

Omar Zaghloul est titulaire d’un bachelor en sciences pharmaceutiques obtenu en 2017 à l’université allemande du Caire. En 2021, il a obtenu un diplôme en sciences biomédicales, conception et développement de médicaments à Zewail City of Science and Technology.

Il a commencé sa carrière professionnelle en 2017 en tant que responsable marketing au sein de Pharco Pharmaceuticals. Dans cette entreprise, il a successivement été stagiaire en assurance qualité et stagiaire en stabilité R&D (recherche et développement). En 2019, il est nommé associé communautaire du fournisseur d’espaces de travail, Regus.

Parallèlement, Omar Zaghloul devient le responsable de la propriété intellectuelle et du transfert de technologie de Zewail City of Science and Technology. En 2020, il travaille comme coordinateur des programmes d'innovation et d'entrepreneuriat du centre d’innovation.

Après un an et demi passé à CEO ENTREPRENEUR où il a occupé les postes de responsable du développement de programme et de consultant en gestion, il revient à Zewail City of Science and Technology en 2022. Durant cette année-là, il était consultant en gestion de l’innovation.

Reconnaissance suprême pour son travail, en 2023, Omar Zaghloul a été désigné président-directeur général de l'année au Moyen-Orient, un titre reflétant son engagement et son excellence dans le domaine de l'entrepreneuriat et de l'innovation.

Melchior Koba

Lire aussi:

En Egypte, le Technology Innovation and Entrepreneurship Center soutient la recherche et le développement dans les TIC

Published in Tech Stars

Il est un entrepreneur déterminé qui se distingue par son engagement à trouver des solutions innovantes aux défis financiers en Afrique, en particulier pour les immigrés et leurs familles.  

Adham Azzam (photo) est un entrepreneur égyptien. Cofondateur et président-directeur général de Balad, il a mis en place une infrastructure de paiement transfrontalier multidevise et multicanal pour l'Afrique.

Balad, créée en 2022 par Adham Azzam, Sally Asaad et Mohamed Assem, offre une plateforme numérique complète pour faciliter les transactions financières entre les immigrés et leurs proches restés au pays. La start-up propose des services tels que des transferts de fonds, des applications bancaires mobiles et des cartes de débit prépayées, avec des frais réduits et une livraison instantanée des fonds via les cartes Balad.

Avant de se lancer dans cette aventure entrepreneuriale, Adham Azzam a cofondé Lnddo en 2019, où il a occupé le poste de directeur des opérations jusqu'en 2022. Lnddo est une société innovante utilisant la technologie et l'analyse des données pour offrir des solutions de crédit novatrices aux entreprises dans la région, notamment aux Émirats arabes unis, en Égypte et en Arabie saoudite.

Diplômé de l'Institut national des sciences appliquées de Toulouse, en France, où il a étudié le génie civil, Adham Azzam a enrichi son parcours académique avec un Executive MBA de l'INSEAD en 2012. Sa carrière professionnelle a commencé en 1999 chez Bouygues Construction où il a été ingénieur de site.

En 2006, il a rejoint VINCI Concessions, une société d’infrastructures de transport, en tant que chef de projet de la compagnie financière et industrielle des autoroutes (Cofiroute), une filiale de la société.

En 2016, il a intégré l'IFC (Société financière internationale) en tant que chargé d'investissement principal. En 2018, puis a pris les rênes d'EgySolar en tant que président-directeur général, avant de se consacrer pleinement à l'entrepreneuriat en 2019. EgySolar est une société spécialisée dans le développement de l'énergie solaire.

Melchior Koba

Lire aussi:

Avec Benya, l’Egyptien Ahmed Mekky fournit des solutions TIC complètes, intégrées et durables dans la région MEA

Published in Tech Stars

Dotée d’une solide expérience dans le domaine de la finance et de la comptabilité, elle a décidé de se concentrer sur le commerce électronique pour répondre aux besoins des Gabonais en matière d’achats en ligne et de livraison rapide.

Malika Gadault Deacken (photo) est une auditrice et une entrepreneure gabonaise. Fondatrice de FastBox, elle met en relation des clients et des marchands de produits divers.

Fondée en 2020, FastBox propose une application de vente en ligne, FastBox App, qui permet la commercialisation de produits de tout genre. En tant que marketplace généraliste, elle offre une gamme complète d’articles, des produits de beauté aux vêtements, en passant par les accessoires de maison, les produits alimentaires et bien d’autres.

Pour offrir une expérience client optimale, FastBox a développé un service de livraison intégré, FastBox Livraison, permettant aux clients de recevoir leurs achats directement à leur domicile. Cette solution de livraison contribue à éliminer les contraintes liées au déplacement physique pour effectuer des achats, offrant ainsi plus de commodité aux consommateurs gabonais.

Malika Gadault Deacken n’est pas seulement une entrepreneure prospère. Elle est la directrice générale de Bet241, une société de pari sportif au Gabon. Occupant ce poste depuis janvier 2023, elle a intégré la société en 2017 en tant que directrice administrative et financière.

L’entrepreneure est aussi en charge de la commission finance du syndicat des entreprises technologiques du Gabon TECH 241 et un mentor d’entreprise de l’organisation Women In Africa.

Malika Gadault Deacken est diplômée de l’université catholique de Lille où elle a obtenu en 2009 une licence en économie et finance. En 2012, elle a obtenu à l’ESG Finance, à Paris, un master en audit, expertise comptable et contrôle de gestion. Elle est aussi titulaire d’une certification en stratégie obtenue en 2023 à HEC Paris.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Malika Gadault Deacken a acquis une précieuse expérience au sein de grandes entreprises telles que BforBank, Orange France et le cabinet Deloitte. Son passage chez Deloitte, où elle a successivement occupé les postes d’auditrice, d’assistante senior et de cheffe de mission entre 2013 et 2017, lui a permis de développer ses compétences en audit et en gestion.

Melchior Koba

Lire aussi:

La Franco-Gabonaise Selena Souah permet l’enregistrement en ligne des voyageurs dans les hôtels

Published in Tech Stars

Informaticien de formation, il met ses compétences au service des Sud-Africains, proposant des solutions pour rendre l’éducation plus accessible et plus efficace pour tous les étudiants, quel que soit leur contexte.

Dacod Magagula (photo) est un informaticien et un entrepreneur sud-africain. Diplômé de l’université du Cap où il a obtenu en 2017 un bachelor en informatique, il a forgé son expertise au service de diverses entreprises avant de fonder, en 2020 avec Tao Boyle, la start-up FoondaMate, dont il est le président-directeur général.

FoondaMate se positionne comme une solution pour les étudiants sud-africains en quête de ressources éducatives accessibles et de qualité. L’entreprise utilise l’intelligence artificielle et crée des chatbots disponibles sur des plateformes de messagerie telles que WhatsApp et Facebook Messenger. Son objectif est de fournir aux étudiants, en particulier ceux qui n’ont pas accès à Internet ou qui peinent à trouver des informations pertinentes, les outils nécessaires pour réussir leurs études.

L’impulsion de Dacod Magagula pour créer FoondaMate découle de son propre parcours académique marqué par des défis. Ayant grandi dans un township rural de Mpumalanga, en Afrique du Sud, où les ressources étaient rares, il comprend parfaitement les obstacles auxquels sont confrontés de nombreux étudiants. « Je suis allée à l’école dans un township rural de Mpumalanga, en Afrique du Sud, où il n’y avait pas de ressources. Je n’ai pas eu d’électricité à la maison avant l’âge de 7 ans », a-t-il partagé.

La start-up, qui a débuté en proposant des téléchargements d’anciens examens, compte désormais plus d’un million d’utilisateurs. Ces derniers exploitent le service de FoondaMate comme un contact WhatsApp ou Messenger qui les accompagne dans leurs devoirs et dans la préparation de leurs examens.

Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Dacod Magagula a acquis une expérience précieuse dans le domaine du développement web. En 2016, il a effectué un stage chez Lumico, une agence de marketing numérique, où il a travaillé en tant que développeur d’applications web. Entre 2017 et 2021, il a successivement occupé des postes de développeur full stack chez Monetise E-commerce, une agence de commerce électronique, et d’ingénieur full stack chez ninety9cents, une agence de publicité sud-africaine.

Melchior Koba

Lire aussi:

Avec Zulzi, Donald Vutlharhi Valoyi livre aux Sud-Africains des produits alimentaires et pharmaceutiques

Published in Tech Stars
Page 1 sur 81

Please publish modules in offcanvas position.