Vétérinaire de formation, elle réoriente sa carrière vers l’immobilier. Elle conçoit une solution numérique destinée à transformer les pratiques du secteur.
Souhila Merraouche est une entrepreneure et dirigeante algérienne, reconnue pour son engagement dans la transformation digitale du secteur immobilier. Elle est la fondatrice et la directrice générale de Krello, une start-up qui développe des solutions innovantes pour digitaliser et optimiser la gestion immobilière.
Fondée en 2022, Krello est une plateforme numérique qui révolutionne la façon dont particuliers et professionnels accèdent au marché immobilier. Accessible sur mobile et web, elle connecte acheteurs, vendeurs, locataires et agents immobiliers dans un écosystème complet, sécurisé et transparent, couvrant la location, la vente, l’échange de biens et la promotion de services immobiliers.
L’application permet aux propriétaires et aux agents de gérer et publier leurs annonces, tandis que les locataires et acheteurs peuvent rechercher un bien selon leurs critères. Un algorithme de correspondance automatique associe les besoins des utilisateurs aux offres disponibles, simplifiant les recherches et accélérant l’accès aux biens.
Krello intègre un service de messagerie pour les échanges entre utilisateurs, un module de gestion publicitaire pour optimiser la visibilité des annonces et un service client. La plateforme permet d’effectuer des recherches filtrées par localisation, budget, type de bien ou durée, de réserver en ligne, d’évaluer les services utilisés et de partager les annonces de manière publique ou privée.
Souhila Merraouche est titulaire d’un doctorat en médecine vétérinaire obtenu en 2009 à l’université Hadj Lakhdar de Batna. Elle détient également un bachelor en psychologie industrielle et organisationnelle obtenu en 2023 à l’université d’Alger 2. Sa carrière débute en 2009 chez BCCM, un fabricant français de concasseurs et broyeurs, en tant qu’analyste marketing en Algérie.
En 2010, elle ouvre le cabinet vétérinaire Merraouche, qu’elle dirige jusqu’en 2018. Entre 2016 et 2022, elle travaille comme directrice chez Unicity International, une entreprise américaine spécialisée dans les produits nutritionnels, en Algérie.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il construit sa carrière autour des nouvelles technologies et de leur impact sur les échanges entre entreprises et clients. Il développe aujourd’hui des outils qui changent la manière dont les entreprises communiquent sur les réseaux sociaux.
Richard Nischk (photo) est un entrepreneur sud-africain, cofondateur et directeur général de Cue. La start-up est spécialisée dans la création de solutions de service client alimentées par l’intelligence artificielle.
Fondée en 2015, Cue a développé une plateforme éponyme qui permet aux entreprises de gérer et d’automatiser leurs interactions clients sur WhatsApp, Facebook Messenger, le web chat et Instagram, depuis une interface unifiée. L’objectif est de fournir un service client rapide, personnalisé et efficace, tout en réduisant les délais de réponse et les coûts opérationnels.
La technologie de Cue repose sur l’intégration de chatbots avancés et d’agents conversationnels IA, capables de traiter les demandes courantes, de personnaliser les réponses et de s’adapter à chaque client grâce à l’analyse des conversations. La plateforme offre aussi des outils d’analytics détaillés pour suivre chaque échange, mesurer la satisfaction client et optimiser les performances du support.
En 2024, Cue a lancé un service d’Agents IA, des assistants virtuels capables de comprendre le langage naturel et de s’entraîner sur les documents internes des entreprises pour offrir un support encore plus précis et autonome. L’entreprise sert des centaines de clients en Afrique du Sud et en Europe. Elle est constituée d’une équipe de plus de 40 personnes répartie dans 10 villes et 5 pays à travers le monde.
Avant Cue, Richard Nischk a fondé en 2013 Forecast Raincoats, qu’il a codirigée jusqu’en 2023. L’entreprise fabrique et commercialise sa propre marque d’imperméables en Afrique du Sud.
Il est diplômé de l’université de Stellenbosch, où il a obtenu en 2010 un bachelor en dynamique sociale. Il détient aussi un diplôme d’études supérieures en gestion d’entreprise obtenu en 2013 à l’université du Cap.
Sa carrière professionnelle a commencé chez Panacea Mobile, une société de technologie des communications, où il était responsable de la gestion des comptes. Il rejoint en 2015 Continuon, une entreprise qui propose des solutions intelligentes pour le marketing, où il travaille jusqu’en 2021 en tant que directeur non exécutif.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Elle se forme à la programmation pour en comprendre le fonctionnement et s’engage ensuite dans la création de solutions pratiques, avec l’idée de rendre les services numériques plus accessibles aux utilisateurs africains.
Mandisa Mjamba (photo) est une entrepreneure et ingénieure logicielle sud-africaine. Elle est cofondatrice de Paie, une start-up qui développe un portefeuille numérique adapté aux utilisateurs africains dans l’écosystème Web3.
Fondée en 2022, Paie permet le stockage, la gestion et le transfert d’actifs numériques tels que les stablecoins. Elle donne également accès aux applications décentralisées, aux services de finance décentralisée (DeFi) et aux places de marché NFT. L’application se positionne comme une solution d’inclusion financière en Afrique en proposant une alternative aux monnaies locales.
Paie fonctionne comme un portefeuille Web3, servant de coffre-fort numérique et d’identité dans l’écosystème décentralisé. Il permet les transactions sur blockchain, sans intermédiaire bancaire, tout en laissant à l’utilisateur le contrôle de ses clés privées. Des fonctionnalités de sécurité comme l’authentification à deux facteurs, le chiffrement SSL et la gestion des sessions sont intégrées pour protéger les avoirs des utilisateurs.
Avant Paie, Mandisa Mjamba a fondé en 2019 Vula Nova, où elle a occupé le poste de directrice générale jusqu’en 2023. Vula Nova est une société sud-africaine de développement de logiciels dirigée par des femmes. Elle a également cofondé Stulo, où elle a été directrice technique jusqu’en 2022, et Indoni Developers, une communauté de développeuses de logiciels en Afrique du Sud.
Mandisa Mjamba est diplômée de la Nelson Mandela University, où elle a obtenu en 2015 un bachelor en informatique. Elle commence sa carrière professionnelle la même année chez Munich Re, une entreprise d’assurance, comme analyste développeuse. L’année suivante, elle a occupé le même poste chez Sanlam, une entreprise financière.
Elle rejoint ensuite Yoco, une fintech, comme ingénieure logicielle. En 2019, elle devient directrice exécutive chez Relay Africa, une entreprise technologique zimbabwéenne spécialisée dans le développement de solutions numériques pour le secteur de la santé en Afrique.
Melchior Koba
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Il développe des solutions technologiques liées à l’agriculture en Afrique. Il concentre ses activités sur le suivi des données, les paiements et l’accès aux services financiers pour les exploitants.
George Maina (photo) est un entrepreneur et spécialiste kényan des technologies de l’information et de la blockchain. Il est cofondateur et président-directeur général de Shamba Records, une start-up agritech qui développe des solutions numériques destinées aux petits exploitants agricoles en Afrique.
Fondée en 2017, Shamba Records propose une plateforme qui digitalise la chaîne de valeur agricole. Elle utilise la blockchain et l’intelligence artificielle pour collecter en temps réel les données de production, automatiser les paiements, évaluer la solvabilité des agriculteurs et faciliter leur accès à des services financiers tels que le crédit, l’assurance ou le financement du commerce.
La plateforme attribue à chaque agriculteur une identité numérique unique, enregistrée sur la blockchain, permettant de tracer l’origine des récoltes et de sécuriser les transactions. Elle comprend des outils d’évaluation de crédit, des contrats intelligents pour la location ou la vente de terres, ainsi que des services de paiement instantané. Les coopératives agricoles peuvent ainsi gérer la distribution des ressources, la collecte des récoltes et la rémunération des membres, tout en limitant les risques de fraude et de manipulation des données.
« Ma mission est claire : créer un monde où chaque agriculteur, quelle que soit sa taille ou sa situation géographique, dispose des ressources et du soutien nécessaires pour prospérer. En favorisant l'adoption de l'IA et de la blockchain, je ne me contente pas de résoudre les défis d'aujourd'hui, mais je façonne également l'avenir de l'agriculture », déclare le directeur général de Shamba Records.
George Maina est diplômé de la Kenya Methodist University, où il a obtenu en 2012 un bachelor en comptabilité et finance. En 2010, il rejoint Safaricom en tant qu’ingénieur principal de support à la clientèle avant d’être promu, trois ans plus tard, gestionnaire principal des relations commerciales. Entre 2016 et 2017, il dirige Once Sync Ltd, une société de logiciels.
Melchior Koba
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Il conçoit des outils numériques pour répondre à des besoins concrets. Son parcours relie la création de solutions pratiques à la volonté de rendre l’usage du numérique accessible à tous.
Shina Arogundade (photo) est un entrepreneur et professionnel de la technologie au Nigeria. Il est cofondateur et directeur général de Techbeaver, une société basée à Lagos spécialisée dans le développement de logiciels, d’applications web et mobiles, et dans l’accompagnement de start-up reposant sur un modèle de venture studio.
Fondée en 2019, Techbeaver aide des entreprises de différentes tailles, y compris des start-up non techniques, à concevoir, développer et lancer des produits numériques tels que des applications web et mobiles, des plateformes e-commerce et des solutions sur mesure. L’entreprise développe également ses propres produits, dont Myltura.
Créée en 2022, Myltura est une start-up de technologie médicale qui propose une plateforme numérique pour l’accès aux soins et la gestion de la santé des patients et des professionnels. Elle fournit aux cliniques, laboratoires et praticiens une solution pour numériser leurs services et gérer leur relation avec les patients.
L’application Myltura permet aux utilisateurs de réserver des tests médicaux en ligne, de bénéficier de la collecte d’échantillons à domicile, de recevoir des résultats de laboratoire de manière sécurisée et d’accéder à des consultations médicales à distance. La start-up a été sélectionnée pour le Google for Startups Accelerator Africa 2025.
Shina Arogundade est également partenaire de Hackfrica, une structure qui organise des hackathons dans plusieurs villes africaines pour les étudiants de premier cycle. En 2015, il a cofondé sa première entreprise, Naikob, qui propose un réseau social destiné à connecter les Nigérians, à faciliter les interactions sociales et à permettre aux entreprises de promouvoir leurs produits.
Il est diplômé de la Federal University Oye-Ekiti, où il a obtenu en 2016 un bachelor en ingénierie électrique et électronique. Il détient aussi un diplôme en banque et finance obtenu en 2018 à la Financial Institution Training Centre de Lagos (Nigeria).
En 2018, il devient chef de projet chez Jonjoe Geotechnical, une entreprise géotechnique, avant de rejoindre la banque UBA en tant que chargé du service à la clientèle, puis analyste de crédit en 2019. En 2021, il est nommé directeur des opérations chez Trade Lenda, une start-up de technologie financière, où il travaille jusqu’en 2023.
Melchior Koba
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Nigérian, il part au Rwanda où il poursuit ses études universitaires. Il y a senti le besoin d’offrir des solutions agricoles innovantes et durables aux petits exploitants et aux ménages urbains, notamment dans les zones arides ou exposées aux effets du changement climatique.
Israel Smart (photo) est un entrepreneur nigérian installé au Rwanda. Il a fondé Smartel Agritech, une start-up qui conçoit et déploie des systèmes hydroponiques adaptés aux zones arides et aux régions exposées aux effets du changement climatique.
Fondée en 2022, Smartel Agritech développe des solutions de culture hors-sol utilisant de l’eau enrichie en nutriments pour remplacer la terre, permettant la culture dans des zones à ressources limitées en eau ou en surfaces cultivables.
La technologie développée par Smartel combine l’hydroponie, l’irrigation intelligente, l’énergie solaire et l’Internet des objets (IoT) pour optimiser la croissance des plantes, surveiller en temps réel les besoins en nutriments, détecter les maladies et automatiser l’irrigation. Selon la start-up, ces systèmes permettent d’économiser jusqu’à 90 % d’eau par rapport à l’agriculture traditionnelle, tout en augmentant les rendements et en réduisant l’empreinte carbone de la production agricole.
Smartel Agritech s’adresse aux petits producteurs, aux ménages en ville et aux communautés de réfugiés pour faciliter la production locale de légumes, de fourrages et de fruits, avec une réduction des coûts et de l’impact environnemental. La start-up fournit également des formations, un appui technique et des modèles de partage de revenus pour faciliter l’adoption des systèmes mis en place.
L’entreprise indique avoir généré 400 emplois directs et 2150 emplois indirects, formé 1750 petits producteurs et installé plus de 300 systèmes hydroponiques, entraînant une réduction estimée de 360 tonnes de CO₂, soit environ 1,2 tonne par système. Le 24 juin 2025, Smartel Agritech a intégré la neuvième cohorte du Google for Startups Accelerator : Africa.
My company is now backed by google 🥳🎉 @Smartelglobal pic.twitter.com/u4VPVxnQZ9
— Smart Israel (@iam_smartisrael) June 30, 2025
Israel Smart a étudié l’ingénierie logicielle et l’apprentissage automatique à l’African Leadership University au Rwanda. En 2023, il a travaillé comme assistant de projet chez OpenAI. L’année suivante, il a effectué un stage en ingénierie logicielle au sein du département Durabilité et Gouvernance de Libra Group aux États-Unis, un groupe regroupant des entreprises axées sur l’aérospatiale, les investissements, l’hôtellerie, le secteur maritime, l’immobilier et les énergies renouvelables.
En 2023, il a été nommé jeune ambassadeur de l’environnement par la Bestseller Foundation et a été accepté dans l’accélérateur du Programme alimentaire mondial pour ses systèmes alimentaires connectés. Il a également reçu le prix Diana, créé en mémoire de la princesse de Galles Diana, qui récompense les jeunes pour leur action sociale ou leurs efforts humanitaires.
Melchior Koba
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Il développe des outils numériques pour faciliter l’accès aux services essentiels. Il intègre les langues locales afin d’atteindre les personnes les moins instruites au Sénégal.
Alioune Badara Mbengue (photo) est un entrepreneur sénégalais spécialisé en innovation digitale, intelligence artificielle et design de produits. Il est le fondateur et le directeur général d’Andakia, une start-up qui développe des solutions d’intelligence artificielle dédiées aux langues africaines locales.
Fondée en 2024, Andakia a lancé AWA, une intelligence artificielle capable de comprendre et de parler le wolof, langue largement utilisée au Sénégal. L’objectif est de faciliter l’accès aux services numériques pour les populations peu alphabétisées ou non francophones, en supprimant les barrières linguistiques.
AWA se décline en API (interface de programmation) et en interface vocale intégrable à des applications web, mobiles ou à des plateformes comme WhatsApp. Elle permet aux entreprises, aux institutions et aux particuliers d’interagir en wolof avec des services numériques, contribuant ainsi à l’inclusion numérique.
L’outil propose des fonctionnalités de transcription audio, de synthèse vocale, de traitement du langage naturel, de recherche, de reconnaissance et de description d’images, ainsi que l’exécution de tâches par commande vocale. L’utilisateur peut, par exemple, dialoguer avec l’IA pour obtenir des informations, commander un taxi, envoyer de l’argent ou accéder à des services administratifs et commerciaux. Les développeurs peuvent intégrer ces fonctionnalités via l’API, permettant la création de chatbots, d’assistants vocaux et de services éducatifs en langues africaines.
Alioune Badara Mbengue est diplômé de l’Institut Supérieur de Management (ISM) au Sénégal, où il a obtenu en 2019 une licence en communication numérique et médias, puis en 2020 un master en administration des affaires. Il détient également un master en études entrepreneuriales obtenu la même année à l’Université Catholique du Sacré-Cœur en Italie.
Il commence sa carrière professionnelle en 2020 chez Capsules Digital au poste de chef d’innovation, fonction qu’il occupe jusqu’en 2024, tout en exerçant la même responsabilité au sein de l’incubateur JokkoLabs. Entre 2022 et 2024, il est ambassadeur de Zone01 Dakar, un centre d’intelligence collective.
En 2015, Alioune Badara Mbengue remporte le premier prix de l’Innovathon 55H organisé par l’Organisation internationale de la francophonie. En 2017, il reçoit le prix du jury lors du programme Univenture, porté par Carthage Business Angels et l’incubateur Wiki Startup. En décembre 2024, il reçoit une distinction aux Awards de la Jeunesse Africaine dans la catégorie « IA et nouvelles technologies ».
Melchior Koba
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Elle développe des outils numériques pour le suivi de la santé des femmes en Afrique. Elle leur permet de suivre leur cycle menstruel, leur grossesse et d’accéder à des services de santé en ligne.
Kidist Tesfaye (photo) est une entrepreneure technologique éthiopienne. Elle est la fondatrice et la directrice générale de YeneHealth, une start-up spécialisée dans la santé et le bien-être des femmes africaines, avec un accent mis sur la santé sexuelle et reproductive.
Fondée en 2022, YeneHealth propose, via une application mobile et un site web, des services adaptés aux besoins des femmes d’Afrique de l’Est et d’autres régions. L’application permet un suivi du cycle menstruel et de la grossesse grâce à des outils d’intelligence artificielle, offrant aux utilisatrices la possibilité de suivre leur cycle, leur ovulation, leurs symptômes et leur humeur, tout en recevant des conseils personnalisés.
Les femmes enceintes accèdent à un accompagnement hebdomadaire, à des conseils d’experts et à un suivi du développement de leur bébé. La start-up offre également l’accès à une pharmacie électronique, avec des produits de santé livrés dans des emballages discrets et confidentiels.
La plateforme propose des contenus éducatifs validés par des professionnels de santé sur des thématiques telles que la contraception, la maternité, le bien-être et la santé mentale. Elle permet aussi des consultations virtuelles avec des médecins ou des pharmaciens certifiés directement via l’application.
Kidist Tesfaye est cofondatrice et coprésidente de Harvard Alumni Entrepreneurs en Afrique, un réseau regroupant des anciens élèves de Harvard. En 2017, elle a fondé Art in Addis, une société d’événements artistiques visant à créer des espaces de rencontre autour de l’art.
Elle est diplômée de l’Université du Minnesota, aux États-Unis, où elle a obtenu en 2015 un bachelor en santé publique. Elle est également titulaire d’un master en éducation, pédagogie de l’éducation médicale et entrepreneuriat obtenu en 2019 à l’Université de Harvard.
Kidist Tesfaye commence sa carrière en 2011 aux États-Unis dans le secteur bancaire, où elle travaille pendant cinq ans avant de se réorienter vers le secteur de la santé. En 2016, elle retourne en Éthiopie et rejoint le St. Paul’s Hospital Millennium Medical College, où elle occupe notamment les fonctions de directrice des stratégies et opérations innovantes et du bureau de la communication et des partenariats internationaux. Entre juillet 2018 et mai 2025, elle est consultante principale de KP Innovative Solutions, une société de services et de conseil aux entreprises dans les secteurs de la finance, de la santé et de l’éducation.
Melchior Koba
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Il développe des outils numériques destinés aux salariés au sein des entreprises tunisiennes. Il s’investit dans des projets liés à l’organisation du travail et à la circulation des informations entre employeurs et employés.
Mohamed Khalil Ben Chebil (photo) est un entrepreneur tunisien. Il est cofondateur et président-directeur général de la start-up Tym, spécialisée dans le développement de solutions digitales pour le management des ressources humaines.
L’entreprise, fondée en 2023, propose une plateforme conçue pour transformer les pratiques RH au sein des entreprises tunisiennes. L’outil permet aux employeurs de recueillir les retours de leurs équipes et de mieux analyser leurs attentes et besoins. Cette approche vise à renforcer les mécanismes d’écoute au travail et à adapter les politiques internes aux réalités exprimées par les salariés.
La solution développée par Tym cherche ainsi à intégrer davantage les collaborateurs aux processus décisionnels liés à leur environnement professionnel, en facilitant l’expression sur les conditions de travail et les préoccupations individuelles.
Mohamed Khalil Ben Chebil est titulaire d’une licence en gestion des technologies de l’information et de la communication obtenue en 2022 à l’Institut supérieur des études technologiques en communications de Tunis. En 2024, il a complété un master en informatique à l’Institut supérieur d’informatique de Tunisie.
Son parcours professionnel commence en 2020 à la Banque centrale de Tunisie, où il occupe un poste de banquier. L’année suivante, il effectue un stage chez 1wayDEV, une entreprise spécialisée dans l’externalisation des services liés à l’expérience client. En 2022, il rejoint Makers Factory, un incubateur dédié aux créateurs de contenu, en tant que chargé d’accompagnement.
Melchior Koba
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Il a commencé sa carrière dans les télécommunications avant de rejoindre d'autres secteurs comme l’industrie et la finance. Il s’est ensuite tourné vers la création d’outils numériques liés aux besoins opérationnels des entreprises.
Amr Gamal (photo) est un entrepreneur technologique égyptien. Il est cofondateur et président-directeur général (PDG) d’Octane, une start-up égyptienne spécialisée dans la gestion digitale des paiements et des dépenses liées aux flottes de véhicules.
Fondée en 2022, Octane propose une plateforme digitale éponyme pour la gestion des dépenses liées aux flottes de véhicules, notamment le carburant, la maintenance, les pièces détachées, la petite caisse et les péages. La solution repose sur un portefeuille numérique fermé qui permet aux entreprises de regrouper tous leurs paiements liés à la mobilité dans un système centralisé, sécurisé et traçable.
La plateforme intègre des technologies avancées comme la carte à puce NFC, qui garantit que le paiement ne peut être effectué qu’à la station-service, réduisant ainsi les risques de fraude. Chaque transaction est accompagnée d’une photo obligatoire de la pompe, d’une notification instantanée en cas d’écart entre le montant payé et la consommation réelle, et d’une entrée manuelle du kilométrage pour un suivi précis de la consommation.
Octane donne accès à un vaste réseau de plus de 2400 stations-service. Elle fournit également des outils d’analytique en temps réel, des contrôles automatisés et des rapports détaillés pour optimiser les coûts, prévenir la fraude et améliorer la gestion des flottes. Récemment, la start-up a levé 5,2 millions de dollars pour accélérer son expansion au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, renforcer ses outils d’intelligence artificielle et intégrer de nouvelles fonctionnalités, comme la prise en charge des véhicules électriques.
Avant Octane, Amr Gamal a cofondé en 2010 TEDxCairo, un événement qui vise à rassembler une communauté d’acteurs du changement et à stimuler la réflexion et l’innovation à l’échelle locale et internationale.
L’entrepreneur est diplômé de l’université Ain Shams en Égypte, où il a obtenu en 2010 un bachelor en électronique et communications. Sa carrière professionnelle a commencé la même année chez Orange Egypt, où il a travaillé successivement comme ingénieur en qualité de service de transmission, ingénieur en qualité de service radio et analyse comparative, chef d’équipe en optimisation radiofréquence et chef d’équipe géomarketing.
En 2015, il rejoint l’entreprise manufacturière Procter & Gamble en tant que responsable des opérations de disponibilité et d’initiative pour le marché du Proche-Orient. En 2018, il devient chef d’équipe en marketing chez Vodafone. En 2022, il travaille comme directeur des opérations de FlapKap, une entreprise financière basée à Abu Dhabi aux Émirats arabes unis.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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