Il a commencé sa carrière en finance avant de se tourner vers l’entrepreneuriat. Il s’est investi dans la création d’outils numériques liés au commerce et à la logistique, en développant des plateformes destinées aux particuliers, aux entreprises et aux transporteurs.

Racine Sarr (photo) est un entrepreneur sénégalais spécialisé dans les technologies. Il est le fondateur et le directeur général de ShopMeAway, une plateforme de commerce électronique qui facilite les échanges internationaux pour les particuliers et les entreprises en Afrique francophone.

Fondée en 2016, ShopMeAway a pour objectif de simplifier l’accès aux produits proposés par des distributeurs mondiaux tels qu’Amazon, eBay ou AliExpress. La plateforme agit comme intermédiaire en levant les obstacles liés aux paiements, aux délais de livraison ou aux restrictions géographiques.

En plus de son activité tournée vers l’international, la start-up valorise les produits locaux à travers une section dédiée au « Made in Sénégal », offrant aux artisans et producteurs un accès élargi aux marchés. L’entreprise a également conçu SAWA, une plateforme logistique numérique lancée en 2019, qui connecte les acteurs du transport à l’échelle africaine afin de numériser et harmoniser un secteur encore fragmenté.

SAWA soutient la circulation des marchandises et les services B2B, avec l’ambition d’atteindre deux millions d’utilisateurs directs, dont des acheteurs en ligne, des PME et des professionnels de la logistique. La plateforme vise à renforcer l’interopérabilité des services, à réduire les coûts et à favoriser le commerce régional, tout en préparant une expansion vers l’Ouganda et un élargissement de ses partenariats sur le continent.

Racine Sarr est diplômé de l’Université Paris Dauphine-PSL, où il a obtenu en 2004 un master en finance. Sa carrière débute en 2005 chez Exane, une banque d’investissement française, en tant que chef de projet. Il rejoint ensuite BNP Paribas Securities Services comme assistant en trading Forex.

En 2007, il devient consultant chez CSC, une société technologique internationale, avant d’intégrer en 2008 Société Générale Corporate and Investment Banking en tant que responsable des opérations spéciales.

Melchior Koba

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Elle transforme les circuits alimentaires locaux en combinant innovation et distribution de proximité, créant de nouvelles dynamiques dans l’économie informelle et l’accès aux produits essentiels.

Khadija Mohamed-Churchill (photo) est une entrepreneure kényane qui utilise les technologies pour répondre à des enjeux sociaux. Elle est la fondatrice et la directrice générale de Kwanza Tukule, une entreprise spécialisée dans la distribution d’aliments nutritifs abordables.

Fondée en 2018, Kwanza Tukule s’appuie sur des technologies modernes et un réseau de distribution de proximité pour rendre l’alimentation saine accessible à une large population à faibles revenus, notamment les vendeurs de rue, un segment central de l’économie informelle locale.

L’entreprise développe des produits alimentaires adaptés aux besoins des micro-entrepreneurs. Elle propose des méthodes de commande innovantes via une application mobile, WhatsApp ou un centre d’appels, et organise une livraison optimisée afin d’assurer un service rapide et fiable, garantissant la continuité des activités de ses clients.

Kwanza Tukule compte 4755 clients professionnels et emploie 80 personnes. L’entreprise prévoit de s’étendre au Kenya et en Ouganda, et d’introduire des solutions de crédit pour soutenir davantage les commerçants.

Après un bachelor à l’Université de Nairobi, Khadija Mohamed-Churchill a poursuivi ses études à l’Imperial College London, où elle a obtenu un master en administration des affaires en 2010. Sa carrière professionnelle a débuté en 2005 à la Standard Chartered Bank au Kenya en tant que cheffe de projet. En 2007, elle devient responsable du changement de la banque à Londres.

En 2010, elle rejoint Infosys Consulting à Londres, un cabinet international de conseil en gestion, en tant que consultante senior. C’est après un congé sabbatique pris entre 2017 et 2018 qu’elle a lancé son entreprise Kwanza Tukule.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Après plusieurs années passées dans des institutions financières, elle se tourne vers l’entrepreneuriat. Son objectif est de permettre aux Kényans de financer plus facilement leurs projets.

Janet Kuteli (photo) est une entrepreneure kényane active dans le secteur financier en Afrique. Elle est fondatrice et directrice générale de Fortune Credit, une institution de microfinance basée à Nairobi.

Fondée en 2014, Fortune Credit vise à soutenir les populations marginalisées et les petits entrepreneurs exclus des banques traditionnelles, notamment dans le secteur informel, comme les conducteurs de taxi-moto. L’entreprise propose des services de crédit et d’assurance pour faciliter l’autonomisation économique des populations rurales du Kenya.

Fortune Credit s’appuie sur les données des plateformes de paiement mobile, telles que M-Pesa, pour évaluer le profil de crédit des emprunteurs et proposer des prêts adaptés aux besoins des travailleurs indépendants. Ce mécanisme permet à de nombreux conducteurs de moto d’obtenir un financement pour acquérir leur propre véhicule, faisant de leur outil de travail un actif durable.

L’institution offre également des prêts agricoles destinés aux petits exploitants, entrepreneurs et coopératives. Ces solutions de financement permettent l’achat d’intrants et d’équipements, ou le développement des activités agricoles.

Fortune Credit a été retenue parmi les dix finalistes de l’édition 2025 d’Africa’s Business Heroes. L’entreprise compte plus de 23 000 clients actifs, a octroyé plus de 40 000 prêts depuis sa création et collabore avec plus de vingt partenaires à l’international.

Janet Kuteli est diplômée de la Kenyatta University au Kenya, où elle a obtenu en 2001 un bachelor en comptabilité et en 2012 un master en administration des affaires. Elle a commencé sa carrière en 2007 à la Co-operative Bank of Kenya, où elle a occupé successivement les postes de directrice adjointe du département des microcrédits et de directrice des succursales d’Embakasi puis de Kawangware. Entre 2013 et 2014, elle a dirigé la succursale de la National Bank of Kenya à Kenyatta.

Melchior Koba

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Entre innovation médicale et création d’entreprise, il a fait de la robotique son terrain d’action. Son parcours illustre l’émergence de solutions technologiques au service des patients.

Bertin Nahum (photo) est un entrepreneur franco-béninois spécialisé dans la robotique médicale. Il est cofondateur et directeur général de Quantum Surgical, une société installée à Montpellier.

Fondée en 2017, Quantum Surgical conçoit et développe des systèmes robotiques destinés à la chirurgie interventionnelle. L’entreprise concentre ses recherches sur l’amélioration des traitements des cancers, notamment du foie, dont le taux de mortalité reste élevé.

Le principal produit de Quantum Surgical est Epione, une plateforme robotique conçue pour réaliser des interventions percutanées guidées par imagerie. Elle permet une ablation ciblée des tumeurs hépatiques avec un haut niveau de précision. Cette technologie vise à améliorer les taux de réussite et à élargir l’accès à ce type de traitement.

Epione intègre des outils d’intelligence artificielle qui optimisent le positionnement des aiguilles et la planification opératoire. Elle s’adresse aux hôpitaux spécialisés ainsi qu’aux praticiens en chirurgie interventionnelle, ouvrant la voie à un usage élargi de la chirurgie assistée par robot.

Quantum Surgical a reçu plusieurs distinctions, dont le Prix Galien en 2022, reconnu dans le domaine de la recherche biopharmaceutique. En 2023, l’entreprise a intégré le programme French Tech 2030, destiné à accompagner les acteurs émergents de l’innovation en France.

La première entreprise fondée par Bertin Nahum est Medtech SA, qui développe et commercialise des technologies d’assistance aux gestes médico-chirurgicaux. Créée en 2002, elle a été acquise en 2016 par Zimmer Biomet.

Ingénieur diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon en 1994, Bertin Nahum est également titulaire d’un master en robotique obtenu à l’université de Coventry, au Royaume-Uni.

Melchior Koba

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La croissance du commerce en ligne oblige les entreprises à repenser leurs méthodes de livraison et de suivi des expéditions. Face à cette évolution, certains entrepreneurs développent des outils pour rendre la logistique plus rapide et plus fiable.

Omar Zergoun (photo) est un entrepreneur technologique algérien. Il est cofondateur et directeur général de Yalitec, une start-up spécialisée dans les solutions logistiques et d’expédition pour le commerce électronique.

Fondée en 2020, Yalitec propose une plateforme technologique complète permettant aux entreprises d’optimiser la gestion et le suivi de leurs activités de livraison. La société offre plusieurs services, dont la livraison express pour les e-commerçants vers les consommateurs dans plus de 58 wilayas, avec un suivi en temps réel via une application web dédiée.

Yalitec dispose d’un système intégré qui permet d’expédier avec plusieurs transporteurs simultanément, de générer automatiquement les bordereaux d’expédition et de bénéficier d’une facturation flexible avec encaissement accéléré. « L’expédition ne doit pas être un cauchemar. Avec Yalitec, vous bénéficierez des services de messagerie de premier ordre, aussi bien au niveau local qu’international, ainsi qu’un tableau de bord pour surveiller, gérer et développer votre activité en ligne », explique l’entreprise.

Omar Zergoun est diplômé de l’université Badji Mokhtar Annaba, où il obtient en 2017 une licence en marketing. Il complète sa formation par un master en marketing des services, obtenu en 2020 à l’université d’Alger 3.

Sa carrière professionnelle débute en 2019 en tant que responsable marketing commercial chez Gbatis, une société algérienne spécialisée dans le BTP. Il rejoint ensuite Process House, une société de conseil et de formation pour les entreprises, où il exerce comme designer graphique de 2019 à 2021.

Melchior Koba

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Au Maroc, l’intégration des technologies numériques dans les institutions publiques et privées transforme la gestion documentaire et des données. Certains professionnels conçoivent des outils pour automatiser et sécuriser ces processus.

Mohammed Baaddi (photo) est un spécialiste marocain de l’intelligence documentaire et de la transformation numérique. Il est cofondateur et directeur général d’Harmony Technology, une entreprise spécialisée dans le développement de solutions pour les institutions publiques, les grandes entreprises et les acteurs industriels.

Fondée en 2018 et basée à Rabat, Harmony Technology conçoit des outils intégrant l’intelligence documentaire, l’intelligence artificielle (IA) et l’Internet des objets (IoT). L’entreprise intervient particulièrement dans le secteur académique, auprès de bibliothèques, universités, musées et centres de recherche. Ses solutions couvrent la gestion des connaissances, la digitalisation documentaire, l’automatisation et la préservation numérique.

En 2024, Harmony Technology a conclu un partenariat stratégique avec Maritemex, société internationale spécialisée en cybersécurité. Cette collaboration vise à renforcer la cybersécurité et la résilience numérique au Maroc et dans la région, en combinant l’expertise des deux acteurs.

Mohammed Baaddi est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2008 à l’École supérieure d’ingénierie en sciences appliquées. Il détient également un master en technologie des systèmes informatiques obtenu en 2010 à l’École Mines-Télécom Atlantique en France.

Il a débuté sa carrière professionnelle en 2008 chez Casanet, entreprise informatique marocaine, comme ingénieur en recherche et développement. De 2010 à 2017, il a travaillé chez Naseej, société technologique, où il a occupé successivement les fonctions de responsable du support technique puis de responsable grands comptes.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Acteur du secteur technologique en Afrique du Sud, il développe des solutions numériques qui transforment les pratiques de paiement et le commerce local.

Entrepreneur sud-africain actif dans les technologies financières, Craig Newborn (photo) est l'un des fondateurs de PayJustNow, une entreprise spécialisée dans les solutions de paiement différé « Buy Now Pay Later » (BNPL).

Fondée en 2019, PayJustNow propose aux consommateurs une solution permettant d’acheter immédiatement et de régler en plusieurs fois sans frais. Cette formule vise à préserver le pouvoir d’achat dans un contexte marqué par l’inflation et la hausse des taux d’intérêt, tout en réduisant les risques de surendettement.

La plateforme intègre une fonctionnalité « Deals », qui donne accès à des offres promotionnelles directement depuis le compte utilisateur. Elle propose également un prêt personnel pouvant atteindre 25 000 rands, soit environ 1400 USD.

Sur sa page LinkedIn, PayJustNow affirme qu’elle « transforme le paysage commercial sud-africain en offrant commodité et accessibilité aux consommateurs, tout en stimulant les ventes et en améliorant la fidélisation de la clientèle pour les détaillants ».

Craig Newborn est diplômé de la Stellenbosch University, où il a obtenu en 2002 une licence en ingénierie électronique et électrique. La même année, il débute sa carrière chez In2One SA comme directeur de la stratégie technique.

En 2005, il rejoint Global Voice Group, fournisseur de solutions informatiques basé en Espagne, en tant que vice-président chargé des divisions International Voice et Data Gateway. En 2009, il intègre Itemate Solutions, éditeur de solutions numériques, d’abord comme directeur des opérations, puis comme directeur général à partir de 2014, poste qu’il occupe jusqu’en 2020.

Melchior Koba

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Il s'est imposé au fil des années comme une référence dans le secteur des paiements numériques en Afrique du Sud. Son parcours retrace une évolution constante entre ingénierie logicielle, fintechs internationales et entrepreneuriat.

Spécialiste sud-africain des paiements numériques, Adrian Hope-Bailie (photo)  est cofondateur et directeur général de Fynbos Money, une entreprise de technologie financière fondée en 2021.

Fynbos Money développe une plateforme d’épargne et d’investissement destinée aux particuliers, avec pour objectif de fournir un accès simplifié et sécurisé à des services financiers contemporains. L’entreprise s’est fixée pour mission « d’aider un million de jeunes sud-africains à ouvrir un compte d’épargne libre d’impôt (TFSA) afin de se lancer dans l’investissement ».

La société s’appuie sur le protocole Interledger pour proposer une solution de paiement universelle intégrée à son portefeuille numérique. Ce portefeuille, conforme aux standards des paiements ouverts (Open Payments), permet de relier plusieurs comptes et identités financières dans un même espace. Les utilisateurs peuvent ainsi gérer leurs fonds, épargner régulièrement et investir plus facilement.

Diplômé de l’université du Cap, Adrian Hope-Bailie a obtenu en 2005 une licence en systèmes d’information. Il débute sa carrière comme développeur dans plusieurs entreprises sud-africaines.

En 2008, il rejoint dotMobi en Irlande comme ingénieur principal. L’année suivante, il devient responsable des services professionnels en Afrique chez S1 Corporation. En 2012, il intègre la fintech américaine ACI Worldwide comme responsable des services pour l’Afrique, puis rejoint Paycorp Holdings en tant que spécialiste en développement de produits.

En 2013, il devient responsable du développement des produits chez Sanchion Payment Solutions. Entre 2018 et 2021, il occupe le poste de responsable Interledger et services chez Coil, société spécialisée dans la monétisation de contenus sur Internet. Il y contribue activement au développement du protocole Interledger et des standards Open Payments.

Melchior Koba

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Combinant technologie avancée et santé publique, elle propose une solution innovante face au défi de la mortalité infantile en Afrique subsaharienne.

Dajora Floderma Mouyombo (photo) est une ingénieure congolaise spécialisée en robotique industrielle et en intelligence artificielle. Elle est fondatrice et directrice générale de Datechinnova, une entreprise technologique dédiée à la télémédecine.

Fondée en 2022, Datechinnova développe des solutions dans le domaine de la santé, avec un accent sur la néonatologie en Afrique. L’entreprise combine robotique et intelligence artificielle pour améliorer la prise en charge médicale des nouveau-nés, en particulier des prématurés, dans des contextes à ressources limitées, grâce à des incubateurs néonatals intelligents.

Ces incubateurs permettent une surveillance continue des nouveau-nés, assurent la détection automatique des signes vitaux et alertent le personnel médical en cas de besoin. L’objectif est de réduire la mortalité infantile tout en facilitant le travail des équipes hospitalières. « Nous offrons aux hôpitaux et centres de santé une solution fiable, autonome et sécurisée qui améliore la prise en charge des bébés prématurés tout en facilitant le travail des équipes médicales », explique l’entreprise.

Parallèlement à ses activités chez Datechinnova, Dajora Floderma Mouyombo intervient comme spécialiste en automatisation pour la brasserie congolaise BRASCO. Elle enseigne également l’asservissement, la régulation, l’instrumentation et l’automatisation à l’Institut International 2I de Brazzaville.

Elle est diplômée de l’Institut Université de la Côte à Douala, au Cameroun, où elle a obtenu en 2016 une licence professionnelle en automatique et informatique industrielle. Elle a ensuite obtenu une licence en génie industriel en 2017, puis un diplôme d’ingénieur de conception en robotique, vision industrielle et intelligence artificielle en 2019, tous deux à l’École nationale supérieure polytechnique de Douala.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2014 comme spécialiste de la conception chez Electronik Programmable au Cameroun. En 2019, elle effectue un stage au Complexe Multi-Industriel du Cameroun (CMIC SA). L’année suivante, elle rejoint la Société Agricole de Raffinage Industries du Sucre du Congo (SARIS Congo) comme spécialiste de la régulation. Entre 2020 et 2022, elle travaille également comme ingénieure en instrumentation chez Dangote Industries au Congo.

En 2022, Dajora Floderma Mouyombo reçoit le deuxième prix de l’innovation technologique de la République du Congo, décerné par le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, dans le cadre du concours national Denis-Sassou-N’Guesso. En 2025, elle est sélectionnée pour représenter Datechinnova au Challenge OSIANE, qui réunit les startups les plus prometteuses du Bassin du Congo.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il conçoit des projets numériques qui transforment des récits africains en expériences interactives. Son travail relie développement de jeux, culture et formation, tout en créant des collaborations locales et internationales.

Eyram Tawia (photo) est un entrepreneur ghanéen actif dans le secteur du jeu vidéo et des technologies numériques. Il est cofondateur et directeur général de Leti Arts, un studio spécialisé dans le développement de jeux vidéo et de bandes dessinées numériques africaines.

Fondée en 2009, Leti Arts vise à révéler la narration africaine en proposant des expériences immersives qui reflètent la diversité culturelle et historique du continent. « Nous faisons revivre la culture et le patrimoine africains, en puisant dans les contes anciens et en les réinterprétant avec une touche moderne et immersive », explique l’entreprise.

Depuis sa création, Leti Arts a développé plusieurs titres, dont « Africa’s Legends », un jeu qui plonge les joueurs dans des récits inspirés des mythologies africaines. Le studio collabore avec des partenaires internationaux tels que Microsoft, Riot Games et Gameloft pour produire des contenus interactifs à vocation ludique et éducative, permettant d’apprendre et de découvrir la culture africaine à travers des formats numériques contemporains.

Eyram Tawia a également cofondé la Pan Africa Gaming Group en 2022, un réseau panafricain de talents dédié à la création vidéoludique. Il siège au conseil d’administration de Games for Change Africa, basé en Afrique du Sud, et est maître de conférences adjoint à l’Ashesi University du Ghana. Il préside la Gamers Association Ghana et dirige les activités d’Ambitious.Africa dans son pays, une initiative qui met en relation de jeunes innovateurs africains avec des partenaires occidentaux.

Il est diplômé de la Kwame Nkrumah University of Science and Technology de Kumasi, au Ghana, où il a obtenu en 2006 une licence en informatique. Sa carrière professionnelle a débuté en 2003 chez Blacksoft Developers Ghana en tant que programmeur principal. Entre 2022 et 2024, il a été membre du conseil d’administration de KuchezaGaming, un studio de jeux vidéo basé au Nigeria.

Leti Arts a été reconnue en 2015 comme la start-up africaine la plus influente par Fast Company. Eyram Tawia a remporté le World Summit Awards dans la catégorie culture et tourisme en 2018 et a été désigné icône de l’industrie du jeu vidéo en Afrique en 2021.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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