La dispersion des outils de formation freine encore de nombreuses organisations. Il apporte une solution technologique qui redonne de la cohérence et une lisibilité aux parcours d’apprentissage internes.
Mohammed Benchaa (photo) est un entrepreneur algérien diplômé de l’Université Kasdi Merbah d’Ouargla. Il est cofondateur et directeur général de Somu Raqami, une solution en ligne dédiée à la modernisation et à la centralisation de la formation interne des organisations. La plateforme permet de suivre les apprentissages, de développer les compétences et d’améliorer la performance des équipes de manière structurée.
Fondée en 2022, Somu Raqami propose un système unifié pour gérer et suivre l’ensemble des activités de formation au sein d’une institution, qu’il s’agisse de l’intégration des nouveaux collaborateurs, de la mise à jour des procédures ou du développement continu des compétences. La solution vise à automatiser de nombreuses tâches liées à la formation, afin de faire gagner du temps aux équipes et de rendre les parcours plus efficaces et plus professionnels.
La plateforme est conçue pour s’adapter à chaque organisation, sur les plans visuel et fonctionnel, pour rester cohérente avec son identité et ses besoins spécifiques. Elle regroupe, dans un espace unique, toutes les catégories de formation de l’entreprise, évitant ainsi la dispersion des contenus et des outils.
Somu Raqami facilite également le suivi des apprenants grâce à des données et des rapports détaillés qui permettent d’analyser la progression, le niveau d’engagement et les résultats individuels. Ces informations aident les responsables à évaluer l’efficacité des programmes, à ajuster les contenus et à piloter la formation comme un véritable levier de performance.
Par ailleurs, Mohammed Benchaa est spécialiste indépendant en marketing numérique. Il occupe aussi le poste de responsable marketing chez Somu Academy, une plateforme éducative créée en 2024, qui propose des formations en ligne enregistrées dans les domaines du travail indépendant, notamment le marketing, le design et la programmation.
Melchior Koba
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Il développe une solution qui fait passer l’intelligence artificielle du concept à l’usage quotidien en entreprise. Il veut transformer cette technologie en un levier opérationnel concret, directement mobilisable par les équipes.
Omar Hammami (photo) est un ingénieur en intelligence artificielle et en science des données, ainsi qu’un entrepreneur tunisien. Il est le fondateur et directeur général d’AgentHub.digital, une plateforme en ligne destinée aux entreprises souhaitant déployer rapidement des agents d’intelligence artificielle prêts à l’emploi.
Fondée en janvier 2025, AgentHub se positionne comme une solution complète permettant de créer, utiliser et faire évoluer des agents IA capables de prendre en charge des tâches clés au sein des organisations. La plateforme vise à aider les équipes à produire des résultats concrets plus rapidement, tout en adoptant l’IA de manière progressive et maîtrisée. L’accent est mis sur la simplicité d’usage et le contrôle des processus.
AgentHub propose des agents préconfigurés, testés en conditions réelles, qui peuvent être déployés en peu de temps afin de générer des résultats opérationnels immédiats. Ces agents sont conçus pour apprendre et s’adapter en continu, ce qui permet d’améliorer leurs performances au fil du temps et d’optimiser leur apport à l’activité.
La plateforme met notamment en avant des agents capables d’identifier et de conclure des opportunités commerciales en continu, y compris en dehors des heures de bureau. D’autres sont dédiés à la création de contenus, à la gestion de campagnes marketing, au soutien de la croissance commerciale ou encore au traitement des demandes clients, 24 h/24 et 7 j/7, en plusieurs langues.
En juin 2025, Omar Hammami a également fondé ScInter, une plateforme destinée aux équipes de recherche et d’innovation. ScInter s’appuie sur l’intelligence artificielle pour faciliter l’exploitation des informations internes, tout en restant accessible à des utilisateurs non techniques. La solution analyse automatiquement documents, rapports, notes et autres contenus afin d’en extraire les informations clés et d’établir des liens pertinents entre elles.
Omar Hammami est titulaire d’un diplôme en ingénierie électrique obtenu à l’École nationale d’ingénieurs de Gabès (ENIG) en Tunisie. Il est aussi titulaire d’un master en informatique appliquée obtenu à Stanford University, aux États‑Unis. Il commence sa carrière professionnelle en 2019 chez IamFuture, une fintech néerlandaise, où il occupe le poste de directeur technique (CTO).
En 2022, il rejoint ENVAST, une agence informatique tunisienne, en tant qu’ingénieur en apprentissage automatique. L’année suivante, il devient ingénieur IA/data chez Cognism, une entreprise britannique spécialisée dans l’intelligence commerciale. Il occupe ensuite le même poste chez TAWA Digital Talents de mai 2023 à juillet 2025, au sein d’une plateforme tout‑en‑un permettant aux marques de lancer, gérer et analyser des campagnes de marketing d’influence.
Melchior Koba
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Avec sa solution numérique, il s’attaque à une difficulté centrale du monde professionnel : la capacité à se présenter de manière claire et structurée face aux opportunités.
Kim Chulu Amina (photo) est un entrepreneur et designer sud‑africain. Il est le fondateur de MindCiti, une start‑up dont l’ambition est d’aider chacun à construire une image professionnelle claire, cohérente et maîtrisée.
Fondée en 2022, MindCiti a développé une plateforme en ligne qui accompagne les utilisateurs dans la structuration de leur avenir professionnel. Elle réunit, au sein d’un même espace, des outils conçus pour mieux se connaître, valoriser son parcours et se préparer aux opportunités de carrière. Baptisée MindCiti Builder, la plateforme s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux professionnels, ainsi qu’aux organisations désireuses de soutenir le développement des compétences de leurs talents.
MindCiti Builder propose un environnement dédié à la création de contenus professionnels, tels que le CV ou le portfolio. L’utilisateur est accompagné pas à pas pour présenter ses expériences, ses réalisations et ses compétences de manière structurée et lisible, facilitant ainsi les candidatures et les démarches auprès des employeurs ou des institutions.
La plateforme accorde une place centrale aux compétences humaines, communément appelées « soft skills », notamment la communication, le travail en équipe, la résolution de problèmes ou encore l’intelligence émotionnelle. Elle s’appuie sur des activités ludiques et engageantes qui stimulent la réflexion, le sens critique et la prise d’initiative. Des mini‑jeux et des expériences interactives viennent renforcer l’apprentissage, le rendant plus dynamique et propice à l’adoption de comportements durables.
En parallèle, Kim Chulu Amina est le fondateur de Kimard Studio, une start‑up lancée en 2012 et spécialisée dans les solutions numériques interactives intégrant la gamification. Il occupe également le poste de responsable technologique chez Ambani Africa, une plateforme éducative destinée aux élèves africains du cycle élémentaire, qui leur permet d’apprendre et de renforcer la maîtrise de leur langue maternelle.
Il est aussi à l’origine de plusieurs autres projets entrepreneuriaux, dont la plateforme d’actualités Voonja, le magazine en ligne Afrinterest et la marque de sacs artisanaux EN Afrik. Il est titulaire d’un diplôme en multimédia, conception graphique et communication visuelle obtenu en 2013 à la Tshwane University of Technology, en Afrique du Sud.
Entre 2014 et 2023, il a travaillé en tant que designer UX/UI indépendant. Parallèlement, de 2018 à 2024, il a occupé le poste de responsable de l’expérience utilisateur chez Gradesmatch, une entreprise de technologies éducatives spécialisée dans l’orientation professionnelle, la préparation à l’université et l’accompagnement à la réussite scolaire des étudiants africains.
Melchior Koba
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Elle met en place une solution qui élargit l’accès à l’intelligence artificielle au‑delà des langues dominantes. Cette orientation technique ouvre de nouveaux usages pour des publics jusqu’ici peu servis.
Chido Dzinotyiwei (photo) est une entrepreneure zimbabwéenne installée en Afrique du Sud. Elle est cofondatrice et directrice générale de Vambo AI, une plateforme qui permet à ses utilisateurs d’accéder à l’intelligence artificielle directement dans leur langue maternelle, sans passer par l’anglais ni par d’autres langues dominantes.
Fondée en 2023, Vambo AI place les langues indigènes et locales au cœur de son projet, alors qu’elles restent largement sous‑représentées dans l’univers numérique. L’ambition est de leur offrir des outils de même niveau que ceux disponibles pour les langues majoritaires sur Internet, afin de permettre à chacun de penser, créer et communiquer dans son propre idiome.
La plateforme revendique une intelligence artificielle de niveau international, à la fois performante et avancée, mais accessible à travers l’usage naturel de la langue de l’utilisateur. Cette approche vise à réduire les barrières linguistiques qui limitent encore l’accès à l’information, aux opportunités et aux outils numériques.
En combinant les fonctions d’écriture, de traduction et de recherche, Vambo AI se positionne comme un compagnon numérique pour celles et ceux qui souhaitent évoluer en ligne dans leur langue. L’outil contribue ainsi à un Internet plus inclusif, en valorisant des langues souvent ignorées par les grandes plateformes technologiques.
Membre du collectif d’entrepreneurs OPUS, Chido Dzinotyiwei est également la fondatrice de Vambo Academy, une plateforme de technologie éducative lancée en 2020 et dédiée à la préservation des langues africaines à travers l’apprentissage virtuel. En 2022, elle a aussi cofondé Akayi, un facilitateur de l’écosystème commercial zimbabwéen.
Diplômée de l’Université du Cap, elle y a obtenu une licence en économie et finance, puis un master en finance du développement à la Graduate School of Business. Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2020 au sein de la Corporate and Investment Banking de Standard Bank Group, où elle a travaillé quatre années comme analyste dans la division « Finance et trésorerie ».
Melchior Koba
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En s’attaquant aux failles des circuits de distribution traditionnels, il apporte une réponse technologique au problème d’acheminement quotidien des produits vers les petits détaillants.
Hazem Afify (photo) est un entrepreneur d’origine égyptienne installé à Dar es Salaam, en Tanzanie. Il est le fondateur et directeur général de Sumet, une entreprise technologique qui repense les circuits d’approvisionnement des produits de grande consommation vers les commerces de proximité.
Fondée en 2021, Sumet se positionne comme une plateforme dédiée aux produits de grande consommation (FMCG), conçue pour faciliter l’entrée sur le marché et la croissance des marques en Afrique. L’entreprise concentre ses efforts sur les marchés locaux, souvent informels, où les réseaux de distribution traditionnels peinent à desservir efficacement les petits détaillants.
Sa plateforme permet aux commerçants de commander, en quelques clics, une large gamme de produits issus de grandes marques. Elle leur donne accès à des livraisons rapides, parfois en moins de 24 heures dans certaines zones urbaines, réduisant ainsi les déplacements, les coûts logistiques et les risques de rupture de stock.
Pour les marques et les distributeurs, Sumet offre une visibilité précise sur les performances des produits dans les différents points de vente. La plateforme facilite le suivi des commandes et des flux de marchandises, permettant aux fabricants d’optimiser la planification des livraisons, d’ajuster leur présence sur le terrain et de mieux comprendre les besoins opérationnels des détaillants.
Parallèlement, Hazem Afify est cofondateur et directeur général de Global Business, une société d’exportation, d’importation et de distribution basée en Turquie. Fondée en 2015, l’entreprise opère principalement dans les secteurs des biens de grande consommation et des cosmétiques, avec des succursales en Tanzanie, notamment à Dar es Salaam et à Zanzibar.
Hazem Afify est diplômé de l’Université du Caire, en Égypte, où il a obtenu en 2007 une licence en ingénierie électronique et des communications (bachelor). Il commence sa carrière professionnelle en 2008 chez Mentor Graphics, une entreprise spécialisée dans la conception électronique assistée par ordinateur, où il occupe successivement les postes d’ingénieur marketing technique et de consultant en conception de circuits intégrés jusqu’en 2015.
Melchior Koba
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À travers ses solutions numériques, Joseph Wanjau s’attaque à des problématiques de gestion longtemps négligées par de nombreuses organisations africaines. Son approche technologique vise à structurer les opérations, améliorer l’efficacité et accompagner la modernisation des usages sur le continent.
Joseph Wanjau (photo) est un informaticien et entrepreneur kényan. Il est le fondateur et directeur général d’Africa Cloud Space, une entreprise spécialisée dans le développement de solutions SaaS et d’outils d’intelligence artificielle destinés aux écoles et aux associations en Afrique.
Fondée en 2015, Africa Cloud Space conçoit des solutions numériques prêtes à l’emploi visant à simplifier et automatiser la gestion des organisations africaines. L’entreprise s’adresse aussi bien aux établissements scolaires qu’aux entreprises, associations, hôpitaux et à toute structure ayant besoin d’outils efficaces pour la communication, le suivi des activités et l’organisation interne.
Parmi ses produits, Cloud School s’adresse aux établissements scolaires souhaitant moderniser et centraliser leurs opérations. La plateforme permet de gérer l’ensemble des activités d’une école à partir d’un seul espace accessible depuis tout type d’appareil, facilitant ainsi le travail de l’administration et des équipes pédagogiques.
Africa Cloud Space a également développé Ikomali, une solution de point de vente multicanal destinée aux entreprises orientées vers la vente aux particuliers. Elle permet aux commerçants et aux détaillants de suivre leurs ventes et leurs opérations en magasin, tout en structurant la gestion de la relation client.
L’entreprise propose aussi Majicloud, un système de gestion des connaissances conçu pour centraliser les informations relatives aux membres d’une organisation. De son côté, Shiriki 365 automatise l’ensemble des opérations liées à la gestion des membres. Elle s’adresse notamment aux associations, clubs et organisations communautaires.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Joseph Wanjau est consultant en technologies de l’information et de la communication à l’Institut pour le droit et la gouvernance environnementale au Kenya. Diplômé de la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology, il y a obtenu en 2013 une licence en informatique (bachelor). Entre 2013 et 2014, il a exercé en tant qu’ingénieur logiciel chez Craft Silicon, une entreprise kényane spécialisée dans le développement de logiciels.
Melchior Koba
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Il repense le cycle de développement logiciel en plaçant l’anticipation des incidents au centre. Sa solution introduit une nouvelle rigueur dans le processus.
Kevin Kissi est un ingénieur et entrepreneur ghanéen basé aux États-Unis. Il est le fondateur et le directeur général de Zof AI, une plateforme conçue pour aider les équipes logicielles à livrer leurs produits plus rapidement tout en réduisant fortement les pannes et incidents visibles par les utilisateurs.
Fondée en 2024, Zof AI déploie des agents intelligents capables de comprendre le fonctionnement global d’un logiciel afin de vérifier chaque modification avant sa mise en production. L’objectif est de permettre aux équipes de livrer jusqu’à dix fois plus vite tout en réduisant de 95 % les incidents qui affectent les clients.
La plateforme commence par construire une représentation détaillée de l’architecture de l’application. Elle intègre le code, les services et les interfaces utilisés. Cette vue d’ensemble sert ensuite de socle aux agents d’intelligence artificielle pour identifier les points sensibles du système et évaluer l’impact des évolutions introduites par les équipes techniques.
Zof AI s’intègre aux outils déjà en place pour le développement et le déploiement des logiciels, sans exiger de configuration complexe. Une fois connectée, la solution devient opérationnelle en quelques jours et analyse les changements avant leur publication. Elle s’adresse principalement aux directions d’ingénierie, aux responsables qualité ainsi qu’aux équipes chargées de la fiabilité et de l’exploitation des systèmes.
Entrepreneur en série, Kevin Kissi lance sa première entreprise en 2015. Baptisée Auragh AI, celle-ci développe une plateforme d’apprentissage automatique destinée à faciliter les interactions humaines avec le monde physique. En 2016, il fonde Kissi & Co., une société de conseil en technologies, qu’il dirige jusqu’en 2024.
Kevin Kissi est diplômé en génie mécanique et en économie, ainsi qu’en mathématiques avec une mineure en informatique. Il a obtenu ces diplômes à la North Dakota State University, aux États-Unis.
En 2014, il travaille comme ingénieur support chez Microsoft. Entre 2016 et 2021, il occupe des postes d’ingénieur logiciel au sein de Blueprint IT Solutions, Wanzek Construction, Boston Scientific, entreprise spécialisée dans les technologies médicales, puis U.S. Bank. De 2021 à 2023, il est le responsable principal de l’ingénierie logicielle chez Microsoft.
Melchior Koba
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Dans un contexte de transformation numérique rapide, elle développe un écosystème dédié à la montée en compétences des femmes africaines. Son action cible les écarts d’accès aux outils et aux usages qui conditionnent aujourd’hui l’entrepreneuriat et le leadership.
Marie Chantal Kouacou (photo) est une experte en finance et une entrepreneure ivoirienne engagée dans la promotion de la blockchain et du Web3. Elle est fondatrice et directrice générale d’African Women Innovation 3.0 (AWI 3.0).
Fondée en 2023, AWI 3.0 accompagne les femmes africaines dans l’acquisition des compétences technologiques les plus demandées, notamment l’intelligence artificielle, la blockchain, le Web 3.0, la productivité digitale et l’innovation. L’organisation propose une plateforme d’apprentissage en ligne qui centralise tous ses modules. Sa mission est de donner aux femmes les moyens de devenir autonomes, compétentes et visibles dans le monde numérique.
L’offre d’AWI 3.0 s’articule autour de plusieurs axes complémentaires : formations de base, programmes d’entrepreneuriat et de leadership, développement de l’image de marque personnelle, réseautage et maîtrise des outils numériques. Chaque parcours est conçu pour permettre l’acquisition de compétences opérationnelles telles que la gestion d’équipe, le positionnement stratégique, la création de relations professionnelles pertinentes et l’exploitation du numérique comme levier de croissance.
Parallèlement à ses activités au sein d’AWI 3.0, Marie Chantal Kouacou est partenaire commerciale chez GUILD4AI, un réseau mondial dédié à l’intelligence artificielle réunissant entreprises innovantes, conférenciers, experts et enseignants. Elle occupe également le poste de directrice administrative et financière de l’OIA Anacarde Côte d’Ivoire, une plateforme qui fédère l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur de la filière anacarde.
Elle est titulaire d’un diplôme en comptabilité et finance obtenu à l’Institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro. Elle est aussi diplômée de TECH Global University, université numérique au sein de laquelle elle a obtenu, en 2024, un master en business intelligence.
Sa carrière professionnelle débute en 2003 à la Société Générale, où elle exerce en tant qu’assistante administrative. En 2004, Marie Chantal Kouacou rejoint le Centre national de recherche agronomique de Côte d’Ivoire. Elle y occupe successivement les fonctions de comptable, de cheffe du service administratif et financier, puis de responsable du service de contrôle de gestion, avant de quitter l’institution en 2023.
Melchior Koba
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L’Ivoirien Yohann Behi organise l’approvisionnement des chantiers africains
En s’attaquant aux dysfonctionnements logistiques du secteur du bâtiment, il propose une approche technologique pensée pour sécuriser l’approvisionnement en matériaux. Son initiative entend répondre à un enjeu central pour les chantiers africains : la fiabilité des délais et des flux.
Yohann Behi (photo) est un entrepreneur ivoirien. Il est le directeur général de Blok, une marketplace d’approvisionnement en matériaux de construction destinée aux acteurs du secteur en Afrique. La plateforme a été fondée en 2023 avec Waly K. N’Diaye, qui en occupe le poste de directeur des opérations.
Blok se positionne comme une solution de commande et de livraison de matériaux de construction, conçue pour permettre aux quincailleries et aux constructeurs de recevoir leurs produits dans les délais, sans retards ni contraintes logistiques. La plateforme centralise l’offre de nombreux produits, permettant aux propriétaires de quincailleries de s’approvisionner en un seul endroit, à des prix présentés comme compétitifs par rapport au marché.
La solution s’adresse également aux constructeurs, pour lesquels la réception des matériaux dans des créneaux précis est déterminante pour le bon déroulement des chantiers. Blok assure la livraison soit directement en quincaillerie, soit sur les sites de construction.
La start-up indique que la majorité des produits proposés bénéficient de prix négociés, considérés comme inférieurs à ceux pratiqués sur le marché. Les paiements peuvent être effectués en espèces à la livraison ou via des solutions de mobile money, notamment Wave, Orange Money et MTN Money.
En parallèle de ses activités chez Blok, Yohann Behi est directeur général d’IODCI West Africa, une entreprise à capitaux ivoiriens spécialisée dans le négoce de matériaux de construction en Afrique de l’Ouest, ainsi que dans la distribution de peintures et de revêtements. La société dispose de franchises à Abidjan et à Cotonou, au Bénin.
Sur le plan académique, il est diplômé de l’École internationale du management responsable 3A à Lyon, où il a obtenu en 2010 un master en changement climatique et commerce durable. Il est également titulaire d’un master en commerce international et gestion de projet, obtenu en 2012 à l’ISC Paris.
Sa carrière professionnelle débute en 2010 chez Virtual Expo, une start-up française spécialisée dans l’accompagnement des porteurs de projets en business‑to‑business, où il occupe le poste d’assistant de projet marketing. En 2012, il devient responsable des comptes pour l’Afrique de l’Ouest chez Bolloré Africa Logistics.
En 2013, il rejoint le groupe PPG, spécialisé dans les peintures et revêtements. Il y occupe successivement les fonctions de développeur commercial, de responsable des ventes commerciales et des exportations en Afrique de l’Ouest, puis de responsable des grands comptes et des prescriptions. Entre 2020 et 2023, il exerce les fonctions de directeur commercial pour l’Afrique subsaharienne chez AGC Glass Europe, une entreprise spécialisée dans la production, la transformation et la distribution de verre plat destiné au secteur du bâtiment.
Melchior Koba
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À travers ses initiatives technologiques, il s’inscrit dans une dynamique de transformation des usages numériques en Afrique de l’Ouest. Il propose des solutions pensées pour répondre à des besoins concrets, tout en structurant un écosystème orienté vers l’innovation et les compétences.
Moussa Nassakou (photo) est un graphiste, développeur web, designer et entrepreneur technologique togolais. Il est le fondateur et directeur général d’Oneigo, une entreprise spécialisée dans la recherche et le développement de solutions technologiques et numériques.
Fondée en 2023, Oneigo accompagne les organisations dans leur transformation numérique. L’entreprise conçoit et intègre des solutions allant de la sécurité connectée à la gestion intelligente des espaces de vie et de travail. Elle distribue également des équipements domotiques intelligents destinés à la surveillance, au contrôle et à l’optimisation des environnements domestiques et professionnels, avec une attention particulière portée à la simplicité d’utilisation pour les utilisateurs finaux.
Au‑delà des équipements, Oneigo propose des services de conseil en transformation digitale et développe des solutions sur mesure. L’entreprise met aussi en œuvre des programmes dédiés au renforcement des compétences numériques, notamment à travers l’initiative OneDigital, qui vise à former les jeunes aux métiers du numérique.
Parmi les solutions développées par Oneigo figure MvoPay, une plateforme de paiement tout‑en‑un permettant d’effectuer des transactions via des codes QR. L’entreprise propose aussi Oneigo Alfa, un assistant virtuel basé sur l’intelligence artificielle, ainsi que Oneigo Watch, une montre connectée orientée vers le bien‑être et la prévention.
Parallèlement à ses activités entrepreneuriales, Moussa Nassakou est directeur de l’Africa Women Tech Festival, une organisation qui valorise et promeut la place des femmes dans l’écosystème technologique africain, en encourageant l’inclusion, l’innovation et le leadership féminin. Il est également consultant en transformation digitale chez NunyaLab, une structure d’accompagnement à l’entrepreneuriat innovant et un hub de créativité.
Il est enfin président‑directeur général de Storads, une start‑up de digitalisation de l’agriculture qu’il a fondée en 2017. Grâce à l’utilisation de drones dotés de capacités d’imagerie avancées et à une plateforme de commerce en ligne, l’entreprise permet aux agriculteurs togolais d’améliorer leurs rendements, de réduire leurs coûts et de commercialiser plus rapidement leurs productions.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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