Dans un marché dominé par les réseaux sociaux, il cherche à organiser la relation entre marques et créateurs de contenus. Son travail s’inscrit dans la transformation des usages numériques en Tunisie.

Midox Mbarek Mohamed Salah (photo) est un entrepreneur et un stratège du digital tunisien. Il est le fondateur et le directeur général de TAWA Digital Talents, une start-up spécialisée dans la valorisation des marques via les créateurs de contenu.

Fondée en 2020, TAWA Digital Talents a développé une plateforme baptisée Content Factory qui met en relation les marques avec plus de 9000 créateurs pour produire des contenus adaptés à leurs besoins. Le système permet un suivi en temps réel et un paiement uniquement pour les contenus validés. L’entreprise mise sur une approche où l’intelligence artificielle optimise la production et la gestion des campagnes.

La plateforme offre la possibilité de formuler des briefs, d’examiner et de valider des contenus en moins de 24 heures grâce à un processus automatisé. Les marques choisissent et rémunèrent uniquement les créations retenues, optimisant ainsi leur budget et maîtrisant les risques. Les performances sont mesurées en temps réel, et la diffusion s’adapte aux formats des réseaux sociaux comme TikTok et Instagram Reels.

Parallèlement à ses activités entrepreneuriales, Midox Mbarek Mohamed Salah exerce comme journaliste sportif chez DAZN France. Il est diplômé de l’Université arabe des sciences de Tunis, où il a obtenu en 2011 un bachelor en informatique appliquée à la gestion. Entre 2020 et 2021, il a suivi une formation en affaires à l’École supérieure d’économie numérique de l’Université de La Manouba.

En 2011, il rejoint Streamerz, une entreprise de marketing, en tant que chef de projet numérique. En 2014, il devient consultant en marketing numérique chez Digidox Marketing Consulting. Entre 2021 et 2022, il était conseiller en transformation numérique chez Espérance Sportive de Tunis, un club de football.

Melchior Koba

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Il s’attaque à l’un des plus grands défis du numérique : le manque de compétences pratiques. Il mise sur l’apprentissage actif pour accompagner la transformation du secteur des télécoms.

Samir Tahraoui (photo) est un entrepreneur et spécialiste algérien des télécommunications. Il est cofondateur et directeur général de LabLabee, une entreprise de technologie éducative qui vise à combler le déficit de compétences pratiques dans les domaines des télécoms et du numérique.

Créée en 2021, LabLabee a conçu une plateforme d’entraînement pratique destinée à accompagner les équipes télécom dans l’apprentissage et la montée en compétences. Elle offre un cadre pour se former, expérimenter et certifier ses compétences à partir de scénarios réels. Chaque parcours intègre un suivi complet, depuis l’évaluation initiale jusqu’à l’assistance quotidienne sur le terrain.

La solution s’adresse aussi bien aux profils techniques (ingénieurs, architectes, développeurs) qu’aux profils non techniques tels que les responsables d’équipes. Elle permet d’apprendre avec des outils concrets et un accompagnement structuré. Grâce à l’intégration d’une intelligence artificielle, la plateforme facilite la recherche de normes télécom, de documents d’éditeurs et de connaissances internes à l’entreprise, avec un degré élevé de précision.

Les contenus couvrent les principaux domaines de transformation du secteur : environnements cloud natif, 5G, automatisation des réseaux et autres technologies clés. Les utilisateurs y accèdent à des cas d’usage concrets qui relient théorie et pratique. LabLabee propose également des « Learning Labs », des environnements virtuels immersifs qui favorisent l’apprentissage par la pratique, de la découverte jusqu’à la certification.

Samir Tahraoui est diplômé de l’école d’ingénieurs IMT Atlantique en France, où il a obtenu en 2017 un master en réseaux informatiques et télécommunications.

En 2016, il a travaillé chez Nokia comme ingénieur en réseau télécom. L’année suivante, il a rejoint Capgemini en tant que consultant en cloud télécom. Il a ensuite exercé pendant trois ans comme ingénieur des réseaux télécoms chez Orange en France avant d’intégrer en 2020 Mavenir, entreprise américaine spécialisée dans les technologies de communication, où il occupe le poste de responsable technique pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique.

Melchior Koba

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Dans un secteur où les transactions restent souvent manuelles, il propose une alternative numérique. Sa solution simplifie l’échange d’argent pour les acteurs de l’économie informelle.

Kosta Scholiadis (photo) est un entrepreneur sud-africain actif dans le secteur des technologies financières. Il est le fondateur et le directeur général de Street Wallet, une start-up qui conçoit des solutions de paiement destinées à l’économie informelle.

Fondée en 2021, Street Wallet propose une plateforme de paiement et de gestion des encaissements conçue pour simplifier les transactions quotidiennes. Elle permet aux utilisateurs d’accepter des paiements, d’effectuer des versements et de recevoir leur argent sans complexité technique. L’objectif est d’offrir un outil clair et efficace pour améliorer la gestion de la trésorerie et soutenir l’activité des petits commerçants.

La solution s’adresse principalement aux vendeurs de rue, gardiens de parking, commerces de proximité et structures multisites souhaitant accélérer leurs encaissements et mieux fidéliser leur clientèle. Les paiements se font par QR code, utilisable aussi bien par le client que par le commerçant. Street Wallet garantit la disponibilité des fonds dès le lendemain, renforçant ainsi la stabilité financière des utilisateurs.

En août 2025, la start-up a levé 350 000 dollars pour étendre sa présence du Cap et de Durban à Johannesburg d’ici la fin de l’année. Un mois plus tard, elle a acquis Digitip, une plateforme spécialisée dans les pourboires numériques pour les travailleurs informels.

Avant Street Wallet, Kosta Scholiadis a lancé Sportnet, une base de données panafricaine dédiée au football et à la détection de jeunes talents. En 2016, il avait fondé en Afrique du Sud Total Football Academy, un centre de formation pour jeunes footballeurs.

Diplômé de l’université du Cap, il y a obtenu en 2022 un bachelor en modélisation financière et évaluation d’actifs. Entre 2019 et 2020, il a travaillé comme data analyst chez eGaming SA et a été l’entraîneur principal du club de football Goal50 United FC, évoluant en troisième division sud-africaine. De novembre 2021 à juillet 2025, il a occupé le poste de responsable produit chez AirPortr, une plateforme technologique londonienne spécialisée dans la gestion des bagages pour les compagnies aériennes.

Melchior Koba

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Il fait partie de ces entrepreneurs qui redéfinissent le rôle de la technologie sur le continent. Son innovation propose une réponse concrète aux défis de la complexité et de la prise de décision.

Ryno Goosen (photo) est un entrepreneur et dirigeant technologique sud-africain. Il est cofondateur, directeur général et directeur technique de Locstat, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle.

Créée en 2016, Locstat développe une plateforme de « graph intelligence » qui aide les organisations à identifier en temps réel les risques et les opportunités pour améliorer la rapidité et la pertinence de leurs décisions. L’entreprise transforme la base de données orientée graphe, utilisée pour relier des éléments entre eux de manière dynamique, en une solution complète combinant données, analyses et intelligence artificielle afin de résoudre des problématiques complexes à grande échelle.

Au cœur de l’offre de Locstat se trouve LightWeaver, une plateforme optimisée pour un déploiement rapide et une mesure précise des performances. Elle permet de réduire les coûts et la complexité liés au développement interne tout en fournissant des indicateurs de performance fiables.

Les applications de Locstat couvrent plusieurs domaines, notamment la détection de fraude et de risques dans des réseaux de transactions denses, le suivi d’actifs et l’analyse géospatiale en temps réel pour les opérations et la logistique. L’outil permet également aux entreprises d’analyser les relations entre clients, partenaires et comportements au fil du temps.

En octobre 2025, Locstat a levé 2,9 millions USD lors d’un tour de financement pré-série A, auprès du Portugal Gateway Fund et d’ANZA Capital. « Cet investissement nous permet de commercialiser rapidement sur de nouveaux marchés une technologie sud-africaine développée localement, éprouvée dans certains des environnements transactionnels les plus complexes du continent », déclare Ryno Goosen, directeur général de la start-up.

Parallèlement à ses fonctions chez Locstat, il dirige Suritec, une société sud-africaine fondée en 2001, spécialisée dans l’analytique, la gestion de contenu, l’intelligence géographique, l’intégration de systèmes et le conseil. Ryno Goosen est diplômé de l’Université de Stellenbosch, où il a obtenu en 2014 un master en gestion de l’information et des connaissances.

Melchior Koba

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Il entend faire d’Alissa IA un acteur clé de l’automatisation en Afrique. Sa start-up conçoit des solutions locales capables de répondre aux défis de communication et de gestion auxquels font face les institutions du continent.

Samuel Nkenke Eyebe (photo) est un entrepreneur et développeur gabonais spécialisé dans l’intelligence artificielle et l’automatisation. Il est le fondateur et directeur général d’Alissa IA, une entreprise créée pour développer des agents virtuels et des chatbots destinés aux acteurs économiques et institutionnels du continent.

Fondée en 2024, Alissa IA développe des solutions conversationnelles et des outils d’intelligence artificielle pour les administrations, les entreprises, les ministères et le grand public. La société associe innovation technologique et accompagnement, en intégrant un volet de formation et de sensibilisation aux usages de l’IA en Afrique. Son objectif est d’apporter des réponses concrètes aux besoins de communication et d’assistance grâce à l’automatisation et aux technologies d’apprentissage machine.

L’entreprise conçoit des chatbots personnalisés adaptés aux besoins de support, d’information et de relation avec les usagers. Elle propose également des outils d’IA conçus pour différents secteurs d’activité afin d’améliorer les processus internes et d’optimiser la relation entre institutions et citoyens.

Au-delà du développement de solutions, Alissa IA mène des actions de formation et de vulgarisation autour de l’intelligence artificielle pour favoriser la montée en compétences et l’accès aux métiers du numérique. Ses outils permettent notamment d’accélérer la production de contenus, de l’idée au texte final.

Samuel Nkenke Eyebe est diplômé de l’université Omar Bongo au Gabon, où il a obtenu en 2022 une licence en droit des affaires. Il est également titulaire d’un brevet de technicien supérieur en ingénierie logicielle obtenu la même année à Simplon Roanne, en France.

Sa carrière professionnelle commence en 2021 à Ogooué Labs, un incubateur de start-up gabonais, où il travaille comme développeur de logiciels jusqu’en 2024. Parallèlement, il intervient entre 2023 et 2024 comme formateur en développement informatique à Ecole 241 Business, un établissement dédié aux métiers du numérique.

En février 2025, Samuel Nkenke Eyebe remporte le premier prix du Concours national de l’artisanat du Gabon dans la catégorie développement web et mobile. Il participe la même année au Salon Osiane, rendez-vous majeur du numérique en Afrique centrale, ainsi qu’à VivaTech en France, consacré à l’innovation et aux jeunes entreprises technologiques.

Melchior Koba

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En misant sur le streaming et la gestion numérique, il conçoit des outils pensés pour le public local. Ses solutions illustrent une approche concrète du numérique au service du quotidien.

Charles Maleshila (photo) est un entrepreneur et informaticien originaire de la République démocratique du Congo. Il est le fondateur et directeur général de Plustube, une plateforme de streaming conçue pour offrir au public congolais une alternative locale aux services internationaux comme Canal+ et Netflix.

Lancée en 2024, Plustube se présente comme une solution de diffusion en ligne donnant accès à un catalogue de contenus variés, internationaux et originaux. La plateforme cible les amateurs de cinéma et de séries, avec une interface multilingue qui traduit son ambition d’ouverture au marché international.

Elle mise sur la personnalisation de l’expérience utilisateur en permettant de choisir librement les contenus selon les préférences de chacun. Destinée aux personnes âgées de plus de 18 ans, Plustube propose une fonction de recherche avancée permettant de filtrer les vidéos par note, date de sortie ou pays d’origine.

En parallèle, Charles Maleshila a fondé Plustune en 2020, une plateforme dédiée à la découverte, au partage et à l’écoute de musique et de vidéos. L’année suivante, il a lancé Kookin, un outil numérique destiné aux restaurants pour simplifier la gestion de leurs activités. L’application permet de créer une page professionnelle, d’ajouter le menu, les membres de l’équipe, les livreurs et les moyens de paiement.

Charles Maleshila est titulaire d’un bachelor en technologie de l’information obtenu en 2018 à la Stratford University en Inde. Il a également suivi des formations en programmation et en design web à Aptech Learning et à NIIT Pune, deux instituts indiens de formation et de développement de talents.

Melchior Koba

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Par son engagement auprès de la jeunesse, il mise sur l’innovation comme levier de transformation économique. Il place la créativité et l’action au cœur du développement entrepreneurial au Burundi.

Abiyah David (photo) est un entrepreneur social burundais et consultant en développement technologique et en conception d’entreprises. Il est le directeur général de Business Jam Hub (BujaHub), un centre d’innovation, d’incubation et d’accompagnement entrepreneurial basé à Bujumbura.

Fondé en 2019, BujaHub propose des espaces de travail partagés, des programmes d’incubation axés sur la création d’entreprises, ainsi que des ateliers et formations destinés à renforcer les compétences des porteurs de projets. Le hub organise également des événements comme l’Innovation Week, valorisant les jeunes innovateurs et favorisant la diffusion d’une culture entrepreneuriale au Burundi.

BujaHub est issu d’un partenariat entre la Young African Development Foundation (YADF) et la Save African Youth Campaign (SAY), une initiative fondée par Abiyah David. SAY œuvre pour l’autonomisation des jeunes en leur offrant des formations en compétences numériques et en entrepreneuriat pour renforcer leur contribution au développement économique du pays.

Abiyah David est diplômé de la Hope Africa University, où il a obtenu en 2016 un bachelor en travail social et développement communautaire. Il est également titulaire d’un master en gestion de projet obtenu en 2020 à l’Université internationale de l’Équateur.

Sa carrière professionnelle a débuté en 2013 chez WIN-TECH Burundi, une entreprise technologique, en tant que spécialiste informatique. En 2017, il devient directeur général de e-isoko.com, une plateforme burundaise de commerce en ligne. L’année suivante, il organise le Sommet sur l’entrepreneuriat numérique au Burundi, avant d’être nommé en 2019 directeur pays de l’International Youth Society.

Melchior Koba

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Face aux défis d’une agriculture encore peu digitalisée, il propose une solution technologique conçue pour les réalités du terrain. Son initiative ouvre de nouvelles perspectives à des millions d’agriculteurs.

Mahmoud Shoo (photo) est un entrepreneur tanzanien, fondateur et directeur général de Bizy Tech, une entreprise spécialisée dans la digitalisation des chaînes de valeur agricoles et l’inclusion financière en Afrique de l’Est.

Fondée en 2015, Bizy Tech développe des solutions logicielles destinées à améliorer la transparence des processus agricoles et à renforcer les liens commerciaux entre producteurs, coopératives, commerçants et institutions financières. L’entreprise œuvre à structurer les échanges et à faciliter l’accès des acteurs du secteur à des services numériques adaptés.

Au cœur de l’offre de Bizy Tech se trouve Kilimo BaNDO, une plateforme numérique qui relie les agriculteurs aux fournisseurs d’intrants, aux marchés, aux services financiers et aux experts agricoles. Conçue pour fonctionner même sur des téléphones mobiles basiques, cette solution soutient une production plus efficace et aide les agriculteurs à stabiliser leurs revenus saison après saison.

Bizy Tech a également mis en place Kilimo Data Hub, une autre plateforme numérique destinée aux petits exploitants et aux PME agricoles. Elle compte plus de trois millions d’agriculteurs inscrits et aide à réduire les coûts d’intrants, à bénéficier de livraisons rapides d’engrais subventionnés et à accéder à des services financiers adaptés à leurs besoins.

En 2018, Mahmoud Shoo a fondé Digital Mobile Africa, qu’il a dirigée jusqu’en 2020. Cette entreprise proposait des outils numériques destinés aux négociants et agro-entrepreneurs pour faciliter les opérations d’achat et de vente d’intrants, de machines et de produits agricoles.

Mahmoud Shoo est titulaire d’un bachelor en comptabilité et finance obtenu en 2010 au College of Business Education en Tanzanie.

Melchior Koba

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En misant sur la collaboration et la technologie, il propose une voie alternative pour accompagner les entrepreneurs africains. Son initiative contribue à structurer de nouveaux réseaux d’opportunités sur le continent.

Karim Sy (photo) est un entrepreneur et business angel basé au Sénégal. Il est le fondateur et catalyseur en chef de Jokkolabs, une organisation indépendante à but non lucratif qui fonctionne comme un réseau mondial d’innovation ouverte et un cluster virtuel dédié à la transformation sociale.

Fondée en 2010, Jokkolabs accompagne les entrepreneurs dans leur développement en leur offrant des ressources, un encadrement et un environnement favorable à leur croissance. L’organisation repose sur un réseau de hubs implantés dans plusieurs pays d’Afrique et en France, notamment à Dakar, Banjul, Ouagadougou, Bamako, Douala, Ziguinchor, Abidjan et Nanterre.

À travers ses espaces physiques et sa plateforme numérique, Jokkolabs favorise la mise en relation d’entrepreneurs, de créateurs et d’innovateurs. L’organisation propose des espaces de coworking, organise des ateliers, des hackathons, des événements collaboratifs et coordonne des groupes de travail. Sa plateforme « Jokkolabs Academy » offre également des formations en ligne. Le réseau s’adresse principalement aux entrepreneurs, start-up, porteurs de projets dans les secteurs numériques, créatifs et innovants, ainsi qu’aux travailleurs indépendants, micro-entreprises et acteurs de l’économie digitale.

En parallèle, Karim Sy exerce comme conseiller spécial auprès de la Chambre de commerce et d’investissement pour l’Afrique, la Russie et l’Eurasie (CCI Africa Russia & Eurasia). En 2020, il a cofondé Black Elephant, un groupe de réflexion et un écosystème collaboratif né durant la période de confinement liée à la pandémie de COVID-19.

Titulaire d’un diplôme d’études collégiales en sciences pures et appliquées obtenu en 1990 au Petit Séminaire de Québec, au Canada, il a poursuivi une formation en informatique à Polytechnique Montréal, où il a obtenu son diplôme en 1994.

En 2010, il rejoint le comité exécutif de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Deux ans plus tard, il devient membre du conseil de la Fondation africaine pour les logiciels libres et à code ouvert (FOSSFA), où il assure également le rôle d’agent de liaison pour le Sénégal.

Entre 2010 et 2019, Karim Sy occupe différents postes au sein de Maarch, un éditeur de logiciels, dont ceux de membre du conseil d’administration, président et administrateur général. De 2018 à 2021, il siège au conseil d’administration de Digital Africa, une initiative lancée par le président français Emmanuel Macron pour soutenir les dynamiques entrepreneuriales africaines. De 2021 à 2023, il siège également au conseil d’administration de Westlink Africa, une société spécialisée dans l’ingénierie, la fourniture et le financement de projets de télécommunications à grande échelle sur le continent.

Melchior Koba

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À travers sa vision technologique, il repense la manière dont les entreprises adoptent le numérique. Son approche met l’innovation au service de la performance et de la croissance durable.

Jean-Paul Yetor (photo) est un ingénieur logiciel et un entrepreneur togolais. Il est fondateur et directeur général de VR-AI, une société spécialisée dans la conception de solutions logicielles sur mesure et dans l’accompagnement des entreprises vers la transformation numérique.

Créée en 2024, VR-AI se positionne comme un partenaire technologique pour les entreprises de toutes tailles. Elle propose notamment du développement web et mobile, des outils métiers, du conseil en stratégie digitale et de la maintenance applicative. Ses offres sont structurées en trois formules : « Lancement », destinée aux porteurs de projets et jeunes entreprises ; « Croissance », pour les PME souhaitant renforcer leur présence numérique ; et « Entreprise », qui cible les organisations aux besoins complexes et inclut le développement sur mesure (web, mobile, ERP), un accompagnement stratégique, une architecture logicielle évolutive et un support technique dédié.

En parallèle, Jean-Paul Yetor participe au développement de DressLike, une application conçue pour aider ses utilisateurs à constituer un dressing durable et personnalisé. Avant la création de VR-AI, il a cofondé en 2014 EODS Communication, une agence active dans les affaires culturelles et technologiques. Il est également cofondateur de Ndupé, une start-up développant des solutions numériques pour le secteur alimentaire.

En 2018, il a cofondé Klumer, une plateforme événementielle conçue pour accompagner les organisateurs dans la gestion et la promotion de leurs événements. Il y a exercé la fonction de directeur technique jusqu’en août 2025.

Jean-Paul Yetor est titulaire d’une licence en mathématiques et informatique obtenue à l’université de Lomé.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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