Il est un comptable et un ingénieur industriel de formation. Passionné par l’intelligence artificielle (IA), il met cette technologie au service des entreprises pour les aider à accomplir leurs tâches de manière plus efficace.
Stephen de Goede (photo) est un entrepreneur sud-africain spécialisé dans les technologies. Il est, avec Theunis Duminy, l’un des cofondateurs de Qudu, une start-up créée en 2023, dont la mission est de démocratiser l’accès aux technologies d’intelligence artificielle générative (GenAI) en Afrique. Cette jeune entreprise vise à offrir des avantages compétitifs significatifs aux entreprises grâce à des solutions innovantes et adaptées.
Qudu se distingue par son expertise en conseil et en déploiement de technologies GenAI. Elle aide les entreprises à automatiser leurs tâches opérationnelles, permettant ainsi aux équipes de se concentrer sur des missions plus stratégiques. Parmi ses offres, on trouve des chatbots intelligents et des solutions d’intelligence artificielle sur mesure, conçues pour répondre aux besoins spécifiques de chaque organisation.
L’entreprise va plus loin en proposant des formations personnalisées pour les équipes. Ces programmes sont axés sur l’utilisation pratique de l’IA, afin de doter les employés des compétences nécessaires pour intégrer ces technologies dans leur travail quotidien. Grâce à une approche méthodique et progressive, Qudu accompagne ses clients dans la mise en place de solutions d’IA adaptées, capables de résoudre des problématiques commerciales complexes tout en maximisant leur efficacité.
Stephen de Goede est diplômé de l'université de Stellenbosch, où il a obtenu un bachelor en comptabilité en 2013, suivi d'un bachelor en ingénierie industrielle en 2015. En 2020, il a travaillé comme auditeur au sein du cabinet américain d'expertise comptable Berdon LLP. Par la suite, il a rejoint Root, une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels, où il a occupé le poste d’ingénieur solutions jusqu’en 2023.
Melchior Koba
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Il souhaite aider les entreprises à améliorer leurs performances. Il leur propose des technologies adaptées pour renforcer l’engagement des clients via WhatsApp.
Jonathan Elcock (photo) est un entrepreneur technologique originaire d’Afrique du Sud. Il est le cofondateur et le directeur général de rather.chat, une start-up spécialisée dans le développement de chatbots alimentés par l’intelligence artificielle.
Fondée en 2017, rather.chat conçoit des chatbots destinés à aider les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur, à commercialiser leurs produits, conclure des ventes et interagir avec leur clientèle via WhatsApp. Ces chatbots sont capables d’entretenir des conversations avec des clients potentiels tout en collectant des informations essentielles pour les marques qu’ils représentent.
Avec sa solution, l’entreprise ambitionne de transformer la manière dont les entreprises communiquent avec leurs clients en renforçant les liens et en élargissant leur portée. Aujourd’hui, la plateforme rather.chat a interagi avec plus de 15 millions de Sud-Africains via ses chatbots.
« Il n’est pas facile de faire évoluer les ventes et les services. J’ai vécu les maux de tête liés aux tentatives de répondre aux attentes des clients à l’aide de centres d’appels, de SMS et d’automatismes d’email. Je suis finalement arrivé à la conclusion qu’il devait y avoir une meilleure façon de faire, et c’est pourquoi j’ai créé rather.chat », déclare le fondateur de la start-up.
Jonathan est diplômé de l’université du Cap, où il a obtenu en 2009 un bachelor en sciences actuarielles. Sa carrière débute en 2010 chez Zestlife, un prestataire de services financiers, où il travaille dans le département de développement de produits. En 2013, il rejoint le département des opérations du centre d’appel de l’entreprise. De 2014 à 2017, il occupe le poste de chef des ventes et du commerce chez MiWayLife, une société d’assurance sud-africaine.
Melchior Koba
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Entrepreneur, il combine expertise technologique et vision innovante pour concevoir des solutions adaptées aux besoins du continent africain. Il propose des services de marketing numérique pour accompagner les entreprises dans leur développement.
Koami Rummenigge Aziabou (photo) est un informaticien et entrepreneur en série originaire du Togo. Il est l’un des cofondateurs de Trenderz, une start-up numérique basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, qui aide les entreprises et les marques à promouvoir leurs produits.
Fondée en 2023 par Koami Rummenigge Aziabou et Kim Tran, Trenderz propose une application qui met en relation les entreprises africaines avec des influenceurs qualifiés. Grâce à un réseau de plus de 1000 influenceurs actifs sur des plateformes comme Instagram et TikTok, l’application permet aux entreprises d’élargir leur audience et de stimuler leur croissance en exploitant le pouvoir de l’influence.
L’objectif principal de Trenderz est d’aider les entreprises locales à attirer de nouveaux clients, renforcer l’engagement et la fidélité de leur clientèle, et développer leur audience. La plateforme facilite également l’organisation d’événements tels que des lancements de produits, des ouvertures, ou des concours, où des influenceurs peuvent participer pour créer du buzz et accroître la visibilité des marques.
En parallèle, Koami Rummenigge Aziabou est ingénieur d’intégration chez Ericsson et cofondateur de Kidolé, une autre start-up fondée en 2023. Kidolé offre une plateforme en ligne permettant de rechercher, réserver et gérer des espaces publicitaires en Afrique. Elle simplifie aussi la collecte de données de performance pour optimiser les campagnes d’affichage. Ses principaux utilisateurs incluent les annonceurs, les agences de publicité et les régies publicitaires.
Sur le plan académique, Koami Rummenigge Aziabou est titulaire d’une licence professionnelle en technologies de l’information, obtenue en 2022 à l’université de Lomé. Il poursuit également des études en intelligence artificielle au Dakar Institute of Technology, au Sénégal.
Le Togolais a travaillé entre 2017 et 2019 en tant que développeur et chef de projet chez Jet-Solutions, une entreprise informatique togolaise. Il a ensuite rejoint MAONO, un cabinet de conseil en stratégie et développement de solutions informatiques, où il a occupé le poste de chef du développement. Entre 2021 et 2023, il a été directeur technique chez BrandOpera Group, une société spécialisée dans le développement de marques. En 2022, il a aussi travaillé comme développeur backend chez Send Freight, un transitaire numérique et courtier en douane dédié au marché africain.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Encore étudiant en génie numérique, il met ses compétences au service des secteurs de la formation et de l’emploi. Il a reçu plusieurs prix et distinctions pour sa start-up LaBoussole.
Wilfried Mbeyo’o Nna (photo) est un entrepreneur technologique camerounais, fondateur de LABOUSSOLE, une start-up spécialisée dans les technologies éducatives. LABOUSSOLE a commencé à être développée en juin 2022 et est devenue une start-up en janvier 2024. Elle propose une application web intelligente conçue pour accompagner l’orientation académique et professionnelle des apprenants.
Cette plateforme aide ses utilisateurs à réussir leur insertion socio-professionnelle en leur permettant de décrocher un emploi décent, de s’auto-employer ou de se lancer dans l’entrepreneuriat. En plus de ces services, LABOUSSOLE offre des formations en ligne axées sur les métiers du numérique.
L’objectif principal de la start-up est d’aider ses utilisateurs à trouver leur voie et à s’épanouir dans leur carrière. Sur son site, on peut lire : « Nous voulons créer un monde où l’accès à l’information et à la formation est ouvert à tous, sans distinction de genre, d’origine sociale ou de niveau de qualification, afin que tout le monde puisse trouver sa voie et s’épanouir dans sa carrière ».
Wilfried Mbeyo’o Nna est actuellement en dernière année d’études d’ingénierie en génie numérique à l’École Supérieure Internationale de Génie Numérique de l’Université Inter-État Congo-Cameroun basée à Sangmélima, au Cameroun. Parallèlement, il exerce en tant que freelance en marketing et communication digitale. Entre 2021 et 2023, il a occupé le poste de responsable marketing et communication pour la Société coopérative des jeunes agriculteurs du Dja et Lobo, au Cameroun.
En 2024, son talent entrepreneurial a été récompensé lorsque LABOUSSOLE a remporté le premier prix du concours des start-up dans la catégorie « Sciences sociales et humaines », organisé lors du GETEC (Génie et Talent de l’Étudiant Camerounais) par le ministère de l’Enseignement supérieur.
Melchior Koba
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Entrepreneur en série, il allie sa passion pour la technologie à son esprit d’innovation pour développer des solutions à fort impact, capables d’accélérer la croissance de l’Afrique.
Andrew Mutua (photo) est informaticien et entrepreneur technologique kényan. Il est le fondateur et le président-directeur général de PesaKit, une start-up de technologie financière et de commerce électronique.
Créée en 2019, PesaKit se concentre sur la fourniture de services financiers et de solutions de commerce numérique pour les communautés mal desservies en Afrique. L’entreprise aide les agents d’argent mobile et les commerçants locaux à se développer et à prospérer en leur offrant des outils adaptés à leurs besoins.
Grâce à des technologies basées sur l’intelligence artificielle (IA), PesaKit a mis en place des infrastructures innovantes pour faciliter la distribution de services financiers, de détail et de commerce électronique. En associant l’IA à l’expertise humaine, la start-up garantit une meilleure précision et cohérence dans ses services, contribuant ainsi à améliorer la santé financière des populations vulnérables sur le continent africain.
PesaKit est active au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie et au Ghana. Elle accompagne plus de 50 000 agents et commerçants d’argent mobile, qui, à leur tour, ont permis à plus de 18 millions de clients uniques de bénéficier de ces services au sein de leurs communautés.
Avant PesaKit, Andrew Mutua a fondé en 2012 Logic IT, dont il a été le président-directeur général jusqu’en 2018. Logic IT est une société de conception technologique. Elle aide les organisations à innover des produits et des services que les gens aiment, désirent et dont ils dépendent. Ses missions vont de la conception d’applications mobiles et de services web au développement de solutions d’entreprise.
Andrew Mutua est titulaire d’un diplôme en conception et développement web, animation 2D et technologies interactives obtenu en 2009 à la Nairobits Digital Design School. Il est aussi diplômé de l’université de Nairobi, où il a obtenu en 2013 une licence en technologie des microprocesseurs et instrumentation. En 2018, il a suivi le programme « Repenser l’inclusion financière » à la Harvard Kennedy School, renforçant ainsi son expertise dans le domaine de la finance inclusive.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2009 chez Wunderman, une agence digitale, en tant que développeur frontend et UX (expérience utilisateur). Entre 2011 et 2012, il a travaillé comme responsable des médias numériques chez BusinessIT Afrika Limited, une entreprise informatique kényane.
Melchior Koba
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Informaticien de formation, il a accumulé plusieurs années d’expérience au sein d’entreprises américaines prestigieuses, notamment Google. Aujourd’hui, en tant qu’entrepreneur, il s’attèle à transformer le secteur de la logistique en Afrique grâce à la numérisation.
Jean-Claude Homawoo (photo), entrepreneur technologique originaire du Togo, est cofondateur et président-directeur général (PDG) de Lori Systems. Cette start-up technologique, basée au Kenya, ambitionne de transformer le secteur de la logistique en Afrique.
Fondée en 2017, Lori Systems propose des services de transport transfrontalier à travers le continent africain. Grâce à sa plateforme numérique, elle met en relation les propriétaires de marchandises avec des transporteurs fiables pour assurer un acheminement rapide et efficace.
Lori Systems gère un réseau de plus de 20 000 camions. Depuis ses bureaux situés au Nigeria, au Kenya et en Ouganda, l’entreprise coordonne le transport de marchandises dans 12 pays africains. En s’appuyant sur sa technologie et ses données, elle optimise les tarifs et planifie les trajets pour maximiser l’efficacité. À ce jour, la start-up a déjà transporté des marchandises d’une valeur totale de 10 milliards de dollars.
Jean-Claude Homawoo est titulaire d’un bachelor en génie électrique et informatique obtenu à la Drexel University aux États-Unis. Il détient aussi un master en administration des affaires obtenu à la Harvard Business School.
Sa carrière professionnelle débute en 2004 aux États-Unis, chez Gerson Lehrman Group, où il occupe le poste de chef du département des technologies, médias et télécoms pour l’Asie. En 2010, il devient directeur de la communauté mondiale d’entrepreneurs à fort impact, Endeavor. Deux ans plus tard, en 2012, il est nommé vice-président chargé de la stratégie produit d’IROKO Partners, une entreprise africaine spécialisée dans les technologies du divertissement.
En 2013, Jean-Claude Homawoo rejoint COOLS, une société américaine de publicité, en tant que directeur de l’exploitation. Entre 2014 et 2018, il exerce chez Google en tant que chef de produit.
Melchior Koba
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Il est un entrepreneur dans le domaine de la technologie, spécialisé dans la fourniture de solutions d’apprentissage. Il a remporté plusieurs prix et distinctions pour ses solutions innovantes.
Cecil Senna Nutakor (photo) est un entrepreneur ghanéen qui utilise la technologie pour améliorer le quotidien des populations. Il est le fondateur et directeur général d’eCampus, une start-up spécialisée dans les technologies éducatives.
Fondée en 2015, eCampus vise à rendre l’éducation accessible, flexible et abordable. Grâce à des outils technologiques, la plateforme propose des ressources d’apprentissage adaptées à tous les niveaux, de l’école primaire à l’enseignement supérieur, en passant par la formation professionnelle. Elle permet également d’évaluer, d’analyser et de prédire le niveau de préparation de ses utilisateurs pour les examens, l’emploi ou encore les processus de conformité.
Pour les étudiants, eCampus offre des fonctionnalités leur permettant de fixer des objectifs, de réaliser des tests préliminaires, de suivre leurs progrès et d’apprendre à leur propre rythme. Les enseignants, quant à eux, peuvent partager leurs connaissances, accompagner la progression des apprenants à travers le continent africain et générer un revenu supplémentaire tout en inspirant et éduquant. Les entreprises ne sont pas en reste, puisqu’eCampus leur permet d’encadrer leurs employés, suivre leurs performances et identifier leurs points forts afin de stimuler leur croissance et leur productivité.
Avant de fonder eCampus, Cecil Senna Nutakor avait créé, en 2006, Equinox Intercom Ltd, un fournisseur ghanéen de services d’application, dont il est le président-directeur général.
Cecil Senna Nutakor est titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2007 à la Regent University College of Science & Technology au Ghana. En 2014, il a décroché un master en commerce international et développement durable à l’Université Catholique du Sacré-Cœur de Milan, en Italie. Il a également suivi un programme en technologies exponentielles à la Singularity University de Silicon Valley, en Californie.
Sa carrière professionnelle a débuté en 2005 à la Regent University College of Science & Technology, où il occupait le poste d’administrateur de systèmes. En 2006, il a travaillé comme consultant en informatique pour l’Autorité des ports du Ghana. En 2010, il a été chef de projet à la Ghana Commercial Bank, avant d’occuper le même rôle chez Devtraco Plus Ltd, une société immobilière de luxe, entre 2013 et 2015. En 2019, il a collaboré en tant que consultant edtech avec la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ).
Cecil Senna Nutakor a reçu le prix de la start-up de l’année dans le domaine de l’éducation aux Ghana StartUp Awards en 2016 et 2021. Il a reçu le prix de la start-up de l’année en 2021.
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Après avoir effectué ses études universitaires en France, il est retourné au Mali avec l’ambition de mettre ses compétences au service de ses compatriotes. Il développe des solutions et programmes innovants pour simplifier la vie quotidienne et favoriser l’esprit d’entrepreneuriat.
Mahamadou Cissé (photo) est un entrepreneur technologique malien, fondateur et président-directeur général de Fikaso, une start-up spécialisée dans les solutions de livraison. Créée en 2019, Fikaso s’est donnée pour mission de transformer la façon dont les habitants de Bamako, la capitale du Mali, commandent leurs repas et effectuent leurs courses.
Grâce à son site Internet et son application mobile, Fikaso permet à ses utilisateurs de se faire livrer des repas, des courses et bien plus encore, depuis n’importe quel point de la ville. L’entreprise collabore avec une large gamme de restaurants, allant des petites adresses locales aux grandes chaînes reconnues. Pour garantir un service efficace, la start-up s’appuie sur son propre réseau de coursiers et propose des fonctionnalités pratiques, telles que la programmation des commandes, le choix de l’heure de livraison et des coupons de réduction pour ses clients.
Les plateformes de Fikaso intègrent un système de géolocalisation, permettant aux utilisateurs de préciser leurs lieux de livraison et de suivre leurs commandes en temps réel. « Lorsque l’on travaille, on n’a pas forcément le temps ni l’envie d’affronter les embouteillages bamakois pour savourer les plats de son restaurant préféré. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas, grâce à Fikaso », expliquait Mahamadou Cissé en 2019.
En parallèle de ses activités chez Fikaso, Mahamadou Cissé occupe plusieurs postes à responsabilité. Il est coordinateur national du Programme de mobilisation des compétences de la diaspora pour l’emploi au Mali, président du Conseil national de la jeunesse malienne de France et chargé de mission auprès du ministre malien de l’Entrepreneuriat national, de l’Emploi et de la Formation.
Mahamadou Cissé est titulaire d’un master en gestion d’entreprises obtenu à l’École supérieure de commerce et de gestion (ESCG) de Paris, ainsi que d’un master en langues, littératures et civilisations étrangères (LLCE) obtenu à l’université Paris Nanterre. Avant ses fonctions actuelles, il a occupé le poste de chargé de mission pour la coopération et les relations extérieures au ministère malien de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
Melchior Koba
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Entrepreneur technologique, il est l’un des acteurs les plus dynamiques de l’innovation robotique en Afrique. En Algérie, il a conçu le tout premier robot pompier, destiné à aider les sapeurs-pompiers à lutter plus efficacement contre les incendies.
Khaled Basta (photo) est un expert en solutions intelligentes pour la prévention et la lutte anti-incendie. Il est cofondateur et président-directeur général de BK Fire, une entreprise technologique qui fournit des solutions de sécurité incendie.
Fondée en 2015, BK Fire se distingue par son approche novatrice en matière de sécurité en Algérie. L’entreprise propose des services professionnels, notamment l’installation de systèmes de détection et d’extinction d’incendie, ainsi que la conception de plans de sécurité conformes aux normes en vigueur. Ses solutions sont adaptées aux besoins spécifiques de chaque entreprise, garantissant ainsi la protection des employés et des infrastructures.
En 2021, BK Fire a dévoilé Icosium, un robot-pompier 100 % algérien. Ce robot révolutionnaire assiste les sapeurs-pompiers dans les zones dangereuses ou susceptibles de s’effondrer en cas d’incendie. Contrôlé à distance, il est capable de détecter et d’éteindre les incendies. Doté d’une intelligence artificielle avancée et d’une caméra thermique, Icosium localise les foyers d’incendie et peut repérer des silhouettes humaines ou des blessés.
« On peut utiliser le robot dans des endroits confinés, dangereux ou à risque comme les tunnels ou les hangars pour assurer l’extinction et le refroidissement. Icosium est par ailleurs doté d’un système d’intelligence artificielle. S’il y a beaucoup de fumée, la caméra thermique détecte le foyer et l’intelligence artificielle prend le relais pour faire le balayage automatique. Il peut ainsi repérer une silhouette humaine ou un blessé », explique Khaled Basta en mai 2024.
En février 2024, Khaled Basta a lancé BK Robotronics, une entreprise spécialisée dans la robotique, proposant des solutions innovantes entièrement conçues et fabriquées en Algérie. Parmi ses offres, on trouve des robots industriels, des drones autonomes, des systèmes de vision par ordinateur et des solutions d’automatisation sur mesure.
Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a travaillé comme directeur général chez IM Industrielle. L’entreprise propose des services dans la sécurité incendie et l'électricité industrielle.
Melchior Koba
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En tant qu’entrepreneur et expert en transformation digitale, il s’engage à développer des solutions innovantes visant à optimiser la gestion des entreprises du secteur industriel.
Mohamed Louati (photo) est un expert en analyse de données et un entrepreneur technologique tunisien. Il est cofondateur et président-directeur général de Logimes, une entreprise technologique spécialisée dans les solutions pour le secteur industriel.
Fondée en 2021, Logimes est une start-up de services numériques qui accompagne les entreprises industrielles désirant mettre en place un système de gestion de la production pour leurs ateliers. Elle permet notamment de suivre en temps réel les encours de production, d’évaluer le rendement des opérateurs et de mesurer la performance globale de la production.
« Notre objectif est d’être le partenaire stratégique qui guide la transition vers des systèmes avancés de gestion de la production, améliorant ainsi l’efficacité opérationnelle et la compétitivité à l’ère de l’industrie 4.0. En nous appuyant sur l’innovation, l’engagement, l’excellence et la collaboration, notre mission est de fournir des solutions personnalisées et d’être le moteur de la réussite de nos clients pour un avenir plus efficace et durable », peut-on lire sur le site de l’entreprise.
Parmi les produits proposés par Logimes, on retrouve Fastuz, une plateforme d’apprentissage qui offre des formations pratiques adaptées aux besoins du marché du travail, permettant ainsi aux apprenants de prospérer dans leurs carrières. L’entreprise propose également DAS ERP, une solution complète pour la gestion des processus d’entreprise.
Mohamed Louati détient un diplôme d’ingénieur en statistiques et analyse de l’information, option analyse de données, obtenu en 2004 à l’École supérieure de la statistique et de l’analyse de l’information. Il est aussi titulaire d’un master en modélisation économique et économétrique obtenu en 2005 à Tunisia Polytechnic School.
Sa carrière professionnelle commence en 2004 chez Karmex, une entreprise industrielle, où il occupe le poste d’analyste et administrateur de système de planification des ressources d’entreprise (ERP). En 2011, il rejoint Logidas, un éditeur de solutions ERP, où il gravit progressivement les échelons en tant que développeur d’affaires, directeur des opérations, puis coprésident-directeur général.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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