Partagé entre deux continents, il décide d’entreprendre dans son pays d’origine, la Côte d’Ivoire. Il promeut les productions artisanales africaines à travers sa start-up. 

Après plusieurs années passées en Belgique, où il a rejoint sa famille à l’âge de 14 ans, Zaza Gnahoré (photo) décide en 2019 de revenir dans son pays, la Côte d’Ivoire. Un an plus tard, il lance Djoloo, une plateforme de commerce en ligne dédiée à la promotion des créations culturelles africaines. 

Djoloo, à la fois vitrine et passerelle, est une marketplace qui offre aux artisans africains la possibilité de vendre leurs créations (vêtements, décoration, bijoux, cosmétiques) à une clientèle internationale. Chaque boutique est gérée directement par les créateurs, qui assurent eux-mêmes l’expédition de leurs articles, renforçant ainsi leur autonomie et leur visibilité. 

Accessible en plusieurs devises (euro, dollar, franc CFA, franc suisse, yuan, livre sterling, etc.), la plateforme facilite l’accès aux marchés mondiaux à des artisans souvent absents des circuits traditionnels. « Mon objectif à travers cela est de valoriser la culture africaine, de pouvoir la faire vivre au quotidien et de créer des opportunités d’emplois », explique Zaza Gnahoré. 

Au-delà de la vente en ligne, Djoloo mise également sur le contenu éditorial. Un blog intégré à la plateforme valorise les parcours inspirants des créateurs africains et retrace les success-stories des marques partenaires. Une stratégie de storytelling qui vise à bâtir une communauté autour de la créativité du continent. 

Zaza Gnahoré a fait, entre 2010 et 2011, des études en photographie et cinématographie à l’école secondaire technique et artistique INRACI à Bruxelles. Avant son retour en Côte d’Ivoire, il a travaillé en 2013 comme monteur et étalonneur pour Lire et Écrire, un mouvement d’éducation permanente qui a pour objectif le développement de l’alphabétisation en Communauté française.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il s’est fixé pour objectif de moderniser l’agriculture en s’appuyant sur l’innovation. Grâce à la technologie, il développe progressivement des solutions concrètes aux défis alimentaires du continent. 

Le Tanzanien Baraka Chijenga (photo) est le fondateur et directeur général de Kilimo Fresh, une start-up basée à Dar es Salam. Depuis sa création en 2019, l’entreprise utilise la technologie et l’analyse de données pour connecter des centaines de petits producteurs à des milliers de détaillants, hôtels et restaurants. Son objectif est d’optimiser les circuits d’approvisionnement et de réduire significativement le gaspillage alimentaire. 

Le modèle de Kilimo Fresh repose sur une plateforme en ligne intuitive, permettant aux commerçants de commander fruits, légumes et produits secs, livrés directement à leur porte. L’entreprise s’appuie sur des outils d’analyse prédictive pour anticiper la demande, optimiser la gestion des stocks et limiter les pertes. Elle soutient également les agriculteurs dans l’adoption de pratiques durables et l’intégration de technologies agricoles modernes. 

Le jeudi 5 juin, Kilimo Fresh a été sélectionnée parmi les finalistes de l’AYuTe NextGen, une initiative portée par Heifer International Africa, qui met en lumière les entreprises technologiques apportant des solutions innovantes aux défis du secteur agricole. 

Avant de lancer Kilimo Fresh, Baraka Chijenga a cofondé Eliminex Tanzania Limited. Lancée en 2014, la société est spécialisée dans la production biologique de fruits et légumes, cultivés sans intrants synthétiques ni produits agrochimiques. 

Diplômé de Mzumbe University (Tanzanie), où il a obtenu en 2015 un bachelor en développement de l’esprit entrepreneurial, Baraka Chijenga commence sa carrière chez Pyramid Pharma, fournisseur de solutions de santé, où il officie comme agent financier. Entre 2017 et 2019, il poursuit son parcours professionnel en Afrique de l’Ouest, au sein de Pacific Diagnostics, où il participe à l’expansion des activités de l’entreprise au Nigeria et au Ghana. 

En 2021, il s’était déjà fait remarquer au niveau panafricain en atteignant la finale du GoGettaz Agripreneur Prize Competition, qui récompense les jeunes entrepreneurs du secteur agricole les plus prometteurs du continent. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Entrepreneur en série, il allie expertise technique et financière pour moderniser le commerce de proximité en Afrique. 

Sidy Niang (photo) est l’un des cofondateurs de Maad, une start-up sénégalaise qui numérise la chaîne d’approvisionnement au profit des petits commerçants. Créée en 2020, Maad s’appuie sur la technologie pour résoudre un défi majeur du commerce en Afrique : la fragmentation et l’inefficacité de la distribution. 

Grâce à sa plateforme numérique, Maad connecte directement les fournisseurs aux détaillants. Ces derniers peuvent ainsi commander, payer et se faire livrer en quelques clics, tout en réduisant les ruptures de stock et les coûts logistiques. « Avec notre technologie et notre infrastructure logistique, nous favorisons le développement économique du commerce traditionnel et des entreprises agroalimentaires faisant partie de la communauté Maad », explique la start-up. 

Pour les fournisseurs, Maad propose un suivi en temps réel des performances de leurs produits, ainsi que des outils d’analyse comparative. Une application mobile leur permet de piloter leurs équipes commerciales et leurs opérations marketing. Leurs produits gagnent en visibilité auprès d’un réseau de 20 000 détaillants, ce qui stimule la croissance des ventes. 

Entrepreneur aux multiples casquettes, Sidy Niang est également cofondateur et investisseur de Joloff Food, une cantine d’entreprise virtuelle basée à Dakar. Créée en 2019, l’enseigne livre plus de 6000 repas par mois. 

Diplômé de CentraleSupélec en France, où il obtient en 2016 un master en finance et stratégie, Sidy Niang a entamé sa carrière en 2012 chez Louis Vuitton à Paris, en tant que consultant chargé de l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement à l’aide des technologies émergentes. 

Il rejoint ensuite Millicom (Tigo) au Sénégal en 2013 comme ingénieur support technique, avant de devenir analyste en fusions et acquisitions chez BNP Paribas en 2014. En 2015, il poursuit son parcours chez Mediterrania Capital Partners au Maroc en tant qu’analyste en investissement. L’année suivante, il intègre la Société financière internationale (SFI), où il occupera successivement les postes d’analyste et d’associé en investissement. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il poursuit une double mission : digitaliser l’expérience et valoriser le potentiel marocain, en s’appuyant sur la technologie comme levier d’inclusion et de performance. 

Cofondateur et directeur général de la start-up Wanaut, le Marocain Ayoub Koutar (photo) veut révolutionner la manière dont les expériences sportives, touristiques et culturelles sont proposées, gérées et vécues. Depuis 2019, il pilote cette plateforme numérique avec une ambition claire : fournir aux professionnels du secteur (guides, organisateurs d’événements, acteurs du tourisme) des outils technologiques pour optimiser leur efficacité, leur visibilité et leur autonomie. 

Wanaut se distingue par une palette de fonctionnalités innovantes : un réseau social, un système intelligent de gestion des réservations, l’automatisation de la facturation, des paiements en ligne et un tableau de bord analytique permettant de suivre l’activité en temps réel. La plateforme propose également un module de création de formulaires personnalisables. 

Mais l’engagement d’Ayoub Koutar dépasse la simple innovation technologique. En avril 2025, sa start-up a produit le documentaire « De l’Atlas au sommet du monde », qui retrace l’expédition de six alpinistes marocains jusqu’au sommet de l’Everest. Une manière de mettre en lumière les réussites locales et d’inspirer la jeunesse marocaine. 

Ingénieur de formation, Ayoub Koutar est diplômé de l’IMT Nord Europe en France, où il a obtenu en 2016 un master en ingénierie générale. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, il a fait ses preuves au sein de grands groupes français, notamment Total, où il a travaillé comme ingénieur en sécurité industrielle, et au sein de l’Alliance Renault-Nissan, en tant qu’analyste en stratégie. 

Son parcours inclut également une expérience dans le monde institutionnel. En 2021, il a participé à la création de la Fédération marocaine des professionnels du sport, où il a occupé jusqu’en 2023 les fonctions de secrétaire général et de président de la commission études et veille.

Melchior Koba

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Ayant grandi à Madagascar, où l’accès à l’eau reste un défi majeur, cet ingénieur de formation s’est engagé à trouver des solutions concrètes au problème. 

Originaire de Madagascar, Mamitina Rolando Randriamanarivo (photo) a très tôt orienté sa carrière vers l’ingénierie et les technologies numériques. Titulaire d’un bachelor en ingénierie mécanique et industrielle obtenu en 2022 à l’École polytechnique d’Antananarivo, il s’intéresse rapidement aux défis de l’accès à l’eau, une problématique essentielle dans son pays. 

Son engagement s’est concrétisé par la création d’Inomawa, une plateforme numérique qui met en relation les travailleurs indépendants du secteur de l’eau (porteurs d’eau, creuseurs de puits, plombiers, nettoyeurs de canaux…) avec les habitants des communes rurales et urbaines. L’objectif est de faciliter l’accès à des services essentiels, de créer des opportunités économiques locales et d’améliorer la gestion communautaire de l’eau. 

Lancée en 2025, la plateforme Inomawa permet aux utilisateurs de solliciter des services liés à l’eau via une application web ou par SMS, rendant la solution accessible même aux populations sans smartphone. Ce modèle répond à un double enjeu : il garantit une source de revenus stable aux travailleurs précaires du secteur informel et améliore l’accès et la qualité des services d’eau pour les ménages. 

Ce projet a valu à Mamitina Randriamanarivo de remporter, le mercredi 21 mai, le Challenge App Afrique 2025, organisé par RFI et France 24, qui récompense chaque année les meilleures innovations numériques à impact social sur le continent. À la clé : un financement de 15 000 euros pour accélérer le déploiement de la plateforme et renforcer son impact. 

« A Madagascar, j’espère qu’Inomawa sera une solution d’urgence par rapport à la pénurie d’eau et une solution plus pratique et très accessible aux gens pour leur problème du quotidien », a déclaré le jeune l’entrepreneur.  

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Après ses études, il s’est installé au Gabon pour y développer des solutions technologiques adaptées aux besoins locaux. Son travail vise à améliorer l’accès aux services d’électricité grâce aux outils numériques.

Basé au Gabon, Birane Ndiaye (photo) est un expert en communication et entrepreneur technologique. Il est le fondateur et directeur général d’Orema Technology, une start-up lancée en 2018, spécialisée dans les solutions connectées pour le secteur de l’énergie.

Orema Technology développe des outils basés sur l’Internet des objets (IoT) afin de moderniser la gestion des compteurs électriques à prépaiement, notamment ceux de la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), commercialisés sous le nom d’EDAN. L’entreprise a conçu un boîtier intelligent, relié à une application mobile, permettant aux usagers de consulter leur consommation, de recharger leur crédit et de suivre leur utilisation en temps réel, le tout à distance depuis un smartphone.

« Acheter du crédit EDAN et recharger son compte pendant la saison des pluies alors que c’est crucial nous a vraiment fait réfléchir. Comme tous les compteurs EDAN sont installés à l’extérieur des concessions, nous nous sommes dit qu’il fallait trouver une solution qui convienne à tout le monde. Le numérique était la clé à notre problème », a expliqué Birane Ndiaye, évoquant la genèse du projet en 2019.

Birane Ndiaye est titulaire d’un diplôme en relations publiques, publicité et communication appliquée obtenu à l’université de Johannesburg en Afrique du Sud. Entre 2016 et 2017, il a travaillé comme directeur général de la Société équatoriale des Mines (SEM) au Gabon.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il a grandi en République démocratique du Congo, où les crises humanitaires et climatiques se succèdent. Cette expérience personnelle a renforcé son engagement en faveur des communautés rurales souvent marginalisées. 

Joseph Tsongo (photo) est un entrepreneur congolais engagé dans les causes sociales et environnementales. Il est le fondateur et le directeur général de Jambo Lab, une start-up technologique lancée en 2022, qui œuvre pour la protection des communautés vulnérables face aux effets du changement climatique. 

Jambo Lab a développé une plateforme web du même nom, équipée d’une intelligence artificielle et d’un système d’alerte par SMS. Elle a pour objectif de renforcer l’adaptation des populations rurales en RDC en leur fournissant des informations pratiques sur les techniques agricoles durables. 

Accessible sans smartphone ni connexion Internet, la plateforme permet aux habitants, y compris les peuples autochtones et les déplacés de guerre dans l’est du pays, d’interagir et d’échanger à partir de simples téléphones mobiles. 

En parallèle, Joseph Tsongo a cofondé en 2022 Jambo Radio, un média communautaire mobile dans lequel il officie comme storyteller. Ce média produit et diffuse, en langues locales, des programmes combinant podcasts en ligne et séances d’écoute collective suivies de débats au sein de clubs d’auditeurs. L’objectif : sensibiliser sur les enjeux climatiques et environnementaux, lutter contre la désinformation et promouvoir un plaidoyer local fondé sur des faits. 

Avant ces initiatives, Joseph Tsongo avait déjà démontré son engagement citoyen. En 2016, il crée Amani-Institute ASBL, un mouvement de jeunesse à vocation socioculturelle, dédié à la consolidation de la paix dans l’est de la RDC. Entre 2014 et 2021, il avait par ailleurs occupé le poste de responsable d’une radio communautaire spécialisée dans les questions environnementales au sein du Virunga Landscape. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Depuis plusieurs années, il développe des solutions concrètes pour les jeunes Ougandais. À travers ses initiatives, il agit directement sur le terrain pour renforcer les compétences numériques et encourager la création d’entreprises. 

Keneth Twesigye (photo) est un informaticien et un promoteur ougandais de l’entrepreneuriat. Il est le fondateur et responsable de TechBuzz Hub, un incubateur de start-up lancé en 2016 avec pour objectif d’accompagner les jeunes dans la concrétisation de leurs projets entrepreneuriaux. 

Basé en Ouganda, TechBuzz Hub regroupe des experts issus de divers domaines : technologies, affaires, sciences sociales et arts créatifs. L’incubateur propose des programmes de formation et d’accompagnement, en offrant à ses incubés un accès illimité au mentorat, à la formation professionnelle, à un espace de coworking ainsi qu’à des services de conseil. 

Il organise également des rencontres pour favoriser les échanges entre entrepreneurs, start-up et chefs d’entreprise, créer des synergies, partager des expériences et suivre l’évolution des projets, le tout sous le regard de professionnels aguerris. 

Parallèlement à ses activités au sein de TechBuzz Hub, Keneth Twesigye est responsable des politiques publiques chez Startup Uganda, un réseau d’acteurs de l’innovation et du soutien à l’entrepreneuriat. Il s’implique aussi bénévolement comme analyste des politiques au ministère ougandais du Commerce, de l’Industrie et des Coopératives. 

L’Ougandais est diplômé de l’Uganda Technology And Management University où il a obtenu en 2016 un bachelor en informatique. En 2022, il a collaboré avec le Fonds d’équipement des Nations unies (UNCDF), en tant que formateur en compétences numériques de Google. Cette même année, il a été facilitateur en développement d’entreprises pour le réseau panafricain AfriLabs, spécialisé dans l’appui aux incubateurs et accélérateurs. 

Melchior Koba

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A travers plusieurs projets concrets, il mobilise ses compétences techniques pour répondre aux défis financiers et sanitaires des Africains, tant sur le continent que dans la diaspora. 

Oluwatomisin Kolawole (photo) est un entrepreneur technologique nigérian au parcours atypique. Médecin vétérinaire de formation, il est également ingénieur biomédical et dirige aujourd’hui Reeple, une start-up de technologie financière basée aux États-Unis qu’il a cofondée en 2022. 

La start-up propose des solutions de paiements transfrontaliers destinées aux Africains de la diaspora et aux travailleurs indépendants du monde entier. Elle facilite l’envoi de fonds vers le Nigeria depuis l’Europe, le Canada et les États-Unis, tout en permettant aux utilisateurs de recevoir des paiements internationaux grâce à l’ouverture de comptes bancaires aux États-Unis et au Canada. 

Reeple s’adresse particulièrement aux freelances, en leur offrant un accès simplifié à des services bancaires internationaux pour percevoir les paiements de leurs clients, où qu’ils se trouvent dans le monde. 

En parallèle, Oluwatomisin Kolawole dirige Vinsighte Limited, une entreprise de santé numérique fondée en 2018. Grâce à l’intelligence artificielle, elle améliore le quotidien des personnes aveugles ou malvoyantes en Afrique, leur offrant plus d’autonomie et une meilleure qualité de vie. 

L’entrepreneur est titulaire d’un diplôme d’ingénierie biomédicale obtenu à l’université de Lagos au Nigeria. Il détient aussi un doctorat en médecine vétérinaire obtenu à l’université d’Ibadan. Sa carrière professionnelle a commencé en 2012 au sein de Texan Medical, une société spécialisée dans la distribution d’équipements hospitaliers, où il occupe un poste d’ingénieur biomédical et de spécialiste marketing. 

En 2015, il rejoint Tomkol-Jahchen Organization, une structure sociale dédiée à la formation et à l’encadrement des jeunes, en tant que directeur. Parallèlement, il travaille comme secrétaire général à Enactus, une structure qui investit dans des étudiants qui entreprennent. Trois ans plus tard, il est responsable de marque chez Unibadan Entrepreneur Network, une organisation qui repère, connecte et forme les jeunes entrepreneurs issus de l’université d’Ibadan.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Elle a lancé son entreprise après avoir été confrontée à un problème précis lié au transport scolaire de sa fille. Son parcours professionnel, marqué par des postes dans les secteurs de la vente, de la logistique et du numérique, l’a préparée à concevoir une solution adaptée. 

Lucy Kimani (photo) est une entrepreneure technologique kényane et cofondatrice de NoMa, une start-up lancée en 2023 qui entend transformer le transport scolaire au Kenya grâce à une solution numérique innovante. 

NoMa propose une plateforme SaaS qui permet aux écoles et aux parents de suivre les trajets des bus scolaires en temps réel, garantissant ainsi une meilleure sécurité et efficacité des déplacements quotidiens des élèves. 

L’idée est née d’une expérience personnelle. Alors que sa fille fréquentait l’école maternelle, Lucy Kimani s’est souvent retrouvée sans information sur l’arrivée du bus scolaire. « Souvent, elle ne savait pas où se trouvait le bus et s’il était en retard, elle devait attendre, impuissante, sans savoir si son enfant était en sécurité ou si le bus avait rencontré un problème sur son trajet. Comment pourrait-elle avoir plus de visibilité sur le trajet de son enfant jusqu’à la maison ? C’est ainsi qu’est née l’idée de NoMa. D’un besoin de tranquillité d’esprit pour d’autres parents comme elle », explique la start-up. 

La plateforme de NoMa repose sur des algorithmes avancés qui optimisent les itinéraires, réduisent les temps d’attente et coordonnent efficacement les transports scolaires. En exploitant les données en temps réel, la solution promet une expérience plus fiable, fluide et sécurisée, tant pour les élèves que pour les parents. 

Lucy Kimani est diplômée de la Kenya Methodist University, où elle a obtenu en 2012 un bachelor en gestion des ressources humaines, vente et marketing. Elle détient également un master en gestion stratégique, obtenu en 2018 à l’Université internationale des États-Unis en Afrique (Nairobi, Kenya). 

Son parcours professionnel débute en 2003 chez Kapa Oil Refineries, un fabricant de graisses et d’huiles de cuisson, où elle occupe un poste en ventes et marketing. Deux ans plus tard, elle rejoint Mooreland Consolidated Hotel comme responsable des opérations, avant de devenir en 2007 secrétaire juridique au sein du cabinet Karingu & Company Advocates. 

Entre 2012 et 2019, elle a travaillé pour Copia Kenya, une start-up d’e-commerce où elle a successivement été responsable de ventes, responsable du recrutement, de la formation et du développement, puis responsable du développement commercial. Entre 2021 et 2022, elle était vice-présidente de la croissance chez Amitruck, une start-up technologique de logistique. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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