Il appartient à une génération d’entrepreneurs africains qui exploitent la technologie pour répondre à des besoins concrets. Porté par une vision inclusive, il place l’innovation au service de l’apprentissage.
Blaise-Antoine Lauboue (photo) est un entrepreneur ivoirien spécialisé dans la technologie et la transformation numérique. Il est le fondateur, le président-directeur général et le directeur des opérations de Le Badjôr, une start-up dédiée aux technologies éducatives.
Fondée en 2024, Le Badjôr a développé une application qui rend l’apprentissage collaboratif et ludique accessible à tous. Sa mission est de créer un environnement stimulant dans lequel les apprenants peuvent réviser quotidiennement tout au long de leur parcours scolaire ou universitaire. L’une de ses fonctionnalités phares, Mon Gbonhi, permet aux utilisateurs de créer des communautés pour partager leurs connaissances.
L'application repose sur un système de questions-réponses enrichi par un mécanisme de vote, rendant ainsi les interactions plus dynamiques et engageantes. Elle propose également un système de points et de pièces virtuelles permettant de débloquer des ressources comme des sujets d'examens, des devoirs ou des quiz, pour mieux se préparer. Une messagerie instantanée gratuite y est intégrée, favorisant ainsi l’inclusion et l’entraide entre élèves, étudiants et autres apprenants.
Blaise-Antoine Lauboue est certifié en UI/UX design (expérience et interface utilisateur) et en graphisme, une formation qu’il a suivie en 2023 auprès de Simplon Côte d’Ivoire. Il commence sa carrière en 2020 chez Tootree, une autre edtech, où il occupe le poste de directeur général.
En 2023, il rejoint Mstudio en tant que designer UI/UX, tout en assurant parallèlement la fonction de responsable UI/UX chez Edopay Côte d’Ivoire, une fintech locale. En 2024, il travaille d’abord comme directeur artistique au sein d’Image Réputation et Influence, un cabinet spécialisé en gestion d’image, affaires publiques et stratégie d’influence, puis comme responsable du design chez Spider Technologies.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
Karim Soro fabrique des ordinateurs et tablettes made in Côte d’Ivoire
À l’intersection de la technologie, de l’innovation sociale et de l’entrepreneuriat, de nouvelles figures émergent pour répondre aux défis du monde actuel. Certaines d’entre elles se distinguent en développant des solutions concrètes au service des communautés.
Kokou Nouvor (photo) est un informaticien et un entrepreneur technologique togolais. Il est cofondateur de la start-up Fintou, une plateforme qui aide les acteurs culturels, les organisations et les entreprises à financer et concrétiser leurs projets grâce à la puissance du collectif.
Fondée en 2022, Fintou est une start-up spécialisée dans les technologies financières. Elle propose des solutions innovantes pour simplifier la gestion de projets numériques : collectes de fonds, billetterie, ventes ou encore communication. Grâce à Fintou Me, les utilisateurs peuvent partager un lien ou un QR code unique pour recevoir des paiements facilement, sans nécessiter un site web.
Fintou permet également de lancer des campagnes participatives avec des objectifs clairs et des contreparties attractives, afin de mobiliser efficacement les donateurs. La plateforme offre la possibilité de créer des pages de dons personnalisables, facilement intégrables sur des sites ou des applications. Elle facilite aussi l’organisation d’événements en ligne et la vente rapide de billets.
Les utilisateurs peuvent aussi créer des votes, gratuits ou payants, simples et sécurisés, pour impliquer leur communauté dans des prises de décisions collectives. Fintou permet par ailleurs de vendre des produits physiques ou numériques, avec un QR code fourni pour en faciliter la diffusion et booster les ventes. Enfin, la plateforme offre la possibilité de créer une vitrine en ligne pour présenter ses projets, son équipe et ses valeurs, et ainsi capter l’attention plus efficacement.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Kokou Nouvor est formateur en codage pour enfants au sein de Nehemiah Lab, un laboratoire dédié à l’entrepreneuriat. Avant de cofonder Fintou, il a lancé en 2019 DobbeePay, une solution togolaise d'encaissement et de transfert d'argent en ligne. Celle-ci permet l’interopérabilité entre différents moyens de paiement, comme le Mobile Money, les crypto-monnaies ou encore les paiements bancaires.
Kokou Nouvor est diplômé de l’université de Lomé où il a obtenu en 2017 une licence de droit. Il a obtenu en 2024 un diplôme professionnel en génie logiciel à l’European Open University.
Sa carrière professionnelle débute en 2019 comme développeur web freelance. En 2022, il rejoint Airline Profits, un magazine d’aviation, en tant que développeur et designer graphique. L’année suivante, il devient ingénieur logiciel et chef de projet numérique chez Éditions SYDO, une maison d’édition qui publie des ouvrages et organise des événements culturels et littéraires.
Dans le même temps, il occupe le poste de directeur technique chez Gurvio Labs, une entreprise spécialisée dans la transformation digitale. En 2023, il est également développeur de logiciels et conseiller en transformation numérique pour l’association 5D’S, une organisation à but non lucratif dédiée à l’épanouissement et à l’autonomisation des jeunes.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
La Franco-Togolaise Laura Nouhova Kpegli allie sport, culture et numérique
Les freelances africains font face à des obstacles récurrents pour percevoir leur rémunération. Pour répondre à ce problème, Benaiah Wepundi a créé une plateforme financière qui leur permet d’accéder rapidement à leur argent.
Benaiah Wepundi est un ingénieur logiciel et un entrepreneur technologique kényan. Il est le fondateur de Payd, une plateforme financière lancée en 2022, qui vise à faciliter les paiements internationaux pour les freelances, les créatifs et les travailleurs du numérique dans les marchés émergents.
L’objectif de Payd est clair : simplifier la manière dont ces professionnels reçoivent leurs paiements à l’échelle mondiale, dépensent localement, et accèdent à des services financiers comme l’épargne, le crédit ou encore des outils de gestion. Concrètement, la plateforme permet de générer des pages de paiement personnalisées, des liens de paiement et des QR codes, ainsi que d’émettre des factures et des reçus.
« Nous nous sommes posés la question : pourquoi les travailleurs indépendants, l’épine dorsale de l’économie moderne, devraient-ils être pénalisés pour leur portée mondiale ? C’est cette question qui a déclenché notre passion pour la création de Payd », révèle Benaiah Wepundi.
Aujourd’hui, Payd permet de réduire les délais, les coûts et le stress liés aux transferts d’argent à l’international. La plateforme compte plus de 18 000 utilisateurs répartis dans 15 pays, a déjà traité plus de 500 000 dollars et enregistré plus de 45 000 transactions.
Avant de lancer Payd, Benaiah Wepundi a fondé EasyHouse Africa en 2021, une entreprise technologique née au Kenya et dédiée à la simplification de la location immobilière. Titulaire d’un diplôme en ingénierie logicielle obtenu en 2023 à Moringa School, un accélérateur d’apprentissage, il poursuit également des études de droit à l’Université catholique d’Afrique de l’Est.
Entre 2023 et 2024, il a occupé le poste de directeur des opérations chez Cyphon AI, une entreprise technologique basée aux États-Unis. En parallèle, il a aussi travaillé pour Precision Consulting, une société américaine de recherche, où il a successivement exercé les fonctions d’ingénieur logiciel, de responsable du développement commercial, puis de directeur de la technologie.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
Avec l’IA, TuConnect accompagne les chômeurs dans leur quête d’emploi
Elle a pour objectif de numériser les secteurs culturels, créatifs et sportifs en Afrique francophone. Grâce à sa plateforme, elle aide les professionnels de ces secteurs à valoriser et monétiser leur savoir-faire.
Laura Nouhova Kpegli (photo) est une experte franco-togolaise en communication, stratégie digitale et intelligence artificielle. Elle est cofondatrice et directrice générale d’artyBe, une plateforme de réservation d’activités sportives, urbaines et culturelles.
Fondée en 2022 par Laura Nouhova Kpegli et Yawovi David Senyo, artyBe a pour ambition de réunir les secteurs des industries culturelles, créatives, sportives et du numérique. Son objectif est de monétiser les savoir-faire afin de promouvoir une économie numérique plus inclusive et accessible à tous. Cette synergie permettra de créer de nouvelles opportunités et d’encourager une collaboration enrichissante entre ces domaines complémentaires.
Fonctionnant comme un réseau social, la plateforme met les utilisateurs en relation avec des coachs spécialisés près de chez eux. Chacun peut ensuite composer, en fonction de son emploi du temps et de son budget, un programme personnalisé d’apprentissage, d’entraînement ou d’activités, accompagné par un professionnel.
Aujourd’hui, Laura Nouhova Kpegli est également responsable de la communication et des relations avec la presse à l’Institut français du Togo. Elle est par ailleurs ambassadrice du programme Nana Tech Entrepreneures de l’Agence Togo Digital.
Son engagement dans le domaine du numérique a été salué à plusieurs reprises. En 2021, son entreprise a été classée parmi les dix meilleures start-up africaines en intelligence artificielle lors du World Africa Startup Summit. En 2022, elle a figuré parmi les cinq meilleurs médias/outils aux Togo Digital Awards. Plus récemment, en janvier 2025, artyBe a été désignée meilleure start-up nationale par l’UEMOA.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
Avec Gnim, Solimi optimise et popularise le paiement numérique au Togo
Passionné de technologie, il souhaite mettre ses connaissances et compétences au service des entreprises et des commerçants de son pays. Avec sa dernière entreprise, il facilite les transactions financières.
Hassan Y. Jallow est un informaticien de formation et un entrepreneur en série originaire de Gambie. Il est le fondateur et président-directeur général de Waychit, une solution numérique innovante qui vise à simplifier les paiements.
Lancée en 2022, Waychit est une plateforme d’agrégation de paiements qui propose des solutions sur mesure adaptées aux besoins des entreprises gambiennes. Son objectif est de rendre les transactions financières plus simples, rapides et accessibles, que ce soit pour payer, encaisser un paiement ou effectuer un achat.
Pour les particuliers, Waychit permet de faire le plein de carburant, de régler des factures, d’acheter du crédit téléphonique et des données mobiles, de souscrire à une assurance ou encore de faire des achats en ligne. En rassemblant tous ces services sur une seule plateforme, Waychit facilite les paiements du quotidien.
Pour les commerçants, la solution permet de fluidifier le processus de paiement et d’offrir une meilleure expérience client. En tant qu’agrégateur, elle leur donne la possibilité d’accepter différents modes de paiement, ce qui favorise l’augmentation des ventes. En outre, elle fournit des données utiles sur les habitudes des consommateurs, permettant ainsi aux commerçants d’ajuster leur stratégie.
Avant de fonder Waychit, Hassan Y. Jallow a créé en 2015 la start-up Assutech, où il occupe toujours le poste d’architecte logiciel principal. Spécialisée dans l’ingénierie logicielle, Assutech accompagne les entreprises dans l’automatisation de leurs processus internes, dans le but d’améliorer leur efficacité, de gagner du temps, d’offrir un meilleur service et d’élargir leur clientèle.
Hassan Y. Jallow est diplômé de l’Université de Gambie, où il a obtenu en 2016 un diplôme en informatique et systèmes d’information. Durant ses années universitaires, il a occupé le poste de directeur de la recherche et de la formation au sein de l’Information Technology Association de l’université.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
Ismail Badjie, le pharmacien qui facilite l’accès aux soins de santé
Diplômé en finance, il possède une solide expérience dans les fusions et acquisitions au sein de grandes entreprises en France et au Maroc. Aujourd’hui, il exploite les technologies numériques pour simplifier la gestion des commerces.
Anas Laghezali (photo) est un expert en finance et un entrepreneur en série marocain. Il est le président-directeur général de Lacaisse.ma, une solution de caisse enregistreuse connectée.
Fondée en 2016, Lacaisse.ma propose une solution tout-en-un conçue pour simplifier la gestion des entreprises commerciales. Elle permet notamment d’optimiser la gestion des stocks, de réaliser des inventaires précis et de mettre à jour les fiches techniques en temps réel. Elle facilite également la création de devis et de factures professionnelles, avec une interface intuitive qui rend les transactions commerciales plus fluides et efficaces.
Grâce à son intégration avec les plateformes de livraison, Lacaisse.ma permet aux commerçants de gérer leurs ventes en ligne de manière optimale. Ses nombreuses fonctionnalités offrent une vue d’ensemble de l’activité, accessible à tout moment, sur différents supports (ordinateur, tablette ou smartphone), que ce soit sur place ou à distance.
Aujourd’hui, Anas Laghezali évolue au sein du département « fusions, acquisitions et partenariats » du groupe OCP SA, un acteur mondial spécialisé dans les solutions de nutrition végétale et la gestion durable des sols. Avant de lancer Lacaisse.ma, il a cofondé en 2015 Sam, une start-up de covoiturage dont il a été le PDG jusqu’en 2017.
Anas Laghezali a commencé sa carrière professionnelle en 2012 chez Société Générale Corporate and Investment Banking en France, en tant qu’analyste en fusions et acquisitions. En 2014, il rejoint Crédit Agricole CIB au même poste. Puis, en 2017, il intègre la banque d’investissement marocaine Burj Capital en tant qu’associé en M&A et capital-investissement.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
Maroc : Khabiry démocratise le conseil numérique aux petites entreprises
Son objectif est de supprimer les obstacles à l’apprentissage des langues. Il s’appuie sur la technologie pour rendre cet apprentissage plus interactif, motivant et surtout plus efficace.
Younes Aithamou (photo) est un créateur de contenu et entrepreneur algérien. Il est le fondateur et le président-directeur général de Fluently, une plateforme d’apprentissage des langues en ligne.
Avec Fluently, il souhaite transformer la manière dont les gens apprennent, en rendant l’éducation plus attrayante, accessible et en phase avec les usages numériques actuels. Lancée en 2024, l’entreprise mise sur la technologie pour proposer des expériences d’apprentissage personnalisées, adaptées aux besoins et aux objectifs de chaque utilisateur.
La plateforme offre des leçons immersives qui allient l’apprentissage des langues à des situations concrètes de la vie quotidienne. Pour rendre l’expérience plus engageante, Fluently intègre des quiz interactifs, des jeux et des activités ludiques. Elle suit les progrès de chaque apprenant et offre un accès à une communauté privée d’instructeurs.
À ce jour, Fluently propose plus de 1000 quiz et compte plus de 1000 étudiants. Elle permet d’apprendre plus de six langues, dont le français, l’anglais, l’espagnol et l’allemand.
Ambassadeur de la marque Samsung Electronics, Younes Aithamou est aussi à l’origine de Fluently Talk, le podcast officiel de la plateforme éducative. Ce podcast partage des témoignages inspirants, des avis d’experts et des conseils concrets pour accompagner les apprenants et les entrepreneurs dans leur parcours.
Depuis 2022, il est actif sur Instagram en tant que créateur de contenu. Il occupe également le poste de directeur du marketing de contenu chez Litmad, une entreprise spécialisée dans la fabrication de mousses pour matelas, oreillers et autres articles liés au sommeil et au bien-être. Par ailleurs, Younes Aithamou collabore en tant qu’influenceur avec l’agence de communication créative The Crew Algeria.
L’Algérien poursuit actuellement des études de dentisterie à l’université d’Alger, qu’il a intégrée en 2023.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
L'Algérie lance une plateforme de prototypage pour accélérer l'innovation universitaire
Cadre dirigeant expérimenté dans le secteur des technologies, il est également entrepreneur. Avec RecoMed, son objectif est de faciliter l’accès aux soins de santé en Afrique, en particulier en Afrique du Sud.
Sheraan Amod (photo) est un entrepreneur technologique et un dirigeant d’entreprise sud-africain. Il est le fondateur et président-directeur général de RecoMed, une plateforme en ligne de prise de rendez-vous médicaux.
Créée en 2013, RecoMed connecte de manière fluide les patients, les praticiens et les autres acteurs du secteur de la santé. Elle permet aux patients de réserver facilement des consultations médicales, en privé, depuis leur ordinateur ou leur téléphone mobile, avec une large gamme de prestataires de santé proches de chez eux.
La plateforme RecoMed relie également les prestataires de soins de santé à une sélection variée de régimes médicaux, d’assureurs-vie, de sites web et d’autres canaux qui permettent d’augmenter le nombre de patients dans leurs cabinets. RecoMed offre aussi la possibilité aux patients d’obtenir et de télécharger leurs ordonnances, ainsi que de localiser la pharmacie la plus proche.
La plateforme enregistre plus de 100 000 réservations mensuelles et attire plus de 200 000 visiteurs chaque mois. Elle compte plus de 3 000 praticiens inscrits et disponibles.
En parallèle, Sheraan Amod est président de The Virtual Agent, une entreprise qui fournit un outil de gestion de données et de relation client destiné aux agents immobiliers en Afrique du Sud. Avant RecoMed, il avait déjà une solide expérience entrepreneuriale.
En 2004, il a fondé Trafik Students Network, une start-up spécialisée dans le marketing. En 2009, il a lancé Personera, une plateforme logicielle intégrée aux réseaux sociaux, dédiée à la promotion de produits personnalisés et au merchandising des fans. En 2013, il a fondé Springlab, une entreprise technologique et société d’investissement.
L’entrepreneur est titulaire d’un bachelor en informatique et ingénierie électrique obtenu en 2007 à l’université du Cap. Il détient aussi un master en gestion de l’ingénierie obtenu en 2008 à l’université de Stellenbosch. Entre 2007 et 2009, il a travaillé chez DiploFoundation, une organisation spécialisée dans les relations internationales et la diplomatie, en tant qu’expert des réseaux sociaux. De 2017 à 2020, il a présidé En-novate, une plateforme d’immersion dédiée à l’innovation.
Il a reçu en 2017 le Frost & Sullivan Innovation Award. En 2021, sa start-up RecoMed a été classée parmi les 30 jeunes entreprises africaines les plus innovantes par le Yale Africa Startup Review.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
Entrepreneur engagé dans plusieurs initiatives en Afrique australe, il cherche à améliorer la qualité des services de transport routier à travers sa plateforme myRunner.
Vusumuzi Mkhwananzi (photo) est un entrepreneur zimbabwéen, cofondateur et directeur général de myRunner. L’entreprise technologique ambitionne de transformer l’expérience du voyage en bus, en la rendant plus simple et plus sûre.
Fondée en 2017 par Vusumuzi Mkhwananzi, Josiah Mahachi, Millcent Mkhwananzi, Gift Chirinda et Mandla Ncube, myRunner est une plateforme de billetterie qui permet de réserver des trajets en bus à tout moment, en Afrique du Sud, au Zimbabwe et dans plusieurs autres pays africains. La plateforme intègre des fonctionnalités innovantes telles que le suivi en temps réel des bus et la gestion de flotte à destination des opérateurs.
La start-up cherche aussi à faciliter le transport transfrontalier et national des petites et moyennes entreprises. Elle propose des services variés : porte-monnaie électronique, boutique en ligne, vente de services de transport et de courtage de marchandises, paniers d’épicerie et prestations numériques. Elle aide également les entreprises à gérer plus facilement leurs activités commerciales en ligne.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Vusumuzi Mkhwananzi siège au conseil d’administration du centre opérationnel de Médecins Sans Frontières, basé à Bruxelles. Avant de lancer myRunner, il avait cofondé en 2012 Global Simcards International, une entreprise spécialisée dans le développement commercial et la gestion opérationnelle, où il a siégé au conseil d’administration jusqu’en 2024.
Vusumuzi Mkhwananzi est diplômé de l’Université Catholique du Sacré-Cœur en Italie, où il a obtenu en 2020 un master en administration des affaires.
myRunner a été reconnue comme la meilleure start-up du Zimbabwe lors de Seedstars Harare en 2017. Elle a remporté le prix Total Startupper of the Year en 2018 et a été nominée pour représenter le Zimbabwe aux Southern Africa Startup Awards. En 2024, l’entreprise a été sélectionnée parmi 42 start-up africaines pour intégrer la première cohorte du Timbuktoo Fintech Hub, une initiative conjointe des pays africains et du Programme des Nations unies pour le développement.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
Gugulethu Siso propose une plateforme de gestion de prêts aux transporteurs
Expert en marketing, il met ses compétences au service des entreprises. Passionné de musique et de technologie, il a également créé une plateforme qui aide les artistes à se faire connaître à l’international.
Spécialiste congolais du marketing et formateur reconnu, Gracy Omokoso (photo) est le président-directeur général de Streameex, une plateforme de streaming dédiée à la diffusion en direct de concerts et d’événements en Afrique.
Lancée en 2021, Streameex vise à rapprocher les artistes africains de leur public grâce à une expérience de streaming de haute qualité. La plateforme offre également aux organisateurs d’événements des outils performants pour atteindre leurs objectifs, renforcer leur impact et proposer des moments inoubliables au public.
Streameex est une initiative de Go Freelance, une agence de conseil en communication et marketing digital cofondée par Gracy Omokoso. Cette plateforme est née de la volonté de permettre aux artistes de faire rayonner leur art à l’échelle mondiale, tout en offrant aux mélomanes une expérience immersive et engageante.
Gracy Omokoso est diplômé de l’Université Pédagogique Nationale de la République Démocratique du Congo, où il a obtenu une licence en marketing en 2015. La même année, il débute sa carrière professionnelle chez AG Partners, une agence de communication, en tant que chef de publicité et responsable digital. Entre 2021 et 2024, il intervient comme coach en marketing digital à la Kadea Academy. Depuis 2024, il exerce comme consultant indépendant dans ce domaine.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
Lire aussi:
RDC : Yogo Dubois sécurise et démocratise l’accès aux services financiers