Entrepreneur en série, il veut maximiser les profits des petites et moyennes entreprises. Son parcours entrepreneurial lui a valu des distinctions nationales et internationales.

Daniel Mukisa (photo) est un entrepreneur ougandais. Cofondateur et président-directeur général de Ridelink, il fournit des services de transport et de logistique aux petites et moyennes entreprises. L’entreprise tire parti de la technologie pour transporter des marchandises à travers l’Afrique et au-delà.

A propos des raisons qui l’ont poussé à mettre en place cette solution, Daniel Mukisa déclare : « j’ai remarqué qu’une grande partie des recettes du magasin était consacrée au transport des produits du magasin au marché. Je me suis mis au défi de trouver une solution qui permettrait de réduire les coûts de transport élevés qui grevaient le résultat net de notre petite entreprise ».

Fondée en 2017, Ridelink utilise l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. Accessible via sa plateforme web et son application mobile, elle connecte les PME avec plus de 10 000 chauffeurs et plus de 3 000 autres entreprises utilisant des itinéraires similaires pour leur permettre d’économiser sur les coûts.

Les utilisateurs de Ridelink bénéficient de plusieurs autres avantages, dont la sécurité. En effet, ils ont la possibilité de suivre et de tracer leur cargaison via la plateforme. Le but de l’entreprise est de permettre aux PME d’augmenter leurs revenus, d’améliorer l’efficacité et les performances de la mobilité et d’accéder à de nouveaux marchés.

Daniel Mukisa est diplômé de l’université de Makerere où il a obtenu, en 2017, un bachelor en commerce. Avant Ridelink, il avait cofondé, en 2014, la start-up Transporter Corporation, dont il était le responsable des opérations jusqu’en 2017. Transporter Corporation est une société de transport et de livraison offrant des solutions de livraison à moto dans la ville de Kampala, en Ouganda.

L’Ougandais a reçu plusieurs prix et distinctions, nationaux et internationaux, pour son parcours entrepreneurial. Boursier du prix Anzisha en 2015, il a fait partie, en 2021, des 20 finalistes du concours Africa’s Business Heroes. En 2022, il a figuré dans la promotion Forbes 30 Under 30 axée sur les visionnaires du changement et les catalyseurs de l’innovation en Afrique.

Melchior Koba

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L’initiative est destinée à favoriser l'émergence de champions nationaux, stimuler le développement de solutions numériques innovantes et créer de la valeur pour les commerçants tout en améliorant l'expérience des consommateurs.

Moroccan Retail Tech Builder (MRTB) est une plateforme marocaine d’incubation et d’accélération de start-up technologiques spécialisées dans le secteur du commerce en Afrique. Elle est le fruit d’une collaboration entre le ministère de l’Industrie et du Commerce, l’université Mohammed VI Polytechnique et la fondation OCP.

Lancée en 2022, la plateforme accompagne les entrepreneurs de la phase d’idéation et de prototypage à la phase de la mise sur le marché et d’accélération. Elle met les porteurs de projets en contact avec des experts, des dirigeants d’entreprises et des mentors à même de leur offrir l’expertise nécessaire à la maturation de leur projet. La plateforme organise aussi des événements au cours desquels de potentiels clients et investisseurs sont invités à découvrir les solutions e-commerce développées ou en cours de développement en son sein.

Les start-up abritées par la plateforme ont l’opportunité d’accéder à des espaces de travail dédiés comme StartGate. C’est un campus de start-up, rattaché à l’Université Mohamed VI de Polytechnique, regroupant un écosystème entrepreneurial international engagé à fournir une infrastructure et des ressources de classe mondiale pour soutenir les entrepreneurs qui lancent et font croître leur start-up. MRTB propose aussi plusieurs programmes pour accompagner les jeunes porteurs de projets innovants.

« Create » est un programme qui accompagne les porteurs de projets dans la matérialisation d’un concept de solution digitale innovante en un prototype. Il offre aux candidats sélectionnés un accompagnement spécialisé de trois mois et se termine par l’organisation du « Demo Day », au cours duquel les bénéficiaires présentent leur projet.

La plateforme propose aussi un programme d’incubation appelé « Start ». Cette phase permet le passage du prototype à la mise sur le marché. MRTB offre ainsi à ses incubés un accompagnement qui les soutiendra dans la transformation de leur business model viable en entreprise.

Le troisième programme du MRTB est « Scale ». Ce dernier est conçu pour accélérer la croissance des start-up innovantes dans le commerce. Il donne aux fondateurs les outils nécessaires à leur développement et à leur déploiement commercial. Il travaille aussi à augmenter la valeur de leurs entreprises.

A travers l’ensemble des programmes et activités déployés, la plateforme MRTB se donne pour finalité d’accompagner une centaine de projets dans le développement de solutions digitales innovantes au profit des commerçants, permettant ainsi aux bénéficiaires de se moderniser et créer de la valeur.

Melchior Koba

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Avec YoLa Fresh, le Marocain Larbi Alaoui Belrhiti connecte les exploitants agricoles aux détaillants de produits frais

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Entrepreneur technologique, il cumule 20 ans d’expérience dans l’industrie du numérique. Il y a d’ailleurs occupé plusieurs postes à responsabilités. 

Larbi Alaoui Belrhiti (photo) est un entrepreneur marocain. Cofondateur et coprésident-directeur général de YoLa Fresh, il s’est donné pour mission de révolutionner le secteur des produits frais en Afrique. Il utilise les technologies et les données pour dynamiser l’ensemble du processus de transformation des fruits et légumes, de la culture à la consommation.

YoLa Fresh a été fondée en 2023 par Larbi Alaoui Belrhiti et Youssef Mamou, également cofondateur et coprésident-directeur général. Elle connecte les exploitants agricoles aux détaillants de produits frais afin d’améliorer leurs activités. La start-up tire parti des données et utilise l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle pour prédire la demande et l’offre, la dynamique des prix et un ensemble d’autres données. 

L’objectif principal de Larbi Alaoui Belrhiti et de son cofondateur, à travers cette solution, est de supprimer tous les intermédiaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement alimentaire. YoLa Fresh permet aux détaillants de réduire leurs coûts et aux agriculteurs de maximiser leurs bénéfices de manière plus efficace. 

Larbi Alaoui Belrhiti est titulaire d’un master en informatique obtenu en 2004 à Polytechnique Montréal, au Canada. Il est également diplômé de HEC Paris où il a obtenu en 2013 un master en administration des affaires.

Avant YoLa Fresh, Larbi Alaoui Belrhiti avait déjà créé plusieurs entreprises. En 2005, il a fondé TheMafiaBoss.com, un jeu en ligne sur le thème de la mafia. Il a dirigé la start-up jusqu’en 2012 en tant que président-directeur général. En 2012, il a aussi fondé Avito.ma, un site qui publie de petites annonces en ligne au Maroc. Ce dernier, dont il était le président-directeur général jusqu’en 2017, a été intégré au groupe d’annonces espagnol Adevinta, (ex Schibsted). 

La carrière professionnelle du Marocain a commencé en 2004 à Oracle où il était ingénieur logiciel. Il a ensuite été consultant à Accenture, la société de services aux entreprises. En 2017, il a rejoint Jumia en tant que directeur général de la société au Maroc. En avril 2022, il est promu au poste de directeur général de Jumia Express Logistics. Il y a travaillé jusqu’à la création YoLa Fresh. 

Melchior Koba

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Il veut répondre aux préoccupations des entreprises de garantir l’effectivité de leurs employés à leur poste de travail. A son actif, plusieurs réalisations qui lui ont déjà valu quelques distinctions.

Velani Mboweni (photo) est un entrepreneur sud-africain. Cofondateur et président-directeur général de la start-up Lüla, il met en relation travailleurs et conducteurs privés de navettes. La plateforme de covoiturage qu’il gère se positionne comme une solution de transport durable, sécurisée, productive et abordable dans les villes des marchés émergents.

Fondée en 2016, Lüla promet un service de proximité en effectuant le ramassage des utilisateurs directement de leur domicile vers leur lieu de travail. Le service est également possible dans le sens inverse. Les principales cibles de la solution sont les entreprises qui désirent garantir à leurs employés un déplacement efficace.

Velani Mboweni est titulaire d’un bachelor en philosophie, politique et économie obtenu en 2014 à l’université du Cap. En 2016, il a obtenu un diplôme de troisième cycle en administration des affaires à la Wits Business School. L’année suivante, il a enrichi son parcours académique d’un bachelor en science politique de l’université de Witwatersrand.

Avant Lüla, Velani Mboweni officiait déjà dans la mise en relation, mais d’un autre genre. En 2015, il a cofondé Phambili Mzansi, une organisation à but non lucratif qui connecte des personnes, des connaissances et des ressources. Une des nombreuses réalisations à son actif. Actuellement, il est également le directeur et membre du conseil d’administration de Wesgro, organisation qui connecte les investisseurs étrangers aux exportateurs locaux de produits et de services du Cap-Occidental, en Afrique du Sud.

En parallèle, Velani Mboweni est aussi membre du comité consultatif du Council for Scientific and Industrial Research, un organisme de recherche scientifique et technologique qui étudie, développe, localise et diffuse des technologies afin d’accélérer la prospérité socio-économique en Afrique du Sud.

Membre des innovateurs africains de l’Alliance des entrepreneurs Harambe depuis 2018, Velani Mboweni a occupé le poste de responsable du développement des affaires d’eTranzact International PLC, fournisseur nigérian de services bancaires et de paiement mobile, entre 2010 et 2014. En 2017, il a rejoint l’African Youth Commission, réseau panafricain indépendant de la jeunesse, en tant que commissaire aux ressources humaines, aux sciences, à la technologie et à l’innovation. Il y a travaillé jusqu’en 2019.

Velani Mboweni a reçu plusieurs prix et distinctions pour son parcours professionnel et entrepreneurial. En 2019, son entreprise Lüla a été désignée « start-up de l’année » au Global Startup Awards. En 2022, il a figuré dans la promotion Forbes 30 Under 30 axée sur les visionnaires du changement et des catalyseurs de l’innovation en Afrique.

Melchior Koba

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Spécialisé dans le développement de logiciels, il met aujourd'hui son savoir amélioré au service du secteur bancaire local.

Musa Turay (photo) est un informaticien sierra-léonais, spécialisé dans le développement de logiciels web et mobile. Il est l'un des nombreux récipiendaires de l'école du Code d'Orange et dont la formation a eu un impact sur sa vie professionnelle.

Musa Turay s'est inscrit à l'école du Code d'Orange en janvier 2022, après avoir découvert l'Orange Digital Center de Sierra Leone sur son fils d'actualités Facebook. L'opportunité, il l'a saisi pour approfondir ses compétences en développement d’application web et mobile full stack. En 2021, il obtenait déjà son diplôme national supérieur en technologies de l'information et de la communication à l'Eastern Polytechnic de Sierra Leone.

Il déclare que grâce aux connaissances acquises à l'école du Code d’Orange, sa « carrière a connu des développements significatifs, aboutissant à l’obtention d’un poste de développeur de logiciels à la Guaranty Trust Bank en Sierra Leone ». Embauché par la banque en juin 2023, il travaille sur le développement de solutions logicielles innovantes pour améliorer les opérations bancaires et l'expérience client.

Avant l'obtention de son diplôme national et son passage chez Orange, Musa Turay, passionné d'innovation numérique, s'est d'abord forgé une certaine expérience dans le développement d'applications et d'autres, notamment la gestion de bases de données.

Il revendique plusieurs solutions technologiques mises à la disposition de sa communauté. En 2019, il a fondé la plateforme d’apprentissage numérique TurayMathic eLearning. Son objectif est de rendre l’éducation de qualité accessible à tous, indépendamment du lieu géographique.

« Chez TurayMathic eLearning, notre mission est double. Tout d'abord, nous nous efforçons de développer des expériences d'apprentissage numérique de pointe qui inspirent et impliquent les apprenants de tous horizons. Deuxièmement, nous nous engageons à autonomiser les éducateurs et les leaders éducatifs pour exploiter efficacement la technologie en classe », déclare Musa Turay lors de l'entretien exclusif accordé à We Are Tech Africa.

Désireux de figurer parmi les meilleurs du monde en ingénierie des données, en ingénierie logicielle et en ingénierie DevOps, Musa Turay a repris ses études en informatique à l’université du peuple.  Une université en ligne accréditée par les Etats-Unis. Il envisage également de s'inscrire à « des programmes de formation ou de poursuivre des certifications qui approfondiront mon expertise et me tiendront informé des avancées de l'industrie » affirme-t-il.

Actuellement, Musa Turay travaille sur une plateforme de commerce électronique baptisée We Yon Shop. Il s'est fixé comme objectif, avec cette plateforme, de  révolutionner l'expérience d'achat en ligne en Sierra Leone et au-delà en y regroupant commodité, accessibilité et qualité.

« Cette plateforme vise à offrir une expérience d'achat fluide et conviviale, en tirant parti de la technologie pour rationaliser les transactions et améliorer la satisfaction client », a déclaré Musa Turay dont l'esprit est rempli d'idées.

Melchior Koba

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Les jeunes Africains se posent souvent la question de savoir comment transformer leurs idées en entreprises florissantes et durables. Au Cameroun, Ecolia Labs à travers ses programmes et activités émerge comme une réponse à ce défi.

Ecolia Labs est un espace d’innovation technologique et un incubateur camerounais conçu pour aider les jeunes à utiliser le numérique pour créer des entreprises financièrement viables et à fort potentiel. Il a été fondé en 2014 par Yves Cedric Ntsama qui en est le président.

La vision d’Ecolia Labs est de « construire la future génération des tech social entrepreneurs dont le Cameroun et l’Afrique centrale ont besoin pour relever ses défis de développement durable », peut-on lire sur son site web. Pour cela, l’incubateur forme les jeunes aux compétences numériques et à l’entrepreneuriat.

Parmi les formations de l’incubateur, on retrouve des cours en digitalisation, en intelligence artificielle et big data, en robotique et Internet des objets, en cybersécurité, en e-commerce et en développement web et mobile. Il propose aussi une formation en entrepreneuriat innovant et un programme de lancement de projet.  

Le centre offre des services de pré-incubation, d’incubation et des opportunités de financement aux entrepreneurs. Le programme de pré-incubation dure un mois et permet aux jeunes de lancer leur innovation à partir d’un problème sur le marché. Le programme d’incubation d’Ecolia Labs dure au maximum 12 mois et permet de valider un business model et d’acquérir les premiers clients.

L’incubateur offre aux entrepreneurs un espace de co-working équipé et doté d’une connexion wifi par fibre optique pour favoriser la collaboration. Elle propose aussi un laboratoire de fabrication et une bibliothèque pour les entrepreneurs.

Ecolia Labs aide aussi les entreprises dans la transformation numérique de leurs activités. Elle organise divers événements comme le Women Digital Class qui forme les femmes aux compétences numériques professionnelles afin d’améliorer leur employabilité.

A ce jour, l’incubateur a déjà formé plus de 10 000 jeunes, accompagné plus de 300 start-up et obtenu plus de 20 prix et reconnaissances. Membre du réseau AfriLabs, il est soutenu par Orange, Afric’Innov, Bolloré Transport & Logistics, Ennova, Facebook, l’Union africaine et Innovation Edge, entre autres.

Melchior Koba

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L’intelligence artificielle et la robotique sont des secteurs qui, petit à petit, gagnent du terrain en Afrique. Au Cameroun, l’entrepreneur en série Jacques Eone s’est confié la mission de les vulgariser.

Jacques Eone (photo), un entrepreneur en série, est un cofondateur et le président-directeur général de Sparte Robotics. Originaire du Cameroun, il veut, à travers son entreprise, vulgariser la robotique, les sciences et l’ingénierie pour offrir à ses clients des services qui améliorent et facilitent leur vie au quotidien.

Fondée en 2021, Sparte Robotics est une entreprise qui fournit des instruments robotiques, en particulier les drones, et de sécurité aux entreprises et particuliers. L’objectif de l’entreprise est d’automatiser les services de ses clients dans différents domaines, notamment la sécurité, la cartographie et la production industrielle.

L’entreprise est spécialisée dans la maintenance des équipements électroniques et dans l’installation des systèmes automatiques. Elle est aussi un centre de recherche et de développement en robotique et intelligence artificielle.  

Afin d’encourager les gouvernements africains, les donateurs et entreprises locales à davantage investir dans la robotique et l’IA en Afrique, Sparte Robotics a initié la compétition Elviatech. Cette dernière rassemble différentes équipes de plusieurs pays « dans le but d’échanger des compétences et de fabriquer des instruments robotiques spécifiques à un thème précis », explique Jacques Eone en 2023. La dernière édition de la compétition a eu lieu en août 2023.

Hormis son poste à Sparte Robotics, Jacques Eone est le président du Cameroon Robotics Association. Il a fondé cette organisation en 2018 afin de démystifier la robotique en Afrique. Cameroon Robotics Association organise des formations gratuites pour les collégiens et les écoliers.

L’entrepreneur est aussi un fondateur associé de CENTHORUS Corporation, une société camerounaise d’ingénierie logicielle. En 2021, il fonde Alkacun. Cette dernière est une plateforme de commerce électronique qui offre une gamme variée d’options d’achat, de la simple distribution à la vente aux enchères.

Melchior Koba

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Axé sur la promotion des entreprises fondées sur la connaissance, Nice Innovation Incubation Center s’engage à promouvoir une culture de l’innovation et de l’équité, avec pour ambition de transformer les idées brillantes en succès tangibles.

Nice Innovation Incubation Center est un centre d’innovation fondé en 2018 dans le but de résoudre le manque de progrès technologiques en Ethiopie. Sa vision est de créer un centre d’incubation et un système d’innovation qui favorisent les entreprises fondées sur la connaissance.

Nice Innovation Incubation Center a pour mission de promouvoir une culture de l’innovation au sein de l’écosystème universitaire et de développer une culture du travail fondée sur l’équité, l’égalité et la performance. Il forme les esprits brillants pour l’excellence dans les domaines de la science, de la technologie, des beaux-arts et de la création de connaissances interdisciplinaires commercialisables.

Les domaines d’intérêt du centre comprennent l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, la réalité virtuelle, augmentée et mixte, la cybersécurité, la robotique, l’Internet des objets, l’industrie 4.0, la blockchain, les matériaux avancés, les drones, la biotechnologie et d’autres encore. Basé à Addis-Abeba, il est présent à Nairobi, au Kenya, et envisage de s’étendre dans les autres pays d’Afrique de l’Est.

Le centre collabore avec des experts techniques et de commercialisation qu’il invite pour des programmes de formation, de coaching et de mentorat. Il forge des partenariats avec des entreprises industrielles locales et fournit un soutien en matière de conseil en infrastructure et d’investissement.

Via son programme d’incubation, Nice Innovation Incubation Center reçoit des idées techniques ou commerciales d’étudiants et d’entrepreneurs en herbe. Il soutient ces derniers dans tous les processus, de la planification au prototypage, afin de matérialiser leurs idées et de les amener sur le marché.

Pour chaque projet réussi lors de l’incubation, le centre facilite le processus de prototypage. Il discute avec les banques et les organismes publics pour obtenir des prêts de démarrage pour le soutien continu des produits et des start-up.

Melchior Koba

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A 7 ans, elle a été initiée à la technologie et a commencé à faire ses preuves trois ans plus tard dans des entreprises technologiques de son pays. Elle forme désormais les enfants et les jeunes à la technologie afin de leur permettre d’innover et d’entreprendre.

Betelhem Dessie (photo) est une informaticienne et une entrepreneure éthiopienne. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale d’iCog Anyone Can Code, une initiative qui a pour but de doter les enfants et les jeunes de compétences technologiques.

Fondée en tant qu’entreprise en 2020, iCog Anyone Can Code a démarré en tant qu’initiative en 2016. Elle veut démocratiser l’accès à la technologie et à l’éducation technologique. A travers ses projets, elle forme les enfants et les jeunes sur des sujets liés à la robotique, l’intelligence artificielle et à la programmation afin qu’ils puissent innover et créer. Avec 40 mentors et formateurs, l’entreprise a déjà touché 26 000 enfants et jeunes adultes.

iCog Anyone Can Code organise des ateliers publics gratuits dans les écoles publiques. Elle mène un programme d’accélération de six mois, AYSRH Project, pour soutenir les start-up dirigées ou détenues par des jeunes et qui travaillent sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes. L’entreprise, avec ses partenaires, pilote d’autres activités comme le projet Girls Can Code et le concours national d’innovation pour les jeunes, Solve IT.

Par ailleurs, iCog Anyone Can Code est une filiale d’iCog Labs, un laboratoire d’intelligence artificielle et de robotique dont Betelhem Dessie est la conseillère principale. Le laboratoire fournit une variété de services de recherche et de développement à des clients internationaux, y compris la recherche en intelligence artificielle et en bio-informatique, l’analyse de données basée sur l’apprentissage automatique et le développement de logiciels d’application.

Betelhem Dessie a commencé à s’intéresser à la technologie à 7 ans. En 2008, alors qu’elle allait avoir 10 ans, elle a été embauchée comme développeuse de logiciels à l’Information Network Security Agency. En 2012, elle était développeuse d’applications mobiles pour TECNO Mobile ET. De 2012 à 2015, elle a travaillé comme responsable technique pour EBAGD Computer and Related Working PLC. Elle a aussi été formatrice à l’université de Bahir Dar.

L’Ethiopienne a été récompensée à plusieurs reprises. En 2012, elle a reçu le prix du meilleur projet de l’année émis par le Center of Excellence. En 2017, elle obtient, à l’occasion de l’Ethiopian Girls Awards, le prix Outstanding Girl of the Year. Deux ans plus tard, elle est nommée jeune technologue lors du Tech Playmakers Award. Elle figure également sur la liste des innovateurs africains à suivre en 2019 établie par Quartz. En 2023, elle reçoit le prix de l’excellence professionnelle lors du Bikila Award en Ethiopie.

Melchior Koba

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Avec ses formations, son soutien aux start-up et ses espaces de travail partagés, le campus vise à booster l’entrepreneuriat et la créativité au Togo. Il favorise l’utilisation de la technologie pour résoudre des problèmes dans différents domaines comme l’éducation, l’agriculture ou la santé.

Djanta Tech Hub est un campus technologique qui a pour ambition d’être un centre d’excellence et de référence ouest-africain pour l’accompagnement de l’entrepreneuriat technologique et la formation aux nouveaux métiers du digital. Initié par le gouvernement togolais, son rôle est de promouvoir et valoriser l’entrepreneuriat, la créativité et le développement économique à travers le numérique, la technologie, l’innovation et la recherche.

Fondé en 2018, le campus s’étend sur une superficie de 3 000 m² et accompagne le développement des secteurs clés de l’économie togolaise en intégrant les technologies de l’information et de la communication (TIC). Il concentre ses efforts sur des domaines variés tels que l’éducation, l’agriculture, les technologies vertes, la santé, l’inclusion financière, et bien d’autres encore.

Djanta Tech Hub compte atteindre ses objectifs par le biais de ses composantes, dont Djanta Academy qui est un centre d’excellence de formation au numérique et l’accélérateur et incubateur Djanta Start et de NanaTech, un espace dédié à l’entrepreneuriat féminin. Il offre aussi un espace café connecté, des salles de réunion et de conférence, ainsi que d’un guichet unique pour toutes les formalités des start-up.

Le campus propose aussi un laboratoire de prototypage et de recherche appelé Djanta Lab. Ce dernier envisage devenir un espace de rencontres entre différents experts : ingénieurs, designers, étudiants et innovations. Le fablab est équipé d’outils et de plateformes de test (android, iOS, Firefox…), d’imprimante 3D, de lunettes de réalité augmentée, etc.

Djanta Tech Hub dispose aussi d’un espace coworking qui peut servir de lieu de rencontre et de travail entre entrepreneurs, porteurs de projets, et étudiants venant d’autres régions du Togo. C’est aussi un espace de co-création et de co-développement d’applications numériques qui fédère les initiatives des jeunes et servira de lieu de travail propice à la découverte, à l’innovation et à la créativité.

Melchior Koba

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