Alors que l’enseignement en ligne se développe rapidement, il conçoit des technologies qui changent la manière dont les institutions contrôlent leurs évaluations.
Nicholas Riemer (photo) est un entrepreneur et expert-comptable sud-africain. Il est cofondateur et directeur général de The Invigilator, une entreprise de technologie éducative qui aide les institutions à sécuriser les évaluations en ligne.
Fondée en 2020 pendant la pandémie de Covid-19, The Invigilator a développé une solution numérique pour garantir l’intégrité des examens à distance, alors que de nombreux établissements adoptaient l’apprentissage en ligne. L’application permet de surveiller les évaluations sans nécessiter de matériel spécialisé ni de connexion Internet haut débit.
La plateforme repose sur un système d’intelligence artificielle capable de détecter des comportements suspects via le smartphone de l’étudiant. Les algorithmes analysent les mouvements, les sons ambiants et les interactions pour signaler toute irrégularité aux examinateurs. Une fonction d’analyse linguistique intégrée permet également de repérer les devoirs ou dissertations générés par des outils d’IA.
Nicholas Riemer est aussi cofondateur et directeur général de Nova Messenger, une solution lancée en 2023 qui permet la messagerie instantanée entre de grands groupes d’apprenants, d’employés ou de membres, sans numéro de téléphone requis et sans limite sur la taille des groupes ou des fichiers partagés.
Depuis 2019, il occupe le poste de responsable de la formation en investissement chez FNB Wealth and Investments, société sud-africaine de gestion d’actifs. Comptable diplômé de l’Université de Johannesburg, il a commencé sa carrière en 2012 chez Hollard Insurance, où il travaillait sur les opérations de fusions et acquisitions.
Melchior Koba
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Il développe une technologie basée sur l’intelligence artificielle qui exploite les données pour mieux estimer la valeur des biens immobiliers. Sa solution propose une méthode d’évaluation fondée sur l’analyse en temps réel du marché.
Anda Ngcaba (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain. Il est le fondateur et le directeur général de PropUp, une start-up qui exploite l’intelligence artificielle pour transformer le marché immobilier en Afrique du Sud.
Créée en 2023, PropUp développe une technologie capable de fournir des évaluations immobilières en temps réel à partir de données analysant les caractéristiques des biens, les tendances du marché et les historiques de prix. Sa solution d’IA aide les acheteurs, investisseurs et professionnels du secteur à accéder à des informations précises qui réduisent l’écart entre les prix affichés et les prix de vente réels.
Avec une base de plus de 300 000 propriétés en croissance continue, le modèle d’évaluation de PropUp génère des analyses personnalisées selon les besoins de chaque utilisateur, qu’il s’agisse d’identifier des opportunités d’achat ou de gérer des portefeuilles immobiliers. La plateforme propose également des outils d’analyse avancés pour les marchés commerciaux, agricoles et industriels.
Parallèlement à son rôle chez PropUp, Anda Ngcaba est directeur exécutif de l’UCT Financial Innovation Hub, un centre dédié à la recherche et à l’innovation dans les technologies financières. Il siège également comme directeur non exécutif au Cortex Hub, incubateur d’entreprises spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’au SA Film Hub, un incubateur soutenant les entrepreneurs du cinéma et des médias. Il est en outre membre du comité d’investissement de Solcon Investments, une société d’investissement sud-africaine.
Avant de créer PropUp, il a cofondé Born to be Free, une organisation à but non lucratif, qu’il a présidée jusqu’en 2021. Fondée en 2018, cette initiative œuvre pour le développement des jeunes à travers des programmes axés sur l’éducation et le transfert de compétences.
Anda Ngcaba est diplômé de l’Université du Cap, où il a obtenu en 2017 un bachelor en philosophie, politique et histoire économique. Il a effectué un stage à UBS Investment Bank en 2012, puis a travaillé en 2019 comme stagiaire en opérations chez LULA, une application de transport reliant les employés d’entreprise à des navettes privées pour leurs trajets domicile-travail.
Melchior Koba
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Utilisant la technologie, il veut révolutionner le secteur du tourisme en Tanzanie. Il simplifie les interactions entre voyageurs et prestataires sans changer les fondamentaux du secteur.
Eid John (photo), aussi connu sous le nom d’Iddy John, est un informaticien et entrepreneur technologique tanzanien. Il est le fondateur et directeur général de Safari Wallet, une plateforme de technologie financière dédiée au voyage.
Fondée en 2014, Safari Wallet permet de réserver séjours et activités touristiques tout en offrant des options de paiement échelonné. Le service repose sur un parcours de réservation intégré et des modalités de règlement flexibles, allant du paiement fractionné au paiement après le voyage, conçues pour des clients dont la trésorerie immédiate ne correspond pas toujours aux coûts élevés d’un safari ou d’un séjour balnéaire.
L’entreprise vise à permettre aux voyageurs résidents et issus de la diaspora d’étaler le coût des séjours et activités grâce à des plans de paiement encadrés, qui réduisent la barrière d’entrée sans compromettre la fiabilité du service ni la qualité des partenaires.
Dans sa pratique, Safari Wallet se situe à l’intersection du traveltech et du paiement échelonné responsable. La plateforme facilite l’accès à des séjours structurés pour un public plus large, tout en contrôlant la solvabilité des clients via des parcours numériques fluides et une relation directe avec les opérateurs touristiques.
Après Safari Wallet, Eid John a fondé en 2016 Place Listed, une plateforme mettant en relation clients et entreprises du secteur hôtellerie-restauration et aidant ces dernières à se promouvoir numériquement. En 2019, il a cofondé MyJobPass, dont il est directeur technique. Cette entreprise offre aux étudiants universitaires et diplômés la possibilité d’acquérir des compétences et une expérience professionnelle.
Il est également directeur marketing de Kwe2Africa, une entreprise africaine spécialisée dans le marketing touristique. Il organise et supervise Wiki Loves Africa, un concours photographique annuel en Tanzanie. Par ailleurs, il conduit les activités et événements du Google Developers Group à Dar es Salam. Il est membre du comité exécutif et directeur de l’innovation, de la technologie et de l’entrepreneuriat du Conseil panafricain du tourisme en Tanzanie.
Melchior Koba
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Il conçoit des outils numériques pour moderniser la gestion financière des institutions locales. Ses solutions permettent aux coopératives et aux écoles d’automatiser leurs opérations et de suivre leurs flux en temps réel.
Vincent Tumwijukye (photo) est un entrepreneur technologique ougandais actif dans le secteur financier. Il est cofondateur et directeur général de FutureLink Technologies (FLT), une entreprise de technologies financières.
Fondée en 2005, FutureLink Technologies est agréée par la Banque centrale d’Ouganda comme opérateur de système de paiement. L’entreprise développe des solutions numériques destinées à renforcer la résilience financière des populations à faibles et moyens revenus en Afrique, à travers une plateforme numérique communautaire offrant des services financiers accessibles.
FLT a conçu SavingsPlus, une plateforme destinée aux coopératives financières et aux institutions de microfinance. Elle intègre des fonctionnalités liées à l’épargne, aux parts sociales des membres, aux prêts, à la comptabilité, à la gestion des immobilisations, aux dépenses, au SMS banking, aux créances, aux investissements, aux dettes et aux revenus. La solution génère également des rapports destinés à la gestion interne et externe des institutions financières.
L’entreprise a aussi développé SchoolPlus, un système de gestion financière pour les établissements scolaires. Cet outil facilite le paiement des frais de scolarité, le suivi des soldes impayés et la génération de rapports financiers en temps réel à partir d’une plateforme centralisée.
Vincent Tumwijukye siège au conseil d’administration de FITSPA Uganda, l’association qui regroupe les prestataires de services financiers du pays. Il est aussi président du groupe de travail sur la stratégie nationale d’inclusion financière de la Bank of Uganda.
Diplômé de l’université de Makerere, où il a obtenu en 2004 une licence en mathématiques et informatique, il a vu son entreprise récompensée en 2022 par le prix Platine de l’innovation produit de l’année, décerné par la Société financière internationale (IFC) de la Banque mondiale et le SME Finance Forum.
Melchior Koba
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L’innovation technologique transforme le quotidien et ouvre de nouvelles opportunités pour les individus et les entreprises. Issoufa Abdou se distingue par sa capacité à concevoir des solutions qui répondent à ces enjeux.
Issoufa Abdou (photo) est un informaticien de formation et un entrepreneur technologique nigérien. Il est le directeur général et le directeur technique de Qwiper, une start-up spécialisée dans la transformation numérique qu’il a fondée en mai 2024. Le siège de l’entreprise est situé à Niamey, dans le quartier Lazaret.
Qwiper développe des solutions technologiques pour accompagner les structures et les particuliers dans leur transformation numérique. L’entreprise propose des outils visant à faciliter les processus, améliorer l’efficacité et soutenir le développement des activités de ses clients.
La start-up conçoit des solutions d’intelligence artificielle et fournit des services de sécurité applicative pour protéger les infrastructures et les données sensibles. Elle prend en charge la conception, la migration et l’administration des infrastructures avec une architecture optimisée, des sauvegardes sécurisées et des services gérés adaptés aux serveurs, emails, fichiers et bases de données.
Qwiper a également développé une super-app nationale, entièrement conçue localement. Alimentée par l’intelligence artificielle, cette application centralise les services numériques essentiels pour simplifier le quotidien des utilisateurs. Elle donne accès à l’actualité, aux réseaux locaux, à la messagerie, à une marketplace, aux offres d’emploi et aux événements. Une version dédiée à la gestion commerciale (Qwiper POS) permet aussi le suivi des ventes, des stocks, des finances et des employés.
Issoufa Abdou est diplômé de l’École privée d’ingénierie du Niger, où il a obtenu en juillet 2025 un master en génie logiciel. Sa carrière professionnelle a débuté en 2020 chez Karatou Post Bac, une start-up spécialisée dans la technologie éducative, où il a travaillé comme développeur logiciel.
Il a ensuite intégré Novatech Niger en tant que développeur web et mobile, poste qu’il a occupé de 2020 à 2024. En 2022, il rejoint Otechma, une entreprise technologique, comme développeur logiciel, avant d’être nommé directeur technique en 2024. En 2023, il a exercé comme formateur en intelligence artificielle, robotique et Internet des objets (IoT) pour la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique au Niger.
Melchior Koba
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Dans un monde où l’intelligence artificielle redéfinit les codes de secteurs entiers, certains entrepreneurs parviennent à transformer des industries traditionnelles en créant des ponts entre technologie de pointe et besoins quotidiens des consommateurs.
Ahmed Badaoui Badis (photo) est un entrepreneur tunisien spécialisé dans l’intelligence artificielle appliquée à la santé et au bien-être. Il est cofondateur et directeur général de Vistasy Clinic, une entreprise qui développe des solutions technologiques pour rendre accessibles les analyses dermatologiques personnalisées.
Fondée en 2021, Vistasy Clinic utilise des algorithmes d’intelligence artificielle combinant traitement d’image, vision par ordinateur et cloud computing pour analyser les caractéristiques faciales et cutanées. Cette approche permet de produire des diagnostics personnalisés comparables à ceux réalisés en milieu médical, mais accessibles depuis un smartphone ou un miroir intelligent.
Le processus d’analyse s’appuie sur une interface utilisateur simple et intuitive, fournissant des rapports détaillés pour aider les utilisateurs à comprendre leur plan de soins. Cette méthode vise à rendre accessibles des analyses dermatologiques avancées, habituellement réservées aux cabinets spécialisés.
Vistasy Clinic adopte une stratégie à double volet, ciblant à la fois le marché professionnel et le grand public avec des solutions adaptées à chaque usage. Pour le marché professionnel, l’entreprise propose des miroirs intelligents destinés aux espaces de vente de marques cosmétiques. Pour le grand public, une application mobile permet de réaliser des analyses faciales personnalisées depuis le domicile.
Ahmed Badaoui Badis est diplômé de l’École nationale supérieure des ingénieurs de Tunis (ENSIT), où il obtient en 2015 un master en informatique industrielle et automatique, puis en 2019 un doctorat en génie électrique. Il commence sa carrière professionnelle en 2016 chez Datavora, entreprise spécialisée dans les données e-commerce, en tant que data scientist et consultant en science des données.
En 2018, il rejoint Recon AI, entreprise finlandaise, comme data scientist et ingénieur en vision par ordinateur. L’année suivante, il occupe les mêmes fonctions chez Incubit, entreprise technologique basée au Japon. En 2020, il travaille comme ingénieur en vision par ordinateur chez Panthera, entreprise de développement logiciel en Tunisie.
Melchior Koba
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En quelques années, il s’est imposé parmi les ingénieurs algériens qui cherchent à rapprocher la recherche scientifique de l’usage concret. Son travail interroge la manière dont la technologie peut répondre à des besoins locaux sans dépendre de solutions importées.
Adam Debba (photo) est un entrepreneur technologique algérien. Il est le fondateur et directeur général de Qareeb, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA), le edge computing et l’Internet des objets (IoT).
Fondée en 2023, Qareeb conçoit des solutions d’intelligence artificielle capables de fonctionner localement, sans transfert de données vers des serveurs distants. Cette approche, connue sous le nom de « edge computing », permet de traiter les informations directement sur site, réduisant les coûts et la dépendance au cloud tout en renforçant la sécurité des données.
Le produit phare de l’entreprise, Q-Farming, est un système d’agriculture intelligente qui aide les agriculteurs à optimiser l’usage de l’eau et à améliorer leurs rendements. Basé sur la technologie LoRa, il transmet des données sur des distances pouvant atteindre 30 kilomètres, même en l’absence de couverture mobile. Des capteurs installés dans le sol mesurent en continu l’humidité, la température et la composition du sol. Ces informations sont ensuite analysées par un système central qui détermine automatiquement les besoins en irrigation.
Qareeb étend également ses activités à la sécurité intelligente. Q-Vision est un système de surveillance capable d’identifier des comportements inhabituels et d’envoyer des alertes en temps réel. Q-Access, quant à lui, propose une solution de contrôle d’accès multifonctionnelle. Le système peut reconnaître les visages, lire les cartes RFID (identification par radiofréquence), scanner les codes QR et analyser les empreintes digitales, tout en restant compatible avec différents types d’équipements.
Ingénieur en hydraulique diplômé de l’École nationale polytechnique d’Algérie, Adam Debba a obtenu en 2017 un doctorat en mécanique des fluides à l’IMT Atlantique, école d’ingénieurs française.
En 2013, il devient ingénieur de recherche chez Armines, un organisme français de recherche. En 2018, il rejoint Altran (aujourd’hui Capgemini Engineering), où il travaille sur la modélisation des circuits d’air avant de devenir chef d’équipe en ingénierie des systèmes l’année suivante. De 2020 à 2023, il occupe le poste de responsable technique au sein du groupe Expleo, société française d’ingénierie et de conseil technologique.
En 2024, Adam Debba a reçu plusieurs distinctions. Il a remporté la première place au Greentech Challenge de l’Algeria Startup Challenge, la première place à TechWadi, la deuxième place à l’Arab IoT & AI Challenge en représentant l’Algérie, ainsi que le prix Innov’Up lors du TotalEnergies Startupper Challenge.
Melchior Koba
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Face aux obstacles qui freinent l’inclusion financière, un entrepreneur sud-africain propose une solution simple et adaptée aux réalités du terrain. Son approche transforme les usages du paiement en Afrique.
Julian Kanjere (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain et ingénieur en blockchain. Il est cofondateur de Mandla Money, une entreprise qui repense la manière dont les Africains échangent de l’argent.
Créée en 2019, Mandla Money reprend certains principes du modèle bancaire traditionnel, mais repose sur un modèle alternatif. Au lieu d’utiliser des applications complexes ou des cartes bancaires, les utilisateurs peuvent envoyer et recevoir de l’argent numérique via WhatsApp ou par SMS. Ce système rend les transactions accessibles même à ceux qui ne disposent que de téléphones basiques.
Mandla Money ne se limite pas au rôle de portefeuille numérique. L’entreprise conçoit des solutions destinées à répondre à des besoins concrets sur le continent. Son application web offre notamment aux gouvernements et aux organisations humanitaires la possibilité de distribuer rapidement une aide financière à des milliers de bénéficiaires en simultané.
Sa technologie facilite également les transferts d’argent transfrontaliers. Un travailleur en Afrique du Sud peut ainsi envoyer des fonds à sa famille au Zimbabwe ou au Mozambique sans passer par les services de transfert classiques, souvent coûteux et lents.
En parallèle de ses activités entrepreneuriales, Julian Kanjere est ingénieur en blockchain au Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR), en Afrique du Sud. Il enseigne aussi à l’université du Cap en tant que maître de conférences adjoint, où il intervient sur les technologies financières et les cryptomonnaies.
Sa carrière professionnelle a commencé en 2013 chez Allan Gray Proprietary, une société de gestion d’investissements, où il a travaillé comme développeur de logiciels. Entre 2015 et 2020, il a évolué au sein de Hexagon Asset Lifecycle Intelligence, une entreprise technologique où il a occupé les postes d’ingénieur logiciel et de responsable technique des ventes et des projets.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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La gestion de l’argent dans les écoles reste souvent manuelle et source d’erreurs. Cet entrepreneur s’est attaqué à ce problème en proposant une nouvelle approche de la gestion des paiements dans les établissements scolaires.
Theo Kitshoff (photo) est un entrepreneur et financier sud-africain. Il est le directeur général de Sticitt, une fintech dédiée au secteur éducatif, qu’il a cofondée avec Mitch Dart et Dennis Wevell.
Fondée en 2017, Sticitt développe des solutions pour simplifier la gestion de l’argent dans les écoles. Son objectif est de fluidifier les paiements liés à la vie scolaire tout en initiant les enfants à une utilisation responsable de l’argent.
L’application Sticitt Wallet permet aux parents d’alimenter un portefeuille numérique depuis leur téléphone. Les enfants peuvent ensuite utiliser ces fonds pour régler leurs achats à l’école — repas, sorties scolaires ou frais de scolarité — via un code QR, une carte ou un bracelet de paiement. Le système offre une visibilité complète sur les dépenses et la possibilité de fixer des limites d’usage, aidant ainsi les familles à encadrer la gestion de l’argent de poche.
Pour les établissements scolaires, Sticitt apporte une solution à la gestion quotidienne de l’argent liquide. Les transactions sont désormais automatisées et sécurisées, réduisant la charge administrative et les risques liés à la gestion manuelle des paiements. Les équipes pédagogiques peuvent ainsi se consacrer davantage à leurs activités éducatives.
En février 2025, l’entreprise s’est associée à la fintech Paymentology pour former une génération d’enfants sud-africains aux bonnes habitudes financières dans les écoles, en s’appuyant sur une base financière solide et une nouvelle solution de carte de débit Mastercard.
We’re proud to announce our partnership with @sticcit
— Paymentology (@Paymentology) February 4, 2025
Together we are building a financially empowered future for South Africa’s by shaping the next generation of financially responsible individuals while making school #payments effortless.https://t.co/rqkVgG1E9K pic.twitter.com/6Q4patqESx
Membre du collectif international OPUS, regroupant fondateurs et entrepreneurs, Theo Kitshoff est diplômé de la Stellenbosch University, où il a obtenu en 2011 un bachelor en mathématiques financières.
Sa carrière débute en 2012 chez Absa Capital, au sein de l’équipe de gestion de capital et d’optimisation de bilan. Entre 2016 et 2017, il intègre Fundi SA, une société spécialisée dans le financement des études, où il occupe successivement les postes de chef de produit et de responsable du développement de nouvelles activités.
Melchior Koba
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Il s’impose comme un acteur de la finance numérique en RDC. Ses initiatives combinent ingénierie logicielle et entrepreneuriat pour répondre à des besoins financiers concrets.
Denis Kalenga Watshipamba (photo) est un ingénieur logiciel et un entrepreneur. Il est le fondateur de Fondeka, une entreprise qui mobilise la technologie pour améliorer la gestion financière des particuliers et des petites entreprises.
Fondée en 2022, Fondeka est une institution de microcrédit et de microfinance basée en République démocratique du Congo. La plateforme permet d’obtenir de petits prêts rapidement, sans formalités lourdes, directement depuis un téléphone mobile. Ce service répond à des besoins urgents de financement pour les familles et les commerçants.
Fondeka propose également des cartes Visa virtuelles et physiques destinées aux achats en ligne sur les boutiques d’applications et les sites d’e-commerce, même sans compte bancaire traditionnel. L’application facilite aussi la conversion de cryptomonnaies en monnaie locale, et le transfert vers des comptes de mobile money, simplifiant ainsi les échanges d’argent entre particuliers et professionnels.
Pour les vendeurs et les petites entreprises, Fondeka met à disposition un outil de facturation permettant d’émettre des demandes de paiement et d’accepter différents moyens de règlement locaux. La plateforme permet en outre de payer des factures et de créer des pages de collecte pour lever des fonds destinés à des projets personnels, éducatifs ou associatifs.
En parallèle, Denis Kalenga Watshipamba est cofondateur et ingénieur logiciel Java chez Remote Labs, une entreprise fondée en 2022 qui développe des solutions destinées à améliorer les processus de recrutement dans les organisations. Il occupe également le poste d’ingénieur Java et ingénieur test senior au Parlement européen.
Formé au Kenya, il est titulaire d’un bachelor en systèmes d’information obtenu en 2015 à Daystar University, d’un master en informatique obtenu en 2017 à Africa Nazarene University, et d’un doctorat en informatique obtenu en 2018 à la Jomo Kenyatta University of Agriculture and Technology.
Sa carrière professionnelle débute en 2014 au Kenya. Depuis, il a travaillé pour plusieurs entreprises technologiques, notamment Jofar Systems Ltd, BSK Global Technologies, Incentro, Tangazoletu et Reloadly.
Melchior Koba
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