Il mise sur l’innovation locale pour développer des solutions durables et former les talents numériques de demain. À travers ses initiatives, il bâtit un écosystème technologique ancré à Kribi, mais tourné vers toute l’Afrique. 

Jacques Bonjawo (photo) est un scientifique et entrepreneur technologique camerounais, engagé depuis plusieurs années dans la transformation numérique sur le continent africain. Il est le fondateur et président d’Ocean Innovation Center (OIC), un centre technologique et entrepreneurial implanté à Kribi, dans le sud du Cameroun. 

Créé en 2017, l’OIC s’impose comme un incubateur et accélérateur de startups. Sa mission : former les jeunes aux métiers du numérique, favoriser la création d’entreprises technologiques à fort potentiel économique et générer des opportunités d’emploi dans le secteur. Le centre soutient également l’inclusion sociale des femmes par l’innovation technologique et accompagne les entreprises locales dans leurs processus de digitalisation. 

L’OIC offre des espaces de travail collaboratif permettant aux entrepreneurs et investisseurs de se rencontrer, d’échanger des idées et de développer leurs projets. Il propose aujourd’hui une vingtaine de cours en ligne, animés par plus de 50 experts, et a déjà formé plus de 1000 étudiants dans les domaines des technologies de l’information, de la communication et de la numérisation. Le centre dispose de plus de 100 salles de classe prêtes à accueillir de nouveaux apprenants. 

En parallèle de ses activités au sein de l’OIC, Jacques Bonjawo préside l’Africa AI Forum, une plateforme panafricaine dédiée à l’intelligence artificielle. L’initiative encourage une approche éthique et responsable de l’IA en Afrique, en favorisant la collaboration entre experts africains et partenaires internationaux. 

Titulaire d’un master en finance et investissements obtenu en 1995 à l’Université George Washington aux États-Unis, Jacques Bonjawo entame sa carrière chez PricewaterhouseCoopers en 1997 en tant qu’associé senior. L’année suivante, il rejoint Microsoft comme ingénieur système et chef de projet, avant de devenir gestionnaire de programme en 2000. Entre 2004 et 2005, il supervise le programme Microsoft IT Academy. 

En 2005, il rejoint Aditi Technologies, une entreprise de développement logiciel, en tant que gestionnaire de programmes. Plus récemment, entre 2019 et 2020, il occupe le poste de gestionnaire des systèmes d’information chez General Dynamics Information Technology, une société technologique américaine. De 2019 à février 2025, il a également présidé le conseil de direction de l’industrie des anciens élèves de l’université George Washington. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Bien que diplômé en médecine, il œuvre pour une Afrique connectée et pleinement actrice de la révolution numérique mondiale. Il multiplie les projets pour rapprocher les populations africaines des innovations issues de la blockchain et des technologies financières. 

Felix Macharia (photo) est un entrepreneur en série kenyan, spécialisé dans les technologies. Il est cofondateur et président-directeur général de Kotani Pay, une start-up lancée en 2019 aux côtés de Samuel Kariuki, Brian Kimotho et Jonathan Morgan. 

L’ambition de la start-up est de rendre les services Web3 accessibles aux utilisateurs africains, même à ceux qui ne disposent pas de smartphone ni d’accès à Internet. Grâce à un portefeuille accessible via SMS, Kotani Pay permet à ses utilisateurs de recevoir et retirer de l’argent via leur compte de mobile money. 

Kotani Pay est une technologie qui convertit les devises étrangères en stablecoins, avant de les transformer en monnaie locale, et vice-versa. Une solution simple, rapide et sécurisée permettant aux entreprises de transférer de l’argent vers l’Afrique. Sa mission est « de servir de pont sans friction entre les actifs numériques et le fiat pour les nouveaux adeptes de la monnaie numérique et de la blockchain en Afrique », explique la jeune pousse. 

Mais Felix Macharia ne s’arrête pas là. Il occupe aussi le poste de directeur des opérations chez EOS Nairobi, une communauté de passionnés convaincus que la blockchain jouera un rôle central dans le monde de demain. Il est également chercheur affilié à l’Institute for Blockchain Studies, où il explore les applications concrètes de cette technologie encore émergente sur le continent. 

Dans cette dynamique de structuration du secteur de la blockchain, il a cofondé en 2019 l’African Digital Asset Framework (ADAF), un protocole open source visant à définir des standards transnationaux pour les actifs numériques en Afrique. Deux ans plus tôt, il avait lancé First Nexus Company, une entreprise dédiée au développement de solutions technologiques inspirées de la quatrième révolution industrielle. 

Parcours atypique pour ce passionné de technologie, qui a pourtant débuté dans un tout autre domaine. Diplômé de l’université de Nairobi, il obtient en 2016 un bachelor en physiologie médicale, avant de décrocher, quatre ans plus tard, un second diplôme en médecine et chirurgie. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Visionnaire enraciné au cœur du Burundi, il bâtit des ponts entre la jeunesse africaine et les technologies de demain. Il est animé par l’ambition de faire du numérique un moteur de transformation durable. 

Chris Clement Igiraneza (photo) est un entrepreneur et gestionnaire de programmes originaire du Burundi. Il est le fondateur et président de KIT Hub, un centre d’innovation numérique créé en 2019. Ce centre propose des formations dans le domaine du digital et accompagne les jeunes et les femmes burundaises dans la concrétisation de projets innovants. 

KIT Hub a pour mission de former, sensibiliser et accompagner ses bénéficiaires dans des domaines tels que le développement web et mobile, l’intelligence artificielle, la science des données et la cybersécurité. L’organisation met un point d’honneur à favoriser l’employabilité et l’esprit entrepreneurial, notamment dans le secteur technologique. 

Parallèlement, Chris Clement Igiraneza est ambassadeur du mouvement international Women in Tech et initiateur de plusieurs autres projets au Burundi. En 2020, il lance InnoTech Impact, une entreprise spécialisée dans le développement de solutions numériques innovantes. 

En 2024, il fonde l’African Sustainable Education Academy (ASEA), une académie qui vise à transformer l’éducation en Afrique. ASEA promeut l’apprentissage des compétences numériques, l’usage des technologies émergentes et l’intégration de principes durables pour relever les défis éducatifs et sociaux du continent. Chris Clement Igiraneza représente également l’Université polytechnique de Gitega en tant qu’ambassadeur. 

L’entrepreneur est diplômé de l’Institut royal de technologie en Suède, où il a obtenu en 2011 un bachelor en ingénierie électrique et de santé. Il est également titulaire d’un master en systèmes énergétiques, obtenu en 2014 à l’université de Gävle, en Suède. 

Côté professionnel, il travaille entre 2007 et 2011 comme aide-soignant chez Attendo, un prestataire suédois de services de santé. En 2012, il devient chef du département commercial et chef de projet chez Bioenergy Burundi, une entreprise spécialisée en bioénergie. En 2016, il rejoint l’entreprise Mycronic, spécialisée dans la fabrication d’équipements électroniques, où il travaille comme ingénieur en recherche et développement sur les systèmes d’éjection. 

Melchior Koba

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Il développe des solutions technologiques pour répondre aux défis de la mobilité au Sénégal. Ingénieur de formation, il allie expertise numérique et connaissance du terrain pour structurer un véritable service de transport local. 

Seyni Ndiaye (photo) est informaticien et entrepreneur sénégalais spécialisé dans les technologies. Il est cofondateur et directeur général de Kai Ñu Dem, une entreprise de transport destinée aux particuliers et aux entreprises. 

Fondée en 2018 par Seyni Ndiaye et Birane Diagne, Kai Ñu Dem vise à améliorer la mobilité en Afrique grâce à des solutions innovantes. Elle propose une plateforme numérique, également nommée Kai Ñu Dem, qui permet aux utilisateurs de réserver un taxi ou un véhicule privé au Sénégal. 

L’entreprise se distingue par sa flotte de véhicules neufs et ses chauffeurs certifiés, garantissant un service de transport fiable et sécurisé. « Nous ne voulions pas simplement être une plateforme technologique, mais une véritable société de transport », explique Seyni Ndiaye. 

L’entrepreneur est diplômé en ingénierie des technologies de l’information. Il a obtenu son diplôme en 2007 à Polytech Paris-UPMC en France. La même année, il rejoint l’entreprise technologique Atos, où il occupe successivement les postes de chef de projet et de consultant informatique. 

En 2011, il devient consultant en systèmes d’information chez Carra Consulting, une société de conseil française. L’année suivante, il s’installe à Montréal, au Canada, où il travaille comme analyste commercial et chef de projet chez Logient, une entreprise spécialisée dans les services informatiques. Il poursuit ensuite sa carrière comme chef de projet chez GMCR Canada, une entreprise du secteur des boissons. 

Entre 2015 et 2018, il est directeur des données à Société Générale, à Dakar, avant de se consacrer pleinement à Kai Ñu Dem. 

Melchior Koba

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Ingénieur de formation et passionné par les technologies, il a choisi d’entreprendre pour répondre aux besoins concrets des petites entreprises africaines. Grâce à des outils numériques simples et accessibles, il facilite leur gestion et leur transition digitale. 

Razak Hachimou (photo) est ingénieur en télécommunications et entrepreneur tech originaire du Bénin. Il est cofondateur et directeur général d’Iwo Group, une entreprise créée en 2020, spécialisée dans la digitalisation et l’optimisation des processus de gestion. 

Iwo Group a développé une plateforme de comptabilité 100 % numérique, pensée pour les petites et moyennes entreprises (PME), les travailleurs indépendants et les comptables. Cette solution permet de produire des états financiers, de gérer la comptabilité au quotidien et de bénéficier d’un accompagnement professionnel assuré par une équipe d’experts. Elle offre aussi l’avantage de sécuriser les données, évitant leur perte en cas de vol ou de panne d’ordinateur, de tablette ou de téléphone. 

Parmi ses fonctionnalités, l’application propose un module appelé « la caisse », qui simplifie la comptabilité pour les utilisateurs sans formation comptable. Ce système évite l’utilisation des traditionnelles écritures débit-crédit, rendant la gestion financière plus accessible. 

« Elle offre ainsi l’opportunité à un dirigeant de PME d’effectuer des écritures comptables minimalistes de type entrées et sorties lui permettant d’avoir des données telles que son chiffre d’affaires, son bénéfice et ses charges sur une période via un tableau de bord et d’obtenir à la fin de son exercice comptable son état financier (bilan) par un seul clic. Elle permet aussi aux cabinets comptables d’effectuer le suivi de la comptabilité de leurs clients à distance », explique l’entrepreneur en 2024. 

Avant de lancer Iwo Group, Razak Hachimou avait cofondé Wanee Sarl en 2017, un cabinet spécialisé dans la formation continue en numérique et en ingénierie informatique. Il y a occupé le poste de directeur général adjoint jusqu’en 2022. 

Razak Hachimou a un diplôme de technicien supérieur en informatique industrielle et maintenance obtenu en 2011 à l’Institut Cerco au Bénin. Il détient aussi un diplôme d’ingénieur en télécommunications obtenu en 2014 à l’École supérieure multinationale des télécommunications de Dakar (EMST), au Sénégal. 

Après ses études, il a été formateur chez SES Satellites, intervenant au Sénégal et au Niger. De 2015 à 2022, il a également représenté en Afrique de l’Ouest PoulSAT, une société de télécommunications basée à Washington D.C., aux États-Unis. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il ambitionne de transformer les déplacements quotidiens. Avec des idées nouvelles et une solide expérience, il imagine des solutions utiles pour faciliter la mobilité. 

Samir Bennani (photo) est un entrepreneur marocain chevronné, spécialisé dans la finance et la mobilité. Il est le fondateur et le président-directeur général d’Enakl, une start-up technologique créée en 2023, qui conçoit des solutions innovantes de transport en commun pour les pays émergents. 

Enakl propose une plateforme numérique du même nom, permettant de connecter les navetteurs se rendant dans une même direction à des opérateurs de minibus. L’objectif est de faciliter les trajets quotidiens en offrant un service à la fois pratique et abordable. 

« Notre promesse se décline comme suit : un siège garanti dans un minibus confortable, des chauffeurs professionnels et ponctuels, un prix abordable pour une qualité de service élevée, la possibilité de réserver des trajets récurrents à l’avance, et une distance de marche entre le domicile et le point de ramassage inférieure à 500 mètres », explique la start-up. 

Avant Enakl, Samir Bennani a fondé Ma-Navette.com en 2010, une start-up marocaine spécialisée dans la mobilité, qu’il dirige toujours. Cette société intervient dans deux secteurs clés : le transport d’entreprise et les services de VTC (véhicules de transport avec chauffeur). 

Diplômé de l’ESCP Business School en France, il y a obtenu un master en finance. Sa carrière professionnelle a commencé en 2001 chez Arthur Andersen Business Consulting, une entreprise de comptabilité, en tant que consultant. En 2005, il rejoint le fonds d’investissement marocain Al Mada Holding, où il occupe le poste de chef de projet au sein du département développement et stratégie. Il devient ensuite, entre 2008 et 2010, directeur de la stratégie et du développement chez Wafa Assurance. 

Melchior Koba

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Il conçoit des outils digitaux qui transforment la façon dont les entreprises algériennes travaillent ensemble. À travers ses initiatives, il s’attaque directement aux freins structurels du marché local pour en fluidifier les échanges. 

Saïd Hamdani (photo) est un entrepreneur algérien spécialisé dans les technologies et la gestion de données. Il est le fondateur de Rhinotenders, une start-up lancée en 2016 qui propose des solutions numériques pour simplifier les relations entre entreprises, fournisseurs et clients. 

Rhinotenders a mis en place une plateforme en ligne dédiée aux appels d’offres, aux consultations et aux demandes d’achat en Algérie. Elle permet aux utilisateurs de publier leurs projets pour recevoir des propositions commerciales, ou de consulter des offres déjà disponibles afin d’établir de nouveaux partenariats. Grâce à cet outil, les entreprises peuvent envoyer leurs devis en ligne, joindre les documents nécessaires, poser des questions aux acheteurs et suivre les projets ou les profils qui les intéressent. 

Cette solution vise à accroître le chiffre d’affaires des entreprises tout en réduisant les coûts de prospection et d’achat. 

En 2017, Saïd Hamdani fonde également MERID Technology, une société spécialisée dans la communication digitale. Elle propose des services de marketing en ligne, de développement web, de gestion de contenu et de référencement. Depuis sa création, MERID Technology a accompagné 734 clients. 

Saïd Hamdani est ingénieur industriel, diplômé en 2013 de l’École nationale polytechnique d’Alger. Il détient aussi un master en gestion de données obtenu en 2019 à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. 

En 2012, il est nommé chef de projet d’Algerian Startup Initiative. L’année suivante, il rejoint Unilever en tant qu’analyste qualité, puis occupe le poste d’analyste commercial à la Gulf Bank Algérie, avant de rejoindre le cabinet de conseil SDG Consulting. En 2014, il devient manager associé chez Media Labs, une agence de communication basée en Algérie. 

Entre 2019 et 2023, il travaille comme consultant en gestion de données pour la Société Générale Corporate and Investment Banking. Parallèlement, de 2021 à 2023, il est également consultant en data et intelligence artificielle chez Softeam, une filiale de Docaposte (La Poste Groupe) en France. 

Melchior Koba

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Il mise sur l’innovation pour répondre à un enjeu crucial : la sécurité. Porté par une vision accessible et inclusive, il développe des solutions capables de transformer le quotidien de millions de personnes. 

Nick Mills (photo), entrepreneur technologique sud-africain, est l’un des cofondateurs de Community Wolf, une start-up spécialisée dans le développement de solutions de sécurité basées sur l’intelligence artificielle (IA). 

Créée en 2024 par Nick Mills et Michel Houghton, Community Wolf a pour ambition de renforcer la sécurité des citoyens grâce à une technologie accessible. Sa solution s’appuie sur WhatsApp comme canal de signalement des délits et comportements suspects. 

Déjà utilisée par des millions de personnes en Afrique du Sud, la plateforme exploite les données recueillies pour anticiper les actes criminels et améliorer la sécurité publique. En centralisant des informations souvent dispersées, elle permet de concevoir des modèles prédictifs au service de toute la population. 

Community Wolf a récemment obtenu un financement de 340 000 livres sterling (environ 455 000 dollars) auprès du fonds d’investissement Fuel Ventures. Pour Nick Mills, cet appui représente une reconnaissance majeure. 

« Cet investissement est une énorme validation de notre vision. Community Wolf est parti d’une idée de base visant à aider les gens à se sentir plus en sécurité dans leur propre quartier, et nous avons vu à quel point cela peut être transformateur. Fuel Ventures croit en ce que nous construisons et nous donne le carburant dont nous avons besoin pour accroître notre impact, à la fois en Afrique du Sud et bien au-delà », explique Nick Mills. 

Avant de lancer Community Wolf, Nick Mills avait déjà une solide expérience entrepreneuriale. En 2020, il fonde UMONDE Holding, une société de gestion d’investissements spécialisée dans les technologies de stockage d’énergies renouvelables et la blockchain. L’année suivante, il devient membre fondateur de Versofy Solar, une entreprise proposant des abonnements solaires, dont il est resté associé gérant jusqu’en 2024. 

Nick Mills est titulaire d’un bachelor en science obtenu en 2014 à l’université du Cap. Sa carrière professionnelle a commencé en 2015 au sein de l’équipe de négociation systématique d’iSam, une entreprise de gestion des investissements basée à Londres, en Angleterre. 

Melchior Koba

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Diplômé en finance, il évolue dans les services d’urgence et de sécurité. À travers sa start-up technologique, il repense les solutions aux enjeux de sécurité et d’efficacité en Afrique et dans le monde. 

Warren Myers (photo) est un expert en finance et un entrepreneur technologique originaire d’Afrique du Sud. Il est le fondateur d’Aura, une plateforme innovante qui permet à ses utilisateurs d’être connectés rapidement à l’intervenant d’urgence le plus proche. 

Créée en 2017, Aura vise à rendre les services d’urgence plus accessibles et abordables. Grâce à une technologie intelligente, la plateforme connecte en temps réel les personnes en danger à des intervenants armés ou médicaux issus du secteur privé. Le réseau sud-africain d’Aura compte aujourd’hui plus de 2500 agents de sécurité et professionnels de santé prêts à intervenir. 

La technologie d’Aura peut s’intégrer facilement à des portails clients déjà existants, via des API, WhatsApp, des applications sur mesure ou divers objets connectés (IoT). Cette intégration permet aux entreprises de sécurité et de santé d’élargir leur clientèle, notamment auprès de grandes entreprises, tout en diversifiant leurs sources de revenus. 

Le 16 mai 2025, Aura, déjà présente en Afrique du Sud, au Kenya et au Royaume-Uni, a annoncé avoir levé 15,1 millions de dollars pour financer son expansion aux États-Unis. « Je suis incroyablement reconnaissant à nos partenaires et à nos clients pour la confiance qu’ils nous accordent, et surtout à mon équipe exceptionnelle. Leur dévouement à notre vision d’un monde où chacun se sent en sécurité est la véritable force motrice de tout ce que nous faisons », a indiqué son fondateur. 

Warren Myers est diplômé de l’Université de Witwatersrand, où il a obtenu en 2007 une licence en gestion et finance. En 2009, il rejoint Myertal Tactical Security, une entreprise spécialisée dans les solutions de surveillance, comme directeur des opérations. Il y est promu directeur général en 2010, poste qu’il occupera jusqu’en 2019. 

Melchior Koba

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Porté par une solide formation en pharmacie et une expertise en innovation, il s’attaque aux défis structurels du secteur pharmaceutique. À travers sa start-up, il mise sur la technologie pour améliorer l’accès aux médicaments et renforcer l’efficacité des pharmacies locales. 

George Kesse (photo) est un pharmacien de formation et un entrepreneur ghanéen spécialisé dans la technologie médicale. Il est le fondateur et le directeur général d’AdvancePharma Innovations, une start-up créée en 2020 qui vise à rendre les médicaments plus accessibles et abordables dans les pharmacies communautaires grâce aux outils numériques. 

AdvancePharma Innovations développe des solutions technologiques pour améliorer l’infrastructure digitale des pharmacies et renforcer leurs systèmes de régulation. Elle propose une plateforme numérique de traçabilité et de vérification des médicaments, permettant aux pharmacies de suivre et d’analyser les données de leur chaîne d’approvisionnement. Ces informations aident à mieux gérer les soins, à soutenir l’observance des traitements par les patients et à accompagner la prise en charge des maladies chroniques. 

George Kesse est diplômé de la Kwame Nkrumah University of Science & Technology où il a obtenu en 2000 un bachelor en pharmacie. Il détient aussi un master en administration des services de santé obtenu en 2010 à la Strayer University. En 2020, il obtient un executive master en business et leadership à la Lancaster University au Royaume-Uni. Il détient également un certificat professionnel en marketing stratégique du Massachusetts Institute of Technology (MIT). 

Sa carrière débute en 2001 au Conseil pharmaceutique du Ghana, où il exerce comme pharmacien inspecteur. En 2002, il devient représentant médical pour Novartis au Ghana. Entre 2013 et 2019, il rejoint la start-up de santé numérique mPharma, d’abord en tant que directeur pays au Ghana, puis comme responsable mondial du développement commercial. De 2020 à 2023, il occupe le poste de responsable de la croissance chez BroadReach, une entreprise spécialisée dans l’innovation en santé. 

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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