Face aux défis du commerce en Afrique, il a choisi d’allier design et technologie pour réinventer la gestion commerciale. Il place la simplicité et l’efficacité au cœur de la transformation numérique.
Mechac Goussanou (photo) est un entrepreneur et un designer produit béninois. Il est le fondateur de Kaadei, une start-up technologique créée en 2024 qui conçoit des outils numériques pour les e-commerçants africains.
Kaadei propose une plateforme numérique conçue pour aider les commerçants à gérer leurs activités, en présentiel comme en ligne. Elle met à leur disposition des outils adaptés aux contextes locaux, simplifiant la gestion des ventes, des stocks et de la facturation, tout en offrant des analyses détaillées sur la performance commerciale.
La solution permet un suivi en temps réel des opérations et permet de limiter les erreurs administratives. Les fonctionnalités d’analyse aident les utilisateurs à identifier les tendances et à améliorer la gestion de leur entreprise.
En parallèle, Mechac Goussanou est cofondateur et directeur général de Web Design School, un centre de formation spécialisé en conception UX/UI. L’école accompagne les étudiants dans l’acquisition de compétences clés telles que la typographie, la théorie des couleurs, le wireframing, le prototypage et la création de systèmes de design.
Il occupe également le poste de designer UX/UI chez Foxtech, une entreprise active dans la conception de solutions digitales en Afrique de l’Ouest. Titulaire d’une licence en langue et littérature anglaises obtenue en 2016 à l’université d’Abomey-Calavi, il a bâti un parcours mêlant communication, design et entrepreneuriat.
De 2019 à 2023, il a exercé comme responsable de la communication du Réseau des femmes leaders pour le développement à Porto-Novo. En parallèle, il a collaboré comme designer produit avec plusieurs entreprises, dont la healthtech goMediCAL, la fintech KKIAPAY et OPEN SI, spécialisée dans la transformation digitale. En 2023, il était le directeur de la conception au sein du Groupe Mandela au Sénégal, actif dans divers secteurs et engagé dans la transformation du continent africain.
Melchior Koba
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En Afrique, des habitants continuent de se tourner vers des systèmes d’épargne traditionnels pour sécuriser leur argent. Au Mozambique, un entrepreneur s’attaque à ces pratiques pour les structurer et les rendre accessibles via des outils numériques.
José Samo Gudo (photo) est un entrepreneur et un informaticien mozambicain. Il est cofondateur et directeur général de Roscas, une start-up de technologie financière qui modernise la pratique traditionnelle des « roscás », ces cercles d’épargne communautaire au Mozambique.
Fondée en 2023, Roscas est une plateforme numérique dédiée à la résilience financière des communautés. Elle facilite la gestion des épargnes collectives et individuelles. La plateforme se présente comme un produit financier destiné aux communautés, permettant aux groupes de mobiliser la force collective pour renforcer le bien-être et l’autonomie financière. La vision de l’entreprise est de rendre accessibles à chaque communauté des solutions inclusives et durables, favorisant la sécurité et la stabilité économique sur le long terme.
Les services proposés par Roscas incluent des contenus de littératie financière adaptés pour renforcer les connaissances de base en finances personnelles et collectives, ainsi qu’un outil pour créer et gérer un ou plusieurs groupes de tontine ou d’épargne, qu’il s’agisse d’individus, de groupes ou d’institutions. La plateforme permet également la gestion de l’épargne individuelle, en complément de la dimension collective. Les utilisateurs peuvent choisir la fréquence de réception des contenus pédagogiques, de deux à cinq jours par semaine.
À ce jour, Roscas compte plus de 130 000 membres actifs répartis dans environ 2 500 groupes à travers l’Afrique, avec un cumul d’épargne dépassant 32 millions de dollars. La solution est accessible aux particuliers comme aux organisations désireuses d’expérimenter ou de déployer la plateforme à plus grande échelle.
José Samo Gudo est aussi le fondateur et le directeur général de Tablu Tech, créée en 2017 et spécialisée dans la conception de solutions numériques. En 2019, il a cofondé la Mozambique Fintech Association (FINTECH.MZ), où il a exercé, entre 2021 et 2023, les fonctions de vice-président chargé de la réglementation, des investissements, des projets et des études. En 2022, il a cofondé Kunona, start-up qui connecte agriculteurs et acheteurs au Mozambique, dont il a été directeur non-exécutif pendant un an.
Il est diplômé de l’Institut supérieur des sciences et technologies du Mozambique (ISCTEM) où il a obtenu en 2010 un bachelor en informatique et ingénierie logicielle. Il est titulaire d’un master en innovation et entrepreneuriat obtenu en 2021 à l’HEC Paris. Il est un praticien en finance numérique certifié par la Digital Frontiers Institute. Entre 2016 et 2022, il était actionnaire et directeur général adjoint d’Escopil Tecnologia, une entreprise technologique mozambicaine.
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Il développe une solution numérique pour améliorer la coordination entre patients et professionnels de santé. Son projet vise à rendre la gestion des soins plus rapide et plus précise.
Reagan Rowland (photo) est un entrepreneur nigérian et un consultant en technologies de l’information et de la communication (TIC). Il est le fondateur d’OneClick-Med, une start-up spécialisée dans les technologies médicales.
Fondée en 2022, OneClick-Med développe des solutions destinées à réduire les risques d’erreurs de diagnostic et de médication, à améliorer l’efficacité des soins tout en réduisant les coûts liés à la gestion des dossiers médicaux. L’entreprise mise sur un système centralisé de données pour renforcer la coordination entre les acteurs du secteur de la santé.
Sa solution principale, Beta Health, repose sur l’intelligence artificielle et favorise l’interopérabilité au sein du système de santé. Elle simplifie l’enregistrement des patients, la gestion des données médicales, les diagnostics et la distribution des médicaments. Les prestataires peuvent ainsi accéder en temps réel à des informations fiables, réduisant les délais, les erreurs et la duplication des examens, tout en optimisant les dépenses.
La plateforme intègre également une fonctionnalité « Urgences » permettant de solliciter rapidement une ambulance en cas de besoin médical, ainsi qu’un système de rappel de prescriptions pour aider les patients à suivre correctement leur traitement.
En parallèle, Reagan Rowland occupe la fonction de trésorier au sein de la Healthcare Federation of Nigeria, une coalition d’acteurs privés du secteur de la santé. Il est aussi le coordonnateur des technologies de l’information au bureau de coordination de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) au Nigeria.
Titulaire d’un bachelor en informatique obtenu en 2013 à l’université d’Abuja, il commence sa carrière comme associé TIC chez Marketing and Media Ltd, une agence nigériane spécialisée en publicité. En 2016, il rejoint FERRMS Technology Solutions en tant que responsable des technologies de l’information. Entre 2018 et 2020, il occupe le même poste chez DFC Holdings, une société africaine active dans le secteur agricole.
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Elle restructure l’apprentissage et l’accès aux compétences scientifiques et technologiques. À travers ses projets, elle prépare les jeunes à des métiers émergents encore peu développés sur le continent.
Sokhar Samb (photo) est une data scientist, chercheuse et entrepreneure sénégalaise. Elle est la fondatrice et directrice générale de WeInnove, un laboratoire d’innovation dédié à l’écosystème éducatif et technologique.
Fondé à Dakar en 2024, WeInnove a pour objectif d’initier les jeunes, dès le plus jeune âge, à la programmation, à la robotique et à l’intelligence artificielle, en tenant compte des réalités locales et des besoins futurs du continent. Le laboratoire propose des programmes interactifs qui stimulent la curiosité à travers des ateliers, des défis de programmation, des explorations scientifiques et des projets d’ingénierie. Ces activités permettent de développer des compétences techniques, de résolution de problèmes, de pensée critique et de travail en équipe.
WeInnove offre également des formations sur mesure pour les entreprises, renforçant les compétences en intelligence artificielle, robotique, cybersécurité et programmation, adaptées aux besoins spécifiques des entreprises. Le laboratoire a lancé un projet national de recyclage et de remise à neuf d’ordinateurs, coordonné par des étudiants, visant à réduire les déchets électroniques tout en contribuant à l’inclusion numérique dans les écoles sénégalaises.
Parallèlement, Sokhar Samb est chercheuse et conférencière en intelligence artificielle à la Dakar American University of Science and Technology (DAUST). En 2018, elle a fondé Women Promoting Science to the Younger Generation (WPSYG), une association qui encourage les jeunes, et en particulier les filles, à s’intéresser aux mathématiques et aux sciences, afin de les encourager à poursuivre des carrières dans ces domaines.
Elle est diplômée de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, où elle a obtenu un master en probabilités et statistiques. Elle est aussi titulaire d’un master en big data et sécurité informatique obtenu à l’Institut africain des sciences mathématiques au Sénégal (AIMS Senegal).
Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2019 comme responsable de la collecte, de la programmation et de l’analyse des données au sein de Global Research and Advocacy Group (GRAG), une organisation spécialisée dans la recherche opérationnelle, le plaidoyer et la communication stratégique.
En 2020, elle rejoint Obertys, un cabinet de conseil dans les domaines de la banque et de la technologie, en tant que responsable data science et machine learning (apprentissage automatique). Entre 2021 et 2022, elle travaille comme data scientist chez Theolex, une start-up française spécialisée dans la technologie juridique.
Melchior Koba
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Il a été distingué pour une solution qui combine intelligence artificielle et interaction humaine. Cette reconnaissance souligne l’émergence de nouvelles approches dans la façon dont la technologie transforme les échanges quotidiens.
Le jeudi 16 octobre à Dakar, l’inventeur et entrepreneur social kényan Elly Savatia (photo) a remporté le Prix Afrique 2025 de l’innovation en ingénierie décerné par l’Académie royale d’ingénierie du Royaume-Uni. Il a été récompensé pour Terp 360, une application basée sur l’intelligence artificielle qui traduit la parole en langue des signes, et reçoit une dotation de 50 000 livres sterling (environ 67 000 USD).
The #AfricaPrize for Engineering Innovation, the largest dedicated engineering prize in Africa has named Elly Savatia of Kenya as the 2025 winner for his sign language translation app, @signvrse Terp 360.
— RAEngGlobal (@RAEngGlobal) October 16, 2025
Congratulations to Elly, who will receive £50,000 to scale his #AI-powered… pic.twitter.com/Ho8O9vDeG2
Terp 360 offre une interprétation en temps réel en langue des signes, facilitant la communication entre personnes sourdes et entendantes dans les environnements physiques et numériques. La solution repose sur des avatars 3D et une technologie de capture de mouvement, permettant une interaction fluide et accessible.
Cette innovation est le produit phare de Signvrse, entreprise cofondée et dirigée par Elly Savatia. Créée en 2023, la société utilise l’intelligence artificielle et le design inclusif afin de lever les obstacles de communication auxquels fait face la communauté sourde. Elle intègre la langue des signes en temps réel dans les plateformes numériques afin d’améliorer l’accès à l’éducation, aux soins de santé et aux services publics.
En parallèle, Elly Savatia est président d’Innovate 4 SDGs, une organisation à but non lucratif qu’il a fondée pour mobiliser les jeunes autour des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Il est également ambassadeur de One Young World et membre du Youthtopia Circle, un réseau qui soutient l’engagement et le leadership des jeunes.
Avant Signvrse, il avait cofondé en 2021 la start-up Veezaviz, spécialisée dans les technologies d’assistance à la communication entre personnes sourdes et entendantes. Il y a occupé le poste de directeur général jusqu’en 2022.
Elly Savatia a aussi été chef de projet en 2020 chez School for a Village, une organisation internationale engagée pour un meilleur accès à l’enseignement scientifique et technologique dans les écoles secondaires défavorisées. En 2023, il rejoint Swift Lab Ltd, une entreprise de logistique médicale utilisant des drones pour acheminer des fournitures dans les zones isolées.
Son parcours a déjà été salué à plusieurs reprises. En 2022, il a remporté le concours Artificial Intelligence for Africa Challenge organisé par UK Tech Hub pour son travail avec Veezaviz. En 2023, il a gagné le Kenya Drone Business Competition Challenge, décerné par l’ambassade des États-Unis à Nairobi. Il est également lauréat du Prix du Secrétaire général du Commonwealth pour l’innovation en développement durable.
Melchior Koba
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Elle s’impose dans le secteur des technologies RH en combinant données et innovation. Son travail attire l’attention des entreprises qui cherchent à adapter leurs équipes aux exigences du numérique.
Aïda Tagmouti (photo) est une entrepreneure marocaine spécialisée dans les technologies appliquées aux ressources humaines et l’intelligence artificielle. Elle est fondatrice et directrice générale d’Invirtus, une start-up numérique dédiée aux solutions RH.
Fondée en janvier 2025, Invirtus propose une plateforme de recrutement qui permet aux entreprises d’identifier et d’évaluer des profils tout en automatisant la sélection, la formation et l’intégration des talents spécialisés dans les métiers du numérique. La plateforme s’adresse également aux entreprises internationales souhaitant diversifier leurs équipes grâce à des expertises issues du continent africain.
Invirtus intègre l’intelligence artificielle, l’inclusion et la responsabilité éthique dans ses solutions, en permettant notamment le recrutement basé sur l’évaluation des compétences relationnelles et l’analyse d’entretiens vidéo, en limitant les biais.
Aïda Tagmouti est aussi cofondatrice et directrice générale de JobBee, une start-up RH fondée en 2022. JobBee aide les entreprises technologiques à recruter des développeurs sélectionnés à l’international et permet aux développeurs de trouver des emplois à temps plein à distance pour faire évoluer leur carrière.
Elle est diplômée de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où elle a obtenu une licence en mathématiques appliquées aux sciences sociales en 2009. Elle est aussi titulaire d’un master en recherche et économie des institutions obtenu en 2013 à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).
Sa carrière professionnelle a débuté en 2010 chez Crédit Agricole CIB, une banque d’investissement et de financement, en tant que gestionnaire de bilan actif-passif. En 2012, elle devient responsable de la gestion des risques de liquidité chez Awalee Consulting, cabinet spécialisé en finance. En 2013, elle rejoint Dexia comme conseillère financière, avant d’occuper le poste de planificatrice stratégique entre 2017 et 2020.
En 2023, Aïda Tagmouti a été lauréate du programme Women In Africa Young Leaders. Elle a reçu le titre de « femme innovatrice dans les États arabes » décerné par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et 4YFN. La même année, JobBee a été sélectionnée par la Société financière internationale (SFI) parmi les start-up féminines les plus prometteuses dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
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Il explore une nouvelle approche du financement individuel. Par sa dernière initiative, il repense la manière dont les citoyens peuvent valoriser leurs biens matériels pour accéder au capital.
Sameh Saleh (photo) est un entrepreneur en série et un investisseur égyptien. Il est le fondateur et le directeur général de MNZL, une start-up qui vise à faciliter l’accès au capital pour les citoyens égyptiens.
Fondée en 2022, MNZL se spécialise dans le financement adossé à des actifs. En s’appuyant sur un concept de portefeuille numérique d’actifs, l’entreprise propose une plateforme permettant aux propriétaires de convertir la valeur de leurs biens (habitation, véhicule ou terrain) en levier de financement.
Le modèle, inspiré du concept de « home equity » et adapté au cadre réglementaire égyptien, offre la possibilité d’obtenir des prêts garantis à des conditions plus souples et à des taux d’intérêt réduits, tout en conservant la propriété du bien. L’application, disponible sur Android et iOS, centralise sur une plateforme unique la demande de crédit, la mise en garantie et le versement des fonds.
Avant de lancer MNZL, Sameh Saleh a fondé Tripdizer en 2016, une plateforme dédiée aux Égyptiens souhaitant organiser des séjours à budget limité, qu’il a dirigée pendant un an. En 2017, il a créé Hawaya, anciennement Harmonica, une application de rencontres en ligne destinée aux musulmans souhaitant des rencontres respectueuses des traditions, qu’il a dirigée jusqu’en 2022. La société a été acquise par Match Group, propriétaire notamment de Tinder et Meetic.
Sameh Saleh est diplômé de l’université technologique Petronas, en Malaisie, où il a obtenu en 2011 un bachelor en ingénierie des réservoirs. Il est également titulaire d’un master en ingénierie pétrolière obtenu en 2015 à l’université Heriot-Watt, également en Malaisie. Entre 2011 et 2018, il a exercé les fonctions d’ingénieur principal en réservoirs chez Petronas, la compagnie nationale pétrolière et gazière.
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Alors que l’enseignement en ligne se développe rapidement, il conçoit des technologies qui changent la manière dont les institutions contrôlent leurs évaluations.
Nicholas Riemer (photo) est un entrepreneur et expert-comptable sud-africain. Il est cofondateur et directeur général de The Invigilator, une entreprise de technologie éducative qui aide les institutions à sécuriser les évaluations en ligne.
Fondée en 2020 pendant la pandémie de Covid-19, The Invigilator a développé une solution numérique pour garantir l’intégrité des examens à distance, alors que de nombreux établissements adoptaient l’apprentissage en ligne. L’application permet de surveiller les évaluations sans nécessiter de matériel spécialisé ni de connexion Internet haut débit.
La plateforme repose sur un système d’intelligence artificielle capable de détecter des comportements suspects via le smartphone de l’étudiant. Les algorithmes analysent les mouvements, les sons ambiants et les interactions pour signaler toute irrégularité aux examinateurs. Une fonction d’analyse linguistique intégrée permet également de repérer les devoirs ou dissertations générés par des outils d’IA.
Nicholas Riemer est aussi cofondateur et directeur général de Nova Messenger, une solution lancée en 2023 qui permet la messagerie instantanée entre de grands groupes d’apprenants, d’employés ou de membres, sans numéro de téléphone requis et sans limite sur la taille des groupes ou des fichiers partagés.
Depuis 2019, il occupe le poste de responsable de la formation en investissement chez FNB Wealth and Investments, société sud-africaine de gestion d’actifs. Comptable diplômé de l’Université de Johannesburg, il a commencé sa carrière en 2012 chez Hollard Insurance, où il travaillait sur les opérations de fusions et acquisitions.
Melchior Koba
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Il développe une technologie basée sur l’intelligence artificielle qui exploite les données pour mieux estimer la valeur des biens immobiliers. Sa solution propose une méthode d’évaluation fondée sur l’analyse en temps réel du marché.
Anda Ngcaba (photo) est un entrepreneur technologique sud-africain. Il est le fondateur et le directeur général de PropUp, une start-up qui exploite l’intelligence artificielle pour transformer le marché immobilier en Afrique du Sud.
Créée en 2023, PropUp développe une technologie capable de fournir des évaluations immobilières en temps réel à partir de données analysant les caractéristiques des biens, les tendances du marché et les historiques de prix. Sa solution d’IA aide les acheteurs, investisseurs et professionnels du secteur à accéder à des informations précises qui réduisent l’écart entre les prix affichés et les prix de vente réels.
Avec une base de plus de 300 000 propriétés en croissance continue, le modèle d’évaluation de PropUp génère des analyses personnalisées selon les besoins de chaque utilisateur, qu’il s’agisse d’identifier des opportunités d’achat ou de gérer des portefeuilles immobiliers. La plateforme propose également des outils d’analyse avancés pour les marchés commerciaux, agricoles et industriels.
Parallèlement à son rôle chez PropUp, Anda Ngcaba est directeur exécutif de l’UCT Financial Innovation Hub, un centre dédié à la recherche et à l’innovation dans les technologies financières. Il siège également comme directeur non exécutif au Cortex Hub, incubateur d’entreprises spécialisé dans les technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’au SA Film Hub, un incubateur soutenant les entrepreneurs du cinéma et des médias. Il est en outre membre du comité d’investissement de Solcon Investments, une société d’investissement sud-africaine.
Avant de créer PropUp, il a cofondé Born to be Free, une organisation à but non lucratif, qu’il a présidée jusqu’en 2021. Fondée en 2018, cette initiative œuvre pour le développement des jeunes à travers des programmes axés sur l’éducation et le transfert de compétences.
Anda Ngcaba est diplômé de l’Université du Cap, où il a obtenu en 2017 un bachelor en philosophie, politique et histoire économique. Il a effectué un stage à UBS Investment Bank en 2012, puis a travaillé en 2019 comme stagiaire en opérations chez LULA, une application de transport reliant les employés d’entreprise à des navettes privées pour leurs trajets domicile-travail.
Melchior Koba
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Utilisant la technologie, il veut révolutionner le secteur du tourisme en Tanzanie. Il simplifie les interactions entre voyageurs et prestataires sans changer les fondamentaux du secteur.
Eid John (photo), aussi connu sous le nom d’Iddy John, est un informaticien et entrepreneur technologique tanzanien. Il est le fondateur et directeur général de Safari Wallet, une plateforme de technologie financière dédiée au voyage.
Fondée en 2014, Safari Wallet permet de réserver séjours et activités touristiques tout en offrant des options de paiement échelonné. Le service repose sur un parcours de réservation intégré et des modalités de règlement flexibles, allant du paiement fractionné au paiement après le voyage, conçues pour des clients dont la trésorerie immédiate ne correspond pas toujours aux coûts élevés d’un safari ou d’un séjour balnéaire.
L’entreprise vise à permettre aux voyageurs résidents et issus de la diaspora d’étaler le coût des séjours et activités grâce à des plans de paiement encadrés, qui réduisent la barrière d’entrée sans compromettre la fiabilité du service ni la qualité des partenaires.
Dans sa pratique, Safari Wallet se situe à l’intersection du traveltech et du paiement échelonné responsable. La plateforme facilite l’accès à des séjours structurés pour un public plus large, tout en contrôlant la solvabilité des clients via des parcours numériques fluides et une relation directe avec les opérateurs touristiques.
Après Safari Wallet, Eid John a fondé en 2016 Place Listed, une plateforme mettant en relation clients et entreprises du secteur hôtellerie-restauration et aidant ces dernières à se promouvoir numériquement. En 2019, il a cofondé MyJobPass, dont il est directeur technique. Cette entreprise offre aux étudiants universitaires et diplômés la possibilité d’acquérir des compétences et une expérience professionnelle.
Il est également directeur marketing de Kwe2Africa, une entreprise africaine spécialisée dans le marketing touristique. Il organise et supervise Wiki Loves Africa, un concours photographique annuel en Tanzanie. Par ailleurs, il conduit les activités et événements du Google Developers Group à Dar es Salam. Il est membre du comité exécutif et directeur de l’innovation, de la technologie et de l’entrepreneuriat du Conseil panafricain du tourisme en Tanzanie.
Melchior Koba
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