Dotée d’une expertise en électronique et en gestion de l’innovation, elle a orienté son parcours vers la robotique. Elle développe des initiatives qui associent éducation, recherche et engagement social.

Yapi Danila Christiana (photo), mathématicienne et roboticienne ivoirienne, est la fondatrice de YADAC Robotics, une organisation dédiée à la promotion de la robotique. Elle a remporté le prix du jury lors du POESAM Côte d’Ivoire (Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient).

Fondée en 2023, YADAC Robotics forme les jeunes et les professionnels aux enjeux liés à la robotique et au STEAM (sciences, technologies, ingénierie, arts et mathématiques). L’organisation propose également des webinaires et ateliers visant à rendre la robotique accessible et à favoriser son intégration dans le système éducatif et la vie quotidienne en Côte d’Ivoire.

Son initiative la plus marquante est le Yadac Robotics Challenge, une compétition nationale annuelle qui réunit élèves, étudiants et passionnés de robotique venus de différents établissements du pays. La deuxième édition, organisée en juillet 2025 à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a rassemblé des équipes qui ont présenté des solutions autour du thème « Robotique et climat : réduire les émissions de carbone grâce à l’innovation technologique ».

En parallèle, Yapi Danila Christiana est la représentante en Côte d’Ivoire d’Experiential Robotics, une plateforme internationale. Elle est également organisatrice nationale du Robotics for Good Youth Challenge, une initiative de l’Union internationale des télécommunications.

Elle accompagne par ailleurs l’équipe nationale ivoirienne dans le cadre de FIRST Global, un concours international de robotique. Elle intervient aussi comme consultante pour des programmes éducatifs liés à la robotique auprès de l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

Diplômée en mathématiques après des études à l’université Nangui Abrogoua, Yapi Danila Christiana a travaillé entre 2019 et 2021 comme assistante informatique chez MAXHUB AFRICA, entreprise spécialisée dans les solutions de collaboration. En 2021, elle avait déjà été distinguée lors de la quatrième édition d’une compétition de robotique organisée par l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire.

Melchior Koba

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Il a construit son parcours entre la finance et l’entrepreneuriat. Ses initiatives l’ont conduit de l’investissement dans les infrastructures durables au développement de solutions de financement participatif en Afrique.

Batiana Ismaail Franck Nacro (photo) est un entrepreneur et un économiste burkinabè. Il est cofondateur et directeur général de Terra Invest Africa, une société de capital-investissement. Le 10 septembre, il a obtenu le deuxième prix Orange de l’entrepreneur social (POESAM 2025) au Burkina Faso.

Fondée en 2018, Terra Invest Africa intervient dans l’investissement, le financement et l’accompagnement de projets à impact économique, social et environnemental en Afrique. L’entreprise s’oriente particulièrement vers les infrastructures durables et écologiques.

Le projet présenté par l’entrepreneur au POESAM s’intitule Terra Biga, une plateforme de financement participatif fondée en 2022 par Terra Invest Africa. Elle met en relation organisations non gouvernementales, citoyens et membres de la diaspora avec des projets sociaux en Afrique. Elle intègre un outil de cartographie des initiatives et utilise l’intelligence artificielle pour renforcer la coordination et le suivi des financements.

La plateforme propose plusieurs modèles de participation : le don, l’investissement en capital et le capital-risque. Elle permet ainsi aux porteurs de projets de sélectionner le mode de financement correspondant à leurs besoins, tandis que les investisseurs peuvent diversifier leurs engagements.

En parallèle, Batiana Ismaail Franck Nacro est associé au cabinet Rosette Nacro Audit & Consulting, spécialisé en expertise comptable. Il est également cofondateur de l’école à but non lucratif Natahnaël-Laël, fondée en 2012. Cet établissement vise à offrir une éducation aux enfants de Talarghin, une commune du Burkina Faso dépourvue d’accès à l’eau courante et à l’électricité.

Il est diplômé de l’université de Montpellier où il a obtenu en 2018 un master en économie. Après des stages d’été à Bank of Africa et UBA Group, il a intégré en 2018 la Société financière de garantie interbancaire du Burkina Faso (SOFIGIB) en tant qu’analyste en recherche financière. Entre 2019 et 2020, il a poursuivi son parcours à Londres, comme analyste financier chez MotorK, une entreprise technologique active dans le secteur automobile.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il développe des solutions numériques qui transforment l’accès aux services financiers et immobiliers pour les communautés internationales. Il propose une approche centrée sur la connectivité et l’efficacité des systèmes transfrontaliers.

Khalid Ashmawy (photo) est un entrepreneur égyptien et un informaticien. Il est le fondateur de Munify, une néobanque transfrontalière innovante destinée notamment à la diaspora égyptienne.

Fondée en janvier 2025, Munify propose une solution bancaire numérique complète, accessible depuis les États-Unis et le Moyen-Orient. La plateforme permet d’envoyer des fonds en temps réel à faible coût, grâce à une infrastructure propriétaire reliant directement les systèmes bancaires internationaux.

Les utilisateurs peuvent ouvrir un compte en dollars américains en quelques minutes, obtenir une carte de débit virtuelle et protéger leurs avoirs contre la volatilité de la livre égyptienne — une fonctionnalité précieuse dans un contexte économique instable.

La mission de Munify consiste à « simplifier et à améliorer les services financiers destinés aux entreprises en fournissant des solutions sécurisées, innovantes et évolutives qui favorisent la croissance et l’efficacité ». En septembre 2025, la néobanque a levé 3 millions de dollars avec le soutien d’Y Combinator, BYLD et Digital Currency Group.

Khalid Ashmawy est également cofondateur de Huspy. Fondée en 2019, cette société développe une super application pour le marché immobilier, permettant aux utilisateurs d’acheter, vendre, financer ou louer un logement en Europe et au Moyen-Orient.

Il est diplômé de l’Université allemande du Caire, où il a obtenu en 2010 une licence en informatique. Il détient aussi un master en informatique obtenu en 2011 à l’Université de Stuttgart, en Allemagne. Il a commencé sa carrière professionnelle en 2012 chez Microsoft aux États-Unis comme ingénieur logiciel, puis a travaillé de 2016 à 2019 comme responsable technique chez Uber.

Melchior Koba

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Il œuvre à transformer la manière dont les entreprises organisent leurs échanges et leurs activités. Il propose de nouvelles technologies qui révolutionnent les habitudes de collaboration en entreprise.

Nassreddine Riahi (photo) est un entrepreneur tunisien, fondateur et directeur général de Cynoia, une start-up qui développe des solutions destinées à optimiser la communication et la gestion des flux de travail au sein des entreprises.

Fondée en 2019 par Nassreddine Riahi et Ayoub Rabeh, Cynoia a mis au point une plateforme centralisée qui réunit l’ensemble des outils de communication et de collaboration utilisés en entreprise. Elle vise à réduire la dispersion des échanges et à faciliter l’organisation, le suivi et la gestion des projets, tout en contribuant à la maîtrise des coûts.

La solution permet d’intégrer différents usages dans un seul environnement : gestion de projets avec suivi budgétaire, messagerie instantanée avec options vocales, réunions en visioconférence et planification d’activités, entre autres. Aujourd’hui, plus de 4000 utilisateurs y recourent à travers neuf pays. Cynoia a été distinguée meilleure start-up SaaS lors de l’AfricArena Grand Summit 2024 à Cape Town, en Afrique du Sud.

En parallèle, Nassreddine Riahi occupe le poste de vice-président exécutif aux relations internationales d’Entrepreneurs sans frontières. Il siège également au conseil d’administration de TunisianStartups, où il a été élu membre du board le 29 septembre 2023.

Avant Cynoia, il a cofondé en 2010 Smart Shore Center, une société spécialisée dans la relation client, où il a exercé les fonctions de directeur commercial jusqu’en 2019. Entre 2016 et 2019, il a été le directeur de LR Consulting, une structure de conseil en informatique qu’il avait fondée.

Nassreddine Riahi est titulaire d’un diplôme universitaire de technologies en génie mécanique et productique obtenu en 2005 à l’IUT Sénart-Fontainebleau.

Melchior Koba

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Elle transforme le paysage juridique en Afrique grâce à l’innovation technologique. Avec une approche centrée sur l’IA et l’entrepreneuriat, elle relie droit, business et technologie pour faciliter le développement des entreprises.

Serisha Barrat (photo) est une entrepreneure technologique sud-africaine spécialisée dans le secteur juridique et active dans l’écosystème start-up en Afrique. Elle est cofondatrice et directrice générale de Lawyered Up, une plateforme de legaltech reposant sur l’intelligence artificielle (IA).

Fondée en 2020, Lawyered Up se concentre sur la digitalisation des services juridiques. La plateforme utilise l’IA pour automatiser et simplifier la gestion juridique des entreprises, en s’adressant aux PME comme aux grandes entreprises sur le continent.

La start-up propose une solution complète pour la gestion du cycle de vie des contrats, intégrant des workflows numériques qui accélèrent les processus, réduisent les coûts et assurent la conformité réglementaire. Ce système accompagne les entreprises dans le respect des exigences du droit des affaires africain et soutient leurs initiatives en matière d’environnement, de social et de gouvernance (ESG).

Serisha Barrat est également membre fondatrice d’OPUS, un collectif de créateurs et d’entrepreneurs lancé en 2023, qui vise à favoriser le partage d’idées et la collaboration. Sa première entreprise, eCrow Media, créée en 2018, est une agence de marketing sur les réseaux sociaux, où elle a été directrice du marketing numérique jusqu’en 2020.

Elle est diplômée de l’Université de Witwatersrand, où elle a obtenu en 2015 un bachelor en droit. Elle a commencé sa carrière professionnelle en 2013 à Nedbank comme assistante promotions. Elle rejoint ensuite Standard Bank Group en 2015, où elle occupe successivement les postes de conseillère juridique, de responsable conformité et de juriste.

En 2018, Serisha Barrat devient analyste juridique et conformité chez Old Mutual Wealth, une société de gestion de patrimoine. Entre 2020 et 2022, elle travaille comme responsable marketing chez Here Marketing. Parallèlement, elle est directrice marketing chez StartX, une plateforme d’accélération pour fondateurs. Entre 2023 et avril 2025, elle a dirigé Boardroom App, une application de mise en relation professionnelle.

En 2023, Women in Tech et EQL Her l'ont incluse parmi les 50 femmes les plus influentes du secteur des technologies. En 2024, le Mail & Guardian la classe dans le top 200 des jeunes Sud-Africains.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il s’impose dans le domaine des technologies de la santé en Afrique du Sud. Son cheminement révèle un engagement dans la conception de plateformes pour la recherche médicale.

Adriaan Kruger (photo) est un entrepreneur sud-africain, cofondateur et directeur général de nuvoteQ.io, une entreprise de développement de logiciels. Il a été sélectionné parmi les dix finalistes du concours Africa’s Business Heroes, dont la demi-finale s’est tenue à Dakar, au Sénégal, les 10 et 11 septembre.

Fondée en 2014, nuvoteQ.io conçoit des solutions logicielles destinées à la gestion des essais cliniques et des données de recherche en sciences de la vie. L’entreprise s’attache à remplacer la collecte de données sur support papier par des outils numériques.

Parmi ses produits figure Kronus, une plateforme de gestion des essais cliniques. Cet outil web permet la saisie de données, l’automatisation des flux de travail et l’accès à des informations en temps réel, tout en respectant les exigences réglementaires. nuvoteQ.io a aussi développé Nukleus, une plateforme eSource qui élimine la saisie manuelle des données, ainsi que SafetyBase, une solution web de pharmacovigilance qui centralise et structure les données de sécurité.

En parallèle, Adriaan Kruger est cofondateur et membre du conseil d’administration de Scigenix, une entreprise spécialisée dans les données de santé créée en 2023. Il a également participé à la création de nuvoteQ Foundation en 2024, qui vise à protéger et soutenir les technologies essentielles à la santé publique.

Il dirige en outre l’équipe technologique de Clinical Trial Community, une plateforme facilitant l’identification des sites d’essais cliniques en Afrique. Il occupe aussi la fonction de vice-président de SACRA South Africa, une association dédiée à la recherche clinique.

Adriaan Kruger est diplômé de l’Université de Pretoria, où il a obtenu en 2005 un bachelor en technologie de l’information. Il a également obtenu un bachelor en gestion des affaires en 2010 à l’Unisa Graduate School of Business Leadership en Afrique du Sud.

En 2005, il devient consultant en technologie Oracle chez iOCO, un fournisseur de solutions technologiques. Il y a ensuite occupé les postes de responsable des comptes et des ventes, puis de responsable de la division « Technologies et matériel Oracle ». En 2014, il rejoint Cytespace Research Private en tant qu’associé principal, une société spécialisée dans le développement de solutions de données centrées sur le patient pour les cliniques et hôpitaux.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Ingénieur de formation et passionné par les solutions numériques, il construit son parcours entre innovation technologique et entrepreneuriat, en plaçant la création d’outils pratiques au centre de son engagement.

Cabrel Dji (photo) est un ingénieur en télécommunications et un entrepreneur technologique camerounais. Il est cofondateur et directeur général de FreemoPay, une start-up de technologie financière.

Fondée en 2021, FreemoPay développe une solution destinée aux petits commerçants pour faciliter la réception des paiements sans contrainte liée à la disponibilité de monnaie physique. L’application propose des services d’épargne, de paiement et de prêt. Sa mission est de moderniser et de sécuriser la gestion des tontines, grâce à une technologie innovante qui facilite la vie des Camerounais.

Concrètement, l’application permet de cotiser à distance et à tout moment. Les petites entreprises peuvent y inscrire et gérer les membres de leurs tontines, recevoir des notifications instantanées lors des versements et accéder à des rapports automatisés et détaillés.

Avant FreemoPay, Cabrel Dji avait lancé en 2019 IMOBBIS, une application destinée à simplifier la recherche de logement, qu’il a dirigée jusqu’en 2022. Il a également cofondé en 2021 ThêtaTECHS, un prestataire de services informatiques et technologiques, dont il a été directeur général jusqu’en 2022.

Il est diplômé de l’Université de Yaoundé I, où il a obtenu une licence en électronique, électrotechnique et automatique. Il a ensuite poursuivi sa formation à l’École nationale supérieure des postes et télécommunications du Cameroun, dont il est diplômé en télécommunications (2021) et en sécurité des réseaux et systèmes (2023).

Melchior Koba

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En Afrique, le développement des infrastructures de paiement devient un enjeu stratégique pour les échanges commerciaux. Certains entrepreneurs se positionnent pour créer des systèmes capables de connecter les marchés locaux aux flux financiers internationaux.

Lacina Pehon Coulibaly (photo) est un entrepreneur ivoirien. Il est le fondateur et le directeur général de ClaPay, une start-up de technologie financière qui développe une infrastructure de paiement visant à connecter l’Afrique à l’économie mondiale.

Fondée en 2019, ClaPay conçoit des technologies et infrastructures de paiement pour les entreprises et institutions souhaitant offrir une expérience sécurisée et accessible à leurs clients. La start-up propose un agrégateur de paiements permettant d’accepter des transactions partout en Afrique, sur des applications mobiles et web.

« Nous nous présentons sous forme de portefeuille électronique sur lequel on peut créer des comptes en plusieurs devises étrangères, envoyer, demander, recevoir et faire des paiements en ligne. La start-up propose en réalité un portefeuille électronique qui permet d’envoyer et de recevoir de l’argent sans frais, en utilisant les services de mobile money », expliquait Lacina Pehon Coulibaly en 2022.

La solution facilite le paiement pour les entreprises comme pour les particuliers. ClaPay, qui se concentre sur les marchés africains, est déjà présente dans dix pays, parmi lesquels la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Mali, le Sénégal, le Bénin et le Togo.

La start-up propose également des services d’audit informatique, de sécurité des systèmes et réseaux, ainsi que de sécurité électronique. Elle accompagne les entreprises dans leur intégration numérique, en développant des applications web et mobiles.

Lacina Pehon Coulibaly est docteur en droit bancaire, droit des affaires, finance et valeurs immobilières. Il a obtenu son diplôme en 2022 à l’Académie russe du travail et des relations sociales de Moscou, avec la mention très honorable et les félicitations du jury. Il a également reçu le prix de la meilleure thèse en droit à Moscou.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Il a commencé sa carrière en finance avant de se tourner vers l’entrepreneuriat. Il s’est investi dans la création d’outils numériques liés au commerce et à la logistique, en développant des plateformes destinées aux particuliers, aux entreprises et aux transporteurs.

Racine Sarr (photo) est un entrepreneur sénégalais spécialisé dans les technologies. Il est le fondateur et le directeur général de ShopMeAway, une plateforme de commerce électronique qui facilite les échanges internationaux pour les particuliers et les entreprises en Afrique francophone.

Fondée en 2016, ShopMeAway a pour objectif de simplifier l’accès aux produits proposés par des distributeurs mondiaux tels qu’Amazon, eBay ou AliExpress. La plateforme agit comme intermédiaire en levant les obstacles liés aux paiements, aux délais de livraison ou aux restrictions géographiques.

En plus de son activité tournée vers l’international, la start-up valorise les produits locaux à travers une section dédiée au « Made in Sénégal », offrant aux artisans et producteurs un accès élargi aux marchés. L’entreprise a également conçu SAWA, une plateforme logistique numérique lancée en 2019, qui connecte les acteurs du transport à l’échelle africaine afin de numériser et harmoniser un secteur encore fragmenté.

SAWA soutient la circulation des marchandises et les services B2B, avec l’ambition d’atteindre deux millions d’utilisateurs directs, dont des acheteurs en ligne, des PME et des professionnels de la logistique. La plateforme vise à renforcer l’interopérabilité des services, à réduire les coûts et à favoriser le commerce régional, tout en préparant une expansion vers l’Ouganda et un élargissement de ses partenariats sur le continent.

Racine Sarr est diplômé de l’Université Paris Dauphine-PSL, où il a obtenu en 2004 un master en finance. Sa carrière débute en 2005 chez Exane, une banque d’investissement française, en tant que chef de projet. Il rejoint ensuite BNP Paribas Securities Services comme assistant en trading Forex.

En 2007, il devient consultant chez CSC, une société technologique internationale, avant d’intégrer en 2008 Société Générale Corporate and Investment Banking en tant que responsable des opérations spéciales.

Melchior Koba

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Elle transforme les circuits alimentaires locaux en combinant innovation et distribution de proximité, créant de nouvelles dynamiques dans l’économie informelle et l’accès aux produits essentiels.

Khadija Mohamed-Churchill (photo) est une entrepreneure kényane qui utilise les technologies pour répondre à des enjeux sociaux. Elle est la fondatrice et la directrice générale de Kwanza Tukule, une entreprise spécialisée dans la distribution d’aliments nutritifs abordables.

Fondée en 2018, Kwanza Tukule s’appuie sur des technologies modernes et un réseau de distribution de proximité pour rendre l’alimentation saine accessible à une large population à faibles revenus, notamment les vendeurs de rue, un segment central de l’économie informelle locale.

L’entreprise développe des produits alimentaires adaptés aux besoins des micro-entrepreneurs. Elle propose des méthodes de commande innovantes via une application mobile, WhatsApp ou un centre d’appels, et organise une livraison optimisée afin d’assurer un service rapide et fiable, garantissant la continuité des activités de ses clients.

Kwanza Tukule compte 4755 clients professionnels et emploie 80 personnes. L’entreprise prévoit de s’étendre au Kenya et en Ouganda, et d’introduire des solutions de crédit pour soutenir davantage les commerçants.

Après un bachelor à l’Université de Nairobi, Khadija Mohamed-Churchill a poursuivi ses études à l’Imperial College London, où elle a obtenu un master en administration des affaires en 2010. Sa carrière professionnelle a débuté en 2005 à la Standard Chartered Bank au Kenya en tant que cheffe de projet. En 2007, elle devient responsable du changement de la banque à Londres.

En 2010, elle rejoint Infosys Consulting à Londres, un cabinet international de conseil en gestion, en tant que consultante senior. C’est après un congé sabbatique pris entre 2017 et 2018 qu’elle a lancé son entreprise Kwanza Tukule.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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