Docteur en ingénierie biomédicale, il travaille à l’amélioration des services de radiologie. Avec Intixel qui utilise l’intelligence artificielle, il permet aux radiologues de réduire les erreurs de diagnostic, d’augmenter leur production et de diminuer le risque de progression des maladies.

Né au Caire en Egypte en 1986, Mustafa Elattar (photo) est un expert du génie biomédical, de l’analyse d’images, de l’imagerie médicale et de l’intelligence artificielle. Il est le fondateur et président-directeur général d’Intixel, une entreprise spécialisée dans les solutions d’intelligence artificielle pour l’imagerie médicale.

Mustafa Elattar est titulaire d’un master en communication et technologie de l’information obtenu en 2010 à la Nile University et d’un doctorat en ingénierie biomédicale et physique obtenu en 2016 à l’université d’Amsterdam.

Fondée en 2018, Intixel permet aux entreprises d’imagerie médicale d’exploiter la puissance de l’intelligence artificielle pour améliorer leurs produits. Grâce à elle, fonctionnant comme un second œil, les radiologues détectent plus vite les anomalies, réduisant ainsi les erreurs de diagnostic.

Aussi, Intixel aide les radiologues à se concentrer sur les patients à haut risque, boostant leur productivité. En augmentant la productivité, elle leur permet d’analyser plus de patients par jour et de réduire le risque de progression des maladies dû aux longues listes d’attente.

Assistant professeur à la Nile University depuis 2017, Mustafa Elattar a travaillé comme assistant de recherche et doctorant à l’Academic Medical Center entre 2012 et 2016. En 2016, il est devenu boursier postdoctoral du Netherlands Cancer Institute. Entre 2017 et 2018, il était le chef de la recherche de Myocardial Solutions Inc., une société de technologie médicale qui s’efforce de transformer le continuum des soins cardiaques et cancéreux.

Mustafa Elattar est l’auteur de plus de 68 articles de journaux et publications de conférences, diffusant ses idées et ses innovations en matière de recherche. En 2019, il a remporté le pitch deck et le prix de meilleure start-up Health-tech au Takeoff Istanbul International Startup Summit. Il a reçu le prix Fareed Bader au Forum mondial des entrepreneurs et des investissements (WEIF).

Son entreprise était dans le top 5 des start-up au Young Business Hub Entrepreneurship Investment Summit de Bahreïn. En 2022, il a reçu le prix de l’impact IVLP décerné par le département d’Etat américain pour un projet de hackathon d’intelligence artificielle qu’il a lancé pour le compte de la Nile University.

Melchior Koba

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Sa carrière dans l’industrie pharmaceutique lui a permis d’acquérir une expertise précieuse dans l’économie de la santé. En 2019, il fonde une application pour faciliter l’accès aux soins de santé pour les personnes défavorisées en Afrique.

Brice Kitio Dschassi (photo) est un pharmacien et économiste de la santé avec plus de 15 ans d’expérience. Il est le fondateur et le président-directeur général de WiiQare, une start-up congolaise qui a pour mission d’améliorer l’accès aux soins de santé pour les personnes en Afrique en connectant les fournisseurs de soins de santé, les patients et les payeurs.

C’est en 2020 qu’il fonde WiiQare, une solution innovante de paiement et d’épargne santé basée sur la fidélité et les récompenses. Cette dernière permet aux gens de prendre le contrôle de leurs soins de santé grâce à des moyens faciles et amusants de constituer une épargne santé, et donne aux hôpitaux un moyen transparent de recevoir les paiements des patients.

WiiQare vise à répondre aux besoins des populations qui n’ont pas accès à une couverture sociale ou à une assurance santé, ou qui font face à des difficultés financières pour se soigner. La plateforme permet également de réduire les risques de corruption ou de détournement des fonds envoyés par les expatriés.

Brice Kitio Dschassi est titulaire d’un doctorat en pharmacie obtenu en 2001 à l’université Claude Bernard Lyon 1 et d’un master en pharmaco-épidémiologie et pharmacovigilance obtenu à l’université de Bordeaux en 2005. Il est aussi diplômé de l’université Paris-Sud où il a obtenu en 2005 un master en santé publique (MPH) spécialisé en méthodologie et statistiques.

Entre 2005 et 2009, il était chargé de cours en pharmaco-épidémiologie à l’université Claude Bernard Lyon 1. Parallèlement, il a été le chef de projet de la Haute autorité de santé, une autorité publique française indépendante à caractère scientifique qui développe la qualité dans le champ sanitaire, social et médico-social.

En 2009, il a rejoint l’entreprise pharmaceutique Sanofi et y a travaillé pendant six ans. En 2016, il devient le directeur chargé de l’économie de la santé mondiale et de recherche sur les résultats de Lundbeck. Lundbeck est une entreprise pharmaceutique spécialisée dans les maladies du cerveau.

Melchior Koba

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Dans le but de faciliter la prise en charge des patients et d'accroître l’efficacité du système sanitaire, la numérisation du secteur est devenue indispensable. Les pays africains se tournent vers des partenaires stratégiques à cause des ressources que requièrent cette action.

Le Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine d’aide bilatérale créée par le Congrès en 2004, a annoncé le lundi 11 décembre qu’il aidera le Lesotho à se doter d’un système national de santé numérique. Il permettra de mieux suivre l’évolution de la santé des populations, en l’occurrence celle des personnes atteintes du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA), du paludisme et de la tuberculose.

« Le MCC fera des investissements majeurs dans l'équipement des soins de santé primaires et l'infrastructure de santé numérique, à partir de début 2024. Nous prévoyons également un incubateur de données de santé et d'innovation afin de créer une demande publique pour des données de santé de qualité. [..] Le MCC prévoit de travailler avec le ministère de la Santé pour concevoir et mettre en œuvre un système de santé numérique pleinement opérationnel, dans tous les domaines de la maladie, en s'appuyant sur les bases établies par le Plan d’urgence du président des Etats-Unis pour la lutte contre le SIDA (Pepfar) », a indiqué un communiqué officiel.

La numérisation du système national de santé du Lesotho découle du succès enregistré par le pays avec la numérisation des données du projet Pepfar, lancé en 2003 et autorisé à nouveau en 2018, avec l'appui financier des Etats-Unis et du Fonds mondial pour mettre fin au SIDA, à la tuberculose et au paludisme. Uniquement destiné aux femmes enceintes atteintes de VIH, le Pepfar a permis un meilleur suivi clinique, avec des données actualisées en temps réel.

« L'élaboration d'un système national de santé numérique interopérable, durable et capable de fonctionner dans des environnements à faible connectivité et à faible consommation d'électricité ne manquera pas de poser des problèmes », peut-on lire dans le communiqué.

Adoni Conrad Quenum

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Elle est une force motrice dans le domaine de la santé en Afrique. Grâce à son entreprise Kaaro Health, elle s’efforce de combler le fossé entre les soins de santé urbains et ruraux, apportant ainsi des soins de qualité à ceux qui en ont le plus besoin.

Angella Kyomugisha (photo) est une entrepreneure sociale et une spécialiste de la gestion financière qui œuvre pour améliorer l’accès aux soins de santé dans les zones rurales d’Afrique. Diplômée de la Kyambogo University où elle a obtenu en 2013 un bachelor en économie et statistiques, elle est une cofondatrice, une coprésidente-directrice générale et la directrice financière de Kaaro Health.

Son parcours entrepreneurial a été inspiré par une expérience traumatisante lorsqu’elle a failli perdre sa vie et celle de son bébé né prématurément. Elle a alors réalisé les inégalités de santé auxquelles sont confrontées les femmes rurales en Ouganda et a décidé de créer Kaaro Health.

« Mon bébé et moi avons passé trois mois à nous battre pour notre vie. En bref, nous avons survécu, mais ce fut très traumatisant. Je ne comprenais pas ce que les femmes vivant dans les zones rurales enduraient », a déclaré l’entrepreneure en 2023.

Fondée en 2014, Kaaro Health déploie des « cliniques-conteneurs », dotées d'énergie solaire, de matériel de laboratoire et d’une connexion Internet, fonctionnant comme des centres de télésanté pour les villages qui n’ont pas de clinique dans un rayon de 25 km.

Kaaro Health propose aussi une formation ciblée en gestion financière à ses clients actuels et potentiels afin qu’ils disposent des compétences nécessaires pour développer et pérenniser leurs activités. Son objectif est de permettre aux entrepreneurs du secteur médical et à leur PME de fournir des soins médicaux de plus en plus sophistiqués aux communautés rurales et périurbaines.

Membre du conseil d’administration de Delight Children’s Health Rights Initiative, une organisation non gouvernementale qui se consacre à la défense des droits de la mère et de l’enfant, Angella Kyomugisha a été responsable de mission bancaire à Centenary Bank entre 2013 et 2014. En aout 2014, elle devient la cheffe de projet de Smart Telecom, un opérateur de téléphonie mobile, et un an après, elle est nommée responsable de la collecte de fonds du forum des éducatrices africaines.

En 2021, Angella Kyomugisha a reçu le prix Women Empowerment Award de la Fondation Bayer. Elle a été sélectionnée comme l’une des boursières du Cartier Women’s Initiative en 2023. Ces récompenses montrent son engagement envers l’innovation et l’amélioration de l’accès aux soins de santé en Afrique.

Melchior Koba

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En Afrique, le manque d’infrastructures sanitaires adéquates, ainsi que de personnel soignant, compromet la fourniture et l’accès aux services de santé. Avec l’arrivée de l’IA, les acteurs espèrent pallier ces problèmes.

La Société financière internationale (SFI), la filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a récemment annoncé un partenariat avec Kera Health Platforms, une start-up sénégalaise spécialisée dans le domaine de l'e-santé. Le nouvel accord vise, entre autres, à combler l’insuffisance de professionnels et d’établissements de santé et à améliorer l’écosystème de soins de santé en Afrique de l’Ouest.

« Alors que l'Afrique est sur le point de connaître une explosion démographique, tirer parti des technologies dans le domaine de la santé n'est pas seulement une opportunité, c'est un impératif. Grâce à cette collaboration avec SFI, nous sommes prêts à accélérer l'intégration de l'IA, améliorant ainsi l'accessibilité des soins de santé et les résultats en la matière sur l'ensemble du continent », a déclaré Moustapha Cissé, fondateur et PDG de Kera Health Platforms.

Dans le cadre du partenariat, la SFI soutiendra financièrement Kera afin d’utiliser davantage l’IA pour gérer les dossiers de santé électroniques (DSE), les résultats de laboratoire, les données pharmaceutiques, les dossiers médicaux intelligents et les produits d'assurance-maladie.

Selon les responsables de la SFI, l’initiative s’inscrit dans le cadre de sa stratégie d'investissement visant à faire face à un nombre insuffisant de professionnels et d'établissements de santé, ainsi qu'à une faible couverture d'assurance-maladie en Afrique. « Le continent enregistre l'un des plus faibles ratios médecins-population au monde, avec environ 1,5 professionnel de santé pour 1 000 personnes. Au Sénégal, en 2020, on comptait en moyenne moins d'un médecin pour 10 000 habitants », explique la SFI.

La technologie développée grâce à ce partenariat permettra ainsi d'améliorer, à moindre coût, la fourniture de soins de santé en mettant à disposition des patients, des professionnels de santé et d'autres partenaires, des informations utiles.

Samira Njoya

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Waspito, une start-up camerounaise operant dans les technologies de la santé, a réussi un tour de table de 2,5 millions $, apprend-on d’un post sur LinkedIn du fondateur de la jeune pousse, Jean Lobe Lobe. Les fonds seront utilisés pour développer sa technologie et s’étendre à de nouveaux marchés. « Nous comptons continuer à nous étendre au Cameroun et en Côte d’Ivoire et lancer nos activités au Sénégal et au Gabon », a expliqué un responsable de Waspito.

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Les dossiers de santé électroniques peuvent améliorer les soins médicaux en Afrique. Conscients de ce fait, des pays africains mettent des moyens en œuvre pour leurs adoptions généralisées.

La ministre zambienne chargée de la Santé, Sylvia Masebo (photo), a procédé le mardi 21 novembre au lancement national de SmartCare Pro, un système numérique de gestion de dossiers de santé électronique (DES).

Le nouveau système, inauguré dans le district de Chongwe, vise à transformer la prestation des soins de santé dans l'ensemble du pays en améliorant l'accès aux soins, les résultats de santé et la qualité des soins.

Selon la ministre, le système permettra non seulement de collecter les données, mais également de guider les agents de santé dans la gestion des patients. « Il utilise les informations fournies par nos experts de la santé et nos consultants pour aider nos agents de santé. Cela change la façon dont nous gérons les soins de santé de nos citoyens. Le lancement de ce système est la garantie de la numérisation de toutes les installations dans les hôpitaux du pays ».

A en croire Sylvia Masebo, la mise en oeuvre du nouveau système s’inscrit dans le cadre de l'engagement du gouvernement en faveur de la convergence de la technologie et des soins de santé. Il définit la vision commune de créer un avenir où la technologie joue un rôle central dans la promotion de communautés plus saines.

SmartCare Pro améliorera l'efficacité globale des soins de santé. Il permettra également aux médecins d’accéder directement aux dossiers médicaux, évitant ainsi les tests et les procédures en double pour chaque patient.

Rappelons que SmartCare Pro est la version améliorée de SmartCare, un outil de collecte de données spécifique au VIH lancé il y a plus de 15 ans dans le pays. Il a  également contribué de manière significative à l'aide à la décision clinique et à l'amélioration de la prestation de services de soins de santé. 

Samira Njoya

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L’Afrique reste la région du monde où les enjeux de santé sont les plus importants et critiques. Une bonne utilisation du numérique dans ce domaine pourrait constituer une chance pour le développement des systèmes de santé sur le continent.

Les Seychelles veulent accélérer la numérisation de leurs services de santé. Le pays a décidé d'évaluer la maturité de son système de santé numérique par un outil développé en partenariat par le Secrétariat du Commonwealth, le Commonwealth Centre for Digital Health (CWCDH), et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’information a été révélée lors d'un récent atelier de quatre jours tenu à Mahé en présence des responsables de la santé du pays, des représentants du Commonwealth et des partenaires internationaux.

S’exprimant sur le sujet, la ministre de la Santé des Seychelles, Peggy Vidot, a fait savoir que l’outil permet de mesurer les progrès de la transformation numérique du secteur. « En cette ère marquée par des progrès technologiques rapides, l'intégration de solutions de santé numérique apparaît comme un impératif critique. Les Seychelles s'engagent dans un voyage de transformation, en tirant parti de la puissance de l'innovation numérique pour renforcer notre système de santé ».

Les premières conclusions de l'évaluation, ont déterminé entre autres que le gouvernement des Seychelles a réalisé des progrès significatifs dans ses efforts visant à renforcer les systèmes de santé numériques, notamment en investissant dans un système d'information sur la santé électronique.

Les résultats ont également souligné qu’il reste beaucoup à faire, notamment mettre en place des systèmes de feedback des utilisateurs et des patients dans les solutions numériques, adopter des normes pour l’infrastructure réseau et la formation,  veiller à ce que le suivi et l’évaluation fassent partie de la mise en œuvre des projets, cartographier les solutions, politiques et lignes directrices numériques existantes dans une stratégie de santé numérique, mettre en place une législation en matière de stockage et de sécurité des données.

Samira Njoya

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Algérie : Assista Soins connecte les patients aux professionnels de la santé via ses plateformes web et mobile

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Les solutions d’e-santé s’imposent sur le continent comme des alternatives pour accéder plus aisément aux soins de santé. Pour cela, les tech entrepreneurs proposent des solutions de plus en plus pratiques dans le secteur pour faciliter le quotidien de leurs compatriotes.

Assista Soins est une solution d’e-santé développée par une jeune pousse algérienne. Elle permet aux patients d’accéder à des soins de santé par l’intermédiaire de professionnels de santé, partenaires de la healthtech. Basée dans la ville de Constantine, la start-up a été fondée en 2022 par Nacereddine Haddad.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec ses informations personnelles pour accéder aux divers services de la start-up. Entre autres, on peut citer la consultation médicale, les soins infirmiers, les prélèvements sanguins, le transport sanitaire, etc. Assista Soins a signé des partenariats avec plus de 185 partenaires pour mettre en place son réseau de santé.

L’utilisateur choisit donc le service dont il a besoin et en fonction de sa situation géographique, l’application lui fait des suggestions de professionnels qualifiés. Il effectue son choix et valide la prise de rendez-vous. Il faut signaler qu’il est possible de souscrire à l’un des services de la plateforme pour un tiers, par exemple un membre de la famille ou un ami indisposé.

En août 2023, la plateforme d’e-santé a revendiqué plus de 300 interventions dans toutes les communes de la wilaya de Constantine. Elle a été choisie pour représenter l’Algérie lors du Sommet mondial de l’entrepreneuriat qui aura lieu en avril 2024 au Chili. Son application mobile a déjà été téléchargée plus de 500 fois, selon les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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Grâce à un partenariat public-privé, les autorités kényanes ont récemment mis en place une usine d’assemblage de smartphones. Dans le cadre d’une activité du ministère de la Santé, l’exécutif se tourne vers cette usine.

William Ruto, président du Kenya, et Nakhumicha S. Wafula, ministre de la Santé, se sont rendus le lundi 30 octobre à Mavoko, dans le comté de Machakos, pour la réception des smartphones assemblés localement pour le compte des agents du système électronique d’informations sur la santé communautaire (eCHIS, une application mobile). La cargaison est exclusivement composée des modèles « Neon Ultra » et « Neon Smarta ».

« Mon ministère collabore avec Safaricom pour équiper chaque promoteur de la santé communautaire d'un smartphone intégré au système électronique d'information sur la santé communautaire », explique Nakhumicha S. Wafula.

En effet, le ministère kényan de la Santé a mis en place un programme pour évaluer l’écosystème de la santé communautaire. Les agents utilisent des smartphones pour entre autres collecter des données, établir des rapports ou encore communiquer entre eux sur le terrain. Les résultats de ces enquêtes contribueront à l'élaboration d'une stratégie nationale de numérisation de la santé communautaire. Avec les smartphones locaux, le ministère de la Santé espère baisser sa facture et en doter toutes ses équipes communautaires.

Pour rappel, dans sa politique pour mettre le numérique au cœur de l’économie kényane, William Ruto a procédé au lancement officiel de l’usine d’assemblage de smartphones locaux le lundi 30 octobre. Elle devrait fournir annuellement entre 1,2 et 1,4 million de smartphones à des prix accessibles. Equiper les agents de l'Etat de ces smartphones permettra d’augmenter le capital confiance des populations vis-à-vis de ces appareils assemblés localement.

Adoni Conrad Quenum

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