L'Afrique, riche en ressources naturelles et en biodiversité, fait face à de nombreux défis environnementaux majeurs. Orange et ses employés s'engagent à contribuer à la réduction de ces menaces par diverses initiatives.
Orange Middle East and Africa a dévoilé, le mercredi 5 juin, le programme Engage for Change en collaboration avec ses salariés pour renforcer leur engagement continu envers la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Le programme a pour objectif d’impacter positivement la société et l’environnement tout en renforçant la cohésion des équipes.
🌟Fiers d'annoncer le lancement d'Orange Engage for Change, la plateforme d’@orangeafrica pour mobiliser et inspirer nos employés.
— Orange Africa & Middle East (@orangeafrica) June 5, 2024
Ensemble, créons le changement, Unis faisons la différence 🤝#OrangeEngageforChange #RSE #Environnement pic.twitter.com/h2HKmoSLm2
« Cette plateforme est un outil puissant pour fédérer nos équipes autour de valeurs partagées. Chaque initiative, chaque action menée par nos salariés témoigne de notre capacité collective à apporter des changements significatifs. Nous sommes fiers de voir cet engagement se concrétiser et de constater l’impact positif qu’il génère », a déclaré Asma Ennaifer, directrice exécutive RSE et communication d’Orange Middle East and Africa.
A travers la plateforme interactive engageforchange.orange.com, les salariés sont activement encouragés à participer à des initiatives sociales et environnementales qui ont un impact concret et positif dans nos communautés. Que ce soit par le biais de projets locaux, de partenariats, ou d'actions écoresponsables. Les actions encouragées incluent la réduction de l'empreinte carbone, le soutien aux communautés locales, la promotion de l'éducation et de la santé, ainsi que l'engagement dans des projets durables.
Tout au long de cette journée du 5 juin, et dans toute la région, plusieurs initiatives locales sont organisées pour démontrer l’impact concret de la plateforme. Au Mali, par exemple, une équipe de 200 salariés volontaires d'Orange ont participé à la reforestation d’un parc urbain dédié aux enfants en plantant 1 000 arbres, ce qui contribue à la lutte contre la désertification et à la création d'espaces verts pour les jeunes.
En outre, d'autres initiatives notables incluent des campagnes de sensibilisation à l'importance du recyclage et à la gestion des déchets électroniques, des ateliers de formation pour les jeunes sur les compétences numériques, et des partenariats avec des ONG locales pour soutenir les populations vulnérables. Ces efforts collectifs reflètent la volonté d'Orange Middle East and Africa de jouer un rôle actif et responsable dans le développement durable et le bien-être des communautés qu'elle dessert.
Samira Njoya
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L'Afrique connaît une croissance fulgurante de l'utilisation des mobiles. Cette croissance s'accompagne d'un certain nombre de défis en matière de sécurité mobile, qui menacent les utilisateurs et les entreprises.
Le ministre gabonais de l'Economie numérique et des Nouvelles technologies de l'information, le général de brigade Bonjean Rodrigue Mbanza, a reçu le lundi 3 juin une délégation du groupe turc iF Elektronik Ltd., en présence du personnel de l'Agence de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). Cette visite marque l'aboutissement de négociations intenses entre le ministère et iF Elektronik Ltd. ; elle ouvre la voie à un partenariat clé pour la technologie M.E.I.R (Mobile Equipment Identity Register) au Gabon.
Le projet inclut le renforcement de la sécurité des équipements mobiles comme les téléphones et la création d’un centre de compétence. Il vise également à augmenter les revenus du gouvernement par des taxes complémentaires, à lutter contre le vol et le clonage des téléphones en réduisant le marché illégal, à créer dès le démarrage du projet 30 emplois pour des ingénieurs gabonais avec un transfert de compétences, et à éliminer la contrebande et la contrefaçon des équipements mobiles.
Le projet M.E.I.R sera financé entièrement par iF Elektronik Ltd., sans aucun coût pour le gouvernement gabonais. Il est prévu de générer 38 millions de dollars par an, dont 26 millions en revenus de taxes et 12 millions en frais de service. Il s'inscrit dans la volonté du gouvernement gabonais de promouvoir le développement de l'économie numérique et de renforcer la sécurité des communications électroniques.
La mise en place du projet est prévue dans les trois mois suivant la signature du protocole d'accord. Ce partenariat stratégique permettra au Gabon de renforcer la sécurité des communications électroniques, de protéger les utilisateurs contre la fraude et le vol, d'améliorer la qualité des services de télécommunications et d'offrir une meilleure expérience aux utilisateurs, tout en stimulant l'innovation et la croissance économique dans le secteur des technologies de l'information et de la communication.
Samira Njoya
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Les start-up africaines jouent un rôle crucial dans le développement économique et social du continent. Il est important de les soutenir et de les encourager en leur fournissant un accès au financement, au mentorat et aux ressources nécessaires pour réussir.
AfriLabs, un réseau panafricain de centres d'innovation technologique, a annoncé le mardi 4 juin la signature d'un protocole d’accord avec la Fondation Corée-Afrique (KAF), une initiative du gouvernement coréen visant à soutenir des partenariats avec le continent africain. Ce partenariat vise à promouvoir l'innovation et la prospérité économique à travers l'Afrique en soutenant les start-up.
AfriLabs & KAF Join Forces to Accelerate African Innovation!
— AfriLabs (@AfriLabs) June 4, 2024
We're excited to announce a groundbreaking partnership between AfriLabs and the Korea-Africa Foundation (KAF)! This MoU signing signifies a major leap forward in our mission to propel innovation and economic prosperity… pic.twitter.com/WteJIHQPk6
« Chez AfriLabs, nous nous engageons à libérer tout le potentiel de l'Afrique et à générer de la richesse grâce à des alliances stratégiques. Ce partenariat ouvre un trésor d'opportunités pour les start-up, leur donnant accès à un réseau mondial, des ressources inestimables et une connaissance inégalée du secteur », a indiqué AfriLabs sur X.
Dans le cadre du partenariat, AfriLabs et KAF mettront en œuvre des projets tirant parti de leurs expertises respectives pour favoriser un écosystème dynamique qui cultive les talents et favorise un solide esprit d’entreprise. L’objectif est de donner les moyens à la prochaine génération d’innovateurs et d’entrepreneurs africains pour construire un développement durable.
Le partenariat intervient à la veille du Forum des jeunes start-up Corée - Afrique qui se tiendra le mercredi 5 juin à Séoul. Cet événement vise à renforcer la coopération entre la Corée et les nations africaines en réunissant des investisseurs, des start-up et des organisations de soutien des deux continents.
Le partenariat devrait ainsi permettre aux start-up du réseau AfriLabs de profiter de l'expérience coréenne en matière de numérique. Le pays est doté d'un environnement technologique ultra-avancé qui peut servir de modèle aux entrepreneurs africains. En combinant leurs forces, AfriLabs et la KAF sont convaincus que ce partenariat contribuera de manière significative à la transformation de l'Afrique en un continent prospère et innovant.
Samira Njoya
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L'inclusion numérique est essentielle pour atteindre les objectifs de développement durable et garantir un avenir prospère. Le Lesotho, en collaboration avec des partenaires internationaux, déploie à cet effet des initiatives pour combler la fracture numérique.
Dans le cadre d'une initiative visant à accélérer la transformation numérique au Lesotho et à améliorer l'accès aux services publics par des moyens numériques, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le ministère de l'Information, de la Communication, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation (MICSTI) ont récemment lancé un modèle innovant de points de vente des services électroniques du gouvernement.
Cette initiative vise à autonomiser les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en leur permettant d'offrir des services numériques essentiels au sein de leurs communautés, contribuant ainsi à réduire la fracture numérique et à promouvoir l'inclusion numérique au Lesotho.
UNDP, in partnership with the Ministry of Information, Communications, Science, Technology and Innovation, launched the E-Service Outlet Model today. This model levarages on internet and printing shops and mobile money agents to offer support delivering access to e-services pic.twitter.com/16paPtV4Uv
— UNDP Lesotho (@UNDPLesotho) May 22, 2024
Ce modèle de points de vente, mis en œuvre à titre expérimental par le Laboratoire Accelerator du PNUD, s'inscrit dans la stratégie globale du PNUD visant à élargir la portée de l'inclusion numérique au Lesotho. Sa mise en œuvre permettra aux communautés rurales et reculées d'accéder à des services gouvernementaux essentiels, tels que les transactions administratives, les paiements numériques et les services d'information, sans avoir à se rendre dans les bureaux souvent éloignés des prestataires de services traditionnels.
L’initiative constitue une avancée majeure vers la réalisation de l'engagement du gouvernement de garantir un accès équitable aux services publics pour tous les citoyens, y compris ceux résidant dans les zones les plus défavorisées du pays. Selon Nthati Moorosi (photo, à droite), la ministre chargée des TIC, au moins 40 écoles et 10 services postaux deviendront des centres de services électroniques.
L'implantation de ces points de vente devrait générer des retombées positives à plusieurs niveaux. Elle stimulera l'économie locale en soutenant les petites entreprises et en créant de nouvelles opportunités d'emploi. Elle accroîtra également l'accès de la population aux services numériques essentiels, favorisant ainsi l'inclusion financière et l'autonomisation des communautés. Enfin, elle contribuera à réduire les coûts et les délais associés à l'accès aux services gouvernementaux, améliorant ainsi la qualité de vie des citoyens.
Samira Njoya
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Le gouvernement malgache s’est engagé à faire profiter le pays des bénéfices de la révolution technologique. En parallèle du développement des infrastructures, il met également l'accent sur la formation d'une main-d'œuvre hautement qualifiée.
Madagascar ambitionne de créer un institut international d'intelligence artificielle appliquée pour l’océan Indien. Une convention de partenariat, visant à lancer l'étude de faisabilité de ce projet, a été signée le vendredi 31 mai à Marrakech entre Tahina Razafindramalo (photo, à droite), ministre malgache du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, et Serge Miranda (photo, à gauche), professeur à l'Université Côte d'Azur et à l’École supérieure des technologies industrielles avancées (ESTIA) en France.
Selon le département ministériel, « la création de cet institut stimulera l'innovation et la croissance économique à Madagascar, tout en offrant des opportunités accrues en matière d'éducation et d'emplois de qualité. Cette initiative démontre également que le partenariat public-privé peut être bénéfique pour les pays émergents ».
Ce projet rassemble les sociétés DATUM Consulting - Groupe ArkeUp, l’école ESTIA et le ministère chargé du Développement numérique. L’institut s'aligne avec la vision stratégique du pays en matière d'économie numérique, visant à propulser Madagascar comme un acteur clé dans le domaine de l'IA au sein de la sous-région. Il fait partie intégrante du Plan stratégique du numérique (PSN) 2023-2028, lequel souligne que le pays souffre d'un déficit de 40 000 techniciens, indispensables à la réalisation d'une véritable transformation numérique sur le territoire.
L’étude de faisabilité du projet devrait permettre d’identifier les besoins spécifiques, les ressources nécessaires ainsi que les étapes clés pour la mise en œuvre de l'institut. Elle évaluera également les impacts économiques, éducatifs et sociaux de l'initiative, tout en tenant compte des défis et des opportunités liés à l'intégration de l'IA dans les différents secteurs économiques et sociaux de Madagascar. Ce projet ambitieux vise non seulement à combler le déficit de compétences techniques, mais aussi à positionner Madagascar comme un centre d'excellence en intelligence artificielle dans la région de l'océan Indien.
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Bien que le secteur du commerce électronique en Afrique soit prometteur, il doit néanmoins faire face à de nombreux défis. Le développement de ce secteur exige une collaboration étroite entre divers acteurs.
La République de Guinée envisage de collaborer avec la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) pour dynamiser le secteur du commerce numérique. La ministre guinéenne des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, accompagnée de ses collaborateurs, a discuté à cet effet avec Shamika Sirimanne, directrice de la technologie, de l'innovation et de la recherche à la CNUCED, en marge du Sommet mondial sur la société de l'information qui s’est tenu à Genève du lundi 27 au vendredi 31 mai.
« L’objectif de cette rencontre était d’explorer des pistes de coopération entre la Guinée et la CNUCED en particulier dans le domaine du commerce électronique. La ministre Pricemou a présenté l'état de la digitalisation en Guinée, soulignant les défis et les opportunités », indique le communiqué du ministère.
Au cours de cette rencontre, la Guinée a sollicité l'appui de la CNUCED pour l'élaboration d'un cadre réglementaire favorable au développement du commerce électronique et pour le renforcement des compétences numériques des Guinéens à travers une assistance technique.
L'organisation onusienne a accueilli favorablement cette demande et s'est engagée à faciliter les contacts au sein du système des Nations unies pour promouvoir les services numériques et postaux en Guinée. De plus, elle a recommandé une collaboration étroite entre le ministère des Postes et celui du Commerce afin de favoriser le développement du commerce en Guinée.
Cette rencontre entre le ministère guinéen du numérique et la CNUCED s’inscrit dans la continuité des actions gouvernementales visant à promouvoir le secteur du commerce électronique en Guinée. Ce secteur, en plein essor, représentait déjà 10 millions de dollars en 2020, avec un taux de croissance annuel de 20 %, selon la Fondation du e-commerce et de la vente à distance (Fevad).
Samira Njoya
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Pour accomplir sa mission, l’Agence de développement du digital a besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. L’entité publique marocaine a récemment signé plusieurs partenariats à cet effet.
Dans le cadre de la deuxième édition du Gitex Africa, le salon technologique qui s’est ouvert le mercredi 29 mai à Marrakech, l’Agence de développement du digital (ADD), l’organe d'exécution de la stratégie numérique au Maroc, a conclu plusieurs partenariats stratégiques. Ces accords symbolisent une avancée majeure dans la coopération technologique entre l’ADD et divers organismes nationaux et internationaux dédiés au développement du numérique.
Parmi les accords signés, figurent des partenariats avec Sénégal numérique SA, l'Observatoire national des droits de l'enfant (ONDE), l'Agence nationale de développement du numérique de l'Union des Comores (ANADEN Km), et le Crédit agricole du Maroc.
Avec Sénégal numérique SA, le partenariat vise principalement le partage d’expertise dans le domaine de la transformation numérique, l’échange de retours d’expérience, et l’interopérabilité des systèmes pour améliorer l’efficacité des services publics et privés. Il favorise également l’inclusion numérique et le développement de plateformes et d’applications numériques.
Dans le cadre du développement des partenariats avec les agences du développement du digital africaines , l'ADD a conclu aujourd’hui le mercredi 29 mai un accord de partenariat avec Sénégal Numérique S.A.@GITEXAfrica #ADD #Digital #Maroc pic.twitter.com/6nrr1aN0KQ
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
Le partenariat avec l'Observatoire national des droits de l'enfant a pour but de promouvoir un environnement numérique sécurisé et adapté aux enfants. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action de l’ADD « Culture digitale / protection des enfants en ligne ».
L'Agence de Développement du Digital (ADD) et l'@Observatoire National des Droits des Enfants (ONDE) s'allient pour promouvoir un environnement numérique sécurisé et adapté aux enfants. @GITEXAfrica #ADD #Maroc #Digital pic.twitter.com/11BYLO2iw5
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
Avec Indra, un leader dans les solutions technologiques basé en Espagne, l’ADD entend développer des solutions innovantes adaptées aux besoins spécifiques du Maroc, tout en contribuant à l'amélioration de la compétitivité digitale du pays.
📌 Le jeudi 30 mai 2024 : signature d’un mémorandum d'entente (MoU) entre l'Agence de Développement du Digital (ADD) et INDRA , le leader dans les solutions technologiques en marge de la 2ème édition du @GITEXAfrica Morocco 2024. #GITEXAfrica #Marrakech #ADD #Maroc #Digital pic.twitter.com/bupmAbdPtN
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
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La convention avec le Crédit agricole du Maroc vise à partager des expériences, offrir des formations et échanger des compétences dans le domaine du numérique. Cette collaboration s’inscrit dans la continuité des actions de l’ADD en faveur de la formation, de la sensibilisation aux métiers du digital, et de l’accompagnement du tissu entrepreneurial.
Dans la continuité de ses actions en faveur de la formation et la sensibilisation dans les métiers du digital et de l’accompagnement du tissu entrepreneurial, l’ADD a signé aujourd’hui une convention de partenariat avec le Crédit Agricole du Maroc au @GITEXAfrica morocco.#ADD pic.twitter.com/CxbrVxcyq5
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
Le partenariat avec l'Agence nationale de développement du numérique de l'Union des Comores vise à partager des expériences et les bonnes pratiques, échanger des informations sur la transformation digitale, et renforcer les capacités des ressources humaines grâce à la formation et au lancement d’actions de promotion et de sensibilisation autour de l’usage approprié des outils digitaux.
Dans le cadre du développement des partenariats avec les agences du développement du digital africaines , l'ADD a conclu aujourd’hui le mercredi 29 mai un accord de partenariat avec l'Agence Nationale de Développement du Numérique de l'Union des Comores.@GITEXAfrica #ADD pic.twitter.com/moEcuZ4RMR
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
L’accord tripartite avec la Société larocaine d’ingénierie touristique SMIT-Moroccan Agency for Tourism Development et l'APEBI (Fédération des technologies d'information de télécommunication et de l'offshoring) vise la numérisation du secteur touristique.
L’ADD, SMIT-Moroccan Agency for Tourism Development et l'APEBI-Fédération des technologies d'information de télécommunication et de l'offshoring. ont procédé le 29 mai 2024 au GITEX Africa Morocco, à la signature d’une convention de partenariat.#ADD #Digital #Maroc pic.twitter.com/Fza7P61qbE
— Agence de Développement du Digital-ADD (@ADD_MAROC) May 30, 2024
Signalons que ces collaborations s’ajoutent à celle signée avec Visa, un leader mondial des paiements numériques le 17 mai, pour soutenir les initiatives mises en place par l'Etat en matière d'inclusion financière et de développement digital.
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Maroc : Oracle ouvre deux régions cloud pour stimuler la transformation numérique
L'ambition du Maroc est de se positionner comme un hub technologique de premier plan dans le domaine des technologies numériques en Afrique. Le pays bénéficie du soutien de partenaires étrangers pour atteindre cet objectif.
La firme technologique américaine Oracle a annoncé, dans un communiqué publié ce jeudi 30 mai 2024, qu’il prévoit d’ouvrir deux régions de cloud public au Maroc, afin d'offrir des services cloud aux entreprises locales et régionales à travers l'Afrique.
« Ces nouvelles régions permettront aux clients et partenaires d'Oracle de migrer les charges de travail critiques de leurs centres de données vers Oracle Cloud Infrastructure (OCI), tout en les aidant à se conformer aux réglementations locales. Ainsi, les clients peuvent accéder à une large gamme de services pour moderniser leurs applications et innover avec l’intelligence artificielle (IA), les données et l'analytique », a indiqué le groupe. Et d’ajouter : « Les régions de cloud public prévues à Casablanca et à Settat soulignent l'engagement d'Oracle en Afrique et aideront à stimuler la transformation numérique des entreprises, des start-up, des universités et des investisseurs au Maroc et dans toute la région ».
Un protocole d'accord relatif à l’établissement de ces deux régions de cloud Oracle au Maroc a été signé le 29 mai entre des dirigeants du groupe Oracle et le ministre marocain délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Evaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, en marge de GITEX Africa, le plus grand rendez-vous de l’innovation technologique et des start-up en Afrique, qui se tient à Marrakech.
« En tant que l’une des plus grandes économies d’Afrique et bénéficiant de solides liens commerciaux et culturels avec l’Afrique de l’Ouest, le Maghreb et l’Europe, le Maroc offre des opportunités de croissance uniques aux entreprises qui souhaitent accélérer leur expansion en déployant les dernières technologies numériques », a déclaré Richard Smith, le directeur exécutif du groupe Oracle pour la région Europe, Moyen-Orient & Afrique, cité dans le communiqué.
« L'ouverture de régions cloud public d'Oracle au Maroc permettra d'accélérer la transformation digitale dans toute la région. Cette expansion stratégique, avec un hyperscaler comme Oracle, positionne le Maroc comme un acteur unique dans la région et permet un développement encore plus dynamique des compétences, et des opportunités de croissance », a déclaré la ministre déléguée marocaine auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme administrative, Ghita Mezzour.
Une région cloud désigne une zone géographique où un fournisseur de services cloud met en place des centres de données et des infrastructures connexes pour offrir des services à ses clients.
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Orange et AWS lancent des services cloud au Maroc et au Sénégal
Moins de 2 % des datacenters mondiaux sont situés en Afrique. Cependant, depuis la pandémie de Covid-19, le cloud computing suscite un intérêt croissant, devenant une alternative précieuse pour les entreprises souhaitant se numériser.
Orange Middle East & Africa (OMEA) et Amazon Web Services, Inc. (AWS) ont annoncé le mercredi 29 mai la signature d’un partenariat en marge du salon technologique GITEX Africa, au Maroc. L'initiative vise à introduire AWS Wavelength au Maroc et au Sénégal d'ici la fin de l'année. Il s'agit d'une solution qui permettra aux start-up, aux entreprises et aux organismes publics de traiter et de stocker localement leurs données.
📣 Exciting news!
— Orange Africa & Middle East (@orangeafrica) May 29, 2024
Orange Middle East & Africa and Amazon Web Services (@awscloud) collaborate to bring Advanced Cloud Technologies to Customers in North and West Africa 🌍
Stay tuned for more updates!
https://t.co/1eu8QMiejZ
#OrangeAfrica pic.twitter.com/VhLYnxtvh9
« L’arrivée des zones AWS Wavelength en Afrique du Nord et de l’Ouest est une étape majeure de notre stratégie visant à encourager la transformation cloud des entreprises africaines. Nous allons aider les organisations marocaines et sénégalaises de toutes tailles à profiter des avantages d’AWS, tout en garantissant un hébergement local des données dans les datacenters sécurisés d’Orange, le tout assorti de nos meilleures solutions de connectivité », a déclaré Jérôme Hénique, CEO d’Orange Afrique et Moyen-Orient.
En plus de l'implantation des premières zones AWS Wavelength en Afrique, cette initiative marque également l'arrivée des premières zones Wavelength dans des pays qui n'ont pas de région AWS ou zone locale AWS existantes. Dans le cadre du partenariat, Orange prendra en charge l'hébergement des services dans ses centres de données, assurant ainsi une sécurité et une fiabilité optimales pour les utilisateurs.
Ce partenariat intervient à un moment où la demande de services informatiques ne cesse de croître en Afrique, attirant ainsi les opérateurs de cloud computing. Selon un rapport publié en février par le cabinet d’audit et de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC), plus de 80 % des entreprises africaines ayant déjà migré totalement ou partiellement vers le cloud envisagent d’augmenter leurs investissements dans cette technologie, en raison de ses impacts positifs sur leurs activités.
L'arrivée d’AWS Wavelength devrait permettre aux clients de bénéficier du modèle de tarification à la demande et de paiement à l'utilisation du cloud. Cela leur permettra de maintenir leurs données localisées tout en profitant de la même infrastructure fiable, sécurisée et performante que celle des régions AWS.
Samira Njoya
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Microsoft et G42 investissent 1 milliard $ dans le numérique au Kenya
Le Tchad fait face à des défis en matière de développement numérique qui ont contribué à un retard significatif dans ce domaine. Pour les cinq années à venir, le nouveau président nourrit l'ambition d'y faire face et de promouvoir un développement numérique inclusif.
Le nouveau président de la République du Tchad, Mahamat Idriss Déby (photo), élu le 9 mai dernier, est convaincu que le numérique est un moteur essentiel pour le développement local. Dans son programme, le chef de l’Etat propose une série d'initiatives visant à accélérer et à concrétiser la transformation numérique déjà amorcée. Son ambition est de faire du Tchad un pays pleinement intégré dans l'ère numérique.
Pour un Tchad pleinement connecté d'ici 2029, Mahamat Idriss Déby a annoncé l'amélioration des infrastructures numériques et télécoms afin d'étendre la connectivité Internet à haut débit et à faible coût dans tout le pays, y compris dans les zones rurales. Selon ses prévisions, l'intégration des technologies numériques touchera notamment le système éducatif. Il s'agit de garantir un accès à Internet dans toutes les écoles, d'introduire des programmes d'éducation numérique et de former les enseignants aux outils numériques, afin de préparer les jeunes générations aux exigences du marché du travail mondial.
Conscient de l'importance de la numérisation des services gouvernementaux, Mahamat Idriss Déby a dévoilé la création de plusieurs services destinés à améliorer l'efficacité administrative, la transparence et la facilité d'accès aux services publics. Parmi ces initiatives figure la mise en place d'un portail national unique regroupant les actes courants de chaque ministère, ainsi que l'établissement d'une identité numérique unique pour chaque citoyen. Ce portail permettra aux citoyens d'effectuer diverses démarches administratives en ligne, réduisant ainsi les délais et les coûts associés aux procédures traditionnelles.
Pour favoriser le développement de l'écosystème des petites et moyennes entreprises ainsi que l'innovation technologique, le président envisage des soutiens sous forme d'incitations fiscales, de financements et d'infrastructures adaptées. « Les initiatives entrepreneuriales et les jeunes seront soutenus par la mise en place d'accompagnements basés sur des partenariats, des parrainages et des mentorats avec des pays partenaires. Ils bénéficieront d'un accès facilité aux différentes administrations pour simplifier les démarches administratives et les conseiller », précise le plan d'action. De plus, des incubateurs technologiques seront créés pour encourager les start-up et les projets innovants, offrant un environnement propice à la créativité et au développement.
L'ensemble des investissements annoncés par le chef de l'Etat vise à faire du Tchad un pays ouvert sur le monde, connecté, prospère et offrant des opportunités équitables à tous ses citoyens d'ici 2029. En renforçant les infrastructures numériques, en modernisant les services publics et en soutenant l'innovation, le Tchad aspire à se positionner comme un acteur clé de l'économie numérique en Afrique.
Samira Njoya
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Ces dernières années, l'Afrique a rencontré des difficultés à attirer les capitaux nécessaires au renforcement de son secteur technologique. Les prochains investissements annoncés permettront de combler davantage le fossé numérique sur le continent.
Le géant américain des paiements MasterCard a annoncé, le vendredi 24 mai, la signature d'un partenariat stratégique avec la Banque africaine de développement (BAD) en vue de lancer un projet ambitieux destiné à offrir un accès au numérique à 100 millions de personnes et d'entreprises africaines au cours des dix prochaines années.
Cette initiative, baptisée MADE (Mobilising Access to the Digital Economy) Africa a été dévoilée en marge du Forum des affaires Etats-Unis - Afrique, organisé par la Chambre de commerce des Etats-Unis.
« A travers l’Afrique, les populations sont à l’origine de nouvelles croissances et de nouvelles opportunités, et MasterCard souhaite soutenir leur succès. Cette alliance repose sur les innovations et les investissements que nous réalisons déjà avec des partenaires dans 45 pays, afin de renforcer l’infrastructure numérique de l’Afrique et d’accélérer la croissance inclusive », a déclaré Michael Miebach, PDG de MasterCard.
Dans le cadre de ce projet, la BAD investira 300 millions de dollars pour soutenir les programmes de l’alliance, en finançant l’infrastructure numérique et en incitant les acteurs de l’écosystème à améliorer l’accès au numérique. De son côté, MasterCard s’engage à enregistrer 15 millions d’utilisateurs en Afrique sur sa plateforme de laissez-passer communautaire (Community Pass) dans un délai de cinq ans, en développant une infrastructure numérique interopérable pour faciliter la participation de divers acteurs de l’écosystème.
La première phase du projet se concentrera sur le secteur agricole et les femmes. Un programme pilote, prévu pour cette année, soutiendra trois millions de fermiers au Kenya, en Tanzanie et au Nigeria, en collaboration avec les banques locales, pour fournir des identités numériques ainsi qu’un accès à des semences de haute qualité et à des intrants agricoles. L'alliance envisage d'étendre ses efforts à l'Ouganda, l'Ethiopie, le Ghana et à d'autres régions du continent.
Ce projet s'inscrit dans le cadre des investissements annoncés par Kamala Harris (photo, à droite), vice-présidente des Etats-Unis, lors du forum. Ces actions visent à promouvoir l'innovation numérique en Afrique, en fournissant un accès numérique à grande échelle. Elles interviennent alors que les investissements étrangers en Afrique sont en baisse. Selon l'ONU, les investissements étrangers directs sur le continent sont passés à 45 milliards de dollars en 2022, contre 80 milliards de dollars en 202
Samira Njoya
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Avec une forte jeunesse, l’Afrique abrite actuellement une industrie start-up bouillonnante. Les innovations numériques se multiplient, avec des pays comme le Nigeria, le Kenya, à la tête de cette nouvelle économie. Cela induit un environnement technique qui a aussi évolué même s’il présente encore quelques faiblesses.
L’écosystème innovant d’Afrique a connu une croissance diversifiée au cours des dix dernières années. Avec juste une poignée de tech hubs en 2010 selon International Trade Center (ITC), le continent compte aujourd’hui 1 031 de ces structures d’accompagnement indispensable aux jeunes entreprises dont les ressources sont limitées. L’embellie semble s’être opérée avec la Covid-19 qui a accéléré la numérisation sur le continent. En 2019, l’on ne dénombrait encore que 643 tech hubs recensés. En 2021, le chiffre avait augmenté de 60 %.
Dans son étude « Tech Hubs in Africa, accelerating start-ups for resilient growth 3rd Edition 2024 », ITC indique que le Nigeria accueille le plus grand nombre de hubs technologiques sur le continent (164), suivi par l'Afrique du Sud (96) et le Kenya (90). En Afrique, 53 % des hubs fonctionnent principalement comme des institutions de renforcement de la communauté, tandis que 45 % seulement proposent un programme de soutien aux entreprises.
Huit catégories
Il existe huit sortes de tech hubs, classés en fonction de leurs modèles d'entreprise et services offerts. Il y a les accélérateurs qui proposent des programmes fixes et basés sur des cohortes, donnant accès à des services de conseil. Les incubateurs qui soutiennent les jeunes entreprises en phase de démarrage en leur fournissant des ressources telles que le mentorat, la formation et, dans certains cas, des capitaux qui leur permettent de se perfectionner. Les centres d'innovation, entendus au sens large comme des installations conçues pour nourrir des idées innovantes et créatives, tout en aidant les entrepreneurs à développer leur activité.
Il faut aussi citer les hackerspaces, makerspaces et fablabs donnent accès à des outils technologiques, des équipements et des compétences pour créer et tester des produits numériques. Les espaces de coworking offrent des espaces de travail physiques qui augmentent la productivité et encouragent l'apprentissage par les pairs, la mise en réseau, le développement des capacités et la collaboration. Les « Venture Builders » permettent aux entreprises à forte croissance d'accéder aux ressources nécessaires pour se développer et s'étendre rapidement. Les parcs technologiques regroupent des entreprises technologiques dans une région pour permettre le développement d'idées innovantes et l'interaction entre les acteurs. Enfin, il y a les sociétés de capital-risque qui donnent accès à des capitaux, à des services de conseil et à de nouvelles technologies de l'information et de la communication.
Spécificités
Parmi ces différents tech hubs recensés en Afrique, les incubateurs sont considérés comme les plus nombreux. Par contre, le nombre d’entreprises locales de capital-risque demeure faible.
Source : ITC
Les services les plus offerts en Afrique par les tech hubs sont la formation et les événements de réseautage. Par contre, le financement demeure très faible. Il est parmi les offres les plus faibles des tech hubs africains.
Source : ITC
Spécialisation
Tous les techs hubs ne sont pas généralistes. Plusieurs proposent désormais des programmes et un soutien plus personnalisés, ciblant des groupes démographiques ou des secteurs spécifiques afin d'optimiser la formation et le soutien fournis. 52 % des centres ciblent des secteurs spécifiques dans la mise en œuvre de leurs programmes et initiatives.
Parmi ceux-ci, l'agriculture, la fintech et le commerce électronique sont les secteurs les plus ciblés, représentant respectivement 22 %, 17 % et 11 %. Ces secteurs comptent parmi les plus actifs d'Afrique en matière de part d'investissement et de nombre de start-up. En outre, ces secteurs offrent aux entrepreneurs d'immenses possibilités de créer un impact social.
Genre
Plusieurs techs hubs se concentrent aussi sur la fourniture de services d'aide à des segments particuliers de la population. Bien que de nombreux s'adressent à différents groupes de population, la plupart d'entre eux ciblent les jeunes et les étudiants, suivis par les fondatrices et les femmes.
Source : ITC
Défis
Avec la Covid-19 qui a frappé le monde dès mars 2020, 73 % des techs hubs ont dû fermer leurs locaux dès le début de la pandémie pour se conformer aux directives de sécurité sanitaire. Les 27 % restants sont restés ouverts et opérationnels, en adhérant aux procédures strictes. La fermeture des locaux a eu un impact direct sur leurs revenus des plateformes. 8 % des tech hubs ont été contraints de mettre fin à leurs activités. Plusieurs ont dû changer de modèle économique en intégrant davantage de formation à distance. Mais le plus grand défi auquel ont toujours fait face les Techs hubs africains c’est le financement. Il faut de l’argent pour opérer et il en faut davantage pour se réinventer comme pendant la Covid-19. International Trade Center souligne que à cet effet que la plupart des centres ne peuvent pas financer leurs opérations à partir des seules recettes générées par leurs services ; ils ont besoin d'aide pour obtenir des financements externes tels que des subventions. Ils ont également besoin de politiques favorables qui attirent les investisseurs et encouragent l'innovation.
Muriel Edjo
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La Poste est l’un des secteurs qui ont été durement touchés par la crise de la Covid-19. L’accélération de la numérisation qui en a résulté a ébranlé davantage le marché postal qui se heurte à des concurrents innovants. En Afrique en particulier, le service doit se réinventer.
Des investisseurs équato-guinéens, représentés par la société INVERFIN, ont exprimé leur désir d’accompagner la Poste gabonaise dans ses projets numériques. Ils ont également exprimé un intérêt pour soutenir le groupement d’intérêt économique que forment La Poste SA, Télédiffusion Gabon (TDG) et Services Universels dans la couverture en réseau télécoms des zones blanches sur l’ensemble du territoire national. Ces différents projets ont été abordés jeudi 23 mai, avec la ministre de la Communication et de Médias, Laurence Ndong (photo, au centre), lors de l’audience qu’elle a accordée à une délégation équato-guinéenne à Libreville.
Sur la page Facebook de la ministre, l'on peut lire que des investisseurs équato-guinéens sont « prêts à financer 100 % des projets que La Poste SA souhaite concrétiser dans le domaine du numérique, le long de la zone des trois frontières (Gabon, Guinée équatoriale, Cameroun) et au-delà, en espérant un retour d’investissement conforme au protocole d’accord qui sera signé entre les deux parties ». Ledit protocole d’accord devrait préalablement être examiné par les juristes de La Poste SA et du ministère de la Communication et des Médias, indique la ministre.
L’appui financier que souhaitent mobiliser les investisseurs équato-guinéens pour les projets numériques de la Poste gabonaise devrait soutenir les ambitions de transformation de la société nationale, conformément au plan Gabon numérique et aux directives de l’Union postale universelle (UPU) dont le Gabon est membre. Les deux approches mettent en exergue la nécessité pour La Poste SA de se réinventer comme le font actuellement plusieurs de ses homologues à travers le monde, pour tirer pleinement parti des opportunités de l’e-commerce, de l’e-gouvernement, de la numérisation du mandat postal, etc.
Dans son indice intégré pour le développement postal (2IPD) de 2023, l’Union postale universelle considère comme faible le niveau de développement postal du Gabon. Sur une évaluation de dix points, le pays n’obtient que deux.
Selon le post Facebook de la ministre de la Communication et de Médias, « les représentants d'INVERFIN devraient revenir à Libreville dans quelques semaines pour la signature définitive du protocole d’accord ».
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Dans le cadre de ses initiatives en Afrique, Google multiplie les investissements dans l'infrastructure numérique. L'objectif est de tirer parti des opportunités de l'économie de l'Internet, contribuant ainsi à un avenir numérique prospère et durable pour le continent.
La société technologique américaine Google a annoncé le jeudi 23 mai une nouvelle route de fibre optique reliant l’Afrique à l’Australie pour accroître la portée et la fiabilité de la connectivité numérique en Afrique. L’infrastructure est dénommée Umoja. La partie terrestre du réseau est construite en partenariat avec le Liquid Intelligent Technologies.
Cette partie terrestre reliera le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la République démocratique du Congo (RDC), la Zambie, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud. De là, une liaison sous-marine sera établie pour rejoindre l’Australie en passant par l’océan Indien.
Selon Google, le câble Umoja s’inscrit dans le cadre du projet Africa Connect, tout comme le câble Equiano annoncé en 2019 qui relie l’Afrique à l’Europe. Ce nouvel investissement intervient dans un contexte marqué par des pannes récurrentes sur les câbles sous-marins qui desservent le continent provoquant des perturbations de l’Internet.
Le dernier épisode remonte au 12 mai lorsque des défaillances sur les systèmes de câbles sous-marins SEACOM et EASSY ont provoqué des perturbations dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est et australe. En mars dernier, des pannes similaires sont intervenues sur les câbles WACS, MainOne, ACE, SAT3, Seacom/TGN, AAE1 et EIG. Une dizaine de pays d’Afrique de l’Ouest, centrale et australe avaient été affectés.
« Cette initiative est essentielle pour garantir la redondance et la résilience de la connectivité de notre région avec le reste du monde, en particulier à la lumière des récentes perturbations causées par des coupures de câbles sous-marins. En renforçant notre épine dorsale numérique, nous améliorons non seulement la fiabilité, mais nous ouvrons également la voie à une plus grande inclusion numérique, à l’innovation et à des opportunités économiques pour nos populations et nos entreprises », a déclaré William Ruto, président du Kenya.
Isaac K. Kassouwi
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