Pour assurer son programme de transition numérique, l’Algérie a besoin d’une main-d'œuvre qualifiée dans les métiers du numérique. Le gouvernement ambitionne à cet effet d'arrimer les compétences des étudiants à la demande du marché de l’emploi.
Le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le fournisseur mondial chinois d'équipements et d'infrastructures TIC Huawei ont conclu, le mardi 28 novembre à Alger, un partenariat, a annoncé l’Agence algérienne de presse. La convention paraphée par le secrétaire général du ministère, Abdelhakim Bentellis, et le vice-président de Huawei Algérie, Alex Zhang Chang, vise l'accompagnement des étudiants et l'équipement des universités et des écoles supérieures en technologies de pointe.
Dans le cadre de l’accord, Huawei équipera six universités en classes intelligentes pour permettre aux étudiants de bénéficier des meilleurs programmes pédagogiques. La société dotera également les enseignants et les étudiants en compétences numériques recherchées, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle et du cloud computing.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie du ministère chargé de l’Enseignement supérieur visant à moderniser le système éducatif algérien. Ladite stratégie est axée, entre autres, sur l’accès des étudiants aux technologies de pointe pour améliorer leur l’expérience d’apprentissage.
Rappelons que la collaboration intervient quelques mois après le lancement de 46 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants. Elle témoigne de la détermination du gouvernement à moderniser le secteur et à offrir aux étudiants et aux chercheurs les outils nécessaires pour exceller dans un monde de plus en plus numérique.
Samira Njoya
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Le continent africain est engagé dans une profonde transformation aussi bien des services publics que de son économie grâce aux TIC. Mais l’adoption de toutes ces technologies de pointe requiert l’expertise d'acteurs avertis.
La Russie souhaite renforcer sa collaboration avec plusieurs pays d’Afrique dans le domaine des TIC. Des personnalités d'environ 36 pays africains sont invitées, à cet effet, à Moscou ce mois-ci dans le but de rencontrer des spécialistes tech et des investisseurs russes.
L’initiative portée par Katerina Vladimirovna Tikhonova (photo), fille du président russe, à travers un centre affilié à la Fondation russe pour le développement intellectuel, a pour but d'accompagner l’Afrique dans le développement des services numériques en matière de gouvernance, notamment la cybersécurité, la numérisation des services publics et le vote électronique, entre autres.
Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet de sensibilisation intitulé « Programme de partage de connaissances en e-gouvernance » lancé en juillet par la fondation en partenariat avec l’Ecole supérieure d’économie de Moscou.
Grâce à cette initiative, les pays africains concernés pourront profiter du savoir-faire de la Russie qui est très avancé dans la fourniture des services numériques destinés aux citoyens. De l’avis des experts internationaux, le pays figure parmi les plus avancés dans le domaine de la numérisation des services publics. Il occupe selon l’ONU le 42e rang sur les 193 pays du monde.
En ce qui concerne l’e-vote, la Russie teste en ce moment une plateforme numérique qui sera utilisée pour l’élection présidentielle en 2024. Une occasion pour les pays africains de se familiariser avec cette innovation qui a du mal à être implantée sur le continent.
Au sortir de cette visite de travail et avec les partenariats qui en découleront, les pays africains seront également mieux outillés dans les questions de cybersécurité. Signalons qu'avec le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine, le pays a multiplié ces derniers moi des solutions pour renforcer son cyberespace.
Samira Njoya
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Le Kenya multiplie les actions pour s’imposer comme le hub technologique de références en Afrique de l’Est. Pour cela, il s’associe à divers partenaires techniques stratégiques.
Le Centre de transformation numérique de l'agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) au Kenya a lancé le mardi 28 novembre, lors de la Semaine de l'innovation au Kenya, le Green and Digital Innovation Hub Kenya (gDIH). A cette occasion, un protocole d’accord a été signé entre les représentants de la GIZ et un consortium dirigé par le Centre africain d'études technologiques (ACTS), qui sera chargé d’exploiter le gDIH.
L’objectif est de permettre aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) d'accéder aux ressources en matière de technologie et d'innovation pour faciliter leur transition numérique et améliorer leur participation à l’économie numérique du pays tout en ayant une éthique verte.</p
We are thrilled to unveil the birth of @gdihkenya, a flagship project of DTCKenya through the MoU signing between GIZ and the ACTS consortium. This hub is poised to revolutionize the landscape of digital innovation, infusing green ethos into the core of technological advancements pic.twitter.com/1642Nmmzkd
— Digital Transformation Centre Kenya (@DTC_Kenya) November 29, 2023
« A mesure que l'économie numérique évolue et que la concurrence s'intensifie, le centre constitue une plateforme distinctive pour les MPME afin d'uniformiser les règles du jeu et d'assurer un accès équitable aux possibilités d'innovation numérique pour toutes les MPME du Kenya, quelle que soit leur situation géographique », a indiqué Bernd Lakemeier, directeur des programmes du pôle de développement économique durable de la GIZ au Kenya.
Les activités du hub se concentreront sur les secteurs de l'agriculture, des technologies de l'information et de la communication et de l'énergie, où seront associées des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle, l’Internet des objets, la cybersécurité/sécurité informatique, le cloud computing ou encore les villes intelligentes. Les promoteurs veulent en faire un pôle technologique majeur du pays, ce qui permettra d’améliorer le paysage technologique kényan déjà qualitatif à l’échelle du continent.
S’exprimant sur le lancement du gDIH, Tom Ogada, chef d'équipe du consortium ACTS, a déclaré : « l'intégration d'une éthique verte dans les avancées technologiques a des implications substantielles pour le développement durable et la croissance économique du Kenya. En favorisant les collaborations avec diverses parties prenantes et organisations, nous nous engageons à étendre l'influence du Hub au-delà de Nairobi pour englober les 47 comtés, en facilitant les liens avec l'expertise, les marchés et l'accès au capital au-delà des frontières de notre pays ».
Adoni Conrad Quenum
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Résolument engagé à moderniser le pays via la technologie, le gouvernement du Maroc tisse des liens solides avec des acteurs du secteur. Des retombées sont attendues dans les prochaines années.
Le Maroc et Huawei se sont engagés à collaborer sur plusieurs projets numériques. En marge du 2e sommet Digitecht organisé par la filiale marocaine du géant technologique chinois dans la ville d'Essaouira, trois protocoles d’accord ont été signés. Ils visent principalement la numérisation des services, la formation et le renforcement des compétences en TIC et l’inclusion numérique.
Lors du Digitech Ecosystem Summit tenu à Essaouira le 24 et 25 Novembre, M. David Li, Directeur Général de Huawei Maroc, a réitéré l'engagement de l'entreprise envers le développement des compétences numériques des jeunes talents marocains, soulignant la volonté de renforcer le… pic.twitter.com/Pmt0Lo9dSB
— Huawei Maroc (@HuaweiMaroc) November 30, 2023
« Le lancement de la deuxième édition du forum "Digitech Ecosystem Summit", née de la convergence des visions de l’ensemble de nos partenaires, met l’accent sur l’importance du renforcement des compétences numériques et la consolidation, in fine, du partenariat public-privé, considéré comme véritable levier de dynamisation de l'économie digitale nationale », a déclaré David Li, directeur général de Huawei Maroc.
Le premier accord, qui est une collaboration tripartite, implique Huawei, le ministère chargé des Relations avec le Parlement et le ministère de la Transition numérique. Il met un accent sur le renforcement des compétences en TIC, au profit des fonctionnaires du ministère, de ses partenaires, ainsi que des associations de la société civile retenues.
Le deuxième accord paraphé entre Huawei et l'Association Essaouira Mogador pour la province Essaouira vise à stimuler l'innovation, encourager les compétences numériques au niveau communautaire et favoriser la croissance économique de la région.
Le troisième partenariat, signé avec la Fondation de recherche, de développement et d’innovation en sciences et ingénierie (FRDISI), permettra la formation et la certification des étudiants et des enseignants de l'école SUPTECH Santé à Essaouira et Mohammedia dans les domaines technologiques, en vue de tirer profit du programme Digitech Talent Huawei.
Selon le communiqué de Huawei, la signature de ces accords s’inscrit en droite ligne avec la vision du géant de la Tech qui aspire à être un catalyseur de la formation, du développement et de l'innovation numérique au Maroc. Elle intervient alors que le Royaume accélère ses projets numériques dans le but de devenir un hub technologique de référence en Afrique d’ici 2025.
Samira Njoya
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Etablie pour faciliter le développement des Etats africains, la BAD multiplie des partenariats avec pour objectif de permettre à l’Afrique de profiter pleinement des apports des nouvelles technologies.
La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé le lundi 27 novembre avoir conclu un partenariat avec l'US Commercial Service, un réseau mondial d'experts commerciaux chargés de promouvoir les investissements directs étrangers aux Etats-Unis.
Le partenariat dévoilé en marge de l'Africa Tech Festival qui s'est tenu au Cap, en Afrique du Sud, vise à ouvrir la voie à une série de dialogues sur la manière dont l'innovation numérique américaine peut soutenir les objectifs de développement en Afrique.
« Nous sommes à un tournant de l'évolution technologique de l'Afrique. En associant les connaissances du secteur privé américain aux marchés dynamiques de l'Afrique, nous visons à stimuler l'innovation et la croissance économique. Ce partenariat témoigne de cette mission », a déclaré Ashley Ndir, responsable de la liaison commerciale avec la Banque africaine de développement.
Dans le cadre du partenariat, les deux parties étudieront les voies et moyens pour permettre aux gouvernements africains de collaborer avec les entreprises technologiques américaines dans le but de développer leurs économies. Il sera également question de voir comment les entreprises américaines peuvent exploiter les nouvelles possibilités offertes par les marchés émergents d'Afrique.
Les discussions porteront sur des thèmes clés tels que l'adoption des nouvelles technologies, l'amélioration de l'accès à l'Internet, le renforcement des compétences et la création d'un environnement réglementaire propice à l'innovation.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement du numérique mise en œuvre par la BAD pour soutenir les pays africains dans leurs objectifs de numérisation. Dans le cadre de cette stratégie, la BAD a mis à disposition desdits pays une enveloppe de 2 milliards USD pour le développement de l'infrastructure numérique, qui comprend le développement régional et national de la large bande, la création d'environnements politiques favorables aux investissements du secteur privé, le développement des compétences numériques et l'encouragement des entreprises innovantes.
Samira Njoya
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En Afrique, le manque d’infrastructures sanitaires adéquates, ainsi que de personnel soignant, compromet la fourniture et l’accès aux services de santé. Avec l’arrivée de l’IA, les acteurs espèrent pallier ces problèmes.
La Société financière internationale (SFI), la filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a récemment annoncé un partenariat avec Kera Health Platforms, une start-up sénégalaise spécialisée dans le domaine de l'e-santé. Le nouvel accord vise, entre autres, à combler l’insuffisance de professionnels et d’établissements de santé et à améliorer l’écosystème de soins de santé en Afrique de l’Ouest.
« Alors que l'Afrique est sur le point de connaître une explosion démographique, tirer parti des technologies dans le domaine de la santé n'est pas seulement une opportunité, c'est un impératif. Grâce à cette collaboration avec SFI, nous sommes prêts à accélérer l'intégration de l'IA, améliorant ainsi l'accessibilité des soins de santé et les résultats en la matière sur l'ensemble du continent », a déclaré Moustapha Cissé, fondateur et PDG de Kera Health Platforms.
Dans le cadre du partenariat, la SFI soutiendra financièrement Kera afin d’utiliser davantage l’IA pour gérer les dossiers de santé électroniques (DSE), les résultats de laboratoire, les données pharmaceutiques, les dossiers médicaux intelligents et les produits d'assurance-maladie.
Selon les responsables de la SFI, l’initiative s’inscrit dans le cadre de sa stratégie d'investissement visant à faire face à un nombre insuffisant de professionnels et d'établissements de santé, ainsi qu'à une faible couverture d'assurance-maladie en Afrique. « Le continent enregistre l'un des plus faibles ratios médecins-population au monde, avec environ 1,5 professionnel de santé pour 1 000 personnes. Au Sénégal, en 2020, on comptait en moyenne moins d'un médecin pour 10 000 habitants », explique la SFI.
La technologie développée grâce à ce partenariat permettra ainsi d'améliorer, à moindre coût, la fourniture de soins de santé en mettant à disposition des patients, des professionnels de santé et d'autres partenaires, des informations utiles.
Samira Njoya
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Depuis quelques années, l’IA est au cœur de l’actualité tech dans le monde. Alors que son utilisation prend de l’ampleur, il devient important de réfléchir à comment la sécuriser.
Le dimanche 26 novembre,18 pays du monde ont signé un accord visant à renforcer la cybersécurité de l’intelligence artificielle (IA). Le document de 20 pages stipule que les sociétés qui développent, utilisent ou commercialisent de l’IA doivent concevoir leurs programmes de façon à protéger les utilisateurs et le grand public contre toutes formes d’abus.
🎉Exciting news! We joined forces with @NCSC and 21 international partners to develop the “Guidelines for Secure AI System Development”! This is operational collaboration in action for secure AI in the digital age: https://t.co/DimUhZGW4R#AISafety #SecureByDesign pic.twitter.com/e0sv5ACiC3
— Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (@CISAgov) November 27, 2023
« La publication des lignes directrices pour le développement de systèmes d’IA sécurisés marque une étape clé dans notre engagement collectif et de la part des gouvernements du monde entier à garantir le développement et le déploiement de capacités d’intelligence artificielle sécurisées dès leur conception », a déclaré Jen Easterly, directrice de l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures des Etats-Unis.
Le nouvel accord intervient trois semaines après le premier sommet international sur l’intelligence artificielle qui s’est tenu du 1er au 2 novembre à Bletchley Park en Angleterre. Il s’inscrit dans une volonté commune des responsables politiques, de collaborer ensemble face aux progrès rapides de l’IA.
En plus du principe de « conception sécurisée », l'accord comprend plusieurs autres recommandations, notamment le renforcement de la sécurité des systèmes pour éviter les intrusions, la protection des données et une surveillance étroite des fournisseurs de logiciels.
Les 18 pays qui ont signé l’accord sont : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Italie, la République tchèque, l’Estonie, la Pologne, l’Australie, le Chili, Israël, le Nigeria, Singapour, le Japon, la Corée du Sud, la Norvège, la France, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l’Allemagne. Soulignons que la Chine qui est l’un des moteurs du développement de l'IA a été exclue de l’accord compte tenu des sanctions américaines.
Samira Njoya
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L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards $ d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre d'initiatives pour la transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels la Côte d’Ivoire qui accélère son processus.
La Côte d’Ivoire et les Etats-Unis veulent collaborer pour le développement de l’économie numérique dans les deux pays. L’ambassadrice des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba (photo, à gauche), a été reçue en audience à cet effet par le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté (photo, à droite) le jeudi 23 novembre.
Au cours des échanges, la diplomate a réitéré l’engagement de son pays à coopérer avec le gouvernement ivoirien pour la mise en œuvre de plusieurs projets numériques. « Nous sommes heureux d’accompagner la Côte d’Ivoire à se doter d’une infrastructure digitale capable, d’accompagner la création d’emplois pour les jeunes et de créer dans l’esprit des Américains l’image d’une Côte d’Ivoire modèle de l’innovation technologique », a déclaré l’ambassadeur.
A l’instar de plusieurs pays d’Afrique, la Côte d’Ivoire nourrit l’ambition de devenir un pôle technologique où le numérique sera un secteur transversal d’impulsion de la dynamique économique et de la création d’emplois. Pour y arriver, le gouvernement collabore avec des pays qui présentent les mêmes ambitions pour le secteur.
Le choix des Etats-Unis a été ainsi fait à dessin. Le pays figure depuis de nombreuses années dans le top 5 des nations les plus avancées dans le numérique. Selon les nouvelles données commerciales récemment publiées par le Bureau d'analyse économique du département américain du Commerce, la part de l'économie numérique dans le PIB des USA est passée de 11 % en 2005 à 19 % en 2022 et les exportations de services numériques ont représenté 2,5 % du PIB l'année dernière.
En coopérant avec les Etats-Unis, la Côte d’Ivoire espère profiter de leur expérience pour faire grimper son économie numérique qui contribue actuellement à environ 3 % du PIB. L'objectif est aussi d'être accompagné dans la construction d'infrastructures et services numériques, la cybersécurité, l'entreprenariat, entre autres.
Samira Njoya
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Pour atteindre les objectifs de la stratégie numérique du pays, le gouvernement du Maroc travaille en synergie avec tous les acteurs. Des programmes proposés aux entrepreneurs pour leur permettre de développer davantage leurs projets et d’avoir accès à plus de financements.
Le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration et la société de gestion de Technopark Maroc (MITC) ont signé, le vendredi 24 novembre à Essaouira, une convention de partenariat en marge de l’inauguration du cinquième centre Technopark du royaume. Ladite convention vise à définir le cadre et les modalités de mise en œuvre des programmes d’accompagnement dédiés aux start-up locales.
(4)كما وقعت على اتفاقية تهم تنفيذ برامج لمواكبة الشركات الناشئة وتهدف إلى توسيع تواجد شبكة التكنوبارك بمختلف جهات المملكة، بهدف بلوغ سبع جهات والانتقال من أربع مدن حالياً إلى عشرة مدن في أفق 2026. pic.twitter.com/YUmlRDT835
— Ghita Mezzour - غيثة مزور (@MezzourGhita) November 24, 2023
Selon Ghita Mezzour, la ministre de la Transition numérique, la convention permettra entre autres de fournir un meilleur accompagnement aux jeunes entrepreneurs et porteurs de projets. « Nous voulons qu’ils aient accès aux marchés nationaux, internationaux, pour lever des fonds, pour développer des start-up, et peut-être avoir une licorne au Maroc dans un avenir proche », a-t-elle déclaré.
Dans le cadre du partenariat, des programmes seront offerts aux start-up au sein du Technopark d’Essaouira. Ces programmes s’étaleront sur une durée de six ou douze mois et couvriront toutes les phases du cycle de vie de la start-up. Pendant la durée de la nouvelle convention, près de 70 start-up seront formées.
La collaboration entre le gouvernement et Technopark s’inscrit dans le cadre de leurs ambitions communes visant à faire du numérique un levier incontournable pour la performance économique du royaume. Il s’agit de créer des Technopark dans sept régions et de passer de quatre villes actuellement à dix villes sur le territoire en 2026.
Lancé en 2001, Technopark est considéré comme le premier incubateur d’entreprises technologiques au Maroc. Depuis sa création, il a soutenu plus de 3 500 entreprises innovantes, créant ainsi plus de 15 000 emplois directs et indirects.
Samira Njoya
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Onix Data Centres ambitionne de mettre en place une plateforme panafricaine de centres de données pour répondre à la demande croissante en services numériques sur le continent, en commençant par l’Afrique de l’Ouest. La société multiplie des collaborations à cet effet.
L’opérateur de centre de données ghanéen Onix Data Centres Ltd a récemment annoncé son intégration au réseau d'Angola Cables à travers sa filiale ouest-africaine TelCables. L’initiative vise à améliorer la connectivité internationale au Ghana et au Sénégal où Onix Data Centre dispose de centres de données.
« Notre intention a été de développer une installation fiable capable d'héberger et de fournir des services sécurisés aux hyperscalers et aux opérateurs prenant en charge les réseaux terrestres ainsi que les câbles sous-marins existants et nouveaux prévus pour la région », a déclaré Michael Nahon, PDG d'Onix.
Le Centre de données Onix du Ghana qui s'étend sur 2 000 m2, dessert actuellement les principaux clients bancaires et financiers. Elle dispose actuellement de racks de 3 kW et 5 kW et d'un pod dédié de 50 racks pour les clients individuels souhaitant partager l'infrastructure et réduire les coûts.
En se connectant à Angola Cables, Onix devrait être en mesure d’offrir à ses clients une variété de solutions numériques sécurisées et de services gérés grâce à ces installations de pointe comprenant, entre autres, 66 nouveaux centres de données et 21 IXP (Internet Exchange point).
L’objectif est de répondre à un large éventail de clients qui ont besoin d'un stockage et d'une gestion sécurisés pour leurs actifs et leurs données numériques. Le partenariat s’inscrit dans le cadre de l'engagement d’Onix de fournir des services de colocation neutres et de connectivité de qualité supérieure en Afrique de l'Ouest, alors que la demande en services numériques continue de croître dans la région. En janvier, l'entreprise a lancé son deuxième centre de données à Dakar au Sénégal.
Pour TelCables, le partenariat jouera un rôle vital dans le développement de l’infrastructure nécessaire pour étendre les services numériques aux autres entreprises qui contribuent à la croissance explosive du trafic de données, des services en nuage et de la distribution de contenu sur l’ensemble du continent africain, entre autres.
Samira Njoya
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La transformation numérique est aujourd’hui source de croissance dans divers secteurs de l’économie. Les Nations unies souhaitent par-dessus tout qu’elle contribue à l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD).
Lors du Forum sur le développement durable 2023 qu’elle a organisé le 21 novembre à Dongguan en Chine sous le thème « Prospérer ensemble avec la technologie : réaliser le développement durable », Huawei a lancé une bourse avec l’Union internationale des télécommunications (UIT). Elle cible les jeunes de 18 à 28 ans à travers le monde, porteurs de projets numériques à fort impact sur le développement communautaire.
Baptisée « Programme UIT de Generation Connect Young Leadership en partenariat avec Huawei », la bourse sera ouverte aux candidatures au début de l’année prochaine et durera trois ans. Les 30 jeunes retenus seront accompagnés dans la réalisation de leurs projets. C’est l’expression de la confiance ferme de l’entreprise technologique chinoise dans l’effet catalyseur des talents numériques dans l'innovation technologique future.
Jeff Wang, le président du département des affaires publiques et des communications de Huawei, a expliqué que « le soutien que les participants recevront comprend des contributions financières à leurs projets, un mentorat assuré par des experts de l’UIT et de Huawei, ainsi que des opportunités de participer à des événements conjoints ».
La bourse lancée par Huawei et l’UIT est une nouvelle page qui s’ouvre dans le cadre de la collaboration que les deux parties ont initiée l’année dernière à travers le Partner2Connect Digital Coalition (P2C). Il s’agit d’un programme qui promeut la connectivité et la transformation numérique dans le monde, en donnant la priorité aux communautés isolées des pays et régions dépourvus d'accès numérique. Huawei y a adhéré en se fixant comme objectif d’apporter la connectivité à environ 120 millions de personnes vivant dans ces régions, dans plus de 80 pays, d'ici 2025. La société indique avoir déjà atteint 90 millions de personnes.
« Le numérique est un levier essentiel pour accélérer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD). Nous encourageons les jeunes à repousser les limites de l'écosystème numérique mondial en pleine expansion et à apporter des contributions innovantes à celui-ci », a affirmé le Dr Cosmas Luckyson Zavazava, directeur du Bureau de développement des télécommunications de l'UIT.
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TunisianStartups joue un rôle essentiel dans la promotion de l’entrepreneuriat en Tunisie. Elle œuvre pour la connectivité mondiale, l’inclusion, l’éducation et la collaboration entre les acteurs de l’écosystème entrepreneurial.
TunisianStartups est une organisation non gouvernementale (ONG) tunisienne fondée en 2016. Son objectif est de renforcer l’écosystème entrepreneurial tunisien et de connecter ses acteurs. Elle propose des activités et des programmes variés pour accompagner les start-up dans leurs défis, tels que le financement, la collaboration, la visibilité et le lobbying. Elle vise également à créer des liens dynamiques entre l’écosystème local et les écosystèmes internationaux.
L’organisation est présidée par Amel Saidane, qui est aussi la fondatrice et la présidente-directrice générale de BetaCube, une société qui construit et développe des start-up B2B dans les domaines de la fintech et de la mobilité, et une cofondatrice de Digital2Value, une plateforme spécialisée dans la transformation numérique des PME.
TunisianStartups veut créer un environnement qui accélère le succès des start-up tunisiennes à l’échelle nationale et internationale. Pour cela, elle a mis en place plusieurs projets comme INVEST’I, une communauté qui rassemble les différents acteurs de l’écosystème entrepreneurial innovant tunisien à travers la plateforme internationale EuroQuity.
L’organisation a, par ailleurs, développé The Think Tank qui est chargé d’élaborer des propositions d’amélioration pour les décideurs afin d’inspirer les politiques publiques en matière d’entrepreneuriat. La plateforme interactive Index de TunisianStartups vise, quant à elle, à quantifier et à offrir une représentation précise et pertinente de l’écosystème des start-up en Tunisie.
Egalement préoccupée par l’inclusion des femmes dans la technologie, l’ONG a lancé le projet Women & Tech pour renforcer les capacités et donner de la visibilité aux femmes entrepreneurs dans ce domaine.
TunisianStartups propose aussi un programme éducatif nommé TS Academy. Ce dernier comprend des cours de renforcement des capacités des entrepreneurs, par le biais de sessions de formation individuelles et de masterclass. A travers Link4INN, l’organisation encourage l’innovation ouverte et promeut la collaboration entre les start-up et les entreprises de différents secteurs économiques.
TunisianStartups compte plus de 600 start-up sur sa plateforme Index, plus de 2 000 participants à ses événements, plus de 30 membres actifs... Elle est soutenue par GIZ, Invest for Jobs, Expertise France et The Dot, entre autres.
Melchior Koba
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Dans sa stratégie numérique, la République démocratique du Congo ambitionne d’exclure les documents physiques de la fonction publique. Le pays a lancé une opération de numérisation des services qui se heurte au déficit de compétences des employés.
Africa Digital Academy (ADA), une filiale d'Africa Development Solutions Group dédiée à la création et à la gestion de programmes de formation dans le domaine du numérique, et l’Agence congolaise pour le développement du numérique (ADN) ont signé le mardi 21 novembre un mémorandum d’entente en marge de l’Africa Digital Expo qui se tient à Kinshasa en République démocratique du Congo.
Dans le cadre de l'accord, l'ADA fomera 100 000 agents de l'Administration publique congolaise en 2024 et 2025.
« La collaboration entre ADA et ADN, deux entités de premier plan dans le domaine du numérique, est un pas de géant dans l'effort de modernisation de l'administration publique congolaise. Nous remercions ADA pour leur appui stratégique et nous nous réjouissons à l’idée de cette collaboration », a déclaré M. Dominique Migisha (photo, à gauche), coordonnateur de l’ADN.
Selon l’ADN, la programme de formation se concentrera sur les fondamentaux de la cybersécurité, de l'intelligence artificielle, de la transformation digitale, et des solutions métiers avec pour objectif de soutenir et d'accélérer la transformation numérique de la RDC, en mettant l'accent sur l'acquisition de compétences clés et la mise en œuvre de solutions technologiques adaptées aux besoins spécifiques de la région.
Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement et ses partenaires pour accélérer la numérisation dans le pays et doter les citoyens du pays en compétences numériques nécessaires pour assurer ladite numérisation et réduire la fracture numérique.
Pour l’ADA, l’initiative fait partie de ses nombreux projets en cours sur le continent africain. Depuis le 16 octobre, l’académie forme 1 000 jeunes Ivoiriens dans les métiers du numérique, y compris la cybersécurité.
Au terme de la collaboration avec l’ADN, les agents de l’administration publique congolaise seront mieux outillés pour l’utilisation des services publics en cours de numérisation dans le pays.
Samira Njoya
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Les dossiers de santé électroniques peuvent améliorer les soins médicaux en Afrique. Conscients de ce fait, des pays africains mettent des moyens en œuvre pour leurs adoptions généralisées.
La ministre zambienne chargée de la Santé, Sylvia Masebo (photo), a procédé le mardi 21 novembre au lancement national de SmartCare Pro, un système numérique de gestion de dossiers de santé électronique (DES).
Le nouveau système, inauguré dans le district de Chongwe, vise à transformer la prestation des soins de santé dans l'ensemble du pays en améliorant l'accès aux soins, les résultats de santé et la qualité des soins.
Selon la ministre, le système permettra non seulement de collecter les données, mais également de guider les agents de santé dans la gestion des patients. « Il utilise les informations fournies par nos experts de la santé et nos consultants pour aider nos agents de santé. Cela change la façon dont nous gérons les soins de santé de nos citoyens. Le lancement de ce système est la garantie de la numérisation de toutes les installations dans les hôpitaux du pays ».
A en croire Sylvia Masebo, la mise en oeuvre du nouveau système s’inscrit dans le cadre de l'engagement du gouvernement en faveur de la convergence de la technologie et des soins de santé. Il définit la vision commune de créer un avenir où la technologie joue un rôle central dans la promotion de communautés plus saines.
SmartCare Pro améliorera l'efficacité globale des soins de santé. Il permettra également aux médecins d’accéder directement aux dossiers médicaux, évitant ainsi les tests et les procédures en double pour chaque patient.
Rappelons que SmartCare Pro est la version améliorée de SmartCare, un outil de collecte de données spécifique au VIH lancé il y a plus de 15 ans dans le pays. Il a également contribué de manière significative à l'aide à la décision clinique et à l'amélioration de la prestation de services de soins de santé.
Samira Njoya
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