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Ces dernières années, la République démocratique du Congo (RDC) a réalisé d'énormes progrès en matière d'inclusion numérique, ceci grâce à la mise en œuvre de projets innovants à forte valeur ajoutée.

L’Agence congolaise pour le développement du numérique (ADN) a annoncé, le samedi 23 mars, la signature d’un accord de partenariat avec la start-up congolaise Motema, spécialisée dans la fabrication de tablettes tactiles 100 % made in congo, et la firme française KaiOS Technologies à l'origine de KaiOS, un système d'exploitation pour les téléphones intelligents.

L’initiative vise la mise en œuvre d’une unité d’assemblage de téléphones mobiles avec une capacité de production dépassant un million d'unités, et leur commercialisation à un prix unique fixé à 20 dollars.

« Grâce à ces téléphones économiques, les utilisateurs pourront explorer le monde numérique, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités éducatives, commerciales et sociales. C’est une révolution dans l’accessibilité technologique, promettant aux Congolais de se connecter à l’ère digitale et d’élargir leur horizon », informe un communiqué de l’ADN.

Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique Horizon 2025 (PNN) qui dans son projet 21 évoque le développement de l’e-commerce en RDC. Selon le gouvernement, 14 projets du PNN ont été finalisés et 25% sont en cours d’opérationnalisation, ce qui porte le taux de réalisation à 57%. Pour la start-up Motema, il cadre avec ses objectifs de doter chaque citoyen d’un appareil numérique à moindre coût.

Ainsi, grâce à cette nouvelle collaboration, les Congolais auront la possibilité d'avoir des téléphones mobiles 4G au prix de 20 dollars. Ces téléphones, fabriqués selon les normes internationales, donneront accès au moteur de recherche Google ainsi qu’aux réseaux sociaux.

Une fois mise en œuvre, le projet devrait contribuer à la création d'emplois en RDC et au renforcement des capacités de la main-d'œuvre congolaise grâce au transfert des technologies entre les deux structures. Il permettra également de combattre la fracture numérique, de développer l’e-commerce, de transformer l’économie locale et d’améliorer significativement le quotidien des Congolais.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 27 mars 2024 13:45 Written by

Sous le mandat de Macky Sall, entamé en 2012, le secteur numérique a revêtu une importance capitale, catalysant l'accélération et le développement socio-économique du pays. Pour les cinq années à venir, son successeur nourrit l'ambition de surpasser ces accomplissements.

Le nouveau chef de l'Etat sénégalais, Bassirou Diomaye Faye (photo), élu le dimanche 24 mars, croit au pouvoir catalyseur du numérique pour le développement du Sénégal. Il a prévu divers projets qui contribueront à accélérer et concrétiser la transformation numérique du pays initiée par son prédécesseur, Macky Sall.

Le vainqueur de l'élection présidentielle a annoncé d’ici cinq ans, la mise sur pied d'un Fonds national pour le développement de la recherche et de l'innovation (FNDRI) qui remplacera le Fonds d'impulsion pour la recherche scientifique et technologique (FIRST) actuellement mis en œuvre dans le pays. Ledit fonds permettra de financer les start-up, la recherche et l'innovation (R&I).

Selon ses prévisions, il sera question d’établir « un cadre incitatif et sécurisé pour l’entrepreneuriat numérique afin de permettre l’éclosion d’un écosystème national performant, prioritaire sur la commande nationale et capable de prendre en charge la demande en produits et services numériques des autres secteurs de l’économie national ».

Soucieux de l'impact de la numérisation des services publics sur la population, Bassirou Diomaye Faye annonce aussi une administration publique digitalisée et performante capable de relever les défis de la nouvelle économie et ses conséquences sur la société. Il est prévu à cet effet la construction de datacenters souverains, publics et privés, connectés sur l'Internet à très haut débit avec de meilleurs tarifs d'hébergement. Ils permettront de consolider les données de l'Etat, des entreprises locales, entre autres.

Concernant le secteur éducatif qui est une priorité nationale, le nouveau président prévoit de réformer le système de délivrance des agréments et de mettre en place un système de suivi des établissements privés d'enseignement supérieur. Il est également prévu un appui pour le développement de l'université numérique Cheikh Amidou Kane, le renforcement des plateformes de cours en ligne dans les autres universités publiques du Sénégal et la construction d'universités technologiques.

Conscient que tous ces projets ne se réaliseront pas sans une bonne connectivité Internet, le nouveau gouvernement prévoit de relever le défi de l'accès à Internet sur tout le territoire sénégalais. Actuellement, le taux de pénétration de l'Internet haut débit (3G/4G) est de 89,56 % selon un rapport du deuxième trimestre de l'Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP).

Cet ensemble d'investissements annoncés par le chef de l'Etat a pour ambition principale de faire du Sénégal une référence en matière de transformation numérique sur le continent d'ici 2029. Le secteur du numérique, qui se nourrit d'innovations technologiques en permanence, représente l'un des principaux moteurs de développement du Sénégal, sa contribution à la croissance du PIB étant supérieure à 10 % environ.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 27 mars 2024 10:43 Written by

Le secteur numérique offre de nombreuses opportunités d'emploi pour les jeunes. En acquérant les compétences appropriées, ils peuvent saisir ces opportunités et s'intégrer plus facilement sur le marché du travail.

L'entreprise technologique Huawei a annoncé, vendredi 22 mars, son intention de former plus de 5 000 jeunes au Burkina Faso dans le domaine des TIC au cours des cinq prochaines années. Le directeur général de Huawei Burkina, Christophe Liu (photo, au centre), a fait cette déclaration à l'issue d'une audience avec le président de la Transition et chef de l'Etat, Ibrahim Traoré (photo, à droite), en présence de la ministre de la Transition digitale, des postes et des Communications électroniques Aminata Zerbo/Sabane.

« Nous sommes venus saluer le chef de l'Etat et lui faire le point des différents projets que nous sommes en train de mettre en œuvre. Nous voulons former les jeunes burkinabè dans le domaine des TIC, y compris la 5G, le cloud, et l'IA. Nous allons initier un projet avec le gouvernement et le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques », a déclaré Christophe Liu.

En plus de la formation, Huawei a également annoncé d'autres projets, notamment le déploiement d'une fibre optique de plus de 2 000 km pour fournir une connexion Internet dans les zones les plus éloignées du pays. Cette fibre optique permettra également de connecter les différents secteurs de l'administration pour améliorer l'efficacité de la communication entre les départements.

Ces projets s'inscrivent dans le cadre des actions de Huawei visant à accompagner le gouvernement du Burkina Faso dans la réalisation des objectifs de la stratégie nationale de développement de l'économie numérique intitulée « e-Burkina ». Cette stratégie vise, entre autres, la formation des citoyens dans les nouvelles technologies pour créer des emplois inclusifs et durables pour les jeunes et contribuer au développement de l'économie numérique au Burkina Faso.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 25 mars 2024 11:05 Written by

La Côte d’Ivoire et la Chine entretiennent des relations bilatérales solides dans divers secteurs depuis 40 années. Récemment, les deux pays ont décidé d’accentuer leur coopération dans le domaine du numérique.

L’entreprise technologique chinoise Huawei continuera à accompagner la Côte d’Ivoire dans la réalisation de ses projets numériques. Terry He (photo, à gauche), président de la zone Afrique de Huawei, a réaffirmé cet engagement le jeudi 21 mars lors d’une rencontre avec le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté (photo, à droite), et son équipe à Abidjan.

Selon le communiqué du ministère chargé du numérique, ces projets incluent la formation des jeunes en IA et technologies numériques, la construction de bibliothèques numériques sur un site de 36 hectares aménagé pour accueillir les populations récemment déguerpies des zones à risques, et la modernisation de la Poste ivoirienne.

Le nouvel engagement de Huawei à soutenir la Côte d’Ivoire intervient dans la continuité des actions entamées par l’entreprise technologique dans le pays. Il y a 4 ans, un partenariat avait été signé entre les deux entités, dans le cadre duquel Huawei s’était engagé à renforcer le développement de l'industrie TIC ivoirienne, mais également à fournir une assistance à la Côte d’Ivoire dans la définition et l’élaboration de sa Stratégie nationale de développement de l’économie numérique dénommée « Côte d’Ivoire Numérique 2030 ».

Le renforcement de cette collaboration, qui a déjà porté ses fruits, devrait ainsi ouvrir de nouveaux horizons technologiques à la Côte d’Ivoire, notamment dans la réalisation des projets de connectivité rurale, d'infrastructures digitales et d'inclusion numérique. L’objectif est de faire de la Côte d'Ivoire un hub numérique sous-régional.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 22 mars 2024 14:04 Written by

Le Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient a été initié en 2011 par l’opérateur télécoms Orange. Il soutient les entrepreneurs numériques et les startupers de 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Orange Africa and Middle East a lancé la 14e édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM). L’annonce a été faite le jeudi 21 mars via un communiqué de presse et les candidatures pour postuler sont ouvertes jusqu’au 26 mai. L’objectif est de récompenser les meilleurs projets technologiques ayant un impact social dans les 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient où Orange est présent.

Le POESAM se déroule en deux étapes : une phase nationale et une phase internationale. Au cours de la première, trois start-up sont récompensées et un prix féminin de l’entrepreneuriat est décerné au meilleur projet numérique porté par une femme. Lors de la phase internationale, les trois lauréats de chaque pays concourent face à un jury international, présidé par Cheikh Tidiane Mbaye.

S’exprimant à We Are Tech Africa en juin 2023 sur l’impact qu’a eu le POESAM sur l’innovation technologique en Afrique, Cheikh Tidiane Mbaye indique : « le prix aide beaucoup d’entrepreneurs, de start-up. [...] Il n'y a pas que les lauréats du POESAM que ce prix a aidé, il a suscité l’émulation en permettant à un grand nombre de jeunes Africains d’oser, et ça, je crois que c'est quelque chose de très important. Je rappelle qu'Orange Afrique et Moyen-Orient c'est quand même 17 pays. Chaque entreprise Orange dans chaque pays a contribué à entretenir cette innovation et cette émulation ».

Le grand prix international de la 13e édition du POESAM a été remportée par la jeune pousse camerounaise Adinkra Jeunesse. Elle est repartie avec un chèque de 25 000 €. Le podium a été complété par l’égyptien Egrobots (15 000 €) et le jordanien Smart WTI (10 000 €). En ce qui concerne le prix féminin, c’est la start-up tunisienne Bionic Soul qui a été couronnée. Par ailleurs, un prix coup de cœur du jury a été décerné à la start-up camerounaise Services for Aged. Cliquez sur ce lien pour postuler.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 22 mars 2024 12:45 Written by

Depuis quelques années, le Burkina Faso a entamé un processus d’assainissement du secteur des transports. Une opération destinée à préserver les revenus de l'Etat.

La plateforme d’authentification des immatriculations provisoires et permanentes des véhicules en République du Burkina a été lancée le jeudi 21 mars à Ouagadougou. La solution est pilotée par le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière. Elle est accessible à l'adresse : www.dgttmverif.bf.

Selon Roland Somda, le ministre des Transports du Burkina Faso, la plateforme contribuera à réduire la fraude et la contrefaçon de façon significative, accroître et sécuriser les recettes générées par les prestations de la direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM).

Accessible au public, l'outil numérique permettra aux citoyens de se rassurer de leur conformité avec la loi. Ils pourront identifier les plaques de mauvaise qualité physique, les fausses plaques d’immatriculation ou encore les plaques posées avec de fausses cartes grises. 

Cette initiative fait suite au Projet de modernisation et de sécurisation des titres de transports et ré-immatriculation des véhicules du Burkina Faso initié depuis 2018. Le projet a pour objectif « de mettre en place un système moderne et sécurisé permettant la production des permis de conduire et des cartes grises selon les standards internationaux et en format cartes ID sécurisées et de procéder à la ré-immatriculation des véhicules du parc au Burkina Faso », révèle le ministère.

Le ministère prévoit une campagne de sensibilisation à l'utilisation de la nouvelle plateforme. 

Melchior Koba

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Posted On jeudi, 21 mars 2024 18:05 Written by

Le Congo souhaite, à l'instar de nombreux pays africains, diversifier ses sources de revenus et moderniser son économie grâce au numérique. En multipliant les collaborations avec des partenaires expérimentés dans ce domaine, le pays s'attend à de bons résultats dans les prochaines années.

Pay Rem Group Inc., une entreprise américaine spécialisée dans la modernisation des services financiers, réalisera dans les prochains mois plusieurs projets numériques au Congo en partenariat avec le gouvernement. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le lundi 18 mars entre ladite société, l'Agence de développement de l'économie numérique (ADEN) et la Société des postes et de l'épargne du Congo (Sopeco). L’initiative vise à stimuler l'inclusion numérique et à réduire la fracture digitale dans le pays.

S’exprimant sur le bien-fondé de cet accord, Héliodore Francis Alex Gouloubi (photo, à droite), le directeur général de l’ADEN, a fait savoir qu’il permettra « la mise en place d’un projet structurant. A travers celui-ci, nous visons la dynamisation de l’écosystème des start-up du numérique, à travers leur implication dans l’exploitation de certains produits financiers qui seront mis en place pour renforcer la bancarisation ».

Dans le cadre de la première phase du partenariat tripartite, plusieurs projets seront mis en œuvre au Congo, notamment la création d’une banque digitale, d’une unité de production des produits numériques. Le partenariat comprend également la fourniture de services Internet haut débit dans le pays dans les zones éloignées.

La signature de cet accord s’inscrit dans les efforts du gouvernement congolais visant à numériser tous les secteurs cruciaux du pays, y compris le secteur financier, qui revêt une importance particulière pour les autorités. La modernisation de ces secteurs et le développement de l’économie numérique constituent le cinquième pilier du Plan national de développement 2022-2026.

La mise en œuvre des projets de cet accord devrait permettre de dynamiser et réinventer la Sopeco, réduire la fracture numérique, développer l’inclusion financière de la population, créer des emplois, entre autres. L’objectif est de créer 3 000 à 4 000 emplois dès la première phase du projet et d’en créer 20 000 dans trois ans.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 20 mars 2024 14:13 Written by

Malgré la baisse des capitaux injectés dans les start-up en 2023, le secteur demeure toujours aussi attractif au vu des innovations qu’il peut apporter. Pour stimuler le génie des startupers du secteur de la foodtech, une compétition mondiale a été mise en place.

Givaudan, une entreprise basée en Suisse spécialisée dans le domaine des arômes et du goût, et la communauté foodtech FoodHack ont annoncé le mardi 19 mars l’ouverture des candidatures, jusqu’au 11 avril, pour la coupe du monde de foodtech.

L’objectif est de s'appuyer sur les réseaux locaux pour mettre en lumière 60 fondateurs de foodtech issus d’Amérique du Nord, d’Amérique latine, d’Afrique subsaharienne, d’Asie-Pacifique, d’Europe et d’Afrique du Nord et Moyen-Orient sur une scène mondiale afin d'accélérer leur croissance.

« En nous associant à FoodHack et au HackSummit, nous espérons découvrir des solutions inédites créées par des fondateurs exceptionnels et entreprenants qui ont un impact concret sur un avenir plus sain et plus durable pour tous », a indiqué Alexandre Bastos, responsable de l'innovation ouverte et du capital-risque chez Givaudan.

A l’issue de la présentation de leur pitch, deux solutions seront sélectionnées par région pour participer à la finale du concours à Lausanne, Suisse. Cliquez sur ce lien pour en savoir davantage sur cette coupe du monde.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 20 mars 2024 09:16 Written by

L'essor rapide de la technologie en Afrique rend crucial la sensibilisation des jeunes aux risques en ligne et la fourniture d'outils pour une navigation sécurisée sur Internet. Des efforts sont déployés pour leur offrir un accès sûr aux opportunités numériques.

La direction de la promotion de la femme, de l'égalité des sexes et de la jeunesse (WGYD) de la Commission de l'Union africaine et des responsables de TikTok, une application mobile de partage de courtes vidéos, ont récemment procédé à la signature d’un partenariat. Il vise à sensibiliser les internautes sur la sécurité numérique à travers la campagne « SaferTogether » destinée aux adolescents, aux enseignants et aux parents.

Dans le cadre de cette campagne, les deux parties publieront sur TikTok des vidéos éducatives sur la sécurité en ligne, accompagnées de recommandations de créateurs de contenu. De plus, TikTok et la Commission de l’Union africaine distribueront des boîtes à outils de sécurité numérique pour aider les enseignants et les tuteurs à aborder les problèmes cruciaux de sécurité numérique. Ces ressources seront accessibles sur TikTok via un microsite dédié, qui servira de guide interactif pour promouvoir des pratiques en ligne plus sûres.

Le lancement de ladite campagne s’inscrit dans la Stratégie de transformation numérique pour l’Afrique de l'Union africaine, ainsi que son initiative « 1 Million Next Level », qui vise à promouvoir un meilleur accès aux plateformes numériques pour les jeunes et à encourager leur utilisation en toute sécurité pour résoudre les risques liés à l’utilisation de l'Internet.

Ce partenariat devrait fournir aux jeunes les outils et la confiance nécessaires pour naviguer en toute sécurité, créant ainsi une communauté en ligne plus inclusive et plus sûre pour les jeunes Africains. « Si l’accès à Internet peut aider les enfants et les jeunes à rester connectés, à améliorer leur culture numérique et à diversifier leurs moyens de subsistance, il est essentiel qu’ils bénéficient d’un environnement sûr pour tirer profit des plateformes numériques », a déclaré Nonkululeko Ngwenya, responsable de la direction des femmes, du genre et de la jeunesse de l’Union africaine.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 19 mars 2024 14:49 Written by

Le gouvernement de transition au Gabon a amorcé un nouvel élan en mettant l'accent sur le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC). Des projets qui étaient autrefois en suspens sont actuellement relancés, marquant ainsi une nouvelle dynamique dans le secteur.

Le Gabon souhaite relancer la construction de sa cybercity sur l'île Mandji. Le mercredi 13 mars, une délégation du ministère de l'Economie numérique, dirigée par le ministre Bonjean Frédérik Mbanza, et un investisseur de la holding coréenne M.K. International Inc. se sont rendus sur le site de cette future cité numérique destinée à attirer les principaux acteurs de l'économie numérique au Gabon.

Ce projet, annoncé en 2012 par le gouvernement de l'ancien président, visait à regrouper huit technopoles sur un même site. Il s'agit entre autres de la Gabon Internet City (GIC), la Gabon Hosting Zone (GHZ), la Gabon Outsourcing Zone (GOZ), la Gabon Media City (GMC), la Gabon Studio City (GSC), et la Gabon Tech Zone (GTZ).

Par exemple, la GIC devrait être une plateforme d'attraction pour les entreprises internationales des TIC, favorisant la promotion et le développement de l'e-commerce et des téléservices. Des entreprises telles que Google, Microsoft, Cisco Systems, IBM, HP, Dell, Siemens, Sony Ericsson, Telemedicine.com, RAFT, Resintel, etc. y sont attendues.

La relance des activités autour de la cybercity de l'île Mandji s'inscrit dans les nouveaux objectifs du gouvernement de transition,  visant le développement économique du pays à travers un investissement dans l'innovation numérique et technologique pour créer un cadre propice au développement des start-up.

A cet effet, le gouvernement a signé en janvier un accord de prêt de 68,5 millions de dollars avec la Banque mondiale pour la réalisation de différents projets numériques, dont la fourniture de services publics en ligne, la mise en place d'un système d'identité unique pour tous les citoyens, la construction d'un centre de données, entre autres.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 19 mars 2024 11:21 Written by
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