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Digital Realty veut se positionner comme l’un des fournisseurs de données les plus importants du continent africain. Pour cela, les dirigeants prennent des décisions stratégiques.

Medallion Data Centres, un fournisseur nigérian de centre de données, a été rebaptisé Digital Realty, du nom de sa maison-mère. C’est lors d’une cérémonie qui s’est déroulée le vendredi 27 octobre à Lagos que la nouvelle a été officialisée.

« Nous avons pris la décision stratégique de nous aligner sur Digital Realty et nous sommes fiers de faire partie de l'une des plus grandes entreprises publiques d'Amérique. Depuis plus d'une décennie, nous sommes à l'avant-garde de l'économie numérique nigériane grâce à la fourniture de services de centres de données neutres pour les opérateurs à Lagos et à Abuja », a déclaré Ikechukwu Nnamani (photo, au centre), fondateur de Medallion Data Centres.

C’est en 2021 que le fournisseur nigérian de centres de données rejoint le giron de Digital Realty. La firme américaine, propriétaire de plus de 300 installations dans plus de 50 villes dans le monde, a décidé de financer son expansion sur le continent avec une enveloppe de 500 millions $. Avant ce changement de nom, Medallion Data Centres a d’ailleurs inauguré, le 24 octobre dernier, un nouveau centre de données dans la ville de Lagos pour étendre ses capacités.

« Nous allons tirer parti de cette formidable opportunité pour répondre à la demande croissante des clients en matière de connectivité en Afrique et pour améliorer l'infrastructure Internet qui dessert plus d'un milliard de personnes qui n'ont pas encore accès aux avantages de l'Internet », a indiqué Mike Hollands (photo, à droite), vice-président de Digital Realty chargé du développement des marchés.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 31 octobre 2023 13:48 Written by

La suspension des réseaux sociaux pendant les périodes électorales est devenue fréquente sur le continent. En janvier 2021, Facebook a été suspendu en Ouganda et est toujours bloqué.

Le collectif de commerçants Urban Smart Traders Business Association Limited a menacé cette semaine d’entamer des actions en justice à l’encontre de la Commission ougandaise des communications (UCC) si les autorités ne donnent pas de nouveau accès au réseau social Facebook. Un ultimatum de deux semaines a été donné.

« Avant la fermeture malheureuse de Facebook le 12 janvier 2021, les membres de notre client géraient activement 100 groupes Facebook, 500 sites web en ligne et 280 mini-sites web, dans le seul but d'accroître la connectivité et la visibilité en ligne afin d'améliorer leurs revenus commerciaux », indique l’avis.

Plusieurs événements malencontreux ont éloigné les deux camps pour que la suspension perdure jusqu’à ce jour. En effet, dans le contexte des élections présidentielles de janvier 2021, les autorités ougandaises ont suspendu le réseau social à cause des discours haineux et des fake news qu’il véhiculait.

Dans un second temps, la firme de Mark Zuckerberg a refusé de restaurer des comptes pro-gouvernement qui ont été supprimés pour tentative coordonnée pour influencer l’opinion publique à l’approche des élections. En 2022, l’autorité fiscale ougandaise a essayé de collecter la taxe sur valeur ajoutée sur tous les géants du web opérant virtuellement dans le pays.

Selon Luyimbazi Nalukoola (photo), avocat du collectif des commerçants, les pertes financières pour les membres d'Urban Smart Traders Business Association Limited seraient de l’ordre de 66 milliards de shillings ougandais  (environ 17,5 millions $). « Certains des membres de notre client ont ouvert des comptes sur des marchés en ligne locaux, ce qui a entraîné des frais exorbitants de 138,8 % supérieurs à ceux de Facebook, soit une perte d'environ 18 millions de shillings rien qu'en frais d'abonnement », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, même si de nombreux ougandais ont simplement abandonné l’utilisation de Facebook, il faut souligner qu’une partie s’est tournée vers les réseaux privés virtuelle pour y accéder. Cette solution n’est pas sans faille puisque les autorités peuvent également empêcher leur utilisation. La Tanzanie a récemment réglementé son utilisation sur son sol.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 27 octobre 2023 16:37 Written by

L’Algérie ambitionne d’améliorer grandement le niveau de vie, les infrastructures et moyens de subsistance modernes, ainsi que la transformation pour la prospérité en faveur de sa population. En vue d’atteindre cet objectif, plusieurs initiatives sont mises en œuvre par les autorités. 

Le ministre algérien des Finances, Laaziz Faid (photo), a procédé le dimanche 22 octobre à Alger au lancement officiel du projet « la ville modèle pour le paiement électronique » a-t-on appris de l’Agence de presse algérienne. Le nouveau projet vise à développer des systèmes de paiement modernes dans le cadre de la numérisation accélérée du secteur financier.

S’exprimant sur l’objectif de cette nouvelle initiative, Laaziz Faid explique que « l’Algérie entame une étape cruciale de modernisation de la numérisation et des paiements électroniques, visant à généraliser ces pratiques au niveau des quartiers et des villes pour servir les citoyens, dans le but de renforcer les paiements électroniques, à tous les niveaux socio-économiques et de stimuler l’économie nationale ».

Ainsi, cette initiative qui s’étend sur six mois a pour but de sensibiliser les citoyens, les commerçants et les opérateurs économiques quant à l’importance d’adopter les méthodes de paiement alternatives et électroniques. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie numérique du gouvernement algérien visant à numériser tous les secteurs d’activités du pays y compris les finances.

A travers ce nouveau projet, le gouvernement ambitionne de doter l’ensemble des commerçants en dispositifs d’acceptation et les citoyens en cartes de paiement, pour que la majorité des transactions commerciales s'effectuent de manière électronique aux moyens de cartes de paiement ou de code QR au niveau de la ville de Sidi Abdallah et sur toute l’étendue du territoire par la suite.

A terme, le projet permettra la massification de l’usage des moyens de paiement électronique et contribuera à atteindre l’objectif de l’inclusion financière en Algérie. Il contribuera à réduire les coûts liés au traitement et à la protection des transferts de liquidités, ainsi qu’à améliorer la traçabilité des transactions en consolidant la sécurité financière. Il permettra également de promouvoir le développement de services financiers innovants, à la mesure des attentes et des besoins des citoyens en matière de facilité et de confort dans les opérations financières.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 27 octobre 2023 14:53 Written by

En 2019, Raxio s’est engagé à construire dix à douze centres de données en Afrique. L’entreprise est en pleine croissance et continue son expansion sur le continent.

Raxio Data Centres, un fournisseur de centres de données Tier 3 axé sur le continent africain, a annoncé, mercredi 25 octobre, la réussite d’un tour de table d’un montant de 46 millions $ auprès de ses actionnaires, en l’occurrence Meridiam et Roha. Les fonds seront utilisés pour continuer son expansion sur les marchés africains.

« Ce financement aidera Raxio à s'étendre et à consolider sa position en tant que fournisseur ayant la plus grande empreinte géographique de centres de données en Afrique, à un moment où la demande d'infrastructures numériques de haute qualité en Afrique continue de croître de la part des entreprises internationales et locales », a déclaré Brooks Washington, partenaire chez Roha.

Divers acteurs publics et privés injectent d’importants fonds dans le développement des infrastructures technologiques sur le continent. Selon l’Union internationale des télécommunications, l’Afrique héberge moins de 2% des centres de données dans le monde et les géants mondiaux du secteur y voient une opportunité et investissent dans plusieurs pays en l’occurrence l’Afrique du Sud, le Nigeria ou encore le Kenya.

Plus tôt dans l’année, Raxio avait déjà obtenu un prêt de 170 millions $ de l'Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) et de Proparco, la branche de l’Agence française de développement (AFD) chargée du financement du secteur privé dans les pays en développement, pour accélérer sa croissance en Afrique. L’entreprise est présente en Ouganda, en Ethiopie, au Mozambique, en Côte d'Ivoire, en République démocratique du Congo, en Angola et en Tanzanie.

Robert Mullins, président-directeur général de Raxio Data Centres, explique que « cette injection de capital permettra à Raxio de continuer à étendre sa présence à travers le continent et de fournir les environnements critiques résilients que nos clients recherchent ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 27 octobre 2023 11:26 Written by

L’adoption des cryptomonnaies et de la blockchain continue de progresser rapidement en Afrique. Même si le continent n’occupe pas encore les premières places dans la mobilisation des ressources, les investissements au profit des entreprises du secteur s’accélèrent.

Le Comité consultatif présidentiel ougandais sur les exportations et le développement industriel (PACEID) a signé, le lundi 23 octobre, un mémorandum d’accord avec un consortium technologique TA-CargoX comprenant Technology Associates et CargoX une entreprise de transfert de documents par blockchain. Le mémorandum d'accord vise à créer « TradeXchange, une plateforme numérique nationale de facilitation du commerce.

« Le Consortium TA-CargoX fournira une plateforme commerciale numérique robuste et conforme au niveau mondial en tant que moyen le plus sûr d'intégrer l'Ouganda dans le réseau commercial mondial. Cette plateforme automatise la chaîne de valeur des importations et des exportations, assure la visibilité de la chaîne d'approvisionnement, garantit la transparence, la traçabilité, l'authenticité et la fiabilité des processus commerciaux, ainsi que des économies directes pour tous les participants », a déclaré Girisch Nair, président de Technology Associates.

Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre de l'objectif ambitieux de l'Ouganda visant à doubler ses exportations d'ici à 2026. Le PACEID ambitionne ainsi de tirer parti de cette collaboration pour soutenir les exportateurs, résoudre les goulets d'étranglement commerciaux, et les conformer facilement aux normes commerciales mondiales, entre autres.

TradeXchange sera donc une plateforme de collaboration basée sur la blockchain qui rationalisera les processus et améliorera la circulation de l'information entre les agriculteurs, les producteurs, les commerçants et les organismes gouvernementaux.

Une fois fonctionnelle, elle permettra d’aider le gouvernement à réduire les délais de déblocage des marchandises, à réduire les coûts de mise en conformité des importations et à améliorer l'efficacité de l'évaluation des risques à l'importation des marchandises, du recouvrement des recettes fiscales et de la transparence globale des flux de marchandises.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 26 octobre 2023 17:24 Written by

Les géants mondiaux comme Amazon, Microsoft ou encore Oracle se sont engagés à investir dans la construction de centres de données en Afrique. Les acteurs locaux se positionnent également sur le marché.

Medallion Data Centres, un opérateur nigérian de centres de données, a lancé le mardi 24 octobre un nouveau centre de données dans la ville de Lagos. Baptisé LOS2 Data Centre, il vient suppléer LOS1 qui a atteint sa capacité maximale et peut en revanche accueillir davantage de données. LOS2 est doté d'une installation informatique d'une capacité d'un mégawatt (MW).

« Le nouveau centre de données Tier 3 nous aidera à étendre le processus actuel de peering et de connectivité que nous avions dans LOS1, notre premier centre de données à Lagos qui a atteint sa pleine capacité. Nous avons décidé de construire un deuxième centre de données pour accueillir les données d'un plus grand nombre de clients », a indiqué Ikechukwu Nnamani, président-directeur général de Medallion Data Centres.

Les fournisseurs de centres de données en Afrique augmentent leurs investissements dans le secteur à cause de la demande croissante sur le continent. Digital Realty, la maison-mère de Medallion Data Centres, s’inscrit dans cette dynamique et veut devenir un acteur majeur du secteur en Afrique depuis l’acquisition de Medallion en 2021. La firme s’est engagée à investir 500 millions $ en dix ans pour accélérer l’économie numérique du continent.

« Nous sommes ravis de pouvoir construire et développer le centre de données LOS1 et d'être prêts à permettre à nos clients de continuer à développer leurs activités et à contribuer au renforcement et à l'amélioration de l'infrastructure Internet au Nigeria », a déclaré Mike Collins, vice-président du développement des marchés chez Digital Realty Group.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 26 octobre 2023 15:57 Written by

L’Afrique reste la région du monde où les enjeux de santé sont les plus importants et critiques. Avec l’avancée de la technologie, les choses peuvent bien changer si les politiques adéquates sont mises en place.

Le Mobile World Congress 2023, tenu du 17 au 19 octobre à Kigali, a permis aux invités et participants de découvrir les dernières technologies de télécommunications mobiles et de discuter sur l’avenir du mobile en Afrique. C’était également l’occasion de mettre sur pied des initiatives tel que le Réseau africain de santé numérique (ADHN) lancé en marge du congrès.

Le nouveau réseau servira d'organisation faîtière afin d'agir comme une place de marché reliant les opérations de santé numérique et les politiques de mise en œuvre sur le continent.

« Nous espérons construire un réseau qui apportera toutes les innovations et unira les parties prenantes de la santé numérique à travers le continent. Fondamentalement, nous allons créer une sorte de marché où les acheteurs et les vendeurs de la santé numérique se rencontrent et nous espérons construire une plateforme technologique pour aider à faire tout cela », a déclaré Jean Philbert Nsengimana, conseiller principal en technologie des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Selon les concepteurs du projet, le réseau sera une organisation à but non lucratif, mais il est prévu d'intégrer des investissements et des gouvernements pour assurer sa mise en œuvre, qui sera principalement axée sur l'amélioration du marché de la santé numérique. Au lancement, 150 membres issus de 43 pays de se sont inscrits aux niveaux individuel et institutionnel.

Le lancement du Réseau africain de santé numérique intervient au moment où le développement de l'e-santé est au cœur des préoccupations des gouvernements africains. Au Sénégal par exemple, l’exécutif a obtenu en juin un près de 50 millions $ de la Banque mondiale pour la numérisation de son système de santé.

Au Kenya, d’ici 2030, l’adoption généralisée d'outils numériques sélectionnés pourrait réduire les dépenses de santé de 400 millions USD jusqu'à 2,5 milliards USD selon le cabinet de conseil McKinsey & Company. Il est donc urgent de mettre en place un réseau permettant à tous les acteurs de fédérer leurs actions pour un avenir meilleur de la santé en Afrique grâce aux nouvelles technologies.

A en croire Brian O'Connor, président d’ECHAlliance, un Connecteur mondial pour la santé numérique, le Réseau permettra également de mettre en valeur les innovations numériques de l’Afrique dans le domaine de la santé et de lui assurer des partenaires mondiaux à un point de contact unique.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 24 octobre 2023 15:20 Written by

La firme technologique saoudienne veut se développer à travers l’Afrique, en particulier dans la région arabe. Pour cela, elle s’associe à des partenaires stratégiques.

Elm, un fournisseur saoudien de services et de solutions numériques, a signé la semaine dernière lors du Gitex Global à Dubaï un protocole d’entente avec CyShield, une entreprise technologique égyptienne opérant dans l’intelligence artificielle et la cybersécurité.

L’accord conclu entre Hakeem Al Rasheed (photo, à droite), directeur des affaires internationales chez Elm, Wael Ali (photo, à gauche), directeur de la technologie chez CyShield Technology, a pour objectif principal de favoriser l’expansion de la firme saoudienne en Afrique en commençant par l’Egypte.

Les deux parties devront mettre en place un cadre de coopération bilatérale basé sur des intérêts communs dans le but d’atteindre leurs objectifs respectifs. Selon Majid Al Arifi, porte-parole officiel et vice-président du marketing chez Elm, outre le fait que sa compagnie veuille étendre son empreinte grâce à divers partenariats avec des entreprises opérant dans le secteur technologique, ce présent accord permettra d'explorer et d'évaluer les opportunités présentes sur les marchés régionaux et internationaux et de collaborer à la création de nouvelles entreprises numériques communes.

Lors de l’étape africaine du Gitex à Marrakech en mai et juin dernier, Elm s’était déjà associée à la société publique en charge de la gestion des infrastructures numériques du Sénégal (Sénégal Numérique) dans le but de favoriser l’inclusion numérique dans le pays. Avec plus de 30 millions d'utilisateurs, 700 000 entreprises clientes, Elm veut fournir les outils nécessaires à son partenaire égyptien pour renforcer sa position d’acteur important dans la transformation numérique du pays des pharaons.

Selon Al Arifi, le renforcement des partenariats régionaux d'Elm constitue un pilier essentiel des efforts visant à garantir une infrastructure technologique qui soutienne la transformation numérique dans la région arabe et sur le continent africain. Il permet en outre aux entreprises de fournir des services par l'intermédiaire de plateformes numériques, garantissant ainsi une efficacité et une fiabilité maximales.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 24 octobre 2023 13:04 Written by

Depuis quelques années, le Gitex Global s’est imposé comme l’un des événements phares de l’écosystème technologique mondial. Divers acteurs s’y rencontrent et y scellent des partenariats.

Le Maroc et les Emirats arabes unis ont signé, jeudi 19 octobre, un mémorandum d’entente lors du Gitex Global à Dubaï. L’accord — conclu entre la direction générale de la sécurité des systèmes d'information (DGSSI) du ministère de la Défense nationale du royaume du Maroc et le Conseil de cybersécurité des Emirats arabes unis — a pour principal objectif de renforcer la collaboration des deux Nations dans le domaine de la cybersécurité.

A cet effet, les deux entités vont créer un comité qui aura pour mission de planifier et de superviser la mise œuvre de diverses activités dans le but d’œuvrer pour mieux faire face aux cyberattaques en constante croissance à cause de l’accélération de la transformation numérique. Le comité aura des réunions annuelles si nécessaire, et elles se dérouleront alternativement dans le royaume chérifien et aux Emirats arabes unis.

Rabat multiplie les investissements et les partenariats avec divers acteurs et institutions dans le secteur technologique pour, entre autres, sécuriser son cyberespace, les systèmes d'information des administrations et les institutions publiques. En mai 2022, un accord a été signé avec Deloitte Morocco Cyber Center pour promouvoir la recherche scientifique et technologique en cybersécurité. Lors du Gitex Africa qui s’est tenu à Marrakech du 31 mai au 2 juin dernier, les autorités ont signé un protocole d’accord avec le français Mazars qui investira 7,5 millions $ dans la création d’un centre d’expertise spécialisé dans la data analytics, l’intelligence artificielle ou encore la cybersécurité.

D’après l’indice mondial de cybersécurité 2020 de l’Union internationale des télécommunications, le Maroc fait partie des champions africains du secteur avec l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya et l’Egypte. Il occupe la 50e place sur le plan international et a ratifié, depuis 2018, la convention de Budapest sur la cybercriminalité. Le royaume a également mis en place un cadre légal et des institutions spécialisées pour améliorer sa préparation face aux cyberattaques.

Pourtant, d’après le rapport « Cybersecurity in Africa-Call to action » publié en juin 2023 le cabinet Kearney, les pays africains n’investissent pas assez dans le secteur pour être des marchés matures. En matière de stratégie, de gouvernance, d’entités opérationnelles ou encore de coopération intersectorielle, le cabinet conclut que la capacité du continent à résister, à s'adapter et à se rétablir face aux cyberattaques, est faible.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 23 octobre 2023 11:08 Written by

La numérisation en cours sur le continent touche tous les secteurs d'activités. Les PME qui jouent un rôle crucial dans l’économie africaine sont également concernées.

 Le Conseil namibien de promotion et de développement des investissements (NIPDB) et le Conseil estonien du développement (EstDev) ont récemment signé un partenariat visant à développer les capacités et les compétences numériques dans les entreprises namibiennes de micro, de petite et moyenne taille (MPM) à travers le programme « Entrepreneurship Minds ». L'information a été rendue public par les médias locaux.

Le nouveau programme, mis en œuvre en collaboration avec l'université de technologie de Tallinn en Estonie, a également pour but d'accompagner financièrement les PME et de leurs offrir des formations de qualité. L'objectif est de responsabiliser et de libérer le potentiel commercial inexploité de la Namibie en mettant un accent sur la technologie et l’e-commerce.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, Dino Ballotti, le directeur exécutif du comité d'investissement pour le développement d'entreprise MPM au NIPDB, a fait savoir qu’elle intervient dans un contexte particulier de coopération entre les deux pays. « Leur stratégie régionale africaine 2020-2030 place la Namibie comme collaborateur essentiel de l’Estonie. En outre, l’investissement de l’Estonie dans la mise en place d’une transformation numérique et la promotion de l’esprit d’entreprise résonne avec la vision stratégique de la Namibie, en particulier lorsqu’elle est prise en compte parallèlement à l’initiative de l’Union européenne sur l’hydrogène vert », a-t-il déclaré.

Le lancement du programme fait suite à une visite du Conseil namibien de promotion et de développement des investissements en Estonie en mai dernier. Il s’inscrit dans le cadre des multiples actions menées par l’Estonie pour soutenir la numérisation du secteur public du pays depuis 2013. A ce jour, une douzaine de projets numériques ont été financés en Namibie, pour un montant total d'environ 750 000 EUR.

A terme, le programme permettra de favoriser les écosystèmes de start-up, de financer des solutions locales innovantes pour les défis de développement et de renforcer l’économie. Selon l'Agence namibienne des statistiques, les PME contribuent à environ 12 % au PIB du pays et emploient plus de 200 000 personnes.

Pour Nelli Timm, conseillère régionale pour l’Afrique d’EstDev, ce nouveau projet jouera un rôle central dans le renforcement du secteur des PME de la Namibie grâce au développement de capacités et de compétences numériques. « Ce partenariat ambitieux entre la Namibie et l’Estonie promet non seulement de libérer le potentiel des entreprises, mais aussi de promouvoir l’innovation numérique et la croissance économique dans la région », a-t-elle déclaré.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 23 octobre 2023 09:04 Written by
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