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Les TIC offrent un potentiel important pour stimuler la créativité et l’apprentissage dès le jeune âge. Pourtant, en Afrique, leur adoption dans l’éducation reste limitée, freinée par un manque de préparation et d’infrastructures adaptées.

SCHOOLAP, une plateforme numérique dédiée à l’éducation à distance, a annoncé, le vendredi 6 décembre, la signature d’un partenariat stratégique avec l’Union Nationale des Établissements Privés d’Enseignement Laïc (UNEPEL) au Burkina Faso. Ce projet ambitieux vise à moderniser plus de 1400 écoles privées laïques à travers le pays grâce à des solutions technologiques adaptées.

« Quelques écoles pilotes à Ouagadougou sont en cours d’activation avec la collecte des données, la formation des acteurs et la dotation de tablettes éducatives. Les premiers retours sont très positifs, notamment sur les outils dédiés aux directeurs d’école », précise SCHOOLAP dans un communiqué.

Ce projet s’inscrit dans un contexte continental marqué par une ambition renouvelée pour l’éducation. L’Union africaine a désigné 2024 comme « Année de l’éducation », incitant les pays à renforcer leurs efforts pour garantir une éducation inclusive et de qualité. Dans cette dynamique, la Stratégie d’éducation numérique de l’Union africaine (2023-2028) prévoit notamment le développement d’infrastructures numériques dans les écoles, avec pour objectif qu’au moins 50 % des établissements disposent d’une connectivité à haut débit d’ici 2027 et qu’un tiers des étudiants et tous les enseignants aient accès à des appareils numériques d’ici 2030.

Ce partenariat entre SCHOOLAP et l’UNEPEL marque une avancée importante pour le Burkina Faso, où les infrastructures éducatives numériques restent encore insuffisantes. En modernisant la gestion des écoles et en fournissant des outils pédagogiques adaptés, cette initiative contribue non seulement à améliorer l’enseignement, mais aussi à inscrire le pays dans une dynamique continentale tournée vers l’avenir de l’éducation en Afrique.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mardi, 10 décembre 2024 08:24 Written by

L’IA représente une opportunité majeure pour accélérer le développement technologique et économique en Afrique. Face à ses immenses potentialités, les pays du continent cherchent à unir leurs efforts pour définir des stratégies communes et maximiser son impact.

Les ministres africains du Numérique souhaitent mettre en place des politiques unifiées sur l’intelligence artificielle (IA) à l’échelle du continent. Cet appel a été formulé dans la « Déclaration ministérielle d’Alger sur le développement des start-up et de l’IA », adoptée lors de la 3e édition de la Conférence africaine des start-up, qui s’est tenue du jeudi 5 au samedi 7 décembre à Alger. Les 45 ministres ont souligné l’importance de renforcer la coopération entre les pays africains dans ce domaine en définissant un cadre réglementaire commun, adapté aux enjeux du développement numérique.

L’objectif de ces politiques est de créer un écosystème propice à l’innovation et au développement technologique en Afrique. Un cadre commun permettrait d’harmoniser les réglementations, de favoriser le partage des connaissances et de mobiliser des ressources pour des projets d’envergure. Il ouvrirait également la voie à des investissements stratégiques dans les infrastructures numériques, tout en créant des opportunités pour les start-up africaines sur les marchés régionaux et internationaux.

Toutefois, ces ambitions nécessitent de relever plusieurs défis, notamment le déficit en compétences spécialisées dans l’IA, les inégalités d’accès à la technologie entre zones rurales et urbaines, et l’insuffisance des infrastructures comme les centres de données et les réseaux à haut débit. En réponse, les ministres appellent à intensifier la formation, à multiplier les partenariats publics-privés et à garantir un accès équitable aux technologies sur tout le continent.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, qui promeut l’innovation et la transition numérique comme moteurs de développement socio-économique. L’IA se présente comme une innovation majeure qui pourrait contribuer à hauteur de 1200 milliards de dollars au PIB de l’Afrique d’ici 2030, selon le rapport « Africa Development Insights » du Programme des Nations unies pour le développement.

Une telle politique unifiée pourrait ainsi transformer le paysage numérique africain. Elle permettrait de créer un écosystème numérique intégré, de favoriser la coopération interafricaine, d’établir des partenariats stratégiques entre universités, centres de recherche et entreprises, et de positionner l’Afrique comme un acteur clé de l’intelligence artificielle à l’échelle mondiale.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On lundi, 09 décembre 2024 07:58 Written by

La Somalie s’engage activement dans le développement de ses infrastructures numériques pour répondre aux besoins croissants du marché. L’extension des centres de données verts devient ainsi une priorité pour soutenir l’économie numérique locale et mondiale.

Hormuud Telecom, l’un des principaux opérateurs de télécommunications en Somalie, a annoncé son intention de construire davantage de centres de données verts pour répondre aux besoins croissants de l’économie locale et mondiale en solutions d’intelligence artificielle (IA). Cette annonce, faite par le directeur général Ahmed Mohamud Yusuf (photo), marque une nouvelle étape dans l’engagement de l’entreprise envers des infrastructures numériques durables.

« La Somalie est l’un des pays les plus ensoleillés au monde, et nombre de nos centres de données fonctionnent déjà à l’énergie solaire pendant la journée. Nous opérons dans un environnement complexe avec des défis liés à la sécurité et aux infrastructures, mais notre pays regorge d’opportunités », a précisé Ahmed Mohamud Yusuf.

Cette ambition s’inscrit dans un contexte où la demande pour des solutions numériques durables et fiables ne cesse d’augmenter, tant au niveau local que mondial. Hormuud dispose actuellement de 11 centres de données avec une capacité combinée de 10 mégawattheures, dont jusqu’à 95 % de l’énergie provient de l’énergie solaire. La capacité des nouvelles installations sera ajustée en fonction de la demande, reflétant une approche flexible et durable.

En Afrique, les centres de données verts revêtent une importance capitale dans une région où les coupures d’électricité sont fréquentes et où les infrastructures énergétiques sont limitées. En misant sur l’énergie solaire, Hormuud offre non seulement une solution écologique mais également une résilience accrue face aux interruptions d’alimentation électrique, garantissant ainsi une continuité des services numériques essentiels pour le développement économique et social.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

Posted On vendredi, 06 décembre 2024 17:00 Written by

Paratus intensifie ses efforts pour améliorer l'accès à la connectivité haut débit en Afrique et répondre à la demande croissante sur le continent. L'entreprise s'engage à renforcer ses infrastructures numériques tout en diversifiant ses solutions technologiques dans la région.

Le fournisseur panafricain de connectivité à haut débit Paratus a annoncé, mercredi 4 décembre, le début des travaux d’une nouvelle route de fibre optique baptisée « SADC Highway » (Autoroute de la SADC). Ce projet vise à relier le Botswana, le Zimbabwe et la Zambie, tout en renforçant les infrastructures numériques dans la région.

« Ce projet témoigne de l’engagement de Paratus à diversifier l’économie du Botswana et à répondre aux besoins croissants en connectivité dans la région. La Route de la SADC, qui s’ajoute aux trois autres routes en fibre optique existantes, renforce notre position stratégique en Afrique australe. Elle est très attendue, comme en témoignent les nombreux opérateurs qui ont déjà manifesté leur intérêt pour nos services », a déclaré Shawn Bruwer, directeur général de Paratus Botswana.

Le projet prévoit un premier tronçon de 500 km, reliant Gaborone à Plumtree au Botswana, dont l’achèvement est prévu en février 2025. Une fois opérationnelle, la SADC Highway offrira une capacité de 11 térabits, renforçant les réseaux numériques au Zimbabwe et en Zambie tout en apportant une redondance essentielle aux routes déjà existantes via l’Afrique du Sud.

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie continentale de Paratus, qui a récemment achevé le réseau BKF (Botswana Kalahari Fiber), une infrastructure de 840 km reliant Gaborone à la frontière namibienne. Ce projet, d’un coût de 70 millions de pulas (5,1 millions $), est déjà opérationnel.

Outre l’amélioration de la couverture des réseaux ruraux et la réduction des coûts par mégabit pour les petits fournisseurs, la Route de la SADC permettra une connexion directe au câble sous-marin Equiano en Namibie et au centre de données Teraco à Johannesburg. En offrant des temps de latence plus faibles et une capacité accrue, ce projet devrait jouer un rôle clé dans le développement économique et numérique de la région. Il devrait également garantir des revenus supplémentaires pour Paratus et les opérateurs locaux grâce à l’augmentation de la demande en connectivité et des services numériques.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On vendredi, 06 décembre 2024 15:55 Written by

La transformation numérique est devenue un levier clé pour le développement économique et technologique des pays africains. À travers des partenariats stratégiques, des initiatives novatrices voient le jour pour renforcer les compétences locales et moderniser les infrastructures numériques.

La Chine va soutenir la Guinée dans la mise en place d'une académie de coopération numérique, destinée à former des talents locaux et à renforcer l’écosystème technologique national. C'est ce qui ressort de l’audience tenue le mardi 3 décembre entre Rose Pola Pricemou (photo, à gauche), ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, et une délégation chinoise conduite par Mao Shanshui (photo, à droite), troisième secrétaire à l’ambassade de Chine en Guinée.

Cette académie aura pour mission de dynamiser la transformation numérique en Guinée. Elle proposera des programmes de formation dans des secteurs stratégiques tels que l’intelligence artificielle, l’analyse de données et la cybersécurité, tout en soutenant les start-up locales pour favoriser l’innovation et l’entrepreneuriat numérique.

La création de cette académie s’inscrit dans le cadre du partenariat sino-guinéen, marqué par l’achèvement de la dixième phase du programme d’assistance technique entre les deux pays. Ce programme a permis de moderniser les infrastructures de télécommunications, notamment grâce à l'installation de technologies de pointe et à l’amélioration des services de connectivité.

Au-delà de cette initiative, les discussions ont abouti à d'autres projets significatifs, tels que la construction de nouveaux centres de données pour accroître les capacités de stockage et de traitement de l'information. Un accent particulier a été mis sur le renforcement des compétences des Guinéens dans le domaine du numérique. Les deux parties ont également convenu d'intensifier leur collaboration pour accélérer le transfert de connaissances aux cadres guinéens et optimiser les performances des centres émetteurs, contribuant ainsi au développement des talents locaux et à la modernisation de l'écosystème numérique du pays.

Par ailleurs, un accord a été conclu pour la remise officielle de quatre centres émetteurs modernisés situés à Sonfonia, Labé, Kankan et Nzérékoré, marquant une étape décisive dans le renforcement des infrastructures de télécommunications du pays.

Ces projets s'inscrivent dans la feuille de route numérique de la Guinée, qui vise à positionner le pays comme un pôle technologique majeur en Afrique de l’Ouest. En plus d’améliorer la connectivité, ils permettront de créer de nouvelles opportunités économiques, de réduire la fracture numérique et de stimuler la compétitivité du pays sur la scène internationale.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On jeudi, 05 décembre 2024 13:09 Written by

La transformation numérique des systèmes de santé devient essentielle pour améliorer la qualité et l’efficacité des soins. Les technologies innovantes permettent de moderniser la gestion des données et d’optimiser les services aux patients.

La multinationale canadienne spécialisée dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) YULCOM Technologies a été sélectionnée pour mettre en place un système d’information et de suivi des dossiers patients dans cinq hôpitaux au Togo. Ce projet, mené en collaboration avec le Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, vise à numériser les processus hospitaliers pour renforcer l’efficacité et la transparence des soins médicaux.

« La numérisation des hôpitaux est essentielle pour améliorer la couverture sanitaire de tous les pays. Ce projet nous permettra de contribuer à digitaliser le parcours du patient et à établir le dossier de santé numérique au Togo », a déclaré Youmani Jérôme Lankoandé, PDG de YULCOM Technologies.

Le système d’information hospitalier (SIH) développé par YULCOM comportera des fonctionnalités clés, telles que la gestion des admissions, des diagnostics, des traitements et des prescriptions, ainsi que le suivi des patients après leur sortie. Il inclura également des outils avancés, comme des algorithmes décisionnels, des tableaux de bord interactifs, et une intégration avec la plateforme DHIS2 (un système open source de gestion de l’information de santé) pour un meilleur suivi des données sanitaires.

Ce projet s’inscrit dans une dynamique continentale de transformation numérique des infrastructures de santé en Afrique, en réponse à une demande croissante de modernisation et d’efficacité dans la gestion des données médicales. Le Togo, qui a récemment lancé la construction d’un Centre national de santé digitale, place cette initiative au cœur de sa stratégie nationale de santé publique.

Le potentiel de croissance du marché mondial de la santé numérique est également un indicateur de l’importance de tels projets. Selon Fortune Business Insights, ce marché, estimé à 234,5 milliards de dollars en 2023, devrait atteindre 559,52 milliards de dollars d’ici 2027, confirmant ainsi l’intérêt croissant pour la numérisation des soins de santé à l’échelle mondiale.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

Posted On jeudi, 05 décembre 2024 08:27 Written by

Le secteur de la fintech connaît une croissance fulgurante à travers l’Afrique, ouvrant de nouvelles opportunités économiques et technologiques. Le Rwanda entend capitaliser sur cette dynamique pour positionner son économie comme un centre névralgique de l’innovation financière sur le continent.

Le Rwanda a dévoilé, le jeudi 28 novembre, une stratégie nationale de fintech pour une période de cinq ans. Cette feuille de route vise à développer un écosystème propice à l’innovation financière et à positionner le pays comme un centre financier régional.

« Cette stratégie ne représente pas seulement un document politique, mais aussi l’engagement de notre pays à positionner le Rwanda comme un centre de technologie financière de premier plan en Afrique. En 2014, nous n’avions que 3 entreprises fintech enregistrées ; aujourd’hui, nous comptons plus de 75 acteurs fintech actifs, au service de plus de 3 millions d’utilisateurs à travers le pays », a déclaré Paula Ingabire (photo), ministre des TIC et de l’Innovation.

En effet, depuis plusieurs années, le Rwanda investit massivement dans les TIC pour moderniser son économie et renforcer l’accès aux services financiers. Cette nouvelle stratégie s’inscrit donc dans la continuité de ces efforts, avec des résultats probants. Selon les sources officielles, le taux d’inclusion financière est passé de 93 % en 2020 à 96 % en 2023. Ces avancées témoignent d’une volonté affirmée de transformer le pays en un modèle d’économie numérique sur le continent.

Avec l’objectif d’accueillir 300 acteurs fintech d’ici 2029, de créer 7500 emplois directs et d’attirer 200 millions de dollars d’investissements, cette stratégie pourrait redéfinir l’économie rwandaise. Le gouvernement ambitionne ainsi d’atteindre un taux d’adoption de 80 % des services fintech, de se hisser parmi les 30 premiers pays de l’indice mondial de fintech et de devenir le principal hub technologique et financier en Afrique.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mardi, 03 décembre 2024 15:28 Written by

Le Nigeria cible un taux de pénétration du haut débit de l’ordre de 70 % d’ici 2025. Au 31 octobre, ce taux était de 42,27 %, d’après le régulateur télécoms. 

Galaxy Backbone (GBB), société publique nigériane spécialisée dans la fourniture de solutions et produits TIC, a annoncé le lundi 2 décembre la signature d’un accord de partenariat avec le fournisseur d’infrastructures numériques panafricain WIOCC. Les deux parties entendent combiner leurs atouts en matière d’infrastructures pour étendre l’accès au haut débit au Nigeria, où le taux de pénétration est de 42,27 %, selon les données officielles.

Des statistiques de la Nigerian Communications Commission (NCC) datant de fin octobre 2024 montrent que le pays compte 91,57 millions d’utilisateurs du haut débit. De plus, le nombre d’abonnés aux services Internet s’élève à 134,78 millions sur une population estimée à 216 millions. L’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) estime dans son « The State of Mobile Internet Connectivity Report 2024 » que 120 millions de Nigérians n’utilisent pas du tout l’Internet.

« Ce partenariat améliorera la capacité d'adaptation, l'efficacité et la qualité des services pour les entreprises et les institutions gouvernementales. Il vise également à réduire la fracture numérique en étendant l'accès au haut débit dans les régions mal desservies et en favorisant des partenariats avec les opérateurs de réseaux mobiles (MNO) pour stimuler l'économie numérique du Nigeria », a déclaré GBB dans un communiqué.

Le partenariat entre Galaxy Backbone et WIOCC devrait contribuer à étendre la couverture du réseau haut débit au Nigeria. La plateforme « DataHub » de l’Union internationale des télécommunications (UIT) indique que les réseaux 3G, 4G et 5G couvrent respectivement 89,4 %, 84,2 % et 11,8 % de la population nigériane.

Cependant, il est important de rappeler que l'extension du réseau ne signifie pas automatiquement une adoption accrue des services. Plusieurs obstacles peuvent freiner les populations, d’après la GSMA. Il s'agit notamment du manque de sensibilisation à l’Internet mobile, du coût élevé des appareils et des données, du faible niveau d’alphabétisation et de compétences numériques, de la pertinence perçue des services, des préoccupations liées à la sécurité, des normes sociales ainsi que de l’expérience utilisateur offerte par la connectivité.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On mardi, 03 décembre 2024 14:17 Written by

L’intégration des technologies numériques transforme progressivement la gestion du trafic routier, offrant des solutions innovantes pour fluidifier la circulation et renforcer la sécurité. En Afrique, ces initiatives prennent de l’ampleur, illustrant la volonté des pays de moderniser leurs infrastructures de transport.

Le ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye (photo, à droite), a reçu, le vendredi 29 novembre, Terry HE (photo, à gauche), le président de Huawei Northern Africa (Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale). Les discussions ont porté sur la mise en œuvre d'un projet de numérisation du trafic routier, conçu pour fluidifier la circulation et renforcer la sécurité sur les routes du pays.

Lors de la rencontre, plusieurs ajustements ont été validés pour maximiser l’impact du projet. Un maillage intégral de la région de Dakar a été décidé, avec une répartition optimisée des dispositifs numériques pour une couverture efficace. Par ailleurs, le nombre de radars sera doublé, en ciblant particulièrement les zones interurbaines identifiées comme étant à haut risque d’accidents. Le projet inclut également la formation et l’immersion de 10 ingénieurs sénégalais, qui auront pour mission d'assurer la gestion autonome des plateformes et infrastructures numériques mises en place dans le cadre du projet.

Cette visite intervient un mois après la présentation, par Huawei, aux membres du gouvernement sénégalais, du système de transport intelligent et connecté conçu pour la ville de Dakar. Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie de transformation numérique en cours au Sénégal, visant à moderniser les infrastructures tout en intégrant des solutions technologiques innovantes pour relever les défis liés à la mobilité urbaine et nationale.

Le projet, dont la mise en œuvre est prévue dès l’année prochaine, ambitionne d’améliorer significativement la fluidité de la circulation, de réduire les accidents de manière notable et d’optimiser le contrôle des infractions routières. Par ailleurs, la formation d’ingénieurs sénégalais contribuera au renforcement des capacités technologiques nationales, garantissant la durabilité du projet tout en favorisant le développement de compétences locales dans des secteurs numériques stratégiques.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On lundi, 02 décembre 2024 17:03 Written by

Il est un leader inspirant, animé par la volonté de promouvoir l’innovation technologique et de stimuler le développement entrepreneurial. Entrepreneur et créateur d’écosystèmes de start-up, il s’investit dans l’utilisation de la technologie comme moteur du développement durable en Afrique.

Ayuk Etta (photo) est un entrepreneur en série camerounais, reconnu pour son expertise dans les domaines de la technologie et du développement durable. Il est cofondateur et président-directeur général de Mountain Hub, un centre d’innovation et de technologie.

Mountain Hub accompagne les entrepreneurs sous-financés en Afrique francophone subsaharienne, en leur proposant des services de création d’entreprise, d’incubation et d’accélération. Sa mission est de favoriser la réussite des start-up grâce à un éventail de programmes et d’événements conçus pour les soutenir dans leur lancement, leur croissance et leur expansion.

En collaborant avec les entrepreneurs, Mountain Hub agit comme un cofondateur, transformant des idées novatrices, des technologies et des modèles d’affaires en entreprises à forte croissance. Le centre offre également un appui dans des domaines clés tels que la levée de fonds, la comptabilité, les aspects juridiques et les ressources humaines.

Ayuk Etta est le président de Mountain Angel Network, une société d’investissement dédiée au soutien de projets technologiques. Il dirige aussi Iknite, une start-up studio. Il est le fondateur du Cameroon International Tech Summit (CITSCM). Ce sommet annuel vise à transformer l’écosystème technologique et d’innovation du Cameroun en réunissant des innovateurs, entrepreneurs, entreprises, universités, gouvernements, organisations de développement et ambassades.

En 2015, Ayuk Etta a fondé Skylabase, une start-up spécialisée dans le développement de logiciels pour la microfinance et la santé, où il a occupé le poste de président-directeur général jusqu’en 2019.

Le Camerounais est diplômé de l’université de Buea où il a obtenu en 2014 un bachelor en génie logiciel informatique. Sa carrière a débuté en 2010 à Diligent Bilingual Foundation, où il a dirigé la mise en place de laboratoires informatiques. En 2013, il est devenu ingénieur logiciel chez ActivSpaces, un centre d’innovation technologique camerounais. Par la suite, en 2017, il a rejoint Kuelap, une fintech, d’abord en tant que partenaire, avant de devenir directeur général pour l’Afrique en 2019.

Melchior Koba

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Posted On lundi, 02 décembre 2024 14:43 Written by
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