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Le gouvernement tchadien multiplie les initiatives dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique. Le choix de partenaires clés est primordial pour la réalisation desdites ambitions.

Le secrétaire général du ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique du Tchad, Mahamat Saleh Ibrahim, et le vice-président, directeur général de Huawei zone CEMAC, Léo Lingyu Kong, ont signé le samedi 23 septembre à Shanghai un protocole d'accord en marge du Huawei Connect 2023.

Dans le cadre de cet accord, Huawei s’engage à devenir un partenaire clé du gouvernement tchadien et à l’accompagner dans sa mission de construction d’un écosystème favorable pour l’éclosion des talents numériques au Tchad.

« A l’ère de l’économie numérique, les talents numériques sont la clé et Huawei s’engage à transférer et à partager les connaissances et les compétences en matière de TIC, à améliorer continuellement les compétences numériques et à soutenir le développement des économies numériques locales et des industries émergents », informe le ministère dans une note publiée sur les réseaux sociaux.

Cette initiative, apprend-on, s’inscrit dans le cadre du Projet de modernisation nationale des TIC financé par un prêt concessionnel accordé par le gouvernement chinois au gouvernement tchadien. Dans sa première phase toujours en cours, le gouvernement a bénéficié de l’accompagnement de Huawei et d’autres partenaires tels que les opérateurs télécoms Moov et Airtel.

Le projet lancé en 2020 est divisé en plusieurs volets, à savoir la construction d’un Centre de données national, la réalisation d’un réseau à fibre optique sur une distance de 1 200 km traversant le pays du sud à l’est, le maillage de la ville de N’Djamena par la fibre optique sur une boucle de 50 km,  la modernisation du réseau du groupe Sotel Tchad par la construction de 200 sites 2G/3G/4G, et l’extension de la capacité en nombres d’abonnés de 300 000 à 1 000 000.

Toutes ces initiatives en cours dans le pays ont été passées en revue à Shangaï par la délégation tchadienne et le vice-président de Huawei Richard Jin au cours d’une réunion. La deuxième phase du projet a également été évoquée.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 25 septembre 2023 12:13 Written by

Etablie pour faciliter le développement des Etats africains, la BAD se lance dans des partenariats stratégiques pour permettre à tous les pays du continent de s’accrocher au wagon de la révolution technologique en cours dans le monde.

La Banque africaine de développement (BAD) et le géant américain de la technologie Google ont annoncé, le jeudi 21 septembre, la signature d’une lettre d’intention lors de la Global Africa Business Initiative à l'Assemblée générale de l’ONU à New York. Le but est d’exploiter les technologies émergentes, d’étendre et d'améliorer les infrastructures technologiques et de perfectionner les talents et les compétences pour accélérer la transformation numérique sur le continent.

« Notre parcours, d'une pénétration de la téléphonie de 2 % en 1998 à l'ère actuelle de la 4G, de la 5G et de l'IA, signifie d'immenses progrès. Avec 70 % des Africains subsahariens âgés de moins de 30 ans, nous nous attachons à catalyser les entreprises pour qu'elles créent des emplois et proposent des solutions innovantes », a déclaré Akinwumi Adesina (photo, au centre), président de la BAD.

Les gouvernements des pays africains accélèrent la transformation numérique avec la mise en place de divers programmes et projets. Ils multiplient les partenariats à cet effet et tous les secteurs d’activités sont positivement impactés. La mise en place d’écosystèmes et de réglementations pour favoriser la prolifération et l’émergence de start-up est aussi au cœur des actions de nombreux gouvernants, ce qui favorise la collaboration avec les géants mondiaux de la technologie comme Google, Huawei ou encore Microsoft.

En collaboration avec la BAD qui a déjà injecté plus de 1,9 milliard $ dans divers projets liés au numérique sur le continent, la firme de Mountain View offrira entre autres « une assistance technique pour aider les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises à numériser leurs activités, à obtenir des financements, à maîtriser le marketing numérique et à faire progresser le développement du secteur privé ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 25 septembre 2023 09:30 Written by

Après Port-Saïd en Egypte, Pointe-Noire au Congo et Nacala au Mozambique, le câble 2Africa atteint un autre pays d’Afrique.

Le câble sous-marin à fibre optique 2Africa a été posé le jeudi 21 septembre à Muanda dans la province du Kongo-Central en République démocratique du Congo par un consortium éponyme composé des opérateurs télécoms China Mobile International, Bayobab, Orange, Center3, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC. Cet atterrissage est le fruit de la collaboration entre les filiales locales d’Orange et d’Airtel à travers leur joint-venture Mawezi RDC SA. L’opération a été financé par Meta, maison-mère du réseau social Facebook.

« Ce câble sous-marin reliera plus de trois milliards de personnes sur trois continents (Afrique, Asie et Europe), offrant un potentiel économique qui devrait à terme être décuplé, stimulant le transfert de données et développant des opportunités commerciales en République démocratique du Congo et dans toute l'Afrique », peut-on lire dans le communiqué.

La RDC multiplie les actions dans le but d’accélérer sa transformation numérique. Hormis les nombreux partenariats signés avec entre autres l’Estonie ou encore la Chine, la mise en place d’infrastructures est nécessaire pour atteindre les objectifs du Plan national du numérique « Horizon 2025 » à travers le Programme de Transformation Numérique (PTNRDC) mis en œuvre par le ministère du Numérique. Selon Freddy Mpinda, conseiller du ministre congolais du Numérique, la RDC a besoin de 50 000 km de fibre optique pour connecter le maximum de Congolais.

En juin dernier, le pays a d’ailleurs reçu le câble de Liquid Dataport, une filiale de Liquid Intelligent Technologies spécialisée dans la connectivité internationale de gros, reliant l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique de l’Est. Laetitia Molasoko N'Singa, directrice générale de Mawezi RDC SA, explique que 2Africa « permettra d'améliorer l'accès à l'Internet haut débit et d'accélérer les ambitions du Plan national du numérique de son Excellence M. Felix Antoine Tshisekedi ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 22 septembre 2023 15:31 Written by

Après avoir sélectionnée 31 start-up pendant sa première cohorte, Investing in Innovation revient avec une nouvelle sélection de jeunes pousses africaines opérant dans les technologies de la santé, en particulier dans les chaînes d'approvisionnement en produits de santé.

Investing in Innovation (i3), une initiative panafricaine pour les start-up opérant dans la distribution de produits de soins de santé, a annoncé le mardi 19 septembre sa deuxième cohorte. Elle est composée de 29 start-up issues de dix pays africains et elles participeront les 14 et 15 novembre à l'événement annuel « Accès au Marché » qui se tiendra à Nairobi au Kenya.

« Les start-up sélectionnées reçoivent une subvention de 50 000 dollars et un soutien personnalisé en matière de préparation à l'investissement de la part des principaux accélérateurs tels que Villgro Africa, IMPACT Lab, Startupbootcamp Afritech et CcHUB, ainsi que la mise en relation avec des entreprises, des bailleurs de fonds et des gouvernements susceptibles d'être des clients potentiels de premier plan », indique le communiqué.

Il faut souligner que 38 % des jeunes pousses sélectionnées pour cette deuxième cohorte sont dirigées par des femmes et 17 % sont actives au sein de l'Afrique francophone, une région « moins attrayante » pour les investisseurs étrangers. Dans un contexte où les levées de fonds des start-up en Afrique sont au ralenti, ces divers programmes montrent que le secteur technologique africain est toujours attrayant.

Selon Kieran Daly, directeur des agences et fonds de santé mondiaux à la Fondation Bill & Melinda Gates, le programme, soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates et parrainé entre autres par Cencora ou encore Microsoft, complète les initiatives étatiques et internationales pour améliorer les résultats en matière de santé et renforcer les systèmes de santé locaux. Il aide à comprendre, à soutenir et à adopter des solutions technologiques qui émergent en Afrique, conjointement avec nos partenaires.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mercredi, 20 septembre 2023 14:46 Written by

Le tourisme en Namibie constitue un secteur d'activité majeur de l'économie. Si le gouvernement peine à mettre totalement en valeur les merveilles du pays, des solutions numériques pourraient contribuer aux projets touristiques en cours dans le pays.

LEFA Transportation Services, une solution d’e-mobilité namibienne, qui connecte les conducteurs et les passagers via sa plateforme numérique, a annoncé le lundi 18 septembre un partenariat avec Google Maps, le service mondial de cartographie en ligne développé par Google.

Le partenariat vise à faire découvrir les vastes étendues de la Namibie sur Google Street View, un service de navigation virtuelle qui complète les services Google Maps et Google Earth en permettant de visualiser des panoramas à 360° de lieux situés sur des voies publiques urbaines ou rurales.

« En rendant les merveilles naturelles, les sites historiques et les paysages urbains de la nation accessibles d'un simple clic, les touristes potentiels peuvent être incités à découvrir la beauté de la Namibie de première main », a déclaré Melkies Ausiku, fondateur et directeur général de LEFA Transportation Services.

Dans le cadre de ce projet ambitieux qui s'étend sur 17 000 km, Google Maps effectuera une importante mise à jour sur la Namibie. A terme, les habitants et les visiteurs découvriront une plus grande précision sur les noms des rues et des nouvelles routes cartographiées.

Selon Melkies Ausiku, le projet permettra une représentation numérique authentique et complète de la Namibie. La représentation numérique servira ainsi d'outil de marketing innovant, ouvrant aux entreprises la possibilité d'attirer une clientèle mondiale. Les entreprises locales, qu'il s'agisse d'hébergements de charme, de restaurants, de sites culturels ou de voyagistes, pourront ainsi bénéficier d'une visibilité inégalée.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 20 septembre 2023 12:46 Written by

Après avoir convaincu ByteDance, la maison-mère de TikTok, d’ouvrir une antenne régionale au Kenya, le président William Ruto veut convaincre d’autres géants de la tech mondiale de suivre les pas de Shou Zi Chew, le président-directeur général de TikTok.

William Ruto (photo, à gauche) a rencontré le vendredi 15 septembre à San Francisco les dirigeants de plusieurs multinationales américaines de la technologie. L’objectif est de convaincre ces firmes d’investir en Afrique en passant par son pays, le Kenya.

« Le Kenya est la porte d'entrée de la Silicon Savannah [écosystème technologique kényan par allusion à la Silicon Valley aux Etats-Unis], de la Communauté d'Afrique de l'Est, du marché régional le plus intégré de 500 millions de personnes et d'un marché panafricain de 1,4 milliard de personnes. Si vous construisez au Kenya, cela fonctionne pour l'Afrique, et si vous vous installez au Kenya, votre empreinte africaine est garantie », explique William Ruto.

Le Kenya, l’Egypte, l’Afrique du Sud et le Nigeria sont les pays qui captent le plus d’investissement dans le secteur de la technologie en Afrique. A l’échelle du continent, c’est un écosystème mature et l’exécutif fait le nécessaire pour attirer de plus en plus de capitaux et d’investisseurs dans le pays. En août dernier, les autorités du géant chinois TikTok ont décidé d’y ouvrir des bureaux après une réunion virtuelle avec le président William Ruto.

Dans la Silicon Valley, il a d’ailleurs expliqué que « le Kenya est une destination d'investissement complète : économiquement stable, entrepreneuriale, sûre, innovante, avec un environnement fiscal favorable, une main-d'œuvre qualifiée, une expertise technologique, des références en matière d'énergie verte et une porte d'entrée pour six câbles sous-marins à fibre optique fournissant une connectivité de données fiable ».

Plusieurs dirigeants et/ou représentants des firmes technologiques présentes lors de la rencontre ont été convaincus par le discours présidentiel. Tim Cook, président-directeur général d’Apple envisagerait la création d’une académie de développeurs et pense exploiter également le potentiel des centres de données verts du pays. Google veut y investir plusieurs millions de dollars pour renforcer ses initiatives de formation et d'innovation numériques sur le continent. Quant à Visa, la fintech a déjà choisi le Kenya pour accueillir son studio mondial d'innovation numérique.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 19 septembre 2023 09:26 Written by

Depuis plusieurs années, les drones ne cessent de montrer leur utilité dans maints domaines. En fournissant une vue aérienne d’une zone donnée, ils sont capables de capturer des données qui étaient auparavant inaccessibles. Leur utilisation est plus que jamais importante.

 Le Bureau d'enquête du Rwanda (RIB) et le ministère de l’Environnement, dans un effort combiné, ont lancé le vendredi 15 septembre l’utilisation de drones pour lutter contre les crimes environnementaux dans le pays.

Le premier drone baptisé « Inganji I » aura pour mission de surveiller, détecter et collecter des preuves qui seront utilisées pour poursuivre les personnes exerçant des activités qui dégradent l'environnement.

« Les drones aideront à répondre et à contrôler les activités qui endommagent notre environnement, notamment la dégradation des sols, la pollution de l'eau et l'exploitation forestière illégale dans les zones protégées », a déclaré la ministre de l'Environnement, Jeanne d'Arc Mujawamariya (photo, au centre), avant d’ajouter que l'exploitation minière illégale, l’envahissement des zones protégées par les communautés et la pollution de l'eau étaient les activités les plus dégradantes de l’environnement dans le pays selon un récent rapport.

Le lancement de ce premier drone s’inscrit dans le cadre d'une stratégie de croissance verte et de résilience climatique à long terme et d'un plan d'action climatique ambitieux mis sur pied, il y a quelques années, par le gouvernement rwandais. L’objectif est de réduire les émissions de 38 % d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.

L’utilisation des drones jouera ainsi un rôle crucial dans l’atteinte de ces objectifs. Elle permettra entre autres d’accompagner les inspecteurs de l'environnement dans leurs tâches, de collecter les informations dans les zones interdites et de fournir des données précises.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 18 septembre 2023 15:39 Written by

Chaque année, le paysage numérique africain subit des mutations. Plus ou moins profondes, elles façonnent la maturité avec laquelle le continent aborde la quatrième révolution industrielle. Au cœur de cette transformation, des hommes et femmes qui font des choix et que We Are Tech salue dans ce Top 50.

Pour l’année 2023, la tech africaine a certes connu un ralentissement dans l’investissement accordé au secteur, mais des exceptions ont été notées. Ces exceptions, matérialisées dans l’e-gouvernement, la fintech, la logistique, l’éducation, la santé, etc. ont permis à plusieurs personnalités de s’illustrer au cours de l’année et par la même occasion d’impacter positivement leur environnement direct.

Il s’agit de personnalités politiques, d’investisseurs, de startuppers, de coachs, etc. qui ont pesé chacun à leur niveau d’une certaine manière sur l’amélioration des conditions professionnelles, sociales, commerciales de millions de personnes. Leur engagement sur le continent est destiné à soutenir son entrée et celles de ses populations dans l’économie numérique.

Selon les Nations unies et la Société financière internationale (SFI), l’économie numérique pourrait contribuer pour 180 milliards $ en Afrique en 2025. Une perspective qui a de forte chance de se concrétiser si les acteurs du numériques — comme ceux de cette édition 2023 du Top50 de We Are Tech — poursuivent leurs actions pour faire de l’accès à Internet pour tous, de la numérisation des services publics, de l’accès aux services financiers, de santé et d’éducation de qualité, au commerce et à bien d’autres domaines stratégiques une réalité.

Dans ce nouveau Top 50 sont respectivement représentés, en majorité, les Nigérians, les Egyptiens, les Kényans, les Ghanéens, les Tunisiens. Quelques étrangers, notamment des Américains, Français, Britanniques, etc. sont également à dénombrer au regard de leur contribution dans le soutien financier accordé à l'éclosion de l'écosystème tech africain.

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Posted On vendredi, 15 septembre 2023 16:48 Written by

En plus de renforcer sa présence dans la région, l’investissement permettra à la l’entreprise nigériane de fournir des services de paiement sécurisés et transparents aux particuliers et entreprises au Kenya.

L’entreprise nigériane Flutterwave, engagée dans la fourniture de solutions de paiement, a récemment annoncé son intention d'investir 50 millions de dollars au Kenya. Olugbenga Agboola (photo, au centre), directeur général et cofondateur de Flutterwave, l'a révélé lors d'un entretien avec des médias à Nairobi, la capitale du pays.

Selon le directeur général, les fonds seront déployés dès que l’entreprise aura reçu l'approbation réglementaire de la Banque centrale du Kenya (CBK).  

« Nous sommes très optimistes au sujet du Kenya et dès que nous aurons obtenu la licence, notre équipe dans le pays sera prête à se déployer dès le lendemain […] Nous sommes heureux de passer par le processus d'approbation. Nous ne nous sommes pas dégonflés. Nous avons maintenu le cap même lorsque tout s'est arrêté. L'administration actuelle nous soutient beaucoup », a-t-il déclaré.

L’annonce faite par les responsables de Flutterwave intervient une semaine après que l’entreprise a signé un accord de partenariat avec IndusInd Bank, une institution financière indienne qui lui  permet d’étendre son offre de services en l’Inde.

Concernant le Kenya, c’est en avril dernier que Flutterwave a annoncé qu'elle établira sa principale station d'exploitation à Nairobi, pour le marché de l'Afrique de l'Est. Ainsi, cet investissement servira à embaucher du personnel et à développer l'infrastructure de Flutterwave au Kenya. Olugbenga Agboola a également indiqué que l'entreprise comptait déjà plus de deux douzaines d'employés au Kenya.

Fondée en 2016 par les Nigérians Olugbenga Agboola et Iyinoluwa Aboyeji, Flutterwave est désormais présente dans une trentaine de pays africains. La start-up basée à Lagos et à San Francisco est valorisée à environ 3 milliards de dollars.  

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 15 septembre 2023 14:49 Written by

Avec un taux de pénétration d’Internet de 33,63% en 2021, le Liberia se prépare pour accélérer sa transformation numérique. Pour cela, le pays a besoin d’alliés de poids sur lesquels il peut compter.

Lors d’une table ronde qui s’est déroulée le mardi 12 septembre sous le thème « Construire un Liberia numérique : relier la vision et la transformation pour libérer le développement futur », la Banque mondiale a annoncé qu’elle soutiendra les efforts de numérisation du Liberia pour favoriser une croissance et un développement significatifs.

L’organisation onusienne exploitera le pouvoir de la technologie pour stimuler l'innovation, améliorer la gouvernance et créer des opportunités économiques pour tous les Libériens, estime Georgia Wallen, directrice pays de la Banque mondiale pour le Liberia.

« Nous évaluerons le parcours du Liberia en matière de transformation numérique et nous nous tournerons également vers l'avenir. [...] Il ne s'agit donc pas seulement d'adopter des technologies durables et profitant à tous, mais plutôt de créer un environnement entièrement numérique et inclusif. Nous sommes prêts à soutenir des interventions clés pour créer de meilleurs emplois et améliorer les services », a-t-elle ajouté.

En retard dans le processus de transformation numérique amorcé sur le continent depuis quelques années, le pays dirigé par George Weah compte bien rattraper son retard dans ce secteur. D’après les données de l’Union internationale des télécommunications, le taux de pénétration de l’Internet est en constante progression dans le pays. De 18,9% en 2018, il a atteint 33,63% en 2021.

Worlea Saywah Dunah, ministre libérien des Postes et Télécommunications explique que « c'est la vision à laquelle nous aspirons en tant que Nation en développant un secteur des TIC dynamique et cette vision est inscrite dans le programme phare du président, appelé PAPD. Nous commençons à travailler avec les parties prenantes du secteur et les partenaires de développement pour élaborer un programme national quinquennal de transformation numérique qui répondra aux meilleures normes en matière de TIC, et qui nous permettra d'atteindre le développement social et économique prévu par le PAPD ».

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 15 septembre 2023 13:49 Written by
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