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Du 14 au 17 juin se déroule à Paris le salon technologique VivaTech. C’est en marge de cet événement qu’a été initié l’AfricaTech Awards. Elle en est à sa deuxième édition.

Waspito, Kubik et Curacel sont les lauréats de la deuxième édition de l’AfricaTech Awards, respectivement dans les catégories healthtech, climate tech et fintech. L’événement, qui s’est déroulé le jeudi 15 juin, à Paris, pendant le salon technologique parisien VivaTech, en partenariat avec la Société financière internationale (IFC), a été initié l’an passé pour permettre aux start-up du continent de tisser des relations dans le but d’attirer des investisseurs.

Waspito, lauréat de la catégorie healthtech, est une start-up camerounaise qui met en relation patients et médecins pour des consultations vidéo instantanées via son application mobile accessible sur iOS et sur Android. Elle a été fondée en 2020 par Jean Lobé Lobé et a attiré des investisseurs tels qu'Orange Ventures ou encore Launch Africa Ventures.

Quant à Curacel, lauréat de la catégorie fintech, c’est une solution nigériane qui permet aux entreprises de distribuer des polices d'assurance et de traiter plus rapidement les réclamations. Fondée en 2019 par Henry Mascot et John Dada, elle dispose également d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android.

En ce qui concerne Kubik, lauréat de la catégorie climate tech, c’est une jeune pousse kényane fondée en 2021 par Ndeye Penda Marre. Elle transforme les déchets plastiques difficiles à recycler en matériaux de construction à faible émission de carbone.

Pour rappel, lors de la première édition de l’AfricaTech Awards en 2022, ce sont le kényan Weee Centre (climate tech), l’égyptien Chefaa (healthtech) et le sud-africain Click2sure (fintech) qui ont été couronnés.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 16 juin 2023 15:16 Written by

Lancée en 2020, avec pour ambition de former les jeunes dans plusieurs pays, l’initiative « Digital School » cherche à assurer une innovation continue et à promouvoir l'apprentissage numérique par des modules basés sur le jeu et l’apprentissage adaptatif piloté par l'IA.

Digital School, l’une des initiatives mondiales lancées par le Premier ministre des Émirats arabes unis, Cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, a récemment procédé à l’inauguration de 66 nouveaux centres d’apprentissage numérique en Mauritanie, a annoncé l'Agence de presse des Émirats (WAM).

Les nouveaux centres créés en collaboration avec le Croissant-Rouge des Émirats (ERC) visent à diffuser les compétences et les solutions en matière d'éducation numérique dans la région arabe.

« Notre partenariat avec Mohammed bin Rashid Al Maktoum Global Initiatives, dans le cadre du projet The Digital School en Mauritanie et dans d'autres pays vise à faciliter l'accès des étudiants à un contenu éducatif numérique avancé, encourager l'apprentissage et l'acquisition de connaissances, surmonter les difficultés, lutter contre les taux d'abandon scolaire, enrichir le contenu électronique et soutenir l'éducation qui favorise le développement, la stabilité, le progrès et la prospérité dans les communautés », a déclaré Hamoud Al Junaibi, le secrétaire général adjoint de l’ERC.

L’inauguration de ces centres d’apprentissage numérique en Mauritanie s'inscrit dans le cadre de la deuxième phase d’un projet issu d’un accord signé entre la République islamique de Mauritanie et l’initiative Digital School pour établir l'école numérique en Mauritanie en 2021.

Dans sa phase pilote initiale, ce projet a permis l'ouverture de six centres numériques équipés dans quatre collèges et deux écoles primaires, au profit de 635 élèves. Douze enseignants ont été formés dans le domaine de l'éducation numérique, ainsi que trois membres de l'équipe. Cette formation a débouché sur la remise à l'équipe nationale de certificats de l'Université d'Arizona et sur la distribution de 400 tablettes électroniques.

La deuxième phase du projet vise à étendre cette expérience à 60 nouvelles écoles, au bénéfice de 20 000 élèves des cycles primaire et préparatoire. Elle prévoit également la formation de 146 enseignants et une augmentation du nombre de membres de l'équipe du projet. L’objectif final est d'atteindre 100 000 élèves et 1 000 enseignants dans les trois prochaines années.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 16 juin 2023 12:09 Written by

l'Etat d'Israël et la République fédérale du Nigeria entretiennent des relations bilatérales solides dans divers secteurs depuis plusieurs années. Récemment, les deux pays ont décidé d’accentuer leur coopération dans le domaine du numérique.

L'ambassade d'Israël au Nigeria a procédé le jeudi 8 juin au lancement officiel de la troisième cohorte de la bourse d'innovation pour les inventeurs et chercheurs en herbe baptisée i-FAIR (Innovation Fellowship for Aspiring Inventors and Researchers).

S’exprimant sur le bien-fondé de l’événement, l'ambassadeur d'Israël au Nigeria, Son Excellence Michael Freeman (photo, au centre), a fait savoir que le programme s’inscrit en droite ligne de certains objectifs du nouveau gouvernement nigérian visant à développer l’économie numérique et créer un million d'emplois dans le secteur.

« Israël est un leader mondial dans le domaine de l'économie numérique et de l'attraction des investissements ainsi que de l'investissement dans d'autres lieux. Il adhère pleinement à cette vision et souhaite être un partenaire du président Tinubu et de son administration pour aider à créer un environnement propice à l'investissement et à la création de ce million d'emplois dans l'économie numérique ».

Pour devenir l'un des premiers pays numériques dans le monde, l’Israël a tout misé sur l’innovation. En l'espace de 50 ans, l'écosystème israélien de l'innovation est devenu l'un des plus attractifs, denses et productifs de la planète. Le pays compte près de 9 000 start-up et plus de 70 licornes.

Le programme i-FAIR lancé au Nigeria est basé sur l’expérience d’Israël dans l'innovation. Il s’agit d’un programme de 6 mois permettant aux participants de transformer des idées en réalité en fournissant des outils technologiques et éducatifs, des plateformes, des conseils et un mentorat par des experts de l'Etat d'Israël et du Nigeria.

Le programme I-Fair, qui existe depuis trois ans, a déjà bénéficié à plus d'une centaine de personnes et d'organisations, dont des participants notables tels que Soilless Farms, Project 3R et Think Bike. L’objectif est de former une nouvelle génération d'entrepreneurs et d'innovateurs nigérians capables de stimuler la croissance de l'emploi et d'améliorer l'économie dans son ensemble.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 12 juin 2023 10:36 Written by

L’absence d’une régulation spécifique aux plateformes de réservation de taxi en ligne devient un problème en Afrique. Elle a été à l’origine d’un mouvement d’humeur récemment en Côte d’Ivoire et il y a deux ans au Sénégal. Le numérique change tout et il est urgent que les marchés africains s’adaptent.

Pendant trois mois, les véhicules de transport avec chauffeur (VTC) commandés en ligne n’accèderont pas aux centres commerciaux de Soweto, un  banlieue sud-africaine située à 15 km au sud-ouest de Johannesburg, dans la province du Gauteng. L’accord a été négocié le jeudi 8 juin par la municipalité de la capitale, après les violentes attaques dont ont été victimes des véhicules des sociétés de VTC telles que Bolt, Uber ou encore Taxify de la part des chauffeurs de taxi. Ils les accusent de voler leurs clients dans les centres commerciaux. 

Lundi 5 juin, au moins trois véhicules appartenant à des sociétés de réservation de VTC en ligne (e-hailing) ont été incendiés. L'interdiction d’accès a été introduite comme une forme de cessez-le-feu entre e-hailing Association et Soweto Taxi Services (STS) afin d’avoir du temps pour trouver une solution permanente.

« Il n'est pas certain que la solution soit la meilleure actuellement, mais c'est néanmoins une solution. En fin de compte, nous devons essayer quelque chose pour assurer la sécurité de la communauté et la nôtre », a déclaré Vhatuka Mbelengwa, porte-parole national de la South African E-hailing Association.

« Il s'agit d'un accord et non d'un accord définitif. Nous le faisons pour la sécurité de tous et pour nous assurer que tout le monde est protégé. Nous avons convenu qu'ils n'entreront pas dans les centres commerciaux et ne s'arrêteront qu'aux portes des centres commerciaux. Une solution permanente sera encore discutée ultérieurement », a indiqué Myekeleni Madlala, le président des chauffeurs de taxi.

Au cours des trois dernières années, les services de réservations de taxi en ligne ont gagné rapidement en activité en Afrique. Dans les pays développés comme l’Afrique du Sud où le marché enregistre de nombreuses opportunités, cela fait maintenant dix ans que les plateformes de réservation de VTC prolifèrent. Cependant, elles ne sont soumises à aucune régulation. Une situation qui frustre les chauffeurs de taxi qui considèrent cela comme de la concurrence déloyale.

« Le projet de loi d'amendement sur les transports aurait déjà dû être promulgué pour répondre à la question de la légitimité de l'e-hailing. En dépit de la note de pratique, la loi devrait officiellement introduire l'e-hailing dans l'écosystème des transports et donc uniformiser les règles du jeu et permettre la coexistence entre les homologues. Nous avons joué notre rôle en plaidant pour l'officialisation de l'e-hailing […] Malheureusement, nous n'avons guère été reconnus alors que nous sommes la solution qui aurait permis d'éviter tous les problèmes que nous connaissons aujourd'hui », a déploré le Conseil des partenaires de l'e-hailing le mardi 6 juin.

Muriel Edjo

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Posted On vendredi, 09 juin 2023 14:13 Written by

Le manioc est l’un des aliments les plus consommés en Afrique subsaharienne du fait de sa diversité de transformation et de sa culture aisée sur divers types de sols. Cette culture est cependant confrontée à des menaces qui peuvent être maîtrisées par l’utilisation des nouvelles technologies.

Le fournisseur de logiciels de gestion agricole intelligente FarmERP a annoncé, le mardi 6 juin, le déploiement de sa plateforme FarmGyan basée sur l'IA, le machine learning (ML) et la vision par ordinateur au Nigeria.

Selon le communiqué de la société, la plateforme vise à stimuler la culture du manioc dans le pays afin d'améliorer la productivité, la rentabilité et la prévisibilité.

« FarmERP a mis l'accent sur l'aide aux agriculteurs de manioc en prolongeant la durée de vie des cultures et en augmentant de 40 % la mortalité des plantes dans les plantations de manioc grâce à sa plateforme technologique », indique le communiqué.

Au Nigeria, la filière manioc est la plus importante d’Afrique. Le pays est depuis plusieurs années le premier producteur mondial de manioc comptant pour 21 % de la production mondiale. Cependant, les plantations de manioc sont confrontées à plusieurs défis, à savoir la prolifération des ravageurs, la présence des maladies et les conditions météorologiques extrêmes.

Pour résoudre ces problèmes, la plateforme FarmGyan développée par FarmERP numérisera le parcours de croissance du manioc.  A l'aide d'images de drones, un modèle intelligent alimenté par l’IA, la société pourra mieux contrôler les plantes et identifier l'infestation de mauvaises herbes.

La plateforme permettra également de détecter l'humidité des cultures et du sol, les besoins en eau des cultures et l’irrigation, gérer les maladies par des outils satellitaires de surveillance de la santé des cultures. Dans l'ensemble, FarmGyan contribuera à une gestion efficace et efficiente des cultures.

Après le Nigeria, l’entreprise étendra ses services à d'autres pays africains notamment l'Angola et le Ghana. L’objectif est d’aider un maximum de parties prenantes à pratiquer l'agriculture numérique 4.0 pour réaliser une agro-industrie rentable et durable.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 09 juin 2023 08:13 Written by

Le géant africain du commerce électronique Jumia a récemment fêté ses 11 ans d’activités en Ouganda. Pour l’occasion, les responsables ont dévoilé les plans d'extension de l’entreprise pour les prochaines années.

Jumia veut étendre ses opérations ougandaises dans les zones rurales du pays pour fournir des produits de qualité à des prix compétitifs. Vinod Goel (photo, à droite), le PDG de Jumia Uganda, a fait savoir que l’entreprise utilisera à cet effet son modèle de vente hors ligne, connu sous le nom de « JForce » pour atteindre les clients non connectés dans les zones rurales.

« L'Ouganda, avec sa distribution et sa démographie uniques, présente une opportunité significative pour la croissance du commerce électronique. Le consommateur rural, qui est souvent confronté à des difficultés d'accès à des produits de qualité à des prix compétitifs, est au cœur de cette opportunité. En tant que Jumia, nous sommes ravis de nous lancer dans cette mission et nous invitons nos partenaires à nous rejoindre dans ce voyage transformateur », a commenté M. Goel.

L’initiative Jforce que Jumia s’apprête à lancer est un programme destiné à toutes les personnes qui souhaitent être agent autonome en s’appuyant sur le réseau Jumia. Elle vise à renforcer l’adoption de l’e-commerce dans tout le territoire et ainsi permettre l’émergence de futurs entrepreneurs, avec le soutien de Jumia pour la formation, en leur permettant de collecter une commission sur chaque vente.

Le programme J-Force existe actuellement dans plusieurs pays où Jumia opère, avec près de 100 000 agents commerciaux sur le continent.

A travers l’expansion du programme en Ouganda, l’entreprise espère que la population jeune du pays et le nombre d'Ougandais vivant dans zones rurales stimuleront sa croissance. Seulement 26,2 % de la population vit en milieu urbain dans le pays, selon le site spécialisé knoema.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 13:49 Written by

L’usine, qui devrait générer à terme environ 1 400 emplois directs et indirects, permettra un transfert de technologies et de savoir-faire technique pour soutenir le développement du secteur industriel en Egypte. 

Le géant technologique sud-coréen Samsung Electronics va implanter une usine de téléphones mobiles en Egypte, selon un communiqué du ministère égyptien des Communications et des Technologies de l'information vendredi 2 juin.

L’usine, qui sera construite sur une superficie de 6 000 m2 à Beni Suef (100 km au sud du Caire), devrait générer à terme environ 1 400 emplois directs et indirects.

 « Le site produira les dernières générations de téléphones portables pour répondre aux besoins du marché égyptien. Il contribuera au transfert de technologies et de savoir-faire technique vers le marché égyptien, soutenant ainsi l'industrialisation du secteur de la téléphonie mobile en Egypte », a souligné le ministère dans le communiqué. 

Les travaux de construction de l’usine devraient démarrer au cours du quatrième trimestre de l’année en cours.

En 2022, Samsung Electronics avait déjà installé une usine spécialisée dans la production des tablettes éducatives en Egypte pour répondre à la demande émanant du ministère de l'Education et de l'Enseignement technique.

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Posted On mardi, 06 juin 2023 09:59 Written by

Au-delà des événements, des keynotes ou encore des expositions de solutions tech dans les stands, le Gitex Africa a permis à plusieurs entités de conclure des accords de partenariat.

Hicham El Habti, le président de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), et Safia Faraj, la directrice générale d’Atos, une entreprise française spécialisée dans la transformation digitale, ont signé le mercredi 31 mai une convention de collaboration lors du Gitex Africa à Marrakech. L’objectif de cet accord est de renforcer la collaboration dans les domaines de la recherche, de l’innovation et de l’éducation et de soutenir le développement des talents au Maroc et en Afrique en matière de développement digital.

« Les deux institutions collaboreront sur des projets de recherche et de développement, ainsi que sur l’organisation de conférences ou de séminaires scientifiques, ou le partage de ressources matérielles et humaines […] Atos proposera des événements, des portes-ouvertes ainsi que des formations aux étudiants de l’UM6P. Des offres de stage et de recrutement leur seront également présentées. De même, les collaborateurs Atos seront accueillis au sein de l’UM6P pour des formations en ingénierie et en management », peut-on lire dans le communiqué paru le 1er juin.

L’université marocaine multiplie les partenariats pour s’imposer comme une référence dans les domaines ayant trait à la transformation numérique. Avec son incubateur Stargate, l’institution facilite l’éclosion des start-up dans le royaume et grâce à ce partenariat avec Atos, le secteur technologique marocain pourrait faire face aux besoins et aux enjeux des emplois et de compétences.

Quant à Atos, elle est un acteur actif de la digitalisation sur le continent. Lors du Gitex Africa, elle s’est alliée au gouvernement togolais dans le but de réaliser le système d’identification électronique du pays ouest-africain.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 05 juin 2023 10:22 Written by

Pour se développer et rivaliser avec leurs homologues à travers le monde, les entreprises africaines ont besoin d’une connectivité stable avec une faible latence et d’outils numériques pour optimiser leurs activités. Des projets sont mis en œuvre en Afrique pour relever ce défi.

Liquid Dataport, une filiale de Liquid Intelligent Technologies spécialisée dans la connectivité internationale de gros, a annoncé le mercredi 31 mai le lancement de sa nouvelle route en fibre optique reliant Mombasa, au Kenya, à Muanda en République démocratique du Congo (RDC) en passant par l'Ouganda et le Rwanda.

Selon le communiqué de Liquid Dataport, il s'agit de l'itinéraire le plus court entre l'Afrique de l'Est et l'Afrique de l'Ouest, qui permettra de réduire de 20 millisecondes le temps de latence des transmissions de données.

« Nous avons un nombre important de clients grossistes, entreprises et hyperscale le long de cette route, et nous les soutenons pleinement dans l'exploitation de leurs réseaux mondiaux. La disponibilité de notre dernière et plus courte route Est-Ouest apporte de nombreux avantages économiques et sociaux avérés, de l'accès aux ressources éducatives en ligne à la création d'emplois et à l'adoption de nouvelles technologies », a déclaré David Eurin, PDG de Liquid Dataport.

Cette dernière route de fibre optique complète la réalisation précédente de Liquid, réalisé en 2019, reliant Dar es Salaam à Muanda sur la côte ouest de la RDC via la Zambie. Elle apportera une connectivité à large bande plus fiable et plus abordable à plus de 40 millions de personnes qui vivent et travaillent dans toutes les grandes villes situées le long de l'itinéraire.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’initiative « One Broadband Africa » de Liquid Intelligent Technologies. La société poursuit sa stratégie de conquête du marché africain et mondial de la connectivité à haut débit et des services numériques. Au cours des derniers mois, elle a renforcé sa présence en Afrique en s’étendant au Nigeria, en Egypte, en Algérie. Elle a signé, le jeudi 25 mai, un accord avec le fournisseur de services télécoms par satellite Viasat visant à fournir des services de connectivité Internet à haut débit en Afrique de l’Ouest.

A en croire Hardy Pemhiwa, le PDG de Liquid Intelligent Technologies, cet axe est-ouest permettra de favoriser l’inclusion numérique en amenant le trafic mondial sur le continent, mais également en réduisant les coûts de l’accès à l’Internet haut débit en Afrique. 

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 01 juin 2023 10:28 Written by

Avec 218 millions d’habitants, le Nigeria a besoin de 363 000 médecins pour atteindre la recommandation de l’Organisation mondiale de la santé qui est de 1 médecin pour 600 habitants. Tâche ardue, les autorités ont décidé de se tourner vers la technologie.

Le gouvernement fédéral nigérian a procédé la semaine dernière à Abuja au lancement officiel de NigComHealth, une solution nigériane d’e-santé. Elle a été mise en place en partenariat avec NigComSat, une entreprise nigériane opérant dans les TIC et les télécommunications ; Sawtrax, une société nigériane d’informatique et Ethnomet, une start-up canadienne opérant dans le secteur des technologies de la santé. L’objectif est de permettre aux populations, en l’occurrence celles des zones rurales et reculées, d’accéder plus aisément à des soins de santé.

« La situation actuelle s'aggrave, chaque médecin s'occupant de plus de 5 000 patients, ce qui contraste fortement avec la recommandation de l'OMS d'un médecin pour 600 patients. Cela représente un contraste frappant avec la recommandation de l'OMS d'un médecin pour 600 patients. Avec 218 millions de personnes à prendre en charge, le Nigeria a besoin d'au moins 363 000 médecins supplémentaires pour atteindre cet objectif, ce que NigComHealth devrait permettre de réaliser », a expliqué le professeur Salahu Junaidu, le chef de cabinet du ministre des Communications et de l’Economie numérique.

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Depuis plusieurs années, le pays a pris le train de la révolution technologique en cours en Afrique et dans le monde. Dans le secteur de la santé, les healthtech se multiplient et s’imposent de plus en plus comme des alternatives viables aux difficultés d’accès aux soins de santé sur le continent. Elles contribuent à l’atteinte du troisième objectif de développement durable qui vise à assurer la santé et le bien-être pour tous en garantissant, entre autres, un accès universel à une couverture médicale et aux services sanitaires.

Malgré ces efforts, les populations des zones rurales ne pourront pas profiter pleinement de cette solution d’e-santé. Outre le taux de pénétration d'Internet de 28% en Afrique subsaharienne, d'après les données de l'Association mondiale des opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile (GSMA) en 2020 ; le Nigeria, en particulier, enregistre l'indice d’exclusion d'Internet le plus élevé au monde, selon une étude publiée par World Data Lab en 2022. D'après la même source, environ 103 millions d'habitants (sur une population d'environ 218 millions) sont des « pauvres d’Internet », des personnes qui ne peuvent pas se permettre un forfait minimum d'Internet mobile.

Face à de telles statistiques, NigComHealth, perçue par le politique comme un deus ex machina, ne sera peut-être qu’une solution healthtech de plus dans le paysage technologique nigérian.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 25 mai 2023 12:04 Written by
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