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Alors que les autorités sénégalaises ont suspendu Internet et les réseaux sociaux à plusieurs reprises, ces dernières semaines, des alternatives émergent pour rendre caduques ces pratiques.

L’Autorité sénégalaise de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a annoncé l’arrestation de 5 personnes pour la commercialisation irrégulière de terminaux Starlink, apprend-on d’un communiqué de presse paru le lundi 7 août.

« La fourniture des services d’accès à Internet à des utilisateurs est soumise à une autorisation préalable, selon les modalités prévues par les articles 57 et suivants de la loi n°2018-28 portant code des communications électroniques. Ainsi, cinq individus de la société Starlink, pris en flagrant délit, ont été appréhendés par la direction de la Sûreté urbaine de la Police nationale, et mis à la disposition de la justice », peut-on lire dans le communiqué.

Les arrestations sont survenues dans le cadre d’une opération de contrôle. Les personnes interpellées risquent une peine d'emprisonnement d'un à cinq ans et une amende de 30 à 60 millions de francs CFA (environ 100 356 $). Bien que le fournisseur américain d’Internet haut débit par satellite soit en plein déploiement sur le continent, ses services ne sont pas encore disponibles au Sénégal.

Néanmoins, il est possible d’associer ces actions à plusieurs coupures d’Internet et à la restriction des réseaux sociaux dans le pays de la Teranga ces derniers mois, à cause des manifestions pour soutenir le leader du parti politique des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef), Ousmane Sonko, condamné pour « corruption de la jeunesse » en juin dernier. D’ailleurs, les autorités sénégalaises ont encore coupé Internet le 31 juillet alors qu’il a été arrêté à nouveau pour « vol avec violence ».

Les terminaux de Starlink permettent en effet de contourner les différentes mesures de restriction des autorités. Le matériel de la firme américaine a juste besoin d’un ciel dégagé pour se connecter au nuage de satellites déployés par SpaceX, ce qui permet d’accéder à Internet sans passer par les opérateurs mobiles ou autres fournisseurs opérant dans le pays.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 10 août 2023 15:40 Written by

Après avoir lancé une attaque par déni de service contre plusieurs entités et administrations au Kenya puis au Soudan du Sud, Anonymous Sudan a décidé de s’en prendre à un autre pays du continent.

Le groupe hacktiviste pro-russe Anonymous Sudan a mis en garde le mercredi 2 août, via sa chaîne Telegram, le Nigeria contre toute intervention militaire au Niger. Quelques heures après l’annonce, il a attaqué la filiale nigériane de l’opérateur sud-africain de télécommunications MTN.

« Beaucoup se plaignent de ne même pas pouvoir charger google.com. Nous revendiquons l'entière responsabilité de cette attaque en raison des actions du gouvernement nigérian avec le Niger. Ils tentent de couper l'électricité et sont prêts à participer à l'invasion planifiée du Niger par les colonisateurs français », peut-on lire sur la chaîne Telegram du groupe.

L’attaque n’a pas été officiellement confirmée par MTN Nigeria, mais L'Agence nationale de développement des technologies de l'information (NITDA), par l'intermédiaire de son équipe de préparation et de réponse aux urgences informatiques, a détecté les activités d'un groupe d'hacktivistes visant son infrastructure numérique, apprend-on d’un communiqué publié dans l’après-midi du mercredi 2 août.

Ces actions s’inscrivent dans le cadre du coup d’Etat dont a été victime le président nigérien Mohamed Bazoum le 27 juillet dernier. Le Nigeria, actuel dirigeant de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), menace d’intervenir militairement dans le pays pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions.

Après le Kenya et le Soudan du Sud, C'est au tour du Nigeria de subir les attaques du groupe hacktiviste pro-russe. Contrairement au Soudan du Sud, le Kenya et le Nigeria se classent parmi les bons élèves en matière de cybersécurité. Dans son rapport publié en 2020 sur l’indice mondial de cybersécurité, l’Union internationale des télécommunications classe le Kenya et le Nigeria respectivement aux 5e et 4e places sur le plan continental. Il faut également souligner que les deux pays disposent d'une stratégie nationale de cybersécurité et ont ratifié la Convention de Budapest sur la cybercriminalité ou la Convention de l'Union africaine sur la cybersécurité et la protection des donnée.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 04 août 2023 14:45 Written by

Après le rejet par Khartoum de la nomination du président kényan William Ruto à la tête d’un groupe de médiation en juin dernier, un groupe de hackers s’en prend au Kenya depuis quelques jours.

Une attaque informatique par déni de service touche, depuis le dimanche 23 juillet, le Kenya. Elle a été revendiquée par Anonymous Sudan, un groupe de hackers soudanais pro-russes. Il a jeté son dévolu sur le pays dirigé par William Ruto car Nairobi aurait publié « des déclarations mettant en doute la souveraineté du gouvernement [soudanais] ».

Des sites Internet appartenant à des médias tels que The Standard Group, des banques comme la Kenya Commercial Bank ou encore des universités (celui de Nairobi par exemple) et des entreprises comme le leader des télécommunications Safaricom et son service de mobile money M-Pesa ont été touchés. Quant au gouvernement, le portail de l’administration publique eCitizen, qui héberge entre autres les services de demande de Visa, l’enregistrement des entreprises ou encore les permis d’affaires, a été temporairement paralysé.

Selon Eliud Owalo, ministre kényan de l'Information, de la Communication et de l'Economie numérique, les hackers n’ont pu accéder à aucune donnée et rien n’a été perdu.

Il faut souligner que ce type d’attaque n’a pas pour but de dérober des données. Une attaque par déni de service vise à rendre inaccessible un serveur grâce à l'envoi de multiples requêtes jusqu'à le saturer ou par l'exploitation de failles de sécurité afin de provoquer une panne ou un fonctionnement fortement dégradé du service.

Par ailleurs, cette attaque informatique traduit l'importance de la cybersécurité à l'heure de la transformation numérique en Afrique. Elle met en lumière les nouveaux défis des Etats pour garantir leur développement sur le segment de l’économie numérique. Il est urgent que les pays africains, au-delà de renforcer l'accès à Internet, la qualité de la connectivité et la numérisation des services, accentuent la sécurité de leurs systèmes d'information.

Dans son rapport de 2020 sur l'indice mondial de cybersécurité, l'Union Internationale des télécommunications (UIT) classe le Kenya parmi les bons élèves. Il occupe la 51e place sur le plan mondial et la 5e au niveau continental. En matière de cybersécurité, le pays présente l'un des meilleurs niveaux de préparation technique et réglementaire sur le continent.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 28 juillet 2023 15:31 Written by

Le continent africain dispose de nombreux atouts, comme la jeunesse de sa population, pour devenir leader dans le domaine de l'intelligence artificielle. Des entreprises spécialisées dans le domaine l'accompagnent dans cette ambition.

Le groupe inq., un fournisseur mondial de services innovants a dévoilé, le mardi 25 juillet à Lagos, ses plans stratégiques visant à façonner l'avenir des solutions de pointe et de l’intelligence artificielle (IA) au Nigeria et en Afrique.

S’exprimant lors d'une table ronde avec les médias, Glad Dibetso, le PDG du groupe a déclaré que l’entreprise travaillait méticuleusement pour faire progresser le paysage technologique du continent, ceci en misant sur l’éducation de la jeunesse entre autres.

« La connectivité sert de passerelle pour transformer l'éducation dans nos écoles, en permettant aux enfants d'apprendre la robotique, l'IA et le développement de logiciels. En donnant à davantage d'étudiants les moyens d'acquérir ces compétences essentielles, nous envisageons une augmentation des petites entreprises axées sur la technologie, ce qui conduira finalement à l'émergence d'un plus grand nombre de licornes africaines », a déclaré Glad Dibetso.

Dans la poursuite de cet objectif, l’entreprise nourrit également l’ambition de faire du Nigeria un centre d'excellence pour le développement de solutions d'IA personnalisées dans le secteur de l'énergie. Selon Andile Ngcaba, le président du groupe, les entreprises de production et de distribution d'énergie au Nigeria auront accès à des analyses de la consommation d'électricité en temps réel permettant d'identifier et de traiter les fuites tout au long de la chaîne de valeur de l'électricité.

Ces projets et bien d’autres s’inscrivent en droite ligne des ambitions de l’entreprise visant à multiplier les usages de l’IA en Afrique pour faire du continent un pionnier dans ce domaine. Il y a quelques jours, l’entreprise a annoncé le lancement dans ses 10 marchés en Afrique et en Asie de deux produits d’IA locaux, à savoir DocAi et VisionAI.

DocAI un outil permettant de numériser les processus des entreprises et leur permettant d'utiliser la reconnaissance optique de caractères (OCR) spécifique à un domaine pour télécharger des documents numérisés et extraire des informations précieuses. Vision AI permet quant à lui de déployer des technologies de reconnaissance d'images basées sur l'IA dans les systèmes de surveillance par caméra, permettant des analyses et des alertes en temps réel.

Le groupe qui opère au Nigeria depuis environ quatre ans veut faire du pays un hub régional à travers lequel il se développera dans plusieurs pays anglophones de la région. Au Nigeria, inq. a fourni jusqu’ici des solutions de cloud, de connectivité et d'IoT à plusieurs entreprises. La société affirme qu'elle a également construit de grands modèles de langage propriétaires qui alimentent aujourd'hui sa suite de solutions d'IA. 

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 28 juillet 2023 14:38 Written by

Avec la Covid-19 et la transformation numérique, le secteur des postes a connu des évolutions, notamment avec l’accélération du commerce électronique. Les pays africains ont décidé de se mettre à jour afin de profiter des opportunités qu’offre ce secteur en pleine croissance.

La République populaire de Chine accompagnera l'île Maurice dans la transformation numérique de la société postale nationale, la Mauritius Post. Une délégation d'experts chinois a effectué à cet effet une visite au Musée postal de Maurice le lundi 24 juillet, marquant ainsi la première étape d’une longue collaboration.

Selon le ministre mauricien des Technologies de l'information, de la Communication et de l'Innovation, Darsanand Balgobin, dans le cadre de cette collaboration, la Chine offrira au personnel des bureaux de poste une formation approfondie, afin qu'ils puissent acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour mettre en œuvre les idées apprises au niveau local.

La Chine apportera également son expertise technique pour la numérisation des activités clés de la poste afin d'améliorer les services postaux offerts à la population.

Cette collaboration s’inscrit dans le cadre de la nouvelle vision de la Mauritius Post, qui consiste à introduire la technologie numérique dans ses activités principales et à se revitaliser grâce au projet e-post.

A cet effet, le gouvernement de Maurice a sollicité l’expertise de plusieurs pays afin de l’accompagner pour améliorer les services postaux, notamment en rendant la livraison des colis plus rapide et en réduisant les inefficacités existantes grâce à des services de réclamation numériques, mais aussi grâce au suivi des colis et aux paiements en ligne.

Tout comme l'île Maurice, plusieurs autres pays africains, notamment le Sénégal, le Congo, l’Afrique du Sud ou encore Djibouti ont lancé des initiatives visant à numériser leurs services postaux. L’objectif est de tirer parti de la technologie pour booster l’activité postale et attirer de grands groupes de vente en Afrique, favorisant ainsi le développement du e-commerce.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 26 juillet 2023 11:29 Written by

La Banque mondiale estime urgent que l’Afrique adapte la formation de sa jeunesse aux besoins du futur monde numérique. L’objectif est une meilleure insertion professionnelle de millions de personnes. Dans plusieurs pays, l’heure est au développement de cursus plus web, numérique et informatique.

Ynov Campus, une école formant les ingénieurs informatiques au Maroc, et Cisco, une entreprise informatique américaine spécialisée dans les logiciels et le matériel réseau ont récemment signé un partenariat stratégique visant à promouvoir le développement des compétences numériques au Maroc.

Dans une interview accordée à un média local, Amine Zniber (photo, à gauche), le directeur général de Maroc Ynov Campus, a fait savoir que ce partenariat offrira plusieurs opportunités aux étudiants inscrits sur le campus.

« En tant que l’un des leaders mondiaux des technologies de l’information et de la communication, Cisco joue un rôle essentiel dans la transformation numérique et technologique à l’échelle mondiale. Grâce à ce partenariat, les étudiants d'Ynoc Campus auront désormais les ressources de formations de classe mondiale, les certifications reconnues internationalement et des opportunités de stage et d’emplois au sein du réseau mondial de Cisco », a-t-il déclaré.

Le nouveau partenariat renforce ainsi l’engagement commun des deux parties en faveur de l'éducation, de l'innovation et de l'employabilité des jeunes au Maroc. En plus des avantages pour les étudiants, ce partenariat offrira également des opportunités de recherche et développement conjointes ainsi que des collaborations sur des projets technologiques innovants.

L’objectif est de pouvoir fournir aux jeunes des compétences nécessaires pour réussir dans une économie numérique en constante évolution et participer au développement du continent africain qui comptera, selon la Banque mondiale, un tiers de la population jeune de la planète en 2050.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 25 juillet 2023 15:19 Written by

Depuis 1994, les pays de l'Afrique orientale et australe ont lancé un marché commun avec de nombreuses facilités pour les acteurs nationaux. Diverses barrières non tarifaires posent encore des problèmes, notamment dans les transactions financières. Une menace pour l'inclusion commerciale recherchée.

Le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) lancera une plateforme de paiement numérique d’ici juin 2024. Le directeur général du Conseil des entreprises du COMESA (CBC), Teddy Soobramanien (photo), l’a annoncé le lundi 24 juillet lors d’une conférence de presse à Lusaka en Zambie.

La plateforme a pour but de faciliter les transactions en ligne et stimuler les relations commerciales entre les pays de la région. « Le projet sera lancé dans huit pays avant d'être déployé dans les 21 Etats membres d'ici juin de l'année prochain […] Les écosystèmes d'inclusion financière sont essentiels au développement durable et au progrès économique, en particulier parmi les petites et moyennes entreprises (PME) qui sont des moteurs d'innovation, de création d'emplois et de réduction de la pauvreté », a déclaré Teddy Soobramanien.

« En exploitant la puissance de la technologie numérique, nous pouvons leur ouvrir des opportunités sans précédent, leur permettant de réaliser leur plein potentiel et de contribuer à la prospérité de la région », a-t-il ajouté.

La mise en œuvre de la plateforme de paiement numérique rentre dans le cadre d’un projet du COMESA visant l'inclusion financière numérique des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) de la région. Le projet est axé sur l'amélioration de la réglementation financière et la réduction des coûts de transaction transfrontalière pour les MPME du COMESA.

Une fois déployée, la plateforme permettra non seulement de stimuler la croissance économique et l'autonomisation financière des catégories sociales les plus vulnérables, mais également de promouvoir les partenariats et les liens entre les entreprises de la région.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 25 juillet 2023 10:29 Written by

L’Afrique couve actuellement une jeunesse innovante, de plus en plus en quête de soutien pour entreprendre. Le groupe Orange qui croit en l’impact social des sociétés technologiques s’est engagé à les accompagner depuis plusieurs années à travers divers programmes.

La société de téléphonie mobile Orange Cameroun a dévoilé les trois lauréats de l’édition 2023 du Prix Orange de l'entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) le jeudi 20 juillet à Douala. Il s’agit d’Armelle Touko avec sa solution numérique « Adinkra Jeunesse », de Philippe Ohandja Ayina avec « Clinic Home » et d’Ashangndowah Akwo avec Nkwa Tech Ltd, qui remportent respectivement les premier, second et troisième prix de la compétition nationale.

Avec « Andira Jeunesse », Armelle Touko s’est démarquée des autres candidats en développant une plateforme web et mobile sur laquelle des enfants peuvent accéder à des livres numériques et les lire hors connexion Internet. Son premier prix lui octroie la somme de 3 000€.

Avec « Clinic Home », Philippe Ohandja Ayina a développé « un hôpital virtuel dédié à la médecine à domicile de famille et à la télémédecine ». Il souhaite à travers cette solution faciliter l’accès des populations de toutes les classes sociales à des soins médicaux de qualité à moindre coût. Son prix lui a valu une récompense de 1 500 €.

Pour Ashangndowah Akwo, la somme  décrochée par son troisième prix s’élève à 750 €. Le jury a été séduit par son application mobile « Nkwa » qui permet aux utilisateurs d'épargner de manière disciplinée de l’argent afin d’atteindre des objectifs précis.

Comme il est désormais de coutume, un prix spécial féminin a également été décerné. Il est allé à Olivia Kamga, porteuse du projet « Services For Aged » qui met en relation du personnel médical et paramédical avec des personnes âgées vivant en milieu rural. La jeune dame bénéficiera d'un accompagnement technique d’Orange Cameroun ainsi que d'une dotation financière de 1 500 €.

Pour cette édition du Poesam, un total de 245 candidatures a été reçu et examiné par les jurys. Seules 11 candidatures ont été retenues pour la finale. Parmi celles-ci figuraient des solutions comme Mon Combi,  Kiss and Go ou encore Ajuoza.

Grâce à sa première place, Armelle Touko aura l’opportunité de concourir pour le grand prix Poesam international qui oppose les premiers prix de toutes les filiales d’Orange en Afrique et au Moyen-Orient. Seuls trois lauréats seront sélectionnés. En fonction de leur classement, ils remporteront respectivement les somme de 25 000 €, 15 000 € et 10 000 €.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 24 juillet 2023 14:52 Written by

Le passage du signal télévisé analogique au numérique était censé s’achever en juin 2015 dans le monde. Mais plusieurs pays ont pris du retard, notamment en Afrique où seule une quinzaine de nations sur les 54 du continent sont à la page.  

Abdouramane El Hadjar, un expert de l’Union internationale des télécommunications (UIT), séjourne à Ndjamena au Tchad depuis le jeudi 13 juillet. Il est en mission d’évaluation de la migration du pays à la télévision numérique terrestre (TNT). Il a été reçu en audience par Hassan Daoussa Hassaballah, le directeur général de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), avec lequel il a également échangé sur la valorisation technico-économique du dividende numérique.

Lors de son séjour, la délégation de l’UIT rencontrera plusieurs autres acteurs du paysage numérique et audivisuel tchadien afin de collecter le maximum de données de qualité indispensable à son travail. Il est prévu à cet effet des rencontres avec l’Agence de développement des TIC (ADETIC) ; le ministère de l’Information et de la Communication ; le ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique ; la Haute autorité des media et de l’audiovisuel (HAMA) ; la Coordination générale du passage de l’audiovisuel de l’analogique au numérique.

Comme plusieurs pays d’Afrique, le Tchad a pris du retard dans le passage de la télévision analogique à la télévision numérique terrestre. Au cours des dernières années, le pays a dû se focaliser d’abord sur plus urgent, notamment les difficultés économiques résultants de la chute des prix mondiaux du pétrole à partir de 2014. Elles ont entraîné un déficit budgétaire et contraint le gouvernement à mettre en place des mesures d'austérité. L’impact de la Covid-19 n’a pas favorisé la stabilisation des finances publiques et de l’économie nationale.

En incitant le Tchad comme plusieurs autres pays d’Afrique à passer totalement à la TNT, l’UIT désire accélérer le développement du secteur télécoms à travers la libération de nouveaux spectres de fréquences dans des bandes qui peuvent être indispensables à la fourniture du haut débit mobile de qualité aux populations.

Profitant de la rencontre avec l’expert de l’UIT, le DG de l’ARCEP a exprimé le souhait du Tchad d’être accompagné par l’organisation spécialisée des Nations unies pour la mise en place d’une stratégie de gestion du dividende numérique ; le réaménagement du spectre télécoms et la planification de l’utilisation du dividende numérique.

Muriel Edjo

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Posted On vendredi, 14 juillet 2023 15:45 Written by

Avec ce nouveau virage, la plateforme GoCampus, qui a déjà un immense potentiel, pourra réaliser ses propres objectifs commerciaux non atteints mais tant espérés par le fondateur.

Le tech entrepreneur indien Vickram Sybri a récemment racheté la plateforme nigériane de réseautage universitaire GoCampus pour un montant de 71 000 $.

Cette plateforme, qui permet de mettre en relation des étudiants sur les campus, a réussi à connecter plus de 370 000 utilisateurs dans trois pays, en l'espace de quatre mois, devenant ainsi une plateforme florissante pour l'interaction entre étudiants.

Au cours des semaines qui ont précédé la vente, la plateforme a connu un arrêt de fonctionnement et d’autres problèmes qui ont empêché son évolution. Le jeune entrepreneur nigérian Muili Seun (photo), fondateur de Go Campus, a décidé de vendre sa plateforme.

« La décision de se séparer de GoCampus a été difficile à prendre, mais je voulais assurer la poursuite de son succès et de sa croissance. La plateforme était confrontée à des difficultés liées aux limites de l'infrastructure, ce qui entraînait des temps d'arrêt occasionnels pendant les périodes de pointe. En vendant la plateforme à un gourou de la technologie bien établi, je suis certain que la plateforme recevra le soutien et les ressources nécessaires pour surmonter ces obstacles », a déclaré Muili Seun.

Depuis son lancement, GoCampus a rapidement gagné en popularité. La plateforme a révolutionné la manière dont les étudiants interagissent en leur permettant de se connecter les uns aux autres dans le but d’échanger et de partager des idées sur les travaux et autres sujets liés à l’université.

Avec ce rachat, l’entrepreneur indien Vickram Sybri pourra poursuivre le chantier engagé par Muili Seun. Connue dans la sphère technologique indienne et internationale, son entreprise est spécialisée dans le marketing numérique et la construction de la présence en ligne solide et influente des individus et des entreprises.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 23 juin 2023 11:12 Written by
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